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All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar)

 :: terminés
calavera
Dahlia Byrne
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) kaotika / gif: nerissa
FACE : Felicity Jones
DOLLARS : 1921
SACRIFICES : 216
PORTRAIT : All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar) Tumblr_pk8oui1QbK1xs4dkco7_250
ANNEES : (trente-quatre ans), l’horloge tourne, le temps s’accélère, défile devant les pupilles amorphes, et l’esprit bien trop concentré sur le travail.
CŒUR : (Célibataire), l’ex en cavale, le coeur en miettes, et le temps offert à sa carrière. S’attacher n’a jamais été de premier ordre, bien au contraire. Plus elle s’éloigne, mieux elle se porte.
RÉINCARNATION : Oiseau de mauvais augure, banshee dont les cris percent autant les tympans que les vitres.
TALENT(S) : (Cri Strident) - (Méduimnité)
FACTION : (Neutre), loin des préoccupations des mafias, loin des êtres divins. Innocence traquée, réclamée par ceux qui estiment qu’elle leur revient de droit. Protection planant au-dessus de l’âme brisée.
OCCUPATION : (Psychiatre), entourée de fous, de désespérés. Elle-même sombrant dans les méandres d’un esprit au bord de l’implosion. (Ex-médecin urgentiste), bénévole dans des pays dont les guerres feraient pâlir d’horreur les divins d’Arcadia. Rôdée à toutes les situations de crise, n’en déplaise à la Ville.
GENÈSE : (Stade 3), créature
TALON(S) D'ACHILLE : Ses patients. Son travail. Sa logique et sa raison. La mémoire qui refuse de se faire la malle.
calavera
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All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar) - Mar 5 Fév - 13:30


All the memories remain,
all the pain from your broken home.
@Ikaar Killough


5 janvier 2019, en toute fin de soirée.

Ciel noir, les derniers événements semblaient se répercuter sur le temps d’Arcadia. Tant de morts, tant d’horreurs dévoilées, et elle-même pouvait percevoir les changements en profondeur qui étaient en train de s’effectuer. Et elle avait peur Dahlia, quand le contrôle lui échappait de la sorte, quand elle n’était plus capable de savoir dans quelle direction elle devait aller. Etonnamment, les histoires de mafias l’impactaient peu, quand bien même elle sentait, elle savait qu’Alejandro appartenait à l’une d’entre elles. A l’occasion, elle lui poserait plus de questions, creuserait d’autant plus qu’une partie de cela la dérangeait. L’américaine, elle avait tant vu de guerres, de morts, que si l’ultraviolence ne lui faisait plus d’effet en tant que tel, elle ne supportait pas forcément la violence gratuite. Les morts, elle les voyait, elle les percevait aujourd’hui, rendant plus fragile l’âme, et l’esprit. Aujourd’hui, tout devenait plus compliqué. La moindre sortie pouvait se transformer en enfer, puisqu’attirée par la Faucheuse. La moindre sortie pouvait la conduire droit dans les bras de celle-ci, pour rendre son dernier soupir. Etonnamment, elle tombait rarement sur des enfants de cœur Dahlia, que sur des tueurs, retournant leur arme contre elle. Alors, il fallait lutter contre son instinct, tout ça pour rester en vie…

Les mains fourrées dans les poches de son manteau, elle combattait la vague de froid qui s’était abattue sur Arcadia. Venant du Texas, ayant traversé des hivers dans des pays en guerre, elle n’avait que rarement eu l’occasion de vivre la période de Noël dans le froid. C’était une expérience réitérée pour la deuxième année, qui lui rappelait que l’année suivante, elle demanderait des vacances à cette période, et irait voir ailleurs. Dahlia était ce genre de personnes ne supportant ni la neige, ni les températures négatives. Enfant du soleil, enfant de la chaleur, elle se retrouvait finalement enfermée ici. Oui, elle pestait pour aussi peu, alors qu’elle avait choisi de sortir, maintenant que minuit s’apprêtait à sonner à l’Eglise principale. Bien…

Instinct soudain, quand les yeux se levèrent vers le ciel, vers le haut de l’immeuble, en plein cœur du quartier historique. La silhouette était visible, au bord du toit. Ou alors était-ce l’esprit, qui imaginait la situation ? Dahlia avait encore du mal à comprendre comme tout cela fonctionnait, comment son corps réagissait, comment le cerveau convertissait l’information. Elle avait beau s’être penchée dessus, avoir réclamé et regardé de multiples IRM et scanners de son propre cerveau, rien de probant n’en était ressorti. Et puis, il fallait toujours faire attention à ne pas attirer l’attention. Elle sentait déjà les regards se poser sur elle, quand certaines questions se faisaient trop insistantes, ou quand les policiers décidaient de fouiller un peu trop. Certes, ce n’était pas grand-chose, mais depuis que cette vidéo avait tourné, était ressortie par on-ne-sait-quel miracle, elle faisait attention Dahlia. Paranoïa exacerbée par la banshee, psychose perçue par la psychiatre.

Mais ce n’était pas le moment d’y penser. Si ce foutu instinct s’était manifesté, c’était que quelque chose, allait, pouvait se produire. Alors, elle l’écouta pour de bon, rentra dans le bâtiment. Quelques mots échangés avec le concierge, et elle grimpa dans l’ascenseur pour monter jusqu’au toit. Elle aurait dû se contenter d’appeler la Police, les pompiers, les urgences… Mais y’avait quelque chose qui la retenait. Le surnaturel s’en mêlait à nouveau, et elle n’était pas certaine de vouloir avoir de l’aide sur le coup.

