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Hullaballoo - Augustin & Annalisa

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Hullaballoo - Augustin & Annalisa - Mer 19 Déc - 17:16


Hullaballoo
Nerthus & Hermès

« Madame...Fyalala....ttir?... » Anna lève les yeux au ciel, plutôt que d'essayer et d'écorcher vif ce qui la rattache à ses origines, elle aurait préféré qu'elle fasse une annonce plus discrète par exemple en utilisant son prénom. Annalisa n'a rien de compliqué pour un Anglophone qui se respecte. Elle se lève en faisant signe que c'est elle et une main sur la poussette, l'autre tendue à son autre fils, elle dirige son convoi exceptionnel vers le couloirs qu'on lui indique, suit cette jeune femme aux allures bien élégantes et lui ouvre la porte d'un très vaste bureau. «  Monsieur Esposito va arriver dans quelques instants.» un merci poli, Anna laisse la poussette sur le côté, Sveinn dort toujours comme un loir. Et elle s'installe lentement sur la chaise après avoir laissé Fafnir s'asseoir sur l'autre, la main sur le ventre imposant, des jumeaux c'est vraiment lourd, elle espère ne jamais avoir de quadruplés. Les fesses enfin posées, elle soupire, essoufflée et replace ses longues mèches rousses derrière ses oreilles. Le silence dans la pièce, perturbé quand elle attrape sa bouteille d'eau pour s'hydrater comme si elle venait d'escalader le mont Everest. « Maman c'est quand qu'on goûte ?» Fafnir est sage, elle le trimbale dans des endroits pas très amusants, elle espère que ça va continuer comme ça. Elle lui donne un petit biscuit pour le récompenser et lui donne son jeu avec de l'eau dedans où il faut appuyer sur des boutons pour mettre des anneaux sur des piquets. C'est vieux, ça l'occupe et ça fait pas de bruit. Un baiser sur sa petite tête rousse et elle lève le nez pour regarder autour.

Son regard détaille le bureau, sobre élégant, elle n'a jamais rencontré monsieur Esposito mais elle devine que le bureau doit être à son image. Ça manque de dessins, comme dans celui de Clarence, elle profite d'être seule pour lui envoyer un texto et lui dire qu'elle aimerait passer le voir après, un besoin comme souvent de le voir à l'improviste, souvent reconduit pour qu'elle ne se montre pas trop en ville. Ça lui manque de pouvoir se balader sans avoir peur d'être poursuivie par des Torpedo. Pour le moment elle vit tranquille à Little Italy, mais peut être qu'il lui faudra s'en aller. De toute manière elle ne compte pas rester toute sa vie sous la dépendance du Ciao Roma pour avoir un toit, et donc pour se faire, il faut qu'elle récupère son argent.

Puisqu'elle a fui la Bratva, elle ne veut pas qu'ils puissent l'espionner sur ses dépenses, il lui faut donc une nouvelle banque, où tout transférer. Son argent à elle et l'héritage perçu de ses deux maris décédés. Cet argent ne lui appartient pas diraient ils, Anna part du principe qu'à partir du moment où elle les a supporté et qu'elle a porté leurs enfants, elle mérite d'avoir une compensation. Elle compte donc sur ce monsieur Esposito.. Augustin si elle en croit le petit écriteau sur son bureau. Pour tout transférer et lui permettre d'utiliser sa carte bancaire à nouveau sans qu'il n'y ait le moindre frais et pour avoir bien assez de protection. C'est Alcide qui lui a donné son numéro, il le lui a conseillé, peut être qu'il a déjà parlé d'elle à ce monsieur et alors ce sera plus facile, pas besoin de raconter l'histoire depuis le début. Elle entend la porte s'ouvrir, sursaute, trop noyée dans ses réflexions. et puis elle se lève, se tourne pour voir son nouveau conseiller bancaire. Monsieur Esposito donc, sobre et élégant, quelle surprise! Elle ose sourire un peu, histoire d'être polie et de faire bonne figure, il à l'air tout à fait sympathique, pourvu qu'il ne porte pas le moindre jugement sur elle. «  Enchantée, je suis Madame Annalisa Fjalarsdottir.» elle tend la main pour serrer la sienne et se présenter avec politesse. Sveinn se réveille rouspète, toujours au bon moment lui « je suis venue avec mes fils, j'espère que ça ne vous dérange pas?» Fafnir observe le monsieur, un peu curieux, intimidé. Et ça lui revient, elle a déjà vu cet homme, ils étaient coincés dans un ascenseur. Anna se pince les lèvres, elle espère qu'il a oublié l'épisode du pet de Sveinn particulièrement odorant.
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Hullaballoo - Augustin & Annalisa - Dim 3 Fév - 15:57


