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Asshole - ft. Ieremias Dousmanis

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Asshole - ft. Ieremias Dousmanis - Jeu 28 Mar - 20:25

Asshole
La chasse au cul est ouverte.
On peut aller n'importe où dans le monde, un club est un club. Il m'était déjà arrivé de regarder autour de moi un soir où j'avais pas mal abusé sur les substances et me demander où j'étais. Je ne parle pas du nom du club mais bien de la ville, du pays, de la planète. Sans abuser, tout club est simplement un regroupement de jeunes défoncés se déhanchant sur une musique ultra loud. Les femmes sont toutes habillées pareilles, comme des chiennes en chaleur qui ont oublié la moitié de leurs fringues et les hommes arborent tous cet air de chasseur, comme si leur seul but était de tremper leur queue ce soir. Il n'y a rien de tel que ce genre d'univers décalé où les gens sont au minimum de leurs capacités intellectuelles et où les mains sont particulièrement baladeuses pour en profiter pleinement et allier pelotage avec vol à la tire.
J'étais au bout du bar en train d'observer les va et vient des fêtards, cherchant la victime qui me payerait un verre ce soir. Je n'étais pas fauché, on ne l'est jamais avec un minimum d'imagination, mais il faut être fou pour mettre ne serait ce qu'un euro dans un verre dans un lieu comme celui là. Fou ou alors moche comme un cul et pourtant, j'aime ça les culs.
Une fille s'approcha de moi, un petit sourire aguicheur sur le visage. Elle avait bu environ trois verres en plus des deux shots qu'on lui avait servi anonymement et je n'avais pas besoin de la regarder dans les yeux pour savoir qu'elle était arrivée à sa limite. Je n'aimais pas les filles saoules. C'était comme fourrer un baba au rhum déjà bien imbibé, aucun plaisir si ce n'était la facilité. Elle posa son cul à peine couvert par sa robe ultra moulante sur le tabouret près du mien, collant sa jambe nue contre la mienne, une main venant se poser sur cette dernière. Elle n'était pas moche mais ce n'était pas un top canon. Clairement, l'alcool la désinhibait totalement. Tant mieux pour elle. « Tu ne prends rien ? » me demanda-t-elle d'un ton aux voyelles allongées par une langue pâteuse, avisant mon verre vide sur le bar. « J'ai de quoi m'amuser si tu t'ennuies tout seul. » ajouta-t-elle en me caressant doucement la cuisse, remontant dangereusement vers mes parties intimes.
« LSD ? Désolé, je suis allergique. » m'excusais-je faussement. Elle me regarda, interloqué, envisageant pendant une seconde que j'ai pu la surveiller voir pire, que je fasse partie des forces de l'ordre. « Allergique ?! » s'exclama-t-elle, la première surprise passée. « Ça me donne des hallucinations. » lui soufflais-je à l'oreille, comme s'il s'agissait d'un secret, avant d'éloigner suffisamment mon visage pour regarder son expression, comptant les minutes jusqu'à ce que l'information lui monte au cerveau. Je n'attendis pas si longtemps alors qu'elle fronçait les sourcils, cherchant dans son esprit embrumé ce qui n'allait pas avant de s'esclaffer en me claquant la cuisse de sa main. « Qu'est-ce que tu es bête ! »
« Si peu. » lui répondis-je, tournant la tête, le regard attiré par un cul qui me disait quelque chose. Je sautais au bas de mon tabouret, abandonnant la dinde pour courir après mon cul, le rattrapant de justesse avant de le perdre dans la foule. « Hey there. Looking for me? » l'interpelais-je, sachant pertinemment qu'il ne savait sans doute pas que j'étais là.
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Asshole - ft. Ieremias Dousmanis - Jeu 11 Avr - 18:04


