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(evior&avalon) jeu d'enfant

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(evior&avalon) jeu d'enfant - Mer 21 Mar - 10:58

jeu d'enfant
evior & avalon

« La règle du jeu était de ne rien changer, et ce que l'on pouvait appeler taquinerie lorsqu'on était gamin devait à présent s'appeler perversion.  »


« Hors de question que j’y aille moi ! »  « tu m’étonnes il fait flipper » « arrêtez, il vient de perdre sa fille » voilà ce que tu entends quand tu pousses la porte de la salle de repos du personnel médical. Les infirmières sont là, tasse de café fumante à la main alors que tu entres simplement pour te diriger vers le petit frigo à voire disposition. Tu leurs adresse un sourire pour les saluer mais tu ne te mêles pas de cette conversation. Quand elles reprennent, alors que l’une d’entre elles parle du petit carton contenant les affaires d’une enfant, tu t’intéresse un peu plus à ce qu’il se dit. Tu ouvres l’opercule d’aluminium de ton yaourt, le jetant à la poubelle avant d’attraper une cuillère que tu plonges dedans. Tu manges ton casse-croute de la journée, t’es pas une grande mangeuse mais bordel ce que tu bois. Le commun des mortels se contente d’un litre et demi par jour, toi tu en bois au moins dix litres. Mais là n’est pas la question. Tu soupires, jetant la cuillère dans l’évier et le pot de yaourt vide dans la poubelle pour finalement attraper ta bouteille d’eau et en boire une gorgée. Tu viens finalement poser le bout de tes doigts sur le carton, tu te sens triste soudainement. Même si vous ne vous parlez plus, même si cela fait vingt ans que vous ne vous adressez plus la parole, tu es triste pour lui, pour sa fille. Tu as suivi son dossier de loin, demandant à tes collègues des nouvelles, piquant parfois le dossier dans leur dos pour suivre l’évolution de la maladie de la pauvre enfant. Elle ne méritait pas ça, et personne ne mérite de voir son enfant mourir ainsi, ou mourir tout court. Tu lui rendais visite parfois, à cette petite, quand lui n’était pas là, pour voir si ça allait, pour jouer, pour lui sourire. Sa mère était déjà passée dans l’autre monde, et tu ne pouvais imaginer la souffrance qu’il devait ressentir. Malgré les années, tu ne lui souhaitais pas ça, malgré la rancœur de t’avoir abandonné il y a vingt ans, tu ne lui souhaitais pas ça. Tu n’étais pas bien loin, lors des dernières respirations de cette petite, tu gardais un œil sur elle, c’était plus fort que toi. Mais toujours en restant loin, distance de sécurité, t’avais pas envie de l’entendre hurler contre toi. Et là, tu peux comprendre pourtant les infirmières ne veulent l’appeler, pas aller jusqu’à chez lui, pour rendre les dernières affaires de cette pauvre enfant. « j’irais… ne vous en faites pas. » « mais, docteur Audunn… » « ne vous en faites pas… » et tu leur as sourit pour les rassurer, pour qu’elles ne s’imaginent pas qu’il puisse te coller une balle entre les deux yeux, ou qu’il passe ses nerfs sur toi. Tu le connais, enfin, tu le connaissais. Tu connais le Evior de huit ans, quand il était là pour toi, quand vous jouiez ensemble, quand vous souriez tous les deux. Aujourd’hui, ce n’est plus qu’un inconnu, mais c’est ton devoir de médecin que de ramener les affaires de son enfant.

