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Don't become the monster that you fear (Carter)

 :: abandonnés
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Dahlia Byrne
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) kaotika / gif: nerissa
FACE : Felicity Jones
DOLLARS : 1922
SACRIFICES : 216
PORTRAIT : Don't become the monster that you fear (Carter) Tumblr_pk8oui1QbK1xs4dkco7_250
ANNEES : (trente-quatre ans), l’horloge tourne, le temps s’accélère, défile devant les pupilles amorphes, et l’esprit bien trop concentré sur le travail.
CŒUR : (Célibataire), l’ex en cavale, le coeur en miettes, et le temps offert à sa carrière. S’attacher n’a jamais été de premier ordre, bien au contraire. Plus elle s’éloigne, mieux elle se porte.
RÉINCARNATION : Oiseau de mauvais augure, banshee dont les cris percent autant les tympans que les vitres.
TALENT(S) : (Cri Strident) - (Méduimnité)
FACTION : (Neutre), loin des préoccupations des mafias, loin des êtres divins. Innocence traquée, réclamée par ceux qui estiment qu’elle leur revient de droit. Protection planant au-dessus de l’âme brisée.
OCCUPATION : (Psychiatre), entourée de fous, de désespérés. Elle-même sombrant dans les méandres d’un esprit au bord de l’implosion. (Ex-médecin urgentiste), bénévole dans des pays dont les guerres feraient pâlir d’horreur les divins d’Arcadia. Rôdée à toutes les situations de crise, n’en déplaise à la Ville.
GENÈSE : (Stade 3), créature
TALON(S) D'ACHILLE : Ses patients. Son travail. Sa logique et sa raison. La mémoire qui refuse de se faire la malle.
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Don't become the monster that you fear (Carter) - Dim 17 Mar - 21:45



Don't become the monster that you fear.



Le trac toujours en main, elle avait longuement hésité Dahlia. Elle savait que sa nature pouvait être dangereuse, se révélant dans les pires moments. Alors, une conférence où certains humains exposaient les théories sur tous les phénomènes surnaturels, étranges, se déroulant dans la ville, elle cherchait les problèmes. Cependant, depuis que sa nature de banshee lui avait été révélée, elle ne pouvait s’empêcher de s’intéresser aux différents types de mythes au travers de toutes les religions, qu’elles soient polythéistes ou monothéistes. Elle qui n’avait jamais été religieuse pour un sou, qui ne croyait pas en l’existence d’une puissance supérieure, la voilà prête à remettre en cause tout ce passé. Après tout, les dieux mythologiques existaient. Elle avait rencontré la mort maya, pouvait percevoir certaines formes fantomatiques, sentait la mort quand elle s’apprêtait à arriver autour d’elle. Vrai radar auquel il fallait s’habituer, et vite, pour ne pas devenir fou… Elle était déjà atteinte la psychiatre. Elle sentait, la peur, la panique, la paranoïa, qui creusait un trou dans sa poitrine. Parfois, se concentrer sur le présent devenait compliqué. Elle avait beau essayer, y’avait toujours l’impact de la banshee sur elle. Souvenirs qui ne venaient d’aucune des deux, mais des mots de chaque être aujourd’hui décédé…

Puis, à quelques heures de l’échéance, elle se décida. La banshee s’était calmée depuis quelques jours, c’était l’occasion d’assister à la conférence d’un homme reconnu dans le milieu de la théologie. Peut-être ébranlerait-elle ses convictions, avec ses questions. Enfin, elle n’irait pas non plus révéler qui elle est, ce qu’elle est, et ce qui peuplait cette terre. Elle n’était pas suicidaire à ce point. Car Alejandro la tuerait à l’instant où elle deviendrait un danger pour leurs secrets. Pourquoi s’était-elle embarquée dans tout cela ? Pourquoi avait-elle accepté son aide ? Elle savait pourtant, à quel point ce type d’hommes pouvait être dangereux. Il n’était pas le premier dans son genre qu’elle croisait, et sa facilité à étudier et observer le comportement humain lui permettait de définir sans faillir ce qu’ils étaient. Mémoire utilisée à bon escient à ce moment-là. Mais ce n’était pas le moment d’y penser. Le corps s’étira, les cheveux retrouvèrent leur place derrière son oreille. L’apparence était primordiale dans la société actuelle. Ne pas montrer ses failles aussi. Elle avait compris au fur et à mesure, ce que l’on attendait d’elle que ce soit à l’hôpital ou à l’extérieur…

Comportement parfait, lisse, quand elle prenait place dans la salle, grouillante. Les pupilles s’approchèrent sur la silhouette du conférencier, et le détaillèrent. Aucune sensation étrange, pas de mort ressentie. Aucune autre silhouette se superposant sur lui. Il n’était pas comme elle. C’était déjà un bon point à savoir. Et la conférence débuta.

