AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
-15%
Le deal à ne pas rater :
(Adhérents) LEGO® Icons 10318 Le Concorde
169.99 € 199.99 €
Voir le deal

bye bye macadam

 :: terminés
Invité
Anonymous
bye bye macadam Empty
bye bye macadam - Lun 14 Jan - 11:29


 
carmen
L'habitacle ne résonne d'aucun rire, on ne distingue que le bruissement constant des pneus sur l'asphalte, rendant mal à l'aise Carmen. Elle n'ose prendre la parole de peur de se dégonfler, de rester, de ne pas monter dans cet avion qui l'emportera à l'aéroport international José-Martí. La Havane. Depuis une décennie qu'elle n'avait pas revu sa ville natale, elle se réjouissait d'y retourner tout en souffrant déjà de la séparation avec les quelques amis qu'elle s'était fait à Arcadia. Carmen serre ses doigts sur le cuir du collier de Picho. Le félin fait partie du voyage, bien sage dans sa cage, en attente d'un climat plus clément. Le collier offert par un certain capitano ne suivra pourtant pas le même chemin, tout comme l'alliance dont elle était resté en possession ces derniers mois. Un soupir crispé s'échappe d'entre ses lèvres, elle a une dernière faveur à demander auprès de sa plus chère amie dans cette ville qu'elle sait pourrie. " Est-ce qu'on peut prendre la direction de Delray, s'il-te-plaît ? ", mots difficilement prononcés puisque la cubaine redoute la réponse. Est-elle folle, voudrait-elle les faire tuer toutes les deux ? N'a-t-elle pas fait assez de dégâts ? Le souvenir de Torben lui revient en mémoire, elle le chasse en se concentrant sur le paysage des rues de la ville. Elle en a l'habitude, de ce fantôme du passé. Elle ne l'avait connu qu'une soirée et pourtant leurs destins s'étaient emmêlés pour causer la perte de l'un et la fuite de l'autre. " J'aimerais rendre des .. trucs à Flores. " Carmen ne peut regarder la belle rousse en face, elle redoute que la conductrice plante sur les freins avec pour seul but de lui enfoncer le crâne dans le pare-brise. Ça lui remettrait les idées en place, peut-être.
Revenir en haut Aller en bas
poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2229
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : bye bye macadam Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
bye bye macadam U7zg

- - - - - -


bye bye macadam R9QyQbM bye bye macadam PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

bye bye macadam JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

- - - - - -

bye bye macadam Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

- - - - - -

bye bye macadam Lf98YmB bye bye macadam 6Fc9J6t
S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

- - - - - -

bye bye macadam Ezgif-2-45fdb6bff66e bye bye macadam Silio
uc

bye bye macadam 0uakMpf
ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

- - - - - -

bye bye macadam Glq9Xde bye bye macadam MwYMxdo bye bye macadam 0A87sgl

- - - - - -

bye bye macadam YiHo0sD bye bye macadam 3yLtfgP bye bye macadam R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

- - - - - -

bye bye macadam DFIEDNB
[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


- - - - - -

bye bye macadam KY30rw5l_o
POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

bye bye macadam Tumblr_o5s5nvFkND1uuzayro1_500
EMERALD GARDEN


bye bye macadam 181107122908775200

bye bye macadam MGhMSkN

bye bye macadam 9fLTmu9

bye bye macadam 2fe5a1d743f93f8a4382625e80b73aba

bye bye macadam KcDJSu73_o

bye bye macadam NPb5Ncmi_o

poison ivy
bye bye macadam Empty
bye bye macadam - Lun 14 Jan - 15:19

Bye bye macadam.

- - - - - - - - - - -

Carmen & Alejandro & Aislinn


Départ pour une vie nouvelle. C’est tout ce qu’elle lui souhaite à Carmen, tout ce qu’elle a lui dit déjà, et qu’elle lui redira encore. Là où le chagrin de la perdre noue encore sa gorge, l’espoir de la voir sauve et heureuse est plus fort.
Rien à rajouter, c’est le silence qui domine dans l’habitacle étriqué. Rempli de valises et de nostalgie, de questions dont la réponse est évidente et a motivé la décision qui pousse la Coccinelle en direction de l’aéroport. Rester n’est plus une option. Et l’herboriste salue ce courage qui lui a manqué à l’époque où elle aurait pu fuir encore. Arcadia, elle y mourra probablement à force de faire les mauvais choix. A l’image de ces proches tombés les uns après les autres ; encore sa soeur de coeur en ce début de mois.
L’heure n’est pas aux rires ni à la plaisanterie. Et si les apparences peinent à l’afficher réjouie, le départ de Carmen n’en est pas moins une victoire. Elle ne la perdra pas de vue. Elle prendra de ses nouvelles. Elle la verra heureuse et épanouie, loin du drame et des jeux de pouvoir de cette ville en furie. Loin de tout ce qui l’a brisée. Loin de lui.