Tu n’as pas vraiment eu besoin de prendre ton courage à deux mains pour approcher. Ta bouteille d’eau et tes clés de voiture plus précisément. Pourtant tu ne peux t’empêcher d’avoir le cœur qui s’affole et le stresse qui augmente au fur et à mesure que tu approches de sa propriété. Les infirmières de l’hôpital imaginent déjà qu’il vit dans une maison glauque, peu entretenue, avec une ambiance de vieille maison de sorcières. Elles sont totalement idiotes, tout de même. Mais tu ne sais pas sur quoi tu vas tomber malgré tout. Tu finis par te garer, non loin de sa propriété et tu sors finalement de la voiture. Tu attrapes ta bouteille d’eau pour en boire deux longues gorgées et puis tu attrapes le carton que tu avais posé sur le siège passager. Tu prends une grande respiration, verrouillant le véhicule pour ensuite avancer jusqu’à la clôture qui encadre les lieux. Tu ne sais pas trop s’il va vouloir te tuer, mais tu n’as pas l’intention de rester ici pendant des heures de toute façon, tu vas déposer les affaires, lui présenter tes condoléances comme le veut la société et tu te tires loin de lui. Tu joues avec ta bague de fiançailles, tu es nerveuse. Généralement tu n’es jamais nerveuse. Tu es chirurgien, tu prends des décisions chaque jour pour le bien de tes patients, pour leur survit, tu n’hésites jamais, mais là c’est différent, c’est comme approcher d’un fantôme de son passé. Tu finis par pousser la grille, sa grince un peu, puis tu avances mais tu entends déjà du bruit après avoir fait deux petits pas prudents. « Hm… Evior ? Je viens juste te rendre ça de la part de l’hopital. Alors baisses ton arme.. » Parce que tu es sur qu’il en a une dans les mains à ce moment même alors que tu n’as même pas encore atteint la porte d’entrée.

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(evior&avalon) jeu d'enfant - Jeu 22 Mar - 17:19




Jeu d'enfant

Avalon & Eviör

.....

Le changement, probablement ce qu'il y avait de meilleur durant les matins d'une vie de famille. L'odeur d'un petit-déjeuner préparé dans la cuisine, la chanson tendrement fredonnée par une femme aimante profitant de sa solitude passagère pour apporter une touche de musique à sa matinée. Une fille capable aussi bien de bondir sur le lit, que de s'y plonger discrètement pour profiter de la chaleur de son papa ours. Eviör n'était plus un esclave de la météo locale, car pour lui toute journée était une merveilleuse journée quoi qu'il arrive. Ce matin ne pouvait donc pas faire exception à la règle, il pouvait sentir cette bonne odeur de pain brioché cuisant quelque part dans la maison. Mieux encore le rire de sa fille, qui dehors s'amusait avec les chiens. Propulsant haut dans les airs le son de sa voix. Cette douce chaleur lui réchauffant le visage, comme elle le faisait si souvent le matin. Un aménagement de la maison souhaité par son épouse: Quoi de mieux que d'ouvrir les yeux aveuglé par le soleil ?" Lui disait-elle régulièrement alors que Eviör grognait en s'éveillant sous cette lumière.

" Papa tu viens manger ?!" Le son de cette voix avait su tirer l'homme de son sommeil, son corps le faisant souffrir plus que de raison. " J'arrive..." Avait-il murmuré doucement comme réponse, une réponse offerte au silence. Une brise glacée se faufilait alors dans les couloirs de la maison, pas un bruit autour de lui. Probablement trop ivre, Eviör n'avait même pas prit la peine de fermer la fenêtre de la chambre avant de s'écrouler sur le lit durant la nuit. On aurait pu s'attendre à trouver un vrai chantier dans la baraque, cependant il n'en n'était rien. Le moindre objet était rangé avec ordre et précaution, pas une trace de saleté ou que ce soit. Une rigueur apprise avec Aika sa femme, une vraie japonaise à cheval sur la propreté et le rangement. La demeure était vaste, s'étalant sur un seul niveau. Elle n'avait aucune trace de luxe apparent loin de la, une maison typiquement familiale et accueillante pour ainsi dire. Construite par Eviör avec l'aide d'amis et de sa belle famille asiatique. Faite pour apparaître comme un sanctuaire de paix, toute trace d'activité criminelle y était proscrite. Toute personne venant en visite, devait sur ordre de la dame y venir sans arme. Gare à l'individu contrariant le Typhon, Même Eviör se devait d'avoir toutes ses armes dans une pièce très sécurisée, un endroit interdit à l'enfant de la famille.

De toute façon le dieu de la lumière avait su au file du temps acquérir une réputation d'homme dangereux, personne n'osait débarquer chez lui avec de mauvaises intentions. Désormais aucune présence ne faisait écho aux mouvements du propriétaire des lieux, sa routine matinale était précise et répétitive. Une bonne douche pour décuver, un café sans sucre pour se booster et pour finir l'établissement des tâches à faire pour la journée. Entre les réparations de la maison et la gestion des soins pour les chiens, sa matinée s'endormait dans une monotonie barbante presque assommante. Sauf gros problème au sein de son réseau, personne ne lui téléphonait avant midi. Savoir choisir son personnel était une des clés pour une vie tranquille, Eviör avait prit le soin de choisir lui-même tous les hommes et femmes travaillant pour lui dans la Bratva. Une grande liberté offerte à un homme, ayant prouvé son sérieux à la grande patronne de la mafia.

