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nos actes manqués (lyra)

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nos actes manqués (lyra) - Mer 20 Mar - 21:55


taire la douleur
Délicieuse agonie qui se glisse dans tes draps. Murmure à peine audible depuis la salle de bain, soupir las. Sans intérêt, c’est ce qu’elle est, conquête puéril qui se mêle à l’ivresse, instant critique où tu t’égare brutalement, tentant vainement d’effacer ce poids qui persiste, cet écho brûlant qui te déchire le cœur. Idylle inaccessible, les braises de la jalousie qui tourmente l’esprit, trop fragile, les ténèbres fébriles face à la réalité. Alors tu t’étouffes dans le mensonge, tu détournes les yeux tandis qu’elle en aime un autre, tu ne peux faire face, tu ne peux repousser son bonheur, pourtant tu le hais. Rage au cœur,  hanter par les désirs divins, Erèbe réclame la nuit, Liam ne peut lui accorder cette unique demande. Il est pitoyable, le bel anglais. Oui, conscient de l’absurde de ta situation, conscient de la faiblesse dont tu fais preuve. La rage bouillonne dans ta chair, la désillusion pulse dans tes veines. Au milieu de la nuit, qu’importe le nombre de femmes qui parcours tes draps, la solitude pèse bien plus que n’importe quel pêché sur tes épaules. Son absence, ce silence, est devenu le plus lugubre des compagnons. Alors tu rêves de laisser le jour t’embraser, tu rêves de cet astre solaire, qu’il devienne meurtrier à ton égard, qu’il fasse cessé ce cauchemar qui s’éternise. Mais à ta grande surprise, ce n’est pas le jour qui mettra fin à ce tourment, mais bien les océans. Un simple message, vague, une lueur qui attire ton regard dans l’obscurité et puis la révélation, une vérité qui éclate, brutalement. L’abandon de ce bonheur que tu te refusais à bafouer, au final, il aura violé lui-même son serment, rictus cynique qui se dessine sur tes lèvres alors que tu lis le message de l’aînée Al Khayzuran.

C’est alors brutalement que tu pousses l’amante d’une nuit à quitter les lieux, c’est sans un regret que tu as déjà oublié son nom, avait-il un quelconque intérêt ? On te savait séducteur, on te connaissait libre de nombreuses chaînes, mais on murmurait aussi que ce cœur, semblable à de le pierre, était inaccessible. Qu’il battait déjà pour une inconnue. Pour l’enfant sauvage, celle qui a bercer ton quotidien sous les cieux Jordanien. Compagne de toujours, de toute les embrouilles. La seule pour qui tu es prêt à tout. Abandonnant le confort de ton luxueux logement au cœur de la nuit, t’empressant de la retrouvée, l’inaccessible, ton obsession. C’est avec les ombres comme compagnons, le silence nocturne comme guide que tu files comme l’éclair à travers la nuit. Sans hésitation, incapable d’ôter ce rictus satisfait de tes lèvres, incapable d’apaiser le feu qui gronde en toi, ce chant d’espoir qui fait battre ton cœur. Tu te prendrais presque pour un jeune adolescent, en route pour son premier rencard, scénario absurde au fil des instants qui défilent. La situation était tout autre, vous étiez deux adultes, l’un habituer aux tourments des passions inassouvi, l’autre le cœur sans doute brisé par l’abandon de ce délicat amant. Tu te figes un instant, nouveau soupir qui se faufile entre tes lèvres tandis que tu y portes le cancer, une flamme entre les doigts. L’épaisse fumée blanche que tu expires lentement te ramène à la réalité, balayant cette expression satisfaisante sur ton visage. Au fond, qu’allais-tu faire une fois qu’elle se tiendrait devant toi ? La question demeure en suspens.

Tu arrives finalement devant chez elle, n’apercevant qu’une faible lueur pour éclairer les lieux. Sans surprise, elle s’est sans doute retranchée dans les ténèbres, son domaine après tout. Délicate incarnation de l’obscurité qui berce la nuit. Délicieuse épouse céleste. Pourtant, encore aujourd’hui tu tais le nom divin qui demeure en toi en sa présence, tu te contentes de jouer les bons amis. Tu n’as jamais cesser d’incarner ce rôle, malgré les sentiments qui s’immisce, malgré l’obsession qui s’est installé en toi au fil du temps. Sur le coup, celui-ci ne fut pas ton plus grand ami, intensifiant un peu plus le mal qui s’installait en toi chaque jour que tu passais loin d’elle. Serais-tu seulement encore capable d’assumer ce rôle qui est le tien à l’heure actuelle ? Sans te laisser t’enflammer par la passion qui bouillonne en toi. Un dernier soupir avant de frapper à sa porte, espérant qu’elle t’ouvre, tu accompagnes l’acte de quelques mots. « Lyra, c’est moi. » A t’elle encore besoin d’un nom ? Après tant d’années, ce n’était plus nécessaire, c’était devenu obsolète, vous avez vos habitudes, vous vous reconnaissez à la première note qui résonne, au premier éclat de voix qui peut vibrer. Le reste était devenu superficiel.



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nos actes manqués (lyra) - Ven 22 Mar - 12:12


NOS ACTES MANQUES
lyra & liam
Hand in my hand. And we promised to never let go


Elle a à peine mangée, Lyra. Juste une soupe. Même pas finie. Elle repose là, dans l’assiette creuse, posée sur la table de nuit. Sans doute refroidie maintenant. Tant pis. Elle a perdu l’appétit. Perdu l’envie de bien des choses. Incompréhension, douleur, espoir infime. Espoir de le retrouve, de l’imaginer revenir. Entendre sa voix, encore une fois. Non, elle n’y croit pas. Et les douleurs constantes. Celles de son cœur, l’estomac qui se tort, sa fille qui hurle la sienne. Elle s’étire, tape. La jordanienne ne la sent pas sereine, et elle, elle se sent coupable de lui faire endurer de tout ça. De pas être foutue de prendre sur elle et d’encaisser ça. alors elle sent que son dos la lance, que son ventre la tire plus que de raison. Elle sent la panique de sa fille. Ou c’est la sienne qu’elle transpose. Y’a des nuits, elle hurle encore. Y’a des nuits, elle se tourne et le cherche encore. Les larmes qui coulent et qu’elle efface d’un revers de main. Elle se reconnait pas. Y’a qu’une fois qu’elle a été comme ça. non, c’était pire, qu’elle se dit. Mais maintenant, y’a pas qu’elle. Y’a cet être qui grandit en son sein. Ce bébé qui va naitre dans quelques semaines. Elle en fait quoi ? Elle fait quoi avec ça ? Avec ses doutes et ses espoirs avortés ? Tout ça pour ça. Ca fait mal d’espérer. Ca fait mal à en crever.
Hope brings misery

