Comment j'en suis venu à me rendre dans un tel lieu ? C'est flou. De toutes manières depuis cette fameuse rencontre avec Augustin et le fait que j'ai récupéré les souvenirs d'Arès, quand je n'ai pas un mal de crâne d'enfer (que je ne peux bien sûr pas faire passer avec de l'aspirine), j'ai l'impression d'être dans le brouillard comme un lendemain de cuite avec Hermès. Je veux dire Gus.
Ce brouillard est du au fait qu'avec ces nouveaux (à moins que ce soit plutôt ancien ?) souvenirs, je perds le fil de la chronologie. Je sais que je m'étais dit que je devais offrir quelque chose à Aura pour la remercier de quelque chose. Enfin je crois. Et pour le choix du cadeau, plutôt que des fleurs, j'avais pensé à des produits de cosmétique. Elle aime beaucoup ce genre de trucs un peu élaborée. A moins que ce soit une autre femme ? A nouveau les noms ne cessent de se superposer entre ces vies révolues et ma vie actuelle.
Alors que je me trouve dans les rayons, le petit panier vide au bras, j'ai une pensée plus ou moins nette qui se dégage de ma confusion désormais habituelle. Heureusement qu'on a plus besoin de se balader en armure et que les gouts vestimentaires aient évolués aux fils des siècles. Je crois que la toge n'aurait été que peu saillante maintenant.
En tout cas, une chose est sûre : pas besoin d'avoir un surplus de souvenir pour être totalement paumé parmi ses produits. Non mais franchement. Qui est le crétin ou la crétine pour inventer un soin de jour et un soin de nuit ? Il y a vraiment besoin de deux crèmes différentes pour une même fonction ?
BLAZE : honey.moon ou le chat CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil) FACE : jessica chastain DOLLARS : 2229 SACRIFICES : 4327 PORTRAIT : ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78) CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire FACTION : an riocht, de retour à la maison OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle RUNNING GUN BLUES :
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.
« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest
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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest
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⚘S.K.⚘ la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.
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uc
⚘ ANGER AND TEARS ⚘ Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears
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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »
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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough
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⚘ POISON IVY They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage
Il faut souffrir pour être beau [PV Aislinn] - Dim 24 Mar - 16:22
il faut souffrir pour être beau.
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Julius Gates & Aislinn O’Reilly
En dehors des odeurs et de la chevelure rousse qu’on y distingue parfois, l’Eire est bien différente des Jardins d’Emeraude. Moins vaste, plus froide, la boutique se fond à merveille dans le quartier qui l’abrite. Les miroirs au plafond et la lumière vive lui confèrent cette aura de pureté, l’éclat qu’on recherche en s’aventurant dans les rayons d’un magasin de cosmétiques.
Aujourd’hui, la propriétaire rencontre sa gérante et son comptable pour le bilan de l’année précédente. A l’étage, la réunion s’achève sur des notes positives ; au moins, ses affaires légales continuent de tourner sans encombre. Les sociétés se portent à merveille contrairement à leur présidente et c’est déjà un souci de moins ; pourtant, la rousse ne peut s’empêcher de craindre l’intrusion de la police dans ses comptes. A priori, aussi blancs que la neige des pôles ; mais les trois entités servent bel et bien de façade à ses activités plus discutables. Et la fuite récente de son identité véritable lui fait appréhender chaque jour la visite prochaine des représentants de la Justice. Comme ils tardent à se présenter, l’attente a fini par se transformer en puits d’angoisse.
Elle est habile à masquer son anxiété, néanmoins. Le temps a fait son oeuvre et son visage a repris des couleurs. Le fard qu’elle applique à nouveau sur ses traits parvient à dissimuler l’épuisement et son infâme désespoir. Aislinn O’Reilly - ou Siobhan Kearney - n’a plus l’air de dépérir comme en ces jours passés.
« Je peux vous aider ? » La silhouette élancée s’immobilise en bas des marches. Le regard azuré balaie la pièce et constate que ses vendeurs sont tous occupés. Pourtant, déjà bien avancé dans les rayons, Julius Gates qu’elle reconnaît comme l’associé d’une amie chère, lui semble parfaitement désorienté. Elle s’approche, intriguée, et lui sert son sourire de commerçante. « Ou je vous laisse regarder, peut-être… ? »