« And the violence, caused such silence. Who are we mistaken?»
Certains se noient dans un verre, d'autres préfèrent les lumières habillant le corps nu des danseuses, quand il ne s'agit pas de se piquer pour compenser, ou bien de frapper en bande, c'est la tuerie qui donne bien assez d'adrénaline pour étouffer tout sentiment de non satisfaction, de frustration et de mal-être profond. Sybille traverse une période difficile, à demi pas entre sa divinité et son humanité, se mélangent de manière imparfaite. Le conflit incessant dans l'esprit la pousse a faire des choses bien assez irréfléchies, qui la mettent en danger ou bien ne plaisent pas aux autres. Téléphone laissé dans l'appartement avec ses autres affaires personnelles, même la dernière photo de Beniamin n'est pas portée près du coeur. Rien ne doit trahir son identité, rien ne doit la retenir. L'enfant encore sous couveuse, la mère en perdition totale, colère et haine, tristesse et déprime.
C'est l'aura sombre et pourtant lumineuse de Soren qui l'a attirée, ces derniers jours c'est en sa compagnie qu'elle a passé son temps quand elle n'était pas à la maternité, à étudier le contrat à venir et la date de mise en oeuvre. Augustin se doute de ce qu'elle fait, sans doute l'espionne t-il a ce moment là. Elle n'en a que faire, elle en a besoin, de ce shoot de violence et présentement il n'y a que Soren qui lui permet de faire cela dans les règles de l'art. L'envol pris, quelques minutes plus tard elle rejoint Soren au point de rendez-vous prévu, atterri dans un coin discret et commence à se préparer pour l'assaut. Les coincer à l'intérieur, ne laisser aucun témoin, les directives de celui qui les envoie étaient claires et précises, ce qui corsera peut être le jeu s'ils ne sont pas assez discrets.
Les renards s'apprêtent à entrer dans le poulailler, qui restera condamné sur toutes les autres sorties. Sybille rajuste les attaches de son plastron qui lui permettent d 'avoir accès à des attirails en tout genre. En tant que déesse, seules ses ailes et ses dons de carence sensorielles lui seront utiles. Le reste ce sera avec l'expérience, et à force d'esprit d'équipe. Un regard sur Soren qui doit avoir tellement l'habitude de faire ça qu'il n'a plus vraiment besoin de penser au reste. Mais expérience ou pas, elle souhaite qu'il reste concentré. « hey. » l'index et le pouce pincent sans vergogne la chair du fessier au travers de son vêtement pour l'interpeller; elle observe ses pupilles envieuses d'action, l'adrénaline monte et en elle aussi. « On est deux contre le groupe, je sais que t'as du talent, mais pas de freestyle okay?» Elle s'est déjà retrouvée une fois avec les ailes clouées au mur, n'a donc nulle envie de réitérer l'expérience. Un sourire provocateur, elle referme son blouson noir, enfile ses gants et attrape son arme, fin prête. «Allons y »
Noah dans ses bras, qu’il serre fort, toujours un peu plus à chaque fois qu’il part. Il se demande parfois s’il pourra vraiment faire ça tout sa vie, ou si son fils finira par le faire arrêter. Malheureusement, il se dit aussi que la seule façon d’arrêter, c’est de se retrouver avec une balle dans le crâne. Alors avant de se noyer dans les pensées macabres, il embrasse une dernière fois le blondinet avant de le reposer par terre. Un baiser sur la joue d’Anna, un « merci » murmurer au passage, et il prend la porte.
Première mission avec Sybille depuis quelques années. Première mission avvec qui que ce soit depuis le même temps. N’a jamais supporté de devoir compter sur quelqu’un d’autre. Si ça pouvait avoir des avantages, ça contenait aussi des variables non négligeables qu’il n’avait jamais voulu gérer. Un facteur stress qu’’on ne connaissait jamais, une confiance qu’il fallait évaluer, tout autant pour les capacités… Sans parler du cachet qu’il fallait partager. Ou des surprises que la mission pouvait faire apparaitre. On n’était jamais à l’abri de rien, et il se méfiait toujours des réflexes des gens face aux imprévus. Il connaissait ses réactions, sa propre impulsivité, mais certainement pas celle des autres. Et il n’avait jamais voulu s’en encombrer. Soren avait toujours réussi à faire le job seul, mieux que ça, il excellait. Alors prendre un partenaire aurait plus relevé d’un poids supplémentaire que d’un véritable bonus. Mais Sybille avait toujours su trouver l’angle, ou peut-être bien la faille, pour se montrer avantageuse, lui faire oublier le reste, au moins pour quelqu’un temps. Lui faire dire oui, temporairement.
