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l'ange en décomposition - baz

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l'ange en décomposition - baz - Mer 12 Déc - 0:18

as luck would have it
baz et kazuo/icons by pastel breathing



https://www.youtube.com/watch?v=jEgX64n3T7g

robe resplendissante, robe reluisante, robe éclatante - robe à l'instar de sa soeur, qui jamais ne flétrit sous la violence des jours cumulés, qui jamais ne courbe l'échine sous le poids de trop lourdes décisions à prendre. d'un rouge sanguin, de quoi réhausser la pulpe de ses lèvres en pétales délicates, elle est disposée avec attention dans le fond d'un sac alors qu'il conduit, conduit sans cesse. chignon monté sur le haut de son crâne, lunettes enlevées pour ne pas manquer de quelconque irrespect à la nuit déjà tombée - l'hiver qui toujours arrachera les moindres rayons trop capricieux -, l'inspiration de kazuo est profonde, autant que son expiration. tout est bon pour venir s'immiscer dans ce quotidien désapprouvé, tout est bon pour avoir sa cadette dans sa ligne de mire, dans un périmètre qu'il considère comme étant de sécurité - ne sera jamais mieux que lui, pense-t-il, pour empêcher qu'elle se fasse éviscérer par des loups trop affamés. loin d'être bête pourtant, il la sait capable des pires infamies - mais le taira toujours, laissant à la vue du monde le délicat reflet d'une rose épineuse. arcadia dégueule ses couleurs nocturnes, ses couleurs à la fois vives et fadasses - il s'arrête le temps de quelques feux, jauge les passants sans réellement y accorder de l'importance. jusqu'à trouver place, jusqu'à trouver ce qu'il veut - jusqu'à sortir, remettant convenablement autour de son cou son écharpe épaisse. oeillade lancée vers le bâtiment gigantesque, c'est en le voyant, et à chaque coup, qu'il se rappelle toujours à quel point rien ne fonctionne, à quel point rien ne fonctionnera - à quel point ce mariage fut une décadence autant qu'une blague dont il rit amèrement encore. épaules craquelées dans un mouvement, il entre, il marche, fait claquer ses chaussures sans bavures, ne reste que l'ascenseur.

le coeur se meurt, le coeur s'abat, tabasse sa cage thoracique - toujours dans l'appréhension de se retrouver face à un quelconque danger, face à une scène qu'il ne saurait accepter sous aucune explication. méfiance trop grande sans doute - de tout homme qu'ohta aurait pu choisir, elle a su sélectionner celui qui fera toujours blanchir ses jointures, celui avec qui malgré tout, il tente de faire des efforts, celui qui ne sera sans doute jamais approuvé. pour autant, par amour, par bêtise, par loyauté, kazuo s'essaie à adoucir son jugement, par amour, par bêtise, par loyauté, kazuo s'essaie à la compassion, laissant de côté le doute. le plus haut étage de la plus haute tour - de quoi se croire au-dessus des dieux, quelques pas suffisent seulement pour qu'il se retrouve face à la porte attendue. sonne une fois, attend.
ouverture sur l'être de lumière à la chevelure dorée.
- baz. hochement de tête pour accentuer le paraître, sans bonsoir d'accompagné - puisque prononcer uniquement son prénom suffit à souligner toute son attention. vulgaire tour autour de la dégaine de l'autre - une chemise blanche, dont deux boutons ont été ouverts, les manches remontées, un pantalon noir. sourcils qui se froncent, ne s'attardant sur aucune explication, il siffle, un semblant de sourire mi-discret mi-poli se dessinant sur ses traits.
- ohta est là ?
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l'ange en décomposition - baz - Jeu 28 Fév - 13:05


to defeat monsters : become one.
kazuo & baz


« (how did you survive?) they ask. »

