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Je n'ai pas fait de vilenies dans la demeure de la vérité.

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Je n'ai pas fait de vilenies dans la demeure de la vérité. - Sam 30 Mar - 13:43

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Musique écoutée

Il fait vraiment beau, enfin, il n'y a pas de nuages dans le ciel du moins. Mon bureau est rangé, comme toujours d'ailleurs. Il y a très peu de décorations physique, une plante là, un cadre ici ... Rien de bien folichon. Ce qui habille réellement la pièce est de la musique, du piano et du violoncelle pour être exact. Je n'ai jamais été spécialement musicien mais cette musique m'apaise au plus haut point, parfois me donne même des frissons. Après ce véritable orgasme auditif, je regarde l'heure.
Je me demande alors ce que je vais bien pouvoir manger ce midi qui approche à grand pas, je n'aurais le temps d'écouter encore que trois musiques avant de devoir y songer sérieusement. La matinée a été vraiment très calme et je commence presque à m'ennuyer quand un bip stressant me fait sursauter suivit d'une voix sablonneuse et faussement traînante.

"Maîrrrtre ... Une visite pour vouuus..."

Étrange, je n'ai aucun rendez-vous de prévu pourtant. Du moins, aucun rendez-vous médical à ce que je sache. Voilà que mon cœur commence déjà à s'emballer et que le stress me gagne. Je n'aime pas ne pas savoir qui peut éprouver le besoin de me rendre visite ce midi. Un ami, peut-être ? Je souris de cette blague de mauvais goût que je me fais à moi-même.

La voix reprend et se fait alors plus sifflante.

"Que dois-je faire de ce sacrifice potentiel, maîrrrtre ?"

"Fais la entrer, évidement, et ... arrête de faire ça ! Cela peut rendre nerveux certains patients."

Un gloussement joyeux et puéril me répond suivit du craquement de fin de conversation. Ma nouvelle secrétaire, une fille futée et farceuse qui passe son temps à essayer de me tourmenter, me rend beaucoup trop de services pour que je me formalise de son originalité.

Je m’assois dans mon fauteuil et allume mon ordinateur presque par réflexe. J'entends des pas dans le couloir et je me redresse, je sais que ma tension peut se lire sur mes traits et ma montre vibre pour me prévenir que j'ai un rythme cardiaque un tout petit peu trop rapide. Merci ! Des millions d'années d'évolution pour qu'on en arrive à avoir un truc stressant faisant une vibration stressante pour mettre en garde quand on est stressé.
Yeepee, j'ai bien choisi mon époque, moi !

D'un mouvement agacé, je décroche le bracelet et j'hésite à la retirer. C'est la gravitation qui décidera pour moi, et je me penche sous mon bureau pour récupérer ma montre avant que ...

Toc toc toc.

"Entrez, je vous en prie."

Voilà le son de la porte qui s'ouvre et je suis encore sous le bureau. Bon, j'attrape ma tocante électronique et je refais surface, mes yeux se lèvent sur la nouvelle arrivante. Elle m'est totalement inconnue. J'avale difficilement ma salive et essaye vainement de me redonner contenance en m’asseyant à nouveau sur mon fauteuil.

La femme est jeune, sans doute jolie pour des yeux qui s'arrêteraient à l'apparence. Pour ma part, je devine quelque chose de plus, une intelligence ? Oui, sans doute, et un supplément d'âme. Son pas est léger et discret ce qui la fait grimper immédiatement dans mon estime. Son corps est celui de quelqu'un qui s'entretient régulièrement, ce n'est donc pas une patiente potentielle ce qui accroit ma curiosité.

Ma conscience se rappelle à moi et me force à faire un sourire protocolaire ainsi qu'à prendre la parole.

"... Bonjour, asseyez-vous. Que puis-je faire pour vous ?" Dis-je en désignant le siège face à mon bureau.

