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walk the line - Sam 22 Déc - 22:44


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@alcide bellandi

Pas franchement très sereine Lyra. C’est pas comme si les rencontres avec Alcide la rendaient nerveuse en général. Loin de là. Plutôt le contraire, comme une occasion de se moquer gentiment et de jouer avec ses nerfs. Un jeu de chien et chat assez sympathique quand l’un ou l’autre ne poussait pas le bouchon trop loin. Ce qui n’était jamais une garantie. Mais aujourd’hui, c’était différent. Aujourd’hui, le Don voulait parler de Saturno. Et elle se doutait bien que c’était en tant que mafieux qu’il voulait faire ça, pas comme un frère qui s’inquiétait des mésaventures de son cadet. Ou alors la jordanienne appellerait ça un miracle de Noël.
Aussi l’occasion de lui apprendre sa grossesse. Pas franchement certaine que ça l’intéresse sur un plan personnel –ou sans doute imaginera-t-il que c’est celui de son frère- mais il risque d’être plus concerné puisque ça lui fait une membre enceinte, à considérer –théoriquement- différemment. Seulement elle ne l’entend pas comme ça. Ca la fatigue d’avoir l’impression d’être devenue inutile, d’être considérée comme une petite chose fragile qu’il ne faudrait surtout pas brusquer. Et elle compte bien lui prouver, que comme tous les autres, elle a sa place, et surtout son utilité. Jusqu’à un certain point. Parce qu’elle l’imagine d’ici, la tête d’Alcide. Elle est prête à mettre sa main à couper, macho comme il est, qu’il voit plus ça comme un handicap qu’autre chose.

Le pas qui se presse, pas très à l’aise mais tout de même curieuse de savoir ce qu’il a à lui dire, ou lui demander. L’italien est bien resté une semaine chez elle, enfermé dans son appartement, après son escapade inopinée chez les russes. Lyra ne le voyait pas rester ailleurs. Ni chez lui, ni à l’hôpital. Confiance restreinte ou paranoïa quant aux personnes qui pourraient l’approcher. Elle préférait l’avoir sous sa surveillance. Une semaine à veiller sur lui, à manquer de sommeil, à subir des prises de tête avec Finn quant à la mission sauvetage ou à l’ex présent dans ce qui avait été leur lit.

Les portes du Piada passées, les quelques regards qui se tournent vers la brune, anciennement habituée des lieux, souvent en présence d’Alfi, quand elle pouvait encore boire plusieurs verres de whisky. Depuis qu’elle avait appris sa grossesse, ses visites s’étaient espacées. Et comme bien souvent, elle se dirige vers la porte indiquant staff only. Les escaliers descendus, casino clandestin dévoilé. Elle sourit, Lyra. Cette pièce, c’est l’essence même de Brazzi. Le Don assis à l’une des tables, elle n’est pas certaine qu’il joue. Plus l’air observateur que joueur sur ce coup-là. « Alcide. » qu’elle lache en guise de bonjour, un léger sourire sur les lippes en prenant place à ses côtés. Ventre proéminent qu’elle ne cherche même plus à cacher. Et c’était pas le seul changement qui avait opéré. D’un geste de main, elle fait signe à un serveur. « Tu voulais me parler de saturno ? »





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walk the line - Dim 23 Déc - 0:32


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Tout le monde vous l'affirmera, il n'est pas très malin de mêler vie professionnelle et vie privée. Les relations, c'est comme les déchets, ça se trie. Naître dans une famille, c'est l'assurance inée de trouver matière à s'engueuler. A tout âge, ça crie toujours : pour un oui, pour un non, souvent pour rien. Ça n'ôte pas un gramme de toute l'affection qu'on peut se porter. Bien sûr. On s'aime, au fond. On s'aime si fort qu'on peut en devenir mauvais. Alcide et Saturno, c'est un peu tout le bordel inverse.

Les affaires du père ont toujours envahi la villa familiale. Elles avaient payé ce toit et tous ces plats qu'on dévorait comme des rois. Souvent on invitait des amis et collaborateurs parce que c'était ça, la Nuova Camorra. Une seconde famille à qui tout partager, à qui on se dévoue parce qu'on a autant besoin d'elle qu'elle de nous. C'était un principe élémentaire chez les Bellandi et comme autrefois, il allait de soi que les fils reprennent l'enseigne.

Alcide avait considéré l'événement post-trianon comme appartenant à la sphère professionnelle. L'enlèvement de Saturno relevait du politique, si on pouvait parler ainsi, plutôt que d'une atteinte à leur lien civil. Etre frères n'était rien de plus qu'un malus dans l'équation. C'était vrai que le don n'avait pas remué ciel et terre pour retrouver son caporegime. Est-ce qu'il regrettait sa conduite ? Pas spécialement. Les Russes souhaitaient peut-être jouer avec l'affectif et il aurait été stupide d'y céder. Et puis Saturno avait fait feu en plein meeting. Un meeting auquel il s'était invité : il avait donc tenté les dieux, et les dieux étaient les dieux. C'était ce qu'Alcide s'était dit, tout seul dans son lit.

Lyra débarque, l'apostrophe et prend place. Il a devant lui une limonade maison bue aux trois quarts. Il n'est pas d'humeur à boire : il n'est d'ailleurs pas un grand buveur. Bien sûr, le prénom du petit frère est cité sans attendre. « Je dois te parler de Saturno, préfère-t-il corriger. La volonté n'a rien à faire dans cette histoire. Il n'avait d'ailleurs pas eu la volonté de lui rendre visite à son chevet. Seulement deux fois quinze minutes une fois Saturno de retour chez lui. Chaque fois, il dormait. Ou feignait le sommeil. De quoi avorter tout espoir d'une troisième fois. Déjà au trianon, il s'est comporté différemment. J'ai supposé que tu le connais mieux que moi. J'ai raison...? Alors si tu as remarqué quelque chose d'inhabituel, tu dois m'en informer. » Ordre à peine déguisé.

