AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

In the bleak midwinter

 :: terminés
Invité
Anonymous
In the bleak midwinter Empty
In the bleak midwinter - Dim 30 Déc - 12:52


In the bleak midwinter


Tavor a foiré. Encore. Pas de sa faute au soldado, ils étaient quatre au lieu d’un seul. Il n’aurait pas pu savoir que l’homme était protégé, qu’il avait aussi ses gardes du corps. Il a du se barrer avant d’avoir les informations, n’a pas réussi a choper ce pour quoi on l’avait mandaté. C’était pourtant simple comme mission, une simple traque, un homme à suivre un peu partout pour être certain que le doute sur son intégrité aux combats clandestins était fondé. Ça payait grassement des combattants pour se foutre au tapis après seulement quelques coups et ça empochait le pactole sur les paris. Tellement simple comme façon de procéder que la Calavera n’y avait pas cru. Mais à force de voir sortir les mêmes noms, de voir les billets verts tomber dans les poches des mêmes parieurs alors que les combattants étaient connus pour rester plus longtemps debout en habitude, c’était monté aux oreilles du capitano. Et le capitano, il a l’ouïe bien plus fine qu’auparavant. Une histoire de félin apparement  et aussi de maladie disparue. Mais ça, personne ne le sait, d’après les dossiers leakés, on le croit toujours à l’orée de la mort.

Il est 7h00 mais le froid hivernal ne remplace pas la fièvre dans le coeur des mexicains, surtout en cette période de fêtes.  Les maisons sont décorées, les bougies, allumées. On aime Noël a Delray, c’est traditionnel chaque année. 7 jours de fête, 7 jours de célébrations, 7 jours de repas en famille, où tous sont invités. Ça plait au capitano, de voir les siens heureux, ça lui plait encore plus de pouvoir manger sans se soucier des regards de ceux interloqués par un ventre aussi plat malgré la tonne d’enchiladas avalées. C’est Noël , on peut se permettre comme on dit !  Et puis, ça lui plait, à Jan, de vivre cette période sans savoir que ça sera la dernière. Il n’aurait pas du être là, six pieds sous terre logiquement car la maladie lui avait promis une fin grandiose. Visiblement, le destin s’est trompé mais ça, il le tait. C’est une véritable aubaine de laisser croire aux autres que le second de la Calavera n’est plus en état de combattre ou de se montrer.
Il  a donné rendez-vous à Tavor au Bloom Room, le fleuriste du quartier. Y’a du bon café de servi et il a besoin d’acheter une ou deux crèmes cicatrisantes Jan. Donc histoire de faire d’une pierre deux coups, et surtout de ne pas mettre Tavor dans une situation de stress, il s’est assis à l’une des deux petits tables du fleuriste et attend sagement l’arrivé du soldado.  Ils vont causer, ils vont s’expliquer mais avec l’obligation de rester calmes étant dans un lieu publique. Même si à cette heure-ci, même le gérant est encore endormi, les clés données sans soucis au capitano car personne ne lui résiste (ou n’ose lui dire non !)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
In the bleak midwinter Empty
In the bleak midwinter - Lun 31 Déc - 3:56


In the bleak midwinter 1546223015-efsf
Don't be rude.

J'ai manqué ma mission, mince alors, j'avais presque réussi à faire quelques choses de bien pour la Calavera, mais c'est papa qui sera plus heureux de ce que j'ai à dire. Le pire, c'est que ce n'était pas ruiné volontairement, Je n'ai juste pas vraiment eut de chance, malheureusement le soucis c'est que quand c'est AleXandro qui vient me dire de le rejoindre, je sais que ça ne va pas bien se passer. Le plus embêtant, c'est que si la conversation prend trop de temps, il sait très bien que je ne vais pas pouvoir faire le malin trop longtemps, parce que quand le soleil pointera le bout de son nez, je n'aurais même plus de quoi partir en courant. Enfin, je peux toujours essayer, mais au premier obstacle c'est le k.o. Alors je me suis un peu préparé, j'ai enfilé mes plus beaux habits, de quoi lui brûler la rétine tellement j'abuse un peu de bon matin. Lunette de soleil sur le nez au cas ou ça dur plus longtemps que prévu et ça sera tout. Pas besoin d'afficher ma canne, si j'ai un soucis j'appellerais quelqu'un pour me ramener ou je te supplierais, toi le beau et grand capitano de m'aider. Ça fait suceur un peu, mais c'est bien le but. J'arrive au lieu de rendez-vous, enfin, je laisse le gps me guider, parce que j'avoue que quand je viens par ici, j'ai autres choses à penser que de retenir le nom de ce genre d'endroit, la nuit tous les chats sont gris et on s'en branle de tout ce qui est fermé. Les gens comme les magasins, ouais. Je sautille un peu sur place avant de venir prendre place face à toi avec un grand sourire sur le visage.

