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rule the wonderland - Dim 30 Déc - 21:46

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Hermès & Calypso & Zeus

Projets à l'état d'embryon sur le point de se concrétiser. Elle e fait pas ce qu'elle veut Gisella, elle doit demander la permission pour certaines choses et c'en est d'autant plus frustrant. Alors elle a décidé de ne pas voir cela comme une permission mais bien un projet exposé. Dans l'attente le long de la journée, on lui informe en fin de celle-ci que les deux hommes qu'elle a conviés sont arrivés. Alors pas de doute qu'ils se soient directement dirigés dans la salle de réunion du QG. Un sourire, elle remercie son employée et lui donne des tâches à faire pour occuper son esprit et éviter qu'elle se demande où est ce qu'ils ont bien pu passer. Gisella ferme la porte de son bureau, l'ascenseur l'emmène à l'étage en dessous le QG puisqu'il ne se situe plus dans le sous-sol (manque d'air, de lumières etc) La nouvelle propriétaire a repensé le QG avec deux étages entiers sécurisés et non recensés sur l'ascenseur. Seuls ceux qui ont connaissance du QG savent s'y rendre, seuls ceux qui sont autorisés ont accès aux codes et ont leurs identifications inscrites. Démarche élégante toujours, la nymphe, sur le faut de ses talons qui claquent au sol quand elle entre dans le QG et se rend jusqu'à la salle de réunion où se trouvent donc ses deux invités. « Bonsoir messieurs. » La voix claire, un joli sourire sur les lèvres. Et la merveilleuse hôte qu'est Calypso s'attelle à faire couler trois cafés qu'elle leur sert après avoir déposé ses dossiers sur la table. Grand objet de maison qui peut accueillir tous les sous boss et tous les capo sur son marbre, supporte les coups de poings donnés sur les coups de gueule. C'est ici le seul endroit de l'hôtel, à l'étage, qui n'a pas de fenêtres: discrétion et intimité oblige, elle y tient au nom de la NC. Gisella s'assied près d'eux, ajuste son chemisier et détache son chignon trop strict de directrice. Face à eux elle a un rang inférieur bien qu'ils soient aussi ses amis mais le moment n'est pas de familiariser, elle a des choses à leur proposer, à leur demander. Elle ouvre ses dossiers, jusqu'à tomber sur les premiers papiers dont elle aura besoin pour ses explications.

Les prunelles dorées se lèvent sur ses deux interlocuteurs qui n'ont pas l'air réellement en forme, elle devine suite à la démission de Luca. Un désastre selon elle, perdre l'amour c'est perdre beaucoup plus qu'ils ne peuvent se permettre, de plus Luca est un élément pilier de la Nuova Camorra. Gisella leur en veut de ne pas avoir su trouver un terrain d'entente. Bref, les inonder de reproches n'arrangera guère les choses, pourvu que les nouvelles qu'elle apporte sauront les remotiver. « Je n'ai pas de mauvaise nouvelle à vous apporter, puis-je néanmoins vous demander de rester concentré malgré les récents événements? On peut commencer tout de suite sur le projet dont je vous ai parlé, ou alors on peut aussi commencer par ce qui me concerne plus personnellement.  » Sa voix lente son timbre doux, Gisella fait en sorte d'être agréable, régie par les réflexes de Calypso - les inciter à oublier l'extérieur, ne se focaliser que sur l'instant présent, que sur elle.
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rule the wonderland - Mar 1 Jan - 16:43


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Il a le coeur lourd, lourd comme un soir d’orage. Le coeur ou les paupières ? Les deux mon capitaine. Il a essuyé quelques mauvaises nuits et passe ses journées contrarié. Sans doute parce qu’il ne comprend pas les reproches de Luca. Le vide est pesant et palpable, comme une menace. C’est ce qu’a fait Luca : prophétiser une grande bêtise et reprocher de belles erreurs. Alcide ne croit ni à la première ni aux dernières. Ce n’est pas dans ses habitudes d'accorder du crédit aux Vous verrez, et les dangers latents sont une chose qu’il exècre par-dessus tout. Retrouver Gisella et Augustin ce soir, ça ne l’effraie pas, mais compte tenu des circonstances, ça le fatigue. Il rêve d’un plaid et de son lit. Faut dire qu'il est étrangement solitaire depuis la tempête Salducci.

Il apprécie les nouvelles mesures de Gisella. On respire bien mieux à l’étage. Il a un poing glissé sous le menton lorsque l’intéressée fait son apparition. « Pas de mauvaise nouvelle, c’est une vraie bonne nouvelle. » Le café est bienvenu -il espère que c’est un déca-. Il tapote sa tasse et fait pile ou face avec le biscuit qui l'accompagne. Face. : « On n’a qu’à commencer par le général. »



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rule the wonderland - Lun 14 Jan - 21:33


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Les affaires, il n’y a que ça de vrai. Il est né dedans, dans ce besoin de toujours tout négocier, toujours sortir vainqueur et surtout faire de l’argent sur le dos des autres si possible. Lui pendant longtemps a préféré la méthode roublarde, la méthode excitante des braquages flamboyants et impossibles à contrer. Mais le reste il a aussi appris à l’apprécier : moins de clinquant, moins d’adrénaline mais au final c’est un travail de fond pour obtenir plus gros. Et une satisfaction encore plus grisante.