Le bâtiment a été étudié, sous tous les angles. Sur papier, et de visu. Une entrée condamnée, inutilisable depuis des années, une sur le toit, qui ne semble pas être gardée, et la principale. La moto garée à plusieurs blocks de là, il a fini le reste à pied. Il a rasé les bâtiments, est resté dans l’ombre, jusqu’à atteindre le point de rendez-vous donné. Et c’est le bruit des battements d’elle qui attire son attention. Un soupir, mêlé à un rire nerveux s’échappe, dû à l’incrédulité en la voyant. Ce serait mentir que de dire que ça n’a pas un peu de classe d’arriver ainsi. « hey » fessier pincé par la brune, coéquipière du jour. Se retourne, un sourire amusé sur le coin des lèvres. S’il ne dirait pas non à quelques minutes de plaisir avant de buter tous ceux qui se trouvent dans ce hangar, soren est toujours dans une humeur particulière, quelques instants avant. Comme un prédateur prêt à chasser. Les pupilles qui luisent d’une lueur bien particulière. L’adrénaline, l’excitation, le pouvoir. Tout se mélange, comme une drogue bien particulière pour lui faire vriller le cerveau. Et Fenrir en raffole tout autant. « On est deux contre le groupe, je sais que t'as du talent, mais pas de freestyle okay? » une main dans la poche, l’autre bien accrochée à son flingue, il s’approche de sybille, sourire taquin sur le coin des lèvres. « dis donc, tu serais pas un peu trop directive ? » la main qui passe dans son dos pour vérifier que la deuxième arme est bien en place, un dernier coup d’œil à la brune, et il acquiesce d’un signe de tête. Ça ira. Tout se passera bien, qu’il se dit. Pas habitué à être en duo, ce n’est pourtant pas la première fois non plus. Juste une habitude à reprendre. « Allons-y » il acquiesce d’un signe de tête, se met en route. Tourne à gauche, aperçoit l’entrée. Collé contre le mur, il la regarde, expire en se plaçant de l’autre. « Tu me couvres. » il sait qu’il n’a pas besoin de le dire, mais c’est comme un foutu grigri, une superstition à la con. La porte qui s’ouvre aussi silencieusement que possible, au moment où il sort son flingue, sur ses gardes. Les gestes sont rapides, a l’habitude de regarder partout. Un homme seulement sur la passerelle du haut. Le mieux serait de le flinguer en silence, pour garder encore un peu la surprise. Il lui fait signe, en silence, doucement, tout en désignant le mec, d’un signe de tête
« And the violence, caused such silence. Who are we mistaken?»
Il est concentré, Soren, c'est un maître en la matière, elle a tout a apprendre de lui – ou réapprendre. L'adrénaline monte, le frisson lui hérisse l'épiderme, le moment est venu d'y aller. Dernière vérifications sur son matériel, quand le moment est venu d'y aller, un regard entendu suffit pour se mettre en position. Sybille se colle au mur, arme à la main, fait suite à Soren. Entrée discrète, la jeune femme observe les alentours, ne laisse rien au hasard. Un homme sur la passerelle, de dos, il n'est pas en train de faire de ronde ou bien il ne tournerait pas le dos à l’entrée de cette manière. C'est ce qu'elle veut croire Sybille, peut être qu'il a juste un moment distrait. Quoi qu'il en soit il est un frein déjà à leur progression. Un regard à Soren, œillade entendue et elle le laisse au sol, décolle bien assez rapidement pour aller se poser sur la passerelle. Elle ne lui laisse pas le temps de vérifier d'où provient ce bruissement d'ailes. Mâchoire attrapée, la lame de son couteau lui glisse sur la gorge et l'étouffe dans son propre sang. Sa main couvre sa bouche, elle accompagne son corps jusqu'à ce qu'il se retrouver complètement par terre, le retourne sur le dos pour que le sang ne passe pas au travers du maillage en ferraille de la passerelle. Fouille au corps, elle récupère des clefs, qui leur serviront sans aucun doute dans le bâtiment. Sybille profite de la vue d'ensemble sur le hangar pour vérifier qu'il n'y ait personne sur le chemin de Soren, l'arme dégainée, prête à faire feu pour le couvrir. « Okay c'est bon Soren, tu peux avancer. Tu peux rayer David de la liste » Le dialogue dans l'oreillette, utile a ces moments là où il est nécessaire qu'ils se séparent. Elle se tourne, profite de la fenêtre qui donne sur le bâtiment dans lequel ils veulent entrer pour regarder ce qu'il se passe à l'intérieur. « J'ai les types en visuel, après cette porte c'est exactement comme sur les plans que tu as trouvés. Y'a 5 types dans la zone E1, un paquet d'armes et de drogues sur la table, à leur portée, ils sont sur un ordinateur. » Elle lui décrit la pièce, avant qu'ils s'y aventurent tous les deux, et là c'est à se rendre compte qu'il doit sacrément avoir confiance en elle dès cet instant. « j'ai vue sur une partie du couloir aussi, ça va être difficile de faire discret. » L'éclair de génie lui vient soudainement, elle se retourne vers le cadavre et fouille dans sa poche pour sortir son téléphone.
« j'ai une idée, je vais t'en faire sortir un, tiens toi prêt j'envoie un texto. » Sybille sort son propre téléphone pour vérifier sur leurs recherches quel nom correspond à quel visage pour ensuite trouver le numéro dans le répertoire. Quelques mots tapotés sur le clavier tactile, elle prévient de l'envoi du message et se redresse immédiatement pour regarder à l'intérieur du bâtiment. « Je l'ai eu, c'est Jim qui sort, il est armé, fais gaffe.» Le dit Jim qu se balade torse nu, exposant ses tatouages et ses cicatrices comme un trophée sort son téléphone et prend congé du groupe après avoir eu le faux texto. « J'espère que tu es en forme, Soren.» Petite taquinerie dans le micro, elle le prévient de l'avancée de la cible, qu'il ne soit pas surpris au moment où il ouvre la porte. Au dessus, Némésis reste silencieuse, droite contre le mur parce qu'elle sait qu'il va finir par regarder dans sa direction.
Il ne peut s’empêcher de regarder. Mercenaire séduit par le spectacle qui se déroule sous ses yeux. Elle a des restes, c’est certain. Reste à savoir jusqu’à quel point. Et le gars, il comprend pas ce qu’il lui arrive… Et il ne peut l’en blamer, lui non plus il a pas bien compris d’où ses ailes venaient au début pas sûr d’encore tout comprendre, en réalité. Mais le dénommé David, il aurait pas le temps de comprendre ou de s’y faire. Business, man. « Okay c'est bon Soren, tu peux avancer. Tu peux rayer David de la liste » acquiesce d’un signe même si elle ne le voit pas. E d’où elle est, elle doit voir une bonne vue sur l’autre salle. L écoute, mémorise. En réalité, la seule chose qu’il retient, c’est les armes. Faudra faire vite, ne pas leur laisser le temps de réaliser. Il pourrait se charger des premiers, à condition qu’elle arrive vite derrière. A pied ou en volant, peu importe. Cette pensée l fait halluciner. Il ne pensait pas se dire un truc pareil un jour. « j'ai vue sur une partie du couloir aussi, ça va être difficile de faire discret. » « et bah ça deviendra une petite sauterie. » pas de problème pour lui. Ça ne serait pas la première fois. Surement pas la dernière non plus. Tant qu’ils sont tous flingués, et eux vivant, la mission sera un succès. Mais c’est sûr que rameuter la galerie dès le début, ça réduit leurs chances.
« j'ai une idée, je vais t'en faire sortir un, tiens toi prêt j'envoie un texto. » la tête que tire soren à l’écoute de ces mots ne laisse aucun doute sur la perplexité qu’il ressent. Ces gestes et ses mimiques pourraient presque dire ’hein ? un texto ? mais tu fous quoi ?’ mais il ne peut rien faire, ne peut se permettre de faire du bruit et de se faire repérer maintenant. Pas franchement ses méthodes habituelles, et ça l’irrite un peu, trop habitué à bosser seul, comme un vieux célibataire se serait fait à sa petite vie peinarde. Il attend, continue de se demander ce qu’elle manigance, avant d’avoir une nouvelle fois sa voix à l’oreille. « Je l'ai eu, c'est Jim qui sort, il est armé, fais gaffe.» il secoue doucement la tête, attend un bruit, quoique ce soit qui lui fera savoir qu’il a passé la porte. Ça en fera déjà un en moins. « J’espère que tu es en forme, Soren. » « Syb… la ferme. » sourire aux lèvres, mots qui se veulent taquin alors qu’il retient son amusement le temps qu’il se déplace, un peu plus loin, plus vers l’entrée, posté contre le mur, derrière la porte qu’il ouvrira. Il est toujours en forme. Et la porte s’ouvre, distrait, le nez rivé sur l’écran de son téléphone. Quelques pas, et il se stoppe, lève le nez vers le haut où se trouvait son pote, quelques instants avant. A la place, c’est la déesse, la brune aux yeux couleur de glace. Et avant qu’il n’ait pu dire quoique ce soit, soren le tire le plus rapidement et silencieusement possible. Main sur la bouche, lame qui glisse le long de son cou. Une fois qu’il est sûr que plus aucun son ne puisse sortir de sa gorge, il accompagne le cadavre dans sa chute, encore chaud. « show time, baby. On va avoir une fenêtre serrée, essaie de pas te faire descendre » qu’il lache à voix basse alors qu’il vérifie une dernière fois son flingue. Pas de mauvaise surprise.
Et il s’engage, arme en avant, le regard concentré. Le sien, et celui de Fenrir. Les sens en alerte, l’adrénaline qui bout dans ses veines. A peine en place, il vise, tire. Cible à terre et tout s’enchaine. Il les voit bouger, s’agiter, paniquer sans doute aussi. Se demander ce qu’il se passe, ce qu’il leur tombe dessus. Longe les murs, se cache derrière une colonne pour en éliminer un autre en évitant de se faire prendre par la même occasion. Il voit à peine sybille passer, mais entend assez de grabuge pour savoir qu’elle est bien là. Un poing qui s’écrase dans l’une des machoires, l’empêche de récupérer l’arme devant lui, un autre coup, et c’est avec son flingue qu’il le finit. « t’as rien ? » il souffle, voit les mecs à terre, agonisant et lachant sans doute leur dernier souffle.
« And the violence, caused such silence. Who are we mistaken?»
Elle profite de l'entrée en spectacle de Soren pour ouvrir la fenêtre qui donne sur le hangar, passe par dessus et se laisse tomber dans le vide les ailes grandes ouvertes. Elle entend un cri poussé, un cri de stupeur de voir un tel monstre entrer. Pas de doute donc, ils ne sont pas divins et n'ont pas connaissance de ce monde là, ce qui sera un avantage pour eux. Némésis et Fenrir, deux créatures pleines de désirs de vengeance à assouvir on aurait pas pu rêver meilleur duo sans aucun doute. L'ailée freine l'atterrissage, les larges ailes battent avec puissance pour que ses pieds se posent tranquillement au sol. Elle s'empresse de tirer sur deux hommes qui n'ont pas le temps de retirer le cran de sécurité de leurs armes. Déjà morts, un coup de pied dans leurs jouets elle les rend HS pour que personne n'ait l'idée de venir les ramasser. Sybille lance un regard à Soren qui dans le feu de l'action semble complètement dans son truc. Ils se battent avec ferveur, deux animaux en cage et les cibles n'ont de cesse de se rameuter. « J'ai rien, je vais faire le ménage là-haut, tu m'appelles si tu as besoin que je sauve ton cul!» Une boutade envoyée gratuitement et la jeune femme prend son envol pour aller à l'étage, les empêcher de leur tirer dessus depuis leurs perchoirs. Elle s'engouffre dans la fenêtre, l'un d'eux sidéré laisse tout tomber de ses mains, elle l'envoie chuter depuis l'étage, il s'écrase au sol mais ne meurt pas sur le coup.
C'est sanguinaire, mais elle a déjà vécu pire, elle vivra sans doute pire avec la Nuova Camorra et contre les autres mafia, ils 'agit de combats divins et non pas de contrats comme celui-ci aussi dangereux soient ils. Disons que les pouvoirs ajoutent quelque chose, un risque en plus. Les dons principaux de Sybille n'ont pas d'effet sur les humains, et ne souhaitant pas perdre plus d'énergie, elle fait le choix de ne pas user de ses capacités de carence sensorielle sur eux. Tout se règlera comme à la vieille école, deux ailes dans le dos en plus. Sybille continue de nettoyer l'étage et le sang coule, tapisse les murs, entre les coups qu'elle donne et son arme à feu qui gronde en écho à celle de Soren. Un type se redresse, plante son couteau dans l'aile de la déesse qui ressent une vive décharge électrique dans le nerf. Elle sert les dents et ne peut retenir la plainte de douleur lui déchirer le dos. Il finit mort une balle dans la tête et observe alors le carnage, espère qu'en bas tout s'est bien terminé pour son coéquipier.
Elle se dirige vers les escaliers, le ménage a été fait. Marche par marche le silence semble être revenu dans le hangar et elle retrouve alors Soren. « Tu crois que tu pourras me déposer chez moi ce soir ?» Elle plaisante, les sueurs froides sur le front. Sybille chancelle et se rattrape à un meuble. L'arme toujours logée dans l'aile, elle ne parvient plus à la contrôler.
Aucun doute que les ailes de sybille ont fait leur effet. Ils ne s’y attendaient pas, et c’est une bonne chose. Leurs gestes sont imprécis et paniqués. L’angoisse transpire de chaque pore, et pour eux, c’est un sacré avantage. Ils se font descendre, les uns après les autres. Par le scandinave ou la grecque. Par leur part humaine ou plus divine… Peu importe. Le résultat est le même. Morts. Et c’est tout ce qu’il lui importe. Soren oublie presque son humanité dans ces cas là. Ou c’est peut-être juste dans ses gênes. Il était pas si différent avant l’éclipse. Ca a peut-être toujours été en lui… Fenrir n’es là que pour intensifier tout ça, ses instincts déjà présents et bien ancrés. « très drôle. Concentre toi avant que j’ai à sauver ton cul » qu’il lache, assez fort pour qu’elle entende.
Il continue son affaire, envoie son poing dans une machoire hasardeuse, fout son couteau en plein dans le cœur. Un coup de feu qui part et l’enchainement recommence, jusqu’à ce qu’il lève la tête lorsqu’il entend un cri de douleur. Sybille. pas le temps de répliquer et de régler le compte à son assaillant qu’elle s’en est déjà chargée. L’ombre d’un sourire sur ses lèvres en la voyant faire, et plus encore en voyant qu’elle continue à tenir debout. Un vrai carnage, et il fait gaffe à ne rien laisser sur place. Sans compter sur les quelques flics pourris qui feront leur boulot qu’à moitié. « Tu crois que tu pourras me déposer chez moi ce soir ?» il s’approche, sourcils froncés, un peu inquiet. « ça va ? » pas le temps d’attendre une réponse. « bouge pas, ça va pas être agréable » il la contourne, tente de la maintenir aussi immobile que possible avant de retirer l’arme d’un coup sec. Il revient devant elle, glisse son bras autour de sa taille pour l’aider. « viens là. J’te ramène. » en espérant qu’elle pourra s’accrocher à lui, sur la moto. Ils sortent de là, tout de même prudents, et rejoignent sa moto, garée bien plus loin, pour ne pas attirer les regards. Il l’aide à s’installer, s’assure de son état avant de prendre place. Un travail bien fait, des dégâts limités. Et ils allaient s’évaporer sans se retourner.
