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you got your reasons and i got my wants ( vassili )

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Eskel Oernsson
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / reste @ mamand'amur ♥
FACE : adam driver
DOLLARS : 2581
SACRIFICES : 140
PORTRAIT : you got your reasons and i got my wants ( vassili ) 1287f2bbb28c319236f836fe45fa0d02
ANNEES : 36 années.
CŒUR : appartient à la valkyrie
RÉINCARNATION : Garm, cleps gardien des portes de Niflheim. Cerbère nordique répondant à Hel, déesse de la mort.
TALENT(S) : force surhumaine, le toucher destructeur la vie est devenue un enfer où il ne peut rien toucher sans casser, rien effleurer sans blesser. + odorat macabre, le sang et la mort comme radar, l'incapacité de sentir autre chose que la violence dans l'air et sur les peaux.
FACTION : récemment embrigadé chez les obscuris. la vengeance comme motif.
OCCUPATION : garde du corps chez Ikaros; il "assiste" parfois jan au cabinet de détective J & J. // ancien flic viré pour insubordination, la faute à la créature qui n'en fait qu'à sa tête, pics de violences contre les enflures de cette terre.
GENÈSE : monstre parfaitement conscient, chien loup cherchant à se mordre au sang pour faire sortir la bête, tique désagréable qu'il ne veut pas laisser proliférée. Il sait qu'il peut perdre... et ça lui fou la trouille, parce que c'est si tentant d'écouter l'animal gardien du monde des morts.
TALON(S) D'ACHILLE : Hedda. la famille, les ikaros.
JUKEBOX : brother bright - blood on my name / baha men - who let the dogs out / ghost - cirice
RUNNING GUN BLUES : you got your reasons and i got my wants ( vassili ) 4XDZwLKw_o
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you got your reasons and i got my wants ( vassili ) - Sam 23 Fév - 13:23

Too Old To Die Young.

Round and round round we go Where it stops? Nobody knows it Side to side baby Back and forth God above And the devil below him You got your reasons And I got my wants Still get that feeling But I'm too old to die young now Too old to die young now Still the good lord might lay me down


Un chèque est un chèque.
Un billet est un billet.

En traversant les ruelles de siren alley c’est ce qu’il se répète, le pas tapant sur le pavé crasseux. Il faisait encore jour dehors quand il est parti de chez lui, pourtant dans les allées exigus on ne dirait pas que la lumière s’est un jour posé là. Comme si le soleil avait décidé de se faire la malle ou bien ce sont les immeubles, trop hauts en comparaison aux largeurs des rues qui empêchaient l’astre divin de toucher le sol. Comme si le quartier n’en valait même pas la peine. La question ne se pose pas vu l’heure qu’il était désormais après avoir traversé la ville. Maintenant, ce sont les néons vantant le vice qui sont le repère solaire du quartier. Il y a quelques mois encore c’est avec une insigne de flic qu’il descendait les artères principales comme les ruelles délabrées, les arrestations pleuvant souvent, dans le coin, tant les méfaits y étaient concentrés. D’un cadavre trouvé aux trafics en tout genre oui, le quartier il le connaissait déjà. Le traverser comme un simple passant était toujours étrange… Mais le traverser pour y trouver un travail, c’était encore pire. Dans quel merdier il foutait les pieds il n’en sait rien. Mais le job payait bien. Mieux que tout ce qu’on lui avait proposé jusque là. Forcément ce n’était pas forcément légal. Forcément, ça devait être immoral à un moment ou à un autre. Pourtant est-ce qu’il a le choix ? Pas trop. C’est à se demander si à Arcadia, une âme sincère règne ou si tout le monde a été corrompu. Ses autres clients, même ceux à l’apparence la plus honnête, étaient finalement tout aussi véreux, trempant dans des affaires louches eux aussi sous couvert d’une réputation angélique.

