Tout va mal, radoterait le défaitiste. Mais Alcide n'est pas de ceux-là. Il ne comprend pas ce qui est censé merder. Tout va bien. Tout va bien ! Ce ne serait pas une chanson ? Il admet simplement que certaines choses doivent être révisées. Le départ de Luca n'est pas une distraction. Au contraire, ça ne le fait pas sourire. Ça lui fait serrer les dents parce que comme le sous boss l'a si poliment souligné, il est trop apprécié pour être victime d'un accident, même domestique. Manquerait plus qu'il s'étouffe avec un marshmallow en regardant Game of Thrones. Ses contacts seraient capables d'accuser la NC.

Il faut pallier à ce vide. Vingt-sept ans de service, c'est immense, c'est un gouffre. Augustin n'est pas passé par quatre chemins lorsqu'il a proposé à Alcide le nom bien connu de Sciarra. Une femme, a tout d'abord pensé Bellandi. Puis il a senti le regard de Rachele, et a fini la soirée à éplucher les dossiers de la caporegime.

Le voici attablé à ce salon de thé. Encore, mais cette fois-ci au fond de la seconde salle. Le Whole Latte Love Cafe ne se souvient pas de son unique visite mais lui si. C'était face à Julius Gates, du temps où Arès faisait encore cavalier seul. Alcide mise sur le comique de répétition. Il salue l'avocate et lui tend une main. « Je t'ai commandé un thé. Earl Grey ou quelque chose comme ça. Ça te convient ? De toute façon, c'est trop tard, le plateau débarque déjà. Eau chaude, tasse, sachet, assortiment de pâtisseries, vraiment tout pour s'occuper la bouche lorsqu'on doit mesurer ses paroles. Une fois le serveur parti : Tu es au courant pour Luca, n'est-ce pas ? »

La nouvelle était tombée la veille, ou plutôt au milieu de la nuit, demande d’Alcide de la voir le lendemain. Et quand le grand chef donnait un ordre, on courbait l’échine et on s’y pliait. Du moins quand le contexte au sein de la Camorra était aussi tendu. Et pour une simple discussion, elle dégagerait de son temps. La matinée était balisée, séance au barreau à laquelle elle ne pouvait être absente, pas à un moment aussi important. Si elle avait été sujette au stress, elle en serait actuellement morte. Audience plus Bellandi, c’en était trop pour son petit cœur. Heureusement qu’elle s’en foutait, ignorait tous les préceptes de survie et hypocrisie dont la race humaine avait été dotée. Ca allait de pair avec son rôle aujourd’hui, et aussi ce qui rendait son jugement clair et direct. Elle n’avait pas peur de mourir, ce qui impliquait certaines prises de position dérangeantes et agaçantes. Sauf que sans quelqu’un pour faire la morale, pour réfléchir plutôt qu’agir, et calculer toutes les conséquences possibles…

La robe d’avocat avait été laissée au cabinet, après l’audience, lançant apparaître une jupe noire serrée, un chemisier blanc à manches longues, et une paire d’escarpins, talons presque silencieux dans les rues de la ville. Les épingles maintenaient la chevelure en un chignon presque trop strict, détonnant avec la pureté et les traits de porcelaine de l’italienne, trop enfantins.

La main poussa la porte d’entrée, les pas la dirigèrent jusqu’à la seconde salle, non sans avoir épousé du regard la première. Pour s’assurer que personne n’était là pour les déranger. Salutations, main serrée, elle s’adaptait à l’homme face à elle. Il était reconnu pour ne pas forcément apprécier les femmes, ou plutôt avoir du mal à reconnaître leurs valeurs. Augustin était pareil après tout, on ne refaisait pas cette génération… « Ce sera parfait. » Avait-elle réellement son mot à dire ? Non, puisque tout était déjà commandé et arrivé sur la table. Elle aurait préféré un café…