« Est-ce qu'on peut prendre la direction de Delray, s'il-te-plaît ? » La conductrice ne cille pas, le véhicule ralentit. Elle désapprouve mais ne dit mot. Amorce le détour en bifurquant de trajectoire au prochain carrefour. « J'aimerais rendre des... trucs à Flores ». La précision est inutile, elle aurait pu parier. Mais ce n’est pas le moment de grincer des dents et l’irlandaise reste muette. Elle obéit seulement, à cette volonté exprimée. La dernière probablement, avant un petit bout de temps.

Un établissement prisé des hispaniques, quelque peu en retrait, devant lequel elle consent à se garer. La rouquine demande à Carmen comment elle veut s’organiser. Descendre ici ? Le contacter ? Elle ignore si elle veut véritablement le rencontrer, mais si c’est le cas, comment l’en blâmer ? Il y a tant d’au revoir qu’elle-même regrette de n’avoir pas eu le temps ou l'occasion de formuler...  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
bye bye macadam Empty
bye bye macadam - Lun 14 Jan - 16:20


 
carmen
Elle aurait préféré une remontrance, une désapprobation marquée de la part de son amie. L'absence de réticence lui mettrait presque les larmes aux yeux alors que la brune sait qu'elles se dirigent vers Delray Hollow. Quartier dans lequel elle avait atterri après une mésaventure, les rues semées de gamins qui crient et de mamas qui se saluent juste avant de se critiquer. Les souvenirs affluent avec moins de force que le souvenir de l'ami décédé, Carmen avait été heureuse de pouvoir profiter de quelques mois loin de ce quartier mal famé et gangrené. Le mal se traînait trop facilement dans le cœur des gens, par ici. La cubaine ne le savait que trop bien, happée par un sourire trop enjôleur pour avoir été vrai. La Coccinelle s'immobilise, la longue chevelure d'Aislinn remue, attirant le regard de la déserteuse. Elle peine à la regarder dans les yeux alors qu'elle la questionne,  sachant ne pouvoir retenir ses larmes trop longtemps. Carmen inspire profondément, reconnaissant l'établissement pour avoir passé quelques fois devant. " Attends-moi ici, s'il-te-plaît. J'en ai pas pour longtemps. ", assure-t-elle d'une voix qui se veut ferme et confiante. Elle sort de la voiture en collant bien contre elle les breloques qui appartiennent à un passé qu'elle veut renier. Le pas sûr, elle se détourne de la voiture qui contient toute sa vie sur Arcadia et s'engage sur le trottoir. Un regard à gauche, un à droite, elle repère enfin un hispanique qui lui semble familier. Elle se remémore avoir enterré la thaumaturge terrifiée qu'elle était, rejette les épaules en arrière et avance pour finalement héler l'homme. " Ignacio, Diego, Carlos, quel que soit ton nom. Tu passeras un message de ma part au capitano Flores ? " L'hispanique n'a rien d'un enfant de chœur, mais elle se rappelle avoir connu pire, bien pire. Elle se souvient également que probablement chaque sentinelle de la Calavera se souvient de sa gueule tuméfiée ou du cliché qu'Alejandro avait donné à quelques sicarios pour la suivre, qu'ils ne lui feraient pas de mal. Pas aux dernières nouvelles. Qui l'eut cru, qu'elle haïrait à ce point la célébrité ? Carmen ne prend pas plus de temps pour se débarrasser des cadeaux brûlants du mexicain. Le couteau qu'elle sent entre ses omoplates, cette lame qui caractérise si bien le poids d'un fardeau trop lourd, semble remuer et diminuer sa pression. Avec le collier et l'alliance s'en vont ses espoirs de le retrouver un jour. Le sicario face à elle fronce les sourcils en récupérant les babioles dans sa main. " Ma réponse est non. ", clôture-t-elle la gorge nouée. Les talons qui pivotent, la démarche rapide mais qui se veut gracieuse, elle s'éloigne sans avoir peur de tourner le dos au membre du gang. Sa réponse est non, Alejandro comprendrait en posant les yeux sur la bague. Comment aurait-elle pu accepter ? Comment aurait-elle pu l'accepter, lui ?

