the perfect familyUn père Islandais chercheur en biologie marine et une mère américaine dans la recherche militaire... Étrangement ça fonctionne bien, très bien même. Trois enfants plus tard, Deux garçons et deux filles, deux labradors et une jolie maison on peut dire que les gamins de la famille ont eu une enfance heureuse, "normale" même, seulement perturbée par les bêtises de l'aîné des garçons, Eskel lui-même.

trouble makers "DEUX ENFANTS DISPARUS À AKUREYRI. Eskel Oernson, 9 ans et Annalisa Fjalarsdóttir, 6 ans, ont disparus samedi matin après avoir échappé à la vigilance de leurs parents. Les deux enfants ont été retrouvés en début de soirée à quelques kilomètres de là à l'atelier du Père Noël à Hrafnagil" Le fait divers a fait sensation dans le pays, disparitions rares d'enfants dans le pays de glace. La moitié du village s'est mise à chercher les deux amis d'enfance dont l'escapade... Ne les a jamais vraiment quitté. Dans leur village, où tout le monde connaît tout le monde, forcément on sait qui sont Annalisa et Eskel, les deux voisins qui ont décidé de partir voir l'atelier du père Noël accompagné du chien du petit garçon. C'est leur luge accrochée au cabot qu'ils ont parcouru le chemin sans le moindre soucis et aujourd'hui encore.. Ils en rient. Tout le monde en rient, même les parents à l'époque mort de peur pour leur progéniture. C'est la preuve qu'Eskel a toujours eu un don pour les problèmes, pour les tours ingénieux mais aussi dangereux. Intrépide qu'il est, c'est bien ça le soucis... Et assez doué pour embringuer son amie dans ses quatre cent coups.

teenage dream Eskel a toujours rêvé d'être flic. Y'a ce côté aventure, ce côté "je fais le bien autour de moi" qui l'a toujours intéressé, même gamin. C'est le genre de chose qu'on voit à la télé dans les films américains...Alors que sur le sol islandais la police est quasiment inutile, au point où ils ont tout le temps qu'ils veulent pour parler avec les gamins du coin. Pas de grand meurtriers à chasser, al circulation à faire parfois, quand le feu rouge du coin de la rue ne fonctionne pas mais tout le monde fait attention, alors prendre une amende, surtout dans leur petit village, c'est quasiment impossible. Arrivé aux État-Unis pourtant le rêve de se balader dans une voiture avec la sirène à fond devient beaucoup plus réalisable pour l'adolescent... Et cela devient son métier. Un job qu'il adorait, qu'il a perdu.

immigrant song Il était déjà allé aux État-Unis une dizaine de fois, durant son enfance. Visite des grand-parents et exploration du pays en famille, il a toujours profité de sa double nationalité offerte par sa mère. Bien qu'il aime le pays au drapeau étoilé, déménager à l'age de douze ans, n'a pas été la chose la plus simple pour la petite famille. Il fallait dire au revoir à sa terre natale, aux amis, à la famille laissée sur place pour partir vivre à Arcadia, ligne droite de l'autre côté de l'océan où sa mère a été assignée quand les soldats américains ont été priés de quitter le pays à la fermeture de leur base. De là, il a découvert ce que c'était que de vivre dans une grande ville à l'année... Et il a eu un peu de mal. La vie au final n'est pas totalement comme celle des films à la télé, même si y'a le quatre juillet à fêter et un autre système scolaire à adopter et un accent très prononcé à faire oublier, pas par choix mais par obligation. Le mal du pays, même adulte, il le ressent encore. Il n'a plus cet accent qu'il a porté si longtemps et l'islandais ne passe ses lèvres que lorsqu'il est en famille, nostalgie entretenue. Une chose est certaine c'est l'hiver arcadien qu'il préfère. Quand tout est blanc à la sortie de la ville, sur la côte... Oui, on pourrait se croire de l'autre côté du grand atlantique, chez lui.  

basket life Paraît que c'est ça qui l'a aider à pousser comme une plante verte au printemps, le basket. Sport qu'il a pratiqué toute sa scolarité, sport qui lui a permis d'obtenir une bourse d'étude pour l'université où il a étudier en criminologie et sports. De quoi l'instruire et lui assurer un diplôme tout en se maintenant en forme. En soit Eskel est loin d'être bête, degré de criminologie en poche et poste de détective facilement obtenu. Ses parents auraient de loin préféré qu'il reste dans le domaine des données criminelles, de la recherche comme eux, mais visiblement, rester derrière un bureau ce n'est pas son truc du tout, au loup.

