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this is our home, this is our city

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this is our home, this is our city - Ven 18 Jan - 15:40

this is our home, this is our city. if i go down, you coming with me. now you a dead man for real. nobody mess with my FAMIGLIA.
Rues sombres et neige qui pointerait presque le bout de son nez avant l’aube, si les températures se décidaient à dégringoler. L’haleine est encore chaude lorsque l’homme souffle sur ses doigts gantés, posté avec fierté devant son bar fermé. Son long manteau danse parfois avec les vents, impatient comme il l’est. Une tasse vide repose sur un compteur électrique, et plus loin, un large camion attend, garé sur la chaussée, prêt à refaire les stocks du Piada Bar. Son propriétaire a cependant d’autres projets pour son contenu et le bar devra se passer cette semaine de nouvelles provisions.

Doucement, le petit monde arrive pendant que Little Italy somnole encore. Il entend des moteurs s’arrêter, des bouts de conversations poindre et des visages apparaître. Ceux de ses collaborateurs, de ses amis, mais avant tout de sa propre famille qu’il n’a pas vue depuis des mois. Si le froid mord son visage, en voir certains lui réchauffe automatiquement le cœur.

Ils se réunissent aujourd’hui avec un objectif commun, suite logique des décisions prises lors de la réunion des gradés. Et c’est l’autre consigliere cette fois qui les accueille, devant sa propriété, le bar accessible à quiconque voudrait se servir un café. Lorsque tout le monde semble présent, il se racle la gorge et grimpe les quelques marches du Piada, discours inspirant déjà sur le bout des lèvres :

« Signore e signori. Tout d’abord, merde les gars, vous m’avez tellement manqué. Même toi Bellandi! Je rêvais de toi il y a trois jours, c’est à quel point. » Il ricane, parce que Saturno ne veut probablement pas savoir dans quel contexte et Alfonso ne veut de toute manière pas s’en souvenir. Il renifle avant de continuer, parce que la transition avec le temps sicilien n’a pas été très clémente avec lui. « On peut dire qu’on attaque bien l’année. Mais on l’a jamais eu facile, pas vrai ? », l’expression se transforme légèrement, les sourcils froncés à l’extrême. Il est sérieux lorsqu'il se prononce à nouveau, le ton grave comme la situation : « Ils sont venus dans nos maisons. Nous ont pris le patron et je suis sûr qu’ils ne s’arrêteront pas là. Ils nous veulent tous ensemble en enfer, une putain de vue et un trophée en argent pour eux. » Pause. Sourire assuré. « Mais vous savez ce qu’on ne va pas faire? Leur rendre la tâche facile. On est à la maison, on l’a toujours été. Little Italy c’est notre sécurité. Mais peut-être serait-il temps de passer à la version supérieure. C’est plus d’une maison dont on a besoin. C’est d’une forteresse. »

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this is our home, this is our city - Ven 18 Jan - 22:20

Wake up now
Keep your head high
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Nuova Camorra

Réunion de la Nuova Camorra et pour une fois celle-ci n'a pas lieu au Ciao Roma et c'est tant mieux parce qu'elle craint d'être bientôt interrogée par la police concernant Alcide. Si l'on enregistre les allées et venues des autres tant qu'il est en prison il y a un risque.C'est grisant quand même, de ne pas être l'hôte, Calypso en elle ressent une pointe de frustration. Mais Gisella sait que changer d'environnement pour une fois ça ne peut pas faire de mal. D'autant plus qu'elle aime le Piada bar, elle aime y faire la cliente autant qu'Alfonso vient dans le Ciao Roma. Sur le haut de ses talons, le manteau refermé sur sa robe une fois sortie de sa Maserati, elle grelotte un peu, c'est qu'elle ne sort que rarement de la chaleur de son hôtel. Et pour une fois grelotter n'est pas une excuse pour qu'un homme galant lui propose sa veste même si son regard s'est perdu sur le premier qui s'est posé à ses côtés, avec un peu de chance elle n'aura pas besoin de lui faire les yeux doux. La propriétaire du Ciao Roma fait signe à Alfonso qu'elle n'a pas revu depuis son arrivée, rassurée de voir qu'il est là pour aider à gérer la crise même s'il aurait sans doute préféré rester sous le soleil sicilien. Elle n'est pas très en forme Gisella, le visage blême, peu souriante, elle donne l'impression de ne pas avoir dormi et tant qu'Alcide est enfermé, tant que l'avenir de la Nuova Camorra reste bancale, elle sera dans ce même état là. Néanmoins les mots d'Alfonso ont don de la faire sourire, un joli discours pour un revenant et de quoi remotiver les troupes. Elle est contente qu'il soit revenu, sa chambre préférée était restée réservée pour lui dans le cas où il repasse. Maintenant elle se demande si les gradés ont eu l'occasion de parler de ce qui sera mis en place, en espérant qu'elle pourra garder son rôle de gardienne du QG et ne pas être uniquement un portefeuille. Crise ou pas, elle a travaillé dur depuis des années pour garder les secrets de la mafia - Ce serait considéré comme un échec pour elle.