Ses chaussures ne faisaient aucun bruit sur le sol. A cette hauteur, le vent se faisait plus fort, emmêlait les cheveux de l’américaine. Elle se rapprocha, silencieuse, de cette silhouette qu’elle n’avait donc pas imaginée. « Bonsoir. » Voix neutre, douce, alors qu’elle se stoppait. Elle ne souhaitait pas non plus effrayer l’être, bien au contraire. Il était déjà bien trop proche du bord pour qu’elle tente quoi que ce soit de stupide. « Il y a une jolie vue par ici, c’était une bonne idée de monter. » Ne pas parler suicide, ne pas parler vide. Voir au-dessus de tout cela, observer les environs et les toits. Pour un peu, elle penserait à ce qui se dit sur Paris, au nombre de personnes qui voulaient monter sur les immeubles, là-bas. Elle ne savait pas si Arcadia était plus belle que cela, mais elle ne se sentait pas si mal que cela, sur ce toit…

En espérant que l’homme ne décide pas de se jeter d’ici.

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an riocht
Ikaar Killough
BLAZE : rage
CREDITS : rage
FACE : eddie redmayne
DOLLARS : 2749
SACRIFICES : 524
PORTRAIT : All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar) Fcf04a1c5c031f2fb27bfe978207e8d8
ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04)
CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend
RUNNING GUN BLUES : All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar) FQCqrDYw_o
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All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar) - Ven 8 Fév - 19:54

All the memories remain, all the pain from your broken home.
dahlia & ikaar


L’appel du vide.
C’est comme ça que ça s’appelle, pas vrai ?
Cette attrait étrange pour le sol, quand on le voit de si haut. Ou pour un cocktail un peu dangereux d’aspirine et d’alcool. C’est le contrôle ultime. Le pouvoir dans son état le plus brut. Celui de vie ou de mort, pas sur autrui, mais sur soi-même.

Il suffirait de pas grand chose. D’un pas, en fait.

En soit, il n’a rien d’étrange à retrouver Ikaar perché sur le toit d’un immeuble. L’oiseau n’a jamais eu le vertige de sa vie, à l’aise en tout circonstance avec ce vide fatal sous ses pieds. Quelle ironie sinon, un oiseau cloué au sol par la peur… Non. Il n’a jamais été comme ça, même avant que le dieu ne s’invite, que les pouvoirs n’arrivent. L’équilibre ça le connaît. Des verres qui jonglent à ses métamorphoses en chute libre.. Non, il n’y a vraiment d’étrange au final, à retrouver Ikaar Killough sur le rebord d’un immeuble d’Historic District, la clope à la main, contemplant le monde remuant sous ses pieds sans vraiment le voir. Sans s’arrêter sur les fourmis en bas qui déambulent, qui vivent.  Parce que le funambule il a la tête ailleurs, il vacille ou alors c’est le monde qui n’est plus stable sous ses pieds. C’est sa vie qui se dérobe, tout qui change, tout qui bouge et lui tombe avec, emporté avec les vestiges du monde puisqu’il n’y a plus rien pour le raccrocher, ou presque. Y’a Kaleb, y’a Sin, y’a Ned, y’a Anja, y’a Clarence, y’a Alan… Y’a un tas de monde, en fait, qui est là. Un tas de monde qui a prévu de venir dans trois jours pour foutre sa soeur six pieds sous terre, où personne, si ce n’est le temps, ne pourra lui faire plus de mal. D’un côté c’était rassurant. Il ne sera pas seul à ce truc. Il y aura du monde mais… Mais quoi. Ça change quoi si y’a du monde au final. Au final c’est pas les autres qui vont réussir à arranger la situation. Ni à la ramener ni à lui assurer que tout irait bien. Cinq jours et zéros réponse, zéro certitude hormis que Fiona est dans un congélateur et que lui… C’est lui qui était son successeur.

Un piètre Roi, au visage éteint qui porte très mal le deuil, on lui a déjà dit. Ça tranche avec d’habitude, le taquin et constant sourire disparu et ce crépitement dans les yeux qui rappelait que comme les autre Killough il est habité par un brasier ne laissait rien transparaître, noyé sous les larmes séchées, si souvent, ces derniers jours. Il tire une nouvelle taffe de la cigarette, recrache l’air le nez vers le ciel sombre, dénué d’étoiles tellement la ville est polluée.. Et que la lumière des rues, si puissante, arrive même à l’attendre lui du haut de son perchoir.

Il suffirait d’un pas, pour que tout s’arrête.

Ça trotte dans la tête depuis un moment. Au final y’a pas que la mort de Fiona a prendre en compte..Y’a le reste. y’a tout ce qu’il a perdu en l’espace de deux semaines et le constat amer qu’au final, il n’a rien d’autre à perdre. Que Kaleb se débrouillera que tout le monde se débrouillera très bien. Ça ferait quoi ? Hein ? Rien. Pas à ce stade. Triste vérité, inutilité et fatigue... Si fatigué. Mais le monde décide de ne pas lui laisser de répit. Même pas aujourd’hui ou l’appel est plus tentant que d’habitude. Parce que y’a une voix derrière lui qui ne le fait même pas sursauter. « Bonsoir. » Qu’il souffle en retour. Il y a une jolie vue par ici, c’était une bonne idée de monter. L’ironie lui arrache un rictus déformé, perturbé par l’envie qu’il avait de pleurer à nouveau. Pourtant il se retient du mieux qu’il peut, la cigarette de nouveau au bec. Ça calme rien cette merde et pourtant il s’y accroche, comme si noircir ses poumons suffirait à l’apaiser. C’est vrai que la vie n’était pas si mal sur le reste de la ville, sur la baie… Pas de quoi monter ici pourtant. « Absolument. Je suis un grand fan de l’architecture de la ville, je viens admirer le paysage. » Sa stupidité lui arrache un rire, mais il essuie l’un de ses yeux d’où avait décidé de perler une larme, solitaire peut-être, mais là. Représentante des mille autres qu’il essayait de contenir comme il pouvait. Il ne s’est toujours pas retourner, les yeux sur l’horizon maintenant. L’océan au loin n’est qu’une obscure masse, mais il est là, il le sait, encore visible malgré les quelques immeubles plus haut que celui-ci. Rien de comparable avec Downtown et ses gratte-ciels, bien entendu. « Pourquoi vous êtes là vous ? Blues du nouvel an ou simple passion pour l’urbanisme ? » Parait que c’est la période des gens désespérés. Que l’hiver fait ça ou alors les fêtes, c’est pas vraiment expliqué, mais il les comprend, les autres. Même s'il aurait préféré avoir le monopole de ce toit pour broyer du noir et se demander ce qui se passerait s’il sautait comme les autres fois mais que, cette fois, le piaf reste dans sa cage.
Ça ferait quoi.
(c) DΛNDELION
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FACTION : (Neutre), loin des préoccupations des mafias, loin des êtres divins. Innocence traquée, réclamée par ceux qui estiment qu’elle leur revient de droit. Protection planant au-dessus de l’âme brisée.
OCCUPATION : (Psychiatre), entourée de fous, de désespérés. Elle-même sombrant dans les méandres d’un esprit au bord de l’implosion. (Ex-médecin urgentiste), bénévole dans des pays dont les guerres feraient pâlir d’horreur les divins d’Arcadia. Rôdée à toutes les situations de crise, n’en déplaise à la Ville.
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All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar) - Jeu 14 Mar - 20:42