« Alexandro ! » Je prends un air vraiment heureux avant de changer du tout au tout. Je fronce les sourcils et je secoue la tête l'air vraiment pas fier de moi. « Je n'ai pas assuré. Vraiment pas. » Autant lancer le sujet tout de suite, je me doute bien que tu en as rien à faire de si je vais bien ou non. Le plus important est que tu te focalises sur le fait que j'ai foiré la mission, espérant que tu ne saches rien sur le fait que je fais chier les autres même jusqu'à aller les harceler pendant qu'ils bossent. J'entends le Gps me rappeler que je suis arrivé et je viens l'éteindre en reprenant un sourire l'air totalement en panique. J'attends que tu m'engueules ou bien pire, je n'ai encore jamais vu quelqu'un de la Calavera faire dans la dentelle, quoi que tu serais mignon avec un peu de dentelle. Je penche la tête en plissant les yeux pour essayer d'imaginer la chose. « La robe de mariée t'irait comme un gant ! Avec un peu de dentelle sur l'avant. » Définitivement, je ne suis pas une lumière. Je vais finir en hachis avant la fin de la matinée, si tu es assez rapide on peut même se faire ça avant la fin de la nuit. Je te laisse donc me dire ce qui ne va pas, parce que j'avoue que depuis le début je n'écoute pas. Plus occupé à t'imaginer dans de la jolie dentelle, même si tu es peut-être tout aussi mignon quand tu me fais la leçon.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
In the bleak midwinter Empty
In the bleak midwinter - Jeu 3 Jan - 9:03


In the bleak midwinter


Alexandro. Personne ne l’a jamais appelé comme ça mais avec Tavor, c’est presque devenu une habitude tellement l’homme ne se rend plus compte du prénom écorché à chaque rencontre. Jan a déjà relever l’erreur, une fois, deux fois, puis il a compris que ça ne servait à rien. C’était comme lui quand il prononçait des noms italiens ou russes, y’avait toujours un soucis qu’il soit volontaire ou non. Et Tavor n’était en rien un mexicain sachant parfaitement rouler des r. Aucune raison de le tuer pour un soucis de prononciation, nous étions en temps de guerre et aucun soldat ne devait être mis de côté pour un soucis de langue qui roule, qui crisse ou qui ripe.

Les yeux qui dégringolent sur la silhouette, pas le temps ‘en placer une que le soldado est parti. Tavor est hyperactif, ça se voit, ça se sent, Jan se reconnaît dans la verbe trop énergique du jeune homme, dans la façon de se mouvoir et de sourire. À la différence que son hyperactivé à lui, était toujours mise au service de la Calavera. Celle de Tavor faisait défaut à la mafia  et en ce moment, c’était plus que problématique. Quand l’homme part dans ses dentelles, un claquement de doigt suffit pour le faire revenir sur terre.  « Tu te rends compte que si Costilla apprend toutes les conneries que tu racontes et que tu fais, on  retrouvera ta tête dans la baie ? » C’est prononcé avec un léger sourire, Jan devra remonter le soucis à son commandante. Mais il aimerait user des capacités captivantes du monstre qui sommeille en Tavor avant que le chef se décide à le faire disparaitre.  « Si ça arrive, je te mettrais de la dentelle prometido. On peut discuter sérieusement maintenant ? »
Le corps avancé, les coudes sur la table, le café est bu d’une traite alors qu’un autre est servi sans demander au soldado. « Tu as des atouts, sinon tu ne serais pas ici. Raoul t’aurait pas intégré à la Cala. Et je ne serais pas venu aussi tôt pour en discuter avec toi. Mais… Y’a un moment pour jouer et raconter que de la merde et y’a un moment pour prouver que tu mérites de rester en vie. » Une pause, le regard qui traine sur le côté, la faim tiraillant déjà son estomac. Pas eu le temps de manger ce matin, il fallait choisir entre rester au chaud dans les draps et dévorer un petit déjeuner. Depuis quelques mois, le capitano préfère la première option.  « Encore un mot de travers, une connerie, une erreur et tu ne finiras pas l’année en vie. Talent ou pas talent…. Dentelle ou pas dentelle. ¿ Vale ? Bon, explique moi ce qui s’est passé. Qu’est ce que qu’a foiré, à part qu’ils étaient 4 ? » Car ça, ce problème d’hommes, ça aurait pu ne pas causer de soucis si le soldado était resté discret. Il y a eu du avoir autre chose pour que la mission tombe à l’eau.  