Eviör ne s'attendait pas à avoir de la visite ce jour la, encore moins de la part d'un fantôme du passé. Depuis la perte de sa fille il s'attendait à être emmerdé, les gens de ce monde prenant le deuil pour une forme de faiblesse. Il avait donc toujours sur lui un flingue en de besoin, Aucun bruit ne pouvait le surprendre dans le coin. Sauf ceux pouvant sortir de l'ordinaire, comme une voiture lointaine, des pas raclant des pierres sur le chemin menant à la bâtisse. Alors occupé dans le chenil il du faire une pause pour se rendre vers le son de grincement de son portail métallique, une main dans le dos prête à sortir une arme. Il parvient sans mal à reconnaître la voix, sucrée et agréable à l'oreille.
" J'espère que la femme que tu es aujourd'hui, pleure moins que la petite fille du port."Dit-il avant d'apparaître juste devant elle en marchant tranquillement, retirant la main du pistolet. Son regard était dur sur elle, plus par habitude que par jugement immédiat. Son expression impassible sembla fragile quand il porta son attention sur le carton qu'elle tenait contre elle, une légère perte de contenance passagère rien de plus. Il plongea de nouveau ses yeux dans ceux d'Avalon, prenant d'un geste sec mais pas brutal l'objet. " J'ai de l'eau fraîche à la maison, tu ne vas pas tenir celle que tu dois avoir dans le sac." Puis sans trop lui laisser le temps de régir, Eviör prit la direction de la baraque. Suivant un chemin de terre bien dessiné, tout ça pour mener à une grande maison blanche. Un petit troupeau de chiens déboula de l'arrière de cette dernière, plusieurs races dans le lot mais aucun vraiment avec un caractère méchant.

Une fois qu'il ouvrit la porte aucun n'osa entrer dedans, laissant le champ libre à Avalon pour pénétrer à l'intérieur. Elle avait tellement changé, il le savait déjà mais tout de même. Elle n'avait plus rien d'une enfant, une femme merveilleuse lui emboîtait le pas. Bien entendu il n'avait jamais perdu la belle de vu
officieusement, qu'importe la menace de son père. L'hôte prit soin de déposer le carton sur le comptoir et de placer une serviette en tissu sur la table puis un verre immense avec des glaçons dedans: J'ai su pour les fiançailles, c'est une bonne chose Avalon."
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(evior&avalon) jeu d'enfant - Jeu 22 Mar - 17:54