La porte de la voiture claque alors qu'elle vient à peine de reprendre place sur le siège passager. De grands sillons humides creuseraient presque ses joues, tellement le poids du chagrin qu'elle déverse est lourd. Les mains crispées sur les cuisses, elle s'abandonne un peu avant de renifler sans grâce. " On peut y aller, je suis prête. " Elle voudrait remercier cette chère amie, presque sœur, sans qui elle n'aurait pu retrouver la force de ressortir à nouveau au grand jour. Sa langue se fige, sa bouche se scelle et la cubaine ne peut qu'essuyer ses larmes en silence. La belle rousse prend la direction de l'aéroport, son vol est dans quelques heures à peine et la séparation sera difficile. Le paysage défile, la ville se déroule sous ses yeux, sous son meilleur jour, comme pour l'empêcher de s'en aller. Mais sa décision est prise, elle a fait ses valises.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
bye bye macadam Empty
bye bye macadam - Lun 14 Jan - 17:56

Carmen & Alejandro & Aislinn


C’est comme une voiture lancée à pleine vitesse qu’on se prend dans le coeur. De celles qui foncent, qui ne freinent pas, qui t’illuminent de ces phares et qui te laissent un peu rêveur et aussi, un peu aveugle.
Tu regardes toujours de droite à gauche, Jan, tu traverses jamais sans regarder le feu tricolore mais cette fois-ci, la voiture a démarré sans que tu t’y attendes. Il faisait nuit, t’aurais du t’en douter que tu n’en sortirais pas indemne mais t’as pas réfléchi. T’as vu la lumière et tu la suivis, comme un enfant paumé qui se dit que ça a l’air joli.

Tu te souviens de son visage mutin, de son sourire délicat et de sa mine affairée quand tu t’es ouvert le bras pour la convaincre. Tu te souviens de sa chaleur quand tu l’approchais et de la douceur de sa peau, quand tu la touchais. Et de son parfum aussi, naturel et sauvage, comme un bourgeon qui ne demandait qu’à naitre, pas à faner, pas à être cramé par le soleil mexicain. Tu te souviens aussi de ses yeux, des paillettes dans ses prunelles quand tu lui parlais et que tu la prenais pour acquise. C’est pour moi qu’elle brille, Carmen, moi et ma jolie gueule, moi et mon sourire, moi et moi, toujours moi, rien que moi. Tu te souviens aussi de ton égoïsme, de ta façon de la regarder alors qu’elle n’allait jamais t’appartenir. Elle t’aimait et toi, tu ne voulais que la posséder. Pour une famille, pour un nom, pour oublier qu’ils ne t’ont jamais accepté. Aime ce que tu veux Jan, fais ce que tu veux Jan, mais ramène nous une femme. Pour eux, t’aurais tout fait. Pour eux, t’as foutu en l’air la seule femme qui t’ait aimé pour toi et pas pour ce que tu faisais. Pour eux, t’as pas regardé le feu tricolore et t’as foncé vers la voiture, les yeux un peu fermés, le coeur bien trop ouvert.

Tu te souviens de la couleur de ses yeux, avant les coups. Tu te souviens de la nuance de sa peau, avant les poings. Tu te souviens de la vibration de sa voix, avant les larmes. Tu te souviens de sa force aussi, de celle qui t’as mené jusqu’à l’inimaginable. Tu te souviens de ses cris, de son rire, de ses larmes, de ses tentatives. Tu te souviens du goût de ses lèvres aussi et des papillons qui auraient du venir mais qui sont restés endormis. Tu te souviens d’elle Jan, tu te souviens d’elle comme une voiture qu’on se reçoit en pleine face. C’est inattendu, ça arrive une fois dans la vie. Et ça fait tellement mal qu’après, on les évite. On s’en protège, on évite les visages mutins et les sourires délicats. On ne regarde plus les filles qui ont des étoiles dans les prunelles, on lève le menton pour ne pas croiser leur regard. On prend un air mauvais, on se renferme. On se protège des voitures qui débarquent sans crier gare. On se protège des fleurs aussi, de celles qui rappellent Cuba.  On se protège de tout, on ne regarde plus rien et on relève le menton même si ça fait mal.