Des raisons de sourire, il en a en ce moment et ce n’est pas le caca nerveux de Monsieur Salducci qui l’empêchera d’afficher une bonne mine. On ne peut pas en dire autant de Alcide, alors Augustin sourit pour deux. Même si le sourire reste amer et nerveux. On n’oublie pas un orgasme au goût de trahison comme ça. Heureusement, ce soir au QG ils ont rendez-vous avec Gisella dont la compagnie est toujours appréciable – et qui lui laissera toujours une impression bien plus plaisante au creux des reins. Quand elle entre, il ne peut empêcher un réel sourire de se dessiner sur ses lèvres (ou bien est-ce Hermès qui s’exprime à travers lui ? Peu importe. Qu’il s’agisse de Gisella ou de Calypso, la dame reste plus qu’une nymphe à ses yeux. Elle est une amie.

L’entrevue n’est pas personnelle cependant et Gisella est venue armée de paperasse. Alcide fait pile ou face, et Gus prend un des dossiers en main pour y jeter un œil curieux. « D’ailleurs Gisella, les travaux valaient le coup. Tu t’es surpassée. » Il lève les yeux des papiers pour adresser un sourire à la nymphe. Le QG a pris du grade. Il repose la pochette sur la table et fait un signe poli à Gisella. « Alors, qu’est-ce que tu voulais nous dire ? »





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rule the wonderland - Lun 14 Jan - 22:41

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Hermès & Calypso & Zeus

Tout est calculé pour leur plaire, la hauteur de sa jupe, la profondeur du décolleté, le café servi, les biscuits parfumés, l'ambiance chaleureuse et cette odeur de neuf comme les prémices d'une nouvelle ère. Sourire, malgré tout, parce qu'elle avait hâte de les voir pour mettre à plat tout ceci, avoir l'aval de la NC est très important pour elle et elle espère que cela les motivera tout autant qu'elle. Alcide choisi donc le général d'abord, la mine déterrée, elle espère que cela n'influencera pas ses décisions. Augustin est bien plus souriant, il lui chipe un dossier et elle se lève pour lui prendre les mains avec un petit regard mystérieux. Quel impatient celui là. Elle est contente de savoir que les travaux plaisent à Augustin et le remercie du compliment. Gisella donne toute sa vie et son énergie à la réussite de cet hôtel mais aussi pour permettre à la NC d'avoir un endroit toujours plus sûr et toujours plus équipé des derniers accessoires de technologie pour dissimuler les traces de leurs activités ici en cas de descente de police qui fermerait sans doute les lieux et vaudrait la prison pour Gisella. Elle adresse un joli sourire à Augustin et se rassied confortablement en face d'eux. Elle sort ses papiers devant elle, elle a l'habitude de faire cela, quand elle négocie avec les commerciaux, alors il n'y a pas la moindre trace de nervosité. « J'envisage de faire des franchises du Ciao Roma, je vise un projet de classe moyenne, plus accessible tout en gardant la qualité de la maison. J'ai visité quelques locaux pour le moment je suis indécise mais mon choix s'arrêtera sans doute dans le quartier d'Historic district. Parce qu'il y a une forte demande en hôtellerie et que c'est touristique. » Entre les mains l'étude de marché, les plans des différentes entreprises installées dans le coin qui pourraient lui servir d'appui pour la demande. «  Si j'ai de l'audace j'en ouvrirai un autre à Elysium Heights, un second Ciao Roma avec une étoile en moins car celui-ci doit rester le plus prestigieux de mes établissements. » Celui là a trop de valeur sentimentale, pour sa famille, pour les souvenirs qu'elle possède entre ces murs, c'est sa maison.

Elle leur glisse les quelques esquisses des chambres, de la réception faite par des architectes qui ont fait en fonction de ses envies, leur donner une image, du concret. « Inutile de vous dire que cela me rapportera bien plus d'argent. » Elle croise les bras sur la table, observe ses deux interlocuteurs. « Mais des travaux ça coûte cher, j'aurais besoin de baisser ce que je reverse à la Nuova Camorra le temps de faire les travaux, c'est un projet de grand investissement et je n'ai aucune envie de me retrouver sur la paille ni baisser la qualité de mes services ici pour faire des économies. » Elle n'y va pas par quatre chemins, peut être qu'ils négocieront un pourcentage car Gisella donne énormément de ses bénéfices et qu'en temps de crise ce n'est sans doute pas la meilleure idée de les couper d'un approvisionnement d'argent. « Sachant qu'après je compte investir ces immeubles pour permettre à la Nuova de gagner du terrain. » Elle ouvre un autre dossier confidentiel, elle a préparé ses arguments déjà, elle refuse qu'on lui dise non. « Un entrepôt ça se brûle et tout ce qu'il y a avec, mais si c'est en sous sol d'un hôtel, plus besoin de s'en soucier. Peut être que vous préférez un laboratoire de transformation de drogues ? Je peux faire ça aussi, de quoi avez vous besoin ?» Elle lève les yeux, leur donner l'impression de tout contrôler, qu'ils en sortent bien plus gagnants, c'est sa petite tactique préférée. Mais Gisella a beaucoup réfléchi suite à l'incendie de l’entrepôt des armes, et l'idée lui est venue, évidente.
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rule the wonderland - Mar 15 Jan - 12:10


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Augustin est plus fringuant, Gisella est pareille à elle-même, c'est-à-dire charmante. Tout dans son attitude lui plaît, et s'il n'était pas aussi claqué, il sourirait. Elle a néanmoins bien ficelé son projet, puisque tous les dossiers sont là. Triés par ordre alphabétique pour ainsi dire.