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evior & avalon

« La règle du jeu était de ne rien changer, et ce que l'on pouvait appeler taquinerie lorsqu'on était gamin devait à présent s'appeler perversion.  »
Tu dois juste déposer ce carton, rien d’extraordinaire. Tu lui déposes et tu te casses, pas besoin de parler plus que nécessaire, tu lui présentes tes condoléances et c’est tout, t’as pas besoin de prendre de ces nouvelles, pas besoin de savoir s’il tient le coup, pas besoin de savoir s’il pense à la mort. Pourquoi tu t’inquiètes pour ce type après tout, ça fait vingt longues années… vingt putain d’année qu’il ne te parle pas, qu’il ne daigne même pas te regarder. T’es sur qu’il t’a déjà vu à l’hosto, tu y bosses, tu es bine plus souvent la bas que chez toi alors il t’a forcement déjà vu, et puis il doit bien savoir que tu aurais tout fait pour devenir médecin. C’était ta vocation, depuis que t’es toute petite. Alors pourquoi tu t’inquiètes pour un type qui n’en a jamais rien eu à faire de toi ? Tu approches pourtant de cette baraque, et ton cœur fracasse ta poitrine plus que de raison. Et quand il apparait, la main sur le flingue, tu te dis qu’il est comme tu l’imaginais, comme les infirmières pouvaient le décrire. «  J'espère que la femme que tu es aujourd'hui, pleure moins que la petite fille du port. » Tu roules des yeux à ses mots. Il est sérieux là ? C’est la première chose qu’il a à te dire en vingt ans de silence ? Savoir si tu pleures encore ? Non, tu ne pleures plus la mort de ton père, tu ne pleures plus vraiment et comme quand tu étais petite, tu ne pleures jamais devant les autres. Hors de question de paraitre faible, tu descends des vikings, alors hors de question de pleurer pour des conneries. Tu ne dis rien alors qu’il prend le carton, tu le lâches simplement quand il pose ses mains dessus. Tu ne veux pas trainer, tu veux juste lui donner les affaires de cette pauvre enfant et partir de là. Pourtant il ne semble pas vraiment te laisser le choix de faire autre chose que de l’accompagner.  «  J'ai de l'eau fraîche à la maison, tu ne vas pas tenir celle que tu dois avoir dans le sac. » Tu hausses un sourcil, non mais même ça il le sait ? Pourtant il ne sort pas vraiment de chez lui d’après ce qu’on a pu te dire, mais après tout, les autres membres de la bratva parlent beaucoup, surtout quand il s’agit de mariage. Le tient semble rendre les autres heureux mais ça fait six mois que tu es fiancée et vous n’avez même pas encore feuilleté un magasine pour cela. Tu l’aimes, ton fiancé, là n’est pas la question mais tu as d’autre chose en tête comme ton boulot. Tu le suis donc, entrant dans la maison parfaitement rangé. C’est encore mieux que ton appartement, chez toi c’est l’inverse, c’est le bordel, y’a des fringues partout parce que t’as pas le courage de ranger, parce que t’as pas forcement le courage, après une garde de 48 heures, de faire le ménage. Bon, tu paies une femme de ménage mais s’il n’y a aucune poussière, y’a quand même du bordel une fois que tu rentres chez toi. Tu poses tes yeux sur les chiens qui approchent, c’est vrai que finalement vous avez suivit un cursus de médecine tout les deux. Lui, vétérinaire, et toi, la chirurgie. Vous sauvez des vies, même si ça ne rattrape pas celles que vous avez pu prendre. Bon, techniquement tu n’as jamais tué qui que ce soit parce que même si parfois tu fais des prélèvements d’organes, les gens sont déjà morts une fois sur ta table. Tu fais juste en sorte que les morts déjà commises ne soient pas vaines et que les organes puissent sauver d’autres personnes. Tu approches de l’endroit ou il pose un verre bien trop grand qu’il remplit avec des glaçons et de l’eau. De quoi satisfaire cette envie, ce besoin irrémédiable de boire et d’hydrater tes organes vitaux. « J'ai su pour les fiançailles, c'est une bonne chose Avalon. » Tu ne pensais pas qu’il évoquerait ce sujet, tu n’imaginais même pas qu’il soit au courant. Certes tu as ta bague de fiançailles au doigt mais ce n’est pas une chose dont on fait vraiment attention, enfin pas dans son cas. Tu relèves les yeux vers lui après l’avoir remercier d’un signe de tête pour le verre d’eau que tu apportes à tes lèvres. Puis une fois de nouveau reposer tu finis par demander. «  en quoi est-ce une bonne chose ? » tu ne comprends pas cette réplique, en quoi il peut dire que c’est une bonne chose ? Evidement, tu vas te marier, t’es amoureuse et heureuse, que ce soit dans ta vie professionnelle ou sentimentale, tout te réussi, alors pourquoi il dit cela comme si tu avais besoin d’entendre son approbation ? Pourtant tu ne montres rien de tes émotions, tu ne souris même pas. C’est pas dans ton habitude, généralement tu es toute douce, gentille, souriante et agréable mais avec lui, tu te retrouves distantes. La rancœur est toujours là, la colère, ce sentiment d’avoir été abandonnée il y a vingt ans par le garçon que tu considérais comme ton meilleur ami, comme indispensable à ta vie, à cette nouvelle vie au sein de la bratva, à cette nouvelle vie sans ton père. Et sans explication, sans excuses, rien pour atténuer la colère que tu ressens, cette peine qui est toujours là malgré les années. Tu reprends ton verre pour en prendre une gorgée et suite à cela tu finis par dire « je suis désolée... pour ta fille… » pour sa femme aussi, mais tu n’es pas là pour ça. C’est pas comme si tu l’avais connu alors que tu avais déjà discuter avec cette petite demoiselle adorable. Tu reprends une nouvelle gorgée, cette fois, tu finis le reste du verre. Le besoin de boire, toujours, tu as beau essayer de l'apprivoiser, mais ça fait maintenant quatorze ans que tu essaies.

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(evior&avalon) jeu d'enfant - Mer 28 Mar - 8:11




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Avalon & Eviör

.....



