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ALWAYS & FOREVER — lyrassa

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ALWAYS & FOREVER — lyrassa - Mar 26 Fév - 21:28

always & forever ★ lyra & nerissa
  Femme à la mer, errante sans carte ni boussole. Elle avançait à tâtons, la divine, perdue dans un brouillard dont elle ne savait se départir, consumée d'angoisse et de chagrin face à un avenir dont elle ne voyait se profiler les contours. Elle s'était révélée plus puissante qu'elle n'aurait jamais pu l'envisager, l'ichor embrasé dans ses veines trop peu mortelles, régente par droit divin, régente par droit du sang — et pourtant, jamais ne s'était-elle ressentie plus faible. Plus humaine. Déesse encagée dans la chair des hommes, dans la chair mortelle, prisonnière de leurs lois et de leurs sentiments, ses propres émotions décuplées par la divinité qui se déchaînait dans ses veines céruléennes.
Parce qu'il n'était plus.
Parce qu'il était mort, et qu'elle ne l'était pas.
Parce qu'elle était en vie.
Une étoile née de sa chair, arrachée dans la vie au cœur du sang et des cris, venue au monde dans la violence la plus primale. Héritière d'un empire de cendres, gosse qui ne connaîtrait jamais son père, tombé sous le feu de la rage des hommes. Gosse qui perdait un père, quand elle-même perdait l'ami le plus cher.
Mais Fenrir ne connaîtrait jamais le besoin et l'insécurité, elle l'avait juré aux cieux rageurs, dût-elle y laisser la vie dans l'opération. Chair de sa chair, forgée dans l'ichor céleste, princesse sans couronne, héritière d'une dynastie qu'elle avait bâtie aux côtés de ses sœurs.
Son nom était tout ce qui lui restait.
Son nom, son nom véritable — son identité, son cœur, ses sœurs.
Il n'était pas un être pour plier les lois de l'univers selon sa volonté, et elle n'en était pas capable — peu importait bien la divinité qui embrasait ses veines. Elle ne pouvait jouer aux dés avec la lune pour dérober quelques minutes, quelques parenthèses d'éphémère infinité. Ne pouvait qu'admettre son impuissance.
Prisonnière de leurs lois et de leurs morales, prisonnière de ses erreurs et de ses choix. Un temps convaincue que le secret saurait les protéger, toutes les deux, un temps persuadée que le nom de Ned accolé à celui de Fenrir saurait l'isoler de la violence d'un monde sans pitié. Cruelle désillusion qu'avaient été les évènements les plus récents.
Mais elle n'était pas mortelle comme ils l'étaient tous — elle était aussi ancienne que le monde même, l'âme plus vieille que l'humanité. Déesse qui refusait farouchement qu'on lui prenne plus encore.
Ils ne toucheraient plus à son sang.
Ancient Greece had six words to qualify love, they said. Philia, the most dispassionate, virtuous love, forged in friendship and respect. Eros, esthetic love, bound in carnal passion. Agape, devotion and love towards a greater entity. Pragma, the lengthy marriage love, forged in convenience and practicality. Philautia, self-love.
Storge.
Love bound by blood and family. Innate empathy for one's close relatives.

Elle n'avait su connaître Eros, Agape et Pragma dans cette vie.
Avait perdu Philia lorsqu'Aksel était tombé.
Alors elle pose les yeux sur l'enfant qui repose dans ses bras, sur le sommeil rythmé de la respiration paisible du dernier sang des Beliakov, sur la dernière-née de sa propre lignée.
Storge.
Et elle se lève, brusquement, oublie le cœur fracassé, oublie l'angoisse sans nom, repousse le verre vide, dans ses effluves rémanents de bourbon.
Parce qu'elles ont besoin d'elle, parce qu'elles ont besoin qu'elle soit forte. Fenrir. Lyra. Les soeurs. Le sang à venir.
Al Khayzuran.
Il n'en faut pas plus. Elle se relève, la divine, se remet en marche, enfin. Aveugle et sourde à un monde qui le lui rend bien, alors que les victuailles sont enfouies mécaniquement dans un panier, alors que l'enfant est amoureusement enroulé dans sa lange, niché contre le cœur toujours battant de la déesse-mère. Et elle tambourine à la porte de sa cadette, de celle qui porte l'avenir de leur nom, de la catalyste de son amour et de son affection. 'Dégage Bambi de là et ouvre-moi, Croft. Toi et moi, on va pique-niquer. Fenrir a besoin de sa tante pour la pourrir gâter, parce que Ned suffit pas, et j'ai besoin de réfléchir à comment transformer ta progéniture en engeance démoniaque.' Parce qu'elle aimait sa sœur, surtout, plus que tout. Plus que l'océan dans ses veines, plus que la vie dans ses cellules.
Parce qu'elle tuerait pour Lyra.
Parce qu'elle était le seul avenir dont elle puisse avoir besoin.
Parce qu'elle était son sang.
Storge.

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ALWAYS & FOREVER — lyrassa - Lun 4 Mar - 22:33


ALWAYS & FOREVER
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Femme-enfant trop peu faite pour rester enfermée. Lyra s’ennuie ferme. Trop de choses qui tournent en boucle dans son crâne. Trop de choses qui la préoccupent. Et pour une fois, son boulot n’en fait pas partie. Alecia, Saturno, l’avenir de la Camorra… Le futur de sa fille… Ca se percute dans tous les sens. Pressentiment désagréable dans le creux du ventre. C’est que le début, ça va péter. Encore. Et l’ordre d’Alcide qui résonne à ses oreilles. Celui de ne plus être dans son champ de vision à partir du septième mois. C’est qu’il s’inquièterait presque. La pensée la fait sourire, mais ses nerfs sont à bouts. Elle a bien quelques trucs pour s’occuper. Semblant de mission à se mettre sous la dente. Comme un leurre pour la faire patienter d’être en cage. Mais Lyra, c’est sur le terrain qu’elle se sent le mieux. Pour la Camorra ou aux côté de sa frangine, sur les flots. Seulement avec un ventre pareil, pas simple de se mouvoir, encore moins de se protéger. Elle déteste admettre que le Don ait raison. Déteste admettre qu’elle doit se ménager. Comportement si loin de ce qu’elle est habituellement
Alors elle soupire, la main posée sur le bidon. Sent les coups de sa fille, et se surprend à sourire. Est-ce qu’elle sera comme elle ? Comme Finn ? Les yeux de son père ou les siens ? Son impulsivité ou le calme de l’irlandais ? Que ça soit l’un ou l’autre, elle n’a aucune idée de comment elle devra gérer ça.
Caresse distraitement la tête du husky, en manque d’attention depuis quelques temps, tous focalisés sur la naissance à venir. Pas encore. Quelques semaines de répit.
Quelque chose comme ça.
Et ça tambourine à la porte. Sirius qui aboie avant d’entendre une voix qu’elle ne connait que trop bien. « Dégage Bambi de là et ouvre-moi, Croft. Toi et moi, on va pique-niquer. Fenrir a besoin de sa tante pour la pourrir gâter, parce que Ned suffit pas, et j'ai besoin de réfléchir à comment transformer ta progéniture en engeance démoniaque. » la jordanienne lève les yeux au ciel, mais demeure amusée comme à chaque fois que nessie fait ses entrées. Elle se tourne vers son husky, lui intime de se calmer alors qu’il retourne se coucher. Porte qui s’ouvre, et découvre, le regard émerveillé, sa frangine et sa nièce adore. « Alors tout d’abord, Bambi n’est pas là. Et vaudrait mieux pour toi qu’il ne t’entende jamais dire ça » qu’elle commence en riant. « ensuite, bon courage avec ma progéniture. T’as vu leur père ? L’opposé de démoniaque. Et viens par là, que j’embrasse la plus belle. Ta fille, hein.  » sourire taquin sur les lippes alors qu’elle s’écarte légèrement pour les laisser rentrer. Et à peine un pied dans l’appartement, que Lyra se penche pour embrasser Fenrir. Sera-t-elle aussi gaga en voyant sa propre fille ? Plus le temps passe, et plus elle se dit que oui. Bien pire. Quoiqu’on agit toujours différemment avec les enfants des autres. Etre tante, c’est avoir les avantages des mères, sans les inconvénients. Et bien, jackpot, bientôt, elle serait les deux. Finalement, elle dépose ses lèvres sur la joue de son ainé. Nerissa, son aîné, sa partner in crime, son tout. Celle qui la comprend sans grand discours. Forgée dans le même métal. Caractères similaires, goût pour la rébellion prononcé et déception cuisante pour le paternel. Nessie, plus une jumelle qu’une ainée. Coudes serrés dans la tourmente. Et en ce moment plus que jamais. Si elles ont emprunté des chemins sensiblement différents au cours des derniers mois, l’allégeance pour leur sang est restée inchangée. Les Al Khayzuran avant tout le reste. Le sang du désert comme constante.  « et un pique nique ? Sérieusement ? » elle sait que ces derniers jours, le temps était clément, mais un pique nique fin février restait une chose des plus étonnantes. Pourtant, elle va quand même dans le salon, récupérer sa grosse écharpe –au cas où- et son manteau. Obligé d’en acheter un autre, maintenant que son ventre semblait être à deux doigts d’exploser. Plus que deux mois, qu’elle se disait. Plus que deux mois…. Qui semblait être une éternité depuis qu’elle a mal au dos. C’est que ça commençait à peser. « Tu veux que je prenne quelque chose ? » elle aurait bien proposé de prendre une bouteille, mais elle se sentirait quelque peu frustrée de ne pouvoir que la regarder boire.

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ALWAYS & FOREVER — lyrassa - Dim 31 Mar - 15:49

always & forever ★ lyra & nerissa
  L'instinct qui dépassait le sang, l'instinct ancré dans le sang ; elle sait, sans évangiles ni théorèmes, devine le trouble et l'agitation qui se dissimulent dans le cœur rebelle, lit les pensées qui agitent la psyché qu'elle connaît par coeur. Créatures sauvages, de celles qui ne se reconnaissaient ni dieu ni maître ; créatures libres, que l'on ne saurait écarter ou mettre en cage. L'appartement n'était rien de plus qu'une prison dorée, un écrin délicat pour la céleste qui n'avait rien de la fragile porcelaine ; elle était porteuse de vie qu'elle abritait dans sa chair, plus solide qu'ils ne savaient le voir, auréolée de force, sublime dans sa gloire. Lyra n'était rien d'une créature fragile qu'ils pourraient isoler du monde, pas plus qu'elle ne l'avait été, courant péniblement derrière les cibles fuyantes, alourdie du fœtus qui freinait sa course, sous les soupirs exaspérés d'Aksel, qui n'avait jamais su la retenir. Aksel. Le souvenir lui arrache un sourire attendri, se fait poignard dans son cœur, face à une plaie toujours trop fraîche.
Elle balaie la pensée trop douloureuse du revers de la main, concentre son attention sur le visage parfait de sa cadette ; un baume réparateur sur son cœur, un moyen d'apaiser la peine ardente. Elles étaient cabossées, les filles du désert, ébranlées par une vie qui ne leur avait rien épargné ; mais peut-être à deux sauraient-elles se relever, se reconstruire ; un édifice pour leurs vies.
Aujourd'hui et pour toujours.
Parce qu'il ne saurait en être autrement.
« Alors tout d’abord, Bambi n’est pas là. Et vaudrait mieux pour toi qu’il ne t’entende jamais dire ça » Le rire de sa cadette est mélodie cristalline à ses oreilles, hymne à la joie dans son cruor exsangue. Alors elle rit aussi, laisse les trilles se mêler à ceux de Lyra, harmonie céleste, de toute éternité, balaie les faux reproches. « Ensuite, bon courage avec ma progéniture. T’as vu leur père ? L’opposé de démoniaque. Et viens par là, que j’embrasse la plus belle. Ta fille, hein.  » Elle fronce le nez, la fille des océans, feint une vexation qu'elle est si loin de ressentir, et elle grommelle, sans savoir plus être éloignée de l'aînée gracieuse que leur père désirait tant. 'Alors déjà, je suis sûre que Bambi Jr. cache bien son jeu. Et ensuite, bien sûr que Fenrir est plus belle que moi. Elle tient tout de son père, cet espèce d'engeance du démon.' Le poignard, encore ; mais elle force un sourire, n'aspire qu'à la paix et l'oubli — et peut-être qu'un jour saura t-elle prononcer son nom, l'invoquer dans ses pensées, sans avoir le sentiment que le monde s'écroule sous ses pas.
Mais elle observe sa cadette poser ses lèvres sur la peau de sa fille, et, c'est le cœur gonflé douloureusement d'une affection et d'une gratitude sans bornes qu'elle contemple le lien céleste qui les unit toutes.
Ses doigts ébouriffent malicieusement les cheveux d'ébène de sa sœur, et elle pose sa paume sur le ventre déjà si rond, s'émerveille de la vie qu'il abrite en son sein.
« Et un pique nique ? Sérieusement ? » Épaules haussées avec négligence, elle agite le panier avec enthousiasme, incapable de retenir le sourire communicatif. 'Et pourquoi pas, hein? La bouffe, c'est bien. Et puis il fait beau, d'abord. Et puis je compte sur toi pour apprendre plein de mots à Fenrir. J'ai l'intention de la voir majorer la maternelle.' C'était faux, et elles le savaient toutes deux ; jamais elle ne ferait peser sur les frêles épaules de sa fille le poids des attentes qui les avaient écrouées dans l'enfance.
Sa fille était déesse, et sa fille pourrait être tout ce qu'elle voudrait.
Elles conquerraient ce monde ensemble, pour la chair de leurs chairs, pour leur offrir l'univers qu'elles méritaient.
Leurs filles seraient indépendantes, et ce monde serait leur.
« Tu veux que je prenne quelque chose ? » Un gloussement moqueur qui s'échappe de ses lèvres, un regard entendu glissé sous le rideau de ses cils. 'Tu mériterais que je me descende un grand cru, pour te faire payer cette histoire de champagne à Eden Manor, là. Mais il s'avère que je suis beaucoup plus gentille que toi. J'ai du thé glacé maison et d'autres stupidités du genre. Alors, tu viens?' Un haussement de sourcil évocateur, et elle lui place sa fille dans les gras, sans daigner s'enquérir de son avis. Un regard impérieux, et elle se dirige vers la porte.
Elle restait l'aînée, et elle restait la boss. Dans ses rêves.

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ALWAYS & FOREVER — lyrassa - Jeu 4 Avr - 19:31


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« Alors déjà, je suis sûre que Bambi Jr. cache bien son jeu. Et ensuite, bien sûr que Fenrir est plus belle que moi. Elle tient tout de son père, cet espèce d'engeance du démon. » En temps normal, s’il était encore de ce monde, Lyra ne se serait sans doute pas retenue pour faire une réflexion sur le père de son enfance, son appartenance à la Bratva ou quoique ce soit dans le genre. Pourtant, elle ne l’avait pas connu. Pas vraiment. Aperçu trois ou quatre fois, tout au plus, et encore. Mais désormais, elle se retenait, pour Nessie, parce qu’elle ne méritait pas ça. Peu importe ce qu’elle pensait des russes de manière générale, après tout peut-être que lui avait été différent. Sans doute, même, pour que sa sœur l’eut apprécié. Alors elle sourit aussi, amusée. « J’me disais aussi. Trop belle pour que ça vienne de toi. » sourire taquin alors que sa sœur savait parfaitement ce que Lyra pensait réellement. Son aîné avait toujours été un modèle à ses yeux. Un modèle qu’elle ne pouvait s’empêcher de chercher. « Mais dans le genre engeance du démon… t’es mal non plus dans le genre. » elle passe une main réconfortante et compatissante sur le bras de Nessie, mais se passe de tout commentaire larmoyant. Elle ne veut pas remuer le couteau dans la plaie, juste lui faire comprendre qu’elle est là, et que ça ne changera pas. Jamais.
Un baiser sur la bouille adorable de sa nièce tandis que sa sœur ébouriffe ses cheveux. Le nez froncé, légèrement boudeuse alors qu’elle relève la tête vers elle, la main de nessie posée délicatement sur son ventre. Elle se laisse faire, apprécie le contact et cette aura de protection qu’elle ressent dès qu’elle est dans les parages. Elle le sait, sa fille sera aimée et choyée. « Et pourquoi pas, hein? La bouffe, c'est bien. Et puis il fait beau, d'abord. Et puis je compte sur toi pour apprendre plein de mots à Fenrir. J'ai l'intention de la voir majorer la maternelle »  Elle éclate de rire avant d’opiner du chef. « toujours sur que t’étais un tyran. Je lui apprendrais le grec ancien. Et les hiéroglyphes. Tu verras, elle te fera de jolis dessins sur tes murs. Me remercie pas. » œillade amusée, adorablement provocante. Elles ne savaient que trop bien, toutes les deux, la pression que c’était que d’avoir des parents –ou même qu’un seul- trop demandeur. Un parent en quête d’une perfection étouffante pour sa progéniture.
Mais il n’en serait pas de même pour leurs filles. Elles apprendront à leur manière. Elles seront fortes, indépendantes, et intelligentes. Débrouillardes et éduquées. Franches et déterminées.
Elle s’éloigne, Lyra, va pour mettre son manteau en demandant si elle doit prendre quelque chose. Les premiers instants, elle ne comprend pas le gloussement de son aîné. Aurait-elle manqué quelque chose ? « Tu mériterais que je me descende un grand cru, pour te faire payer cette histoire de champagne à Eden Manor, là. Mais il s'avère que je suis beaucoup plus gentille que toi. J'ai du thé glacé maison et d'autres stupidités du genre. Alors, tu viens? » impossible de retenir son fou rire en se rappelant l’Eden, et ce moment où elle ignorait encore que son ainé était enceinte. Elle hausse alors les épaules, l’hilarité pas encore complètement passée. « Fallait me dire que t’étais enceinte. J’croyais juste que t’avais trop mangé… Alors le champagne, je pouvais pas savoir. » sans avoir son mot à dire, elle récupère Fenrir, un sourire fier et amusé sur les lippes. Elle s’en souviendrait de cette soirée. Plu encore de l’humeur de Nessie ce soir là. « Allez, avoue que c’était drôle quand même » elle rit encore Lyra, alors qu’elle glisse son sac à main, tant bien que mal, sur l’épaule.

L’appartement fermé, les deux inséparables parcourent les rues. L’une avec les bras chargées de provision, l’autre avec un ventre plus qu’arrondi, et sa nièce adorée entre les bras. Elle ne cessait de s’émerveiller dans la beauté de cette môme. Plus encore de ce qu’elle lui faisait ressentir, à chaque regard, chaque sourire. Si Lyra avait toujours été prête à donner sa vie pour son aîné, à aller contre vents et marées pour sa chair et son sang, en un regard, elle sut qu’il en serait de même pour Fenrir. Peu importe qui était son père, les a priori qu’elle en avait, son appartenance… Elle aussi était son sang, elle aussi était une al Khayzuran.
« J’espère que t’as pris des cornichons. Et des fraises. Plein de fraises. » qu’elle lance en passant la petite grille du parc. Peu de monde. Malgré le soleil et les températures clémentes, elle n’était pas surprise que peu de gens s’aventurent à manger dehors fin février. Du bout du doigt, elle joue avec sa nièce, avant de lancer un regard en coin à sa sœur. « tu veux me dire comment tu vas ? »

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ALWAYS & FOREVER — lyrassa - Dim 21 Avr - 19:50

always & forever ★ lyra & nerissa
  La présence de sa soeur est baume passé sur son cœur en miettes, chaleur instillée dans ses veines gelées. Taquineries échangées, qui se font écho de temps plus simples, qui la ramènent à une enfance qu'elles n'ont jamais véritablement quittée, une insouciance douce qui lui manque un peu. Les siens étaient son remède, Lyra était sa lumière. « J’me disais aussi. Trop belle pour que ça vienne de toi. » Elle feint d'être offensée, la fille des océans, adresse une bourrade amicale à sa cadette, s'émerveille plus encore que les deux êtres les plus précieux à ses yeux soient réunis en une même pièce. « Mais dans le genre engeance du démon… t’es mal non plus dans le genre. » Un haussement de sourcil faussement étonné, et elle rejette ses cheveux en arrière, l'élégance des divas et la moue mutine des actrices singées à la perfection ; et elle pose une main sur son coeur, essuie une larme d'émotion qui ne brille que dans l'imagination des plus inventifs. 'Tu m'honores, Croft. Vraiment, c'est trop, je suis émue. Et tu sais que Papa serait tellement flatté de t'entendre le traiter de démon.' Une oeillade complice, et elle ne cherche pas à retenir l'immense sourire qui éclaire ses traits, l'espace d'un instant, s'accroche à la force que lui communique sa sœur, repousse les nuages qui moutonnent constamment aux frontières de sa psyché.
Une main posée sur le ventre de sa sœur, pour éprouver les battements de cœur de la petite vie qui croit en sa chair, elle trouve sa place, la reine de sept mers, retrouve son chemin dans un univers dans lequel elle se perd. C'était tout ce dont elle pouvait rêver, alors que le lien du sang se fait vivant sous sa paume.
Un avenir pour elle, pour elles toutes ; un futur auquel aspirer, et déjà, elle voit courir les fillettes, les voit grandir sur le film de sa psyché, et tente tant bien que mal d'effacer l'ombre du père absent de la pellicule, tente d'oublier les plans qu'ils avaient élaborés ensemble. « toujours sur que t’étais un tyran. Je lui apprendrais le grec ancien. Et les hiéroglyphes. Tu verras, elle te fera de jolis dessins sur tes murs. Me remercie pas. » Un plissement de nez scandalisé, et les yeux qui se font fentes pour dévisager sa cadette. 'Tu n'oserais pas. Te connaissant, tu ne vas lui apprendre que des trucs obscènes. Je tiens pas à avoir du 50 shades of pharaon sur mes murs.' Un rictus amusé qui dévoile la véritable teneur de ses pensées, et elle ne retient pas le petit rire qui lui échappe. Le cœur se gonfle de fierté, brusquement, alors que les iris se posent sur sa cadette au ventre arrondi, et se font tendres orbes pour contempler le centre de son univers. 'Elles seront bien, toutes les deux. Elles auront des belles vies.'
Et elle s'éloigne, déjà, brûle d'un autre environnement, brûle de profiter de l'air et du soleil, de s'arracher aux ombres qui la menacent sans cesse. Et le rire de Lyra balaie les nuages, et elle rit aussi, à l'évocation de la tragique soirée de juillet, sans réellement parvenir à se composer la moue boudeuse qu'elle juge appropriée. « Fallait me dire que t’étais enceinte. J’croyais juste que t’avais trop mangé… Alors le champagne, je pouvais pas savoir. Allez, avoue que c’était drôle quand même » Un grognement irrité, et elle fusille sa complice du regard, croise les bras sur sa poitrine. 'Non, c'était pas drôle du tout. Tu m'as traitée comme si j'étais une baleine échouée. C'est pas ma faute si cet espèce de petit alien avait la dalle.' Un hochement de tête significatif en direction de sa fille, et elle grommelle de plus belle, la fille des océans. 'En plus, son oncle m'a tiré dessus. Tu parles d'une famille.'
Et elle se remémore avec tendresse la prévenance d'Aksel suite à l'accident, se remémore chacun des instants volés ensuite. La présence de sa cadette, également, éternelle constante de son existence.
Fenrir, Lyra, sa nièce à venir et elle-mêmes, toutes interconnectées dans le cercle de la vie le plus sacré qu'il soit.
Alors elle incline la tête, offre son visage à la caresse d'un soleil réconfortant, et s'évade, un instant, juste un instant. « J’espère que t’as pris des cornichons. Et des fraises. Plein de fraises. » La remarque lui fait rouvrir les yeux, et elle glisse un regard amusé à sa cadette, en ouvrant le panier de victuailles, avant de faire rouler un bocal de cornichons dans sa direction. 'Bien sûr. Tu m'as prise pour qui? En plus, Madame a des goûts simples. J'arrive pas à croire que j'ai pu être capable de manger des harengs au caramel. Et si je vois encore une pêche, je fais un meurtre.' Un regard faussement assassin glissé en direction de sa fille, et elle fait tournoyer une bouteille d'eau entre ses doigts agiles. 'Je te jure que ce petit démon a des goûts culinaires inhumains. C'est le côté russe, je suis sûre.'
Et parce qu'elle connaît mieux Lyra qu'elle se connaît elle-même, parce que Lyra la connaissait mieux qu'elle se connaissait elle-même, elle ne parvient pas à s'étonner de sa question. « tu veux me dire comment tu vas ? » Un haussement simple d'épaules, et le regard qui se fait distrait, se perd dans les pensées et les souvenirs. 'Je -- c'est variable. Parfois tout va bien, et le lendemain, tout recommence. Je suis encore sous le choc, je crois. Et j'ai peur de tout rater, avec elle.' Les iris glissent vers sa fille, s'emplissent de l'amour immense qu'elle lui inspire. 'Elle est parfaite. Je ne veux pas la gâcher. Il devait m'aider, tu vois? On devait faire ça ensemble.' Et la main se tend vers sa soeur, entrelace ses doigts aux siens. 'Mais je t'ai toi. Tout va s'arranger.'

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