Peut-être que c’est vrai, qu’aucune âme n’est finalement épargnée à Arcadia. Il n’y a qu'à voir la sienne. C’est ce que lui rappelle son reflet dans une vitrine d’un marchand de vidéos pour adulte. A le regarder, rien de véritablement anomal. Un physique disgracieux peut-être, trop brut. Un type bizarre surement, qui voit pas forcément beaucoup le jour et qui vit encore chez ses parents, dans le pire des cas. Difficile d’imaginer pourtant qu’à l'intérieur se cache un monstre encore plus grand qu’il ne l’est. Une bête gigantesque qui grinche sous la carcasse humaine. C’est Garm qui l’habite et le déroute, Garm qui est à l'affût dans l’échine, jubilant d’être dans le quartier où tout est permis ou presque. Et il a raison, le cabot. Il se souvient des dernières fois humaines où il était passé par la. Cocktail de pisse et de poubelle englobant les rues, le plus souvent. Senteur vivace qu’il ne retrouve plus désormais, car seul compte pour le cerbère celle du sang, de la mort. C’était presque poétique. Détecteur de la souffrance humaine et de sa fin, il suit la faucheuse de près, toutou fidèle qui serait capable d’aboyer ici, tant les murs sont porteurs de mort et d’hémoglobine. Garm jubile et Eskel ne sait trop quoi en faire hormis croiser les bras contre son torse, comme si ça allait calmer la niaque du chien à l’intérieur. Comme si enfoncer son nez dans son écharpe, toujours aussi inodore pour lui, allait également empêcher les effluves d’atteindre ses narines. Des espoirs vains.

Il presse le pas, l’islandais, pour ne pas trop avoir à penser et éviter de trop traîner dehors non plus. Pas envie qu’on pense qu’il traine ici pour son bon plaisir. Pas envie non plus de se laisser tenter. Arrivé devant le cabaret il pousse la porte en question sans réfléchir plus longtemps, velour carmin pour l'accueillir, faste décor claquant avec le lugubre dehors. Il décline son nom. Une des employée le guide au travers du dédale de table. Incapable de s’en empêcher il observe la clientèle, se demandant à chaque fois qu’il passe devant un groupe installé si son client s’y trouve, mais non, jamais. Ils ont tous les yeux rivés sur la scène et le spectacle qui s’y déroule, le verre à la main pour la plupart. Ils portent ça sur eux. Les envies lubriques et la perversion, la plupart avec un garde du corps les accompagnant, son futur rôle il ne le craint. Arrivé à la table pourtant aucune question ne trouve réponse puisqu’il n’y a personne. On le prie de s’installer, ce qu’il fait, mais rien de plus.
C’est qu’en plus il était en retard, le client.



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you got your reasons and i got my wants ( vassili ) - Sam 6 Avr - 19:00

Le pas assuré vers l’avant, claquant l’aiguille contre la scène, elle s’affiche en public, arborant une traine de duchesse remaniée façon XXIe siècle, la cigarette au bout du portant, la fumée s’élevant dans les airs. La dame passe la porte tenue pour la laisser pénétrer dans un autre monde tout aussi burlesque, mais certainement moins déroutant que le sien. Lyssanko s’approche d’une table, l’observe comme y allant s’assoir avant de finalement passer dans les coulisses, saluant une vieille connaissance qui a préféré l’ambiance du cabaret à celle du bordel sans aucun doute. Elle s’appelle tant madame que monsieur et ses longues trainées de cils brillantes laissent croire qu’elle est bien l’élue de la soirée, celle qui ira enflammer la scène de ses longues jambes dorées. Vassili l’embrasse, se glisse dans son dos, pour coiffer ses boucles noiraudes, l’air assurément conquis par la beauté de sa trouvaille. Les politesses s’échangent contre les états d’âme de l’artiste, se confiant à la reine comme s’ils étaient intimement liés depuis la nuit des temps. Vass tend une coupe remplie d’alcool, en boit une autre et laisse la sirène continuer de geindre de ce milieu difficile qu’est l’art de la scène. Ses paupières s’agitent doucement, posant leur intention sur cette jugulaire recouverte de froufrous qui se tend au fur et à mesure du dialogue. L’ongle frappeur s’excite derrière les longues manches de sa robe. Un petit creux. Elle s’approche, caresse les racines colorées en douceur, jouant les compréhensives tandis que la lame gratte de plus en plus cette nuque.