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@Ikaar Killough


5 janvier 2019, en toute fin de soirée.

Haut, trop haut, pour dominer le monde, pour s’offrir le luxe de contrôler sa vie et sa mort au moins une fois dans sa pitoyable existence. C’était si simple que de regarder la rue et les quelques badauds se promenant à une heure aussi tardive. C’était si simple que de comprendre que la moindre bousculade l’entrainerait dans une chute aussi mortelle que rapide. Pas le temps d’y penser, pas le temps d’y réfléchir… C’était un bel endroit pour mourir, paysage aussi beau que macabre, à l’image d’une ville gangrénée par sa violence, mère de nombreuses morts… Et nombreux maux. Elle y avait échappé, à cette envie de se laisser tomber, de perdre pied. Y’avait déjà eu trop de blessures, trop de désespoir, trop de haine. Les mains quittèrent le cocon chaud de ses poches, retrouvèrent la fraîcheur de l’extérieur, d’Arcadia au milieu de l’hiver. Froide. Gelée, elle l’était pourtant à vous en brûler les chairs. Et le cœur. La silhouette de l’homme est tangible, à quelques mètres de là. Mince fumée quittant la cigarette, lui rappelant celle s’égarant du bout des mitraillettes. Et avec celle-ci, de nouveaux souvenirs qui s’y mêlèrent. Y’avait bien qu’aux Etats-Unis, que dans les pays développés où se tenir sur un toit, dans une maison, n’étaient pas dangereux…

Le corps s’arrêta, à la réponse de l’homme, à sa voix qui s’élevait dans la noirceur des lieux. La banshee s’agitait, la banshee murmurait dans un coin de son esprit. Il fallait faire attention, il fallait s’accrocher au moindre petit détail. Dans un monde tel que celui d’aujourd’hui, celui qui s’était ouvert à ses yeux, tout avait son importance. Et ça tapissait aujourd’hui les murs de son esprit, prenant, grattant toujours un peu plus de place…

Humour utilisé, humour protecteur aussi, comme le soulignait la psychiatre en elle. Lentement, elle se remit en marche, se rapprocha de la silhouette. Elle finit même par s’asseoir à côté, laissant les jambes ballantes dans le vide. Distance physique maintenue, pour ne pas empiéter sur l’espace vitale de l’autre. Elle savait certains sensibles à cela, et son rôle en tant que psychiatre était de les mettre à l’aise autant que possible, pour laisser les valves s’ouvrir, pour écouter et soutenir. C’était mieux que bourrer une personne de médicaments, sans savoir quels effets ils auront. Dahlia attendait toujours d’entendre les symptômes, de déceler les problèmes profonds pour mieux en traiter les conséquences. Après, les plaquettes de gélules étaient données. Si nécessaires. Et certainement pas à l’aveugle.

De son point de vue, la larme ne lui échappa pas, arrachant un regard soucieux, presque triste. Empathie à son paroxysme. « Je doute que ce soit la beauté des environs qui vous fasse pleurer. » Ca pouvait l’être pourtant. L’hypersensibilité était un fléau pour certains, déréglant les émotions à ce point. Et la conversation continua. Coulant de source, questions s’enchaînant, questions dont la réponse serait vérité. Elle n’avait aucune raison de mentir Dahlia, absolument aucune. « Je dois avoir la chance de n’avoir aucun problème en ce moment. Et à vrai dire, les toits de la ville ne sont pas ma passion première. » La voix était calme, et les intonations douces. Souvent, il suffisait d’un rien pour que les situations s’enflamment. Et Dahlia, elle avait appris à résister au stress, aux cris qui souhaitaient fuir la barrière protectrice de ses lèvres. C’était épuisant, effrayant parfois, toutes les réflexions, et toute la retenue dont son cerveau l’obligeait à faire preuve, en permanence. « Je vous ai simplement vu ici, et je n’aime pas beaucoup laisser les gens mal en point. » Car c’était ce que la banshee avait ressenti, cette imminence de la mort. Y’avait qu’à tendre les doigts, pour effleurer la longue robe noire de la Faucheuse…  

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All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar) - Jeu 14 Mar - 21:41