hullaballoo




Matinée chargée, mais Augustin se sent plutôt détendu. La visioconférence avec le siège en Italie s’est bien passée, il a donné deux trois chiffres pour sa région et puis n’a pas trop eu l’occasion de dire grand-chose d’autre – même si ce genre de réunions traîne en longueur et en blablas. Il n’avait pas trop la tête à ça, il faut dire, entre ces leaks qui sont sortis il y a peu et les récents développements dans sa relation avec Alan. Sans parler ce ce nouveau pouvoir qui lui fatigue l’esprit. C’est beaucoup de chamboulements, mais tout n’est pas  à jeter, loin de là. Et puis des changements, il en a vécu des bien pires – il suffi juste de prendre du recul et de prendre le temps de s’adapter. C’est un peu étrange, d’en arriver à ce constat. Peut-être que même à cinquante balais on continue de grandir. Voilà le genre de phrase qu’il faudrait écrire dans les chocolats papillotes de Noël, tiens.

Un rendez-vous un peu particulier l’attend avec Madame Fjalarsdottir. Un nom pas très facile à prononcer, il faut l’avouer, mais Augustin évitera d’avoir à le dire tant qu’il le pourra. C’est Alcide qui lui a demandé de voir cette mère de famille qui a apparemment fui la Bratva et qu’il protège. Le Don lui a raconté l’histoire sans rentrer plus loin dans sa relation avec elle – mais ne maîtrisant pas très bien sa télépathie, il a cru ressentir qu’il y avait un peu plus que ce qu’il lui disait. Sinon pourquoi prendrait-il des risques pour une simple inconnue ? Enfin, il n’a pas à faire le curieux – même s’il l’est – et ce ne fut pas difficile de le convaincre : il sait avoir beaucoup de défauts mais tout le monde apprécie de rendre service à un ami, et puis il lui a assuré que Madame Fjalarsdottir avait un porte monnaie plus que bien rempli. Et l’argent à ne plus pouvoir le compter, ça Gus ne peut y résister.

Il entre dans son bureau avec le sourire, son attaché-case dans la main (quasiment vide, c’est pour le style). Karen lui a dit avoir accompagné son invitée directement dans son bureau et il constate qu’elle n’est pas seule – une poussette et un petit aussi roux que sa mère. Et d’après ce qu’il voit, elle en a un autre en route – voir même peut-être deux ? Le cerveau bouillonne et l’esprit se projette, renifle ses pairs et Augustin essaye de se forcer à fermer les portes. Il serre la main de la maman et comprend d’office pourquoi Alcide tient à la garder en vie. C’est qu’elle d’une beauté rare et presque exotique. Sans parler de cette aura qui brille à lui en faire mal aux yeux. « Enchanté de vous rencontrer, Mad- Annalisa. » Sauvetage au dernier moment, un peu perturbé par la découverte de la jeune femme et son esprit qui s’emballe dans tous les sens, les pensées des petits, les inquiétudes de la mère – même avec les conseils de Zelda, il a encore du mal à maîtriser. « Absolument pas. Je vous en prie, appelez moi Augustin. » Oui, parce que bon il ne veut pas non plus passer pour un impoli à l’appeler par son prénom si elle ne le fait pas.

Il lui indique de se rasseoir, contourne son bureau et pose sa mallette, prend un stylo en main par habitude. Les yeux se posent sur le petit qui joue tranquillement et fait des bruits de… d’enfant. Augustin n’a pas d’affection particulière pour les enfants mais ne les déteste pas non plus. Il en a eu, après tout, mais Nina c’était différent. C’était sa petite. C’était… mais bientôt, il sera reparti pour un tour, en fait. Il ne peut pas en vouloir à Annalisa d’avoir embarqué ses enfants, surtout pas dans sa situation complexe. « Alcide m’a expliqué la raison de votre venue ici. Vous souhaitez transférer votre argent chez nous. » Il lance le sujet, d’un ton agréable et détendu. Dans sa tête, ça continue de jouer les montagnes russes. Le petit peste dans son esprit et c’est le même effet qu’une pichenette sur la tempe. Il fronce les sourcils, un peu dérangé. Il faut qu’il maîtrise. « Avez-vous amené les documents qui concernent votre banque actuelle ? » demande-t-il, puis il se rend compte de… il entend, non, sent une réflexion un peu… comique ? C’est du comique qu’il ressent. Il dévisage Annalisa, et cette fois ce qu’il entend dans sa tête est assez clair. Il revoit Ikea, et un certain ascenseur. Augustin bloque, regarde le petit dans la poussette. Ah. Lentement, c’est un sourire amusé qui se dessine sur ses lèvres. « J’ai l’impression de vous avoir déjà croisée, Annalisa. » Ainsi que votre petit qui, sans mauvais jeu de mot, a l’air de péter la forme.





