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When men are afraid of the light.

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When men are afraid of the light. - Jeu 17 Jan - 22:06


   


« the real tragedy of life is when men are afraid of the light. »




L’affaire la plus chiante de l’année.

Un musicien avait agressé un producteur. C’était ennuyeux. Le luxe. Les paillettes. C’était d’un ennui. Istvan ne bougeait pas. Le producteur avait suffisamment de pouvoir pour le faire se déplacer jusqu’à son domicile. Le pauvre policier n’aimait pas ça. La voiture grinçante, il arrive sur les lieux. Grand manoir. C’est un cliché désagréable. L’homme est déjà arrêté, menotté au sol par un agent de sécurité privé. La bleusaille le maintient. De sa cigarette, Istvan recrache une aura de fumée. Ses yeux azurs se posent sur la victime. Et doucement, il se dirige vers le pauvre garçon menotté. Il répète la même baliverne. « Elle m’a dit que je serais reconnu ». Il n’a que ses mots à la bouche. Ils n’écoutent pas. Istvan se penche. «  Qui ? » Silence assourdissant. Le producteur se plaint. Istvan se relève. Avec lui, il emporte l’homme. Il le tire par le col de sa veste et le plaque contre le mur. Violence légitime. A défaut, violence légale.

Les policiers s’opposent à cette violence. Le regard azur d’Istvan cache une sévérité qu’il n’entend pas expliciter. La bleusaille sent la violence et se retire, reculant d’un pas peu déterminé. Les yeux se fixent alors sur cette victime. « Qui ? » répète t’il avec force et autorité. Il balbutie. Le silence est assourdissant. Il prononce les mots fatidiques. Un long discours. Un témoignage qui accorde le coeur du Russe. Qui aurait cru ? Il a enfin trouvé. Celui qui ne cherche pas, trouve. Il rigole. Il rigole fort en lâchant sa victime. «  Faîtes-en ce que vous voulez » dit-il, disparaissant dans l’ombre de la gigantesque entrée du manoir.

La voiture démarre en trombe. Maintenant, il sait où aller. Il a trouvé son oracle. Enfin. La voiture accélère. Le gyrophare donne son concerto. L’accalmie a enfin cessé, place à la tempête. Il accélère. Son pied donne courte pression sur la pédale. Il va vite. Trop vite. Sa main sur le levier de vitesse, il s’arrête brusquement à la bibliothèque. C’est le secret qu’on lui a révélé. Un secret assorti d’un nom bien mystérieux. Les informations arriveront.

Il entre rapidement. Il a dit qu’elle serait ici. Il est bourru, pressé. Bientôt, il aura la réponse tant désirée. Bientôt il saura. Pourtant, comme un nuage annonciateur de tempête, il craint de la perdre. La chance n’a pas été de son côté, récemment. Il le sait. Il cherche son regard. Son portable vibre. Les fichiers de la police ruissellent d’information qu’il détourne à des fins privés – et divine - . Freyr s’amuse. Il le sent. Manquerait plus qu’il se réveille. Istvan arrive de plus en plus à le faire taire, mais il n’est jamais à l’abri d’un écueil.  Le portable affiche une photo. Rapidement, il aperçoit sa victime.. sa sauveuse.

Enfin, il voit celle dont le nom et la photo correspondent. « Madame Bruce ? » Il sourit. Il essaye. Puis, doucement, il fait glisser son tee-shirt pour attirer l’attention sur sa plaque. Pour le moment, le policier est doux. Aucune raison que ça change. « Nous pouvons parler en privé ? »


© Frimelda, sur une proposition de © Blork
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When men are afraid of the light. - Dim 20 Jan - 10:57




When men are afraid of the light
Lucy • @"Istvan Bathory"
J'ai eu toutes les peines du monde à ne pas partir en courant en plein milieu d'une répétition. Mais j'ai tenu bon et me suis volatilisée qu'une fois le morceau fini. Je ne me considère pas comme un caractère particulièrement sanguin pour une écossaise. Mais bon dieu, qu'est-ce que la possibilité d'étrangler ce producteur m'a paru intéressante ! Les producteurs, j'en ai déjà vu pas mal au cours de ma jeune carrière. Certains sont particulièrement charmants, d'autres ont des lubies pour le moins étranges. Si j'ai appris à faire avec les lubies étranges, je reconnais que celui-ci pouvait aisément être qualifier de chieur professionnel.

Dans ce genre de cas, j'ai l'habitude de me taire et attendre placidement que le temps passe. Je n'ai cependant pas pu faire comme à mon habitude car j'ai fait une prophétie. Le bougre a réuni les conditions nécessaires pour que je lui réponde sur ces interrogations concernant son futur. Et il a très mal pris que je le coupe en pleine diatribe pour lui dire qu'il connaîtra effectivement la prospérité.

Bref.

Afin de me calmer avant de rentrer chez moi, j'ai pris le parti de rejoindre la bibliothèque d'Arcadia. Outre la sérénité du lieu qui doit aider à retrouver la mienne, je dois récupérer des partitions que j'avais demandé dans le cadre d'un échange entre bibliothèques. Pas que je sois radine pour ne pas m'acheter les partitions dont j'ai besoin. Seulement, j'aime bien savoir ce que contiennent les dites partitions avant de les acheter. Simple soucis de rentabilité car, j'ai beau être musicienne professionnelle et membre du clan Bruce, je ne suis malheureusement pas multimillionnaire.

J'ai à peu près retrouvé mon calme quand je sursaute quand on m'interpelle. Je fronce les sourcils en voyant un homme un poil plus âgé que moi me faisant face.