Puis la mascarade s’arrête. Le patron vient chercher la délicieuse pour qu’elle commence son numéro et la garce s’échappe, arborant fièrement un corset bas de gamme aux couleurs patriotiques de la ville et de ses démons. Lyssanko pousse un grognement avant de sortir aussitôt de la loge puante d’eau de Cologne.
Elle se poste à l’entrée des coulisses, observe le beau monde dans la salle, principalement remplie par des hommes et leur chien de garde. Elle aussi attend son clebs, son armée regroupée en un seul homme, dont elle espère, la cruauté la dégoûtera de le dévorer dès le premier soir.
Son intention se porte à la table où elle a justement fixé le rendez-vous. Endroit désespérément vide alors que la musique grotesque lui donne envie de faire un massacre en direct dans la salle de spectacle. Les rustres ne perdent pas une miette de ce qui se déroule devant leurs yeux et c’est certainement ce qui énerve le plus la catin narcissique.

Le nez se retrousse et les yeux se ferment dans une douleur envieuse. L’odeur qui envahit ses narines lui donnent la nausée tant elle est enivrante, couvrant celle de tous ces pauvres ignares insensibles à ce puissant poison guérisseur. Lyssanko se retient contre le mur, entrouvre les lèvres, perturbée par cette sensation non identifiée ; se courbant l’échine face aux tremblements qui l’envahissent. Ceci n’appartient ni à un humain, ni à un vulgaire dieu est-elle convaincue. D’ici, elle peut sentir la férocité de ce parfum ; curieuse de savoir à qui appartient ce manteau de perversion. Un homme est assis à sa table. Il a l’allure d’un criminel et l’aura d’un monstre, les cheveux noirs ramenés contre son visage nordique. Un sourire, puis, quelques minutes pour reprendre ses airs de pute de luxe. Sa respiration retrouve un rythme normal ; elle ne sait pas si cette odeur lui donne envie de grignoter ou au contraire de vomir.
La dame pousse la porte. Les quelques regards qui ne décollaient pas de la scène, fixent l’oupyr qui, par malédiction, attire tous les péchés d’un remuement de cheveux. La blondeur s’écrase contre son dos nu alors qu’elle chipe une coupe de champagne d’un plateau voisin, posant finalement son royal arrière train sur le fauteuil, face à cet inconnu.

Ses doigts tremblent encore. Elle engloutit le contenu du verre comme s’il s’agissait de sang frais puis finalement, vass ose affronter ce bourreau. « - eskel c’est bien ça ? » commence la puante, déjà occupée à fumer sans trop de nervosité pour tenter de se calmer. « - j’ai besoin de vos services. » ; « - de services particuliers qui nécessiteront que l’on passe énormément de temps ensemble ». car pour lyssanko, les menaces sont partout ; ariel ne sera reposé que lorsqu’il verra la tête de la démone au bout d’une pique à l’entrée de sa chambre de putain. Quant au frangin, asb et aux autres putes qui leur sont plus fidèles qu’un camé à son héroïne, ils n’en sont pas moins dangereux. Et si vassi veut monter à la droite du packhan, cela nécessite qu’elle soit encore en un seul morceau. « - quel est votre prix ? » grogne la femme, soudainement hargneuse de l’odeur qui emplit davantage son museau maudit.
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TALENT(S) : force surhumaine, le toucher destructeur la vie est devenue un enfer où il ne peut rien toucher sans casser, rien effleurer sans blesser. + odorat macabre, le sang et la mort comme radar, l'incapacité de sentir autre chose que la violence dans l'air et sur les peaux.
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GENÈSE : monstre parfaitement conscient, chien loup cherchant à se mordre au sang pour faire sortir la bête, tique désagréable qu'il ne veut pas laisser proliférée. Il sait qu'il peut perdre... et ça lui fou la trouille, parce que c'est si tentant d'écouter l'animal gardien du monde des morts.
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you got your reasons and i got my wants ( vassili ) - Mer 24 Avr - 21:26

Too Old To Die Young.