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Hullaballoo - Augustin & Annalisa - Lun 4 Fév - 8:10


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Nerthus & Hermès

Annalisa sourit, Monsieur Esposito, Augustin, donc, a l'air réellement charmant et sympathique. Elle est d'emblée rassurée quand il lui propose de l'appeler par son prénom, c'est gentil de sa part de vouloir créer un cercle de confiance, à moins que ça ne soit par politesse pour ne pas écorcher son nom de famille. Peu importe la raison, elle apprécie la délicatesse dont il fait preuve et soupire doucement, essaye de détendre ses muscles. D'autant plus que la présence des enfants ne le dérange pas, à ce moment là c'est juste parfait. Elle laisse Fafnir aller s'installer sur le divan derrière pour jouer avec ses jeux, qu'il ne soit pas trop embêté par les affaires de sa mère et qu'ils ne soient pas trop dérangés par les bruits qu'il fait. Fafnir met toutefois un point d'honneur à vouloir imiter sa mère, fait d'abord le tour du bureau pour tendre la main à Augustin, dans la volonté de la serrer, comme un homme. Annalisa étouffe un rire, embrasse les boucles rousses de son fils quand il revient vers elle et il va s'occuper dans un coin. Annalisa se concentre ensuite sur  Augustin qui lui demande les papiers, elle fouille dans son sac, avec l'intention de les prendre mais est soudainement stoppée par la remarque du banquier. L'impression de l'avoir déjà vue ? Ah ce n'est pas qu'une impression. Les joues un peu rougissantes, elle glisse machinalement ses doigts dans ses longues mèches pour les coincer derrière une oreille.

« Maaaaman » Le petit tend ses mains vers sa mère, il faut toujours qu'il s'accapare toute l'attention, une vraie diva cet enfant et cela sans le moindre effort! Elle attrape Sveinn qui gigote trop dans sa poussette et la dérange, dans sa torpeur du sommeil, le corps encore chaud de sa petite sieste, il vient enfouir son visage dans le cou de sa mère et ferme les yeux.  Il se souvient donc, de cet épisode là, Anna se sent un peu gênée, pas vis à vis de son fils, parce qu'il était malade et elle n'aurait pas voulu l'en empêcher pour sauver les apparences. Mais peut être qu'en face il ne sera pas aussi compréhensif.« Oui...L'ascenseur à Ikea. Mon fils était malade il a empesté tout le monde... » Elle se mordille les lèvres, c'est qu'il a l'air bienveillant Augustin, pourvu qu'il passe l'éponge assez rapidement. « Je suis vraiment navrée ça n'était vraiment pas agréable. Peut être que vous avez des enfants ? vous savez quand ils sont malades ce n'est pas facile... » Des excuses ne sont pas forcément de mise, mais Anna s'adapte, et si cela ne lui laisse pas un trop mauvais souvenir, il le lui dira. Mais un homme comme lui qui semble sain d'esprit et attentionné, il a sans doute une famille, il pourra la comprendre.

« Je suppose qu'Alcide vous a évoqué ma situation...Je n'avais pas réellement de compte en banque quand j'ai été mariée, je demandais l'autorisation à mon  ex-mari et tout ce que je gagnais allait aussi sur son compte, il est à son nom donc. Mais j'ai eu accès à tout à sa mort, j'ai ramené tous les papiers nécessaires. Je suppose que la Bratva y a aussi ses droits dessus, mais je ne veux rien leur laisser, j'espère que ce sera possible ? » Qu'importe qu'il triche, elle veut tout récupérer. Elle ignore si c'était un standard de la bratva de la priver de liberté ou bien seulement de son mari. Elle penche plutôt pour la seconde option, parce que la bratva n'avait pas forcément de quoi s'en faire à l'époque, elle se contentait d'être une épouse et se faire féconder. Son ex-mari en revanche était profondément sexiste et déguisait habilement cela en voulant qui faire croire que c'était pour ne pas lui donner cette charge en plus, quand à celui d'avant c'était juste parce qu'il était fêlé et sadique.