Alors quand Luis est arrivé avec la bague et le collier, tu t’es mordu la joue et tu n’as rien dit. T’as relevé la tête, t’as pas souri, t’as pas grogné non plus. T’es resté immobile face au message transmis et tu t’es détesté pendant quelques secondes. Pas pour ce que t’as fait, c’est toi, ce n’est pas une femme qui t’aurais changé, pas même Carmen. Tu t’es détesté pour avoir cru qu’elle comprendrait. Que ce n’était pas sa main que tu lui demandais, mais son accord pour ne plus penser à elle. La bague signifiait au revoir, pas je t’aime. Et elle te revient ce matin comme une voiture en pleine gueule quand on s’y attend le moins. C’est elle qui te dit au revoir, pas toi. C’est elle qui a gagné, pas toi. C’est elle qui t’oubliera, pas toi.

C’est elle qui est forte, pas toi.

L’alliance est rangée dans la poche, le menton relevé. La prochaine fois, tu fermeras les yeux Jan, tu ne regarderas pas les jolies lumières qui pendant quelques semaines, ont illuminé Delray.

C’était elle le soleil, pas toi.
Ce sera toujours elle, ce ne sera jamais toi.

Revenir en haut Aller en bas
poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2229
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : bye bye macadam Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
bye bye macadam U7zg

- - - - - -


bye bye macadam R9QyQbM bye bye macadam PG00EUa
'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

bye bye macadam JcCnDZF
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

- - - - - -

bye bye macadam Meabh
« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

- - - - - -

bye bye macadam Lf98YmB bye bye macadam 6Fc9J6t
S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

- - - - - -

bye bye macadam Ezgif-2-45fdb6bff66e bye bye macadam Silio
uc

bye bye macadam 0uakMpf
ANGER AND TEARS
Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

- - - - - -

bye bye macadam Glq9Xde bye bye macadam MwYMxdo bye bye macadam 0A87sgl

- - - - - -

bye bye macadam YiHo0sD bye bye macadam 3yLtfgP bye bye macadam R1PkUfV
« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

- - - - - -

bye bye macadam DFIEDNB
[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


- - - - - -

bye bye macadam KY30rw5l_o
POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

bye bye macadam Tumblr_o5s5nvFkND1uuzayro1_500
EMERALD GARDEN


bye bye macadam 181107122908775200

bye bye macadam MGhMSkN

bye bye macadam 9fLTmu9

bye bye macadam 2fe5a1d743f93f8a4382625e80b73aba

bye bye macadam KcDJSu73_o

bye bye macadam NPb5Ncmi_o

poison ivy
bye bye macadam Empty
bye bye macadam - Lun 14 Jan - 19:28

Bye bye macadam.

- - - - - - - - - - -

Carmen & Alejandro & Aislinn


« Attends-moi ici, s'il-te-plaît. J'en ai pas pour longtemps ». Et la mâchoire se serre en entendant ces mots. Les doigts se crispent autour du cercle dirigeable et le hochement de tête est presqu’imperceptible. Elle tolère, sans la quitter du regard, le coeur battant un peu plus vite à chaque pas qui la rapproche des hispaniques. Ce n’est pas le moment de jouer les rabats-joie. L’herboriste surveille, prête à agir sans trop savoir comment, car si la thaumaturge n’atteint pas l’aéroport à l’heure visée, elle ne se le pardonnera pas. La silhouette est pistée, chacun des gestes épié. Le corps se fige dans une raideur cadavérique, mimant ironiquement le poids des morts récentes qui pèsent encore sur ses épaules.

La Mort et le Chaos qu’elle sème.

Ô combien tu fais bien de t’enfuir, Carmen.

Et le regard dévie seulement une fois la portière refermée. L’humaine installée auprès d’elle, débordant de larmes silencieuses, qui se dit être prête.
On ne l’est jamais vraiment. On s’arme de courage et on part, quand il n’y a d’autres solutions. On laisse toujours un bout de son âme derrière soi. Un coeur qui guérira mais n’oubliera jamais ses déchirures. On construit autre chose. On a parfois des remords quand on pense à ceux qu’on a abandonné. On s’en veut pour toujours quand on réalise enfin qu’on ne pourra plus les retrouver. Et si j’étais resté ?, la question n’en finit plus de vous hanter.
Fuir ou affronter, remords ou regrets, aucun choix n’est parfait. Il faut seulement se décider.  