Mains dans les poches, elle étire quand même un sourire à la fin du discours du consigliere, serre les mâchoires pour ne pas claquer des dents. Ses projets ralentissent, mais Alcide et Little Italy sont sa priorité, alors l'argent qu'elle y met est bien moins conséquent, contrairement à ce qui était prévu, elle va faire en sorte que les rentrées d'argent qu'elle reverse à la NC soient bien plus importantes pour boucler leur quartier. Ils n'auront qu'à se servir, Augustin fera le nécessaire.
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this is our home, this is our city - Jeu 24 Jan - 12:04



N U O V A . C A M O R R A

Chemin du piada qu’elle connait par cœur, mais cette fois, c’est dans la berline de Saturno qu’elle le fait, l’italien au volant alors qu’ils rentrent dans les rues de little italy. Réunion de la Nuova Camorra a une heure bien trop matinale. Lyra avait eu quelques difficultés à s’extraire du lit, et Finn en avait eu aussi à la laisser faire. Plus encore sans franchement savoir de quoi ça retournait. Préparée rapidement, elle avait sauté dans la voiture dès que Sat fut devant chez elle.

Trajet dans le silence. Rien d’étrange, seulement du mal à émerger. Ca ne l’empêche pas pour autant de glisser ses doigts dans les siens, dès que la main de l’italien vient se poser sur le levier de vitesse ou sur sa cuisse. Après tant d’années, plus besoin de mots, ils se comprennent sans ça. La plupart du temps.
La voiture garée dans une contre allée du Piada, Lyra sort de l’habitacle, referme son manteau sur ventre rebondi avant d’être rejoint par Sat, qui glisse un bras par-dessus son épaule. Ca fait partie de ces choses qui ne changent pas, même dix ans après, de ces habitudes qui ne peuvent disparaitre, même s’ils le voulaient. Alfi est déjà là, devant son établissement, et la jordanienne ne peut s’empêcher de lui sourire. Sourire radieux de l’avoir retrouvé. Elle n’a pas réfléchi, la veille, lorsqu’elle a foncé le retrouver après qu’il lui ait annoncé son retour. Impossible pour elle de retenir sa joie. Plus qu’un ami, il était devenu une figure paternelle et un modèle, à sa manière.

Discours qui commence, et elle esquisse un sourire à la mention de l’italien qui se trouve à ses côtés. Il disparait pourtant bien rapidement. Elle ne peut qu’acquiescer aux propos de son mentor. Elle ne peut que se tenir à ses côtés. Little Italy est devenue une cible. Si l’arrestation d’Alcide ne la touche pas personnellement plus que ça, l’image renvoyée est mauvaise. Ca les affaiblit, et ce n’est pas le moment. La tête qui se repose légèrement en arrière, contre Sat, alors qu’elle écoute le reste en silence, l’une des mains dans sa poche de manteau, posée sur son ventre. Elle veut d’un quartier sûr. Un quartier où son enfant peut grandir dans l’environnement le plus sécurisé qu’elle puisse lui donner. Elle serait prête, à mettre de ses propres fonds, dans la sécurité du quartier, peu importe par quoi ça passera.
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this is our home, this is our city - Jeu 24 Jan - 15:11


THIS IS OUR HOME, THIS IS OUR CITY
if i go down, you coming with me.
now you a dead man for real.
nobody mess with my famiglia.