Et ils rentrèrent dans le vif du sujet, rapidement. Les doigts se croisèrent, une fois assise, et se posèrent sur la table face à elle. Attentive, elle ne put s’empêcher de lâcher l’ombre d’un sourire sur ses lèvres. « Il faudrait être aveugle et sourd pour ne pas en avoir entendu parler. » Directe, froide, c’était connu que Luca avait démissionné. Quant aux raisons… « En revanche, je ne connais pas toutes les raisons à son départ, comme je n’aime pas me baser sur des rumeurs. » Et elle n’avait pas eu le temps de creuser encore. Enfin, même si elle avait pu, elle n’en aurait pas parlé. Pas le moment d’énerver Zeus, que lui susurrait Hécate dans le creux de l’oreille. « De quoi souhaites-tu me parler exactement ? » Ca devait avoir un rapport avec Luca, mais dans quelles proportions ? Augustin était aussi monté en grade, mais elle ne percevait pas encore le lien. Alcide l’éclairerait d’ici quelques secondes…

Les doigts attrapèrent une tasse, versèrent de l’eau chaude à l’intérieur, et un sachet se retrouva à infuser, rapidement. Autant faire honneur à ce thé qu’elle ne buvait que peu souvent…

Il ne lui a pas dit mais le contraste de sa tenue lui plaît bien. Il lui rappelle un jeu d'échecs - en priant que cette entrevue n'en soit pas un. Mais s’il s’en tient aux dires d’Augustin, lui comme elle ne sont pas venus pour rien. Et d’ailleurs, pour la blague, les minis éclairs servis à gauche de la tasse ne sont pas à la vanille mais au chocolat blanc. Il se demande si elle le remarquera avant de croquer dedans.

Il a aussi remarqué la petite gymnastique de ses lippes. Les ennuis la font sourire ? Il fronce légèrement les sourcils, de quoi faire apparaître un segment sur son front. Avec un léger soupir : « Tu as raison. Beaucoup de rumeurs circulent en ce moment, on n’en démêle plus le faux du vrai.  » Les leaks les placent tous dans une situation difficile. Il faut continuer sa vie tout en ayant conscience que sa boîte de Pandore est ouverte aux quatre vents. Lui a choisi de ne rien rétorquer et de ne jamais démentir. Tant qu’on ne l’accule pas, il ne parlera pas. « Quelques différends au sujet de nos protocoles. La menace de Chaos, le contrat avec O'Reilly, l'alliance avec la Calavera... Je ne sais pas ! Demande-lui, à l'occasion. » Il hausse les épaules à ce souvenir, l’air un peu négligent, un peu méprisant. « De quoi souhaites-tu me parler exactement ? - C’est à toi de parler. Il lui renvoie la balle, s’enfonce dans le fauteuil et croise les bras. Il est au fait des péripéties de Sciarra. J’aimerais savoir comment tu te portes, déjà... et comment tu te positionnes par rapport à tout ça. » Si le panthéon peut compter sur toi.

Les pupilles n’avaient pas lâché un seul instant Alcide, prévoyant toujours une possible attaque. Il restait le danger après tout entre ces murs, récurrence connue pour être puissante. Et si Aura n’avait aucun faux-pas durant ces sept dernières années, cela ne voulait pas dire qu’elle était toute blanche. Pour son travail, pour réussir certains plans, elle avait sacrifié d’autres êtres, avait laissé passer d’autres affaires, fermé les yeux sur certaines défenses. Rien de bien grave, mais on ne sait jamais dans ce monde… Les doigts jouaient avec la ficelle du thé, jusqu’à ce qu’elle estime l’infusion suffisante et retire le sachet. « En effet, les informations leakées noient les vérités. » Une aubaine pour certains, qui voyaient leur vie possiblement brisée. Elle… Ce n’était que de vieux dossiers, qu’une interdiction d’entrée de territoire toujours active pour l’Europe, et une prime toujours alléchante régulièrement mise à jour. A Arcadia, ce n’était pas forcément su. Maintenant, si… « Faire attention s’impose donc. » Toujours s’attarder sur les détails, toujours chercher plus loin. C’était ce qu’elle faisait, en permanence, pour ne jamais être surprise… Tout connaître, c’était ce qui faisait le véritable pouvoir. Dommage qu’elle ne le recherche pas…