Chasser ou être chassé, c'était la loi de l'univers, il paraît. Ieremìas n'avait que partiellement fait son choix sur le sujet ; tout dépendait du type de chasse : l'important était de participer. Traquer sa cible, la rabattre dans un coin où nul échappatoire autre que celle qu'il désirait restait possible. C'était un frisson qu'il aimait particulièrement, au même titre que celui qu'il ressentait lorsque le plan capotait, ou lorsqu'il voyait les efforts déployés dans un tout autre type de poursuite, plus terre à terre et instinctive.
Cette nuit là, c'était son instinct qui avait pris le dessus, l'entraînant dans un jeu de piste avec une femme tout à fait mariée et propre sur elle en apparence, mais dont il savait pertinemment que tout cela n'était qu'une façade pour couvrir des activités qui feraient rougir et s'exclamer les plus pudibonds. Il l'avait traquée, prise au collet, attendu qu'elle fut séparée de son entourage... Sa quête accomplie, il s'était éloigné comme si rien ne s'était passé, dansant au milieu des corps déchaînés de la boîte de nuit, sourire au lèvres, frôlant les chairs offertes à ses doigts, à ses regards.
Pleinement satisfait, il commençait à se diriger discrètement de l'autre côté de la salle quand une silhouette massive trancha la foule pour le rejoindre, lui filant au passage un petit coup d'adrénaline. Lorsqu'il reconnut le visage accroché au gabarit, il lui sourit en retour. Alexis. « Looking for something... »  Il ne s'attendait certes pas à le voir ici, mais était fort heureux qu'il fut lài... Si heureux à vrai dire, qu'il se laissa aller à se glisser contre lui, au point de sentir la chaleur des muscles fermement accrochés sous sa chemise. Okay, sympa... il ne doutait pas une seconde que ce le fut, mais il est important à ce stade de pointer que c'était la première fois depuis le début de leur coopération que Ieremìas se permettait un tel geste. Non pas qu'il n'en ai pas eu envie jusque là, mais il s'était gardé de foutre en l'air une potentielle association juteuse pour quelques coups de reins bien placés. Alexis mettrait sûrement son comportement sur l'alcool coulant dans ses veines, couplé à la chaleur de la nuit et à cette ambiance suante de sexe et de frustrations qui se reniflait dans tout le club. Le grec avait beau n'avoir jamais agi en sa direction, cela ne l'avait pas empêché de placer quelques troubles ici et là, un sourire, un regard, une pose. Ça l'avait amusé, oui. Comme une gamine. Alors, il ne s'étonnerait pas de tout ça ; de cette petite danse collée serrée improvisée, ni de ces cinq doigts venus se perdre sur son cul sans la moindre trace d'inhibition. L'alcool, vous dis-je... (ou pas).
Un sourire en coin en guise de seule ponctuation et Ieremìas se décolle déjà, esquisse quelques pas en marche arrière pour s'enfoncer au milieu d'inconnus. Un, deux, trois gars. Trois gars en train de quadriller le secteur, qui dépassent Alexis sans même lui prêter un regard pour se faire signe une demi seconde après. Il s'en était fallu de justesse. On apostrophe le jeune idiot, on le tâte, comme si son jean moulant pouvait laisser de la place à quoi que ce soit d'autre que ses bijoux de famille. Les molosses se retournent vers leur boss, font un signe négatif de la tête tandis qu'il feint l'étonnement et la surprise avec une perfection surréaliste.... (Donnez à cet homme un oscar). Il prend le soin de ne pas regarder son acolyte, comme s'il n'était qu'un étranger de plus parmi la foule. Tout se passe pour le mieux, jusqu'à ce qu'il aperçoive la femme en train de pianoter sur un téléphone portable. Oups.
Quelqu'un allait sentir son cul vibrer dans trois, deux, un...