Il devrait ajouter qu'il a besoin de Sat en tant que capo, qu'il le souhaite en forme, mais parce qu'Alcide est Alcide, ses yeux se baladent. Sans une once de gourmandise cependant, il est un peu fatigué et Lyra est Lyra. Ce serait bizarre. La randonnée visuelle l'amène au ventre de la Jordanienne. Alcide opère une moue qui ne présage ni bien ni mal. « La famille s'agrandit. Il constate. Les mafieuses-pirates enceintes, ça ne court pas les rues. Les femmes enceintes, ça court rarement. Sans gêne, il enchaîne : Combien de mois ? Garçon ou fille ? » Lorsqu'un serveur les frôle, Alcide indique son verre et fait le signe de Churchill.



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walk the line - Dim 23 Déc - 22:25


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@alcide bellandi

Le Don facilement trouvable dans l’antre de Dyonisos. L’absence se fait sentir. Ou peut-être juste pour elle. Père de substitution. En quelques sortes. Moins strict, plus libéré, plus jeune… Plus, plus, plus. Mais le lieu n’a pas perdu de son charme, a su gardé de son âme. Tant mieux. Les fesses posées à côté d’Alcide, elle lui jette un bref coup d’œil. Il n’a pas l’air au meilleur de sa forme. « Je dois te parler de Saturno » il rectifie et ça annonce la couleur. Aucune volonté dans ce rendez-vous de parler de son frère, ou même de prendre de ses nouvelles. Ca l’agace, Lyra. Elle a parfois envie de les secouer tous les deux comme des pruniers. Ou d’en prendre un pour taper sur l’autre. Même si, aux vues de leur divinité, leur querelle prend encore un peu plus de sens. Comme si tout ça, avait été inévitable. « Déjà au trianon, il s'est comporté différemment. J'ai supposé que tu le connais mieux que moi. J'ai raison...? Alors si tu as remarqué quelque chose d'inhabituel, tu dois m'en informer. » « Je dois ? » elle se pince les lèvres, retient un sourire. Alors c’est maintenant, qu’ils frolent les limites de sa loyauté ? A choisir entre la Camorra et Saturno ? Heureusement pour eux, il n’y a rien à balancer. « Y’avait pas une histoire de possession au trianon ? Sinon… Peut-être que ça commence à le peser de ressentir une mise à l’écart, non ? » rien de bien nouveau ici, mais peut-être Alcide préfère-t-il fermer les yeux là-dessus. Cette manie à le foutre à part, lui faire sentir qu’il n’est pas le bienvenue, pour une raison ou pour une autre. Pas de meilleur moyen pour commencer à perdre la loyauté de quelqu’un. Pas que dans leur cas, y compris dans la vie. « Mais, pour ce qui est de son kidnapping chez les russes… ce serait bien qu’en tant que frère et en tant que Don, tu t’en inquiètes. Je ne l’ai jamais vu dans un état pareil. Jamais. T’as déjà vu Sat demander de l’aide ? crois moi, il me tuerait s’il savait que je te disais ça. »  Elle soupire doucement, se cale un peu sur sa chaise en tournant la tête vers Alcide. Elle en oublierait presque le côté festif du lieu. Elle en a eu des soirées ici. Elle en a fait des conneries avec Alfi. Ca la ferait presque sourire. « Avec le décès d’Ofelia, tu t’es soucié de savoir comment il allait ? » Parce qu’il n’est pas qu’un capo. Qu’il le croit ou non, Saturno reste un homme avec des sentiments et des émotions. Parfois peut-être trop. Et la jordanienne avait beau se moquer ouvertement de l’épouse bafouer, la mépriser, ne pas l’apprécier, elle n’en reste pas moins attristée de son décès. Parce que ça le touche lui, d’une manière ou d’une autre, parce qu’elle ne souhaite ça à personne. Et plus encore parce qu’un décès en couche la ramène irrémédiablement à sa situation.

Et elle le sent, le regard de l’italien qui descend sur ses toutes nouvelles courbes. Un ventre arrondi, plus de poitrine, des joues qui se font plus pleines. Mais rien de lubrique dans son regard, ce qui est relativement amusant lorsque l’on connait alcide. Pourtant, s’il l’avait regardé ainsi, aucun doute qu’elle en aurait profité pour se moquer… Trop gênant, trop étonnant. « La famille s’agrandit. » elle acquiesce d’un signe de tête. Dans le genre rebondissement, cet évènement en un gros. Imprévu total. Bordel inimaginable. Mais étonnamment, elle s’y fait. « Combien de mois ? Garçon ou fille ? » les doigts qui se lèvent, une nouvelle commande de limonade pour eux deux. Bien. « Quatre mois et demi. Et aucune idée pour le moment. Je sais pas encore si je veux savoir… Enfin c’est pas encore. Ca te rappelle des souvenirs ? » qu’elle demande, le sourire aux lèvres, un peu taquine. La descendance dAlcide n’est un seret pour personne… Si ce n’est, ceux dont personne ne sait encore rien. Et de ce côté-là, elle serait prête à parier qu’il leur réserve encore quelques surprises. « Et si tu te poses la question, il n’est pas de ton frère. Et ça changera rien pour mon… boulot. Pas vraiment. » Et pas encore. Elle est loin d’être inutile. Ou handicapée.




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walk the line - Dim 23 Déc - 23:44


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Le comportement d'un membre de la Nuova Camorra est limpide pour Alcide. Comme à l'armée, on suit les directives des poitrines médaillées. Si l'autorité l'exige, on tire, on torpille. On ne pose pas de question : ça s'apparente trop à l'irrespect ou pire, au refus d'obéir. On ne demande pas au cerveau de philosopher, seulement de bien viser. « Je ne demande pas la lune, souligne-t-il. » Seulement des infos qu'il a eu la bêtise d'ignorer. Pour ne surtout rien changer.

Il n'apprécie pas ces histoires de possession. « Je ne suis pas très films de science-fiction. A vrai dire, il n'est pas très films. S'il devait citer son acteur fétiche, il répondrait sûrement DiCaprio, ce qui serait honorable mais pas très original. Quant aux états d'âme de son frangin... On a toujours fonctionné comme ça. Tu crois que les gens peuvent changer ? Moi non. Il ne fait que parler au négatif et a toujours vécu dans l'idée que Saturno se complaisait dans cette distance. Qu'il en était même l'instigateur.