-Oui, c'est moi. Vous êtes ?

Alors que je me perds en conjecture pour savoir comment il peut me connaître, j'ai rapidement ma réponse en voyant sa plaque de police. En reprenant une mimique copié sur mon père, je me renfrogne. Je ne suis pas stupide : c'est pas une invitation sa demande à venir parler en privé. C'est un ordre poli de venir à l'extérieur pour ne pas faire une esclandre dans ce lieu paisible. Néanmoins, hormis la mimique, ma réponse ne traduit aucunement ce que je peux ressentir face à son ordre déguisé.

-Oui, bien sûr. Un instant cependant. Il faut que je passe au bureau des emprunts.

Contrairement à lui, je ne cache pas que je ne lui laisse pas le choix de passer au bureau des emprunts avant de pouvoir lui accorder un peu de mon temps. Il peut aisément me suivre : c'est pas comme si les partitions que j'emprunte comporter des dessins compromettants dans les marges.

Le détour fait, en signe de bonne volonté, je me laisse guider par le policier à l'extérieur dans ce qu'il appelle "un endroit discret".

-Que puis-je faire pour vous ?

J'avoue n'avoir aucune idée de ce qu'il a en tête et j'aimerais bien qu'il m'éclaire sans trop tarder sur le sujet.
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When men are afraid of the light. - Mer 30 Jan - 19:07


   


« the real tragedy of life is when men are afraid of the light. »




La photo est luisante. Son portable éclaire aussi bien qu’il le peut ce visage lumineux. Pour une fois, István offre un véritable réconfort à cette enquête. Le sujet est pourtant trivial. Il se plaît amicalement à vanner un collègue par message sur la route sur le ridicule de son enquête. Rapidement, István sait qu’il joue gros. Il joue la sérénité d’une connaissance absolue : son identité. Les révélations l’ont outré. Il le sait, et il l’ignore. Il ne connaît pas son propre nom. Alors, il suit les conseils avisés de son amante. Il obéit presque à son conseil. Il cherche les conseils d’une Pythie, d’une voyante désabusée. Quelle meilleure endroit qu’une bibliothèque pour ça ? Il le sait. Il la trouve, la photographie aidant au demeurant.

L’esclandre est rapidement évité. Heureusement, István n’était d’humeur à courir. Il n’aurait, d’ailleurs, sûrement pas couru si jamais elle avait décidé de prendre la fuite. C’était un policier ayant des microsomes fainéant. Il l’accompagna poliment au bureau des emprunts. Il conserve une certaine marge de sécurité, comme pour se priver de la coller. Il est malin István, il sait que le moindre contact physique est capable de réveiller ce dieu concupiscent. Il évite la situation. Il le sait : c’est humiliant et gênant. Maudite malédiction.

Il attends sagement de pouvoir parler à la jeune dame, qui n’est en rien suspecte. Au contraire, István n’a strictement rien à lui reprocher – si ce n’est d’avoir une influence sur un imbécile -. Il sourit. Il attrape sa plaque pour lui montrer. « Je suis István Bathory, je travaille pour la police d’Arcadia » dit-il. Il la laisse voir sa plaque dorée avant de la ranger dans son manteau. Il attrape rapidement son portable, allumant la galerie pour chercher une photographie du suspect. Lorsqu’il l’a trouve, il tend le portable à la jeune femme. « Cet homme prétend que vous êtes une sorte de médium, et que vous lui avez prédit un grand succès . » Le policier observe décemment son environnement. Ils sont légèrement en retrait de la grande porte de la bibliothèque, dans un coin à l’ombre du soleil où quelques fumeurs semblent prendre racine la nuit tombée. « Je dois juste faire les vérifications d’usages, vous ne risquez rien. » Il toussote. Il est vrai qu’elle ne risque rien. « Vous êtes capable de deviner l’avenir ? Un truc comme ça ? » Istvan sait qu’il se rapproche de son but.



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When men are afraid of the light. - Mer 20 Fév - 22:24




When men are afraid of the light
Lucy • @"Istvan Bathory"
Une fois que nous sommes à l'extérieur, celui qui veut me parler se présente enfin. Je me retiens d'esquisser un sourire en entendant son nom. Bathory et Bruce. Deux noms qui ont marqué pour diverses raisons l'histoire. Cependant, je reconnais que je ne le pense pas affilié à la comtesse comme moi je peux être affilée au roi d'Ecosse. Néanmoins, toute pensée relative à de la généalogie s'envole alors qu'il me montre son portable avec une photo. La photo est celle du producteur de tout à l'heure. Il va vraiment me pourrir ma journée, on dirait.

-De médium ? Sérieusement ?

Ma voix est partie légèrement dans les aigus. Il a été vraiment parlé de ça pour se plaindre de moi ? De toutes les possibilités, il ne pouvait pas aller raconter autre chose ?

Lorsqu'il me dit que je ne risque rien, je ne peux m'empêcher de pousser un soupir de fin du monde.

-Ne rien risquer ? Sans vouloir manquer de respect, monsieur, je pense que vous avez tord. Cet homme a été particulièrement vexé cet après-midi lorsque je lui ai dit que oui, il allait être prospère. C'est qu'il était en plein monologue en disant que le concert ne serait jamais prêt et que cela le ruinerait. J'ai juste dit la première chose qui me venait par la tête pour qu'il arrête de se plaindre.

Première chose étant une prédiction. Mais inconsciemment, je fuis son regard car j'ai peur. Peur de voir ma carrière de musicienne avortée alors qu'elle n'a pas encore commencé, peur de me retrouver dans les ennuis à cause de mon don qui s'est enclenché sans que je ne le veuille.
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