Il se contenta de laisser apparaître in discret rictus sur le coin de sa bouche en entendant la réponse d'Avalon, rien à voir avec un sourire. Son attitude ainsi que l'intonation de sa voix, son invitée semblait adopter une posture hostile envers lui. Un chaton tentant de faire trembler un lion, cette pensée pu au moins avoir le mérite de le faire sourire intérieurement. Sourire, ne serait-ce qu'une pensée imaginaire à ce sujet était pour Eviör une trahison envers la mémoire de ses disparues. Aussi il s'appliqua à redevenir indéchiffrable à l'extérieur, laissant à son sourire le soin de reposer pour de bon sous la terre de son jardin. " Tu n'as rien de stupide, je suppose donc que ce choix est bon rien de plus." L'homme avait l'influence suffisante dans la Bratva pour en savoir assez sur qui l'intéressait assez, à croire que la petite fille en pleure devait valoir la peine pour lui. Toute information avait un prix, savoir qu'elle buvait énormément ou qu'elle comptait épouser un idiot, ce n'est pas cela qui avait ruiné notre ami.

Toute histoire possède deux versions, Eviör trouvait son compte à être vu comme un monstre sans coeur. Plus personne n'avait en mémoire le fragile enfant, torturé par un père cruel. Le garçon sans mère, enfermé par son père dans le noir des jours durant. Non la légende populaire lui donnait un air plus sombre et terrifiant, l'homme capable des pires crimes et qui sait de prendre la vie de son paternel. Mais qui sait la véritable raison de sa descente aux enfers ? Le mal n'est en rien le fruit d'un mal d'origine, il né et prospère en dévorant une personne de bien, un juste échange de son âme pour en sauver une plus importante. C'est idiot ce qu'un garçon amoureux peut faire pour protéger la petite élue de son coeur d'un monstre, dans le vrai monde il faut des hommes mauvais pour en arrêter d'autres.

Pour être honnête, jamais une seule fois il n'en avait parlé à qui que ce soit. Même pas à son épouse, personne dans ce monde n'aurait compris son but aussi singulier que romantique. Le légendaire boucher de la Bratva, plongeant le monde dans le sang pour mettre une fille en sécurité. La retrouver après tant d'années, pouvoir lui parler sans la mettre en danger. Il serait mentir que de nier le fait que cela pouvait fendre son armure, il n'avait plus personne et il serait si aisé pour lui de céder à la tentation d'une discussion à coeur ouvert. Si facile pour n'importe qui, mais pas pour un être devant paraître fort à tout instant. " Je sais ce que tu as fais pour elle, venir la voir. Un acte noble et désintéressé, rare dans notre domaine."

De loin cela ressemblait à un merci de sa part, une vague formulation de gratitude. Il se devait le prendre le temps d'une réflexion, après tout elle était une des dernières personnes à avoir pu discuter avec sa fille. Dieu sait ce que la gamine avait pu raconter sur son père, avait-elle su le transformer avec des mots d'enfants en un héros ? Il pouvait encore l'entendre rire et marcher à toute vitesse dans les couloirs, d'un air distrait il dit à Avalon: Elle disait toujours, papa ! Papa ! Je veux me battre moi aussi, je veux voir le mode comme toi. Elle est morte en se battant, stupide gamine." Il secoua son visage d'un air distrait puis se leva pour ouvrir un placard et en sortir une petite boîte à la peinture laquée, l'ouvrant par la suite pour en sortir une pierre précieuse. Un diamant d'une assez bonne taille, valant probablement une petite fortune. Il le déposa juste à côté du verre d'eau: Pour les affaires de ma fille."
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(evior&avalon) jeu d'enfant - Mer 28 Mar - 11:33