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Les yeux s’attardent à gauche à droite. Aux murs, encore une fois. Toujours chargés de velour, c’est un décor dans lequel il ne se serait jamais imaginé un jour, sauf pour enquête bien entendu. Loin pourtant sont les enquêtes, le travail se trouvant ailleurs, dans les costard noirs parant le public aux orbites rivés sur la scène et plus précisément sur la jeune femme au milieu de celle-ci. Dans l’air, l’odeur de tabac provenant de cigarettes ou cigare fumés à droite et a gauche, une odeur de whisky également, sur les papilles des hommes assoiffés dont il ne retient rien. Pour lui, la seule odeur c'est elle: la mort, planante. Il n’était pas rare de sentir ce fumet capiteux à Arcadia, Garm sous la chair toujours aussi satisfait de ce fumé ravissant ses narines, rappelant un temps ancien, longtemps disparu où la mort et le sang étaient tout ce qu’il avait, aux portes de l’enfer. Pas étonnant du coup qu’il frissonne, l’espace d’un instant qui qu’en y pensant. Mais Eskel grogne contre la bête, chasse l’idée. La perversion de l’animal n’avait pas de limite. Que ce soit les yeux qui trainent finalement eux aussi sur la scène ou bien l’attrait pour la violence, l’islandais pouvait nier ou grogner autant qu’il le voulait, la vérité restait la même, il y a bien une raison pour laquelle Garm l’a choisi lui, entre tous les autres. Leurs ressemblances dépassent leurs divisions. Petit rappel murmurer dans son esprit, cohabitation des monstres en générale prospère, sauf quand le remord ne pique l’humain se rattachant comme il le pouvait à cette part d’humanisme encore en lui. Ne pas laisser contrôle total à la bête, mordre en retour. Il sert le poing, ferme les yeux. Ne pas écouter. Il ne doit pas écouter la tentante proposition, sang versé et mort au bout des doigts, danse suspendues indéfiniment.

C’est une perturbation dans la fragrance qui met fin à la guerre, la mort en personne foulant le sol calfeutré. Les effluves attirent la curiosité de Garm quand Eskel au contraire, lui, commençait à en être malade. C’est comme se retrouver dans un cimetière, la mort par centaine, par millier était dans ces lieux, faucheuse venue profiter d’un spectacle de cabaret semblerait-il. Des yeux il cherche, curiosité grandissante, qui était à l’origine du phénomène. Les yeux fouillent, l’odeur s’approchant, le nez en ébullition jusqu’à ce qu’il la voit. La femme qui déambulait au milieu des tables, les regards accrochés sur elle, le verre de champagne à la main. Il s’attend à ce qu’elle continue son chemin la blonde, pourtant elle s’asseoit, comme si tel était sa place. La réalisation se fait quand elle commence à parler. C’était elle, le nouveau boss. «   C’est cela même. » qu’il se contente de répondre sans dévier le regard. On parle parfois de beauté glaciale, mais il en avait la preuve sous les yeux. Magnifique femme peut-être mais tueuse professionnelle à ses heures perdues, l’odeur du sang sur elle comme si elle l’avait versé il n’y a pas si longtemps que cela. Passer du temps ensemble qu’elle dit, besoin de ses services il ignore lesquels. Garm s’agite, Eskel lutte. Deux mondes s'entre choquants dans une même caboche fatiguée, même si l’idée lui plait, même si c’est tentant. «   Tout dépendra de ces services » Qu’il préfère demander. De quoi aurait besoin une tueuse, d’un assistant dans ses meurtres, d’un chauffeur, d’un valet ? Même si il n’allait aps faire la fine bouche la curiosité le pique, celle de comprendre un criminel, maladive fascination qui continue de le hanté et devant lui… Il avait la serialkiller la plus prolifique qu’il est rencontré ces derniers mois. C’est dire, à Arcadia. Mais ça le fait sourire légèrement. «   A qui ai-je l’honneur ? » Parce qu’il avait besoin de mettre un nom sur un visage, surtout celui de son employeur. FInalement il était mieux lotis que les autres gorilles du coin, y’a pas à dire.




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you got your reasons and i got my wants ( vassili ) - Jeu 30 Mai - 11:04