Alcide écoute, fait tremper ses lèvres dans le café mais attend la fin des explications pour avaler une gorgée. Et tu les appellerais comment, ces hôtels ? Il préfère penser marketing à finances. Ça c'est l'affaire d'Esposito. Alcide n'a jamais trop aimé les chiffres. A la maison, autrefois, c'était Frances qui tenait les comptes, et lui le chéquier. C'était très bien comme ça. J'ai entendu dire qu'Arcadia perd en attractivité. Sûrement à cause des incendies... Il repose sa tasse et soupire. Les informations sont peut-être erronées, il n'a pas cherché à en savoir plus... mais investir sans être sûr de l'avenir de la ville, c'est quelque chose qui lui paraît un tantinet risqué.

Il feuillette les maquettes imprimées sur le papier glacé. On retrouve l'esprit de l'hôtel, c'est indéniable. Un hôtel si prestigieux qu'une vulgaire réplique coûtera sûrement la peau du... Le quartier historique est un bon choix mais l'immobilier n'est pas donné... Oui, au final, il faut penser argent. Il est au courant des comptes de la NC mais ne s'y attarde jamais longtemps. Je suppose qu'on ne peut pas mêler ta banque à ça, dit-il en regardant Augustin. Ça l'embête d'amputer les rentrées mais Gisella est dans le vrai : ils ne peuvent pas se passer d'elle.



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rule the wonderland - Dim 20 Jan - 20:28


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Impatient, et vite servi tout de même. Gisella ne tourne pas autour du pot et va droit au but, ce qui est appréciable et apprécié dans le monde des affaires dont elle fait partie depuis sa naissance. Augustin l’écoute attentivement leur expliquer son projet, sirote son café et sourit paisiblement quand les dossiers leurs sont présentés. Haussements de sourcils appréciateurs quand ses yeux détaillent rapidement les images et les concepts proposés. C’est vrai qu’on retrouve bien l’esprit du Ciao Roma. Il hoche la tête quand Gisella avance l’argument qu’un hôtel de classe moyenne récoltera plus d’argent, et quand elle en vient à proposer ses idées pour la Camorra il relève les yeux vers elle. L’entrepôt est intéressant, le laboratoire bougrement ambitieux. Ça lui plaît, et il ne s’en cache pas en lui adressant un sourire satisfait. Eh bien, Gisella. Il prend l’étude de marché en main et en prend connaissance en silence.

Alcide questionne le tourisme à Arcadia, avance l’hypothèse des incendies. « C’est la météo. Le froid. » Il n’aime pas la grisaille, n’aime pas la pluie ni le gel. Il aurait aimé qu’Arcadia se situe en Californie. Blague à part, il paraît logique qu’au vu de la recrudescence de violence depuis l’été les vacanciers soient un peu refroidis – mais Augustin ne s’en fait pas pour ça. Un hôtel comme ça trouvera toujours une clientèle, en particulier chez les professionnels. Les touristes vont dans les établissements discount. Il tourne la tête vers Alcide quand il s’adresse à lui, interrompt sa lecture. « Ma banque y est mêlée de toutes façons. » Gisella est une de ses meilleures clientes. Plus facile de faire passer l’argent à la NC par ce biais – aucune question de posée, falsification des transferts et des documents à la clé. « C’est vrai que ça représente un gros investissement, mais l’étude de marché a l’air encourageante. » Solide, même. Il referme le document, reprend un peu de café. « Quand tu parles de baisser tes dons, tu aurais un ordre d’idée à nous donner ? »





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rule the wonderland - Dim 20 Jan - 21:35

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Hermès & Calypso & Zeus

Le charme à l'air d'opérer, pas besoin d'en faire davantage pour leur faire oublier l'extérieur, Gisella se garde de trop les hypnotiser, ils connaissent ce traits de caractère chez elle et ses facultés. Elle adresse un joli sourire à Alcide qui s'intéresse déjà à l'aspect marketing, sans grand étonnement, bien entendu qu'elle a réfléchi aux noms de ses nouveaux hôtels, a vrai dire c'est la première chose à laquelle elle a pensé avant tout aspect financier, parce qu'elle est toujours sur l'apparence. « Amadeo le premier, Cesario ensuite.» Sans réel étonnement et peut être trop sentimentale à cela, les noms de ses deux fils chéris seront les nouvelles enseignes à venir. Alcide voit juste quand il dit que le tourisme est en baisse depuis les incendies et l'affaire de l'Eden Manor, elle l'a remarqué aussi mais compte bien profiter aussi du retour de l'affaire. « C'est la première phase, Alcide, il suffit ensuite de regarder les réseaux sociaux car il y a des groupes tournés vers les complots et les événements paranormaux Arcadia est en tête de liste ces derniers jours. Cette ville va devenir la nouvelle zone 51, le tourisme moderne, le buzz comme dirait mon fils. Certains témoignent de choses incroyables de personnes transformés en animal, de possessions, de pouvoirs, un monstre ailé dans la forêt...Ça va attirer la foule. Alors à nous de faire attention mais j'imagine que certains vont aller enquêter avec des instruments étranges pour invoquer les esprits» Un regard en biais à Augustin puisqu'il s'agit sans aucun doute d'une des nouvelles recrues qui a la particularité d'avoir des ailes. Les dieux sont de moins en moins discrets, arrivera un moment ou certains d'entre eux sans doute ne pourront plus très bien se cacher. En tant que business woman, elle doit prendre en compte tous les facteurs pour en tirer le maximum de bénéfices.