(traduction : promis / d'accord ?)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
In the bleak midwinter Empty
In the bleak midwinter - Jeu 3 Jan - 19:25


In the bleak midwinter 1546223015-efsf
Don't be rude.

Je vois bien que tu comprends que je suis un réel soucis, il va donc falloir que je montre que je peux être vraiment intéressant. Je pose les coudes sur la table, pose mon visage entre mes mains et je te regarde dans les yeux avec un petit sourire satisfait. «  Je veux bien jouer à chat avec vous, moi. » Petit clin d’œil avant de prendre un air plus sérieux, même si les mots ne le sont pas vraiment. «  Je veux bien mourir dans de la dentelle si ma dernière vision c'est toi qui en porte ! Autrement, jamais je me laisserais mourir. Je te laisse me dire sérieusement le soucis qu'on ne connaît pas déjà. » Tous les deux on sait que je ne suis pas le type le plus discret qui existe, suffit de me parler deux minutes pour comprendre que j'aime trop ouvrir ma gueule et pas que pour donner de l'amour, même si c'est quand même ma principal faculté. Donner de l'amour, même quand mon grognon de capitano me parle de ma mort, grognon c'est mignon. Faudrait pas qu'on me coupe la tête trop tôt, Marius serait vraiment pas content. Légère moue qui se dessine sur mon visage. «  Je ne mérites pas de vivre, j'ai pas la prétention de dire ça, mais m'envoyer dans des missions de discrétion, je veux bien faire de mon mieux, mais va falloir m'apprendre à être plus discret. » J'approche mon visage du tiens quand tu tournes la tête pour finir juste en face de la tienne quand tu me regardes de nouveau. « Et c'est pas gagné, Capitano. » Je reprends ma place te laissant continuer sur ta lancé et voilà que tu me demandes ce qui a bien pu m'arriver pour qu'on me repère. Je me désigne moi-même en souriant un peu.  Si faut approcher quelqu'un c'est sûr que je suis le bon type, mais si faut rester discret et juste espionner, faudra me donner des cours.

