BLAZE : thinkky CREDITS : (c) alcuna licenza. ♥ / anaphore (sign) / tweek (icones) FACE : Sonia Ben Ammar DOLLARS : 2280 SACRIFICES : 533 PORTRAIT : ANNEES : (vingt-une années) obscurcissent le jugement et les pupilles de la gamine. CŒUR : (Célibataire), aucune bague au doigt, aucune menotte aux poignets, bien trop indépendante pour se laisser emporter dans une histoire. RÉINCARNATION : (Ma’at / Maât), déesse de l’ordre, de la vérité, de l’équilibre et de la justice. Contraire de l’Isfet. TALENT(S) : (pesée du coeur) ACTIF - (plumes de Ma'at) ACTIF - (balance de Ma'at) INACTIF - (perception karmique) ACTIF FACTION : (Factionless), trop jeune pour ces conneries, trop conne pour s’y attarder aussi. Elle n’a que faire des jeux de mafias en tant qu’humaine, et la déesse cherche quant à elle à réguler les vices. Balance déséquilibrée qui ne lui sied guère. OCCUPATION : (danseuse et jeune chorégraphe), elle se rêve étoile, brillant parmi les astres, éblouissant les spectateurs de sa grâce et de son élégance. GENÈSE : (Primus), stade 5
Hear them whispering when your heart is bleeding (Jun) - Jeu 14 Mar - 21:19
Qu’est-ce que tu fous là encore ? Les doigts s’enfoncent dans les poches de ton manteau, et le visage dans le col haut. Tu te caches oui, toi l’égyptienne perdue au milieu du quartier japonais. Tu sais à quel point ta présence ici peut être mal interprétée. Si l’on repère ton aura de divinité, comme toi tu peux le faire (et penses que tout le monde peut le faire), tu risques la traque, voire la mort. Pourtant, tu t’y plonges, sans la moindre hésitation apparente. Ce n’est pas la première fois que tu viens après tout, que tes ailes sont prêtes à être brûlées trop près de certains clubs. Tu n’as pas encore suffisamment l’habitude des mafias pour comprendre tous les tenants et aboutissants du quartier, cependant, tu ressens clairement que certains choses ne fonctionnent pas dans l’ordre naturel des choses. Y’a le chaos qui se faufile, aux côtés des vices. Et toi, tu le poursuis, inlassablement, à la recherche de la raison première, pour mieux l’exterminer. Tu n’as pas encore compris à quel point tu es faible, que rien ne te permet de te défendre. T’as juste de la chance, de passer au travers des gouttes à chaque fois, de ne pas mourir.
Tu ne sais pas pourquoi la réalisation se fait à cet instant précis, en partie tout du moins. Tes pensées effleurent le don que tu possèdes, simples tatouages gravés dans les chairs des Hommes. Simple contact pour révéler les horreurs et secrets de chacun. Pesée du cœur face à la pureté de Ma’at, celle que tu penses être en toi après les propos de ta mère, peu de temps avant sa mort. Si tu n’es pas certaine qu’elle avait raison, tu as préféré donner ce nom-là à l’entité. Tout est mieux que de rester dans l’ignorance. Quitte à se perdre dans le mensonge.
Les prunelles se lèvent vers le ciel un instant, s’obscurcissant. La pluie ne tardera pas à suivre, peut-être même avec le tonnerre. Voilà un temps que tu n’aimes pas. S’il ne t’effraie pas pour autant, tu peux tout de même sentir l’électricité dans l’air, prête à exploser. Et l’anxiété fluctue, revient, tue le cœur. Ca t’étouffe, comme sensation, ça te perd aussi, et tu finis par ne plus porter d’attention sur ce qui t’entoure. C’est dangereux pour toi, avec tes doigts…
Seven, club reconnu, que t’as pu voir sous d’autres angles, ces derniers temps. Le marché noir toujours non loin, bien que tu ne connaisses pas les liens qui les unissent tous. Trop naïve, trop jeune dans cette criminalité, tu y laisseras des plumes, à trop vouloir t’y enfoncer.
Ton corps en heurte un autre, et les mains se posent en protectrice. Chair contre chair, et le pouvoir se déclenche, lentement, pare les chairs face à toi de multiples dessins et phrases noires. Pourtant, dans un premier temps, rien n’est visible, et tu sens seulement la colère sourde de ton vis-à-vis. L’excuse se dessine sur tes lèvres, s’apprête à être énoncée, quand le visage pâle est grignoté par les révélations. Et l’autre finit par s’en rendre compte, des nouveaux tatouages, qui n’ont rien d’innocent. Recouvrant doigts comme pieds, visage comme corps. Car il est un monstre. Et un miroir, des traces de sang apparaissent sur ton corps. Il est temps de fuir. Il est tant de par…
La main se referme autour de ta gorge, et ton regard capte les prunelles folles. Et va falloir se battre, pour ne pas finir désarticulée.
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