Sans doute que j'aurais du demander à ma secrétaire ce qu'elle voulait.
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Je n'ai pas fait de vilenies dans la demeure de la vérité. - Mer 3 Avr - 21:01

Je n'ai pas fait de vilenies dans la demeure de la vérité Ft. Rayan
EXORDIUM.
J’étais super contente.
Aujourd’hui j’avais un rendez-vous avec un chirurgien dans un hôpital pour un article. Pour une fois le thème était complètement différent de ce que je traitais d’habitude et ça me faisait un bien fou !
Fini les faits divers étranges pour quelques instants, je pouvais enfin faire autre chose quoi.
J’avais mis une belle robe rouge car j’avais décidé de sortir le soir mais je ne voulais pas rentrer chez moi pour me changer donc j’anticipais.
Je ne sais pas pourquoi j’étais aussi excitée mais pour une fois que j’étais de bonne humeur j’allais juste en profiter.
J’avais pour habitude de toujours ruminer et d’osciller entre le vide et la tristesse mais je crois que l’idée d’un article plus agréable à faire m’avait mise de bonne humeur.

J’avais donc quitté le bureau vers onze heures, j’étais partie me prendre un sandwich dans une supérette pour ensuite me mettre en route. Le temps était assez agréable et parfait pour la tenue que je portais. J’étais concentrée sur la route mais à chaque feu rouge j’en profitais pour admirer le paysage. Cela faisait depuis tellement longtemps que je n’avais pas pris le temps d’observer mon environnement et de ressentir l’instant présent. Cela me faisait un bien fou. Je sais que je retombe souvent dans les ruminations mais à chaque fois que j’essayais de ne pas y penser et me laisser le temps de souffler comme aujourd’hui.
 
J’arrivais donc à l’hôpital.

« Bonjour, j’ai rendez-vous avec monsieur Godfrid. »

L’endroit était plutôt calme pour un hôpital, il n’y avait pas grand monde et c’était surement à cause de l’heure.
Je ne savais pas trop ce que l’hôtesse d’accueil faisait mais je décidais d’aller m’asseoir. J’étais un peu fatiguée à cause de mes courbatures de la veille.
Elle me rappela par la suite pour m’indiquer un endroit où aller et je fus accueillie par une secrétaire quelque peu spéciale.

« Entrez, je vous en prie. »

C’était un homme assez grand et charismatique, il avait l’air surpris de me voir.

« Bonjour, asseyez-vous, que puis-je faire pour vous ? »

Je pris donc place.

« Bonjour, Je suis Raaby, vous aviez contacté mon journal pour la rédaction d’un article sur votre hôpital et me voici. »


J’étais souriante et avenant malgré mon malaise social habituel. J’avais beau être une personne timide et réservée j’étais très douée pour masquer ce trait de ma personnalité. C’était très utile pour qu’on ne m’embête pas mais moins appréciable quand je voulais m’ouvrir aux autres.

« Vous avez l’air surpris ? » Je haussais les sourcils.

« Peut-être qu’on ne vous a pas prévenu ? Ou que je suis passée le mauvais jour ? » J’espérais que non, je ne voulais pas avoir fait tout ce trajet pour rien.


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Je n'ai pas fait de vilenies dans la demeure de la vérité. - Sam 6 Avr - 18:13


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Seuil de stress critique atteint, cœur au rythme des sabots d'un troupeau de chevaux affolés par l'orage.

Bon, on se détend ! Ce n'est qu'un autre être humain, rien de plus. Elle a l'air vraiment gentille et elle ne va pas me mordre, n'est ce pas ? D'accord, elle est assez jolie, voire carrément canon, mais ça ne justifie pas de commencer à transpirer comme quand on est au collège, donc on se calme !

Je prend une inspiration tranquille et me concentre une seconde sur la musique, cela me fait effet. Je n'ai vraiment pas l'habitude d'être observé ainsi. Non ! J'évite ses yeux ou c'est reparti ! Voilà, je vais regarder mes feuilles et faire mine d'être affairé, c'est très bien. Bon, en attendant, elle m'avait posé une question...