"En tant que" : voilà qu'elle lui fait la morale. Il ne sait pas s'il le prend bien, mal, si ça le hérisse ou le fait sourire. Si elle n'a pas raison, au fond. « J'aurais des décennies à rattraper si je m'y mettais. » S'il n'était pas sujet de l'adultère, la colère et l'orgueil, la paresse serait son péché capital principal. Et en attrapant le nouveau verre : « Il ne te tuerait pas. » Alcide suppose bien l'existence du coeur de Saturno, relevant davantage du silex que du pyrex. Mais me tuerait-il moi ?

Quant au décès de sa femme... Combien de fois l'a-t-il croisée, cette gosse de riche ? L'affaire de dix coups de vent. Et encore. Alcide aime les femmes, s'intéresse à toutes, mais celle de son frère... hors de question. C'est cette sorte de tabou qui filtre son regard sur Lyra. « Regrettable oui. J'ai entendu dire que c'est une fille, mais pas son prénom. Il ne répond pas à la question. Haussement d'épaules. Comme un enfant rancunier : Saturno ne m'a pas remonté le moral lorsque mon ex-femme est décédée. » Dans des circonstances regrettables. Foudroyantes. Pauvre Frances.

« La moitié donc. C'est bien, il naîtra en début d'année. Comme Vito. Ça me rappelle cette époque mais j'étais beaucoup plus jeune alors... c'était peut-être trop jeune. Enfin, c'est fait. Pour rien au monde il ne porterait un enfant. Il n'est bon qu'à les fabriquer à la pelle, sans un regard en arrière. Lyra le sait. Il faut demander ! Réplique-t-il avec gravité. A l'hôpital ou à un oracle. Il pourrait bien être le prochain olympien. » C'est le don qui parle. Il se glisse sur la langue d'Alcide sans lui demander son avis. Comme la fois où Gates prétendait ne pas vouloir procréer. Il trouve ça fort égoïste, lui qui cohabite avec le père de la moitié des mythes. « Alors de qui ? » Il avale une gorgée de bulles sucrées et repose le verre sur le petit carré en mousse vert blanc rouge.



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walk the line - Mer 26 Déc - 23:35


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@alcide bellandi

La jordanienne a toujours eu quelques difficultés à obéir aux autres. Ceux de son père, ceux de la hiérarchie… Et Alcide, ça fait un petit moment qu’il le sait. Elle n’est pas un soldat comme il y en a tant. Jamais, elle n’obéira aveuglément. Mais rallier Lyra à une cause qu’elle comprend et partage, expliquez-lui le pourquoi du comment des ordres en toute franchise, et elle se donnera corps et âme. Parce que c’est ainsi qu’elle est faite. Parce que Nyx ne daignera à se bouger que lorsqu’elle le sentira. Certains ont parfois tendance à oublier qu’elle n’est pas une divinité mineure. Divinité primordiale, arrivée bien avant le temps de l’Olympe où chacun se complaisait dans son orgueil. Pas étonnant que ça ait foiré. Elle est l’une de celles qu’il ne vaut mieux pas contrarier. Et pour ça, la déesse a parfaitement bien trouver son hôte. Mais balancer des infos sur Sat n’est pas forcément ce sur quoi elle foncerait tête baissée. Pour l’heure, elle n’a rien de croustillant ou de nouveau à lui mettre sous la dent. Rien qu’il n’aurait pu voir s’il avait ouvert les yeux. « Donc t’as aucun mal à concevoir qu’on soit tous des récurrences avec des dons, mais admettre la possibilité que l’une de ses divinités puissent en posséder une autre… C’est trop pour toi ? » haussement de sourcils un peu moqueur face à la situation. Ou peut-être que ça l’arrangeait de se dire que son frère avait agi de son plein gré, trouvant l’excuse parfait de cette trahison qu’il redoutait tant ? « Que de négativité Alcide… Retourne à Mykonos, hein. » allusion directe aux quelques mots échangés, quelques mois plus tôt avec Luca et leurs vacances improvisées. La vérité, c’est qu’elle ne pense pas que les gens puissent changer en une nuit. Mais avec une certaine motivation et une bonne dose d’effort, il y aurait de quoi être surpris. Mais les efforts, ça se fait dans les deux sens.

Impossible pour la jordanienne de ne pas lui donner son avis, qu’il le veuille ou non. Dix ans qu’elle est spectatrice du show Bellandi. Dix ans qu’elle lève les yeux au ciel, à cause de l’un ou de l’autre. « peut-être. Mais mieux vaut tard que jamais. Il parait. Sauf si ta flemme t’empêche de te bouger. » elle ne mâche pas ses mots. Don ou pas, à ses yeux, il reste simplement Alcide Bellandi, celui qui aurait dû être officiellement son beau frère. Celui qu’elle aurait pu officiellement emmerder, à sa guise. « Il ne te tuerait pas » cette fois, c’est un sourire tendre qui se dessine sur les lippes de Lyra. Non, y’a peu de chances qu’il la tue. Et la réciproque est tout aussi vraie. Rarement l’un sans l’autre, d’une manière ou d’une autre. Presque l’ombre de l’un et l’autre. Et parce qu’il tuerait n’importe qui touchant le moindre de ses cheveux.  « Sans doute pas. Mais il n’apprécierait certainement pas que je te dise tout ça. » Et ça, il doit bien s’en douter.

Mais ça la plombe Lyra, de voir Sat aussi amer vis-à-vis de son frère. Et de voir le blond, aussi peu enclin à changer quoique ce soit. Y’a qu’à voir avec cet évènement tragique qui n’aurait dû être que bonheur. Elle soupire, alors qu’il avoue lui-même ne pas s’être donné la peine de connaitre le prénom de sa nièce. Sa filleule. « Oh mais t’es sérieux ! » Voix plus aigüe, plus portante qu’elle ne l’aurait imaginé. Jordanienne désespérée et dépitée face aux réactions du Don. L’impression d’avoir un enfant assis à ses cotés, et dans d’autres circonstances, ça l’aurait sans doute amusé. Et peut-être qu’au fond, même aujourd’hui, c’était le cas. « T’as cinq ans ?  Alcide, sérieusement ! Tu comptes les points comme en cours de récré ? » une nouvelle fois elle lève les yeux au ciel. « Des fois, j’ai vraiment envie de te frapper. » qu’elle lache, l’ombre d’un sourire moqueur sur les lèvres. « Ou d’en prendre un pour taper sur l’autre. Et elle s’appelle Mathilda. »

Elle acquiesce d’un signe de tête avant de porter la limonade à ses lèvres. Elle ne sait pas si ces quelques mois sont passés bien trop lentement ou à une vitesse folle. Mais parait que les mois les plus longs sont les derniers, avec l’impatience de rencontrer le petit bout. « Pour avril normalement. » Et cette fois, en voyant la réaction d’Alcide, Lyra éclate de rire. Un oracle, bin voyons. « Eh, doucement. » elle rit encore, ne s’étant pas imaginé un tel entrain… « Ca changerait quoi garçon ou fille ? Il y a aucun doute sur sa future… nature. » Deux parents divins, et les probabilités génétiques font le reste. 100% de chances d’être comme eux. 50% de chances d’appartenir au panthéon grec… Ou au celte. « Finn O’Meara. Tu connais ? » Le patronyme laisse peu de place à l’imagination quant à ses origines.




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walk the line - Ven 28 Déc - 0:41


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Présenté sous cet angle, Lyra n'a pas tort. Leur condition est absurde et relève en tout point du mauvais conte de fée. Pourtant tout est vrai. D'accord, semble répondre son regard bleuté. Il pose ses coudes sur la table et joint ses mains. « Admettons. Ça ne nous avance pas des masses. » Il ne voit pas par quoi commencer. Paniquer ? A quoi bon ! Quant à Mykonos, il y retournerait sans regret s'il ne tenait pas tant à la mafia. Ce serait une retraite anticipée bien méritée. Il s'achèterait une petite villa sympa, à deux pas de l'eau claire et à quinze minutes en voiture du meilleur golf côtier. Il sourit mentalement à cette idée.

« Je me demande bien ce qu'il apprécie. On l'a quand même sorti des griffes de la Bratva. » Il l'affirme comme s'il s'y était lui-même risqué. L'opération périlleuse relevait presque une marque d'affection, non ? Sinon quoi d'autre ? Un peu d'obligation, certes. Certes.

Elle s'offusque. Qu'a-t-il dit de si réprimandable ? Dans le doute il réplique : « J'ai l'air de plaisanter ? ». Elle continue sur sa lancée et ça fait tourner quelques regards dans leur direction. Entendre "Alcide" et "cinq ans" de la bouche d'une femme, c'est plutôt rare, même au Piada. Surtout au Piada. On l'estime, ici. Quand même. Peut-être pas autant que Brazzi - ce qu'il le concède sans problème. Avec un léger soupir : « Tu devrais peut-être. A tenter. » Mais qu'elle se prépare. Alcide est du genre à rendre coup pour coup, gonzesse ou pas gonzesse. Il est même doué dans le domaine, en témoignent les leaks de la rentrée. Saletés de hackers. Qu'ils se préparent eux aussi.

« Mathilda Bellandi. C'était son idée à lui ? » Alcide a toujours été intéressé par l'histoire derrière le prénom. Son ex-épouse, Frances, avait écopé de ce prénom parce que ses parents écossais s'étaient rencontrés lors d'un séjour au pays de la baguette. Lui-même se nomme Alcide d'après le premier prénom du héros grec Héraclès. Vito a été baptisé Julius comme feu l'ami d'Alcide, Julius Calabró. Mais Mathilda... Non, franchement, il ne voit pas. Peut-être le premier crush de Saturno.

Elle éclate de rire. Les oracles ont un drôle d'effet sur elle ! « Eh, doucement. Il avale lui aussi un peu de limonade. Voir quelqu'un boire provoque le même effet que quelqu'un en train de bâiller. Sèche tes larmes, c'est courant comme pratique ! » Il y avait eu recours plus d'une fois. Il avait même fait une gamine à l'une d'entre elles. Serena Bartolli. « Le gars est de notre panthéon ? Il esquive la question du sexe de l'enfant parce que sa réponse aurait de quoi lui valoir un coup de pied dans le tibia. Finn O’Meara. Tu connais ? Oh. Non, il ne connaît pas. Il secoue la tête. C'est peut-être bon signe. Il aurait préféré un homme de la Camorra. Silas par exemple. Là... Non, jamais entendu. Ça la soulagera peut-être. Alcide n'est pas une commère mais le fait est qu'il a du mal à réfréner ses : C'est du sérieux ? Depuis longtemps ? Un membre d'An Riocht ? Il est au courant ? Et Killough ? » O'quelque chose... Il ne dit pas "manquerait plus que ce soit une fille et qu'elle hérite de lui" parce qu'il finirait le nez en miettes.



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walk the line - Jeu 3 Jan - 21:55


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@alcide bellandi

Les faits sont exposés, expliqués. Si leur condition lui parait normale, pourquoi une possession ne pourrait-elle pas l’être. Cette histoire est tout aussi absurde que leur nature même. Raconter cette histoire de dieux, déesses, panthéons multiples à un humain lambda, et il signerait direct pour tous les enfermer dans l’asile le plus proche. Ou le plus éloigné, selon les cas. « Concrètement non. Mais ça permettrait d’admettre que ton frère n’est pour rien dans ce bordel, comme d’autres, il a été victime de tout ça. Un peu de compassion, Alcide… » elle a le sourire en coin, à se retenir de ne pas l’élargir. Elle sait plus ou moins où elle met les pieds, tout comme elle sait qu’il y ait peu de chances qu’il montre quoique ce soit de positif envers Saturno.

« Je me demande bien ce qu'il apprécie. On l'a quand même sorti des griffes de la Bratva. » Léger rire qui s’échappe de ses lippes. « On ? Et il apprécierait plus de choses si t’y mettais du tien. » La façon dont il s’implique pour parler de la mission sauvetage l’amuse. Evidemment, il a mis les ressources nécessaires en place, il a permis l’élaboration d’une équipe, ou elle aurait fini par foncer tête baissée dans le tas pour sortir l’italien de là. Ca aurait sans doute tourné en gros fiasco. Mais le Don n’a pas franchement donné de sa personne. Pourtant, elle sait qu’il ne pouvait pas ne rien faire. En tant que frère, elle est prête à parier qu’il l’aurait bien laissé crever là-bas, mais en tant que Don, c’était une toute autre histoire. Ca faisait mauvais genre, et ça en aurait dit long sur les troubles de la Camorra. Et chaque ennemi, chaque enflure, petite ou grande, en aurait profité pour exploiter cette faille. « Tu l’as pas fait pour lui. Tu l’as fait pour la Nuova Camorra. Et je pense que ça, il le sait. »

Et les querelles entre les frangins, elle y est habituée. Dix ans qu’elle en est spectatrice. « J'ai l'air de plaisanter ? »  « tu devrais essayer de temps en temps. » Ca sort tout seul. Tout comme ses réprimandes et son opinion pour le moins franc et sans détour. Et parfois, l’envie de le secouer ou de le frapper pour lui remettre les connexions en place, ça la tente fortement. Les yeux plissés, à se demander ce qu’il ne lui dit pas. « Y’a un piège ? » Peut-être que leur ferait du bien à tous les deux. Lyra et Alcide sur un ring de boxe. A régler quelques sous-entendus bien placés, quelques histoires de famille à laquelle elle a failli appartenir. Ou juste se défouler un peu. Ce serait presque une bonne idée, une fois l’accouchement passé.

« Mathilda Bellandi. C'était son idée à lui ? » « Ca ferait un bon sujet de conversation entre vous, non ? » d’accord, elle le cherche sans doute un peu. La vérité, c’est que ce n’est pas elle qui devrait lui dire tout ça. Ils devraient se voir, parler. Au moins essayer. Une naissance, c’est pas rien. Elle est sa nièce, et il pourrait tenter de se montrer présent. « C’était le prénom de sa mère biologique. » qu’elle finit par lâcher, avant de porter la boisson pétillante à ses lèvres.
Heureusement pour elle, Lyra ne s’étouffe pas en éclatant de rire. Jamais elle n’aurait imaginé un tel empressement de la part d’Alcide pour connaitre le sexe du bébé. Peut-être qu’elle voudra savoir. Mais au fond, ça ne changera pas grand-chose pour elle. Pour lui, en revanche, elle a bien quelques idées en tête. Et une sale envie de lui faire ravaler. « Sèche tes larmes, c'est courant comme pratique ! » « C’est si important de le savoir ? » Au fond, fille, mec, il serait tout aussi capable, quoiqu’il en pense. Elle secoue légèrement la tête en signe de négation. Pas d’italien, pas de latin. Non pas qu’elle l’ait particulièrement cherché. C’est juste tombé ainsi. « Non, jamais entendu. » Pas vraiment surprise, il est du genre à rester discret, à rester dans son café-librairie, entre deux bouquins ou derrière la machine à café. « C'est du sérieux ? Depuis longtemps ? Un membre d'An Riocht ? Il est au courant ? Et Killough ? » Elle se tourne un peu plus, intrigué par la question. Les questions. Elle n’a jamais entendu Alcide poser autant de questions d’un coup. Ca frôlerait l’interrogatoire, mais ce soir, ça l’amuse plus qu’autre chose, et ça se lit sur son visage. « C’est… compliqué. qu'elle finit par soupirer. Parce qu’ils ne sont plus ensemble, mais parce qu’elle a toujours pensé ça sérieux. Au fond, elle y croit sans doute encore. Elle avait besoin d’y voir clair, par elle-même. Depuis cet été… L’Eden Manor. Plus ou moins. » elle se met alors à rire, légèrement. Plus nerveux qu’autre chose vu les conditions de l'annonce de sa grossesse « Et oui, il est au courant. Membre, pas franchement investi pour ce que j’en sais. C’était pas notre sujet de conversation fétiche. Et… Killough ? La grande rousse ? » Ca doit être ça. La Reine, qu’on dit. Un temps bien dépassé, si on lui demande ce qu’elle en pense. Mais une femme à la tête d’une mafia, l’idée lui plait. Mais cette femme, elle ne la connait pas. « C’est pas un plan à trois, alors franchement… Ce qu’elle a à en dire, elle m’excusera, mais ça me passe un peu au dessus. » et ça, c’était la tournure la plus polie qu’elle ait trouvé. Elle ne demandera pas l’autorisation, ou l’opinion de qui que ce soit. Sur son couple –ou ce qu’il en reste- ou sur cet enfant. Qu’elle ne pense même pas avoir un mot à dire sur la question. Ce bébé ne quittera pas sa mère, ni maintenant, ni plus tard…. C’est que ce fut long, d’ouvrir les yeux, et reconnaitre que cet enfant, elle voulait pas l’abandonner.



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walk the line - Mar 15 Jan - 11:39


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Il a l'impression qu'elle lui fait un cours de catéchisme. Ou une leçon de morale. Un peu pareil au final. Il n'aime pas ça. La compassion n'est pas son fort et ne le sera pas avant un long moment. Peut-être lorsqu'il sera à la retraite tiens. Il occupera ses journées à pêcher des carpes et les relâchera la bouche en sang dans les eaux d'un étang... Son concept de la compassion ressemble à peu près à ça. Il ne peut pas pardonner ou innocenter Saturno. Dans son esprit, c'est limpide depuis quoi, 40 ans ? Il ne peut pas nager à contre courant.

Alors il affiche une moue blasée. Pas dubitative, pas compréhensive. Une expression qui ne peut que dire Non. Il s'enhardit lorsqu'elle souligne l'épisode du night club russe. T'as bien entendu. On. Il aurait pu interdire tout secours, menacer d'une balle dans le crâne quiconque s'aventurerait à la recherche de son frère : il ne l'a pas fait. Il faut s'en tenir aux faits, non aux intentions. Je ne considère pas qu'il ait été pris au nom de la NC. Ce soir-là, il n'avait pas été appelé. Il s'était invité, comme toujours, et cette fois-ci, ça avait mal fini. Il fallait bien que ça arrive.

Il avale une gorgée et pose un coude sur la table. J'ferai rien tant que t'as ce ventre. Il n'a pas besoin de le montrer, il n'est plus très discret. Ce n'est pas un piège, il ne gagnerait rien à se jouer d'elle -enfin, en réfléchissant bien, il y trouverait sûrement un avantage-. Tu joues à quoi ? Ce n'est pas dit méchamment mais avec un agacement certain. A la médiatrice ? Peine perdue, semble-t-il dire. Entre les deux hommes, il ne sera jamais question d'attention, de camaraderie ou d'amour fraternel. Ce n'est rien qu'une pseudo politesse. Et encore. J'étais pas au courant pour sa mère. Il m'a volé la mienne. Si Alcide était un fumeur, il tirerait une taffe et jetterait un regard au loin, par-dessus l'épaule de Lyra. C'est un sentimental, dis donc. Il sourit en suivant le trajet des bulles dans son verre bientôt vide.

Lyra lui répond mais il sent bien que les choses sont, comme le dit si bien, compliquées. La mention d'Eden Manor fait ressurgir son énervement. Pendant que certains couraient les jardins à la poursuite d'un prétendu jaguar (Alcide ne l'a pas vu), que d'autres se flinguaient et qu'un taré lui prédisait l'avenir, Lyra a trouvé le temps de flirter. Bah. Tant mieux au fond. Elle s'est sûrement plus amusée qu'eux. Dommage. Pour le plan à trois. Si le bébé est roux, j'me poserai des questions, par contre. Ça le fait marrer d'imaginer ça. Bon, deux secondes, j'dois... Il indique les WC. Il n'en était pas à son premier verre lorsqu'elle est arrivée.

Soulagé, Alcide revient, les mains propres qui sentent le savon bio. Quelle connerie. Il coûte sûrement trois fois plus cher que l'industriel. Il se rassoit comme s'il n'était jamais parti. J'veux pas d'embrouille à cause de ça. Ça, c'est le truc sans sexe attitré. Il devine que les Irlandais tiennent autant à leurs gamins que les Italiens. J'suis pas con, Lyra. Je sais qu'on est en 2018. Il le dit très sérieusement parce qu'elle a l'air de le prendre pour un chêne centenaire. T'as dit "C'était". C'est fini alors ? Il n'aime pas les cancans -enfin, pas spécialement- mais les petits détails comme ça, des détails qui peuvent affecter la Nuova Camorra, il doit s'y intéresser. Les liaisons inter-mafias sont une plaie qui finit toujours par s'infecter. Un ton plus bas : On va devoir discuter affaires avec la Calavera, d'ici la fin du mois. Je te proposerais bien d'y assister mais... tu t'en sens capable ? Et cette fois, il ne se prive pas pour pointer son auriculaire entre ses deux seins.



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walk the line - Lun 28 Jan - 22:42


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@alcide bellandi

La jordanienne sait qu’elle parle dans le vide lorsqu’elle mentionne Saturno. Ou tout du moins lorsqu’elle tente de lui faire ouvrir les yeux ou évoque une possible réconciliation. A ce niveau-là, ce n’est plus un sujet sensible c’est un sujet inabordable, sauf pour ceux qui aiment se retrouver face à un mur. Et Lyra, c’est pas franchement ce qu’elle aime le plus. Mais sa ténacité est aussi impressionnante –et insupportable- que son impulsivité. Elle lève es yeux au ciel. On, faut le dire vite, et faire preuve d’une sacrée mauvaise foi. Ca y est, il l’exaspère. Si la ténacité de la jordanienne est agaçante, la mauvaise foi du Don l’est encore plus. Evidemment qu’il n’a pas été appelé, et une grosse partie du problème est bien là. « T’es vraiment irritant, quand tu t’y mets. » Elle soupire, boit une gorgée de sa boisson, en se disant qu’au fond, elle perd bel et bien son temps. Mais la Camorra restera fragile, tant que ce fossé ne sera pas franchi entre les deux frères.

« Hm, alors rendez-vous après l’accouchement. » sourire mi amusé, mi sarcastique sur le coin des lèvres. C’est qu’il aurait tout de même des principes ? Peut-être bien. C’est vrai que ça ferait mauvais genre de se lancer dans un combat avec une femme enceinte. Surtout si ça se savait. Et Saturno ne manquerait pas une occasion de s’en mêler et le lui faire regretter. Non, vraiment pas le bon plan. Elle hausse les épaules, boit une nouvelle gorgée. « Pense ce que tu veux, ça m’agace et ça me désole de vous voir comme ça. Je sais qu’on a pas tous le même rapport avec notre fratrie… » Elle soupire, c’est le cas de le dire. Elle s’entend bien avec ses frangines, plus que bien. Elles ont grandi soudée. « Alors ouais, peut-être que je joue la médiatrice… Mais je trouve que c’est un beau gachis, et c’est con que tu le vois pas. » Elle, ce qu’elle voit, c’est que sans aucune volonté de changer ça, il se passera jamais rien. Soit ça restera comme ça, soit ça finira par empirer. Juste parce que monsieur st étouffé par sa fierté. « T’es pas au courant de grand-chose. » qu’elle répond du tac au tac. Pas agressive, seulement un peu blasée. Un sentimental, peut-être bien. Il se cache en tout cas ; Mais impossible de manquer ses blessures pour quelqu’un qui le connait vraiment. Impossible de faire l’impasse sur la douleur accumulée au fil des années.

Résumer ses dernières semaines à quelque chose de compliqué était un sacré euphémisme. Tout avait été trop vite. Tout avait déraillé. Un rire nerveux passe la barrière de ses lèvres en écoutant sa supposition. « Pas mon truc. Pas encore. » elle rit encore. Mais pour ce qui est du bébé roux… Qui sait, ça pourrait bien arrivé. Ils sont loin ses cours de biologie. Mais les probabilités génétiques sont une chose qui ne sont pas encore trop loin. Ca pourrait bien arriver. Elle est prête à parier que Finn a le gêne quelque part, dans sa famille. « Je t’en prie. »

Après quelques minutes, Alcide revient, reprend sa place et là où il s’était arrêté, quelques instants avant. Elle sait que ce bébé à naitre peut causer des soucis. Surtout si les choses n’avaient fait que s’empirer avec Finn. Elle sait que c’est la porte ouverte à de plus gros problèmes. « Je sais. Je me démerderais, si jamais » Elle l’espère du moins. Elle a toujours géré ses merdes toutes seules. Ou avec l’aide de Nessie. Elle soupire, ne sait pas comment expliquer ça, par où commencer. Elle a pas franchement l’habitude d’étaler sa vie et de faire rentrer des gens dans son intimité. Pourtant, cette fois, elle comprend parfaitement qu’Alcide, en tant que Don, a une certaine légitimité à lui poser la question. « Ca l’est. Enfin, j’aimerais arranger les choses. Cette séparation… je l’ai voulu. Il m’a caché des choses, je lui en ai voulu, j’avais besoin d’espace. Et je savais pas quoi faire de…. Ma grossesse. » elle soupire, ne se sent pas des plus à l’aise. Elle n’a jamais eu ce genre de conversation avec Alcide. Dans le meilleur des cas, elle avait des blagues vaseuses quant à ses rapports avec Saturno. « Mais je le garde. Et j’veux que ça s’arrange… Alors fini définitivement ou pas, j’imagine qu’on le saura dans les semaines à venir. Mais j’ai pas envie de tirer un trait dessus. » compliqué, qu’elle disait. Elle lui passe les détails du pourquoi du comment, de son besoin d’espace, de temps. Elle espère seulement que ça sera pas trop tard. Elle peut l’élever seule, mais ce n’est pas ce qu’elle souhaite. Et finn, il lui manque. Seulement, elle sait que son appartenance au Royaume n’arrange rien. Si ça n’est pas un réel problème maintenant, ça pourrait l’être plus tard. Elle finit alors son verre, et fronce les sourcils. Tourne la tête vers le Don. « J’espère que tu sous-entends pas que ma grossesse pourrait m’handicaper d’une quelconque façon. » elle a pourtant un sourire amusé, souhaitant presque le voir essayer. « Je t’ai parlé de mon nouveau… don ? » elle secoue légèrement la tête en reprenant son sérieux. « Oui, je m'en sens capable. Il s’agit de quoi ? » la voix se fait plus basse, plus discrète, alors qu’elle se tourne un peu plus vers lui, comme pour exclure toute oreille indiscrète.




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walk the line - Sam 23 Fév - 2:51


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Tiens-moi au courant. Il n'a accompagné qu'une femme dans la douloureuse aventure qu'est l'accouchement : la sienne, Frances. Personne d'autre. Pas même Gisella. C'était son mari Charles qui avait joué le rôle du papa angoissé. Pareil lors de la naissance de Calliope ; Serena avait donné la vie quelque part loin de lui. Et pour McNamara, Evelyn avait accouché sur sa foutue île au mauvais temps. Etc. On peut développer le palmarès mais on n'a pas le temps. Alors qu'il demande ça à Lyra, ça relève de l'étrange. Il s'empresse d'ajouter, sur le ton du conseil d'ami, du conseil qui tombe sous le sens : Arrête-toi à celui-là et tu lui épargneras les problèmes de fratrie.

Il n'est pas au courant de grand-chose mais on lui rapporte l'essentiel. Et le petit prénom de la mère crevée de son frère adopté, ça passe loin derrière tout le reste. Il retient généralement tout ce qui a attrait aux affaires et... Si tu changes d'avis, préviens-moi aussi. Aux plans à trois, cinq, ou neuf... il répond 'pourquoi pas'.

Le problème, Lyra, poursuit-il, presque patient, c'est que ça n'implique pas que vous. On est loin du remake de Romeo & Juliet -et heureusement pour elle- mais il s'agit du Royaume. Eden Manor a prouvé que leur reine est peu réceptive aux approches italiennes. Alors un gamin possiblement de son panthéon ? Ça commence mal. Et lui aussi, Alcide, ne compte pas priver la NC d'un petit olympien. Ça pourrait mal se finir. Pour toi, il la pointe de l'index. Lui, un pouce est agité et signifie Finn O'Meara. Ou lui, l'index revient sur son ventre rebondi. Pas de elle, bien sûr. Ce n'est pas une menace : il ne s'en prend pas souvent aux femmes enceintes et rarement aux jeunes familles. Ça reste au stade d'éventualité. C'est le Royaume qui risque décider de se bouger.

Ça affectera tes capacités, Lyra--ça te les paralysera. Il le dit comme s'il avait accouché six fois. Il a bien vu les états dans lesquels Frances était, lorsque la grossesse approchait de son terme. Vito était pourtant un bébé très tranquille... mais Frances, il ne l'avait jamais vue ainsi. Je ne veux pas entendre parler de toi à partir du septième mois. Prescription à la louche. Semble raisonnable. Elle refusera. Tant pis. Il aura essayé. Saturno, ou ce Finn, seront sans doute plus à-même de la contenir. Manquerait plus qu'elle le perde sur le terrain... Non, je n'ai pas encore eu cet honneur. Il appréhende. Ça fait beaucoup de nouveautés d'un coup pour quelqu'un qui n'aime pas le changement. Ce serait pour revoir un accord. Notre... fournisseuse a eu du retard, comme toujours... alors on a dû revoir ça avec elle, entre six yeux. L'offre a été revue, mais on n'a pas encore dialogué avec la Calavera. ...Ce sera bref et avant ton septième mois, ça rentre dans l'agenda. Ces mots dits, il peut déjà apercevoir le roulement d'yeux de Lyra.



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walk the line - Mer 20 Mar - 10:53


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@"alcide bellandi"

« Tiens-moi au courant. » elle reste sans voix, le détaille un instant. Sans doute un moment à marquer d’une pierre blanche. Elle n’est pas au courant de grand-chose concernant Alcide et les enfants qu’il a pu avoir. Du moins, pas dans les détails. Elle sait qu’il en a eu une petite tripotée, à droite et à gauche, jamais avec la même femme. Elle ne sait pas quoi penser de ce soudain intérêt, mais elle doit l’avouer, ce n’est pas déplaisant, alors un mince sourire se dessine sur ses lèvres. « Je le ferai. » et le conseil suivant ne l’étonne guère. Tout le monde n’a pas une fratrie comme la sienne. Mais tout le monde n’est pas non plus les Bellandi. Au fond, il a peut-être raison. L’éternel dilemme de l’enfant unique ou d’offrir une fratrie, en prenant le risque que ça tourne au cauchemar. Si les choses se sont bien passées durant son enfance, c’est dernièrement que ça s’est gâté avec l’une de ses sœurs. « ça doit peut-être un peu... solitaire, d’être enfant unique. » elle hausse les épaules, qu’est ce qu’elle en sait après tout. Et dans le pire des cas, il –ou elle- aura au moins une cousine du même âge.

Cette fois, elle rit, en acquiesçant d’un signe de tête. « Okay, tu seras le premier au courant. » elle secoue doucement la tête, se demandant un instant comment la conversation a pu dériver ainsi. Pourquoi pas. Au moins, il fait honneur à sa réputation. Et là-dessus, les frangins ne sont sans doute pas bien différents.

Soupir qui s’échappe de ses lèvres en entendant ce qu’elle aurait préféré qu’il ne dise pas. Elle sait qu’à Arcadia ce n’est jamais qu’entre deux personnes. Y’a toujours des histoires de mafia, de règlement de compte ou de stratégie. Elle sait que si ça foire, et peut-être même sans ça, le Royaume pourrait vouloir s’en mêler. Peut-être pas maintenant, mais tout le monde guettera son seizième anniversaire. Tout le monde guettera les années suivantes et la révélation tant attendue. Panthéon grec ou celtique. La question à un million qui pourrait éloigner son enfant s’ils se décident à agir comme des abrutis. Plus des pions que des êtres humains. Peu de considération pour les états d’âme. Le business passe avant tout dans cette ville. Et Lyra, elle a préféré fermer les yeux. Pas qu’elle ait franchement foncé tête baissée, elle a finalement souhaité l’assumer ce môme. Et… Advienne que pourra. Pas certaine que ça la rassure tant que ça. « Je sais. Mais j’étais censée faire quoi ? Avorter ? C’était pas franchement… Prévu. » Mais il est là, et c’est son enfant, quoiqu’ils en pensent. « Je le défendrais. Je me défendrais. T’es assez bien placé pour savoir que j’ai le tempérament pour. J’ferai peut-être pas le poids à la longue, mais je lacherai rien. Jamais. » mère-lionne. Elle a ça dans les veines, dans le fond de son âme aussi, même si elle en doute encore. Elle a Nyx en soutien, aussi. Mère féroce et protectrice, prête à tout pour sa progéniture. Et elle a déjà prouvé dans le passé… Face à ce même Zeus.

« Ça affectera tes capacités, Lyra--ça te les paralysera. » Etrangement, elle n’a pas la sensation qu’il cherche à la descendre ou la diminuer, seulement à… La prévenir. « Alcide… Est-ce que tu t’inquièterais ? » regard interrogateur qui se pose sur l’aîné, en se demandant un instant ce qui l’attend dans les prochaines semaines. « Je ne veux pas entendre parler de toi à partir du septième mois. » « quoi ? » plus une exclamation de surprise qu’autre chose. Elle ne s’y attendait pas. Pas venant de lui. A croire qu’il s’inquiète. Elle se doute que ça ne le ravit pas au plus haut point, mais elle ne s’y attendait pas. Elle va pour ouvrir la bouche, protester… Et sans aucun doute faire preuve d’une mauvaise foi énorme. Mais rien ne sort alors ses lèvres se re-scellent, au moins pour un instant. Elle sait qu’il a raison, et ça lui brulerait la langue que de l’admettre à haute voix. Pourtant, est-ce qu’elle arrivera vraiment à mettre ça à exécution ? elle a toujours été sur le terrain. Que ça soit pour la Camorra ou lorsqu’elle est avec Nessie. Lyra a toujours été plus à l’aise dans le feu de l’action que derrière un bureau. Elle les aime ses foutus bouquins, mais elle a besoin de bouger, et surtout se défouler. Elle sourit à sa réponse. Beaucoup de nouvelles d’un coup pour Bellandi. Mais elle ne se voyait pas franchement lui dire par sms : salut, il semblerait qu’un nouveau don est pointé le bout de son nez. « Peut-être qu’il pourrait être utile. Sur le terrain ou non. Je… j’peux diminuer les peurs. Les accentuer aussi. J’maitrise pas encore vraiment l’intensité. Mais ça viendra. » c’est pas une supposition, mais une promesse. Elle y travaillera. Elle rit nerveusement après son explication, amusée ou exaspérée, elle ne sait plus vraiment, se retenant de ne pas soupirer par la même occasion. « Evidemment. Faudrait pas que je devienne encombrante ou une cible facile. » La vérité, c’est qu’avec ses hormones, elle est tout aussi bien une cible qu’une bombe prête à exploser. Mais ça, elle le garde pour elle. Comme en temps normal, tant qu’on ne jouait pas avec ses nerfs, tout irait pour le mieux. Et puis, pour lui montrer sa bonne volonté, elle serait bien tentée de mettre son caractère tumultueux en sourdine, au moins le temps de cette entrevue. « Je vois. Et je serais là en guise de … ? J’ferai pas de vagues. Sauf si c’est ce que tu veux… » qu’elle ajoute, un sourire amusé sur le coin des lèvres.





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