Vassili a volontairement fait entrer le loup dans la bergerie. Elle regarde autour d’elles tous ces hommes attablés, jouant aux grands seigneurs pendant que leurs yeux dérivent sur la scène, sous le regard désapprobateur de leurs compagnes qui regrettent en silence de manquer de suffisamment de volupté pour ne pas parvenir à garder leurs maris en place. Ils sont pères de famille, veufs et parfois trop infidèles pour le dissimuler et ont tous un point commun : ils connaissent les intentions de lyssanko, ou plutôt les devinent sans la prendre au sérieux. La dame a toujours été très extravagante mais jamais au point de se comporter déjà comme la reine des lieux ; et pourtant elle se plait à jouer ce rôle qui n’est pas encore le sien. Les gens la prennent pour la patronne quand elle n’est qu’une putain, ils s’adressent à elle et elle prend les décisions comme si le monde était à ses pieds depuis la nuit des temps. Trainant ses robes d’un sol à un autre, dans une démarche langoureuse comme un chien qui pisse pour marquer son territoire. Et pourtant, aussi célèbre qu’elle peut l’être, aussi appréciée que convoitée, elle n’est rien dans ce milieu de la bratva. Rien qu’un pion parmi les autres à la particularité que son ambition dépasse celui de sa mère disparue.
Toute la raison de la crainte est là. Vassi est la fille de zmeya, la sœur d’isay et donc a la réputation aussi salie et tumultueuse que toute sa petite famille. Le pakhan le sait, et a tendance à la prendre sous son aile quand ce n’est pas oks, envers qui elle nourrit une profonde admiration. La cerise sur le gâteau réside en ce goût prononcé pour la chaire humaine qui n’est pas non plus totalement inconnue.

A son passage, les yeux se redressent avant de s’écarquiller : toujours dans l’excès, la lady du trottoir s’installe en face d’eskel dans toute la grâce morbide qu’elle peut afficher, comprenant rapidement que tout son manège est détruit en quelques secondes par ce flair de loup qui trône non loin d’elle. Il a le visage et les mains robustes d’un ouvrier torturé et les yeux aussi sombres que la créature qui semble avoir pris place en lui. L’oupyr peut ressentir l’inconfort ; celui contre lequel elle s’est battue jadis avant de se laisser totalement posséder par sa position : ou du moins c’est ce qu’elle semble vouloir faire croire. Folie l’emporte pour que l’on ne soupçonne pas la dingue, qui peut ainsi agir tranquillement dans son coin.

Elle sourit, enfile sa coupe d’une traite et la laisse se remplir à nouveau par un de ces larbins qui trainasse autour de la table pour que la femme ne meurt pas de soif.
Sa main gantée se tend vers l’homme, laissant apparaitre la lame argentée qui habite son index. Elle sert les phalanges du guerrier, d’une force bien particulière aux oupyrs. « - vassili lyssanko, prostituée qui se prend pour une impératrice. » qu’elle nargue tout haut, illusionniste à ses heures perdues.
Le buste se penche, créant une certaine intimité et elle chuchote de son souffle putride « - j’aime que l’on me pense folle. Cela évite beaucoup de justifications croyez-moi. J’ai quelques clous sous le pied voyez-vous dont il faut que je me débarrasse si je veux un jour être plus qu’une simple pute. » le mot est lancé, elle obtiendra du canidé toute la protection nécessaire à son ascension dans les échelons, soutien payé grassement en argent mais très mauvais pour la cohabitation qui semble se bagarrer en lui (car les oupyrs sont bien connus pour faire ressortir le pire chez les autres). La dame fronce les sourcils, intriguée : le pauvre torturé attise sa curiosité et comme l’oupyr raffole des choses brisées, elle ne perd pas de temps. « - accompagnez moi à l’étage, nous serons plus tranquilles pour parler de vous et de ce bien qui vous ronge. »

Elle se redresse sur ses pattes, file comme une anguille à travers les allées burlesques, sans douter une seconde que le monstre la suit, piqué comme le serait une bête suivant une odeur, une empreinte, jusqu’à ce que la lourde porte se referme derrière eux pour afficher un nouveau décor plus excentrique et ridicule.
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you got your reasons and i got my wants ( vassili ) - Mar 25 Juin - 23:42