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« La règle du jeu était de ne rien changer, et ce que l'on pouvait appeler taquinerie lorsqu'on était gamin devait à présent s'appeler perversion.  »
En quoi ton mariage est il bon ? Etrangement tu ne sais même plus. Pourtant tu l'aimes, ton fiancé, tu as des sentiments pour lui, tu as envie de vivre avec lui le reste de ta vie, d'avoir des enfants... t'en sais rien. Pourquoi vous ne vivez toujours pas ensemble après tout ? Ca t'énerve, tout est de sa faute. Avant de le revoir tout allait bien dans ta fichue vie et tu ne te sentais pas aussi en colère, comme si les sentiments de cette gamine de dix ans revenaient d'un seul coup et te perturbe un peu trop. " Tu n'as rien de stupide, je suppose donc que ce choix est bon rien de plus." Tu hausses les épaules pour toute réponse. T'es pas stupide, voilà que tu as le droit à un compliment de sa part, ça te ferait presque chaud au coeur si tu n'etais pas noyer dans la rancoeur. Vous finissez par changer de sujet, ton mariage n'est, de toute façon, pas un sujet que tu aborderas en profondeur avec lui. jamais. " Je sais ce que tu as fais pour elle, venir la voir. Un acte noble et désintéressé, rare dans notre domaine." Tu relèves les yeux vers lui, tu ne pensais pas qu'il etait au courant de ces petites discution avec sa fille, ni même que la petite pouvait de lui répéter. Mais c'etait plus fort que toi, plus fort encore que ta loyauté envers tes patients parce qu'elle n'en faisait pas partie. Tu voulais juste vérifier qu'elle n'avait besoin de rien que tu etais capable de lui apporter. Ca aurait pu etre ta fille, si tout c'était passé comme la Bratva l'avait prévu quand vous etiez petits, si vous aviez mener a bien ce mariage qu'on vous destiné. C'est idiot, t'es encore bloqué dans le passé alors que tu as pourtant continuer ta vie, tu as évoluer, et si tout cela se passe ainsi c'est uniquement de sa faute. Tu lui en voeux, au fond tu n'arrives pas à lui pardonner cet abandon. Tu hausses les épaules, restant aussi distante que possible de l'extérieur. Pourquoi il devrait savoir que tu etais triste pour lui quand tu l'as vu avec sa fille, que tu etais triste pour cette pauvre gamine, pour lui, quand elle a quitté ce monde. Tu t'étais promi de ne pleurer devant personne et pourtant tu as pleuré devant lui. plus maintenant, hors de question que montrer tes sentiments devant lui à présent. " Elle disait toujours, papa ! Papa ! Je veux me battre moi aussi, je veux voir le mode comme toi. Elle est morte en se battant, stupide gamine." Tu sais qu'il souffre de cette perte. Il ne faut pas être devin pour cela, il ne faut pas etre stupide pour ne pas lire entre les lignes. Sa fille vient de mourir, et il tente de jouer les dur. Un idiot. Un véritable idiot. Quand il finit par prendre une boite et en sortir quelque chose, tu ne fais pas vraiment attention, tu ne poses ton attention dessus qu'une fois la pierre à coté de ton verre. Tu hausses un sourcil. "Pour les affaires de ma fille." Pardon ? Tu lui rapportes les affaires de sa defunte fille et lui t'offre un diamant ? Non mais il te prend pour quoi là ? Ca t'énerve. Mais tu restes suffisement calme pour que l'air ambiant de devienne pas agié. Tu secoues la tête en soupirant, touchant à peine la pierre précieuse pour la faire glisser jusqu'à lui. « Pas besoin de ça, j'ai juste fait mon job. Les infirmières avaient trop peur de venir d'elles même ou de t'apeller. Alors j'ai juste dit que je le ferais. C'est tout. » Tu es encore sur la defensive. T'es là parce qu'une autre personne n'a pas voulut le faire et rien de plus, sinon tu serais rentrer chez toi pour t'affaler dans ton lit et dormir comme une masse jusqu'à ce que tu prennes ta garde de nuit à l'hopital. Tu as terminé ton verre d'eau, et tu as déjà la bouche qui commence a s'assécher. Tu fouines dans ton sac pour en sortir une bouteille et tu en bois une gorgée rapidement. C'est vraiment chiant ce truc, cette maladie, ou peut importe ce que c'est vraiment. Mais c'est vraiment chiant. Surtout quand tu es au bloc opératoire et que tu t'arrêtes toutes les cinq minutes pour demander a une infirmière de te donner de l'eau. Bon maintenant ton équipe est au courant et tu as toujours une paille a disposition ainsi tu n'as pas a t'arrêter et l'infirmière a juste à mettre ton verre et la paille sur tes lèvres. C'est quand même plus pratique. Tu ranges la bouteille pour finalement reprendre. « Ta fille etait adorable. Je n'ai fait que mon job et verifier qu'elle n'avait besoin de rien que je ne pouvais lui trouver. » Pourtant ce n'était pas ta patiente, mais tu veillais toujours sur elle et son dossier d'un coup oeil expert.

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