L'immobilier ne sera pas donné, Alcide marque un point, mais Gisella compte sur l'affluence de sa clientèle moyenne pour combler ce qui a été dépensé et en quelques mois les dépenses seront amorties. « A vrai dire j'ai dans le sous sol l'immobilier de la saison dernière que je compte utilise un peu, les faire retaper, les recycler, l'hôtel sera bien moins grand que le Ciao Roma, mais tout aussi efficace en matière de capacité de chambres car elles seront plus petites et le basement sera grand pour y stocker tout ce que vous voulez.» Tout a été pensé, réfléchi, elle montre un exemple sur les photos de chambre que ses architectes ont imaginé pour elle. Confort simple et moderne, le prix des chambres sera évalué sur la qualité de la literie principalement, ainsi que sur l'entretien, en grande maniaque du ménage qu'elle est. Un regard au dit banquier qu'elle charme d'un regard pétillant quand Calypso agit à sa place, bien sûr qu'elle est une cliente spéciale pour lui, elle espère être sa préférée, elle lui laissera une jolie enveloppe s'il parvient à l'aider à faire tout ce qu'elle veut.

En tout cas dans l'ensemble le projet à l'air de leur plaire, même si certains détails doivent encore être argumentés. La jeune femme porte son café à ses lèvres, s'abreuve d'une gorgée avant de laisser la porcelaine sur la table après une discrète œillade  évocatrice à Alcide, espère lui changer un peu les idées avec ces projets. Le moment redouté de la présentation arrive, concernant ses dons, qu'elle a toujours eu tendance à augmenter qu'à couper depuis qu'elle a repris la place de son père. Et là c'est tout autant Augustin qu'Alcide qu'elle va devoir convaincre. Gisella s'éclaircit la voix, se redresse et d'un mouvement dégage son port de tête de ses cheveux en les laissant derrière ses épaules. Inutile de leur rappeler que jusque là c'est 36% de ses bénéfices reversés à la Nuova Camorra par an, l'écart entre cela et sa demande risquerait de faire tomber le banquier de sa chaise. « Toujours en versement en mensualités, 15% sur 8 mois puis augmenter petit à petit pour retrouver le quota que je verse aujourd'hui et ensuite envisager une augmentation de trois pourcent selon les premiers résultats.» Nouveau sourire, elle se mordille les lèvres, il n'y a pas plus motivée qu'elle concernant l'extension du territoire de la Nuova Camorra, surtout si elle peut s'attribuer un mérite. Etre mortelle parmi les dieux, elle devait constamment se démarquer. Alcide sait cela, depuis le temps qu'il la connait, les paroles qu'elle place ne sont pas du vent, elle voudrait juste qu'on lui accorde une petite marge le temps de mettre ses projets en place.
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rule the wonderland - Dim 3 Fév - 14:58


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En annonçant les noms des projets, Gisella sourit et Alcide l'imite. C'est tout à fait l'esprit de la maison -de la famille-. C'est très bien. Et ça lui donne l'impression de laisser quelque chose à Arcadia. Pas son nom mais son sang, ce qui est sûrement plus important.

C'est vrai. Il concède à Augustin. Ce qui se trame entre l'Intesa Sanpaolo Bank et le Ciao Roma les regarde, après tout. Lui-même n'a jamais eu de feeling avec les chiffres. Il fait semblant, la plupart du temps. Parce que les chiffres comptent, comme le souligne la petite rangée de zéros.

L'attrait suscité par les phénomènes paranormaux lui fait arquer un sourcil. C'est peut-être vrai. Seuls les touristes les plus crédules, les plus dépensiers, feront le voyage. On a toujours des choses à ranger. Il approuve les espaces dédiés à la NC mais tient à ajouter : Je préfère qu'on reste centralisés au Ciao Roma. Pour elle comme pour la NC. Il est ouvert aux objections mais il est de ces vieux chênes qu'on ne déracine pas sans peine.

Il capte son regard mais l'annonce du nombre rompt le contact. Il fronce les sourcils et fixe la moquette pendant quelques secondes. Il relève le menton. 15% ? Ça ne représente même pas la moitié. Ils ont besoin de renflouer les caisses régulièrement. D'une parce qu'ils sont dépensiers, de deux parce que les deals ça et là ne tombent pas du ciel. Gisella... Alcide n'est pas un très bon commercial mais il sait quand il se fait entuber. Ou lorsqu'il peut avoir plus. Tu pourrais faire un effort. Ça sonne comme une semi reproche. Ou une suggestion très optimiste. Une chose est sûre : la NC vaut mieux que 15%.



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rule the wonderland - Dim 10 Fév - 19:13


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Gisella n’a pas tort en ce qui concerne le tourisme des créatures mystiques. Ça risque d’attirer du monde, et un bon paquet de théoriciens du complot. Il a un petit rire un brin moqueur, le sourire se fait un peu amer quand il est question du monstre avec des ailes. C’est comme ça que certains l’appellent apparemment, sur les réseaux sociaux. Sybille fait son petit effet, mas il n’apprécie ni le titre, ni l’attention. Enfin, c’est loin d’être le sujet du jour.

Il écoute attentivement Gisella parler de l’aménagement du mobilier, des économies possibles qui rendront le projet viable. Il ne doute pas qu’un hôtel de ce type fonctionnerait. Il hoche pensivement la tête tout en feuilletant le dossier du projet, parcourt des yeux les textes dont il comprend grossièrement le sens en lisant en diagonale, observe les images et continue d’écouter la joute verbale qui se joue entre l’hôtelière et le Don. Il rejoint Alcide sur le fait de laisser la majeure partie des stocks au même endroit. « Un projet de labo, ça peut être un plus intéressant pour l’avenir, » accorde-t-il, réfléchit à ce deal qu’ils ont conclu avec O’Reilly et ces drogues qu’ils font venir pour la vendre, pour la plupart. La Camorra est une grande chaîne mondiale, les steaks des Big Mac ne sont pas faits sur place. Mais le marché d’Arcadia est en constante évolution, et les Enfants Terribles notamment commence à marcher sur leurs plate-bandes. Produire ici pourrait être une plus-value non négligeable.