Putain sauvée. Fichue gorgone esbignée au loin de la bicoque aphone de leurs continuelles querelles, noises vocalisées cinglées au brutalisme de ses courroux mort-nés. Paluches sanguines, babines aux palabres rues flanquées des calottes squales gratifiants sa foutre aimée des mâchures fileuses de leur amour venimeux. Maréchale éclipsée, mioche nippone ne daigne pas montrer sa caboche depuis une demi-quinzaine. Détresse de la caboche, identique rengaine qui lèche la carne du bourrin : le répondeur éperonné d’injures et de pardons promesses, tantôt lucides, tantôt bitturées de diverses rinçures. Qu’elle le honnisse aussi vigoureusement que les pires animosités ayant durées mais que diable, qu’elle rapplique à la louche de son égide misérable. Fanfaron imbécile de leurs rares trésors d’amour et de beauté qui demeurent, miettes faméliques d’un mariage aux vœux négligés sous les affres de leurs rixes répulsives. Parfois mordu convaincu d’être l’amant de sa vie, tendresses aussi mastoc que les vindictes cajolant ses cohortes, Baz vénère autant qu’il ravage la chair de sa chère. 

Diable aux tares identiques au pater, le voilà devenu vaisseau de l’unique semblance volontairement omis d’un modèle biglé aveuglement depuis belle lurette. Cochonnerie crasse créchant aux raisins de ses colères, horrible guère amblyope sur ce qu’il fait subir, daignant gager les rognes fortuites d’un désaveu balayé sans ciller. Gonze hargneux de sa fugue, unique instigateur de ses fuites malmenées, le voilà, mortel calé à l’encorbellement de sa tour d’ivoire biglant les lueurs citadines de toute sa hauteur guindée, carne flambante à l’aurore de l’hélianthe, conscience presque floutée de vagues remords lippées au détour d’une vue envolée, courant après embusquée dans la jungle bétonnée d’un espoir incrédule. Naguère maisonnée si tapageuse la voilà nantie d’une aura presque monacale aux lourdes pesanteurs sur ses ses humeurs : que revoilà la déloyale fiole ou vibre les lamentations suppliques de la bien-aimée aux diapasons de sa véhémence cinglée. Instances de peines gueulardes à qu’il veut faire la nique pour rendre taiseuse la cacophonie putride de la moukère chérie. C’est qu’il empeste l’animal, avariée senteur des pires sévices, il ne saurait se refuser à quelques délices pour oblitérer ses soudains supplices.  

Porte claquée sur la cité, baigné d’un désir de mutisme avéré des bavardages cognants, il regagne la chambrée gourde d’un amour contumace, laissant riper une pogne au-dessous du pucier. Quelques vaporeuses cachotteries prenant place dans un boisé baguier au lustre mordoré qu’il flanque contre une poitrine chemisée de quelques boutons défroqués. Jacassant coffret balbringuant son contenu barquée qu’il trimarde jusqu’à l’opulent boudoir symbole narcissique de ses foutues superficialités. Dépouillant le loquet d’un bout de phalange, fioles et seringues pâment d’avance aux veinules. Puisqu’elle est défaillante, puisqu’elle le nargue, puisqu’elle refuse de la boucler, le voilà rendu aux extrémités. D’une piqûre opiciée frôlant le derme d’une manche retroussée n’en demeure que quelques millimètres d’une liberté sèchement stoppée aux cognements sur l’huisserie. Salvatrice esseulée au marbre, il trotte à l’entrée d’une confiance sans doute démente de la croire accoster la pénates. Homme crédule qui evase le hayon d’un revers à peine dérobé. Nagai certes, mais loin de celle tant voulue. 

« Kazuo. » 

Hospitalité glaçante, le fiel dégueule des pores sans une honte de fausseté, tour d’horizon biglé qui rapine les nouvelles en sourdine. Talons claqués si tôt, sommaire doigté pour le semondre à rentrer sans perdre une once de ses manières tantôt qualifiées snobinardes. Amertume prompte de la palabre soufflée, nanti cynique des syllabes bittées aux esgourdes, il n'aura comme unique simple écho.  

« Non, elle est absente. » Chienne n’en pense t-il pas moins. Tous deux débarqués dans la composante principale de l’appartement. Mâchoire crispée, l’attention ne tarde pas à se détourner sur la seringue délaissée au flanc de l’établi marbré. Omission involontaire qu’il délaisse à nouveau pour conjurer un probable intérêt de son battant neuf convive au banquet du désamour tiédasse. Frustré de le trouver lui. Pas elle.  « Une urgence particulière pour que tu débarques sans crier gare? »
(c) DΛNDELION
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