La convocation l’a surpris. Déjà, parce qu’elle émanait de Brazzi, qu’il croyait définitivement retiré en Sicile. Ensuite, parce qu’elle lui était adressée. Depuis plus de 20 ans qu’il fourre son nez dans les affaires de la Camorra, tous – ou presque – se sont efforcés de le tenir à l’écart. D’éviter de le voir prendre de l’importance. Un rejet collectif qui a fini, sans surprise, par exacerber encore plus la haine et l’amertume qu’il éprouvait à l’égard des Italiens. Se voir ainsi inclus dans une autre réunion, si tôt après celle des gradés, l’étonne. Seraient-ils tous tombés malades ?

Avec un bâillement monstrueux, il arrête sa longue voiture noire devant l’immeuble de Lyra. La jordanienne surgit aussitôt du hall, enveloppée dans un épais manteau. L’infernal s’extrait du véhicule, enlace tendrement l’endormie et ouvre pour elle la portière, la refermant avec précaution sitôt qu’elle est assise. Il reprend sa place derrière le volant et le bolide s’enfonce dans l’aube naissante ; direction le Piada.

Garé à proximité du bar, il sort de la voiture et pose immédiatement son bras autour des épaules de Lyra, dans une allure de propriétaire. Ils sont unis, une île solitaire au milieu des autres. Et il ne permettra à rien, ni personne, de les séparer.

Il hausse un sourcil et esquisse un sourire moqueur lorsque Brazzi le mentionne. Au fond, il grince des dents. Le retour du consigliere est un obstacle sur une route déjà crevée de trous. Entre ses bras, Lyra s’appuie sur lui. Instinctivement, il resserre l’étau de son emprise. Il fera tout pour la protéger, elle et son enfant, quoi que cela lui coûte. Il l’a laissée lui échapper une première fois ; ne recommettra pas l’erreur de recommencer. Quoi qu’il arrive dans les semaines suivantes, il ne lui arrivera rien.

L’italien se râcle la gorge pour attirer l’attention sur eux. « L’enfer, j’en fais mon affaire. Pour le reste le funérarium est, bien entendu, à ta disposition. Comme il l’a toujours été. » Comme il l’est depuis qu’il en a pris possession et en a fait la façade du blanchiment d’argent de la Camorra. Manière de rappeler aussi qu’il existe. Qu’il a toujours été là pour la famille. « Avant ça, offre-nous un café, Brazzi. On se gèle. » Ton plus amusé, mais aussi une façon d’inviter les gens à entrer. Ils sont tous impliqués dans les affaires d’une mafia dont le chef vient d’être arrêté. Tant qu’ils ne se seront pas assurés que la loyauté des habitants du quartier leur est toujours acquise, il préfère éviter de faciliter la tâche aux flics. Un groupe aussi important, même à une heure aussi matinale, cela se remarque. Et cela se signale.


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this is our home, this is our city - Jeu 24 Jan - 15:53



our home, our family


Il a reçut le message d’Alfonso et n’a pu se résoudre à refuser. Retiré de la Camorra depuis plus d’un mois mais toujours là pour les siens quand l’appel de la meute se fait entendre, Luca Salducci hésite pourtant longtemps, au coin de la rue du Piada Bar. Il n’arrive jamais en retard mais cette fois, la peur du jugement, des regards de ses anciens compères, des questions sur ce qu’il fait là, lui, l’homme qui a fuit la Camorra selon ses pairs, le fait reculer à la dernière minute. Aide salutaire pour Augustin, soigneur de Saturno, l’Ange n’a pas arrêté d’opérer pour la mafia italienne malgré l’abandon du poste de sous-boss. Il a continué, a tenté comme il pouvait, de protéger sa famille au détriment de sa propre santé. Eros le veut éloigner et ses souvenirs revenus ne font qu’entailler l’esprit de l’italien. Le dieu primaire ne veut plus entendre parler de cette mafia qu’il exècre de plus en plus et le second round d’un combat qu’ils pensaient tous les deux terminés ne fait que débuter. Osmose mise de côté pour une famille à aider.