Je fais mine de réfléchir avant de reprendre ma position de moment sérieux. «  Ils m'ont juste repéré.L'un d'eux m'a gentiment pris par derrière.  J'ai juste eut le temps de bien voir qui étaient les larbins. Du moins trois d'entre eux, j'ai pas admiré celui qui m'a trouvé. » Je sors mon téléphone pour t'offrir la vue des croquis bien détaillé que j'ai pu faire. «  Alors je sais c'est pas utile, pour ça que j'ai rien dit. » Même si on pourrait utiliser un de ses types pour trouver le plus gros poissons. C'est pas à moi de faire ça, puis faudrait pas qu'on croit que je suis un peu intelligent, on va me demander des trucs compliqué après. Je te montre trois croquis. «  Le quatrième m'a trouvé et j'me suis barré. Alors j'ai pas pu le voir.  » Je surveille si le soleil commence à pointer le bout de son nez, parce que j'ai pas trop envie d'afficher ça alors que tu parles de me laisser une chance, un type très utile de nuit, mais totalement nul à chier de jour. Quoi que, je peux faire facilement diversion, taper les gens avec ma canne, faire beaucoup de bruit puis partir en courant sans savoir ou je vais, ça c'est amusant. «  Je fais de mon mieux Alejandro, mais mon dada c'est plus l'action ou alors la prise d'information sans discrétion. Si faut coucher avec n'importe quel tordu ça me dérange pas non plus. Rassure moi. C'était pas un mot de travers ? » Pas de faute sur ton nom, même si je galère avec le foutu j des latinos, je fais de mon mieux pour te montrer que je suis très sérieux. La mort ne me fait pas plus peur que ça, sinon y aurait bien longtemps que je passerais plus des nuits comme les miennes. « J'ai aussi un avantage, j'adore jouer avec ma vie. » Je me baisse pour attraper ton pied et regarder dessous, histoire de voir ta pointure. Je relève le nez en souriant un peu. « Je sais quoi t'offrir à Noël. » Des chaussures avec de la dentelle. Une paire super classe, que tu pourras porter le jour où tu me tueras ou que tu assistera à mon massacre.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
In the bleak midwinter Empty
In the bleak midwinter - Ven 4 Jan - 22:58


In the bleak midwinter


Il a eu le temps de voir les autres, c’est déjà un bon point et ça, Jan le note dans un coin de sa tête. L’oreille attentive, les yeux noisettes ancrés dans ceux du soldado, l’explication est claire. Malgré ce que pense Tavor, les croquis aident. Ce ne sont pas des photos, mais ça peut servir s’ils sont bien utilisés. Il continue, s’explique, est consistant, réaliste et ça plait au second de la Calavera, de voir Tavor comprendre qu’il doit être sérieux pendant quelques minutes. Au final, on peut peut-être faire quelque chose de lui. À l’évocation  de coucher avec quelqu’un, Jan a une moue agacée, il n’irait pas demander ça. Il n’aime pas cette façon de faire, le sexe et lui, ça n’a jamais fait bon ménage. L’abandon dans une relation charnelle le conduisait souvent à la violence exacerbé, qu’il apprécie mais pas dans ses draps. Les rumeurs sur les quelques amants du capitano suffisaient à ceux qui auraient été tenté, pour rester loin. On regardait Jan, on lorgnait sur les muscles et le sourire mais on évitait de se laisser happer par le p'tit soleil de Delray, sauf si on avait envie de mourir. Et puis maintenant, la place est prise par Joaquin et on sait à quel point, le commandante et le capitano ensembles, ce n’est pas une histoire de quelques jours, ça n’aurait pas été officialisé par le chef de la mafia mexicaine sinon. Question de protection pour l'un et pour l'autre. Moins on connait les faiblesses d'un homme, plus il reste en vie. En mettant une identité sur l'une d'entre elle, Joaquin et Jan se sont mis en danger, ils le savent. Ils l'ont accepté.

Le pied relevé brutalement, il a un geste de recul, les lames s’éveillant sous la pulpe. Tavor connait le don du capitano mais comme beaucoup, il ne connait pas le dieu qui croque la carne ambrée. À la différence du dieu qui sait quel monstre se cache chez le gringo.  « Hâte de voir ton cadeau sous mon sapin. » Qu’il répond, presque amusé par l’insouciance du soldado. Ça lui rappelle lui, avec un peu moins de violence et plus de conneries.
Les coudes sur la table, il verse la fin du café dans sa tasse avant d’en reprendre une gorgée. La faim est piquante, celle divine, lui qui ne ressent plus les affres de celle humaine depuis des mois maintenant. Il va devoir manger rapidement s’il ne veut pas se faire dévorer l’intérieur à force de faire attendre la divinité. « Je vois… Pas la peine de baisser ton froc pour aller choper des infos, on n’est pas les ruskov. » Insulte sur la Bratva qui suinte des lèvres du mexicain. Racisme à peine caché, Jan ne se rend même pas compte de ce trait de personnalité tellement il est ancré en lui depuis ses plus jeunes années. Pas qu’il n’apprécie pas les autres nationalités, disons juste qu’il met les siens en premier.  « Qu’est ce que tu maitrises comme arme ? Ou sport de combat ? T’as déjà frappé quelqu’un au point de le faire tomber dans les vapes ?» Ou de le tuer, mais ça, il ne le dit pas Jan. « J’crois que t’as une bonne endurance, no ? Ton monstre en est la cause, c’est ça ? » Les questions qui ont une explication mais Tavor ne l'apprendra que plus tard. D’abord les réponses, après la conclusion du capitano sur la sentence.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
In the bleak midwinter Empty
In the bleak midwinter - Lun 7 Jan - 22:19


In the bleak midwinter 1546223015-efsf
Don't be rude.