D'une main elle sort de son sac une chemise avec tout un tas de papiers différents à l'intérieur. Bien d'entre eux ne serviront à rien, mais elle a juste réuni tout ce qu'elle a pu garder en espérant que cela soit suffisant. « Dites moi ce qu'il manque et je me débrouillerai pour vous les faire parvenir dans la semaine. » Inutile de lui raconter qu'elle a abandonné sa maison en urgence, elle n'a nulle envie de se faire plaindre ou paraître faible. La seule chose qui l'attriste dans cette histoire c'es ses souvenirs, ses photos qu'elle n'a pas pu récupérer, les papiers des enfants qu'elle a dû refaire à l'administration, leurs carnets de santé. L'amertume dans la voix se ressent malgré l'accent nordique coincé sous la langue. Ça n'a pas été facile pour elle mais elle s'estime heureuse d'avoir Clarence qui lui a sauvé la vie à ce moment là, Luca qui l'a recueillie, et la Nuova Camorra qui a accepté de la protéger, de l'héberger. Elle espère avoir l'occasion de remercier Alcide, elle ne l'a pas vu depuis qu'elle est au Ciao Roma, elle espère pouvoir le croiser.
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Hullaballoo - Augustin & Annalisa - Mar 19 Mar - 14:06


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Apparemment il ne s'est pas trompé, donc, c'était bien elle et son fils qui étaient coincés avec lui dans l'ascenseur. Le monde est parfois petit, et l'univers semble se régaler de certaines coïncidences cocaces.En même temps, une femme avec une telle chevelure passe difficilement inaperçu. Augustin l'écoute s'excuser alors que le petit réclame les bras de sa mère, un fin sourire étire ses lèvres au fil de ses explications. Il finit par balayer le tout d'un revers de la main compréhensif. « Ne vous en faites pas, on dit bien que c'est meilleur dehors que dedans. » Un rire pour détendre l'atmosphère et rassurer Annalisa. Il ne la mettre pas dehors parce que son fils encore bébé a eu des gazs en sa présence. Il ne relève pas la questions sur les enfants, se contente de compatir. « En tout cas il a l'air en forme. » Il ne saurait ps donner un âge à ce petit, ne s'y connaît pas assez en bébés, mais ce n'est pas une crevette.

La conversation revient sur le sujet principal de cette rencontre, plus sérieux et préoccupant pour la maman, il le ressent. Elle lui explique rapidement la situation de son compte, avec ses ex-maris, et il l'écoute attentivement, récupère le dossier que lui tend Annalisa. Il hoche la tête et l'ouvre, commence à éplucher les divers documents qu'elle lui a apportés. C'est assez complet, il n'aura pas besoin de tout ça, c'est certain. Les inquiétudes de la jeune femme l'atteignent et il sent une certaine mélancolie étrangère lui serrer le coeur. Augustin n'aime pas ce sentiment, cette impression d'être affecté par les malheurs des autres, lui qui a passé toute sa vie à s'en ficher royalement. Pourtant quand ça le touche comme ça, il ne peut pas vraiment lutter contre la compassion. Sa détresse n'est pas forcément visible de l'extérieur, d'après ce qu'il comprend c'est une femme qui a vécu beaucoup de choses compliquées, et il imagine sans mal ce qu'elle a pu vivre en étant à la Bratva. Pas besoin d'être savant pour deviner ce qu'ils ont pu lui faire faire, au début, avant de la marier.

« Ne vous embêtez pas pour les papiers, je crois qu'on a bien assez pour faire le transfert avec ce qu'on a là, » affirme-t-il en sortant quelques papiers de la pochette pour les mettre de côté. Il cherche un instant, farfouille les documents et en sort un dernier, avant de faire passer le tout dans son scanner de bureau d'un air nonchalant. Des yeux il observe Annalisa devant lui, se demande exactement pourquoi elle s'est trouvée forcée de fuir. Alcide lui a dit qu'elle était hébergée au Ciao Roma, ce qu'il n'était pas certain d'approuver. Maintenant qu'elle est en face de lui, il change d'avis. Les papiers scannés, il les imprime et range les originaux dans la pochette, allume en même temps un logiciel sur son PC pour commencer à rentrer quelques données. « Je comprends que vous vouliez tout récupérer, » commente-t-il tout en pianotant sur son clavier.