Alcide n’est pas Don pour rien. Il demande plus, quand les chiffres tombent. Gus masque un sourire, finit de feuilleter le dossier tranquillement. La Camorra profite grassement de la générosité de Gisella. En soi, elle pourrait se passer d’une partie de ses bénéfices et survivre sans problèmes. La drogue rapporte mieux que n’importe quel travail légal. Ils feraient simplement moins de soirées grandioses type Eden Manor – surtout quand on voit ce que ça coûte par la suite. Mais ce genre de faste fait partie de l’image de marque, et importe pour leur mainmise et leur influence politique sur la ville. Un sourire commercial sur les lèvres, il s’engouffre à la suite d’Alcide, gonfle les demandes pour obtenir au moins cinq pourcent de plus. Gisella est une bonne négociatrice, si elle a annoncé 15 %, c’est qu’elle peut faire plus. « Je suis sûr que tu peux monter à 27 %. Avec une augmentation progressive moins rapide par la suite, certes. »





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rule the wonderland - Dim 10 Fév - 20:01

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Les chiffres tombent, crispent le visage de ses interlocuteurs tout comme cela les amuse. C'est Augustin qui a l'air bien plus serein des deux, elle sait que le plus difficile à convaincre sera Alcide. Gisella étouffe un rire après leurs recommandations d'augmenter son nouveau plafond, place son dos dans le fond de son siège et croise ses longues jambes avec élégance. Un regard espiègle lancé aux deux durant quelques secondes de silence qu'elle s'octroie pour réfléchir. Ils sont deux contre elle pendant une négociation, elle a intérêt à la jouer fine pour avoir ce qu'elle veut et prendre plusieurs chemins pour les perdre un peu, continue d'user de ses charmes. « Allons je sais que je suis votre porte-feuille préféré messieurs, mais l'on sait tous les trois que je ne suis pas forcément indispensable au bien être financier de la Nuova Camorra grâce à nos recrues qui font du bon travail sur le terrain dirigés par vos bons soins.  Une petite baisse ne se sentira qu'à peine et je vous promets de rester là pour m'occuper de vous quand vous avez besoin.» Elle hausse les sourcils, parler général avec des mots qui évoqueraient d'autres souvenirs agréables qu'ils auraient pu avoir en sa compagnie. Gisella enchaîne, la nymphe en elle douée de ses paroles mielleuses et séductrices l'aide. « Je l'ai toujours fait, on est d'accord ? Je serai vexée si vous pensez que j'essaye de ne plus vous porter d'attention, la Nuova Camorra est une famille pour moi et c'est de vous deux dont je suis la plus proche, vous me connaissez si bien...» Un joli sourire après une petite moue faussement innocente, au fond d'elle elle sait qu'ils ne sont pas dupes et qu'ils savent ce qu'elle est en train de faire. Les caresser dans le sens du poil pour avoir tout ce qu'elle veut. L'objectif est de les faire sourire ; et non pas de leur retourner le cerveau comme elle pourrait leur faire croire. Avec un sourire on est toujours moins strict, c'est sa vision des choses. C'est le premier stade, elle annonce ensuite la couleur, la négociation de son côté sera tout aussi difficile :« C'est vrai, je pourrais faire un effort...Alors 16%, je veux bien faire un pas vers vous. Parce que je vous aime bien ! »
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rule the wonderland - Sam 23 Fév - 2:12


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Alcide les écoute parler, débattre, et en vient à la conclusion qu'ils sont bien meilleurs que lui. Les finances, les négociations... ce n'est pas son fort à lui. Il sait tirer à belle distance, il sait où et comment frapper la gorge d'un type trop bavard, il sait intimider des pères de famille, il sait frapper sa femme... mais discuter d'architecture et de pourcentages ! Un labo, oui. On économiserait en transport.

Il hoche la tête quand Augustin renchérit. Il suffit de jeter un coup d'oeil aux ressources de la NC pour en conclure que 27% un nombre raisonnable. Gisella peut sûrement se permettre le double de la somme. 16% ? Gisella ! Il a vu son sourire, ses cheveux flotter au rythme de ses hochements de tête, une tête gentiment outrée. Une tête qui dit stop, ça n'ira pas plus loin. Alors il hausse le ton. Pour la rassurer ? La faire revenir à eux, et non à elle ? On te fait confiance, on t'a toujours fait confiance. Et on continuera à te faire confiance. Parce qu'on ne change pas une équipe qui gagne. Le but n'est pas de se maintenir dans tous les domaines. C'est de progresser. Alors ne sois pas têtue et fais un geste dans cette direction. Un geste de combien ? 20% est trop proche de 16%. 25% trop lointain. Il ne sait plus quoi proposer, ni ce qu'elle est prête à accepter.



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rule the wonderland - Mar 5 Mar - 18:15


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Elle est douée Gisella, douée pour la flatterie et pour rappeler sa loyauté infaillible tout en caressant les egos sensibles des hommes avec qui elle fait affaire. Les caresser et parfois faire bien plus, comme le rappelle son attitude un poil aguicheuse. Alcide comme elle ont pu en attester par le passé... Augustin dissimule à peine son sourire amusé quand elle accepte gracieusement de faire un effort d’un seul petit pourcent, avec une générosité toute relative. Sa moue innocente, ses regards charmeurs ne sont pas sans effets mais ils ne sont pas là pour papillonner des cils, et Alcide le fait bien comprendre en haussant le ton. Rien de méchant, cette discussion bien qu’impliquant de l’argent et des objectifs différends se fait tout de même entre amis, qui ont tous à cœur le bien de la Camorra.