La neige sous les pieds, il voit le camion à la sortie, il voit aussi les siens devant les portes, et il entend le discours, faculté de voyeurisme activée. La voix d’Alf lui avait manqué et ce sont bien ses mots qui lui donnent envie d’avancer. Mais il reste pourtant loin, hésitant, incapable d’avancer.  Et puis merde Le juron est balancé dans le vide. La silhouette s’avance, le menton est haut et qu’importe ce qu’on dira de lui, il est Luca Salducci. Il n’est pas un ennemi. Je suis d’accord avec Monsieur Brazzi…  Le ton est chantant sous les lettres du nom latin. Ils ne savent pas à qui ils s’attaquent. Montrons leur ce que la Camorra a dans le ventre… Mais avec un café, on travaillerait mieux ! Et le sourire conclut son entrée, une main posée sur l’épaule de Saturno, pour valider sa proposition d’entrer.
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this is our home, this is our city - Sam 2 Fév - 21:16

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Il acquiesce silencieusement lorsque Saturno propose son aide. Puis souffle, amusé par les remarques suivante. « Bien sûr l’ami, quel terrible hôte je fais. Allons discuter au chaud ! », rétorque-t-il. Et plus fort, en direction de la porte ouverte et sans perdre son sourire, il articule : « Amore, tu peux les servir ? » Son petit discours d’introduction terminé, Alfonso se réserve une minute pour se joindre au groupe et saluer un par un ou par paire ses amis. Sa peau halée contraste avec le pâle visage de Gisella lorsqu’il l’embrasse et qu’il lui promet que tout se passera bien. Il paraît un peu trop lumineux et intrusif au moment de saluer le duo que forment la Nuit et les Enfers, s’attarde sur le ventre de l’al Khayzuran en bon adorateur d’enfants et de la jeune femme, sers la main du caporegime sans le lâcher du regard. Quelques autres mains serrées plus tard et à présent sur le pas de tous, c’est autour des épaules d’Eros que le consigliere se permet d’enrouler un bras sans ralentir l’allure, pour s’accaparer toute son attention. « Heureux de te voir ici, mon frère. » chuchote-t-il à son oreille avant d’embrasser sa tempe, affirmation indirecte qu’il aura toujours sa place ici.

Alfonso s’adosse contre un mur de manière à faire face aux individus répartis dans la pièce et croise les bras. « Il se peut que nous ayons quelques invités de dernière minute en chemin, mais nous allons commencer sans eux. » Longue pause s’en suit et le satyre à la carafe semble comprendre le message et s'éclipse après son dernier service. « À compter d’aujourd’hui, chacun de nous contribuera au bien-être de Little Italy.» poursuit-il. « J'ai besoin de savoir si je peux compter sur vous. Nous aurons besoin de muscles, nous aurons besoin d’argent, nous aurons besoin de quelques fourberies et de discussions, plus important, nous devrons agir rapidement et ensemble. » Il se tourne vers la dirigeante du Ciao Roma, qui a repris quelques couleurs depuis qu’elle est entrée. Son hôtel est né avec Little Italy. Il est leur priorité, le cœur de leur entreprise, un coffre-fort à garder. « Gisella, love, je sais que tu as été extrêmement occupée ces derniers temps et je suis désolé. Mais j'ai besoin de savoir si tu as déjà pris des précautions et si oui, quelles sont-elles et pouvons-nous t’aider ? » Son regard est tourné vers l'italienne mais c’est à tous les contributeurs qu’il s’adresse.

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this is our home, this is our city - Dim 3 Fév - 15:33