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dahlia & ikaar


Elle l’a vu, la larme traîtresse qui s’est échappé des prunelles.
Il a trop pleuré, ces derniers temps.
Avant janvier cela n’avait que peu d’importance qu’il pleure ses maux de coeurs et l’absence de son frère. Il en avait le droit et personne pour le juger si il le faisait. Simple sujet, simple pion. Qui en avait un truc à faire, qu’il pleure. Mais maintenant que la couronne invisible pèse sur la chevelure rousse, les choses changent. Un Roi ne pleure pas. un Roi est fort, marche droit. Lui seul se donne des directives, des objectifs à atteindre pour ne pas avoir trop l’air ridicule sur un trône bien trop grand pour lui. Un Roi ça lève le menton et affronte. Un Roi ça ne laisse pas le monde le ratrapper, ça le dirige. Le Roi ceci, le Roi cela. Cinq jours qu’il endosse le rôle de monarque. Ironique, maintenant qu’il est perché sur le haut d’un immeuble à regarder l’horizon, peu inquiet du vide sous ses pieds. Mais ce n’est pas tant la couronne qui le fait se tenir debout, là, dominant des yeux la ville. C’est l’enterrement qui approche. Ce n’est pas le Roi qui faiblit, c’est le pion en dessous, posé dans une case qui ne lui correspond pas au milieu du jeu. C’est Ikaar qui doit enterrer sa soeur qui pleure, pas le roi pleure son prédécesseur. « Peut-être que si, j’ai peut-être développé un amour profond pour le zinc et les bouches d’aérations. Si ça se trouve voir un vélux me fait fondre en larme. Ils sont si beaux. » Toujours de l’humour pour amortir la vérité. Y’a que comme ça qu’il arrive à respirer, que comme ça qu’il peut se défendre quand on touche trop à la vérité.

La jeune femme elle est assise à côté de lui, pas trop près, pas trop loin, mais ça ne semble pas le faire flancher. Il ne la regarde toujours pas, politesse envoyée au diable il y a longtemps, surtout qu’elle continue de jacasser, évoquant l’absence de problèmes. Bullshit, qu’il répondrait bien à ça. Tout le monde a des problèmes, minimes ou pas, pesants ou non. Bullshit donc, de dire que tout va bien dans sa vie, parce que c’est faux. C’est le pire mensonge de l’humanité et on est supposé faire comme si de rien n’était, alors que tout le monde le sait: ça ne va jamais pleinement bien.  Un rire s’échappe de ses lèvres, l’ironie assassine. « Vous en avez de la chance ! » qu’il intervient avant qu’elle ne continue, expliquant être là pour lui, le mal en point qu’elle a aperçu sur son perchoir. Était-il mal en point, pourtant. Il répondrait bien que non. Physiquement hormis la fatigue due au manque de sommeil, il allait bien. A l’intérieur pourtant c’était l'hécatombe, si bien que les bases tremblent, les fondations déstabilisées par tout le reste au dessus. « Bien aimable à vous. Je vous que vous êtes une bonne saint maritaine prête à aider son prochain. » Quitte à monter sur le toit d’un immeuble et s’asseoir au bord de celui-ci, en tout cas. De nouveau cigarette au bec il continue. « Je vais bien, néanmoins. Merci de l'inquiétude. Je vais éviter de dégueulasser le goudron en tombant. » En partie vérité, en partie mensonge. Difficile à dire avec tout ce qu’il supportait à l’heure actuelle, ce qu’il avait à faire d’ici quelques jours et ce qui le hante encore. Il pourrait aller bien plus mal que ça, c’est surement ce qu’il veut dire. En comparaison avec ce que c’était, ce qu’il pourrait être... il va bien. « Vous avez fait psy ? » qu’il demande après avoir décollé la clope de sa bouche. « Non parce que venir chercher un type sur le toit d’un immeuble sans sortir son smartphone pour faire un live, c’est quand-même peu courant de nos jours. » 2019, ou comment filmer quelque chose au lieu d’appeler les secours. Le buzz il se fait mieux avec de l’hémoglobine sur le trottoir, plutôt qu’avec un acte bienveillant.

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All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar) - Ven 29 Mar - 17:36


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5 janvier 2019, en toute fin de soirée.

C’était étrange, de troquer la méridienne en cuir, l’environnement aseptisé de l’hôpital, et les malades au bord de la folie et de la paranoïa pour les toits d’Arcadia. Pourtant, jamais Dahlia n’avait eu aussi peur de voir quelqu’un sauter qu’à ce moment-là. Un instant, elle aurait voulu lui attraper le bras, l’éloigner, le mettre à l’abri. A quoi bon ? C’était son côté altruiste, son besoin de sauver la population envers et contre tout, accentué par cette peur de l’être qui l’habitait aujourd’hui. La mort combattue par l’esprit, par la rationalité, par la personnalité de celle qui avait toujours été là, contrairement à la présence qui s’était glissée dans la carcasse bien plus tard. Heureusement finalement, que tout cela n’était pas arrivé plus tôt. Avec la Guerre, avec son métier, peut-être aurait-elle viré folle bien plus tôt, à percevoir les morts, à les voir tomber bien avant que les myocardes s’arrêtent, que le dernier souffle soit expiré. Déjà aujourd’hui, avec Alejandro, elle avait compris que tout serait différent désormais. Plus question de s’approcher des cimetières, des combats clandestins. Parce qu’une part d’elle les réclamait, ces visions fantomatiques, cet ichor qui s’échappait. Et si elle laissait faire, elle disparaîtrait rapidement.

« Je dois dire que plus rien ne m’étonnerait dans cette ville. » L’amour des toits, des cheminées, l’émotion débordante, rêve de les voir d’aussi haut… Ce serait peut-être le plus logique finalement, dans la folie environnante. Moins pire que ces histoires de créatures, de dieux, de mythologies réincarnées. Rien que d’y repenser aujourd’hui lui foutait la nausée, bien qu’elle reste silencieuse, masque le tout derrière son air sérieux, détendu. Toujours calme, toujours innocente. C’était donner l’illusion qu’on pouvait se reposer sur elle, même quand le cœur n’était plus à l’ouvrage, qu’elle avait scindé une part d’elle. Elle ignora l’ironie, la phrase balancée comme vérité. Qu’importait qu’elle mentait, et qu’il n’y ait pas fait attention. Qu’importait sa propre personne, son ego, quand un autre en avait besoin. En revanche, elle ne manqua pas de rebondir sur la suite. « Si vous le dites. » Depuis quand cela était perçu comme une insulte ? Aider les autres, les soutenir, c’était ce que l’être humain lambda devrait faire, loin des réactions actuelles. L’individualisme prenait le pas, l’individualisme détruisait la vie, les liens, l’humain. Et tous regardaient ce concept faire, souriaient en voyant leur monde s’effondrer. Dans quelques années, ils en récolteraient les cendres, sans jamais perdre leur cynisme. Y’aurait juste plus de douceur.