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Asshole - ft. Ieremias Dousmanis - Ven 12 Avr - 20:09

Asshole
Oh oui encore.
Si je l'avais rattrapé sans mal, je ne m'étais pas attendu à un tel accueil de sa part. Surpris ? Moi ? Pas le moins du monde.. ou peut-être un peu. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Ce qui m'énerve le plus vient sans doute du fait que je réagis comme une femme esseulée ou peut-être que j'aurais simplement aimé que ce contact dure plus longtemps. Non. Pas peut-être. Sûrement. On ne va pas se mentir. Depuis le moment où mon regard s'est posé sur son petit cul, j'ai eu envie de savoir ce que ça ferait que de le fourrer comme un éclair à la vanille mais je m'étais retenu ne serait-ce que de sentir sa maturité sous mes doigts. Est-ce qu'il fait de la muscu ?
Peut-être était-ce l'alcool. Peut-être était-ce la musique. Peut-être était-ce même l'ambiance. Qui sait.. une conjugaison des trois serait monté à la tête de n'importe qui. La salle puait le sexe à plein nez, pas besoin d'être un incube pour le sentir, j'en avais une demi molle rien qu'à penser à la fine limite qu'il y avait entre passer la soirée dans un club et participer à une orgie. Mais passons. Il n'était pas question des effets de cette atmosphère sur ma personne. Il était question de ses effets sur la personne collée à moi qui m'attrapa soudainement le cul. Oh ce qu'il allait prendre cher le jour où j'oublierais le peu de manière que j'ai, le peu d'estime que j'ai pour lui.
« Petit coquin. » lui susurrais-je en français de manière inaudible sous la musique balancée par ces énormes enceintes. Je n'eus pour réponse qu'un sourire alors que plissais les yeux, le regardant fixer un point derrière moi avant de s'éloigner, disparaissant dans la foule.
Ainsi la chasse commençait.
Je fus bousculé par trois types et pas une excuse de leur part. Rien d'anormal dans un club si ce n'était qu'ils devaient soulever plus de fonte que moi et qu'ils étaient soit sourds, soit très bons potes pour se faire de petits signes comme ça. Un triangle amoureux ? Une orgie ? Oh oui.. sauf j'avais comme une petite idée que leur petit triangle était en fait un carré -je suis fort en géométrie, z'avez vu ça ?- et qu'il n'était pas étranger à mon petit câlin de ce soir.
Je n'étais juste pas assez malin pour avoir mesuré à quel point. Ce que je pensais être l'emprunte de sa main sur mon cul se mit à vibrer et je fus quelque peu déçu. Toute cette attention pour faire de moi une mule, il aurait pu m'en souffler un mot, j'aurais pu le cacher autre part. Il m'aurait fait l'effet d'un godemichet.
« Oh Jem', dans quoi tu m'as fourré. » me demandais-je à voix haute.
Maintenant, deux choix s'offraient à moi, répondre à ce téléphone comme s'il avait été le mien ou le laisser me faire vibrer le cul en imaginant qu'il s'agit de sa main. Et si je le déplaçais devant. Peut-être qu'elle appellerait suffisamment souvent pour me faire venir. Hmm.. Tentant.
Le temps que je prenne une décision, le téléphone avait cessé de vibrer. Dommage dommage.. Je venais de louper une chance de savoir à qui appartenait ce téléphone. Cependant, je ne le sortais pas de ma poche pour ne serait-ce que vérifier de quoi il s'agissait. Pour ce que j'en savais, ça pouvait très bien être un godemichet télécommandé.
La plus grosse erreur que le propriétaire avait pu faire était sans doute de le mettre sur vibreur. Même s'il était peu probable d'entendre sa sonnerie dans cette cacophonie. Ç’aurait été mon téléphone.. eh bien je ne l'aurais pas laissé me le voler. Mais bon, je n'avais pas de leçon à lui donner puisqu'un petit plaisantin avait réussi à me glisser un téléphone dans ma poche arrière sans que je le réalise.
Je portais mon regard sur le dit plaisantin qui lui-même regardait une femme, téléphone en main. Visiblement énervée, elle reporta le téléphone à son oreille, le téléphone dans ma poche vibrant à nouveau. Les même choix s'offraient à nouveau à moi. Répondre ou ne pas répondre. J'étais tellement curieux de savoir ce qu'il se tramait entre eux deux. Un troisième choix fit jour dans mon esprit. Je pouvais encore glisser son téléphone quelque part comme au bar. Lui faire croire qu'elle l'avait oublié, fait tomber, qu'il avait été porté aux objets trouvés. Mais je choisis la quatrième solution et tournait le dos à la scène pour aller me poser au bar, le cul tendu et le téléphone sous les yeux, un vrai téléphone de femme, hésitant encore.
Je pouvais encore débarquer avec mon cocktail, le lui renverser dessus et fourrer ce foutu téléphone bien haut dans son cul. Who knows..
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Asshole - ft. Ieremias Dousmanis - Dim 5 Mai - 11:18