Je te regarde en souriant un peu face à ton mouvement de recule. Bouille qui essai de te rassurer pendant que je prends des notes sur l'idée que j'ai en tête, le portable m'est utile une nouvelle fois. Je t'offres un grand sourire bien content d'avoir un cadeau pour le capitano. « Il sera fait avec amour. J'en ferais bien pour les autres, mais j'ai pas souvent l'occasion de noter leur pointure. » Je t'offrirais des chaussettes de couleur aussi, juste de quoi rendre le capitano encore plus attrayant. L'avantage des cadeaux, c'est qu'on ne les refuse pas, il pourra les laisser traîner dans un tiroir, mais y'a forcement un moment où il n'aura plus que celle-là sous la main. J'espère être encore là pour voir ça, la dentelle ira bien avec. Je ne peux retenir un rire avant de hocher la tête. « C'est pourtant plus proche de mes origines, mais j'avoue que je ne les aime pas. » Je n'ai rien à voir avec eux, j'ai seulement le droit à un monstre alors que je ne suis qu'à moitié Islandais, c'est pas du tout la même chose, je crois. Je pose les mains contre la table et je viens déposer mon menton dessus en te regardant avec un petit air intrigué. Je prends un moment pour réfléchir, j'ai dû me battre peut-être un peu plus férocement dernièrement. « Je n'ai jamais vérifié, s'il s'était relevé ou non quand je frappais. Pour ce qui est des armes, j'ai de bonne base dans la chasse, donc encore une fois, rien dans la discrétion, mais si tu veux savoir si je peux chasser sans regret, la réponse est oui. » Tuer quelqu'un d'autre sans ressentir de culpabilité, c'est peut-être un bon moyen de rentrer dans la meute, du moment que je ne connais pas la personne. Ça me ferait mal d'avoir à chasser mon propre frère,adieu la Calavera si c'était le cas. Hati est totalement de mon avis sûr ça. N'importe qui, mais pas Marius et peut-être cette sale bête de Camille, seulement parce qu'il m'amuse. Je baisse les yeux pour regarder ton café en haussant les épaules.

« C'est sûr que ce n'est pas de nature. Comme le fait que je peux voir dans le noir. D'où les croquis bien détaillé. On peut jouer à chat super longtemps dans le noir comme ça. » Je ris un peu avant de me redresser et de regarder autour. « Je pourrais voir dès que tu n'es pas content de moi-même dans le noir. C'est fantastique non ? Sérieusement. Je veux vraiment faire mes preuves. Je ne suis juste pas entraîné pour être discret. J'aurais plus de facilité à vous les saucissonner et à vous les livrer. » Il y a toujours un moyen plus facile que la discrétion, foncer dans le tas ou un mixte des deux, mais juste rester là à attendre des informations ça m'endort déjà. Alors que ramener directement les gens à Jan ça pourrait me plaire. « Tu ne veux pas m'apprendre des trucs pour être aussi badass que toi ? Promis, je ferais aucune blague déplacée pendant l'entraînement et j'écouterais sagement. Du moins j'essayerais. » Ce n'est pas comme si j'en racontais une dès que je pouvais. Alors forcement ça sera déjà bien difficile, mais je peux quand même faire de mon mieux pour les limiter. Louveteau veut apprendre du chaton. Moi vouloir être chat.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
In the bleak midwinter Empty
In the bleak midwinter - Mer 9 Jan - 22:53


In the bleak midwinter


Il est attentif Jan, aux mots, aux gestes, au faciès. Lui qui a toujours le sourire aussi, ça n’a pourtant jamais été un soucis à la Calavera. Tous sont habitués au visage lumineux de Flores, tous savent qu’il rigole beaucoup, s’amuse énormément mais tue tout autant. La lumière qui émane de Jan n’a d’égale que son efficacité et sa violence. Et ce n’est pas le cas de Tavor.  Tavor est un original dans la mafia mexicaine et le capitano se demande encore comment il a pu entrer à Delray sans se faire piquer un rein ou même les deux. Mais maintenant qu’il est là, autant voir jusqu’où il peut tenir et ce qu’il peut apporter à la Calavera.