Mots glacials, ton qui l’était tout autant, et elle faillit hausser un sourcil. Son regard s’intensifia juste, s’enfonçant dans les prunelles de l’homme, s’y accrochant de trop. Iris grises qui détaillaient, creusaient. Etait-il tendu ? Avait-il peur de perdre le contrôle ? En tout cas, Aura avait légèrement tiqué à l’évocation d’Aislinn. Voilà une histoire dont elle ne savait pas tout, il faudrait qu’elle aille la voir à l’occasion, savoir de quoi il en retourne réellement… Elle n’en remit pas une couche, n’exprima pas son étonnement. Pour que Luca en arrive à de telles extrémités, il y avait autre chose qu’un simple différend. Mais comme le souligna si bien Alcide, c’était à elle de parler ce soir. Pour quelles raisons, elle n’en savait rien, mais elle se contenta d’un simple geste de la tête pour indiquer sa compréhension. Trop parler ne ressemblait pas à l’italienne… « Je me porte très bien pour ma part. J’ai entièrement récupéré de ma dernière mésaventure, le cabinet est entièrement protégé des attaques externes, nous avons engagé une oracle en secrétaire, et mon équipe continue de réussir ses missions. » Efficacité et boulot, pour ne pas rester sur la mésaventure avec Flores qui lui avait coûté deux semaines de coma, et deux semaines de réadaptation par la suite à cause de ses poumons toujours atrophiés. Une horreur pour quelqu’un comme elle…

« Tu me demandes ce que je pense du reste ? » Amusant, oui… « Vous avez fait les choix que vous aviez à faire au moment où vous deviez les faire. Je n’ai pas accès à toutes les informations après, et j’ai une préférence pour suivre les ordres. » Pause. « Tant qu’ils vont dans la meilleure direction pour la mafia. » Après tout, elle n’était pas non plus connue pour tout laisser passer. Durant la majorité de ses missions, elle avait modifié le plan à sa manière, pour qu’il colle aux capacités de son équipe. C’était ce qui lui plaisait en travaillant sous les ordres d’Augustin, qu’il la laisse faire pour arriver au meilleur pour la mafia. « Même si la violence et le sang ne sont pas forcément le meilleur moyen pour parvenir à un résultat. » Critique à peine déguisée, elle qui pourtant côtoyait la Calavera plus qu’elle ne le dévoilait. Enfin, que ce soit pour Flores ou pour Clemens, elle ne l’avait jamais caché non plus…

Il aime qu'Aura ne le lâche pas du regard. Ça veut dire qu'il a son attention toute entière, et puis, il aime être regardé. Il ne se demande pas si elle l'analyse au rayons X. Tout ce qu'il voit, c'est qu'elle l'observe. Qu'elle l'écoute et c'est une qualité qu'il a peut-être perdue dans sa relation avec Luca. Alcide est comme ça : il ne connaît qu'un sens : le sien.

Il s'inquiète de sa santé parce qu'une gradée mal en point ne vaut rien - ou que dalle. Les bonnes nouvelles glissent un sourire sur son visage tiré. Une oracle ? Il devra faire plus attention lors de sa prochaine visite. Bien. La chaleur du compte-rendu s'évapore une fois les actualités mises sur le tapis. Il écoute Aura et hoche la tête une fois : durant la première partie. La suite et fin lui plaisent moins. Il choisit de ne pas engager une conversation trop frontale : sa rhétorique est certainement meilleure, elle l'écraserait. Nous agissons toujours pour le bien de la NC. Ça fait très gourou et il l'assume sans complexe. Elle va bientôt fêter ses 90 ans... 90 ans de violence, physique et sous entendue. La violence fait partie intégrante du système, et Sciarra n'a pas les mains les plus blanches. Ne joue pas à l'Amour, veux-tu. On emploie les moyens qu'on a. Il décroise ses bras et soupire en se massant les poignets. Il serait très contrarié de la compter parmi les possibles dissidents. Il tapote le cadran de sa montre. Quoiqu'il en soit, Augustin m'a confié que tu comprenais la valeur dudit résultat. Et j'apprécie ça, je le valorise, même. Elle a compris, à présent. Forcément. Elle sait tout ce qu'il sous entend. Est-ce qu'il a vu juste ? Si non, autant en finir, et vite. Il a les poings qui le démangent.