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Peu importe la carne dans laquelle elle bouge, la créature n’est pas humaine. Certitude allant de paire avec cette senteur d’hémoglobine et de cadavres. Si il sonne impressionné ce n’est que curiosité, l’esprit agité cherchant à savoir ce qui se cache sous l’échine, à quoi il avait bien affaire. Vilain défaut qui ne faisait qu’attiser les braises, Garm rage au ventre, intéressé cabot grattant la peau, prêt à sortir renifler de plus prêt le nouveau jouet qui s’assoit sous son museau. La coupe de champagne est vidée, puis de nouveau pleine grâce à l’un des employés passant parmis les tables, bouteille à la main, rassasiant les palets asséchés par le spectacle qu’ils n’observent pas. La main tendue vers lui accompagne la présentation cinglante, pleine d’une vérité qui lui arrache un rictus. Au moins les mots ne sont pas mâchés, la situation parfaitement assumée par celle dont il sert la main avec prudence. A son grand étonnement c’est de son côté à elle que la poigne est un peu trop tenue, les doigts trop insistant sur la peau qui résiste à la force comme à l’index d’argent, curiosité qu’il observe, griffe acérée contra laquelle il appuie un peu plus. Démonstration pas forcément obligatoire, rendu de la pareille avant qu’il ne se rétracte, récupérant la paluche abîmée par les années de service qu’il pose sur la table tandis que l’explication continue, la respiration à la senteur de cruor, frelatée qui émanait de la dite Vassili Lysanko. Prostituée peut-être, mais future boss au grain de folie comme elle l’avoue, dans les apparences du moins. Pas de retenue pour ses extravagances, désinhibée, libre. Quelque chose dont il ignore tout le cabot. A peine une chaîne se brise qu’une autre est attaché à son collier, mais cette fois c’est elle qui allait être au bout de la laisse inévitable. Tout cela pour des clous dans le pieds, comme elle dit, qui l’empêche de monter les échelons de la société. Dans son métier il en connait des femmes, des hommes. Certains qu’il a arrêté, d’autres qu’il a aidé, d’autres avec qui il est ami, au final, comme Jed. Rien de bien surprenant d’entendre le mot cru, pute, balancé au hasard de la conversation. Au final, le plus étrange là-dedans c’est qu’une pute souhaite engager quelqu’un comme lui pour la protéger. Quand elle parlait d’empire peut-être qu’elle ne plaisantait pas tant que cela, le rêve de grandeur vraisemblablement dépassant l’entendement. « Je vois. » qu’il acquiesce, même si la curiosité le pique toujours autant. Le pourquoi et le comment toujours inconnus, torture pour l’âme fouineuse au possible. C’est ça qui unissait le plus les deux âmes, la curiosité. Celle de Garm et celle d’Eskel mélangées, l’intérêt piqué chez les deux part du monstre. Pour des raisons différentes peut-être, mais but commun: comprendre.

L’invitation lancée elle se lève sans plus d’attendre, la traversée de la salle plus rapide qu’elle ne l’avait été. L’islandais fini par se lever également, réussisant à ratrapper ses pas assez rapidement. Un pas pour lui devait équivaloire à au moins trois pour elle si ce n’est plus, femme pas bien grande à la poigne d’acier et au caractère tout aussi tranchant il semblerait, lectrice des âmes, en plus de cela. Ce bien qui le ronge. Pas certain qu’il s’agisse d’un bien mais quelque chose le ronge oui. Pas un simple problème, une rupture, un dossier important au travail qui le perturberait. Tout ça c’était bien loin les maux d’avant étaient incomparable à ça. Au poids qui ne le quitte pas, entité qui fait maintenant partie de lui qui le veuille ou non. Rien que d’y penser le voilà que ça le dérange. Que ça gratte, qu’il se sent étouffer de l’intérieur, les chaînes autour de la gorge empêchant de respirer alors qu’ils traversent l’allée, yeux encore sur elle, mirage dans les pupilles rêveuses. La porte se ferme derrière eux, escaliers montés tout aussi rapidement par le duo. Aucune idée du lieu dans lequel il était, lieu inconnu aux yeux attirés par les environs avant de se rediriger vers la silhouette, même si l’odorat lui suffisait à  ce stade, la mort comme doux fumet suivit de près par le cerbère jusqu’à leur point de destination. Porte fermée, siège prit finalement sans son avis, tête trop agitée pour attendre avec politesse l’ordre donné. «  Vous n’êtes pas humaine, je me trompe ? » Une certitude presque, pour l’ancien flic à la langue trop pendue pour rester poli, incapable de se retenir. Bien évidemment qu’elle ne l’était pas, pas plus que lui, pas plus que la moitié de cette ville d’anges et de démons. Surtout de démons, dieux aux crimes tâchant les murs de vermeille, et elle ne semblait pas prête à s’arrêter là, avec son aide.  


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