Aucun mot, aucune réponse, il écoute ce que Tavor lui explique, son talent de chasseur, la culpabilité rangée dans un tiroir, une vision nocturne intéressante qu’il note au fond de son crâne Jan. Ça c’est utile, bien plus que le ramassis de conneries servis sur les dentelles par le nordiste.  « Tu n’essayeras pas. Tu réussiras, point barre.» Une erreur, une blague qui n’a pas raison d’être, une remarque déplacée et c’est la baie, tête la première sans bouée de sauvetage.
Le corps se redresse aussi, les bras refermés sur le poitrail, la mine un peu moins amusée, plus professionnelle. Plus agacée aussi. Il n’aime pas perdre son temps le capitano et malgré les atouts indéniables du monstre en Tavor, l’humain prend encore trop de place. Et s’il faut faire taire l’homme pour faire sortir l’animal, le mexicain n’hésitera pas.  « Écoute, j’ai l’impression que tu penses que c’est un jeu. Y’a pas de badass qui compte ici, tu fais le job et tu restes en vie. Si tu ne le fais pas… » Le silence est équivoque et suffira à Tavor pour comprendre. Ce n’est pas ses erreurs le soucis, c’est son comportement. Sa façon de parler aux autres, de se croire dans un film, de passer du coq à l’âne sans garder l’esprit dardé sur la situation. C’est tout ça qui pose problème, pas la mission avortée à cause d’un manque de renfort. C'est sa façon d’être qui fait tiquer le gradé et remettre en cause son recrutement.  « J’ai compris, la discrétion, l’écoute, tout ça, c’est pas ton truc. J’vais essayer de voir pour te mettre sur une mission d’un genre… Plus aventureux, histoire de me rendre compte ce que tu vaux vraiment sur le terrain, ¿ Vale ?  Je te tiens au courant dans les prochains jours, en attendant… » La tasse de café terminée, il jète un coup d’oeil à la montre, l’entrainement commence dans 30min. Assez de temps pour passer au QG, dire bonjour à un certain commandante et repartir au club. « Pas de vague, pas de conneries et… Ne chope pas les pieds des gens comme tu l'as fait avec moi. Tu vas te retrouver avec un flingue sur la tempe sinon. » Et étouffer un rire, le sourire revenant au galop à peine a-t-il disparu du visage du capitano. Les ordres ont été donné, le petit soleil de Delray peut se montrer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
In the bleak midwinter Empty
In the bleak midwinter - Mer 6 Fév - 21:50


In the bleak midwinter 1546223015-efsf
Don't be rude.

Il n'est pas content le capitano, je le comprends un peu, je ne suis pas content de moi non plus, vis-à-vis de la calavera du moins. Pour ce qui est de l'autre côté, je crois qu'il s'en moque aussi, ça n'apporte rien aux obscuris, un capitano grincheux. Je t'écoute toujours aussi attentivement, heureusement que c'est avec toi que je discute, ça rend le moment plus intéressant, parce que même quand tu perds ton sourire et que tu prends un air agacé, j'avoue que ça n'éveille pas de la peur en moi, ça me donne juste envie de plus recommencer parce que, t'es plus cool quand tu souris. « La vie est un jeu, la mort en est la fin. Je n'ai pas peur de ce que ton silence insinue. Offre moi la lune, je t'offrirais une apocalypse. » J'affiche un grand sourire, parce qu'au final ça n'a peut-être aucun sens, je n'ai rien d'un début d'apocalypse, mais est-ce que ce n'est pas ce qu'on m'a promis si je venais à la manger ? J'agrippe le pendentif qui orne mon coup et je le regarde en soupirant un peu. Je fais clairement une fixette sur ça. Accro à l'astre lunaire, accro à sa destruction... mais je ne suis qu'une moitié, louveteau sans meute, sans personne pour lui montrer la suite des opérations, alors je me contenterais de manger des croissants. Je te laisse continuer, toi et ton monologue et j'ai l'air bien heureux que tu me proposes une nouvelle mission, plus aventureuse, plus amusante sûrement. Rien ne peut être plus ennuyant que d'attendre de toute façon. J'hoche vivement la tête devant ton espagnol, t'aurais pu me traiter de n'importe quoi que j'aurais eu la même réaction. Imbécile heureux qui va prendre des cours d'espagnol, ne serait-ce que pour comprendre le strict minimum.