no sunshine here L’éclipse, il était dehors quand elle est arrivée en pleine enquête, noirceur qui a envahit la ville une quinzaine de minutes, les pire de sa vie au final, parce qu'elle a été bousculée du tout au tout. Y'a un truc qui s'est produit, y'a lui qui est arrivé, Garm. Il Maudit ce jour comme la peste, aurait préféré qu'il n'arrive jamais, le 16 août en horreur.  

the dog is out Immédiatement l'âme du cabot s'est manifestée et il se savait "habité" par ce truc. L'âme du chien loup des légendes, le cerbère nordique à la rage poignante. C'est pour son caractère qu'il a été choisi par le monstre. Parce que comme lui il sait être docile, mais il mord, très fort. Avec les années pourtant Eskel s'est tassé, casé, a perdu un peu de sa niaque au profit d'un job où l'ordre était primordial, où sa colère était défoulée sur le stand de tir plutôt que sur les ordures de suspects qu'il appréhendait. Pourtant tout a rapidement changé, avec le chien fou. Il a brisé ses chaînes, le Ragnarök déferlant sur sa vie.

order issue Insubordination contre son supérieur, parce qu'il n'a rien voulut entendre. Parce qu'il a décidé de faire lé méchant flic sur un suspect qui lâchait rien, une ordure qui allait leur passer sous le nez avec ses tours de passe-passe à la con. Un mec qui riait de ses chefs d'accusations, mais Eskel ça le faisait pas rire. Alors on lui a dit de se tenir à carreaux, mais ça a tenu quoi, deux-heures, avant qu'un nouvel incident éclate. Avant qu'Eskel décide de ne rien écouter comme d'habitude. Rage au ventre, interpellation trop musclée, parce qu'il ne maîtrise même plus sa force Eskel... et ça a éclaté. Parce qu'il a voulut tenir tête à la mauvaise personne. Parce que ça fait un mois qu'Eskel il enchaînait les merdes. Trop colérique, trop hargneux. Les blâmes avertissements et menaces ont cessé et son insigne, elle, a été récupérée. Adieu le job de rêve.

no gods here Avant Garm, il était totalement aveugle aux Dieux, aux créatures.. A tout ce foutu surnaturel qui plane autour de lui. Pourtant maintenant il voit les choses, les auras comme ils disent. Il voit qui est bizarre et qui ne l'est pas. Ça change sa perspective des choses. Ça permet au moins de savoir où il met les pieds même si il ne comprend pas encore tout de cette nouvelle vie.

anosmia Incapable de sentir ce qui l'entour. C'est avec cette pathologie qu'il s'est retrouvé suite à l'éclipse. En réalité, c'est simplement la mort qui sent par dessus tout le reste, don non-maîtrisé ne laissant passer que la pourriture de la vie. Du sang et des décès s'y produisant et il s'est rendu compte... Que c'était assez dangereux. Du lait qui tourne dans le frigo et qu'il ne peut plus identifier au gaz capable de le tuer sans qu'il n'en sente d'odeur, c'est un handicap, même s'il est peu prit au sérieux. C'est tragique, de ne plus sentir l'odeur des donuts chauds, vraiment. A la place il trouve que c'est le gout qui l'emporte, qui "remplace" son prédécesseur avec le temps. Même si au début toute nourriture avant une saveur moindre, comme lorsqu'il est enrhumé et que tout est fade sous la dent. Heureusement, six mois plus tard, ça commence à aller mieux.. Et il en est ravis.

gardian of your soul  Que fait un flic avec un permis d'arme et une force sur-développée dans une ville pleine de gens puissants ? Il devient garde du corps, carcasse protégeant le plus offrant. Autant dire qu'il a les compétences nécessaires et la carrure qui va avoir le job, véritable gagne pain maintenant pour lui. C'est que le cabot y'en a beaucoup qui veulent le garder.  

the cure A la recherche du remède miracle, à la recherche de sa vie d'avant. L'islandais cherche un remède ou en tout cas de quoi contrôle tout ça ou même y mettre un terme, définitif. Plus de chien, plus de dieux. Une vie normale, sans cette merde. Sans devoir faire attention à comment il tient le choses, sans cette impression d'avoir sous la peau quelque chose qu'il n'est pas lui. Il est prêt à tout pour se séparer du monstre, pour ne pas se laisser engloutir par la bête. Prêt à tout pour ne pas devenir ce qu'il chasse.