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friendship to last (luca)

 :: terminés
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friendship to last (luca) - Jeu 27 Déc - 22:34


FRIENDSHIP TO LAST
we are glad to plunge feet first into hell
in the knowledge that we will rise

@luca salducci


Malgré le flou dans lequel il s’est trouvé ces derniers mois, Saturno ne s’est pas complètement coupé de la vie réelle. Il sait encore quelles vagues agitent sa famille. Il sait encore que les membres de la Nuova Camorra ne sont pas tous dociles et soumis à son Don. Que certains trouvent à redire à ses agissements, à sa manière de gouverner. Et cela rassure le cadet. La rumeur qui lui est parvenue l’a mené au Silver Arrow lui a aussi rapporté la discussion qui a eu lieu entre Alcide, Augustin et Luca. C’est ce dernier qu’il vient voir, dans son antre.

La porte franchie, l’atmosphère du club le prend à la gorge. Il n’est pas à l’aise ici, alors qu’il traîne dans son sillage le fantôme de son épouse défunte, et celui de son amour perdu. A croire que les joies de l’existence ne sont plus pour lui, le roi infernal. Figure austère au milieu des fanfreluches et des falbalas, le croque-mort s’avance vers le comptoir, où il réclame d’un ton chargé d’autorité qu’on le mène au maître de céans. La jeune serveuse s’exécute sans broncher, son esprit manipulé par des fils invisibles. Elle lui indique une porte dérobée, qu’il franchit sans hésiter. Elle ne peut le tromper, pas alors qu’il murmure à son oreille.

La porte le mène à un couloir, qui le mène à une nouvelle porte. Il sait que l’Amour se cache derrière. Par respect plus que par politesse, il frappe mais n’attend pas de réponse pour entrer. Refermant soigneusement derrière lui, il pénètre dans le bureau de Luca Salducci, ancien sous-boss de la Nuova Camorra. Debout, mains dans les poches de son complet, il affiche un sourire narquois. « Alors, j’ai appris que le premier de la classe avait décidé de sortir du rang ? »


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friendship to last (luca) - Ven 28 Déc - 16:29


SOS DES ENFERS EN DETRESSE.



La soirée a été divine, parfaite pour oublier les rancoeurs et le malaise depuis la discussion houleuse entre l’ancien sous boss et ses anciens collègues. Pour une nuit, le Silver avait revêtu ses habits de Carnaval. Pas l’époque mais quand on est le Dieu de l’Amour, on n’a que faire des règles et des dates. Tant que le coeur triomphe sous les flèches acérées, on peut être en janvier, en avril ou en septembre, ça ne changera rien. Alors cette nuit-là, les couleurs flamboyantes, les plumes multicolores et les bijoux clinquants ont remplacé le luxe du Silver. La musique langoureuse est devenue plus virevoltante et il n’avouera jamais, Luca, qu’il s’est un peu inspiré des mexicains pour le rythme bouillonnant des notes. La soirée à thème c’est terminée tard, 6h pour les derniers noctambules et depuis, ménage, rangement et compte des caisses ont remplacé la folie des boas à plumes.
Le nez dans les chiffres, les sourcils sont froncés sous la concentration. On frappe à la porte, ça le sort à peine de son travail. Au mieux, on lui apporte son petit déjeuner, au pire, on vient lui dire que le salon privé doit encore être nettoyé par une société privée. Mais ce n’est ni l’odeur délicieuse des pancakes de chez Marry’s, ni le ton enjoué d’un de ses serveurs qui viennent le déranger.  La tête est relevée quand la voix sardonique du cadet Bellandi se fait entendre. Ah non, pas sardonique, il sourit. Moqueur mais souriant.  « Et que le dernier de la classe avait décidé de sortir de son silence ? » Pique renvoyée au créateur, Luca n’est pas méchant, plutôt joueur.  Ils ont ça en commun, le gout du jeu, bien que diamétralement opposés sur les règles, tout comme le sont leurs dieux.  L’un est le fier conquérant des coeurs gorgés de douceur, d’amour et de passion, quant à l’autre…. Il croit capter des ondes venues d’un autre monde, d’une terre sombre et oubliée, dont l’odeur n’a d’égale que le noir des âmes. Eros est à la vie, ce qu’Hadés est à la mort. Pourtant, ce matin-là, c’est la Camorra qui les réunit.

Il se lève, Luca, abandonne ses papiers, fait tomber les lunettes et offre un large sourire à son ancien collègue.  « Saturno, ça me fait réellement plaisir de voir que tu vas mieux. » Ni méchant, ni menteur, le dieu de l’amour a su ce qui était arrivé au capo, entre torture, perte de l’épouse et nouvelle vie qu’il peine à accepter comme la sienne. Une main est tendue, dans l’attente d’être serrée.  « …Et de voir que tu as toujours l’oreille tendue quand il est question du tumulte qui s’élève dans la Camorra »
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friendship to last (luca) - Mar 1 Jan - 23:44


FRIENDSHIP TO LAST
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@luca salducci


« Et que le dernier de la classe avait décidé de sortir de son silence ? » Sourire ironique qui déforme les lippes. Le ton amusé de Salducci ne lui échappe pas. Une habitude, chez l’un comme chez l’autre. Cette façon de tout prendre à la légère, d’amoindrir la gravité d’une situation par l’humour. Un art que les deux italiens maîtrisent. C’est probablement l’un de leur seul point commun, par ailleurs. Diamétralement opposés, les deux hommes peuvent pourtant trouver un terrain d’entente dans cette nouvelle situation, aussi inédite qu’inattendue. « Les contraires s’attirent, paraît-il. » Il ne se départi pas de son sourire. Première amorce d’une explication à sa présence ici.

« Saturno, ça me fait réellement plaisir de voir que tu vas mieux. » Le sourire que lui offre Luca est chaleureux. Un sentiment étrange, déplacé, dans l’univers lugubre de l’infernal. Masquant sa légère surprise, il répond à la main tendue de l’ancien sous-boss. L’empoignade est ferme, virile. « Je n’irais pas jusque-là. » Le sourire moqueur lui est plus adressé qu’à Luca. Il n’est pas sûr de jamais se remettre des traumatismes qu’il a vécu. « …Et de voir que tu as toujours l’oreille tendue quand il est question du tumulte qui s’élève dans la Camorra. »

Les salutations effectuées, Saturno n’attend pas l’invitation de Salducci pour prendre place dans un fauteuil. Les jambes se croisent, cheville posée sur le genou opposé. Les chaussures vernies, le costume tiré à quatre épingles. L’infernal a tout du patron, si ce n’est la gueule. Il porte sur son visage les stigmates des derniers mois. Les récents événements gravés dans la peau. Pourtant, il contemple avec une assurance tranquille le maître des lieux. Une pure façade car derrière le masque, la tempête gronde. La colère et la rébellion de Luca, il y a longtemps qu’elles hantent le frère du Don. Longtemps que le mépris et la haine dont il a souffert ont planté les graines de l’ambition destructrice qui l’anime. « Il le faut bien. Je prête toujours attention aux petites fêlures, elles se transforment invariablement en gouffres infranchissables. » Et lui, bien sûr, est toujours prêt ; toujours à l’affût pour exploiter ces petites fêlures. « Qu’est-ce que tu comptes faire, maintenant ? »


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friendship to last (luca) - Dim 6 Jan - 10:16


SOS DES ENFERS EN DETRESSE.



Les contraires s’attirent, c’est connu. Mais dans ce monde, tout est opposé à l’Amour véritable, tout n’est que différence pour celui qui tente de maintenir le navire à flot malgré les marins trop soulards. Alors non, Luca n’est pas étonné de voir Saturno Bellandi débarquer dans son club, il l’aurait été plus de la présence de son frère malgré la relation qu’ils avaient. Avaient… Le passé est douloureux, l’homme a perdu un collègue, un chef mais aussi un ami. Et surtout, le seul amant qui avait su contenir le dieu ailé, qui avait réussi à lui faire voir les étoiles et non les créer.
L’ombre passant de la main à l’autre durant les salutations est inattendue, presque douloureuse. L’affliction, le sentiment de tristesse, l’amertume, il suffit une seconde au dieu de l’Amour pour ressentir ce qui étreint le palpitant de la Mort depuis quelques semaines. La déglutition est difficile, garder la face aussi. Ces émotions, Luca les évite comme la peste. C’est elles qui le mènent au plus bas, elles qui le détruisent, elles qui ont failli avoir raison de son humanité lors de l’Eden Manor. Et c’est elles aussi, qu’il chasse d’un coup d’ailes pour faire briller leurs homologues plus délicieuses quand elles existent. Pourtant, il ne dit rien, silence chez le Salducci face au visage placide du capo. C’est Saturno, à part cracher sur Alcide, il n’ira pas se confier sur l’épaule de l’Amour. Pas tout de suite en tout cas.

Le corps légèrement avachi du soldat de la Camorra dans le fauteuil, les jambes croisées, le léger sourire sur le visage ne se fait pas attendre face aux remarques du cadet.  « Jouir de ma liberté ? » Voilà ce qu'il va faire, du moins c'est ce qu'il prétend Luca. Le jeu de mot n’était pas voulu, il l’amuse malgré tout. Ce nouveau don a beau être incontrôbale, il n’en reste pas moins intéressant.
Deux verres en main, il les pose sur le bureau avant de prendre place à côté de Saturno.   « J’ai abandonné officiellement la Nuova Camorra mais comme on dit…. On peut sortir l’homme de la mafia  mais pas la mafia de l’homme. » 27ans à travailler aux côtés des siens, il a beau avoir disparu des réunions, des décisions et de tout ce qui touche à la Camorra, Luca Salducci n’en reste pas moins une figure. Et il n’abandonnera jamais les siens.  « Je continuerais ce que je faisais… Aider, protéger… Essayer de faire comprendre à… ton frère » Tendre la perche, voir les réactions, sentir l’odeur des émotions… Luca a beau être un homme positif, il n’en reste pas moins un dieu manipulateur, s’amusant des coeurs pour les faire exploser sous n’importe quelle pépite. Il veut voir à quel point la haine fraternelle boue en Saturno. Savoir si l’homme connu depuis des années est encore là, sous la vague de tristesse, sous les tourments de la vie humaine. Il veut être certain que Saturno Bellandi ait encore les pieds sur terre à défaut du coeur. Pour lui, Luca sera là. Luca s'en chargera. « … qu’il ne faut surtout pas se reposer sur nos lauriers. La Nuova Camora va mal et ils ne s’en rendent même pas compte… Jus d’ananas ou whisky ?» Le calme ou la tempête, Bellandi ?
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friendship to last (luca) - Lun 21 Jan - 23:21


FRIENDSHIP TO LAST
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@luca salducci


Face à Luca, Saturno ne se sent pas mal à l’aise. Il ne lit pas dans le regard de l’ancien sous-boss le mépris qu’il voit chez Alcide. Salducci le considère comme un homme à part entière, et pas comme le bébé venu chambouler leur vie de famille, parce que ses parents avaient eu le mauvais goût de mourir en désignant Leonida Bellandi comme marraine. Et pour cette raison, pour la légitimité que lui accorde l’italien, Saturno s’est décidé à sortir de son antre pour se mêler au monde des vivants. La franchise qui émane de leur échange le rassure. Le départ de Luca n’a rien changé. Il n’associe pas le cadet aux décisions de l’aîné. Sait qu’il n’a, de toute façon, aucun poids sur les décrets du Don. La dispute entre Luca et ce dernier n’altèrent pas les relations que l’infernal entretient avec l’Amour, aussi rares soient-elles. Une situation à laquelle, dorénavant, Saturno entend remédier. De toute évidence, il y a quelque chose à faire. Un pont plus solide à jeter entre eux. Pour, peut-être, mettre à bas la suprématie de l’aîné des Bellandi.

« Jouir de ma liberté ? » Le mot d’esprit fait sourire Saturno. Peut-être ne l’a-t-il pas fait exprès, mais le choix est plus que judicieux. Et cette liberté, l’adopté entend bien en profiter. Car, une fois sorti du carcan de la Camorra, Luca aura les coudées franches. Un avantage dont lui-même ne bénéficie pas. Occupé à naviguer en eaux troubles, à pactiser avec le diable pour faire tomber la mafia italienne, Bellandi ne peut avancer qu’à petits pas, prudemment. De l’extérieur, et s’il l’accepte, Luca pourra se révéler un agent intéressant. « J’espère que tu sauras la rendre productive. » Le ton indique clairement un sous-entendu. Une piste à creuser, si l’Amour le souhaite. Et l’infernal espère sincèrement qu’il trouvera chez Luca un allié. Un esprit aussi avide de changement que le sien.

Silencieux, Saturno observe Luca tandis qu’il contourne le bureau pour le rejoindre.  Il jette un rapide coup d’œil aux deux verres qui patientent, blasé par avance. Il a énormément bu depuis la mort d’Ofelia, dans l’espoir de faire disparaître le fantôme. Mais jamais il n’a pu atteindre l’ivresse. Se détournant, il fixe ses yeux glacier sur Salducci. « J’ai abandonné officiellement la Nuova Camorra mais comme on dit…. On peut sortir l’homme de la mafia  mais pas la mafia de l’homme. » L’homme porte sa main à sa mâchoire, masque son sourire derrière ses longs doigts de macchabée. « Et si la mafia change, l’homme est-il disposé à s’y mêler de nouveau ? » Et si la mafia tombe, si un nouveau roi s’élève ? Un roi différent ? Un roi d’outre-tombe, un roi comme lui ? Il n’ose encore poser la question trop frontalement. Laisse Luca continuer. « Je continuerais ce que je faisais… Aider, protéger… Essayer de faire comprendre à… ton frère » Cette fois le ricanement, ironique et amer, jaillit sans qu’il puisse le retenir. « Alcide n’a de frère que le nom, puisqu’il ne m’a jamais considéré comme tel. » C’est une distinction que les deux Bellandi ont toujours pris soin de faire. Alcide, parce qu’il n’a jamais accepté l’adopté ; Saturno, parce qu’il s’est lassé de se battre. Il ne se hérisse pas, mais n’est pas heureux. Leur nom commun n’est qu’un concours de circonstances, rien de plus. « …qu’il ne faut surtout pas se reposer sur nos lauriers. La Nuova Camorra va mal et ils ne s’en rendent même pas compte… Jus d’ananas ou whisky ? » La question, subite, lui fait lever un sourcil. Il répond machinalement, sans réfléchir. « Whisky. » Laissant passer un silence, il repense aux propos de l’ancien sous-boss. La Camorra va mal, c’est un fait. Un état qu’il entend perpétuer encore, jusqu’à la rupture. Jusqu’à pouvoir bâtir une nouvelle mafia. « On sait tous les deux où se trouve le mal, Luca. » Ton entendu, comme si le mal en question n’avait pas besoin d’être explicitement nommé. « Il faut réformer la mafia, revoir nos priorités, nos alliances… » Mettre un nouveau Don à sa tête. Il n’a pas besoin de le dire, cela se lit sur son visage.


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friendship to last (luca) - Ven 25 Jan - 12:14


SOS DES ENFERS EN DETRESSE.



Saturno est là, celui qu’il connait, le frère mis de côté, répudié, haït par beaucoup alors qu’au final, il n’a rien fait contre les siens mis à part exister. Et ça, Luca ne l’a jamais accepté. Ce sont les actes qui définissent les hommes et jamais Saturno Bellandi n’a fait de mal à la mafia italienne. Jamais il n’a été à son opposé, crachant sur elle ou s’alliant à des ennemis pour la faire tomber sans projet de la relever. Si le frère cadet a envie de foutre un coup de pied dans la fourmilière, c’est bien dans l’idée de la reconstruire sur de nouvelles bases et surtout, avec une autre façon de faire. Et sur ça, Eros est attentif depuis des années, lorgnant sur le dieu des Enfers pour voir jusqu’où il pourrait aller. Luca, moins téméraire que son homologue divin, se rend compte à cet instant, que le dieu a toujours eu raison. Zeus a beau avoir trôné sur l’Olympe durant des années, ça ne fait pas de lui l’héritier légitime pour la Camorra. Et face aux bêtises de ce dernier, un autre roi ne peut que faire du bien.
Face à la réponse, la bouteille de jus d’ananas fraichement pressé est attrapée. Pas de whisky pour Bellandi, il en a déjà bien trop bu vu les valises et le teint grisâtre qu’il porte comme apparat. Les deux verres remplis, l’un est tendu, l’autre, bu d’une traite. Nous sommes d’accord sur ce point, des décisions ont été prises sans accord de tous les sous-boss. Je ne dis pas qu’il n’y a eu que des erreurs, loin de là, juste que… Le corps se rapproche un peu de Saturno, l’Amour lit en lui comme dans un livre ouvert, nul besoin de don pour comprendre que la colère ronge l’esprit du capo. Enfin, arrêtons de tourner autour du pot, tu me connais, je ne suis pas un traite, mais si t’aider permet à la mafia de redevenir ce qu’elle était, j’en suis.La réplique tombe comme un couperet. Il accepte tout en mettant des termes sur ce qu’il est. Car là est la différence entre les deux hommes, l’un veut le trône, rage née dans le refus des siens de le reconnaitre comme le prince qu’il est, l’autre veut aider comme dans chaque histoire qui lui est accolée dans la mythologie grecque. Les deux ne sont pas opposés, au contraire, le second pourrait offrir l’arme que le premier a besoin pour faire tomber les têtes. Le second a l’amour des siens, le premier, la colère.
Les doigts libres se posent sur l’accoudoir de Bellandi, trop proches de la main, attirés par les émotions bancales qui pulsent dans les veines de l’homme. Alcide ne veut plus me parler mais je sais que Rachele est du même avis. Allons parler aux sous-boss, aux capos, montrons-leur les défauts du système, prouvons leur que la Camorra est entrain de tomber Pas de putsch pour l’Amour, pas de guerre, juste une aide apportée au frère pour faire comprendre aux autres, la stupidité des actes de ces dernières semaines.
Les yeux s’abaissent sur la main de Saturno, les émotions vibrant comme des chocs électriques dont seul l’Amour peut être le témoin. Mais avant… Laisse moi soigner ça. Et il comprendra, le cadet, ce que Luca signifie par là. Il le connait, a entendu les rumeurs sur son don travaillé durant des années pour le transformer en quelque chose qu’il n’était pas à l’origine. Éteindre les sentiments noirs, calmer les coeurs, rendre à l’homme l’espoir qu’il a perdu. Ou à défaut d’en avoir, l’émotion la plus vibrante quand la dépression n’est plus.
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friendship to last (luca) - Lun 4 Fév - 21:19


FRIENDSHIP TO LAST
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@luca salducci


Depuis longtemps, l’amertume le ronge. Avoir été écarté au profit d’Alcide, au prétexte que celui-ci était l’aîné, le fils unique et naturel du Don, reste la plus profonde de ses blessures. Et elle n’a eu de cesse de se réinfecter depuis vingt ans. Par ses actions, par ses paroles, le foudroyant s’est chargé d’empêcher la cicatrisation. Il aurait pu tendre la main à l’adopté, lui faire une place à ses côtés. Mais il a préféré jouer l’entêté et s’est obstiné à le voir comme l’ennemi. Comme le poison venu gangréner sa famille. Comme si Saturno avait choisi de perdre ses parents. Comme s’il avait lui-même provoqué l’accident qui leur avait coûté la vie. Il y a longtemps qu’il ne pense plus à cela. Il n’en a aucun souvenir, encore un bébé à ce moment-là. Mais il n’oublie pas. Il n’efface pas de sa mémoire le visage de ceux qui auraient dû l’élever. Malgré la reconnaissance qu’il éprouve pour Leonida Bellandi, et l’amour qu’elle lui porte, cela n’oblitère pas ce que Scipio et Alcide lui ont fait. Et cela, il ne pourra jamais le pardonner.

Il fronce les sourcils lorsqu’il voit Luca servir deux verres d’un liquide qui n’a rien du whisky. Il ne bronche pas, se contentant de saisir entre ses doigts le verre, le pressant machinalement contre sa tempe. Sa fraîcheur lui fait du bien, l’apaise un instant. Comme si son esprit en ébullition menaçait d’imploser sous la pression. « Nous sommes d’accord sur ce point, des décisions ont été prises sans accord de tous les sous-boss. Je ne dis pas qu’il n’y a eu que des erreurs, loin de là, juste que… » Les yeux glacier se lèvent vers Luca, l’encourageant tout à la fois à continuer, et à la fermer. Le défiant, même, de choisir l’une de ces deux options. Non, il n’y a pas eu que des erreurs. Mais la plus grosse d’entre elle aura probablement été de placer l’avenir de la Camorra entre les mains d’un roi capricieux et enfantin. « Enfin, arrêtons de tourner autour du pot, tu me connais, je ne suis pas un traitre, mais si t’aider permet à la mafia de redevenir ce qu’elle était, j’en suis. » Ces mots lui tordent les entrailles. S’associer à lui revient donc à trahir la Camorra. Parce qu’au fond, il n’est pas l’un d’eux. Seulement une pièce rapportée par hasard. Mâchonnant sa lèvre inférieure, il refoule l’amertume et la colère qui le gagnent. Ce n’est qu’un mot. Et Luca vient de se déclarer en sa faveur. Ce n’est pas la guerre, mais au moins cette bataille est-elle remportée.

« Alcide ne veut plus me parler mais je sais que Rachele est du même avis. Allons parler aux sous-boss, aux capos, montrons-leur les défauts du système, prouvons-leur que la Camorra est en train de tomber. » Il hoche lentement la tête, avant de porter son verre à ses lèvres. Le goût acide le surprend et il repose vite le verre sur le bureau. « Je peux m’occuper de Rachele… Mais tu devras parler aux autres. Ils ne m’écouteront pas. Ils me voient comme le Diable lui-même. Scipio et Alcide se sont bien chargés de cela. » Les derniers mots sont crachés, et cette fois l’amertume transparaît. Le masque se fissure. Il est fatigué de cela. Fatigué d’être le méchant dans leur histoire à tous. D’être celui qu’on craint, qu’on rend responsable de tous les maux. Il les voit, les regards soupçonneux ; il les entend, les murmures accusateurs. Le travail de sape entreprit plusieurs années auparavant porte ses fruits, indéniablement.

« Mais avant… Laisse-moi soigner ça. » Les yeux clairs suivent le regard acéré de l’ancien sous boss, se posent sur sa main pâle. Il y observe quelque chose que lui seul semble en mesure de voir. Cela n’empêche pas l’infernal de comprendre le sous-entendu. « Soigner quoi ? Les années de trahison ? Mon séjour prolongé chez les Russes ? Ou la mort de ma femme ? » Ces derniers mots lui écorchent la bouche. Il ne se sent pas légitime pour la pleurer, et pourtant… Il préserve avec soin son souvenir, pour pouvoir parler d’elle à leur fille. Pour rendre justice à la femme qui lui a donné la vie, alors que lui l’a menée tout droit dans la tombe. Soudain, la culpabilité l’étouffe et il se lève brutalement. Il ouvre méthodiquement les placards, à la recherche de la bouteille de whisky que Luca lui a fait miroiter.


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friendship to last (luca) - Ven 8 Fév - 7:59


SOS DES ENFERS EN DETRESSE.



C’est comme un animal blessé qu’on réussit à effleurer et qui s’enfuit sous la panique d’être capturé. À peine les doigts avaient effleuré la peau, que le capo s’enfuyait telle une bête effrayée. Et il les connait Luca, ces hommes, qui feignent l’indifférence, tous ont le même comportement, qu’importe ce qu’ils croient. Fuite, abandon, parler d’autre chose, ou pire, répliquer comme un cabot qui n’a connu que ça, le rejet et la douleur. Il sait tout ça Luca, ne l’a jamais vécu mais a bien compris Saturno au fil des années, tout comme il a bien déceler le problème de la fratrie Bellandi. Enfant rejeté, apprécié d’une mère adoptive mais détesté des frères, Luca n’a jamais cherché à contredire tout comme il n’a pas rendu les rumeurs plus voraces, dévorants l’estime et la réputation de Saturno Bellandi au profit de l’image de ses frères. Plus lumineux qu’on imagine, plus forts, moins obscurs, moins mortels. Mais une récurrence n’est pas un choix, personne ne décide de qui va prendre sa place sur un catalogue divin. Saturno n’a pas demandé à devenir Hades, tout comme Hades n’est pas le monstre que tous imagine. Bouffé par la rancoeur et la colère, oui, mais n’y-a-til pas d’autres dieux comme ça ? Eros lui-même n’a-t-il pas fait tourner fou certaines divinités en les empêchant d’être aimé ? Qu’a fait Hades au fond, à part mener les âmes décédées là où personne ne voulait aller ? Qui aurait gouverner l’outre-monde s’il n’avait pas été là ? Qui aurait permis aux esprits plus vengeurs, plus obscurs, ou simplement n’ayant pas terminé leur but, de trouver un peu la paix ? Qui aurait été capable d’entendre les cris de ces personnes sans jamais plier ou abandonner ? Personne. Pas même Zeus.

Alors quand Luca le voit fouiller dans ses placards, quand il entend les mots dégueulés comme s’ils n’avaient aucune histoire, ni impact sur le dieu des morts, l’Ange sait ce qu’il a faire, qu’importe ce que ça lui en coutera. Se levant du fauteuil, les orbes bleutées dirigées vers Bellandi, il ne lui laisse pas le temps de réagir, agression du coeur par deux mains encerclant la mâchoire. L’obliger à le regarder, l’empêcher de fuir. Le don s’active immédiatement et la douleur embarque le dieu de l’Amour sans qu’il ne s’y attende.
Aucun mot ne sort, rien, et seul le regard troublé de Luca oblige Saturno à ne pas bouger, à attendre, à sentir le dieu fouiller en lui sans son approbation. Et ça lui en coute, de se frayer un chemin parmi les troubles du myocarde, sentant que dedans, tout est noir, tout est mort, comme si les palpitations avaient été remplacé par un son monocorde. La douleur s’imprime sur ses traits, les yeux se ferment, l’esprit se concentre, cherche, fouille. Mon dieu, il n'y a rien. Les spasmes débutent à l’instant où le deuil s’immisce dans son propre poitrail. La colère se joint à elle, s’amuse de la candeur et de la simplicité de ce nouvel hôte. Le corps tremble, les paupières restent indéfiniment fermées, les mains de plus en plus puissantes contre Saturno. Et c’est la rage qu’il écarte, Luca, puis la douleur et l’effroi. Les russes, la torture, la… che hai vissuto... le murmure sort sans intention d’être réel, expulsé de ses lèvres comme de son propre coeur. Oui, qu’a-t-il vécu Saturno, pour être comme les racines d’un vieux chêne, empêtrées dans un terreau humide et gangrené, sans aucun engrais pour l’éveiller. Le minois vacille et les larmes ne se font pas attendre. Comme si en lui, Luca ressentait tout ce que le cadet avait vécu durant ces quelques mois. C’est imaginable, une telle douleur et ça l’épuise, de chercher à pousser tout ça, à les voiler pour trouver la dernière pépite qui se cache dans le coeur du capo-régime. Elle est là, il le sait…. Elle est là. Il la voit. Et le don d’Eros s’applique, intensifiant cette minuscule lumière qu’il file comme Pénélope sur son métier à tisser. Ce n’est pas l’espoir, comme Aislinn, ce n’est pas la candeur du gamin de Sybille. C’est l’ambition. Et comme un homme écrasant tout sur son passage pour réussir, l’ambition obscurcit tout le reste, met sous clés les autres émotions, voilent tout ce qui peut entacher sa quête. Et ça brille en Saturno, ça brille comme un brasier sur le point de brûler la citadelle. Ça brille comme une arme capable de renverser l’Olympe elle-même.

Il ouvre les yeux Luca, pupilles trop claires, joues humides, les doigts vacillant contre la peau du capo-régime. Fais ce que tu as à faire maintenant… Car Eros est indépendant, Eros n’est pas de ces dieux qui ont vécu sur le mont pendant des milliers d’années. Ce sont les coeurs qui l’intéressent, pas la sempiternelle mythologie. Ce sont les myocardes palpitants, dévorés par la joie, l’amour, la passion, ou l’ambition qui le font vivre. Les coeurs qui bourdonnent, pas les égos divins. Les coeurs qui chantent, pas la conneries des humains.

(*qu'as tu vécu....)
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friendship to last (luca) - Ven 1 Mar - 0:08


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@luca salducci


Il ne veut plus y penser. Ne veut plus ressasser les journées enfermé dans le noir, le corps dévoré de fièvre tandis que la blessure infectée de son épaule se gangrène peu à peu. Il ne veut pas sentir à nouveau les frissons glacés, la sueur froide et collante. Il ne veut pas revoir le visage de ceux qui l’ont traité comme un chien, le nourrissant quand ils y pensaient, le torturaient en souriant. Leurs rires hantent encore ses nuits. De même que le sentiment d’abandon définitif qu’il a ressenti, pendant tout ce temps. Cette fois, il a cru y passer. Il a même cru qu’Alcide était derrière tout ça. Qu’il avait payé la vieille catin Russe pour lui faire prendre quelques vacances, en omettant de lui fournir un billet de retour. Mais on a fini par s’apercevoir de son absence. Lyra, en tout cas. Comme toujours. Les autres ? Il n’en sait rien. Peut-être n’a-t-il manqué à personne, après tout. Cela ne l’étonnerait pas. Il est, finalement, si dispensable. La pensée fait se tordre son sourire. L’amertume se peint sur son visage, alors qu’il fouille toujours à la recherche d’une boisson consommable. Comment Luca peut-il survivre sans un whisky digne de ce nom, cela dépasse son entendement. Se redressant tout en réajustant le tombé de son costume, il tourne la tête vers l’ancien sous-boss. « Hé, Salducci, où est-ce que tu planques… » Il n’a pas le temps d’achever sa phrase. Les mains de l’italien emprisonnent sa mâchoire dans une étreinte impitoyable. Et il est emporté par une tempête glacée.

Ça recommence… Il a déjà connu ça. D’une main aussi amicale que tendre, précautionneuse. Celles qui le retiennent ne sont pas aussi attentionnées. Ou peut-être est-ce lui, qui s’inflige autant de mal. Peut-être que la douleur qu’il ressent, le vertige obscur qui l’habite, ne sont que ses créations ? Nés directement de son mal-être, de ses cauchemars. Désormais, ils sont réveillés. Et ils tourbillonnent autour de lui, l’attaquent de tous les côtés. Il est assailli, trop faible pour se défendre. La souffrance se peint sur son visage, crispé par la douleur et les forces qu’il mobilise pour leur résister. Il refuse de les laisser gagner. Il refuse de les laisser l’envahir. Pas maintenant. Jamais. Il ne se laissera pas dominer. N’est pas ce genre d’homme. Peu à peu, à mesure qu’il résiste, la sueur coule de son front, dans sa nuque, dans son dos. Il sent chaque goutte d’eau salée et froide parcourir sa peau, coller ses vêtements. Un gémissement de douleur lui échappe, alors que la prise de Luca s’accentue. Saturno n’a même pas la présence d’esprit de se débattre pour se dégager, tout entier absorbé par sa lutte contre les ombres. Elles sont partout, semblent s’immiscer dans chaque centimètre de son être. Il le sait, il ne tiendra pas longtemps encore. Ne sera bientôt plus capable de s’opposer à elles. Pas seul. Pas comme ça. Et alors… Elles auront gagné. Et lui restera seul, confiné dans son propre esprit, dominé par ses ténèbres. Il sera tout ce qu’il a toujours refusé d’être. L’homme haineux que tous imaginent. Le maître des morts, le souverain d’une armée décharnée et destructrice. L’Apocalypse incarnée.

Soudain, les ombres reculent. Refluent, lentement. Le quittent peu à peu. Comme l’eau après un orage, une inondation. Et ce retrait est tout aussi douloureux. Car il se sent à la fois vide et oppressé. Dirigé par une main implacable, étrangère et inconnue. Comme une marionnette au bout de ses fils, agitée dans tous les sens. Il suffoque, un océan au bord des cils. Plaque ses iris couleur de glace sur le visage baigné de larmes. Il n’entend même pas ce que le dieu lui dit. N’écoute pas son ordre. Trop absorbé par le vide, par la douleur. Il ne se sent plus lui-même, débarrassé de la noirceur et de la peur. Les yeux se ferment, le front heurte lentement celui du compatriote. Une main crochète la nuque vulnérable, le contraignant, l’empêchant de prendre la fuite. « Qu’est-ce que tu m’as fait, figlio di puttana… » Le ton est à la fois hargneux et las. Il n’attend pas vraiment de réponse. N’aura pas la force de la comprendre, quand bien même Salducci daignerait lui répondre. Tremblant, les larmes roulant sur ses joues, le fier italien se laisse aller contre l’épaule du réincarné. Il est épuisé, physiquement et mentalement. Son esprit entièrement vide, épuré… « Je pourrais te tuer… Si tu parles de ça à quiconque, je te tue, Salducci. » Une promesse dont il ne se souviendra pas, lorsqu’il émergera. Demain. Dans une semaine. Dans cent ans.


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friendship to last (luca) - Lun 4 Mar - 21:29


SOS DES ENFERS EN DETRESSE.



Il aimerait fuir, se reposer, oublier les douleurs de Saturno, les cauchemars qui ont assailli et encré à jamais l’âme d’Eros. Il a envie de disparaitre, de se faire tout petit, de se laisser hâper par la déprime qui lui taillade la tête comme des centaines de couteaux. Luca souhaite partir, migrer ailleurs, dans un pays où les âmes ne sont pas blessées et les coeurs pas si endurcis. Il a le mal du pays au point d’en vomir sur la belle Arcadia qui l’a pourtant accueilli.
Le dieu épuisé s’abandonne dans le corps de l’homme, le laisse seul sous la poigne douloureuse du cadet Bellandi qui ne sait plus trop ce qui lui arrive. Les mots sont douloureux à entendre mais le malaise comprime déjà assez le coeur de l’Amour pour que l’insulte ne l’atteigne même pas. Il veut juste le silence, des hommes, du monde, des palpitants, des âmes. Il veut juste ne plus rien entendre, pas même les murmures d’un dieu meurtri.

Il accepte le front contre le sien, puis le visage contre son épaule. Il accepte les mots de Saturno, cette tristesse dont l'Infernal émerge enfin après des mois à imaginer qu’on peut respirer quand le coeur se noie. J’te laisserais faire Bellandi. Il ne fera rien pour se protéger, l’hybris anesthésiant sa logique, le contre-coup accentuant le malaise en lui. On pense que le plus douloureux, c’est de ressentir. Pour Luca, c’est le contraire, c’est entendre l’écho de sa propre voix, c’est avoir l’impression d’être dans une pièce vide, sans meuble ni histoire. Il n’peut pas vivre comme ça, Salducci. Comme un dépressif incapable de gérer le contre-coup de ses dons qu’on imagine si bénéfiques. Et lui alors ? Pense-t-on a ce que ça lui fait, de mettre sa puissance au profit des autres ? Aislinn, Saturno, qui sera le prochain à être aidé par l’Ange à qui on arrache les plumes à chaque nouvelle bonne action ?
Repose toi sur le canapé, un chauffeur t’attendra quand tu pourras rentrer. La paume contre la nuque de l’italien, les doigts caressent tendrement les mèches fraichement coupées. Alcide aurait du être là. Alcide aurait du être cet homme qui maintient debout son petit frère. Mais c’est Luca qui prend la place, Luca qui offre, Luca qui ne vole pas. Luca qui soigne au point de devenir de plus en plus malade. Ne dit-on pas que la maladie d’amour est la plus difficile à soigner ? Que les coeurs blessés sont pires que des plaies nécrosées ? Y’a pas d’calmant pour ça, pas d’anesthésie générale. Eros est le seul à pouvoir contrer les maux dû à l’amour, le prouve encore aujourd’hui. Mais au final, qui rafistolera le coeur brisé de Luca Salducci ? Qui soignera le myocarde gangréné par toutes les histoires et toutes les douleurs de ce monde qui ne mérite pas d'être sauvé ?
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