Le corps recroquevillé comme elle le peu, avec ce ventre devenu trop encombrant. Position fœtale d’une môme au cœur à l’agonie. Trop fière pour demander de l’aide. Trop fière pour afficher son vrai visage. Elle sort à peine. Affiche quelques sourires polis lorsqu’elle ose finalement mettre un pied dehors. Préfère de loin rester enfermer avec Sirius, dans son appartement. L’amour et l’attention de la bête lui apporte plus qu’elle ne serait capable de le décrire. Amour inconditionnel. Y’a quelque chose qui se passe dans le regard, comme s’il la comprenait. Ou peut-être qu’elle devient juste dingue.
Sanglots qui s’étouffent dans l’oreiller alors que sa main passe sur son ventre comme pour la rassurer, dans une tentative désespérée. Putain de douleur. Et ce bruit. Elle se fige, un instant, à croire qu’elle l’imagine, sans doute comme le reste. Mais non, y’a plus d’insistance. Et cette voix. « lyra, c’est moi » cette voix. Liam. Le meilleur ami. La moitié divine. Sa destinée, d’une manière ou d’une autre. Toujours à ses côtés, pendant des années. Jusqu’à être séparés. Et il est toujours là à la soutenir, à l’épauler depuis qu’ils se sont retrouvés. « Entre » qu’elle tente d’articuler. Mais c’est qu’un son faiblard qui s’échappe de ses lèvres. Alors elle finit par bouger, par s’extraire tant bien que mal de son lit. Passe les mains sur son visage en soupirant alors qu’elle descend les escaliers. Traverse la cuisine et le couloir pour ouvrir la porte, la mine déplorable. Mais elle lui laisse pas dire un mot, elle ouvre les bras, et se pose contre lui. La tête glisse dans le creux de son cou, les bras resserrent leur étreinte. Elle inspire profondément, et ça l’apaise, un bref instant. Odeur familière qui a le pouvoir de la transporter loin d’ici. Très loin d’ici. Sur les terres de jordanie, sous un soleil de plomb, mais sans en avoir les désagréments.
L’étreinte est pas aussi agréable qu’elle l’aurait voulu, le ventre est devenu trop proéminent. Alors elle se détache, et s’enfonce un peu plus dans son appartement, les mains dans le creux de ses reines, pour aider à supporter le poids. « tu veux quelque chose à boire ? » et en ce moment, plus que jamais, elle se le prendrait bien son verre de whisky. Huit mois qu’elle n’a pas touché une goutte. Huit mois que sa boisson ambrée lui manque. « T’avais rien d’autre à faire à cette heure là ? Personne à voir ? » elle tente d’afficher un sourire amusé sur ses lippes, mais rien à faire. Puis, peut-être qu’elle se sent un peu coupable, de l’avoir fait venir à cette heure là. Mais au fond, elle sait bien pourquoi il est là. Il a toutes les raisons du monde. Ce message qu’elle a envoyé. Parce que s’éloigner de tout le monde, c’est bien sympa pour se cacher, pour pleurer en paix, hurler sans être jugée. Mais bordel qu’elle avait besoin de quelqu’un. Et de le voir lui.


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nos actes manqués (lyra) - Ven 22 Mar - 16:21


taire la douleur
Silencieux, tu attends. Lentement, tu vois la porte s’ouvrir, délicatement tu lis la tristesse sur son visage, ton cœur s’arrête un instant, se brise d’être confronter à cette image. Colère au cœur, comment a t’il put l’abandonner ainsi ? Tu le maudis, ce Finn, cet Irlandais de pacotille. Soupire muet, elle vient se réfugier dans tes bras. Délicatement ils se glissent autour de ton cou, naturellement, tes mains glissent le long de ses hanches, en toute innocence. Elle avait simplement besoin d’un refuge, tu étais cet abri de fortune, toujours présent. Le rythme du cœur qui s’accélère l’espace d’un instant, fugace, esprit vagabondant, bercer par ce parfum si familier, le seul qu’il apprécie réellement, le seul qui lui manque en permanence, lorsqu’ils s’éloignent l’un de l’autre. Tu aimerais la retenir un peu plus longtemps, mais tu ne fais rien, tu restes silencieux tandis qu’elle s’éloigne, s’enterre une nouvelle fois dans sa tanière. Tu reconnais mal la sauvage Lyra, la fougueuse, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, un portrait qui te déchire, qui te fais enragé. Blessée, tu supportes mal de la voir ainsi, toi qui n’a souhaité que son bonheur, toi qui a accepté de la voir dans les bras d’un autre. Espérant que c’était le mieux, pour elle. Tu t’étais trompé, pensée abjecte, la culpabilité dévorant peu à peu tes pensées, première expérience des plus troublantes, tu dois l’admettre.

Tu fermes délicatement la porte derrière toi, te plongeant au cœur de l’obscurité qui dominait les lieux. Quelques lueurs, faibles, pour simplement éclairer quelques chemin à travers l’appartement, mais est-ce réellement nécessaire. Elle t’offre à boire, tendre rictus qui se dessine au coin de tes lèvres, avant de répondre en toute simplicité. « Ça ira, ne t’inquiète pas. » Cela aurait put être une visite de courtoisie, certainement que là, il aurait accepter. Mais pas ce soir, il n’était pas là pour ça. Ce soir, c’était un ami qui s’inquiétait pour elle. Ou plutôt un imbécile éperdument amoureux de cette femme, qui se tenait non loin. Épuisée et blessée, ce qui n’enlèverait rien à son charme. Même cette nouvelle vie qui grandit en elle, rien n’entachait les passions qui grondaient dans ton cœur. Cette vérité que tu n’as de cesse d’étouffer, d’éloigner, désirant ne pas mettre son bonheur en péril… Au final, une pensée absurde. « Qu’importe ce que je devrais faire, ou qui je devrais voir a cette heure-ci. » rictus légèrement amusé qui s’élargit sur ton visage, bercer par l’ironie de l’instant, par la confidence fugace qui se dessine. « Tu sais qui compte le plus à mes yeux, n’est-ce-pas ? » Sans lui laisser le temps d’intervenir, ton cœur criant depuis trop longtemps la réponse. Tu t’approches d’elle, une main effleurant doucement ton visage, tes lèvres qui se posent sur son front, instant de tendresse que tu n’accordes qu’à elle, douceur exceptionnel que tu refuses à toute autres. « C’est toi, Lyra » Puis délicatement, un pas en arrière, la frontière que tu as toujours conservé avec elle, depuis si longtemps, à quelques exceptions près. Celle que tu conserves pour t’assurer d’éloigner la vérité, pour pouvoir taire l’agonie de ce cœur, trop fragile, cet idylle divine, inaccessible.