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Nuova Camorra

Un sourire passe sur ses lèvres roses, embrassade d'Alfonso, avec ses gentils mots et son aura bienveillante qui la rassurent toujours. Elle le remercie chaleureusement et entre dans le Piada. On lui tend une tasse de café bien chaude dans le creux de sa main, remercie la personne d'un joli soirée et reporte son attention sur l'assemblée du panthéon Grec. Il y a même Luca, elle le remarque, étire un sourire qui aurait fait couler ses larmes si elle s'était laissée emporter dans ses émotions. Préfère se tenir loin de celui qui absorbe les émotions, car trop de choses en elle se font la guerre. Un petit baisé soufflé sur le bout de ses doigts envoyé dans sa direction comme elle a l'habitude de lui faire, et la voix d'Alfonso de nouveau recouvre l'endroit. Little Italy est en crise depuis l'arrestation d'Alcide, et depuis les fuites d'informations parfois trop confidentielles. On le ressent dans les rues, parfois des rumeurs lui parviennent aux oreilles. Gisella a été épargnée de ces rumeurs, et la gardienne du QG s'en félicite, c'est que son travail a porté ses fruits. Mais pour l'avenir elle va devoir être doublement vigilante. Le sujet a été évoqué à la réunion des sous boss ; maintenant elle doit en parler aux autres, à tout ceux qui sont concernés par la mafia. Un sourire tendre adressé à Alfonso, qui a la fin se transforme en petite moue triste. Elle déteste ça, le conflit, le suspens, la tension qui monte d'un cran. Gisella vient aux côtés d'Alfonso pour parler à l'attention de tout le monde, laisse son café sur le comptoir.  Regard cerné, teint pâle, mains moites, le cœur qui palpite tout le temps et ne la laissent jamais se reposer. « L'accès au QG et à l'hôtel est désormais restreint pour vous tous, le temps que je mette en place un système plus sécurisé. Une entrée secrète va être crée depuis un bâtiment qui jouxte le Ciao Roma afin que vous puissiez entrer sans être  vus dans l'établissement. » Silence, le temps qu'ils assimilent ces premières informations, elle adresse un regard à Alfonso comme si elle attendait son approbation pour continuer. « Vous avez tous le numéro de téléphone que j'utilise pour la Nuova Camorra, si vous avez besoin de venir au QG j'aurais besoin que vous me le dites avant et que je vous fasse signe si la voie est libre. » Elle inspire, le diaphragme bloque, c'en est presque douloureux. « Si vous venez je vous enverrai un itinéraire à suivre dans l’hôtel, les caméras seront détournées de ce trajet parce que si j'efface les enregistrements et que la police arrive je risque de passer pour suspecte. » Et si Gisella est suspecte, c'est le bâtiment entier qui sera fouillé, même si tout est bien caché, on est jamais trop à l’abri et tous pourraient être découverts. L'objectif est de ne voir aucun de leurs visages sur aucune image ce mois-ci et ceux à venir jusqu'à ce que l'affaire soit classée et Alcide hors de prison.

Voilà les précautions qu'elle a prises, en ce qui concerne l'argent qu'elle donne en plus, cela a déjà été vu, et Alfonso a également été mis au courant. « J'aimerais avoir quelqu'un à mes côtés qui possède un don de voyance, ou d'espionnage, un... Cinquième sens, quelque chose, parce que j'envisage de tester à nouveau la loyauté de tous mes employés. La moindre personne suspecte sera licenciée. Je leur ferai passer ce test sous la forme d'un entretien annuel je veux savoir si l'un d'eux peut être une menace. Si quelqu'un est disponible ?» Elle pourrait user de ses capacités pour les cuisiner, mais n'est tellement pas dans ce genre de chose, préfère laisser cela a des dieux.
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this is our home, this is our city - Mar 30 Avr - 21:54

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(conclusion)

La discussion va de bon train, les échanges et les appels fourmillent et chacun apporte un bout de solution aux problèmes rencontrés. Gisella voudrait tester la loyauté de ses employés et les regards se tournent vers le plus apte à répondre à sa demande. Saturno leur assure que les papiers relatifs au blanchiment d’argent n’existent plus physiquement, qu’ils sont à l’abri, numérisés dans les coffres forts d’une société bancaire qui ne possède pas d’accords avec les Etats-Unis. Des équipes vont être déployées autour ou dans les zones à risque et convoitées comme le Ciao Roma ou son propre bar. Quelques soldats sous prétexte d'être simples clients siroteront les boissons proposées par les deux enseignes à tour de rôle en gardant un œil attentif tandis que le nombre de gardes doublera. Des systèmes de sécurité, détecteurs de métaux, caméras et stock d’armes sont déjà dans des entrepôts à proximité de Little Italy ou en chemin et seront installés et distribués dès le lendemain. Les rondes ont déjà commencé dans le quartier.

Lorsqu’ils se séparent après presque une heure, Lyra et Alfonso restent sur place pour délivrer les pots de vin d’habitant en habitant, jusqu’à ce que les stocks de la camionnette soient épuisés.

Ils ont tous une tâche bien précise à effectuer, et le coeur un peu plus léger à l’idée de regagner ce qui leur appartient depuis des années. À eux tous, ils sont certains d’assurer les arrières de Little Italy, leur territoire.


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