"Non, effectivement, je n'ai pas été prévenu. Sans doute une idée du directeur de l'hôpital. Cependant, vous arrivez bien, c'est très calme en ce moment. Par contre, je vous prie de prendre en compte que nous ne sommes pas à l'abri d'une urgence médicale et que je vais devoir m'absenter."

J'ai un ton protocolaire que je regrette immédiatement. La femme est infiniment douce, je l'ai vu à sa manière de se déplacer, de saisir la chaise, de parler et de se tenir. Je n'arrive pas à lire les gens alors je me base que sur des observations aussi anodines et objectives que celles-ci. Pour une raison qui m'échappe, je sens que je dois une explication à Raaby, c'était ça son prénom, n'est ce pas ?

"Pardonnez ma nervosité. C'est juste que j'ai plus l'habitude d'avoir affaire à des personnes endormies, si vous voyez ce que je veux dire. Et ma secrétaire adore me jouer des tours dès qu'une vie n'est pas en jeu."

C'est pas encore ça, je suis sur que je peux mieux faire...

"Je m'appelle Rayan, au fait. Alors dites-moi, sur quoi porte votre article ?"

A un moment donné dans l'affaire, sans m'en rendre vraiment compte, j'avais lâché mes papiers et joint mes mains devant moi. Je m'étais imperceptiblement penché sur mon bureau et j'avais même osé rencontrer son regard. Pourvu que mon masque tienne toujours et que ma nervosité ne se voit pas trop ...

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Je n'ai pas fait de vilenies dans la demeure de la vérité. - Mar 16 Avr - 14:36

Je n'ai pas fait de vilenies dans la demeure de la vérité Ft. Rayan
EXORDIUM.
La timidité c’était un poison.
Un poison qui me rendait tellement en colère contre moi-même.
Ça m’empêchait de faire tout un tas de choses et aussi de me défendre face aux autres et c’était assez frustrant. C’était quelque chose qui affectait énormément ma confiance en moi-même et me rendait folle. Je m’en voulais tellement de ne pas juste pouvoir faire les choses comme tout le monde et m’autoriser l’erreur. Je ne pouvais même pas être moi-même et ça affectait beaucoup ma vie sociale. J’essayais parfois de faire des efforts mais il était dur de combattre des agissements instaurés en moi depuis toute petite. Et puis ça opérait tellement de désagrément. Les battements de cœur, la sensation que j’allais mourir bref une horreur.

« Non, effectivement, je n'ai pas été prévenu. Sans doute une idée du directeur de l'hôpital. Cependant, vous arrivez bien, c'est très calme en ce moment. Par contre, je vous prie de prendre en compte que nous ne sommes pas à l'abri d'une urgence médicale et que je vais devoir m'absenter. »

Il me mettait mal à l’aise, il avait l’air un peu froid quoique peut-être que je l’étais aussi. Mais comme d’habitude j’étais championne pour cacher mon anxiété. C’était très facile, il suffisait d’être impassible et d’avoir un regard perçant. Je devais avoir l’air super hautaine alors que j’étais le plus doux des agneaux.

« Pardonnez ma nervosité. C'est juste que j'ai plus l'habitude d'avoir affaire à des personnes endormies, si vous voyez ce que je veux dire. Et ma secrétaire adore me jouer des tours dès qu'une vie n'est pas en jeu. »

Un petit rire s’échappait de ma gorge.

« Ah je vois, il n’y a pas de soucis. C’est peut-être la secrétaire de ma section qui a oublié de vous prévenir. Elle est tellement tête en l’air que ça arrive souvent. »


Ce n’était même pas vrai, je ne savais pas pourquoi j’avais dit ça.