On y est, l’évidence est terrible et l’herboriste refuse de la prononcer. L’auto s’immobilise sur l’asphalte gelé, le soleil brille pour accompagner ce départ vers d’autres contrées. A l’image de la destination imprimée sur le billet. Cuba et ses embruns au goût amer. Cuba qui poignarde un peu plus le myocarde qui a perdu ce qui un jour comptait le plus. Cuba qui lui rappelle qu’il n’y aura pas de bonheur pour elle. Qu’il vivra elle l’espère à travers tous les autres. A commencer par Carmen.

Carmen qu’elle escorte en silence jusqu’à la salle d’embarquement, des bagages et Picho, sages sur un chariot. Carmen qu’elle saisit par les épaules enfin, qu’elle serre contre son cœur avant d’échapper quelques perles saumâtres, dissimulées par l’étreinte.

« Appelle-moi, d’accord ? » ; elle souffle à son oreille. Et tout est mieux ainsi, mais Carmen va lui manquer. Le regard azuré s'ancre aux prunelles assombries ; les mains gantées entourent ses joues hâlées. « Pour donner des nouvelles, et si tu as le moindre problème. Je serai toujours là ». Elle promet.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
bye bye macadam Empty
bye bye macadam - Mar 15 Jan - 9:29


carmen
Elle le sait, au fond d'elle, qu'Arcadia n'a plus rien à lui apporter. Elle le sent, et pourtant, alors qu'elle savoure la sensation des fameux gants de cuir sur ses joues, elle aimerait rester, Carmen. Histoire de ne pas avoir l'impression de déserter en pleine sorte de guerre froide. C'est marrant, là aussi l'île cubaine est impliquée. Mais elle trouve moyennement drôle, alors que l'embarquement commence dans quelques minutes, elle doute. Carmen n'aura même pas eu le temps de remercier tous ceux qui lui avaient donné une chance de pouvoir devenir autre chose que la cocue des beaux quartiers. Elle savait qu'Aislinn s'occuperait de transmettre un bref message aux rares proches que la brune avait encore, mais l'idée de partir sans réel adieu lui tordait les tripes. Picho miaule, coupe Carmen dans son tumulte de pensées et la sort de son mutisme. Les paupières tout juste assez grandes pour se gorger d'eau salée sans se déverser. " Fais bien attention à toi. ", murmure la cubaine en osant étreindre la belle rousse de toute sa force. Elle ne lui briserait pas un os, mais elle la plierait volontiers en six pour la caser dans une des valises. Son égoïsme la frappera dans le ventre plus tard, lorsqu'elle sera dans les airs à observer les nuages et siroter un jus. La thaumaturge craint de tremper la chevelure de feu de ses larmes, se recule pour renifler discrètement - cette fois. " Je t'écrirai. Et n'oublie pas : si un jour tu ne sais plus où aller, viens à La Havane. " Les mains crispées sur les épaules de la déesse, le regard douloureux mais le sourire aux lèvres, elle serre encore une fois la rousse qui lui manquera plus que nul autre. " On se revoit vite, hein ? ", glisse la brune avec espoir. La ville est à feu et à sang, Aislinn a encore tellement de choses à accomplir. Aucun doute qu'elle y arrivera, Carmen en est persuadée. Les deux amies se quittent alors que la déserteuse part mettre ses bagages en soute, le cœur léger mais la mort dans l'âme. C'est une lourde page qui se tourne mais c'est également une nouvelle histoire qui peut débuter. Elle n'emportera que le souvenir de ses chers amis et le récit de ses aventures parfois foireuses, un chat, aussi. Et une nostalgie qui tapera à sa porte chaque fois qu'elle se retrouvera seule le soir, dans le noir. Et si le prix à payer pour être en sécurité était trop cher ?

Son jus d'orange sur la petite tablette, calée dans son siège et Picho à côté, la cubaine retourne chez la mère patrie. Le cœur pincé par les remords, les regrets aussi. Et si ses parents n'attendaient pas son retour avec impatience, elle aurait certainement ordonné au stewart de rouvrir la porte pour la laisser filer. Maintenant il est trop tard, l'estomac dans les talons alors que l'avion prend son envol, elle ferme les yeux.
Revenir en haut Aller en bas
bye bye macadam -

Revenir en haut Aller en bas

bye bye macadam

 :: terminés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Sauter vers: