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denn du bist was du isst ft. maciej

 :: abandonnés
bratva
Vitali Babanine
BLAZE : poiscaille
CREDITS : ava par kawaiinekoj, sign par anaëlle
FACE : ben mendelsohn
DOLLARS : 2480
SACRIFICES : 171
PORTRAIT : denn du bist was du isst ft. maciej Tumblr_oizcoj76Ot1vm75alo5_250
ANNEES : 50 ans
CŒUR : dans les chaussettes ; sûrement encore en instance de divorce, sans même le savoir
RÉINCARNATION : le babaï, ogre slave qui enlève les ptits enfants
TALENT(S) : il a du charme et il fait d'excellentes juliennes de légumes
FACTION : mouche à crotte de la bratva
OCCUPATION : "à l'obsesja, je nourris la moitié d'arcadia avec l'autre moitié"
GENÈSE : novum
TALON(S) D'ACHILLE : la bonne chair
JUKEBOX : du hast + RAMMSTEIN + immortal + MARINA
bratva
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denn du bist was du isst ft. maciej - Sam 9 Mar - 12:14



denn du bist was du isst


Tu rentres par la porte de service de ton club, tes sacs de courses en plastique s’errafflant contre le chambranle. Tu reviens de la supérette voisine, où tu avais reconstitué ton stock perso de vodka. C’est la journée, le club est vide. Quand on vit dans le monde de la nuit, c’est comme si la journée, on n’existait pas. Tu pourrais te résoudre à dormir toute la journée, inversant ainsi complètement ton mode de vie, comme à l’époque où tu étais un ogre qui agissais seulement à la nuit tombée, mais ce monde t’intrigue encore trop, malgré le temps passé dans le corps de ton hôte. Aussi, tu avais réduit tes heures de sommeil du mieux que ta vieille carcasse le pouvait, et tentais tant bien que mal de t’activer aux premières heures de l’après-midi.

Pour la clientèle de ta boîte, toi et ton établissement n’existiez pas, en plein jour. Tout le quartier rose d’ailleurs semblait endormi, comme une catin se prélassant dans ses draps en soie synthétique. Alors pour peu que tu avais une façade pas des plus rénovées, tout portait à croire qu’aucun être vivant ou mystique n’avait mis les pieds dans ce bâtiment depuis des décennies.
Dans la journée, donc, tu n’existais pas, aux yeux de tous. Toutefois, tu te surprenais de temps à autre à imaginer tes clients dans leur quotidien, au travail ou à l’université, essayant tant bien que mal de se remettre de la nuit passée, et gigotant sur leur chaise de bureau ou derrière leur caisse à la perspective de la nuit suivante. Tu n’existais peut-être pas, mais tes services pesaient comme une migraine. Tu n’étais pas comme les dieux, à te nourrir des offrandes des mortels ou à avoir besoin de te faire vénérer tous les quatre matins. Mais comme eux, tu te gaussais de savoir que tu suscitais l’envie (ou du moins, tes cocktails et ta piste de danse) dans l’esprit de tes à présent congénères. Une satisfaction simple et superficielle de te savoir encore un peu au-dessus d’eux.

Cela dit, en attendant les premières lueurs tamisées de la nuit, peu ou prou de gens se préoccupaient de ton sort. Si bien que, pour tout bon tueur à gages averti, la journée est également le moment propice pour buter un type du monde de la nuit.
Mais ça, jusqu’à présent, tu n’en avais pas fait suffisamment l’expérience pour développer un instinct de méfiance. Déformation professionnelle, peut-être, à avoir été trop souvent terrassé par quelques héros de mythes.

Tu traverses la réserve miteuse pour t’engouffrer dans les cuisines étroites. Tu avais pris l’habitude d’y dissimuler quelques bonnes bouteilles, pour les moments où tu t’y éclipsais, quand la nuit était trop longue. Peu de gens de ton staff s’y aventuraient, par manque de compétences culinaires, mais aussi par crainte de découvrir l’oreille ou le pancréas de son prédécesseur dans le bouillon du déjeuner.
Les lieux ne respiraient effectivement pas la sanité, et l’atmosphère relevait davantage de l’arrière-salle d’une boucherie que d’une cuisine de club branché.

Les néons blancs grésillent quand tu allumes la lumière. Tu fourrages dans les recoins des placards sous les plaques de cuisson, afin d’y dissimuler tes précieuses bouteilles. A un moment donné, tu t’arrêtes, l’oreille tendue. Tu n’es pas particulièrement un traqueur, mais disons que ton ancienne identité te permet de savoir assez vite quand quelque chose cloche.
Cependant, tu décides aussi de ménager ton entrée. Ainsi, tu soupires, te relèves lentement, t’essuyant les mains sur les poches arrière de ton jean. Tu ne regardes même pas dans la direction de l’intrus dissimulé dans la pièce (simplement parce qu’en vérité, tu ne sais pas où il se trouve ; tu sens simplement qu’il est là). Il s’agit de sortir la bonne réplique, un peu cinglante, de la manière la plus désinvolte possible, même si une sueur froide coule le long de ton dos. « Bah alors, sale cabot, on vient voir papa parce qu’on a un petit creux ? »


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denn du bist was du isst ft. maciej - Mer 13 Mar - 17:02


Mort au bout du canon, celui qui s’inspecte et se nettoie avec attention. L’art d’entretenir son matériel, presque maniaque. S’enraient tellement vite ces choses-là, une petite poussière dans la mécanique et c’est la détente qui refuse de se presser. La balle coincée dans le chargeur et rien qui vient. Le tir mauvais avec une précision douteuse, une honte quand on estime être relativement doué dans ce que l’on fait. Elle court depuis trop longtemps la cible au nom gravée sur la balle qu’il range doucement dans le chargeur. Au milieu des autres qui s’entassent les unes à la suite des autres. Petits bouts de désastre qui s’amorcent, gentiment dans les rails et se mettent enfin en place dans un clic déterminé. Elle est posée sur les traits, la motivation du tueur. Visage de fer taillé à la serpe, les échos du pays de l’est collés sur sa gueule. Le Serevo part en chasse, clébard au flair morbide qui s’active et aux crocs qui pendent sous les babines. Avides, acérés. Trop de temps qu’elle court et qu’il ne fait rien pour l’arrêter. A laisser filer le temps à chaque fois, se dire que la prochaine sera la bonne et la voir se tirer elle aussi. Connasse qui se fout de sa gueule et lui laisse un goût amer dans la bouche. A y trouver son compte, l’os à ronger qu’il apprécie sans broncher, le chien a perdu la notion de ses objectifs premiers. Et se promet cette fois, en glissant son M88 contre ses reins, sous son sweat noir, c’est la bonne.

Comme une ombre qui se faufile, l’expérience dans le geste. En territoire ennemi mais il s’en fout Maciej, il sait se faire discret. Evite les grands boulevards et les coins trop fréquentés pour se frayer un chemin jusqu’au club. Massacre en plein quartier russe, ça fait germer dans le fond de bide le petit frétillement de l’adrénaline. La poussée d’énergie folle qui active tous les boutons de sa folie assassine. Son cœur qui accélère légèrement la cadence une fois le lieu de destination en vue, la ruelle adjacente qu’il emprunte, déserte. La porte de service qu’il crochète sans aucun mal, presque trop facile. Il connait les lieux le sicario, sait qu’en tournant juste là, c’est les cuisines minuscules qu’il va se trouver. Paie pas de mine l’endroit, bon marché mais franchement douteux. Russe en somme, ça ne l’a même pas étonné quand il est entré la première fois pour faire son petit tour de visite. Savoir exactement où se poster pour ne pas être repéré en cas d’entrée. Là où il va s’installer le cul posé sur une caisse d’alcool certainement bon marché, la godasse en appui contre l’angle d’un meuble. Et attendre, sagement que la victime n’apparaisse comme le Père Noël sortant de sa cheminée. Mauvais vieux, c’est l’autre pantin du duo qu’il doit tirer le Serevo.

Lui qui se ramène enfin, allume la lumière à lui faire plisser les yeux tant les néons lui bousillent la rétine. Cille un peu pour faire la mise au point et suivre du regard les gestes de l’homme. Trafique, tintement du verre, tiens donc, une petite soif peut-être ? Sourire acerbe sur les lèvres, retrousse les babines du chien qui ne bouge pas, braque la noirceur de ses pupilles sur l’échine de l’homme qui s’immobilise. C’est bien. Lentement, encore mieux, bon réflexe. Et la réplique qui le faire esquisser une note de rire silencieuse. Touché. « - T’es suffisamment fermenté pour être mon vieux, c’est vrai. » Qu’il lâche dans un souffle, faussement mutin. Sans bouger de son trône improvisé, Maciej examine sa proie avec l’œil acéré du prédateur. Aujourd’hui, c’est ton jour Babanine qu’il se répète. Pour s’y tenir, ne pas foirer. « - J’ai déjà pris mon goûter avant de venir. C’est pour un autre contrat que je suis là. » A l’évidence, il doit le savoir le bonhomme. Le timbre est un grondement d’enfer, rauque raclant contre les cavernes de sa trachée. Mauvais rôle dans lequel il s’enrobe pour ne pas se retrouver à flancher. Bêtement. Encore. Pas cette fois.

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denn du bist was du isst ft. maciej - Ven 22 Mar - 22:47



denn du bist was du isst


« Ah bah j’te remercie, t’as pas l’air si jeune que ça non plus… » Tu te retournes lentement pour savoir où il s’est niché. « Ou alors c’est le côté gueule cassée qui te vieillit... » Perché comme un oiseau de mauvais augure sur une caisse d’alcool dans laquelle tu stockais accessoirement les fringues à brûler de tes récentes victimes, il te dévisage avec ses yeux beaucoup trop noirs. Il a pas l’air spécifiquement ravi d’être là, mais en même temps, c’est le genre de type qui n’a jamais l’air content, avec son air renfrogné, son visage buriné et son nez épais comme s’il était venu au monde avec un coup de poing dans la figure. Il a beau être joli garçon, il te fait froid dans le dos. Et pourtant, tu t’évertues à jouer la nonchalance, afin qu’il ne sente pas ta peur.

« Ecoute big boy, je sais que t’es du genre employé du mois dans ta petite boîte de tueurs à gages, mais dis, hé, tu peux avoir genre cinq minutes devant toi ? » Remarque assez ironique, en y repensant, quand on savait que tu fliquais ton équipe, les soirs où vous aviez du monde, afin que leurs pauses clopes ne s’éternisent pas ; un vrai chien de chasse, quand tu le voulais, toi aussi. « C’est pour toi que je dis ça, parce que je viens de me rappeler qu’il me reste de quoi te faire un steak tartare... » Tu laisses passer un petit temps de silence, histoire de ménager ton suspens. « Un coursier moins zélé que toi qu’on m’a refilé hier soir ; encore tout frais comme tu les aimes, la carotide crevée comme un fruit trop mûr… » Tu tiens pas un restaurant de luxe et pourtant, quand il s’agit de ta survie, c’est que tu t’exprimerais presque comme le serveur d’un établissement huppé. Maciej n’était pas du genre à faire de manières, c’était d’ailleurs ce que tu lui avais reproché, les premières fois, à le voir se repaître à-même sa victime toute fraîche ; si ça se trouve, ce jour-là, tu lui avais même sauvé la vie, car il n’y avait rien de moins hygiénique que de bouffer par terre, ou sans un minimum de conservation. Triste ironie, puisque c’est aussi depuis ce jour que tu avais découvert qu’il avait un contrat sur ta tête… Ah, ces jeunes, tous des ingrats.

« Un truc léger, hein, même pas besoin d’avoir faim pour ça… Ce serait dommage que tout mon stock pourrisse juste parce que tu m’as buté au mauvais moment… »
Jusqu’à présent, tu avais réussi à t’en sortir par d’innombrables pirouettes (et aussi parce que l’autre bougre n’était pas aussi diligent que tu croyais). Mais toujours est-il que tu ne savais pas jusqu’à quand vous alliez tenir. Vous ressembliez presque à un jeune couple interdit de consommer son mariage avant la cérémonie, à voir comme il était aux aguets, prêt à te sauter à la gorge, et comment toi, tu minaudais pour sauver de précieuses minutes. Sauf qu’ici, la nuit de noces risquait fort de se terminer en bain de sang… Une métaphore que tu éviteras de lui partager, auquel cas il risquerait de tirer un trait sur ton steak tartare et une balle dans ta caboche.
« C’est pas une recette que j’ai souvent l’occas’ de faire, et je me dis que c’est toi qui saurais le mieux l’apprécier ; après ça, tu disposeras comme tu veux de -... ma vieille carcasse fermentée » Le sourire que tu étires est presque douloureux à l’idée que tu aies pu te comparer à un morceau de bidoche passé de date.

Et, comme en réalité, tu ne lui laisses pas vraiment le choix, tu avances de quelques pas avec précaution, les mains en évidence, avant d’attraper tout aussi lentement ton tablier, celui avec des froufrous qui te donne une dégaine de femme au foyer du siècle dernier. « Allez, installe-toi, mon grand ; tu connais la maison. ‘Faut savoir prendre un peu de temps pour soi dans la vie. » Tu sors une poêle, te dis que tu vas attendre qu’il baisse un peu sa garde avant de jouer du couteau de cuisine sous son nez. Tu ignores ce que tu attends réellement, à essayer de retarder ton rendez-vous avec la faucheuse. Cela dit, la perspective de n’avoir aucune échappatoire n’est, elle, pas nouvelle non plus, pesant sur tes épaules, et faisant un peu glisser tes doigts sur les boutons des plaques de cuisson.


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denn du bist was du isst ft. maciej - Lun 1 Avr - 20:15


Billes de noir dans les ombres, scrutent et abiment la carcasse qui se tourne, lentement, toujours. C’est comme ça qu’ils fonctionnent lorsqu’ils se sentent menacés. Les proies, celles qui s’efforcent de masquer la trouille de sur leur visage en oubliant qu’elles empestent. Il peut la sentir malgré la nonchalance, le clébard habitué à la renifler depuis son adolescence. Parce qu’il a été fracassé, le museau dans sa propre peur pour en respirer les moindres notes, le moindre arôme et parvenir à la trouver chez les autres. Et le vieux dégingandé, il empeste. Serevo ne cille même pas, ne relève pas les bravades parce qu’il s’en fout de ce que l’autre peut penser. En a entendu tellement sur son compte que plus rien ne le dérange vraiment. Sale gueule et pauvre type qui fout la trouille, c’est ce qu’il a cherché à instaurer chez les autres alors ça lui va.

« - On me paie pas pour avoir du temps pour moi ou faire durer le plaisir. »
Qu’il lâche dans un souffle rauque, outre-tombe dans la trachée, humain et divin résonnant du même coffre. « - Et dans ton cas, j’ai été suffisamment sympa pour te laisser un extra, j’espère que t’en as profité. » Mauvais spectateur Maciej, le suspense et les pauses théâtrales c’est son truc uniquement lorsque ça vient de lui. Jamais des autres, ça l’agacent quand ils y mettent les formes pour faire durer leurs petites vies de rien. Grappiller des minutes, des secondes affreusement précieusement lorsque la mort s’invite à leur porte. Ou sur une caisse d’alcool certainement bon marché dans son cas de figure. Et il n’aime pas le ton employé par la cible le sicario. Cette main qui creuse dans la merde tapissant ses entrailles pour lui exposer sa plus odieuse faiblesse à la gueule. L’agiter comme un trophée facilement trouvé pour se mettre la faucheuse dans la poche. Traits fermé et mâchoires serrées, l’homme ne bouge pas. Agite seulement les doigts dans un geste mécanique, comme la trotteuse d’une montre marquant la rythmique.

Bavasse trop, le bougre, à lui coller mal au crâne. Appuie de plus en plus fort là où il ne devrait pas le faire, froisse entre les doigts de son insolence le tapis de sa patience. « - A ta place j’arrêterais là. Crois pas que parce que ça a fonctionné une fois ça marchera à tous les coups. » Le premier avertissement de l’entrevue. Il lui en laisse deux supplémentaires avant d’en finir. Parce que c’est bien trois que l’on donne à un gosse avant de lui en coller une pour qu’il arrête ses conneries ? Sûrement, il n’en sait rien Maciej, on lui en collait une dès le premier, et le plus souvent, c’était sans prévenir. De quoi s’estimer heureux l’ogre et ses minauderies, il est prévenu, lui. Il avance et l’assassin se redresse, à peine, dans un froissement discret d’étoffe, le bras se replie et les doigts viennent chercher la crosse de son M88 lové dans le creux de ses reins. Un pas de plus, je te fais sauter ce qui te sert de cervelle et j’en fais mon en-cas du soir… Sourcils qui se froncent en voyant l’accoutrement, un soupire sur les lèvres. Du désespoir un peu, de l’agacement aussi. Et les yeux roulent dans leurs orbites, mots et poêle qui achèvent de lui mettre les nerfs en pelote.

« - Merde mais qu’est-ce qui tourne pas rond chez toi ? En parle pas comme si c’était normal ou un plat qui pourrait se trouver sur la foutue carte de ton trou à rat. » Arrache d’entre ses chicots serrés à exploser les souffles nécessaires pour siffler son inconfort. L’homme est fou à lier, c’est tout ce qu’il peut trouver pour expliquer l’attitude qui le dépasse. « - T’es pas censé me faire à bouffer, je suis pas venu pour ça… Y a quoi dans ces bouteilles pour que ça te tape sur le crâne à ce point ? » Parce qu’il ne voit pas d’autres explications à cette mascarade qui se répète à chaque fois. Fait tâche sur sa liste, le Serevo qui met du temps à éliminer une de ses cibles. Perd la main qu’ils commenceront à souffler sur son passage si ça vient à se savoir.

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denn du bist was du isst ft. maciej - Sam 6 Avr - 12:34



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Les plaques que tu viens d’allumer chauffent lentement. Tu laisses ta paume ouverte juste au-dessus jusqu’à ce que ça te brûle un peu trop, tandis que l’autre te déblatère des menaces que tu dois à peu près entendre trois fois par jour. Cependant, tu gardes encore ton sourire de façade, comme si tout ça te passait au-dessus de la tête. La vérité c’est qu’il avait prouvé qu’il était dérangé et dangereux, alors il fallait que tu fasses attention. Tu vas chercher ton morceau de bidoche au frigo, celui dans le champ de vision de Maciej, parce qu’il s’agirait pas que tu fasses de faux mouvement. T’y restes un temps, la porte ouverte, la main encore chaude de la plaque de cuisson reposant désormais sur une épaisse tranche de viande recouverte d’un fin tissu de glace. Tu optes finalement pour un autre morceau, datant un peu moins de l’ère glaciaire. De là où vous étiez, ça ressemblait à de la viande bovine, tout ce qu’il y a de plus normal.

Tu détends la viande avec un petit marteau, en la tapissant de coups vifs. Et puis le fou te traite de fou et tu tapes soudain un peu plus fort. Pour qui il se prend, ce sale marmot ? Le froncement opérant sur ton visage est moindre mais perceptible. Tu es un peu sidéré parce que c’était définitivement l’hôpital qui se fout de la charité.
L’huile crépite au fond de la poêle. Tu augmentes la température de la cuisson, avant de te tourner vers lui, le poing sur la hanche, comme un parent exaspéré par le bulletin scolaire de son fils.
« Hé, mon grand, le prends pas mal, mais, si j’en parle comme si c’était un putain de steak de cheval, c’est parce que t’es pas le seul special snowflake à qui je fais à bouffer. » Le timing était peut-être pas très bon, parce que tu t’empares d’un couteau. Heureusement pour ta caboche, tu te mets très vite à hacher la viande, tout en continuant à lui faire la morale. « J’crois même, je nourris la moitié d’Arcadia avec l’autre moitié, c’est pour te dire ! » La lame du couteau claque sur la planche à découper, presque en rythme parfois avec le crépitement désordonné de l’huile bouillante. « Donc y’a un moment où, si on voulait pas qu’on bouffe des gens, ‘fallait juste pas nous ramener à la vie, j’sais pas… » Tu hausses les épaules nerveusement ; c’est vrai que ce genre de questions restées sans réponse pouvait être des plus frustrantes, au vu de l’époque de déboire dans laquelle on vous avait largués. « Nan parce que si t’as besoin que je te rafraichisse la mémoire ; autrefois, les mortels nous filaient déjà leur propre barbaque… Donc là, c’est juste nous qui nous servons tout seul dans le tas, tu vois ? »

On ne sait même plus si tu essayes de détourner son attention ou si c’est réellement un sujet qui te tracasse. C’est vrai, quoi ! Pourquoi larguer une nuée de dieux et de monstres à une époque où on croyait davantage en l’horoscope du matin qu’aux divinités des orages ? Comme beaucoup, tu avais mis un temps à te faire à ce nouveau statut ; mais ça ne voulait pas dire qu’il te plaisait pour autant. Tu avais beau être un mythe mineur parmi les mineurs, tu souffrais de n’avoir plus beaucoup de peurs d’enfants à te mettre sous la dent.

Tu essuies tes mains rouges de carne sur ton tablier et ton pantalon et ne captes même pas que tu te diriges à présent vers lui. Tu prends appui sur la caisse où il est juché, ton regard lourd et bleu planté dans le sien. Tu n’es pas armé, et tu ne ferais pas le poids contre lui, alors c’est au culot qu’il faut y aller ; tu as des relents d’ogre après tout, alors c’est pas de la marmaille qui est censée te faire ciller. « Bouge ton cul de rêve de là, mon tout beau, j’vais te montrer ce qu’il y a dans ces bouteilles, parce qu’en assaisonnement sur le tartare, y’a pas mieux pour se déglinguer, tiens… »


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denn du bist was du isst ft. maciej - Sam 13 Avr - 17:01


Odeur de carne brûlée en plus de celle crevée qui font danser les papilles à lui retourner le bide. Presque à lui faire perdre son calme, sa mauvaise humeur qui se couple à la faim lui tiraillant les entrailles. L’hybris en plein envol en fond de corps, ça gratte et ça gueule, sirène d’alarme au niveau minimum montant crescendo pour le prévenir qu’à un moment, il va falloir penser à s’occuper de ce besoin urgent qui peut aisément le rendre dingue s’il ne le comble pas. Et il l’a compris, le vieux dans son tablier de petite ménagère, que le viande morte le tient par les tripes et que grâce à elle, il s’évite bien des emmerdes. Alors il reste perché sur sa caisse, à suivre d’un regard de prédateur affamé mais sur la défensive le moindre mouvement de l’homme à abattre. Se redresse sur le coup de l’instinct à la vue de la lame qu’il attrape, la main de l’assassin harponnant l’air vide près de son flingue, juste au cas où. Petit ricanement mauvais à l’entente des mots, la main revient se poser sur la caisse et les muscles se détendent. Un peu.

« - Ce serait donc un vrai drame si tu venais à disparaître, la moitié de ville que tu nourris crèverait de faim. » Sarcasme mauvais lâché au rythme de la lame sur la planche, pour coller avec la musique de l’instant. « -  Parle pour toi, t’es le seul à avoir eu le privilège de crever et de revenir. Ca te plaisait pas là-bas ? » Faussement curieux, la pupille noire pétillant d’un amusement morbide. Se fat légèrement bouffer par la rhétorique qui lui claque contre les tympans. De quoi il parle le vieux ? Autrefois, il ne se souvient pas de ce que pouvaient faire les mortels ou non. Souvenirs trop diffus d’une vie qui ne lui appartient, Peklenc n’est pas partageur, presque cachotier avec son hôte. Pas con cependant, il se doute bien qu’à l’époque, les dieux païens n’étaient pas vénérés à coups de prières et d’encens qu’on balance dans une église pleine de monde venu entendre le sermon du jour. Ils sont, tous les deux, dégueulés d’un temps plus sanglant et plus mystique que ça. Petit moment de latence avant de réaliser que l’ogre s’approche. Et les muscles se tendent à nouveau, semelles sur le sol prêtes à pousser pour que l’ensemble se lève. Paire d’insolence perchée à son niveau, les yeux se trouvent et s’éclatent dans une lutte silencieuse que le divin entend bien gagné sur la monstruosité. Il la sent, la devine dans le fond des pupilles délavées, presque à s’en retrouver attiré. Lugubrement enchaîné aux relents nauséeux qu’il croit sentir émané de la carcasse dégingandée.

« - Je le préfère nature. » Qu’il souffle, presque enjôleur contre la trogne du bonhomme. Redresse sa propre carcasse, l’intention de se lever dans le geste, c’est sur la nuque qu’une de ses mains vient s’accrocher, entraine Vitali dans son mouvement. L’autre en appui sur la caisse pour se propulser en avant, leste, et faire glisser les doigts de la nuque à la mâchoire qu’il agrippe entre ses griffes. Sourire de prédateur sur les lippes, esquisse infime et lugubre, en harmonie avec les traits de fer de l’assassin. A peine humain, comme il peut l’être tout le temps pour ceux qui n’ont pas vraiment l’occasion de voir plus loin. Juste le sicario et rien de plus. Clébard à la faim lisible dans le fond nébuleux des pupilles rutilantes, avides de violence.

« - Te fatigue pas avec tes bouteilles. Et tu sais, je suis pas très friand des caisses, on sait jamais ce qu’on peut trouver dedans… Qui me dit que c’est vraiment des bouteilles et pas de quoi me faire la peau que tu vas me sortir de là en-dessous ? » Grondement de caverne venu du fond de la trachée, l’animal tire sa proie vers lui, l’oblige à courber l’échine pour se rapprocher et lui offrir tout le loisir de lorgner dans l’œil de sa victime. Se satisfaire de tremblements de trouille qu’il perçoit dans les profondeurs tout en se heurtant à des nuances qui l’intriguent.
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denn du bist was du isst ft. maciej - Ven 3 Mai - 11:46



denn du bist was du isst


« La question, ce serait plutôt : à qui donc ça plaît, « là-bas » ? … Nan parce que j’y ai fait des tours, régulièrement, et crois-moi, je préfère faire ma popotte moi-même jusqu’à la fin de ma vie mortelle… »
C’est qu’en tant que monstre, tu te faisais régulièrement chasser et trucider par les héros du coin. De fait, à l’époque où tu n’étais que le Babaï, ta conception de la vie et de la mort laissait sensiblement à désirer, aussi vague que ce qu’on pouvait faire sous-entendre aux petits enfants quand on disait que tu les enlevais. Du temps où la messe se faisait dans le sang et les danses folles, la barrière entre le monde des vivants et l’au-delà était aussi fine et friable qu’une couche de terre retournée dans un champ. Et tu te faisais pas prier pour faire de réguliers allers-retours… Littéralement, puisque personne ne te priait. Pauvres bougres mortels qui n’avaient pas compris que la peur était le plus efficace des cantiques.

Contrairement à ce que tu avais imaginé, le cabot humain ne bronche pas et soutient ton regard. Généralement, les types dans son genre ne supportait pas qu’on les approche trop, hormis si vous étiez vous-même une dangereuse demoiselle avec une coupe de champagne. Et tu n’étais rien de tout ça. Ce genre de butor n’aimait pas trop être approché par quelqu’un de son propre genre, surtout quand le quelqu’un en question s’appliquait à le dévisager avec un rictus qui signifiait tout et n‘importe quoi. C’était généralement la tactique que tu suivais avec tout le monde, mais plus encore avec ceux qui avaient l’ascendant sur toi, afin de renverser la balance.
Parce que certains ogres étaient si puissants dans la hiérarchie divine qu’avec un peu de chance et de confusion, on aurait pu te prendre pour l’un d’entre eux.

C’est pour ça que t’as pas l’habitude que ce genre de petit jeu ne dure. Parce qu’à présent, non content de te lorgner de son regard si sombre qu’on ne distingue plus l’iris de la pupille, ton tueur à gage préféré se sert de toi comme de levier. Déséquilibré par son poids, tu prends aussi appui d’une main sur la caisse, braquant ton dos et tes épaules pour faire contrepoids. La distance entre vos deux gueules ne s’agrandit pas pour un sou.
Tu te marres doucement, levant les yeux au ciel pour te moquer de sa méfiance. « Combien de fois va falloir que je te le répète, champion ? Moi, j’ai aucune raison de te tuer… » Tu lèves un peu le menton, te dégageant un peu de sa poigne. Tes narines palpitent, tandis que tu le renifles avec la nonchalance d’un grand félin. « Je verse pas vraiment dans le trafic d’armes ; c’est pas mon style… Tout ce dont le contenu d’cette caisse serait capable de te faire, c’est d’te donner un p’tit goût parfumé si je te faisais rissoler~ » Tu rouvres les yeux, histoire de vérifier qu’il allait pas non plus te faire la peau de frustration entre deux remarques douteuses. « Mais après tout, t’as pas tort » Ta voix sent le sacrifice, vous vous soufflez l’un l’autre sur la trogne, avec fièvre. « Moi aussi, j’te préfère nature. » Et tes dents claquent, dans le vide, comme si tu faisais semblant de le mordre.

Tu romps le contact en t’éloignant brusquement, retournant à tes fourneaux. Tu vas pour jeter brièvement les morceaux de viande dans la poêle, quand soudain, par-dessus le crépitement de la cuisson, tu entends des bruits suspects.
« Merde, on a de la visite… » La prise autour de ton couteau se fait plus ferme. Quelqu’un essayait définitivement de forcer la porte de l’arrière-cuisine. « T’as rameuté des p’tits copains à toi, ou c’est de la concurrence ? » que tu demandes à Maciej, à voix basse. « Parce que quelque chose me dit que celui-là, j’vais pas pouvoir l’amadouer avec ma cuisine… »


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