Il observe le RIB actuel de la jeune femme et recopie quelques chiffres, observe les résultats d'un air songeur. « Je vais prendre contact avec votre banque actuelle pour que ce soit fait très rapidement. Légalement, on ne peut pas vous le refuser. » Annalisa est une fugitive aux yeux des russes, certainement. Ca l'étonnerait qu'ils laissent une telle fortune s'envoler de façon aussi aisée, sans punition, mais publiquement il n'y a rien qu'ils puissent faire. « Votre compte est ouvert, en tout cas, » déclare-t-il après avoir fait quelques manipulations, le bruit de l'imprimante ne tardant pas à se déclencher. « Par contre, vous devez savoir que rien n'est intraçable dans ce genre de transactions. » Il la regarde dans les yeux, parle d'un ton très sérieux. Les leaks de septembre, ironiquemnt, ont prouvé que même l'intraçable laissait des marques susceptibles d'être retrouvées. « Je ne sais pas quel arrangement vous avez avec Alcide, mais les Russes sauront très bien où est passé votre argent. »





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Hullaballoo - Augustin & Annalisa - Ven 29 Mar - 17:59


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La petite réplique d'Augustin a finalement don de lui rendre le sourire, effectivement mieux vaut que ce soit dehors que dedans. Il a au moins le mérite de la mettre à 'aise juste par le fait qu'il soit aussi compréhensif, elle qui avait une point d'appréhension de renouer avec une mafia en ayant fuit l'autre, elle craignait d'être accueillie comme une paria. Ce qui n'est donc manifestement pas le cas, peut être parce qu'elle est sous la protection d'Alcide qu'elle est dans le confort d'un hôtel de luxe, ou alors parce que Sveinn est son fils. Elle regarde le concerné, elle a toujours l'impression qu'il lui ressemble trop et que cela trahi le secret. Elle laisse Augustin traiter les papiers et prendre ce dont il a besoin, rassurée de voir que ce qu'elle a ramené déjà lui est d'une grande aide, au moins pour ouvrir son compte en baque et favoriser le transfert. Elle a le soutient financier de Clarence certes, et la totalité de ses enfants ne sont pas avec elle au Ciao Roma ça n'écarte pas qu'elle est mère de six enfants, qu'il faut les nourrir et qu'avec les jumeaux en préparation cela demande aussi un certain coût financier. Annalisa espère donc pouvoir récupérer tout ceci rapidement, ce sera une épine dans le pied en moins et Clarence et elle pourront enfin se tourner vers l'avenir. A suivre les petits et puis leur mariage, puis sans doute leur installation dans un coin sécurisé, peut être.

Fafnir continue de jouer sagement, Sveinn sur ses genoux observe les moindres faits et gestes d'Augustin avec la plus grande attention. C'est son imprimante qui le fascine on dirait, ça fait des bruits de robots comme dans son dessin animé préféré. Elle sourit, quand il annonce que son compte est ouvert et quand il assure faire le nécessaire pour la suite, un appel a sa banque, elle sait que légalement ils ne peuvent pas refuser le transfert, mais dans cette ville qu'est ce qui est légal et pas légal ? Tout se fait tellement facilement qu'elle se permet de douter. A vrai dire elle n'a jamais rencontré son banquier, il n'était pas réellement question qu'elle s'occupe de finances, bien plus à sa place en s'occupant des enfants. Elle acquiesce néanmoins et le gratifie d'un joli sourire, qui ne reste pas bien longtemps car sur ses dernières déclarations, elle sait qu'elle est sur le point de donner sa localisation à la Bratva. Elle se mord les lèvres, le dos s'appuie sur la chaise, histoire d'être plus à l'aise avec les douleurs qui lui prennent dans le dos parfois. « Est il possible de passer par une autre banque avant de faire transférer mon argent dans la votre ? Une autre banque, peut être à l'étranger avec laquelle vous êtes partenaire ou qui vous appartient et que la Bratva ignore alliée à la Nuova Camorra et qui s'assurerait que la traçabilité pour eux s'arrête à leurs portes ? » C'est peut être farfelu comme idée, mais en Islande on a coutume de dire que rien n'est impossible tant que c'est techniquement possible ; Souvent on dit non, parce que c'est du boulot et beaucoup de paperasse, mais il suffit d'un peu de volonté et l'on a une solution. « Comme un panneau planté en plein milieu du chemin qui montre que la route continue sur la droite alors que je suis passée à gauche » Une image, histoire de rendre cela plus compréhensible, mais peut être qu'il n'a pas assez d'empathie pour faire cela pour elle. « Je peux vous payer pour ce travail supplémentaire. » Parce que si on la trace jusqu'ici, jamais elle ne pourra faire revenir ses enfants sans craindre qu'il leur arrive quelque chose, jamais elle ne pourra être tranquille en sachant ce qu'ils savent désormais. « Et je vous en serait éternellement reconnaissante, j'ai huit autres enfants qui attendent de rentrer à la maison que l'on soit sûr de ne pas me retrouver. »
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