Augustin opine du chef aux propos d’Alcide, le rejoint sur le fait qu’ils doivent tendre vers le progrès et non la stagnation. C’est en stagnant qu’ils perdront du terrain sur leurs adversaires. Il faut toujours en vouloir plus. « On sait très bien que tu as le ben de la famiglia à coeur, Gisella, » rajoute-t-il, jouant sur la corde sensible après la remise au point du Don. « Et le bien de la famiglia vaut plus que 16 %. » Un faible sourire, il penche un peu la tête sur le côté, tapote la couverture du dossier de ses doigts d’un geste négligent. « Il vaut au moins 25 %, » conclut-il d’un air assuré, trouve le regard d’Alcide pour confirmer ses dires. Oui, la Camorra vaut au moins ça. C’est ce qu’ils prétendront, pour faire monter les enchères un peu plus encore.





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rule the wonderland - Mer 6 Mar - 0:16

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Réprimandée par Alcide, c'était prévisible, en fait, il n'est pas aussi endormi qu'elle l'aurait cru et c'est sans doute une bonne nouvelle de le voir autant attentif. Gisella étire un sourire, hoche les épaules de manière faussement innocente. Le but pour elle est de donner le moins possible elle ose le pourcentage en plus, qui pourtant fait la différence en matière d'argent en partant du principe qu'un pourcent peut être l'équivalent de mille dollars. Ce n'est donc pas rien, contrairement à ce qu'ils peuvent penser, avec mille dollars, elle peut racheter des rideaux neufs pour le premier étage, non mais ! Augustin suit Alcide, lui propose de monter la donne, elle est profondément déçue qu'il se ligue contre elle, deux contre un, c'est totalement injuste. Il va falloir revoir certaines bases si elle ne veut pas se faire avoir par ces deux italiens tout aussi têtus qu'elle. « 25%, Ça ralentirait mes travaux... Ce n'est pas l'histoire de la famiglia, c'est de pouvoir progresser vite justement. » Une gorgée de café, elle soupire doucement, « Le taux le plus bas serait à peine pour huit mois, juste le temps des travaux, ensuite l’ameublement ne me demandera pas autant. » Elle attrape quelques raisins dans la corbeille de fruits posée sur le centre de la table, en glisse un entre ses lèvres rouges. Elle accroche le regard d'Augustin, joueur, avant de reposer ses yeux sur son dossier. « En matière de chiffre, je vous donnerai donc 20 000 dollars par mois si l'on part sur du 20%. » Un sourire, elle attrape un autre raisin et le croque à moitié. « Vous pouvez déjà faire bien des choses avec une telle somme... » Elle croise de nouveau ses jambes, le bout de son pied vient « malencontreusement » rencontrer le mollet d'Alcide, elle y reste, glisse le bout de ses escarpins sur le tissu. Elle a déjà fait ça avec lui, une multitude de fois, pour le séduire, c'est un jeu entre eux comme il y en a d'autres. Parfois c'est juste pour s'amuser, parfois c'est plus séducteur. Elle pose son regard sur le Don, parce que la décision finale viendra sans doute de lui, son veto est important. « Après ça ne fera qu'augmenter, pensez a tout ce que vous allez en tirer, est ce que ça ne vaut pas qu'on se serre un peu la ceinture ?» Son regard passe d'Alcide à Augustin «ou Sept mois, à 20%, voyez comme je suis sage et gentille.»
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rule the wonderland - Mer 6 Mar - 0:48


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Il est franchement content d'avoir le soutien d'Augustin. Le contraire l'aurait meurtri. C'est à ça que servent les amis, pense-t-il. De l'autre côté, il comprend bien la bataille de Gisella. Et il ressent toutes ses avances : il n'est pas encore déficient, il sait qu'elle lui fait de l'oeil et du pied. Mais... 20% pendant huit mois ? On peut faire des choses mais pas de grandes choses. Il souligne, juste parce qu'il n'aime pas ne pas avoir le dernier mot. Parce qu'il se sent en position d'exprimer sa déception. Il ne l'aurait pas fait s'il s'agissait d'un investisseur étranger. Six mois. Il tapote de l'index le dossier qui lui fait face. Et avec un sourire : Si ça vous semble honnête, je pense qu'on peut aborder les sujets plus personnels. Il serait ravi de poursuivre la conversation avec Gisella, quelque part dans une suite du Ciao Roma, mais ça, il ne le dit pas.



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rule the wonderland - Dim 7 Avr - 17:19


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Le jeu des négociations est excitant, et il sait que Gisella comme lui l'apprécient à sa juste valeur. 20% c'est ce qu'il visait, et il sait aussi que c'était le maximum que Gisella voulait bien donner dès le départ. Quelle femme d'affaires serait-elle si elle n'avait pas tenté sa chance ? Augustin adresse un sourire en coin à l'hôtelière, le regard un peu chaud de l'homme qui n'est pas indifférent à sa beauté tout comme au plaisir que procure ce petit jeu de riches. 20% donc. C'est un bon accord.

Augustin échange un regard avec Alcide qui se permet d'avoir le dernier mot en bon Don qu'il est, et parce qu'il convient de se montrer éternellement insatisfait, histoire d'avoir mieux la prochaine fois. Et parce qu'ils le peuvent. Six mois, c'est son dernier mot. Augustin baisse les yeux, camoufle à peine un sourire amusé, ne rajoute rien. Gisella fera au mieux, ils le savent.

