Douce enfance
Premier enfant de Benicio Esposito et sa femme, en Avril 1989, premier gamin possiblement divin des petits-enfants de Maximilio Esposito, don italien lui-même récurrence. Pourtant, l’oracle est clair : il n’obtiendra pas de divinité à ses seize ans, malgré le côté maternel primus. Déception pourtant masquée de son arrière-grand-père, que l’arrivée d’Aura comble. Les premières années sont calmes, et l’enfant reste comblé par l’attention de ses parents. Son père l’estime beaucoup, sa mère en est proche. Il n’y a que l’autre gamine, quasiment jumelle, pauvre inconnue qui s’entraîne pourtant à ses côtés. Rivalité exacerbée par celui qui se veut, se sait héritier. Il veut faire mieux, mais l’autre semble avoir un temps d’avance.

Douloureuse vérité.
Les années 2000. L’adolescence arrive, et avec elle une première mauvaise nouvelle. Benicio est mort, tué par une intervention policière. Torturé certainement, mais Marcus n’en sait toujours rien. Et lui, à douze ans, il apprend la dure réalité. Le rôle tant attendu lui échappe, à cause d’une histoire de divinités. Et que cette inconnue ne l’est pas tant que ça. Demi-sœur, fruit d’un adultère de son père. Et dont le sang divin avait poussé l’ancêtre à éliminer la mère, pour récupérer l’enfant. Ils étaient du même sang après tout. Les regards ont alors changé, la fierté piétinnée, et la trahison d’Augustin, le frère de Benicio, devenu fou après la mort de celui-ci, n’arrange en rien la famille. Mais Maximilio recadre tout, comme à son habitude. Personne ne va contre lui. Personne.

Suites et complications
Marcus continue, l’entraînement, se glisse dans les conventions du monde entier. Espion parfait, dont les passions permettent une intégration régulière de nombreux milieux. Surtout qu’Aura part, s’éloigne pour des études aux Etats-Unis. L’enfant prodige lui permet donc de se retrouver, de se rapprocher du don. Et cinq ans plus tard, en 2011, le contrat de mort d’Augustin tombe entre les mains de la jeune femme. L’ordre est suprême, venant du don, et Marcus est bien heureux de ne pas avoir à l’exécuter. Sauf qu’elle aussi s’en va. Tourne le dos à sa famille, claque la porte, en refusant de rapporter la tête de leur oncle. Enfin, elle n’est toujours pas au courant de qui elle est, de ses liens familiaux. Elle se croit toujours orpheline recueillie par la mafia. Rien d’autre.

Surveillance.
Un humain ne peut pas arrêter un dieu. Mais Marcus a décidé de reprendre sa place. Même sans divinité, il s’est montré digne. Maximilio ne souhaite toujours pas lâcher le flambeau. Il s’est fait une raison Marcus, et se contente aujourd’hui de soutenir, et surtout venir régulièrement sur Arcadia pour observer les deux traîtres. Quelques jours, semaines, mois par an. C’est d’ailleurs dans cette ville qu’est sa fiancée, mariage arrangée par les deux Don. Et il s’y trouve, au Août 2018, au moment de l’Eclipse. Ce qui lui vaut de recevoir Cerbère, dans un dernier élan de reconnaître le sang divin qui pullule dans ses veines…

Exécution terminée.
Et l’enfant prodige revient. Un beau jour de Juillet 2019, avec la tête d’Augustin dans une mallette. Le contrat est exécuté, la trahison levée. Et elle tient tête à Maximilio, au grand étonnement de Marcus, en arrivant avec un homme, certainement son compagnon. Loin des mafieux en costard cravate, mais finalement, le comportement de sa sœur force le respect. Juste, à présent, le voilà condamné à suivre celle-ci sur Arcadia… Et à accepter son engagement auprès de Cecilia Adimari.