Les pupilles se heurtaient sans interruption à celles d’Alcide, incapacité à les détacher, fierté trop bien placée malgré le rang qu’elle occupait aujourd’hui. Pourtant, elle ne défiait pas l’autorité, ou se contentait de quelques sous-entendus pour faire passer le message. Vu la démission de Luca, membre éminent, coup d’éclat magistral mais sans réel impact, mieux valait ne pas suivre le même chemin. C’était dans ces moments-là qu’elle se disait qu’un don de manipulation d’esprit, de persuasion, pouvait être agréable. En quelques mots la situation aurait pu être bouclée. Cependant, elle n’avait pas un tel pouvoir en stock Aura, et devait donc se contenter de sa propre rhétorique et connaissance. Pour cela, il lui fallait donc accorder toute son attention à l’homme. Heureusement qu’Alcide n’était pas du genre déstabilisé quand un regard refusait de le lâcher. Était-ce à l’impact de Zeus que cela était dû, ou l’humain était-il semblable ?

Voilà une chose à creuser.

« D’après les premières informations que j’ai vues c’en est une. » A voir pour la suite. Ce qui était dérangeant était qu’elle avait vu Aura tuer quelqu’un dans ses visions. Donc, à l’avenir… A surveiller. Et à utiliser à son avantage.

Et elle écouta la suite, une fois de plus. Ce discours, elle l’avait déjà entendu de la bouche de Maximilio, quand il fallait réunifier les troupes. Elle le connaissait par cœur, car elle aurait dû le prononcer elle aussi. Dommage que ça ne l’ait jamais intéressé. « Je n’ai pas besoin de jouer à l’Amour. » Parce qu’elle n’était pas lui. Le respect que les autres avaient pour Luca, jamais ils ne l’auraient envers elle-même. Aucune illusion, comme si elle se moquait de ce que les autres pensaient. « C’est toujours mieux quand tout le monde va dans le même sens pour faire avancer la mafia. »

Les yeux quittèrent les siens, s’attardèrent un instant sur les gestes d’Alcide. Souhaitait-il l’attaquer ? En tout cas, son instinct s’y préparait, tout comme le don se rassemblait. Le soleil de Décembre n’était pas assez puissant pour lui bloquer l’utilisation de ce dernier, et elle avait légèrement décalé sa chaise en arrivant pour ne pas être entièrement dans la lumière. Bon, évidemment, la puissance actuelle de sa manipulation des ténèbres n’était pas particulièrement haute. Fallait attendre son amie la lune, pour la voir dans toute sa splendeur. « Augustin a raison. » Pause. « Il me connaît bien et je pense que mes missions et résultats parlent d’eux-mêmes. » Avoir sa place dans une mafia, ça se méritait. Qu’Augustin ait raison ou non importait peu dans ce cas. Pour Aura tout du moins.  

Tout à fait. C'est ce que je compte m'assurer aujourd'hui. Il n'a pas besoin d'y aller par quatre chemins. Que nous sommes sur la même longueur d'ondes. Il est persuadé que la fureur de Luca a pris racine dans un manque de loyauté ou quelque élan de crainte d'un futur trop chaotique. On ne claque pas la porte sur un coup de tête. On y réfléchit soigneusement. Et il est bien connu que cogiter rime avec s'inquiéter. Pour Alcide il n'y a pas à disserter : Chaos n'est pas un problème. Il a été sacrifié dans la soirée du vingt juillet et est de retour dans son enfer personnel.