Il relève les yeux quand Alcide propose de passer au deuxième sujet à l'ordre du jour. Augustin referme le dossier qui était devant lui et se réinstalle confortablement, croise les jambes. « Allons-y, » approuve-t-il, reportant son attention sur Gisella d'un air un peu curieux. De quoi voulait-elle bien leur parler ?





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rule the wonderland - Jeu 11 Avr - 9:45

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Hermès & Calypso & Zeus

Les yeux doux, charmeurs, elle les pose sur Augustin et Alcide qui semble essayer de se mettre d'accord.  Augustin a l'air d'apprécier ce petit jeu, elle le sait et elle en profite. Alcide donne l'impression de perdre patience, est ce que c'est ce pied qui lui caresse le mollet qui lui donne envie d'en terminer là ?. Elle s'applique à remonter toujours plus, le coude sur la table, le poing sous le menton avec innocence. Il tente un dernier terrain d'entente qui sonne comme une conclusion. 20%, six mois.

Gisella hoche la tête après avoir fait mine de reconsidérer la proposition comme si cela n'était pas assez suffisant. Elle sait qu'Alcide ne voudra pas plus négocier si cela ne va pas dans son sens. Force de compromis il a quand même pu faire un effort pour aller dans son sens, et elle accepte donc.  « Ça me semble faisable, disons cela, marché conclu » elle ne crie pas victoire, mais elle est bien assez satisfaite de ce qu'il propose au final et puisqu'Augustin a l'air d'accord, cela lui convient aussi. Elle prend ses dossiers, les range sur un côté, au cas où ils souhaitent revenir dessus et ne lui permettent pas d'obtenir satisfaction. Le deal est fait, hors de question de négocier ou elle sera bien plus difficile. Gisella se redresse et laisse la jambe d'Alcide tranquille, inspire longuement et remet en ordre ses pensées avant de vouloir passer au second sujet qu'elle avait souhaité aborder avec eux.

« Il s'agit de mon héritage. Amadeo et Cesario n'ont clairement pas l'ambition de reprendre l'hôtel.» Un poil déçue, elle tente de ne pas trop le montrer .  « Si vous êtes des dieux j'imagine que vous allez vivre encore longtemps, j'ignore comment cela se passe pour vous mais je n'ai pas vraiment envie de vieillir, mourir et vous voir rester jeunes et beaux.» Compliment l'air de rien et cette fois ci il ne s'agit pas d'obtenir leurs faveurs.   « J'ai besoin de savoir mon hôtel entre de bonnes mains quand je m'en irai et je n'ai pas d'autre enfant. Il me faut un héritier ou une héritière qui reste en relation avec la Nuova Camorra et que j'ai le temps de former. Alors je pensais prendre candidat au sein de la mafia. » Mains jointes sur le bureau, un poil inconfortable avec la discussion.   « Est ce que vous avez des profils a me suggérer, avant que je propose Alcide au risque qu'il change pour Bellandi Hotel?»
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rule the wonderland - Dim 14 Avr - 2:50


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Comme Gus, Alcide apprécie de voir cette partie finie. Gisella est fair-play ; il aurait été déplorable de devoir recadrer ses projets et leur vieille complicité. Ce qu'il serait prêt à faire, non sans quelques hésitations et un coeur battant.

Tu penses déjà à la retraite ? Il ne précise pas son âge même s'il le connaît très bien. Apprendre le désintérêt de ses fils l'afflige sans le surprendre. C'est bien la preuve que la jeunesse d'aujourd'hui est difficile, même devant un plateau d'argent. Il renchérit : Vito reprendra le Thunder Fist lorsqu'il gèlera aux enfers. Et ce n'est pas Saturno qui fera éteindre le moindre gril.

Lorsque Gisella évoque leur part divine, Alcide regarde Augustin et le désigne en mimant un revolver. C'est toi qui va rester jeune et beau ! Moi je me contenterai de beau. C'est trop tard pour la jeunesse et les Bellandi Hotels... peut-être à titre posthume, si au final, c'est elle qui les enterre.

Avant de réfléchir à de possibles légataires, Alcide préfère être détrompé d'un détail : Charles savait investir. Est-ce qu'il possède encore des parts du capital ? Est-ce qu'il pourrait légalement s'opposer ? Ce ne serait pas la première fois que la Nuova Camorra élimine un riche soixantenaire. Gisella le sait.



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rule the wonderland - Dim 12 Mai - 9:29

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Hermès & Calypso & Zeus

Penser à la retraite ? Oui, elle hoche le menton, pas besoin d'épiloguer dessus parce qu'elle ne veut pas qu'on la regarde vieillir si ces dieux là s'avèrent être immortels. Peut être se retirer en Sicile, ou bien hors d'Arcadia, juste ne pas être visible par tous ceux qui partagent son quotidien, ses amis, ses proches. L'isolement ne l'effraie pas, Calypso en elle est une adepte de cela, et peut être qu'elle l'influence aussi bien assez de ce côté là.  Alors un héritier ou une héritière doit être pensé avant qu'il ne soit trop tard et qu'elle puisse être sure que les clefs de l'hôtel se trouvent entre de bonnes mains le temps de former cette personne. Ça prendra au moins quelques années au vu de l'état maniaque de Gisella quand il s'agit de diriger son hôtel. tout doit absolument être parfait, pas de droit à l'erreur. Alors il faut s'y prendre dès maintenant, elle en est convaincue.