Toujours ce sourire tendre aux lèvres, toujours à vouloir la rassurer, l’apaiser. Tu n’as que ce sourire, cette expression presque figée sur ton visage, comme un masque que jamais tu n’abandonnes, comme si tu craignais la vérité. « Je sais que c’est difficile… Mais j’aimerais retrouver la Lyra d’antan. » Mensonge, tu ne comprends pas sa douleur, pourtant, tu aimerais tant. Son bonheur, tu ne l’as jamais connu, c’est encore une notion qui t’échappe encore. Bref soupir, tandis que tu visites ce lieu que tu connais que trop peu, comparer à la bâtisse familiale des Al Khayzuran, en Jordanie « Bon, je penses que je vais m’installer ici quelques temps, le canapé à l’air confortable. » léger éclat de rire, instant d’insouciance, mais peut être un peu trop bref, silence devenant un peu plus pesant, tu ajoutes, plus sérieusement. « Jusqu’à ce que tu ailles mieux. Enfin, si tu le souhaites »


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nos actes manqués (lyra) - Lun 25 Mar - 22:18


NOS ACTES MANQUES
lyra & liam
Hand in my hand. And we promised to never let go


Ca fait du bien de le voir. Un instant ça réchauffe le cœur. Ses traits fins, les mèches rebelles, l’ombre d’un sourire en coin qu’elle imagine toujours dessiné sur ses lippes. Les adorables fossettes qui se creusent dès qu’il s’amuse de quelque chose. Mais aujourd’hui, elles se creusent pas. Elle n’est plus aussi  légère, Lyra. Elle sait qu’elle l’inquiète, elle le voit sur son visage. Et elle se plait à croire, qu’elle sait lire au fond de son cœur aussi. Autant d’années à ses côtés, malgré la séparation, ça s’oublie pas comme ça. Y’a toujours des restes, un petit quelque chose. Et cette étreinte, elle en avait besoin. Ce parfum, celui qui la transporte aussi loin, dans des lieux plus exotiques, il la rassure. Pourtant, c’est trop court. Elle est gênée. Pas par lui, ou eux. La proximité a toujours été de mise. Mais le ventre rebondi est devenu trop imposant. C’est pas agréable, pas comme ça. Pourtant, être dans le creux de ses bras, c’est tout ce qu’elle demande à cet instant. Juste du silence, et sa présence rassurante.

Porte refermée, elle s’est dirigée vers la cuisine, suive de près par son meilleur ami. Obscurité de mise, surtout pour eux, à qui elle va si bien. Lumière tamisée, plus que nécessaire. La lumière l’agresse encore un peu plus ces derniers temps.  « ça ira, ne t’inquiète pas. » hochement de tête alors qu’elle arrête son geste, prête à lui sortir un verre. La main qui passe machinalement sur son ventre. Les choses ont bien changé. Ils sont loin les gamins d’Amman. Ils ont grandi, peut-être pas franchement mûri. Mais aucun doute, les années ont bien passé. Et la vie qui continue sa croissance dans son ventre en est  l’un des signes les plus criants. Elle espère bien que leur amitié, quoiqu’il se passe, et peu importe les années, restera bien intacte.  « qu’importe ce que je devrais faire, ou qui je devrais voir a cette heure-ci. » les lèvres se pincent, et elle peine à réprimer son sourire. « Elle va t’en vouloir. » Y’avait donc bien une fille dans les plans. Prévue pour plus tard ou déjà lachée, dans la précipitation. « tu sais qui compte le plus à mes yeux, n’est-ce-pas ? » pas le temps de répondre, il se rapproche liam, comme une ombre. Doucement, et rassurant. Monde obscur qui a toujours réussi à la réconforter plus qu’à l’effrayer. Main qui glisse sur son visage et les lèvres du meilleur ami qui se pose sur son front. Un bref instant, elle ferme les yeux, bercée par la tendresse et un amour inconditionnel dont elle ne devrait pas douter. Pas parce qu’il y en a un qui a mis les voiles, qu’ils feront tous pareil. Ce n’est pas parce qu’elle se fait abandonner par une personne, que le schéma va se répéter. Elle tente de se le dire, de l’imprimer. Pas toujours facile. « c’est toi, lyra » Il se recule, et le palpitant se serre. Elle aurait voulu qu’il reste là, tout près. « liam davies. J’ferai quoi sans toi ? » un sourire doux qui se peint sur ses lèvres, empreint d’une sincérité frappante. Le duo de choc. Une paire qui faisait hurler les parents. Et à peu près tous ceux qui se trouvaient sur leur chemin.
Elle laisse ses doigts se poser sur le visage de l’irlandais. Ils glissent lentement. Redessine ses traits, les fossettes qu’elle voit enfin apparaitre. Et rien que ça, ça étire ses lèvres. « je sais que c’est difficile… mais j’aimerais retrouver la lyra d’antan. » « tu crois qu’elle est toujours là ? » loin d’être une question rhétorique, elle se le demande vraiment. Elle était sauvage, imprévisible, sans aucun doute un peu casse-cou. Impertinente, souvent insolente. Sublime dans ses rebellions d’adolescente. Brillante dans chacune de ses actions. Paradoxalement, comme le soleil, elle illumine et elle brule, elle, la nuit réincarnée. Elle se dit que finn l’a sans doute un peu assagi. Pas complètement. C’était sans doute pas faisable. Est-ce que Liam la reconnait au moins ? Elle sait que c’était pas le grand amour entre eux. « bon, je penses que je vais m’installer ici quelques temps, le canapé à l’air confortable. » elle relève subitement la tête, lyra. Elle est surprise. Surprise de la proposition de son meilleur ami. Si elle était habituée à le voir squatter la demeure familiale à Amman, il ne s’était que peu imposée dans cet appartement qu’elle avait fait sien. Il était venu, quand toute la famille avait débarqué dans les rues froides de la côte Est, qu’ils vivaient encore tous ensemble. Mais depuis qu’elle vivait seule, ici, sa présence avait laissé à désirer. « jusqu’à ce que tu ailles mieux. enfin, si tu le souhaites » « dis pas de bêtises. » qu’elle soupire en se rapprochant. « tu ne dormiras pas sur le canapé. J’ai une autre chambre. Et depuis quand tu demandes la permission ? » l’ombre d’un sourire en coin qui se dessine en repensant à toutes ses soirées où le jeune homme s’était incrusté dans sa chambre. Pas d’autorisation attendue, il s’était faufilé. Ou était venu la chercher pour parcourir les rues jordaniennes. « Mais t’es sûr que tu veux t’imposer ça ? C’est pas comme si c’était fun de me voir comme ça… » l’air un peu plus renfrogné, plus blasée. Elle sait que depuis quelques temps, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Evidemment qu’elle aimerait se retrouver. Un peu de son punch et de son assurance qui faisait ce qu’elle avait toujours été. De son sourire en coin et son sarcasme qui agaçaient autant qu’ils donnaient le sourire.
Elle s’approche, lui prend la main, direction le salon. Elle attend qu’il s’assoit, un peu de travers, et sans lui demander son avis, elle se place contre lui, entre ses jambes. Le dos contre son torse, le meilleur moyen de soulager le sien, ses reins avec. Mais elle a besoin de lui, et de sa proximité. La tête légèrement tournée, un peu relevée, posée contre son torse, à quelques centimètres de son menton. « J’sais pas comment faire. » qu’elle lache dans un murmure. « J’fais quoi de ma fille, sans son père ? » ça avait jamais fait partie de l’équation. Y’avait pas eu de plan, dès le début, mais elle s’était toujours imaginée à deux.