Mais c'est qu'il avait l'air d'aimer ça, le coquin... Ça donnait presque envie de s'attarder. Mais malheureusement, les choses pressaient et Ieremìas préféra jouer la sûreté et s'enfoncer dans la foule, laissant son partenaire seul comme un con, avec simplement le souvenir de l'empreinte de son corps contre le sien, et celui du sourire en coin qu'il arborait avant de s'éclipser. Sourire satisfait, cela allait sans dire. Il n'avait pas la moindre idée de ce que Alexis venait de lui raconter, car il ne parlait pas le français et ce, d'autant moins avec la musique à fond dans les oreilles, mais le son, le ton, lui avaient certainement plus. Nul doute que s'il aimait à jouer avec le feu jusque là, la pensée de continuer après ce soir l'alléchait d'avantage encore.
Oui, il était toujours en train de penser au cul d'Alexis sous ses doigts, tandis que deux gorilles lui tataient déjà le corps... sans la moindre finesse dans le doigté, dois-je préciser. Il prend l'air innocent, surpris, questionne les hommes sur ce qu'ils cherchent, feint de se sentir concerné par pur altruisme et s'étonne d'autant plus lorsqu'on le pousse en arrière en lui disant que la soirée est finie pour lui. Il plaide sa cause, comme n'importe qui l'aurait fait à sa place, pousse un soupir ennuyé lorsqu'il finit dehors, dans l'air bien plus respirable de la nuit. Il fait alors un tour sur lui-même, un air défaitiste sur le visage tandis qu'il s'éloigne dans la rue.
Cinq secondes, c'est tout ce qu'il aura fallu avant que la sécurité ne regagne sa tanière. Dix de plus et Ieremìas avait déjà pénétré dans les lieux à nouveau, et longeait un couloir de service comme s'il n'était jamais sorti. Il resta sagement dans un coin le temps de passer le Club en revue de son regard clair et de trouver sa cible.

Profil bas, il traverse la salle en dansant, juste assez pour ne pas être remarqué, pour se fondre parfaitement dans le décor sans le disrupter. Il se déplace lentement, donc, mais sûrement, jusqu'à finir à quelques pas du bar, où la musique semble moins forte bien que tout aussi présente. Très bien, cela leur permettra de discuter plus facilement. Il s'approche de l'étranger, se permet même de le toucher, frôlant sciemment son épaule tandis qu'il s'accoude près de lui. Est-ce que ça lui fait de l'effet ? « Salut beau brun... » Il sourit, espiègle, s'amuse d'un rien. Ne laissant pas voir que la présence du téléphone sur le bar est un détail dont il aurait préféré se passer, il fait signe au barman de venir les voir quand il aurait fini sa tâche en cours d'un signe de la main. Enfin, il se tourne vers Alexis, tente de deviner son niveau d'agacement à son égard en fonction du niveau de grumpiness qui exulte de lui. « Joli téléphone, je ne pensais pas mais le rose te va à ravir ! » Okay, c'est trop tentant, pardonnez-le. D'autant plus avec la tête que fait son partner in crime. Ieremìas pourrait bien se découvrir un nouveau hobby ce soir, à ses dépends. Et si la situation se retourne contre lui ?... Eh bien disons qu'être retourné par Alexis ne lui semble pas être un mauvais prospect, là, tout de suite...


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Asshole - ft. Ieremias Dousmanis - Sam 13 Juil - 12:28

Asshole
Généralement je réponds merde, ça va avec tout...
Non je ne suis pas jaloux, et puis merde. Ces deux molosses lui tâtant le torse, j'en regrettais presque le choix de ma profession. J'exagère à peine, je me serais presque rangé pour en avoir cette chance mais je la vis passer sous mes yeux et préférais aller me prendre un verre. Un petit remontant pour oublier ce goût amer qui trainait dans ma bouche. Rien à voir avec la moule avariée que j'avais léché plus tôt, vraiment. Quand je serais grand, je serais gorille, comme ça j'aurais toutes les bananes du monde entre mes mains.
Accoudé au bar, je gratifie d'un clin d’œil le barman qui me sert un verre. Un cosmopolitan, ça fait chic. Je glisse le verre sur ma gauche, l'offrant à la demoiselle qui me colle avec un peu trop d'insistance dans cette touffeur. Dans un autre état d'esprit, j'aurais pris plaisir à jouer avec elle mais je suis trop occupé par le téléphone posé devant moi pour m'en soucier. « Tu ne réponds pas ? » me demande-t-elle, me tirant de ma réflexion alors que l'écran du téléphone s'est allumé pour la dixième fois. Sa propriétaire semble vraiment vouloir le récupérer. Dommage, j'ai l'impression que si je m'en débarrasse, je ne le reverrais pas de si tôt.
J'ai envie de vérifier s'il est toujours là. Je pourrais me retourner, mon verre de whisky à la main et feindre d'apprécier la vue mais alors il risquerait de voir que je m'intéresse à ce qu'il fait. Je finis le verre d'un cul sec, réprimant une grimace provoquée par le froid des glaçons qui viennent heurter mes dents sur le coup et la brûlure de l'alcool au fond de ma gorge. Faisant signe au barman de me remettre un doigt, je me hisse sur le tabouret.
Combien de temps vais-je attendre là, comme un con, qu'un autre con vienne me rejoindre ? Je lance les paris avec moi-même. Quel degré d'alcool aura raison de moi ? Peut-être arrivera-t-il avant que je ne sois trop imbibé. Je pourrais réduire ma consommation juste pour faire durer le plaisir. Je pourrais passer à quelque chose de plus soft aussi mais je les mélange ne me réussisse pas.
Je savoure mon deuxième verre, jouant avec les glaçons du bout du doigt. Je ne fais pas mine de passer du bon temps et il est évident, vu de dos, que je fais la gueule. C'est sans doute pour ça que tout le monde m'évite subitement.. ou peut-être à cause des regards noirs que je lance à tout ceux qui ont le malheur de s'installer près de moi. J'établis un périmètre de sécurité autour de ma personne, comme un super pouvoir spécial sociopathe.
Au final, je n'attends pas très longtemps. La notion du temps est juste différente en boîte avec la musique, les lumières.. un peu comme dans un casino mais je ne vais pas vous faire une thèse sur le sujet de l'espace temps quand on s'enjaille. Ça m'a paru une éternité et je ne vais pas dire que n'ai pas senti mes entrailles se serrer quand j'ai entendu sa voix.
Je décide de l'ignorer. S'il croit que je vais lui faire le plaisir de reconnaître son existence, il se fourre le doigt dans le cul jusqu'au coude. Est-ce qu'il aimerait ça ? J'essaye de ne pas y penser. Je suis comme une pucelle en mal de contact physique. Notice me senpai ! J'ai envie de me facepalmer d'une force de me montrer aussi sensible même si je sais que d'un point de vue extérieur, je ne laisse rien transparaître.
Le téléphone est le mot de trop. L'élément perturbateur. Je me tourne sur mon siège pour lui faire face, le coude sur le bar. Je me saisis du téléphone de mon autre main pour le faire tourner entre mes doigts. Si son propriétaire appelle à nouveau, le risque de ce jeu est simple. Une chance sur deux pour décrocher, une chance sur deux pour refuser l'appel. Dans les deux cas, c'est la merde et je ne suis pas scatophile.
« Très métrosexuel, tu ne trouves pas ? C'est très à la mode en ce moment et ça fait ressortir mes yeux. » Je hisse le téléphone à leur hauteur pour valider mes propos, montrant l'écran qui vient une nouvelle fois de s'allumer. Elle ne s'arrêtera donc jamais ? « Visiblement, elle tient beaucoup à récupérer son téléphone. » Je chuchote en articulant exagérément, pointant du doigt le téléphone de mon autre main en me cachant le visage alors que le barman arrive pour le servir. « J'aurais cru que ton type de cible avait les moyens de s'en acheter un nouveau d'un claquement de doigts. » je soupire en faisant la mou.
Je lui en veux, oui. Je fais signe au barman de me resservir, lui offrant mon plus beau sourire en échange et tend le téléphone à Jem', le glissant dans la poche de sa chemise. J'en profite au passage pour caresser son torse, appréciant un peu plus ce que j'avais eu comme aperçu plus tôt. J'en ai marre de le sentir vibrer, j'ai envie de savoir ce qu'il compte en faire et surtout, j'ai envie de voir ses tétons se dresser à travers sa chemise sous les vibrations répétées du téléphone.
Chacun son tour.
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Asshole - ft. Ieremias Dousmanis - Sam 10 Aoû - 11:50


Non, la soirée n'est pas finie tant que Ieremìas n'a pas décidé qu'elle est bel et bien finie. La sécurité était suffisamment idiote pour croire que simplement le raccompagner vers la sortie suffirait à le faire rester dehors. C'était vraiment de l'amateurisme profond, pour ne pas dire qu'ils n'étaient pas des crétins finis. Enfin... Il faut dire que le grec avait quelques facilités pour se glisser dans des endroits où il n'était pas supposé entrer. Juste le temps de trouver une issue de secours un peu plus loin, et le revoilà sur la piste de danse. Pour autant, il n'est plus là pour se dandiner sur la musique électro qui remplissait l'espace. Prudemment, il traverse la grande salle en essayant de se fondre dans le décor, jusqu'à arriver au niveau du bar où Alexis s'est posé. Est-ce qu'il l'attend ? Probablement. La pensée le fait sourire intérieurement, et il se demande à quel point il allait être fâché. Et surtout, ce qui l'emmerdait le plus entre le fait d'avoir servi de mule, ou le fait d'avoir été laissé en plan.
Espiègle, il s'approche, balance une phrase cliché tout en s'accoudant au bar près de celui qui semblait faire fuir toute la populace du coin. Mais Alexis ne daigne pas bouger, pas le regarder, préférant faire semblant d'ignorer sa présence. Sa tête de cochon et ce comportement, malheureusement pour lui, ne font qu'amuser le grec, qui se permet une petite boutade à propos du nouveau téléphone en sa possession. Phrase qui, enfin, provoque une réaction chez l'intéressé. Pas forcément la meilleure, mais c'était déjà ça de pris.
Alexis joue au plus con, improvise une roulette russe sans gagnant et en réponse, Ieremìas sourit d'un air calme. « Tu vas te foutre autant dans la merde que moi, tu sais. » Après tout, c'était lui qui avait le téléphone, bien rose et voyant, dans les mains en ce moment même. Ce serait quand même balot qu'il passe pour un complice alors qu'il n'avait rien fait, ou presque... Mais monsieur grochon semble finalement se calmer un peu, tandis que le barman débarque pour prendre leur commande. Le grec demande la même chose que son partenaire sans s'emmerder à chercher plus loin, tandis que sa main se pose nonchalamment sur le genou le plus proche, l'air de rien. « Elle a les moyens de le remplacer, pas de récupérer les données qui sont dessus. » Voilà qui expliquera plus ou moins pourquoi il avait besoin du biniou, sans entrer dans les détails encombrant pour le moment.
Peut-être est-ce cette sorte d'offrande d'explication qui persuade Alexis, ou peut-être l'idée que l'autre ferait en sorte de ne pas les foutre trop dans le pétrin, mais le téléphone trouve finalement une place au chaud et à l'abri des regards dans la poche de sa chemise. Ieremìas sourit alors à son sauveur du moment, en guise d'assentiment. Voilà qui était mieux pour tout le monde.
Cependant, tout est une affaire de transaction dans la vie. Alors, il ne tourne pas autour du pot avant de préciser, tout en récupérant le verre qu'on venait de lui servir et en le levant légèrement en guise de toast : « Ne t'inquiète pas, je saurai te remercier de ta... participation. » Entre le ton employé et les doigts toujours posés sur la jambe d'Alexis, il y avait moyen de se demander s'il parlait de lui donner une part du gâteau ou de le laisser le prendre dans la cuisine. « Je propose qu'on finisse nos verres et qu'on s'en aille avant d'attirer l'attention... » Ta cuisine ou la mienne ?


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Asshole - ft. Ieremias Dousmanis - Sam 10 Aoû - 19:13

Asshole
Et merde...
Sa main posée sur mon genou me fait l'effet d'une brûlure marquée au fer rouge.. mais en moins désagréable. On ne va pas se mentir, j'aime cette proximité. Souvent, la frontière entre plaisir et douleur est très mince.
Bref, difficile de l'ignorer, cette main, mais je fais tout pour ne pas baisser les yeux. Mon pantalon n'est clairement pas assez épais pour m'empêcher de sentir la chaleur de sa paume, toute son humidité contre ma peau. Je ne porterais rien, le résultat serait le même, j'en suis sûr mais.. dans le doute, je ne serais pas contre le fait de vérifier.
Je me sens stupide. Plus que je ne le suis. Ce n'est pas pour me venter mais j'en ai autant dans le crâne que dans les abdos et ne pas avoir vu son petit manège, c'est un coup dans mon orgueil et.. on ne va pas se voiler la face, il est gros aussi, comme ma ....

« Je vois... » J'ai envie de lui demander en quoi ces données lui seront utiles mais s'il y a bien une chose qu'on doit apprécier chez moi, c'est bien que je ne me mêle pas de ce qui ne me regarde pas et j'ai déjà trop mis mon nez dans cette affaire. On est toujours récompensé de sa discrétion et je sens ma récompense me brûler le pantalon. Oh oui, cette main allait entrer en contact direct avec ma cuisse et je ferais alors hurler son propriétaire.
Mes yeux se plissèrent à son invitation et un petit sourire étira le coin de mes lèvres. Je glissais ma main le long et ma cuisse jusqu'à effleurer sa main avant de venir attraper son menton. Tirant son visage vers moi, je le forçais à se rapprocher de moi, sentant la chaleur de son corps malgré la température ambiante et la distance quelque peu raccourcie. Nos visages étaient tellement proches que je pouvais sentir son souffle sur ma bouche. Je me fis violence pour ne pas l'assaillir sous l'impulsion et inspirant profondément, je me contentais de lui cracher mon haleine chargée d'alcool. « Ma cuisine... » répondis-je doucement. « t'es ouverte pour le petit déjeuner demain matin. On a à parler, une fois dessaoulé. »
Qu'est-ce que j'avais envie de lui manger la bouche là tout de suite, ses petites lèvres sexy. Je savais que l'alcool parlait pour moi mais je savais aussi que j'allais le regretter au réveil, tant pour la migraine qui allait me marteler le crâne que pour la connerie que je venais de faire.

Je me levais de mon siège, fier comme un coq et abandonnait mon verre à moitié plein sur le comptoir, tournant le dos au plan cul que j'avais désiré toute la putain de soirée.
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Asshole - ft. Ieremias Dousmanis - Dim 11 Aoû - 20:27

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