Alcide se détend lorsque Aura confirme les promesses d'Augustin. Un sourire vient éclairer son visage qui a connu des jours plus radieux. Je n'en attendais pas mieux de toi. L'approche de Sciarra est dans la retenue et le calcul. Au moins avec elle, pas d'explosion d'émotions, pas de tempête qui rend muet. Elle a raison  il ne s'agit que des affaires. Rien de plus. On n'a pas besoin de s'apprécier pour bien travailler. Ni de cautionner ce que l'autre a bien pu commettre. Il tend sa main droite à l'avocate.  Il sait que sa parole sera entendue et retenue. Je te laisse annoncer ça à ton équipe, dans ce cas. Les choses s'apprêtent à changer à la Nuova Camorra. Bien plus qu'ils ne peuvent oser l'imaginer.

Les pupilles étaient restées accrochées à celles d’Alcide, un instant, comme si elle pouvait y trouver toutes les réponses qu’elle désirait. Si Aura n’était pas connue pour son caractère explosif, ou rebelle, rien ne l’empêchait pourtant d’aller contre les ordres à certains moments. Oh, le résultat restait le même, et c’était certainement pour cela qu’elle n’avait jamais été inquiétée. Ca plus le fait que son supérieur direct avait été Augustin pendant sept ans. Elle n’avait pas à s’expliquer auprès de lui, tant que tout était fait dans les temps, avec le résultat demandé. Facilité de la gamine qui n’avait jamais respecté que cet homme, parmi tous ceux peuplant la Camorra. Sur la même longueur d’ondes était une belle expression en réalité, à laquelle l’italienne ne réagit que par un léger hochement de tête. Elle avait compris que donner son avis et opinion, aujourd’hui, n’était pas attendu de la part du grand chef. Soit. La hiérarchie n’était guère un problème, et si interrogations et doutes elle devait avoir, c’est au consigliere qu’elle en ferait part. Moins dangereux, jusqu’à la rébellion.

Hécate restait étrangement calme dans un coin de son esprit, à observer la situation, et compiler les informations. Y’avait pas grand-chose qui lui venait sur Zeus en réalité, aucun souvenir. Certes, il y planait un certain respect de la part de l’autre, comme elle avait pu le ressentir avec de nombreuses divinités. Ce n’était guère la première fois, et Aura savait par expérience que les ressentis d’Hécate ne s’appliquaient pas à l’humain face à elle. Elle ne réagissait qu’à l’ichor, pas au sang. Après, d’après ce qu’Aura avait appris, Hécate ne se mêlait que peu des affaires de ses congénères. Solitude retrouvée chez l’italienne. En tout cas, elle était toujours étonnée de la facilité avec laquelle cet entretien s’était déroulé. Pas besoin de preuves, ou d’utiliser ses pouvoirs. D’ailleurs, les ombres s’étaient reposées, le contrôle légèrement relâché. S’il l’attaquait maintenant… Il risquait de la blesser oui. Mais il n’en avait aucune raison, d’après Aura. Cela ne signifiait pas pour autant qu’il raisonnait de la même manière qu’elle. « Il n’y a pas de raisons que nous ne soyons pas sur la même longueur d’ondes, ou que notre collaboration se passe mal. » Elle serait toujours là l’italienne, silencieuse, mais mortelle.

Main tendue, main saisie dans la foulée. Poigne suffisamment ferme, à l’image de sa détermination, cachée derrière la neutralité de son visage. « Je m’en charge dans la soirée. » Comme la majorité de son équipe vivait tel des oiseaux nocturnes… « A moins qu’il ne faille attendre une annonce officielle. » Chose qui lui déplaisait en partie, à celle préférant l’ombre à la lumière. D’autant plus qu’elle deviendrait réellement affiliée à la mafia désormais. Plus question de fuir. Dernière gorgée de thé alors que la conversation se clôt. Déjà la fin.