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nos actes manqués (lyra) - Lun 25 Mar - 23:16


taire la douleur
Douceur au coin des lèvres, tendresse qui animait chacun de ses mots, chaque acte à son égard. Chaque décision, moment passé à ses côtés étaient guidé par cette sensation, ce lien qui vous unis, cette attention que tu n’accordes qu’à elle et nulle autre. Un destin auparavant inexplicable, comme chaque nuit passés ensemble, chaque instants de folies passés sous les cieux de Jordanie. Désir inexplicable d’être à ses côtés, un terrible vide expérimenté lorsque vos routes ce sont séparés, bien des années auparavant. Un fil rouge, d’abord imperceptible, devenu aujourd’hui limpide, du moins à tes yeux, le divin qui appelle sans cesse sa moitié, guidant peu à peu tes pas vers elle. Douce ironie, toi, le rebelle, toi qui n’a jamais supporté qu’on décide à ta place, toi qui pourrait cracher sur le destin, tu te laisses pourtant guider par les ténèbres en toi, moitié divine capricieuse. Tu laisses tes pas te ramener à elle. Quelques mots qui te font sourire, avant de délicatement te ramener à la réalité, tourment que tu t’imposes, tu ne peux le nier, vaguement similaire à une pénitence que tu t’imposes, pour l’avoir laissé entre les mains d’un autre, pour ne pas avoir été assez égoïste. Avoir souhaité son bonheur, avec un autre, un idiot comme tant d’autre.

Soupir muet, par réflexe, tu glisses une main dans ta poche. Cancer morbide entre les doigts que tu abandonnes aussi rapidement. Elle est enceinte, tu ne peux te le permettre. Rictus balayer un bref instant, tu balayes les idées noires d’un bref revers, murmurer, l’espace d’un instant, cette vérité que tu désires tant. « Évidemment, car je sais que la Lyra que j’ai toujours connu est devant moi, je sais que tu ne te laisseras pas abattre, pas aussi facilement. » Plus qu’un autre, tu voulais la retrouver, plus que n’importe qui tu croyais en elle, en sa force, impétueuse, sauvage, c’est ce qui t’a toujours plus chez elle. La prestance de la nuit, c’est ce qui a toujours plus au profonde ténèbres. Tu te rappelais encore de cette jeunesse que vous avez partagez, de chaque instants passés à travers les dunes Jordanienne, chaque cris qui résonnaient à travers les couloirs de la demeure de Al Khayzuran ou même des Davies. Chaque remontances balayé en un instant par vos ricanements. Multi-récidiviste dans vos malices, ensemble, vous leur meniez la vie dure, à ses nombreux adultes qui passaient leurs temps à vous courir après. Tu te souviens encore d’elle à cette époque, insouciante, imprudente, tout comme toi. Nostalgie restant ancré au fond de ton cœur, précieux échos graver dans un coin de ton être, tu te souviens encore de vos nombreux serments, vos promesses, souvent fugace. Et c’est au noms de tout ces précieux instant que tu ne pouvais l’abandonner maintenant, tu ne pouvais ne plus avoir foi en elle, l’impétueuse Lyra, tu le savais, elle était toujours là, d’une certaine manière, toujours aussi combative et ce, malgré les tourments qu’elle s’infligeait aujourd’hui. Malgré cette tristesse qui perle ses yeux de mille éclats.

Puis elle se rapproche, elle guide tes pas, jusqu’au canapé. Silencieusement, tu t’installes, tu laisses la jeune femme s’appuyer contre toi, s’allonger contre toi, délicatement. Le cœur s’emballe, toujours aussi capricieux, tu pourrais être accoutumé à cette proximité, vous l’avez partager autre fois, cette douceur. Elle te semble si lointaine et pourtant, tout aussi naturelle. Par réflexe, une main se pose délicatement entre ses hanches et son ventre, le cœur qui s’apaise peu à peu, recouvrant un rythme calme. Puis vient des paroles lourde de sens, une question qui semble gronder depuis si longtemps dans son esprit, qu’elle semble être la source de cette peur qui l’a ronge. Discret soupir tandis que sa main glisse un peu plus sur le ventre rond de son amie de toujours, sentant la vie grandir en elle. Tendresse au cœur, tu ne peux rester silencieux plus longtemps face à son appel à l’aide, cette pensée avait commencé à immerger dans ton esprit, depuis que tu avais appris la nouvelle, depuis qu’il avait quitté la ville. « Je suis là… Et si tu veux, je peux m’occuper de vous… Toi, et ta fille. Je peux être présent pour elle aussi. » Les paroles sont difficiles à admettre, décision qui semble être prise sur un coup de tête, peut être étais-ce la vérité. Peut être que ce choix avait longuement mûrit en toi. Esprit trouble, comme chacune de tes pensées, une seule certitude, tu refusais désormais dans l’abandonner. Plus jamais tu ne ferais la même erreur. Un caresse qui s’égare, et un tendre baiser que tu poses une nouvelle fois sur son front. Ses yeux qui perdent un instant dans les pupilles de la jeune femme, la tendre amie, si précieuse.