Et la question d'Alcide vient la prendre de court, toute pensée se stoppe dans son esprit alors que le prénom de Charles ne lui était même pas venu à l'esprit. l'homme qu'elle a épousé en refusant de prendre le nom. Elle soupire un instant, cela vient mettre à mal ses plans, si elle a jeté Charles hors du Ciao Roma en tant qu'homme d'affaire bien sûr qu'il avait ses parts. Il n'a rien placé depuis le temps et elle s'était dit que c'était juste par oubli mais maintenant elle se rend compte qu'il s'agit sans aucun doute de la mine antipersonnel qu'il aurait laissé en cadeau de divorce. « Oh, cazzo....» l'injure passe ses lèvres rouges,ça fait quelques années maintenant qu'ils sont divorcés et elle ne s'est jamais poé la question à savoir s'il est du genre rancunier ou pas, ils ne passaient que trop peu de temps ensemble et quand il a annoncé son départ en Europe elle s'est manifestement mis en tête que ce chapitre était définitivement terminé. « Il oserait pas ce Finnochio; il a peur de toi Alcide. Il est parti en Europe en ayant peur que la Nuova Camorra s'occupe de lui. » Mais elle ignore s'il est revenu. Ceci répond au moins à la question d'Alcide, et donc : oui, des parts qui traînent en plus d'avoir reconnu ses deux enfants qui n'étaient pas les siens et donc sans doute qu'il pourrait s'y opposer. « Il faut l'éliminer. Vous pouvez vous en charger ?»
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rule the wonderland - Dim 9 Juin - 12:43


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La retraite, ce mot paraît bien étrange aux oreilles d’Augustin. Il n’a jamais vraiment réfléchi à ce concept, bien qu’il pourrait sans doute se le permettre d’ici une quinzaine ou une vingtaine d’années. Voire plus tôt ? Mais quand on trempe depuis bébé dans le domaine de la mafia, aucune sorte de retraite est envisageable : les affaires n’arrêtent que sur le lit de mort. Il s’y verrait bien pourtant, lâcher la banque avec le confort de ses propres économies qui fructifient grâce à la Camorra. Tranquille, aller golfer au soleil quand bon lui semble, ou bien aller pêcher sur la côte. Probablement avec Alcide la plupart du temps.

Il écoute la conversation au sujet de l’héritage de l’hôtel avec grand intérêt, souriant avec flegme aux plaisanteries sur leur supposée jeunesse éternelle. La question de l’héritage est pourtant un dossier sérieux, et le prochain propriétaire de la fortune Dello Iavoco sera un homme ou une femme tout acquis à la cause de la Camorra ou ne sera pas. Les yeux sombres se posent sur son ami qui écoute Gisella avec la même attention, et il se doute que le Don a certainement les méninges qui tournent déjà à toute allure. Certains le prennent pour une brute de décoffrage, mais ceux qui le connaissent savent que Alcide Bellandi est bien plus que cela.

Et une fois de plus il arrive à surprendre Augustin avec son raisonnement qui ne suit pas toujours le même chemin que le sien. Alors que lui faisait déjà un tri mental de potentiel candidats, le Don évoque un autre sujet tout aussi épineux, celui de l’ex-époux. Un fin sourire étire les lèvres du Consigliere avant de s’effacer subtilement. Puis il observe la réaction de leur amie qui n’avait manifestement pas pris cet élément en compte. Il trouve son regard lorsqu’elle assure que Charles devrait être éliminé, et lui adresse un sourire dans lequel elle pourrait trouver un peu d’amusement, et surtout un grand respect face à cette détermination dont elle fait toujours preuve.

Soudain, une sonnerie de téléphone retentit, celle d’Alcide. Le bruit interrompt l’instant pourtant sérieux qu’ils partageaient alors, et Augustin comme Gisella observent le Don avec une curiosité à peine dissimulée. Il semble lire quelque chose sur l’écran de son cellulaire et leur adresse à chacun un regard d’excuse qui, ils le savent bien, n’a rien de repentant. Alcide Bellandi n’a pas à s’excuser. Un signe de tête, et le Don quitte momentanément la salle pour prendre un appel visiblement urgent.

Augustin sourit de nouveau à Gisella, et s’installe un peu plus au fond de son fauteuil. Son regard pétille et il brûle de lancer une de ces plaisanteries qu’ils ont l’habitude de partager, les enfin seuls accompagnés d’un clin d’œil et autres piques un poil salace. Mais l’heure est aux affaires et les plaisanteries attendront. Gisella est trop importante pour qu’elle ait l’impression qu’on se moque de ses intérêts. « Nous pouvons nous occuper de Charles, bien entendu, » répond-il, d’un air assuré. « Il peut être mort dans la semaine. » Il croise une jambe, tapote l’accoudoir des doigts de sa main droite. « Quant à l’héritier, il faudra qu’on y réfléchisse tous les trois, j’imagine, » continue-il, songeur, faisant ses réflexions à haute voix – gain de temps, plus facile pour faire avancer le débat. Il détourne le regard, le passe d’un air légèrement distrait sur la décoration de la pièce. « On pourra sans doute trouver quelqu’un qui conviendrait au sein de la Camorra. » Ses yeux retrouvent ceux de Gisella. « Mais je trouve ça un peu triste que tes fils ne s’y intéressent pas. Tu es sûre qu’ils ne pourraient pas être convaincus ? » Il pense à Amadeo en particulier, flairant que le plus grand pourrait être possiblement attiré par la Camorra s’ils lui présentaient les bons arguments.





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