Dégueulasser le goudron… « Ce serait surtout dans la neige si vous tentez le grand saut. » Carmin recouvrant le blanc de la ville, Arcadia redevenant elle-même sur le manteau neigeux. Ce serait de circonstances, n’est-ce pas ? « Je suis psychiatre en effet. » pause. Triste sourire sur les lippes, soupir qui suivit celui-ci. « Je ne viens pas de la même époque que la plupart des jeunes d’aujourd’hui. » Nouvelle génération, technologies récentes dont elle se séparait bien volontiers. Elle n’avait pas à ajouter la réalité et les horreurs vécues, de celles qui vous faisaient passer l’envie d’être un monstre. « Y’a suffisamment de personnes ainsi, un peu de changement ne peut pas faire de mal. » Le regard se tourna vers l’homme, détailla son profil. Silence totale, pupilles fixant les volutes de fumée s’échappant du tube toxique. « Tout comme un peu d’empathie. » Aussi pathétique que cela pouvait être. Un peu de douceur dans ce monde de brutes.

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an riocht
Ikaar Killough
BLAZE : rage
CREDITS : rage
FACE : eddie redmayne
DOLLARS : 2749
SACRIFICES : 524
PORTRAIT : All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar) Fcf04a1c5c031f2fb27bfe978207e8d8
ANNEES : 34 années, mais quelle importance. Il peut etre ce qu'il veut quand il veut, n'importe quel age, n'importe quelle vie. (01/04)
CŒUR : le palpitant s'attarde trop sur les autres, le coeur des gens résonnant à l'intéreiur du sien, occultant tout ce qu'il s'y passe. Plus rien n'est transmis, tout est sourd.
RÉINCARNATION : llew llaw gyffes, littéralement signifiant celui à la main agile, dieu guerrier magicien chez les celtes.
TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
FACTION : An Ríocht, depuis toujours, pour toujours.
OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
GENÈSE : primus / stade 6 ( 01/06/20) - découverte des souvenirs, malédiction connue.
TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
JUKEBOX : flogging molly - drunken lullabies; muse - unintended; billie eilish - bury a friend
RUNNING GUN BLUES : All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar) FQCqrDYw_o
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All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar) - Ven 21 Juin - 22:58

All the memories remain, all the pain from your broken home.
dahlia & ikaar


Rien n’est étonnant ici.
A Arcadia… Tout est possible, tout est plausible quand on vit dans une ville aussi riche en cultures, en étrangeté. Peut-être qu’elle était loin de réaliser à quel point cette ville est étrange, ou en tout cas à un autre degré d’étrangeté que le sien. Alors il sourit, amusé. Oh oui cette ville est étrange, il n’y a qu'à observer le col de son manteau où souvent se prenait de légères plumes… les siennes. Rien de comparable avec son prétendu amour fou pour la ferraille de la ville, ses buildings et ses toits…. Définitivement, il a plus étrange.
Derrière le rire il y a la peine, masquée par l’humour morbide d’un homme qui se retrouve devant cette vérité: il n’a plus rien à perdre à ce stade. Le coeur aussi émietté que s’il avait effectivement rencontré ce macadame dont il parle, celui sous ses pieds, loin et proche à la fois. Celui qu’elle l’empêche de rencontrer même si il n’était même pas certain de le faire. Même si à tout moment il pouvait revenir en arrière, la chute amortie par des ailes de rapaces. Il sourit quand elle parle de la neige. C’est vrai que l’hiver avait tapisser le sol de blanc, édredon confortable quand on y pense, avant d’être teinté de gris par la pollution de la ville. « Cela fera plus de contraste. Faudrait prendre une photo, ça sera exposé un jour qui sait, tache rouge sur fond blanc. » Encore plus morbide que précédemment, humour noir pour éviter de penser au reste, mécanisme d’auto-défense qu’il arbore pour se protéger d’elle et sa présence dérangeante. Il voulait être seul, Ikaar.. Et terriblement accompagné. Par les trois personnes manquant le plus à sa vie, et qui ne sont plus là. Deux morts et une perdue dans ses mensonges, tout aussi morte à ses yeux que le reste ne l’est, peut-être plus. Frère endeuillé, amoureux brisé. Ce n’est pas le portrait que l’on ferait d’un roi à la couronne fraîchement posée sur le crâne, poid enfonçant sa tête dans ses épaules pas taillées pour ce rôle qu’il lui est forcé. Que ça s’arrête. Que ça cesse. C’est tout ce qu’il demande et ce n’est pas ce qu’il obtient, la providence lui laissant un signe de continuer ou le malheureux destin s’acharnant contre lui, qui sait, en la faisant monter, la psychiatre. Il a vu juste dans son choix de carrière et il se sent fier d’avoir quand-même deviné, malin, ou si observateur du monde qu’il le savait: y’a que eux pour être aussi calme, aussi adroit dans une situation pareille, déjà vécue d’une façon ou d’une autre une vie au bout de la ligne. « Un peu d’empathie, à Arcadia… Ca, ça me surprend vous voyez. » Qu’il murmure, connaisseur de ce monde de brute dans lequel ils vivent. Fiona et Izaak en sont de simples exemple sur une très longue listes de gens tombés au sein de cette guerre civile qui se joue dans l’ombre. « Comment vous m’avez vu ?» A moins d’admirer le ciel peut-être, tout le monde ne lève pas le nez vers les toits de la ville des dieux. « J’ai aps de panneau lumineux sur moi. » il finit sa clope, l’écrase du bout du pieds avant de pousser le mégot dans le vide à défaut de s’y laisser tomber. Quand il avance ce n’est que pour se laisser tomber sur le rebord, comme elle, s’asseyant les pieds frolant ce vide, mais plus debout. Vaincu pour le moment, ce n’était pas pour aujourd’hui, pas temps qu’elle était là… Il n’allait pas lui imposer l’échec de ne pas avoir réussi à aider un patient après tout.

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Dahlia Byrne
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) kaotika / gif: nerissa
FACE : Felicity Jones
DOLLARS : 1921
SACRIFICES : 216
PORTRAIT : All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar) Tumblr_pk8oui1QbK1xs4dkco7_250
ANNEES : (trente-quatre ans), l’horloge tourne, le temps s’accélère, défile devant les pupilles amorphes, et l’esprit bien trop concentré sur le travail.
CŒUR : (Célibataire), l’ex en cavale, le coeur en miettes, et le temps offert à sa carrière. S’attacher n’a jamais été de premier ordre, bien au contraire. Plus elle s’éloigne, mieux elle se porte.
RÉINCARNATION : Oiseau de mauvais augure, banshee dont les cris percent autant les tympans que les vitres.
TALENT(S) : (Cri Strident) - (Méduimnité)
FACTION : (Neutre), loin des préoccupations des mafias, loin des êtres divins. Innocence traquée, réclamée par ceux qui estiment qu’elle leur revient de droit. Protection planant au-dessus de l’âme brisée.
OCCUPATION : (Psychiatre), entourée de fous, de désespérés. Elle-même sombrant dans les méandres d’un esprit au bord de l’implosion. (Ex-médecin urgentiste), bénévole dans des pays dont les guerres feraient pâlir d’horreur les divins d’Arcadia. Rôdée à toutes les situations de crise, n’en déplaise à la Ville.
GENÈSE : (Stade 3), créature
TALON(S) D'ACHILLE : Ses patients. Son travail. Sa logique et sa raison. La mémoire qui refuse de se faire la malle.
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All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar) - Sam 6 Juil - 23:34


All the memories remain,
all the pain from your broken home.
@Ikaar Killough


Les jambes dans le vide, ballantes, lui donnaient l’amère impression de voler, d’être légère. Pour un peu, elle finirait attirer par le vide qui s’étendait sous ses pieds, y plongerait sans y penser. C’était l’attrait des hauteurs, autant que le rejet de celles-ci, qui se manifestait. Un léger soupir quitta ses lèvres, alors que l’attention se raccrochait à l’homme. Mieux valait ne pas le lâcher, pour suivre le cheminement des pensées. « Et ce ne sera pas pour aujourd’hui. » Pas envie de racler un corps sur le sol, de perdre l’ichor sur la poudreuse. « Et ce genre de tableaux est déjà exposé malheureusement, je pense que vous arrivez trop tard. » L’humour tentait de se jouer de l’art, de celui qu’elle considérait comme incompréhensible Dahlia. Parce qu’elle n’y était pas sensible, parce qu’elle préférait les faits à la créativité parfois exubérante des artistes. Après tout, elle n’avait jamais vu les interprétations données par beaucoup dans une toile blanche sur laquelle trônait un vulgaire point rouge au milieu… Elle, elle aimait les grandes fresques dessinées avec soin et détail. Pas les nouveautés contemporaines qui sortaient, déconstruisant l’Art de A à Z.

Le regard se perdit dans l’immensité de la ville, sur les toits d’Arcadia. Tous se tenaient à une hauteur différente, créant un effet d’optique hypnotisant. La banshee n’avait que peu eu l’occasion de se retrouver sur les toits auparavant, et peut-être le serait-elle plus à l’avenir… « On peut trouver de tout à Arcadia. » Pause. « Le meilleur comme le pire. » Et elle n’était ni l’un, ni l’autre. Une simple humaine, avec des émotions parfois contradictoires, des envies de tuer comme de sauver. C’était la vie, les épreuves, qu’il fallait parfois accepter. Ca ne faisait pas d’elle quelqu’un de mauvaise, ou une sainte. Juste une femme parmi tant d’autres, qui s’écroulerait un jour ou l’autre. Evidemment, Arcadia exacerbait les violences, la haine. C’était une ville faite ainsi, mais n’était-ce pas la nature humaine que de chercher les conflits ? Les années de paix étaient tellement moindres face à celles de guerre… Parce qu’ils étaient faits ainsi. A vouloir la gloire à tout prix. A vouloir contrôler le monde… Sans se rendre compte qu’ils le détruisaient. Un jour, il n’y aurait plus rien. Et ce jour-là, peut-être que tous se rendraient compte de ce qu’ils avaient perdu. Et il sera trop tard…

Comment l’avait-elle vu ? Devait-elle mentir ou dire la vérité ? En fait, cela dépendait de ce qu’il savait de ce monde, et de qui le composait… Les ongles grattèrent un instant le poignet, geste rapidement suivi d’un soupir. « Ca aurait été plus simple si jamais vous en aviez eu un. » Continuer sur une petite touche d’humour, pour se mettre au même niveau que lui, sur la même longueur d’ondes. « Partez du principe que j’ai un sixième sens, de par ma profession. » Ca pouvait arracher un sourire, une telle pensée. Sauf que le sixième sens était la créature qui partageait son âme. Et que c’était clairement moins sympa… « Les psychiatres doivent le développer. » Même si ça doit être flippant. Peut-être que Dahlia l’était, flippante, derrière ses cheveux bruns et son mètre soixante…