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nos actes manqués (lyra) - Mer 27 Mar - 23:02


NOS ACTES MANQUES
lyra & liam
Hand in my hand. And we promised to never let go


« Évidemment, car je sais que la Lyra que j’ai toujours connu est devant moi, je sais que tu ne te laisseras pas abattre, pas aussi facilement. » Elle se demande parfois ce que c’est pour lui, que de la voir changer. De la voir un peu plus prévisible, ou au bras d’un homme comme Finn. Plus rangé, plus stable, moins électrique. Elle se demande ce qu’il ressent lorsqu’il pense voir la môme d’Amman, qui préférait courir dans les rues, désobéir à qui que ce soit osant lui dire quoi faire, quand maintenant, elle semble plus posée, et… enceinte. Sans doute qu’apparences. La fougue est là, mais les peurs prennent le dessus. L’insolence toujours présente, mais les doutes étouffent. Elle se demande s’il a parfois des doutes. De la voir complètement changer, de ne franchement retrouver celle qu’il a connu il y a quelques années. Mais ce qu’elle sait, c’est qu’elle ne supporterait pas de le voir s’éloigner. Ni elle, ni Nyx. La présence plus imposante. Celle qui la pousse, encore un peu plus, à passer son temps avec l’irlandais. Divinité primordiale qui a trouvé son âme sœur éternelle. Frère. Mari. Erèbe. Le seul et l’unique. Et plus le temps passe, plus la puissance la gagne, plus elle ressent ce lien. Ca la dépasse. Ca dépasse les mômes qu’ils étaient. Et pourtant, même avec Nyx l’indépendant, protectrice et féroce, elle ressent ce besoin irrépressible d’être avec Erèbe.
Elle acquiesce d’un signe de tête. Pas encore franchement convaincue, mais certainement pas prête à abandonner la partie. Ou les espoirs qu’il a en elle. « Et tu seras là. » C’est pas une question. Presque un ordre. Un espoir qu’elle garde au fond d’elle, ne jamais le voir s’éloigner. Peu importe la raison, peu importe ce qu’ils deviennent. Elle ne veut pas le voir tourner les talons. Ni pour un an. Encore moins pour toujours.

La main qui se glisse dans la sienne, l’amène jusqu’au canapé. Se caler tant bien que mal. Faire avec les douleurs, la proéminence du ventre, et tout ce qui va avec. Il se laisse faire, Liam. Il bronche pas et se laisse manipuler comme une marionnette pour qu’elle soit au mieux. Proximité qui lui rappelle les jeunes années dans leur terre plus exquise. Sa terre natale, celle d’adoption pour son meilleur ami. Ils y étaient bien. Ils en ont été arrachés. Miraculeusement retrouvés ici. Terre d’asile. Du bon comme du mauvais. Deux corps qui s’étaient éloignés, mais qu’elle se plait à retrouver. Calée, une main sur le ventre, elle soupire. Comme si ses angoisses s’échappaient, une partie de la douleur avec. Là, elle est bien. Du moins un peu mieux. La tête légèrement tournée, c’est de ses doutes qu’elle lui fait part. Sa peur la plus ancrée. Elle en a d’autres. Mais elle aurait voulu que sa fille ait son père. C’est sans doute finn qui semblait le plus heureux, le plus impliqué. C’est lui qui chérissait cette idée de famille depuis le début. C’est même sans doute de ça, que sont venus les problèmes. Alors maintenant, elle fait quoi avec ce bébé qui est prêt à naitre ? Ca la panique de s’imaginer que Finn ne reviendra. Elle sait que c’est une possibilité. Elle sait qu’il peut être retenu là-bas.  La main de Liam se glisse un peu plus sur son ventre, et elle ferme les yeux un bref instant, juste apaisée par le contact. On dirait presque, qu’elle aussi, Andrea, ça la calme. Elle gigote moins. Pour le moment. « Je suis là… Et si tu veux, je peux m’occuper de vous… Toi, et ta fille. Je peux être présent pour elle aussi. » elle fait oui de la tête, sans doute sans mesurer toute la portée de ses mots, sans en comprendre le sens le plus profond. Son cœur n’est-il sans doute pas prêt à admettre ce que ça signifie. Le non-retour de Finn. Une croix sur leur couple, sur leur famille. Lyra, elle voit un meilleur ami inquiet. Elle voit son autre prêt à tout pour son bonheur. « T’es toujours là pour moi. » baiser qui se dépose sur son front, alors qu’elle a son regard fixé au sien. « On aura besoin de toi. » Elle se tourne légèrement, à peine. Tente de ne pas l’écraser. « Mais t’as ta vie aussi. Juste… Promets-moi de rester. » Elle lève doucement sa main, et on y voit les ombres tournoyer, complètement agitées. « J’contrôle rien. C’est le bordel. » Son umbrakinésie qui déconne, plus dépendante que jamais de ses humeurs. Elle pose sa main sur la sienne, entrelace ses doigts aux siens alors qu’andrea sa manifeste encore. Grimace qui passe sur le visage de la jordanienne alors que ses ombres se font plus intenses. Elle tente de se tourner légèrement, les jambes repliées, presque en position fœtale contre Liam. « Pars pas. » La main qui s’accroche à son flanc comme pour le retenir contre elle, quand l’autre main se cramponne à son ventre arrondi. « elle aura besoin de toi aussi. Et si j’sais pas y faire ? » et si ça se passe mal ? Et si elle est plus là ? Si c’est comme ofelia, et qu’elle décède en la mettant au monde. Elle sert les dents, étouffent la plainte de douleur qui menaçait de sortir.


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nos actes manqués (lyra) - Jeu 28 Mar - 18:31


taire la douleur
L’Erèbe s’agite dans ton cœur. Flot incessant qui troublent peu à peu tes pensées. Désir abstrait, si longtemps ignorer, tant de fois ignoré. Instant critique, entre deux battements, lentement tu fermes les yeux, ténèbres qui s’agitent délicatement au creux de ta main tandis que vos doigts s’entremêlent un bref instant. Tu ne désires rien de plus que cet instant, qu’il se prolonge éternellement, tu aimerais pouvoir figé le temps, afin de la redécouvrir, déesse nocturne qui n’a de cesse de te hanter. D’abord déité sœur avant d’être épouse, ta complémentarité, qu’elle soit divine ou même terrestre, celle qui guide les pas des ténèbres jusqu’à leur domaine. Tu ne peux plus nier, plus maintenant, ce brasier qui te dévore, incapable de continuer à cacher cette vérité qui t’es si honteuse. Au cœur de l’obscurité, un regard tendre qui veille sur elle, un éclat incapable de se détourner de la jeune femme, tu ne sais rester de glace face à la sincérité de l’enfant sauvage, cette gamine que tu reconnais à peine. Léger doute qui s’installe en toi, crainte d’avoir perdu un jour cette si précieuse amie, tu as peur de la voir une nouvelle fois s’éloigner. Car tu ne peux le nier, malgré tout les efforts que tu pourrais entreprendre, cet enfant qu’elle porte n’était pas le tien. Crainte de revoir le visage de cet homme, qu’il te l’enlève une nouvelle fois, toujours cette unique phobie, toujours se désir égoïste de la désiré avec tant d’ardeur.

« Je ne partirais pas… Je te le promets. » Des paroles lourdes, de nombreuses vérités qui sont encore étouffé. Les brûlant désir que tu tais tandis qu’un main se pose sur la sienne, celle qui se cramponne sur son ventre. Tu n’oses pas briser le silence, tu restes muet, l’esprit qui vagabonde quelques instants, bercer par quelques gestes tendre, douce caresse qui se prolonge le long de son bras. Toujours les yeux clos, murmure à peine audible. « Ne t’inquiète pas... » Bien que tu ne saches pas de quoi sera fait demain, bien que rien ne soit prévisible à Arcadia, le chaos semble guetter en permanence les habitants divins de cette cité au mille mystère, terre d’accueil pour des êtres comme vous. Malgré tout ça, tu veux croire en l’avenir. « Crois en toi. Car tu le sais, tu es la meilleure. Tu es la plus belle personne que je connaisse, tu ne peux qu’assurer alors en temps que mère. Et puis… Je serais toujours là, pour toi comme pour elle. » ton autre main qui se pose délicatement sur le sommet de son crâne, caresse délicate, pour la rassurer, afin de l’apaiser. Tu souffres de la voir ainsi, tu perçois bien cette peur qu’elle tente de dissimuler, tu n’es pas dupe, ses demi-mots, tu sais ce qu’ils signifient. Mieux que quiconque, tu désires connaître sa douleur, chacun de ses tourments, tu es prêt à porter tout ses pêchés, tout ses maux, à chaque instant que l’existence te le permettrait.

« Tu n’as pas a faire la fière… Pas devant moi. Libère toi, lâche toi si ça peut te faire du bien. Je ne bouge pas, je suis tout à toi. » Un aveu bref, une nouvelle fois tu parles de manière détournée, tu te confesses de cette de cette manière, dévoilant un peu plus ce cœur meurtri qui n’appartient qu’à une seule femme. Elle, Lyra, la nuit. Idylle longtemps inaccessible, c’est seulement aujourd’hui qu’elle te paraît plus proche, moins lointaine, moins vague qu’auparavant. Proximité retrouvé avec les années et cela malgré les épreuves, malgré les hommes qui ont parcouru ses draps, malgré ceux qui lui ont brisé le cœur. Et toi, qui restait témoin silencieux, étouffant tes propres sentiments tandis qu’elle semblait chercher le bonheur au bras d’autres, tandis qui tu l’as vis s’écorcher vif auprès du celte. Rage, frustration qui te colle aux tripes, tu maudis ton silence, cette incapacité que tu avais à t’interposer entre eux avant qu’il soit trop tard. Tant de regret que tu étouffes, qui s’efface tandis que tu lui promets d’être toujours à ses côtés. Comme auparavant. Tu ne serais plus capable de vivre aussi loin d’elle aujourd’hui, ce lien qui vous unit devenu trop intense, trop douloureux pour une nouvelle fois accepter une séparation.


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nos actes manqués (lyra) - Ven 29 Mar - 14:44


NOS ACTES MANQUES
lyra & liam
Hand in my hand. And we promised to never let go


« je ne partirais pas… je te le promets. » La main qu’il pose la rassure. Et bordel qu’elle aimerait y croire à ses mots. Comme elle voulait croire Finn quand il disait qu’il serait toujours là. Elle sait pourtant que les conditions sont différentes. Elle connait Liam depuis tellement d’années. Lui aussi lui a été arraché, sans qu’il n’ait son mot à dire. Mais ils étaient plus jeunes. Et maintenant ? Est-ce qu’il resterait là s’il était appelé ailleurs ? La réponse la terrorise. Elle ne veut pas le voir s’éloigner. Elle ne veut plus voir personne s’éloigner. Mais ses caresses tendent à l’apaiser. Les paupières closes, elle se laisse bercer, pendant qu’Andrea semble se manifester. Le ventre qui tire d’un côté, puis de l’autre. Alors elle laisse ses doigts glisser sur son ventre rebondi, en espérant avoir le même effet sur sa fille. « ne t’inquiète pas... » Mais elle ne peut s’en empêcher. S’inquiéter du futur, de son accouchement, de sa fille. Et si ça tournait mal ? Si elle y restait ? Si Andrea n’était pas en bonne santé ? Tellement de questions et de peurs qui la paralysent, un peu plus chaque jour. C’est Finn qui l’avait toujours rassuré. Finn qui lui avait assuré que leur fille était en bonne santé et que tout irait comme sur des roulettes. Et visiblement, il s’était bien planté. La jordanienne soupire, fatiguée. Exténuée à force de cogiter. Exténuée à passer de si mauvaises nuits. Et ça, elle le savait, ce n’était bon ni pour elle, ni pour le bébé. « crois en toi. car tu le sais, tu es la meilleure. tu es la plus belle personne que je connaisse, tu ne peux qu’assurer alors en temps que mère. et puis… je serais toujours là, pour toi comme pour elle. » cette fois, lyra esquisse un sourire. Amusée et reconnaissante. « t’es absolument pas objectif. Mais j’apprécie. » qu’elle lache, pour la première fois en rigolant alors qu’elle profite des caresses sur le haut de son crane. Cette fois, c’est un soupir de contentement qui s’échappe de ses lippes. Ca lui fait un bien fou. « Continue. » Mieux qu’une caresse dans son dos ou sur ses épaules douloureuses, celle-ci était royale. L’impression de se faire endormir de la meilleure des manières. La tête légère qui repose sur le torse de Liam. Des jours, des semaines, qu’elle ne s’était pas sentie un peu mieux.

« tu n’as pas a faire la fière… pas devant moi. libère toi, lâche toi si ça peut te faire du bien. je ne bouge pas, je suis tout à toi. » elle relève un peu la tête, détaille son visage quelques instants avant de venir doucement déposer un baiser sur sa joue. « Merci » murmure à peine audible alors qu’elle se remet dans sa position initiale. « J’ai pas envie que tu vois comme ça. J’ai pas envie que qui que ce soit me voit comme ça. Ca me fatigue. J’en ai marre de pleurer. Mais j’ai pas plus envie de sortir. Et si je me lache vraiment…. » une nouvelle fois elle montre sa main, où les ombres tournoient, comme si elles étaient des entités à part entière. « C’est ça qui va sortir et se lacher. » et il savait aussi bien qu’elle à quel point ça pouvait être dangereux. Voire mortelle. Ses ombres étaient féroces et protectrices. Impitoyables et dangereuses. Elle venait de son âme, de celle de nyx et se lacher sans être sûr de pouvoir se contrôler était un risque pour chaque personne autour d’elle.
Elle ne sait pas bien combien de temps elle reste, la tête sur son torse, à tenter de retrouver un semblant de sérénité, mais elle finit lever de nouveau la tête, le menton posé sur son ton torse. Pas la position la plus agréable qui soit, mais son ventre l’empêcher de se mettre comme elle le désirait. « Par contre, interdiction de ramener des filles ici. Ca sera chez toi. » sourire amusé, pour le taquiner et retrouver une ambiance plus légère. Elle ne compte plus le nombre fois où elle avait fuir des filles, dans leurs jeunes années. Prémices d’instant de flirt lorsqu’ils étaient adolescents, avant qu’ils ne se retrouvent séparés. Rien de bien sérieux. Mais elle avait toujours pris un malin plaisir à les faire dégager, les unes après les autres. Possessivité innée entre ces deux là, qu’on avait rarement vu l’un sans l’autre. Possessivité démultipliée avec les années, avec laquelle ils ont dû conjuguer. « elle pourrait prendre peur sinon » rappel non dissimulé de ces journées à amman où lyra en faisait des tonnes, juste pour garder liam à ses côtés. Ou juste pour l’emmerder.



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nos actes manqués (lyra) - Dim 14 Avr - 19:57


taire la douleur
Ombre fugace, ténèbre furieux. Ils s’agitent entre ses doigts, avec violence, elles tournoient, avec rage, elles dansent, avec grâce. Elles vibrent entre ses mains, délicate valse morbide, armes dangereuses en possession de la nuit. Délicatement, tu éveilles les tiennes, un peu plus épaisse, voile obscur qui s’intensifie entre les tiennes, tes doigts qui se mêlent aux siens dans ce silence délicieux. Doux rictus qui s’étire sur tes lèvres, amante inaccessible, plus proche que jamais, intimité dominante entre les deux amis, confidences muettes. Divinité à l’agonie, trop longtemps éloigné de leur moitié, spectre d’un passé ancestral qui ressurgit. Si précieuse, si fragile à cet instant, suspendu hors du monde, loin des regards curieux, éloigné aux vulgaires ambitions. Vérité muette au cœur même des ténèbres, tu laisses peu à peu la sérénité s’installe, les silences devenus dorée, instant unique où ce monde semble s’harmoniser dans la plus grande des tendresses. Équilibre instable qui s’étire, la nuit devenu havre de tout les fantasmes possible. Savoureuse mélodie qui résonne à travers les âges, qu’importe les âges passé, l’harmonie de deux âme-sœurs.

Puis elle devient légère, la tendre amie. Paroles tournés vers un lointain passé, désormais révolu. Souvenir d’Amman, époque d’insouciance qui n’a de cesse de te hanter, mélancolie au cœur, tu te remémore chaque instant passé à ses côtés, chaque demoiselle qu’elle a terrifié, possessivité malsaine déjà présente à l’époque, fil rouge du destin naissant. Vice devenu véritable addiction, ce besoin persistant d’être auprès d’elle, caprice devenu nécessité. « Ah ah… Je ne vois pas pourquoi je le ferais. » Doux baiser poser sur son front tandis que tes doigts effleurent délicatement son poignet, tendresse que tu n’accordes qu’à elle. Loin des passion puérils auxquels tu t’es trop souvent adonner. « Je suis en compagnie de la plus belle femme qui soit. Ce serait de la folie ramener d’autres femmes. Elles ne pourraient pas lutter face à toi. » Léger éclat de rires, des paroles lourdes de sens, nouvel aveu détourné, toujours sur le ton de l’humour, innocence que tu bafoues sans honte, sans culpabilité. Fierté trop imposante pour admettre sans détour tes faiblesses, agonie du cœur qui persiste, ne t’abandonne jamais.

L’esprit vagabonde, délicat soupir qui s’immisce dans les ténèbres. Fatigue envahissante, doux échos qui s’impose peu à peu tandis que tu perçois au loin quelques faibles faisceaux dorée parsemer l’horizon lointain. Les portes de l’aube non loin entrouverte, un nouveau jour ne tardera pas à s’éveiller, bâillement que tu étouffes entre tes doigts. « La nuit fut courte. » Ton regard se retourne vers elle, tendrement, la fatigue semblant aussi faire son effet sur la tendre amie, amante inaccessible. « Je te portes jusqu’à ton lit ? » L’amusement se lit sur tes traits, délicatement. Une touche de légèreté ponctuer par un léger ricanement, en commençant a passer un bras sous ses jambes, l’autre dans son dos, prêt à la soulever, à l’amener jusque dans sa chambre, tel des jeunes mariés. Délicate ironie de la scène, toi qui était si éloigné de cette image, romance bafouer par la frivolité du cœur de trop nombreuses fois. Car une seule ne comptait, l’inaccessible, l’éternelle nuit.


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nos actes manqués (lyra) - Mar 16 Avr - 15:54


NOS ACTES MANQUES
lyra & liam
Hand in my hand. And we promised to never let go


Les ombres dansent, se mélangent. La chorégraphie se trouve être agréablement hypnotique. Les siennes qui se mêlent à celle de sa moitié divine. Dons entrelacés, quasi indissociables. Silence enveloppant qui rassure, et la sérénité qui retrouve un peu sa place. Les phalanges ne se quittent plus et les ténèbres se mouvaient sous leurs yeux fascinés. Ensorcelante harmonie qui lui allège le cœur, apaise son âme. Elle se laisse allée, complètement reposée contre celui qui a toujours été à ses côtés. Nyx aussi souffle un coup. Ny aussi semble être plus en paix, enfin réunie avec ce frère-époux. Lien inexplicable, inextricable. Déesse mère, indomptable et féroce. Divinité primordiale qui ne semble que parfaitement complète que lorsqu’elle est avec lui.
Elle oublie le monde, oublie Arcadia, met la peine de côtés et sèche les yeux embués. Y’a plus qu’un passé vieux de plusieurs millénaires, des âmes vieilles comme le monde en harmonie parfaite.

« ah ah… je ne vois pas pourquoi je le ferais. » baiser déposé sur son front alors qu’elle se cale un peu plus contre lui. Le bout des doigts qui glisse sur son poignet, et elle se laisse complètement faire, presque bercée par son toucher. [color:20a0=#darkgoldenrod]« je suis en compagnie de la plus belle femme qui soit. ce serait de la folie ramener d’autres femmes. elles ne pourraient pas lutter face à toi. » large et sincère sourire qui se dessine sur ses lèvres. Bien plus grand que ceux qu’elle a pu afficher au cours des derniers jours. « Le pire des charmeurs, Davies. » qu’elle lache en rigolant. Si elle ne se prend certainement pas pour la plus belle femme du monde, elle accepte volontiers le compliment. Toujours plaisant, plus encore en ce moment. Et sans aucun doute fortement apprécié dans la bouche de son meilleur ami, qui a toujours eu un goût exquis en matière de femmes. Si elle prenait toujours un malin plaisir à les virer, elle avait parfois l’impression de faire pâle figure aux côtés de celles qu’il avait pu ramener. « Mais j’suis d’accord. Elles ne pourraient pas lutter. » Pas à cause de leur beauté, mais parce qu’elle n’irait pas avec le dos de la cuillère pour les écarter. Et si c’est dit avec humour, il n’y en a pas moins une bonne part de vérité. Au-delà des blagues, des taquineries, de ce qu’il en pensait vraiment ou non, elle appréciait qu’il soit là. Elle appréciait du plus profond de son être qu’il soit à ses côtés, et qu’il n’ai pas hésité à mettre sa vie dans un coin pour être avec elle. Juste pour la consoler, essuyer ses larmes, l’apaiser ou la faire sourire. L’amuser ou la rassurer… Peu importe tant qu’il était là.  

Bâillement à peine réprimé et les paupières qui se font de plus en plus lourde. La fatigue assomme, la tristesse et la douleur plus encore. Mais le temps, elle l’a pas vu passé. Elle saurait à peine dire à quelle heure il a débarqué. Mais les premières lueurs, elle les devine en tournant la tête. « la nuit fut courte. » « désolée » qu’elle soupire en se rendant compte qu’elle l’a privée d’une véritable nuit de sommeil, et que c’est à une heure indécente qu’elle l’a fait débarquer.  « je te porte jusqu’à ton lit ? » elle rit doucement alors qu’il glisse une main sous ses jambes, et l’autre dans le creux de son dos. « liam, j’fais plus 50 kg ! » mais ça ne semble pas l’arrêter, alors elle se cramponne, passant ses bras derrière son cou. Sans doute pas l’idée la plus intelligente. C’est prendre des risques pour rien, mais son dos lui fait mal, et elle n’est pas sure de réussir à monter toute seule ce soir. C’est dans les escaliers que lyra resserre son étreinte, alors que le chevalier servant se fait plus méticuleux sur chacun de ses pas. Porte de sa chambre poussée, il la dépose méticuleusement. « et on dit que la galanterie se perd… » murmure fatigué mais néanmoins amusé. Elle attrape son bras rapidement, avant qu’il ne puisse repartir. « s’il te plait, reste » la main qui descend jusque dans sa paume alors qu’elle tire un peu plus dessus, pour l’inciter à rester. Comme si elle avait besoin de ça. Pas envie de dormir seule pour ce qu'il reste de sa nuit. Envie d'une étreinte réconfortante, de son meilleur ami, de sa moitié divine. Envie de bras familiers dans lesquels s'oublier.



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nos actes manqués (lyra) - Ven 19 Avr - 12:55


taire la douleur
Folie dérisoire, tendresse qui anime chacun de tes actes. Doucement tu l’amènes jusqu’à sa chambre, havre de ténèbres. Délicat rictus qui se dessine sur tes traits, ténèbre fragiles face à la délicieuse nuit. Amante interdite, idylle rester impossible durant longtemps, incapable de te délivrer de son emprise, incapable de lui refuser ce caprice, tu t’allonges à ses côtés. Tu ne peux rien lui refuser, preuve de cette faiblesse qu’elle fait naître en toi, atroce poison qui s’immisce sous ta carne, agonie brûlante qui persiste tandis que son cœur appartient toujours à un autre. Pourtant, cet instant n’appartient qu’à vous, du crépuscule à l’aube, ce voile obscur est votre domaine, rien qu’à vous. Au cœur de la nuit, seul les ténèbres parcours cette route brumeuse sans crainte, seul lui est digne d’être à ses côtés à cet instant. Seul esprit présent auprès d’elle a cet instant, des cœurs qui battent délicatement à l’unisson. Tandis que tu t’allonges à ses côtés, que tes bras l’entourent délicatement.

« Je suis là. » Murmure que tu susurres au creux de son oreille, tel une berceuse, afin de la rassurer, elle et l’enfant qu’elle porte en elle. Délicat soupir avant que tu fermes les yeux, refermant un peu plus ton emprise sur elle, moitié divine qui t’a tant manqué. Et peu à peu Morphée s’impose tandis qu’au loin l’astre solaire s’éveille, inaccessible à travers les murs de la pièce plonger dans les plus profonde ténèbres, chair épargné par le cruel baiser du jour, enfant cruel. Avant de te laisser bercer par le délicat Morphée, une dernière caresse qui effleure tendrement sa joie, tu t’assures que la belle, l’amie soit endormi avant de fermer les yeux à ton tour. Emporter dans ce monde fantasmagorique que sont les murmures onirique, ses traits se dessine sous tes yeux, visage qui n’a de cesse de te hanter. Esprit et cœur qui vibrent à l’unisson pour elle, les ténèbres qui ont depuis longtemps reconnu sa moitié, âme sœur céleste. Sur le point de devenir mère, les questions s’amasse dans ton crâne, hante tes rêves, fragments de possibilité qui danse sans cesse, imaginant une infinité de scénario, l’esprit s’égare dans le méandre des craintes, quelques cauchemars qui balaye les ambitions, mais toujours la douceur de ses traits qui revient, à chaque instant, faisant de toi un homme meilleur.

A suivre...


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