« Je préfère l'avoir dans la bouche, comme ça je suis sûr de ne pas aggraver les choses. » Je souris doucement et me redresse pour m'étirer un peu. « Ce genre de réflexion je les garde pour moi ? C'est pour avoir ta pointure … Je ne le ferais pas au commandante, ni même à personne d'autre. J'ai compris. Ils n'auront juste pas de cadeau sous le sapin, parce que c'est la seule chose que je sais faire d'assez délicat pour un cadeau de Noël. » Je viens rentrer l'adresse pour le retour à la maison, parce que le soleil va finalement pointer son nez et que je n'ai aucune envie de paraître encore plus comme un boulet. « Dis. Je promets de ne pas t'emmerder plus. Merci, d'être venu. » ça compte un peu, que ce soit toi qui te charge de venir me botter le cul. Que tu n'envoies pas quelqu'un d'autre pour venir me remettre à ma place. Je me repose sur la chaise, appréciant de revoir ce sourire. « Décidément, je me demande encore comment tu fais pour ne pas m'avoir déjà coupé la tête. Personne ne me supporte jamais plus de cinq minutes normalement. Un Capitano trop cool. » Même si tu m'en parles, de me faire tuer, comme j'ai pu le dire, ce n'est pas la mort qui pourrait me faire paniquer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
In the bleak midwinter Empty
In the bleak midwinter - Dim 10 Fév - 13:56


In the bleak midwinter


Tavor a raison, pourquoi sa tête est toujours en place sur son cou ? Pourquoi les lames du capitano n’ont-elles pas tranché la carotide ou des veines moins explosives pour le tuer ? Pourquoi est-il là, lunettes visées sur le nez, à continuer de rigoler, de s’amuser, de transformer des situations dangereuses en de vrais jeux de dés ? D'autres auraient abandonné depuis longtemps, le canon sur la tempe - ou dans la bouceh vu qu'il préfère - et bang. Mais outre le fait qu’Alejandro est un capitano efficace, il est aussi capable de voir les atouts en chacun de ses hommes. La confiance n’est peut-être pas là, mais Tavor a quelque chose a leur apporter, à la Calavera. Le monstre qui brûle en lui, ce loup qui court après la lune, cette capacité a ne jamais être épuisé malgré le coeur qui bondit fort dans la poitrine, c’est un élément majeur de sa personnalité que le gradé ne peut mettre de côté. Tavor pourrait servir, Tavor pourrait leur apporter quelque chose que d’autres soldados ne sont pas capables de faire, humains ou dieux mélangés. Aller chercher un objet quelque part, sans lumière, et avec un temps limité dans le lieu. Ou peut-être même surprendre d’autres mafias, le red lantern par exemple, là où les lumières sont faiblardes mais la garde imposante et impossible de faire tomber sans quelqu’un déjà à l’intérieur. Oui, Tavor pourrait servir et pour cette raison, Jan le garde en vie. Mais un pas de travers ou une réflexion et le corps du jeune homme se verra délesté de quelques organes avant de finir au fond de la baie. Le capitano s’en fait la promesse, tout comme il s’engage à ne pas le faire si l’homme se relève efficace comme il l’imagine.
Revenir en haut Aller en bas
In the bleak midwinter -

Revenir en haut Aller en bas

In the bleak midwinter

 :: terminés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Sauter vers: