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deal with the devil ft. asbjörn - Sam 16 Fév - 23:05

Les quelques gouttes macabres finissent leurs courses entre les seins de la dame. D’un coup de griffe elle évapore les tâches qui osent la maquiller un peu plus. Il y a bien plusieurs jours que la démone s’est mise à tout casser, dès qu’elle a appris de la bouche d’un autre la désertion invisible de sa mère en fait. Vass ne parvient pas à comprendre ce qui a poussé la matrone à foutre le camp, mais une chose est bien certaine : elle laisse derrière elle une famille silencieuse et un royaume ardu. Les sœurs sont désormais seules et les autres enfants aussi, le roi a perdu son unique soupirante et l’ancienne impératrice ne cesse de hanter avec luxure les rêves cauchemardesques de l’oupyr, venant juste d’achever son dîner.
La robe qu’elle porte est presque ridicule tant elle est belle ; une vraie comtesse, laissant les draperies de soie couvrir sa démarche tumultueuse alors qu’elle quitte le bordel pour monter un cran plus haut.

Ils n’ont pas pris rendez-vous, et les dieux seuls savent qu’ils ne sont pas d’intimes compagnons de route, pourtant dans son inconsolable colère, lyssanko a déjà soif de pouvoir. Un sentiment qu’elle s’est appris à oublier mais désormais, elle est bien libre de ressentir ce qu’elle veut.
Être une pute colle impeccablement bien à la peau de la dame ; elle est gracieuse, généreuse et a appris ce qu’est la véritable faim et la gourmandise ; alors oui, elle est douée dans ce qu’elle fait, et le monde autour est bien contraint de le reconnaître.
Mais n’être qu’une machine érotique ne correspond plus à la belle. Maman partie, les rêves de grandeur se sont mis à pondre dans son cerveau comme un virus vorace, et la voilà, bondissant, réfléchie, vers le bureau d’Asbjörn, son ancien beau-papa, une requête aux creux des lèvres à lui soumettre. Vassili ne connaît que peu le cœur des hommes mais elle sait se montrer persuasive et, convaincue qu’on ne la prend que pour la prostituée qui rêve de pouvoir, surprenante lorsque les mots savants s’échappent de son venin craché si habilement.

Elle est belle vassi, mais loin d’être stupide ; elle sait être la personne que l’on désire qu’elle soit, mais cette fois-ci, asb n’aura pas le choix du personnage. Elle ne peut plus jouer, ou du moins, plus sans intérêt. Alors le sexe qu’elle donne, elle le reprend, et ce marché équivalent paie toujours.
Le poing puissant frappe contre la porte en chêne, et cette dernière cède sous le poids de l’impatience. Elle entre, les hanches marqués par le nacre qui la recouvre, la poitrine affriolante et libre restant cependant à sa place, et les lèvres prêtes à dévorer et à faire affaire.

Elle ne le salue que d’un levé de sourcil, prend possession d’une chaise suffisamment proche, sans pour autant s’y asseoir. Vassili a envie de dégueuler des milliers de phrases en même temps mais son côté hystérique est loin de la rendre crédible.
Palpitante, surtout en présence d’un homme qui a souvent fait l’erreur de l’intimider, lyssanko laisse son odeur mortuaire envahir la pièce afin de se sentir un peu plus à l’aise. Elle ne l’explique pas ; il y ait des gens qui forcent le respect. Et pourtant c’est bien lui qu’elle compte utiliser dans son putsch, le roi de la bratva lui paraissant bien trop inaccessible pour l’instant.

Asbjörn paraît seulement serein, pourtant l’oupyr peut sentir à quel point aegir habite cet esprit. Elle reste immobile. « - elle est partie. » constate avec froideur la créature qui laisse ses yeux aller et venir de haut en bas sur l’homme.
Les idées fusent dans sa tête et elle ne sait comment commencer ce jeu des trônes sans paraître ridicule. Son ongle métallique martyrise le cuir du siège alors que le silence envahit la pièce ; répit mêlé à une éternelle tension qui s’écoule entre les deux gens. Finalement, toute la question est là : quel avenir pour eux ? Car si asb retourne dans les profondeurs, il n’a plus aucun intérêt pour elle.

L’oratrice prit enfin la parole : « - tu es maître des lieux ici. Et j’ai créé mon propre empire en bas. On ne peut pas retourner d’où l’on vient (mais d’où venaient-ils ?) en un départ, en un claquement de doigt. » La fausse cantatrice laisse sa blondeur envahir un peu plus l’espace tandis qu’elle poursuit d’une simple question qui saura conclure de toutes ses attentes – la fin de l’introduction, avant le grand match « - que comptes-tu faire maintenant ? »
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deal with the devil ft. asbjörn - Sam 23 Fév - 14:23

Les papiers s’étalent devant lui et un rire nerveux s’étrangle dans son gosier. Ultime coup bas de la gorgone avant son départ en traitre. Cadeau laissé en évidence sur le bureau, sans plus de fioritures. Mépris inscrit en bas de page, une jolie plume pour l’envoyer au diable. Il hésite à les signer à son tour, envisage de faire mariner l’absente jusqu’à ce qu’elle ait la décence de se présenter en personne. Blessé dans son orgueil, le tyran n’apprécie pas qu’elle se soit sentie autorisée à agir de la sorte. A expédier le divorce sans même concerter l’époux bafoué. Surpris de la voir partir après avoir acquis sa promotion, le poste tant convoité de bras-droit du Pakhan. Restée en poste trop peu de temps pour partager ses nouveaux privilèges avec le mari-trophée. Pour lui permettre d’accéder à un poste plus important à son tour. La mygale défait sa toile et le laisse retourner au milieu des insectes à moitié dévorés par ses soins. Union putride qui ne lui aura rien apporté, si ce n’est davantage de bile pour tapisser son estomac.

Fâcheuse habitude d’entrer sans y avoir été invitée. Comme sa mère. Aura similaire, à posséder les lieux par sa simple présence. Maudit air de déjà-vu. Elle s’approche sans attendre, drapée dans son orgueil. Les dents qui rayent le parquet. Il en soupire pour la forme, apprécie au fond la distraction salutaire. Les prunelles perçantes détaillent la silhouette affriolante sans gêne. Glissent sur les courbes recouvertes de soie et de perle, sublimées à l’excès. Le professionnel jauge, convoite, examine le potentiel lubrique. Par automatisme ou par appétit. Tenue démesurément chargée pour errer dans les bas-fonds, peu adaptée aux tares des pervers affamés. A lui rappeler les body à paillettes de son frère. Divas qui jurent avec la bassesse des lieux. Mais plus encore que la plastique impeccable, c’est l’allure magnétique qui fait frémir les reins. Frisson contre l’échine alors que la slave se dresse devant lui, le toise sans sourciller. Les billes glaciales pétillent d’une lueur cruelle, indécente. Obsédé par l’impression d’avoir trouvé un adversaire à sa taille, une potentielle alliée. La blonde dérange et fascine. Le pousse dans ses retranchements et bouscule les préjugés.

De tous les enfants que Zmeya laisse orphelins, l’oupyr est certainement la plus à plaindre. Elle dont la jalousie dévorante s’est manifestée à de multiples reprises à son encontre. Façonnée à l’image de la reine sans jamais être parvenue à l’égaler ou à satisfaire ses ambitions délirantes. Il ne peut qu’imaginer l’état dans lequel elle doit se trouver, arrachée des griffes de son bourreau adoré. Il en vient presque à compatir, se doute de la déception qui doit être la sienne. D’avoir été une énième fois exclue des plans de la gargouille sans âme. « - Effectivement. Tu as l’œil dis donc. » Ironie palpable. Captain Obvious est parmi nous. « - Toi aussi elle t’a écrit une belle lettre d’adieu ? » Qu’il ricane, faussement désinvolte. A prétendre qu’il s’en moque, alors qu’il bouillonne intérieurement de rage. Colère froide qui écaille à peine la surface, se reflète dans les sphères d’acier uniquement pour ceux qui savent regarder. Ceux qui ont appris à décrypter les failles.

« - Tu peux m’expliquer pour quelle raison je devrais m’entretenir de mon avenir avec toi ? » Susurre-t-il, en s’affalant plus confortablement dans le cuir de son fauteuil. Le scandinave lui épargne son manège habituel, se lever pour accentuer la différence de taille, l’écraser. Il ne s’y sent pas obligé et refuse de lui accorder trop d’importance. De lui céder la victoire trop facilement. Le prédateur la laisse dominer si elle le souhaite, prendre ses aises pour l’instant. « - Quel empire ? T’as beau t’habiller comme une comtesse d’un autre temps, te hisser de force sur un piédestal, t’es juste une pute parmi tant d’autres. Retourner d’où tu viens te mènera pas plus bas. » La langue persifle, vulgaire, quand les rétines clament tout l’inverse. Distillent une part de considération sous la couche de vibrants sarcasmes. « - Sa fuite ne change rien à ma situation, il n’y a que la tienne qu’elle empire peut être. » La réponse est évasive mais se veut pourtant plus concrète qu’il n’y parait. Loin d’être abattu, le malfrat ne compte pas se laisser déstabiliser par la disparition de la marâtre. Il reste l’héritier d’une famille influente. L’unique propriétaire d’une des plus importantes plaques tournantes de la Bratva. L’affront de l'infâme déesse ne représente qu’un vulgaire contretemps. Un obstacle fâcheux vers son ascension au pouvoir, certes, mais certainement pas une difficulté insurmontable. Pas encore convaincu toutefois que Vassili puisse incarner un atout précieux dans sa manche. Traitrise dans sa nature, inscrite dans son cruor, sous la carne. Méfiance corrosive qui déborde de ses pores, peu enclin à se refaire poignarder dans le dos par une Lyssanko.
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deal with the devil ft. asbjörn - Sam 9 Mar - 18:48

L’appétit cruel des hommes se reflète de deux manières : dans la haine et dans l’obscénité. Le veuf a choisi la première option, raillant de tout son possible pour faire fuir le monstre qui se tient devant lui. Prince des orages, les éclairs qui se reflètent dans ses pupilles noirs de jais ne traduisent qu’une détresse certaine mais encore inconnue. Il poignarde, sanglant avec ses mots, insultant la reine des guêpes pour qu’elle foute le camp ; cependant lyssanko reste droite, jugeant les petites manies faiblardes de ce géant de fer avachi sur son fauteuil. Elle patiente, laisse étaler un discours qu’elle ne connait que trop bien, laisse la peine la rabaisser ; comme lorsqu’on attend qu’un gamin finisse sa crise pour avoir ce jouet et pas un autre. Ce que asbjörn n’a démesurément que trop bien compris ou pas du tout, est qu’à la bratva, le pouvoir des femmes, peu importe leur rang, est incommensurable et il serait fâcheux de mettre ces dames en colère : surtout une qui est désormais dans les petits papiers du pakhan. Un sourire triomphant, une allure de déesse, vassili se redresse sur ses talons, les deux mains ancrées sur ses hanches, les ongles transperçant presque la peau d’une manucure démesurée et très utile pour la chasse ; elle s’apprête à déverser ses plus belles cartes qui inonderaient sans aucun doute le beau d’incertitudes, récoltant avec plaisir la tempête qui s’apprête à s’abattre sur son être.

Les yeux se baissent comme pour s’avouer vaincue, avale les « pute » et les « fuite » sans broncher. Quand le silence revient, son regard envahit le sien d’un air interrogateur comme pour lui demander sans un mot s’il a terminé son cinéma d’homme bafoué. Pas une parole. La sorcière peut entrer en scène.
La cuisse s’installe sur la table, prenant ses aises comme un kraken sur son épave, le cul vissé à ce bureau, les yeux plongeant sur le sous-fifre de zmeya ; elle ne peut plus penser à sa mère sans avoir envie de déchirer quelqu’appétissants gosiers, et pourtant elle se retient de sauter sur le festin qui se tient juste devant elle : un banquet de faim et de désir. « - réfléchis. » commence-t-elle d’un air supérieur qui donne envie de tout envoyer se faire foutre « - tu as perdu la seule occasion de devenir autre chose qu’un directeur de bordel qui se fait aisément concurrencer dans ton propre quartier. » ; « - les putes partent et le chef reste. » ; « - ou peut-être as-tu envie d’être à ce poste toute ta vie ? mais je doute que les ambitions te manquent, sinon tu n’aurais pas épousé cette femme. ». elle attaque, place absjörn au rang où l’oupyr le voit pour lui faire comprendre qu’il peut représenter bien plus qu’un simple maquereau souffrant ; et les fauteuils en cuir, et les bouteilles en cristal ne changeront rien à ce titre. « - tu devrais éviter d’insulter l’une des protégées du pakhan qui te propose d’avancer. » ; « - car je ne resterai certainement pas cette pute comme tu aimes tant à te le rappeler. ». son sourire monstrueux s’agrandit soudain « - quand je serai au rang de ma mère (affirme-t-elle avec une certitude déconcertante) crois-tu que j’oublierai la personne qui éventuellement m’aura aidé ? ne veux-tu pas, toi devenir le bouclier droit de sa majesté pour ensuite espérer prendre sa place ? ».

Le menton levé, la mascarade sincère en marche, vass attrape un stylo aux bordures dorées et au fond marine, le faisant tournoyer entre ses doigts comme prête à sceller un contrat dans le sang. « - toi à la tête de la future bratva, petit favori, et moi à tes côtés, nous serions certainement les deux personnes les plus puissantes de tout ce putain de monde. ».

Son sourire se fige et se perd, elle se redresse, balançant le feutre qui terminera sa course contre la fenêtre dos au dieu. L’oupyr glisse à nouveau sur le sol, tourne autour du bureau sans un bruit, guettant une réaction, l’air léger, le plan imprimé dans sa tête. Asbjörn est le candidat parfait pour sa quête de pouvoir, plein de rage et humilié, il serait actuellement prêt à accepter n’importe quoi pourvu qu’une femme lui laisse le contrôle. Un jouet, un instrument dans l’orgueil de la dame qui n’hésitera pas à se mettre plus bas que terre pour que le seigneur accepte son offre.

Se penchant sur l’office, les lèvres rouges prêtes à frapper le tonnerre, le souffle vient s’échouer contre ce visage blessé. « - une signature, une union et je t’offre un pouvoir que même mama n’aurait jamais espéré atteindre. » jusqu’à ce qu’elle l’usurpe à son tour ; mais pas avant d’avoir exterminé ceux qui se sont toujours dressés face à elle.
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deal with the devil ft. asbjörn - Dim 24 Mar - 21:57

Pas le rang ni la nature de sa mère, mais la même ambition démesurée. Cette soif dévorante de pouvoir qui se lit dans les prunelles incisives, se devine dans la posture conquérante de la harpie. Et bien au-delà de la simple avidité, le besoin écrasant de revanche. De ne plus se laisser piétiner. Elle est désormais libre de toute entrave, Vassili. Délestée de la matriarche, la gorgone qui n’était là que pour la rabaisser. Grignoter son âme pour n’en recracher que quelques miettes à son image. Débarrassée de celle qui aurait continué encore longtemps de la sous-estimer. Le scandinave observe le bourreau en devenir d’un œil plus acéré qu’il n’y parait. L’analyse comme on jauge les chances de victoire d’un adversaire avant un combat. Deux bêtes déjà prêtes à s’entredévorer pour récolter leur part du butin, si un accord plus lucratif ne peut être trouvé. La décision de s’entretuer ou de s’entraider semble ne dépendre que de lui et de sa bonne volonté. Sensible à ses arguments sans y être totalement réceptif. Loin d’être emballé à l'idée de remplacer une emmerdeuse par une autre. Lassé de s'imposer des mariages vains, uniquement dictés par sa loyauté au clan.

Les dents longues qui rayent le parquet tout en égratignant rudement l’ego du mâle. La grimace qu’il retient alors que l’oupyr s’épanche, froisse son orgueil sans vergogne. Manque cruellement de tact dans son entreprise. Le dépeint presque comme un homme désespéré et ruiné sans sa puissante femme. Elle ne maitrise absolument pas l’art et la manière de l’amadouer pour lui faire accéder à ses quatre volontés. Discipline dans laquelle son frère excelle sans s’en rendre vraiment compte et où elle s'avère particulièrement novice. Apte à embraser ses reins en agitant ses courbes voluptueuses sous son nez, mais certainement pas à le mener à la baguette. Les paluches qui se crispent imperceptiblement sur le rebord du bureau, à en faire blanchir ses articulations. Il n’apprécie pas d’être relégué au rang de patron d’un misérable bordel, tout comme elle n’aime manifestement pas être remise à sa place de catin vorace. Un point partout, balle au centre.

L’irritation qui s’accentue et échauffe les veines alors qu’elle continue son manège, déblatère. Lui fait l’effet d’un vautour ayant repéré un cadavre à écarteler entre ses griffes. Se rapproche, féline, laisse son souffle effleurer sa mâchoire. Souffle mort qui lui arrache un frisson malgré lui. « - C’est t’insulter que de décrire ton poste actuel ? Tu ne serais pas un peu susceptible par hasard ? » Qu’il se moque effrontément, empli de fiel, en reculant légèrement son visage. Ne relève pour l’instant pas le reste des offenses. « - Si je me faisais si aisément concurrencer que ça, tu ne serais pas ici, à me suggérer une alliance avec insistance. Tu peux me vendre tes mérites et me persuader que j’y trouverai mon compte un jour, mais n’essaie pas de me dénigrer et de me faire avaler que nous sommes dès à présent sur le même pied d’égalité. » Les phalanges du géant se tendent, agrippent le menton de la blonde sans une once de délicatesse. Les sphères d’acier se plantent dans les émeraudes fascinantes durant sa mise en garde, les sondent. « - Surtout pas quand tout ce que tu m’offres en vérité, ce sont des promesses basées sur une ascension très hypothétique à ce stade. » Qu’il rajoute, odieux, en frôlant les lèvres rouges avec une douceur en parfait contraste avec la rudesse de sa poigne. « - Le pakhan ne cesse de venir se perdre entre les cuisses d’Ariel, qu’est-ce que tu vas m’apporter de plus que lui ? » Il énonce sans ciller la fausse gloire. En apparence indifférent aux parties de jambes en l’air du cadet. Masque de froideur qu’il a appris à se composer, en dépit de la rage qui ravage sa poitrine et de la douleur qui tord violemment ses entrailles. Ne pas révéler ni montrer qu’il en crève, de savoir que le rouquin tient la place de favori du roi slave. « - Ta place à mes côtés, il va te falloir la mériter, ou me prouver qu’elle t’appartient déjà mieux que ça. » Les doigts libres qui viennent agripper l’albâtre de la cuisse, remontent vers l’intérieur. S’immiscent sous la robe sans y avoir été invité. Despote qui cherche à asservir plus qu’à séduire, à asseoir son autorité bafouée.  
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deal with the devil ft. asbjörn - Sam 20 Avr - 8:30

Les pions avancent au fur et à mesure des paroles crachées pour offenser. L’une manque de tact mais sa seule présence irrite et l’autre répond sans vergogne des poignards qui défrisent. Des grimaces, des sourires tremblants et bientôt des regards assassins. Lui doit sûrement rêver de serrer ce cou orné de diamants et elle de sentir les gouttelettes coulées dans son gosier tandis que le flanc s’affaisse sous la lame tranchante. Asb le tout puissant mis hors-jeu par une putain qu’il a épousée. Mama aurait-elle été fière de ce manège ? ou aurait-elle regardé vassili et, d’un air complètement dédaigneux, lui aurait soufflé qu’elle en faisait trop ? la fille de la vipère en personne ? en faire trop ? une main contre son menton tranchant la ramène peu à peu à la raison ; un instant l’oupyr ne saisit pas pourquoi ses pensées reviennent toujours à la même femme, diablesse qui l’a mise au rang de moins que rien. Car, si la belle a su contrôler plus d’un homme, elle ne reste officiellement qu’une soirée d’amusement dans la semaine. Et ils sont tous dans ce cas, même ce cher ariel qui se prend d’ores et déjà pour le maitre du monde, soufflant et arborant ses privilèges et sa colère comme des atouts non négligeables et pourtant lui aussi a un point faible : vassili.

Plus l’autre la torture, plus une image différente se fait dans sa tête. Il n’est pas la force tranquille qu’elle avait jadis l’habitude de voir au bras de zmeya ; celui qui regardait sans broncher les délires provocateurs de la jeune adulte que lyssanko était encore à l’époque. Les turpitudes d’une gamine se transformant peu à peu en un mastodonte prêt à tout bouffer sur son passage. Aujourd’hui, asbjörn est là, déshonorant, piquant au vif, et pourtant dans son regard froid, une faille apparait soudainement ; l’évocation d’ariel qui s’envoie le pakhan le fait frémir, invisible. La belle sourit : elle connait l’amour fraternel avec isay et sait où ce genre de folies peut amener ; ce n’est parfois, pas très beau à voir. Un rictus comme simple réponse ; une énième pensée se convaincant que ce grand géant de pierre a toujours su l’attirer et finalement, l’oupyr contre-attaque : « - allons. Je le sais mieux que quiconque, le pakhan s’ouvre à ce très cher ariel (non sans dénigrement dans la voix) mais il reste une pute certes cher aux yeux et au cœur ; et, les hommes comme vous, puissants ou en devenir ne se confient réellement pas à leurs jouets préférés, à moins de les faire entrer dans le royaume. » les mâles parlent de sentiments, de manque d’affection qu’ils retrouvent avec ces prostitués mais les affaires d’état n’intéressent pas ces esprits qu’ils pensent ou du moins ce n’est tout simplement pas leur place.

Elle plisse les yeux, non loin déçue d’avoir semé le doute dans la pièce ; doute pour elle et peut-être pour lui. Car, il pourrait être le bon. Vass aime cette rage insolente et discrète dont il fait preuve, ne défaillant ni le regard, ni la posture. Ses grandes mains pourraient étouffer la belle en quelques secondes sans qu’elle n’y appose aucune résistance, et pourtant c’est bien du désir qu’elle sent monter en elle ; la pièce se retrouve bientôt noyée dans la malsanité ; l’aura du monstre prenant à partie pour qu’il cède plus tard.
Un sursaut s’empare de l’être ; le regard se brise avant de se figer. Elle accueille l’inconnu, les jambes toujours droites, fléchissant leurs genoux comme pour assoir son royal arrière train sur les pouces glacés du titan, la provocation toujours dans le regard, les lèvres osant une intrusion grossière contre l’homme. La langue toujours bien pendue, parcourant le palais d’une gourmandise implacable alors que son corps glacial ose ce rapprochement.

La farouche se recule finalement, coupant tout contact physique avec son hôte. La robe retombe sur les chevilles ; elle tourne autour du bureau et se met à rire, belle et cruelle. « - tu ne vaux pas plus qu’une catin asbjörn. » utiliser le sexe pour atteindre son but : mais quel but ? quelles fins ? la contrôler ? passer un peu de bon temps avant de recaler l’invitation pimpante et saugrenue de la jeune femme ?
En tous les cas, elle ne peut se résoudre à se laisser devancer de la sorte. Néanmoins, elle a compris le message passé et se convainc plutôt facilement : elle n’a jamais rien eu gratuitement et ceci ne ferait certainement pas exception, elle veut cette place privilégiée aux côtés de la tempête, est convaincue qu’ils pourraient devenir les personnes les plus puissantes du clan, sans oublier l’attirance qui précède cet enfoiré depuis qu’il a épousé la reine mère.
Un bond sur le bureau. Des papiers en friche. La bataille du jour peut commencer. « - moi non plus. » termine la blondasse dans un soupir, d’un air trahissant ce désespoir qui anime toutes ses colères. Ses mains serrent ce cou de géant, l’ongle orné de son couvre-chef de fer, tranchant le col pour en faire tomber l’appareil ; c’est un bel homme de deux pieds de plus qu’elle, un homme qu’elle chevauchera comme les walkyries jadis, pour sceller, cet accord qu’elle aura par la sueur ou par le sang.
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deal with the devil ft. asbjörn - Lun 10 Juin - 19:38

L’évocation de l’intimité de son frère labourée par la virilité du pakhan est aussi agréable que s’enfiler des lames tranchantes dans la gorge. La vision qui s’impose instantanément aux rétines est douloureuse, presque insoutenable. Surtout en cette période difficile, marquée par sa brouille avec le cadet. Il supporte encore plus mal de voir les amants défiler à sa porte, quand lui se heurte désormais à des barricades solides et acérées. Le manque qui ronge la moindre parcelle de son enveloppe, sans qu’il soit en mesure d’y changer quoi que ce soit. Peu habitué à voir l’argentin le rejeter si longtemps, l’ignorer royalement. Le courroux s’éternise avec une lenteur effroyable. Le scandinave n’est pourtant pas encore prêt à faire le premier pas. Drapé dans son orgueil et la conviction d’avoir été juste compte tenu de abjectes traitrises du rouquin. Déterminé à garder en sourdine la petite voix qui lui souffle qu’il a allègrement dépassé les limites de l’acceptable, qu’il mérite pleinement son châtiment. « - Ah oui, vraiment ? Tu en viendrais presque à redorer le blason de la gente masculine, à leur prêter autant de retenue. » La moquerie effleure le timbre, peu convaincu par l’argumentaire de la catin. Aussi puissants soient-ils, les mâles se laissent facilement charmer, amadouer. Et aller à des confidences sur l’oreiller, une fois repus. Mais si Artyom se montre loquace, le prostitué se garde visiblement bien de lui répéter. Il n’en retire pour profit que des billets clinquants, et la vague satisfaction de voir le roi arpenter son établissement. Rien de suffisant pour compenser les affres de sa jalousie maladive.

Le manège sensuel s’éternise juste ce qu’il faut pour remuer les escarbilles au creux des reins. Peau marmoréenne qu’il prend un plaisir évident à parcourir, après s’être si souvent astreint à la repousser quand Zmeya faisait partie de l’équation. Alliance qu’il reste loin de sceller mais qu’il fait miroiter à l’ambitieuse. Pas certain qu’une partie de jambes en l’air avec la harpie vaille un tel engagement, certainement pas assez cher payé. Il aurait l’impression sournoise de s’être fait arnaquer, même si elle parvenait à le combler entièrement. Exploit dont seules les lombes fraternelles peuvent se targuer depuis des années, sanctifiées à l’excès. Eternel insatisfait avec tous les autres. C’est sans réelle surprise qu’il se fait finalement recaler. Le mafieux ne cherche pas à la retenir quand elle se défait de son emprise, la laisse libre de ses mouvements. La créature entreprenante s’éloigne, le nargue en exposant à sa vue ses courbes sublimes. « - Je n’ai jamais prétendu le contraire. » Susurre-t-il, en réponse à sa pique. Le proxénète ne se croit pas plus décent que ses putains, aussi crade que celles qui vendent leur corps au plus offrant. La ligne est frêle entre le proxénète et ses employés corvéables à merci.

Moi non plus. L’abandon qui se propage dans un souffle, alors que la croupe joliment rebondie échoue sur le pupitre, affole les entrailles. Sème la pagaille au milieu des papiers sans importance, les écrase d’autorité. Il n’en faut pas davantage à l’homme pour céder à la promesse scabreuse, se redresser pour se glisser entre les jambes sulfureuses. Signe l’armistice avant la reprise des hostilités. « - Tant mieux. » Satisfaction soufflée pour la forme, la plus expressive qu’elle obtiendra de lui. Pas du genre à s’épancher en futilités triviales pendant l’acte. Aussi aiguisés que ses crocs, les ongles déchirent la chemise, dévoilent la musculature bien entretenue. Ses lèvres assassines s’échouent contre la bouche pulpeuse, entament un ballet hargneux. Les phalanges calleuses s’immiscent à nouveau le long des guiboles, marquent l’opale sans retenue. S’approprient les hanches généreuses, remontent en écartant les pans de la robe trop chargée. Il n’essaie même pas de se montrer délicat, abime le tissu qui s’érige en rempart inutile pour posséder la chair. Malmène le sein qui roule sous le pouce, pressé avec ardeur pour le sentir se durcir contre sa paume. Il ne s’encombre d’aucune délicatesse, se contente d’assouvir des instincts purement primaires. Les serpents suaves agrippent le postérieur, le relèvent pour envoyer valser du plat de la main ce qui se peut se trouver sur le bureau, dans un bruit sourd. Le maniaque invite le chaos dans la pièce, plus enclin à ranger plus tard qu’à voir les feuilles maculées par leurs ébats. Il repose l’amante sur le bois lisse une fois le vide fait, non sans avoir caressé avec envie le galbe des cuisses. La bouche affamée glisse le long du cou, parsème la carne de baisers volages dans la descente, tandis que ses doigts s’enfoncent avec langueur au creux du bas-ventre. Préparent l’entrée qu’il entend souiller, saccager de ses coups de reins. A la sentir se cambrer sous l’impulsion des dextres.
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