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TALENT(S) : doppelgänger: capable de se métamorphosé en n'importe qui. - bouclier: capable de se protéger des pouvoirs des autres, pas des siens. animorphose: prend l'apparence d'un aigle à volonté. - perception myocardique: capable de ressentir l'état de la vie sentimentale d'autruis, chaque battement de coeur et chaque envie. inactif: charisme ++
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OCCUPATION : Élu roi d'an riocht suite à la mort de sa sœur. Il est également le propriétaire du Teddybeer, le pub irlandais familial de Downtown et du Douze Coups, cabaret olé d'Historial District. Dirige les affaires d'import et d'export de la famille Killough, en prime.
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TALON(S) D'ACHILLE : il ne sait plus trop, la famille se résumant à seulement deux âmes encore en vie, les amis annoncés comme traitre et le coeur en berne. y'a la coloc, mais c'est trop compliqué, préfère laisser tomber.
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All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar) - Sam 20 Juil - 17:27

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dahlia & ikaar

Le meilleur comme le pire.
À l'heure actuelle, Ikaar ne voyait que le pire dans cette ville fratricide où la masse tire vers le mal plutôt que le bien. Même lui, perché sur le toit oscille en ces deux extrêmes. Même si il n’a le sang de personne sur les mains, même si pour cette mafia dont il porte aujourd’hui la couronne faute de mieux, il n’a jamais commis de crime direct, hormis servir sa sœur le thé et le café. Pourtant il se sait mauvais, quelque part. Parce qu’à l’heure du recueillement il pense aussi à la vengeance, un peu. Derrière cette fatigue arborée et ces larmes interrompues, visage d’une instabilité de retour. Le rouquin ne savait tout simplement pas où il en était, c’est un fait qu’il admet sans sourciller, complètement Paumé dans un monde sans guide, reposant entièrement sur Kaleb pour fonctionner. Quand c’est Izaak qui est mort, c’est Fiona qui s’est occupé de lui par l’intermédiaire de membres du royaume s'il le fallait, pour qu’il se relève. Que la dépression générée s’éteigne plus vite. Même si elle n’a jamais fini par disparaître, chose impossible, il a fini par la vaincre avec du temps. Cinq ans pour se retrouver à peu près comme avant, tout ça pour se sentir glisser aujourd’hui au pieds du précipice, dans cette fosse.

Clope écrasée et à présent assis, il s'ignore lui-même, repoussant le moment fatidique où il devrait chercher où il en était, dans tout ça. Après tout il pourrait en parler avec la jeune femme. C’était son métier, quand-même, mais il ne savait trop si il avait envie de partager ses humeurs avec n’importe qui, ou avec quelqu’un en général d’ailleurs, hormis les personnes décédés de sa famille.  Les confidences faites aujourd’hui au vent, l’impression de ne pouvoir expliquer au final à personne que ce nouveau monde dans lequel il a été placé l’effraie. Peur. Elle prédomine, l’échine qui se dresse à la pensée d’un demain, d’un futur dont il ne sait absolument plus rien. Aucun repère, aucune main tendue. Le vide, comme issue.

Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui il préfère tourmenter la psychiatre qui a eu le malheur de le déranger.  «  Ah ouais, un super sixième sens à ce que je vois. » Dans cette ville impossible de savoir qui est quoi, hormis les plus évolués des dieux  pouvaient déterminer avec précision qui était quoi dans cette pagaille magique. Mais trouver un homme perché sur le toit d’un immeuble alors que personne ne l’avait fait avant elle, c’était peu commun. «  Vous devriez vous reconvertir dans la voyance. » Peut-être qu’elle marchait avec le nez levé, simplement. «  Quasiment certain qu’avec un sens pareil vous seriez capable d’accourir si je me coupais malencontreusement en ouvrant une boîte de thon. Plus besoin de l’aiguiser votre sixième sens vous allez blesser des gens avec. » Peut-être. Mais c’était à se demander, vu cette “capacité” qu’elle semblait avoir. Les pieds dans le vide il regarde en bas, puis de nouveau vers l’horizon. «  Vous exercez où ? » qu’il demande sur un coup de tête en se tournant vers elle.«  Non pas que j’irais vous voir mais j’éviterais de me tenir sur le bord d’un immeuble proche de votre lieu de travail. » Bien entendu il fallait tout tourner sur le ton de l’humour, plutôt que sur la réalité. Peut-être qu’il irait. Qu’il inventerait une histoire pour justifier un peu cette évolution étrange de carrière, expliquerait qu’il reprend l’entreprise d’import export et non de… De la littérale mafia qu’il dirige à présent. Cela passerait. Et peut-être que ça lui ferait du bien.

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All the memories remain, all the pain from your broken home. (Ikaar) - Mer 14 Aoû - 22:29


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@Ikaar Killough


Encore une fois, comment avait-elle fait pour se retrouver à un tel endroit, face à un suicidaire ? Certes, il y avait la banshee, et le sixième sens de celle qui en avait vu d’autres. Néanmoins, le karma était-il autant un salopard que cela ? Enfin, c’était son travail. D’écouter. De soutenir. De guider. De conseiller. Même quand elle n’était pas dans un cabinet, mais seulement à l’extérieur. Malgré qu’il soit un début janvier à se glacer les miches. Et une nuit presque noire à se perdre sur les toits de la ville. Un rire faillit s’échapper de ses lèvres, qu’elle retint à la dernière seconde. Elle ne voulait pas que l’homme pense qu’elle riait de lui, de son malheur. Ce n’était pas le genre de l’américaine. Juste, elle ressentait le besoin de décompresser. C’était un moyen de survivre, de combattre le tout. La nausée grimpant, la dépression aussi qui s’écrasait contre la barrière de sa volonté. Vivre avec les malades mentaux, les dépressifs, les suicidaires… C’était un métier louable diront beaucoup, nécessaire aussi. Mais parfois, il fallait se battre pour ne pas sombrer soi-même. Peut-être qu’elle avait perdu son humanité, au détour d’un campement de fortune ?

Pourtant, le sarcasme de l’autre finit par la faire craquer. Léger rire qui se déploya dans l’espace, et la réaction ne se fit pas attendre. « Je pourrais oui. Mais je me passerai de me faire posséder. » C’était toujours une chose qui lui avait fait peur. Néanmoins, maintenant, elle pouvait parler avec les morts. Autant dire que la voyance serait un excellent choix de reconversion, si elle le souhaitait. Sans pouvoir l’évoquer à voix haute. « Que feriez-vous si vous aviez les pouvoirs pour tenir un tel rôle ? » Amusement pour certains, question bien réelle pour elle. En fait, c’était des indices qu’elle déposait sur sa nature. Médiumnité qu’elle possédait, qu’Alejandro lui avait expliqué. Les voix ne s’arrêtaient pourtant jamais. Vulgaire don passif, qui fonctionnait selon ses propres règles. Si elle comprenait un jour… Elle pourrait y remédier. Mais pas tout de suite…

« Je ne pense pas que cela fonctionne de la sorte. » Pause. « Cependant, vous avez raison, ça peut blesser des gens. » L’autre don. Hein, Banshee, tu peux les tuer, si tu perds le contrôle. Le corps s’étira un instant, le regard revint sur l’autre homme. « J’exerce à l’hôpital d’Arcadia. Si vous vous y perdez pour un camarade un jour, demandez le docteur Byrne. » Pas pour lui hein, mais pour un autre. Parce que s’il avait besoin d’aide, et qu’elle le savait, le sentait. Juste, jamais elle ne pourrait l’obliger à parler, s’il ne le désirait. Ainsi, sa présence suffirait, pour l’instant. Jusqu’à ce qu’il accepte de s’ouvrir. Jamais peut-être, mais elle avait l’habitude Dahlia. « Mais m’évitez ne devrait pas être si difficile que cela. » Suffisait de ne pas se jeter du haut d’un immeuble, non ?

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All the memories remain, all the pain from your broken home.
dahlia & ikaar

Qu’est-ce qu’il ferait, lui... Si il avait un pouvoir pareil. Un sixième sens qui lui permettrait de savoir quand les autres sont en danger. La question le taraude un instant, la réponse lui devant le plus rapidement à l’esprit était rien, puisqu’il s’en fiche du monde maintenant.  Puisqu’il était trop tard pour que ce pouvoir serve à quelque chose. A quoi cela pourrait lui servir si cela ne sauvait pas ses proches et que ceux qui ont survécu… Il s’en fichait. Parce qu’à force de perdre les autres, l’annonce de la mort de Kaleb ne lui ferait plus rien, pas même celle de ses parents, de sa cousine, de ses amis. C’était une simple fatalité, quelque chose qui forcément allait arriver et qu’il accueillerait avec cette nouvelle nonchalance que l’année avait amené avec elle.  Si cela ne lui était plus utile alors, il ne s’en servirait même pas de ce pouvoir, l’égoïsme était la première réponse... Et pas forcément la véritable. Peut-être qu’il s’en servirait pour aider aussi, si il était honnête avec lui-même. Quand la colère de n’avoir rien pu changer avant passait, que l'orgueil l'abandonne un peu.. Il n’a jamais eu un mauvais fond. Peut-être qu’il aiderait à sa façon, de son humour noir et sa dérision pour arranger les choses. De sa sympathie et sa générosité qu’il dénigre toujours, en accusant les autres d’être les instigateurs de tout ce qu’il peut faire pour ne pas en prendre la responsabilité. Il ne sait que répondre alors, se levant promptement, soudainement agacé d’avoir été questionné de la sorte, parce qu’il savait très bien d’où ça venait. « J’en sais rien, c’est quoi cette question de psy, je dois commencer à payer la consultation maintenant ? » Qu’il maugré, pas forcément ravis. Il fait quelques pas dans un sens, puis dans l’autre, les bras croisés contre son torse, l’ironie revenant dans son ton très rapidement malgré tout. « Je me demande comment ça fonctionne alors ce truc, que j’évite de reproduire la même chose, vous avez pourri mon groove là. » Et ce n’était peu dire, on ne peut plus pleurer sur un toit tranquillement dans cette ville, c’est grave quand-même, non ? Alors si il pouvait éviter qu’elle revienne, la prochaine fois que ça lui prend de vouloir jouer les gargouilles maudites sur la corniche d’un immeuble, il ferait attention de ne pas l’invoquer, elle et son sixième sens. Aller la voir par contre.. Peut-être. Mais peut-être pas aussi. Il gronde, à l’intérieur, de songer à l’idée. Mais il suffirait de modifier son apparence si il devait y aller. Il n’aurait qu’à se faire passer pour n’importe qui d’autres si cela lui chantait, si il n’arrivait pas à affronter ce fait: il a besoin d’aide, l'orgueilleux môme à la couronne trop grande pour sa tête. « Je passerais le mot si besoin. » qu’il déclare, un sourire naissant sur les lèvres quand elle reprend. « J’espère bien, ce serait ennuyeux que de se recroiser. » Enfin, peut-être pas. Après tout il n’avait rien à reprocher à la jeune femme hormis de l’avoir dérangé, d’avoir fait “son job”. Ce n’était juste pas le moment pour discuter avec lui, c’était trop tôt encore, trop frais pour que les mots sortent, à peine quelques jours de janvier étaient passés seulement. « Et bien, je vous dit au revoir, docteur Byrne. » Qu’il déclare en reculant, dernier signe de tête à la petite brune avant de faire demi-tour. « En espérant que votre sixième sens ne s'aiguise pas trop. » Ca le fait sourire, alors qu’il marche..marche…. et passe devant la porte menant à l’escalier, qu’il ignore complètement. A la place il continue de marcher, grimpe sur le rebord.. Et saute. Le vide sous les pieds, l'impact inévitable.

Pourtant en bas, pas de cadavre rougissant la neige.
Ne reste qu’une plume, dans la ruelle.


FIN DU RP
(c) DΛNDELION
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