« Je m'appelle Rayan, au fait. Alors dites-moi, sur quoi porte votre article ? »

Il avait l’air nerveux et n’arriver pas à le cacher contrairement à moi, son comportement commençait à me détendre.

« Moi c’est Raaby mais c’est plutôt moi qui dois vous poser cette question je pense ? »

En effet, je ne connaissais rien de l’hôpital à vrai dire.

« Mais en vrai je dois vous poser des questions et vous aller m’apporter les éléments, c’est ça que je veux dire hein. »

J’esquissais un petit sourire nerveux.

« Ok depuis combien de temps exerçais vous tout d’abord ? »


C’était une question simple, facile et surtout parfaite pour commencer.



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Je n'ai pas fait de vilenies dans la demeure de la vérité. - Jeu 2 Mai - 22:08


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Raaby, répète-t-elle...

Voilà un prénom inattendu et original, nous avons des prénoms presque similaires dans les lettes. Sans trop m'avancer, je pense que je saurais facilement m'en souvenir, d'autant qu'elle l'a précisé deux fois. La jolie journaliste serait-elle nerveuse ? Non, impossible, je n'inspire pas la méfiance, personne n'a besoin d'avoir peur de moi. Alors oui, moi, j'ai peur d'elle, mais c'est différent, elle est intimidante et particulièrement séduisante. Je ne sais pas si elle correspond aux standards des magasines mais elle a une allure naturelle qui me plait beaucoup.

Elle rit de ma blague pas drôle. Apparemment, je ne suis pas le seul à être affublé d'une secrétaire qui prend son travail un peu à la légère, c'est peut être une caractéristique inhérente à la fonction, va savoir ...

Plus elle parle, plus je me rend compte qu'effectivement, elle a l'air terriblement émotive. Est-ce moi qui lui fait cet effet là ? Bien sur ! Et dans deux minutes, je vais me persuadé qu'elle est tombée éperdument amoureuse de moi ! Idiot, elle a un article a pondre et certainement une deadline qui approche à grand pas, rien de plus. Je m'éclaircie la gorge en essayant d'adopter un ton un tout petit peu plus professionel.

"En tout, cela fait à peu près 9 ans que j'exerce le métier de chirurgien."

Je m'arrête, refais rapidement le calcul, oui ... 9 ans ... Je me sens comme un coup de vieux tout à coup, rien que cette idée me fait pousser trois cheveux blancs, j'en suis sur. Pas étonnant que je ne me sente pas à la hauteur face à cette journaliste juvénile à mes yeux.

"... Et deux ans que j'exerce ici, dans l’hôpital d'Arcadia."

Reprenant contenance avec peine, il me vient une idée pour passer mon agitation. J’appuie sur une touche du téléphone et demande à ma secrétaire :

"Tu pourrais nous apporter deux thés au jasmin ?"

"... Le mot magique ?" répond la voix familière du tac au tac.

J'aurais bien répondu "Ou je te fais virer" pour la faire rire, mais paraîtrait-il que cela ne se fait pas devant des invités. Si on se taquine beaucoup elle et moi, je préfère garder mes boutades en privé quand elle ne se gêne pas de me démonter en publique. Bref.

"Non, laisse tomber." Dis-je, en panne d'inspiration.

"OK, j'vous amène ça." Soupire-t-elle.

Je hausse une épaule maladroite pour signifier à mon interlocutrice que la situation est tout à fait banale mais reste étrange pour qui n'a pas l'habitude. Un bon thé aura pour effet, du moins je l'espère, de nous détendre tous les deux.

"J'ai fais mes études à Oslo en Norvège." J'essaye de faire en sorte que cette précision ne paraisse pas trop présomptueuse. "Mon papa est Norvégien, les études sont très abordables et de qualité. J'ai eu de la chance, simplement." On se rattrape comme on peut, non ?

"Et vous, depuis combien de temps faites vous le métier de journaliste ?" Que voulez-vous ? J'aime pas parler de moi.


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