Il fallut attendre un moment, avant que la première question ne sorte des lèvres de Dahlia, bientôt suivie de nombreuses autres. Regards dubitatifs sur sa personne, tandis qu’elle s’en moquait. Dieu avait-il eu une enveloppe humaine ? Quelles étaient les chances qu’il soit sur terre actuellement ? Et qu’en est-il des différents prophètes et héros de cette religion ? Y avait-il une chance qu’ils soient parmi nous aujourd’hui ? Quel était son avis sur les événements se déroulant à Arcadia ? Curiosité assumée, quitte à paraître étrange aux yeux de certains. Cependant, si les religions polythéistes étaient revenues sur Terre, cela pouvait-il arriver avec les monothéistes aussi ? C’était une interrogation à soulever.

Et la conférence toucha à sa fin, dans le silence le plus total de sa part. Perdue dans ses pensées, elle resta un peu plus que nécessaire à sa place…

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Don't become the monster that you fear (Carter) - Lun 18 Mar - 9:55





 Don't become the monster that you fear
Vox populi, vox Dei



††Journée de conférence, et Carter remarque qu'en fonction des événements qui ont eu lieu récemment, la salle est toujours plus ou moins remplie. Même les plus athées se retrouvent parfois dans les rangs, parce qu'ils ont besoin de réponses bien plus précises, ce que la police ne semble pas vouloir révéler. C'est un véritable complot d'état et lui, il est là pour percer à jour les mystères du monde. La religion est la base, il l'utilise comme moyen de trouver la voie, mais pour lui il est clair qu'il s'agit de possessions démoniaques. Quelle qu'en soit l'origine, volontaire, ou involontaire, c'est un fait et cela se multiplie, pour transformer la terre en enfers et bloquer tout accès au paradis. Carter n'est pas fermé aux autres théories, il les étudie avec minutie, cherche, enquête à tâtons. Lina fait de même de son côté mais ensemble ils visent à trouver une solution pour éradiquer ce mal. La police ferme les yeux, la police ne veut rien voir de ce qu'il se passe, sous peine de passer pour des fous. Ce que Carter est sans doute à leurs yeux. Il s'en moque, ses mots ont trouvé justification avec les messages laissés par son fils, et par les témoignages de plus en plus nombreux chaque jour. Ça va exploser, un jour, c'est sûr. Carter dirige la conférence, l'orateur qu'il est capte l'attention du public qui se fait silencieux jusqu'à la fin, attentif aux questions qu'on lui pose, attentif aux réponses qu'on lui donne. Et il y a cette femme dans le public qui semble réellement impliquée sur le sujet, demande, sans retenue, ce qui lui hante l'esprit. Si ses questions font jazzer les rangs, Carter les apprécie, elles donnent une nouvelle dynamique à ses recherches.

A la fin de la conférence, il remarque alors que la dite personne est restée assise, pendant qu'il rassemble ses affaire, un regard tourné vers elle et il lui adresse un signe de tête. « Vos questions étaient loin d'être ce à quoi je réponds d'habitude. C'était intéressant de pouvoir y répondre toutefois.» Un petit sourire, rares sont ceux qui les enchaînent de cette manière, rares sont ceux qui osent parler et remettre en question les dogmes de la religion. Ses questions semblaient avoir une réponse évidente si l'on a été élevé sur les principes de l'église catholique, mais les remettre en question de la sorte, avec ce qu'il arrive en ce moment à Arcadia, c'était tout à fait enrichissant de pouvoir y réfléchir. Content donc, n'en déplaise aux plus pratiquants, Carter n'est pas fermé à toute éventualité, le monde évolue, la religion évolue sans aucun doute avec mais la société est restée sur les vieux principes, les vieux tabous, empêchant de voir ce qu'il s'est gangrené au fil du temps. L'écrivain s'approche de la jeune femme, lui tend la main afin de faire les présentation en bonne et due forme. « Carter Hamilton.» Poli, il serre la sienne et la relâche, puis continue de trier les quelques dossiers mis en pagaille. C'est qu'il fait des plans de discours mais au fil des questions, celui ci ne sert plus à rien. Le sujet est tellement vaste qu'à chaque nouvelle conférence il découvre d'autres pistes à étudier, poursuit son enquête sur les événements fâcheux qui semble avoir pris possession de certains habitants.

« J'imagine que vous n'avez pas eu d'éducation religieuse, mais si le sujet vous intéresse je serai ravi de vous éclairer davantage, madame.» Quitte à la faire baptiser ou à la rebaptiser, ce sera toujours une âme en plus de sauvée. « Est ce que vous avez été témoin de certaines choses par hasard ? Si vous le voulez bien j'aimerai vous inviter boire un café afin que nous puissions en discuter tranquillement

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ANNEES : (trente-quatre ans), l’horloge tourne, le temps s’accélère, défile devant les pupilles amorphes, et l’esprit bien trop concentré sur le travail.
CŒUR : (Célibataire), l’ex en cavale, le coeur en miettes, et le temps offert à sa carrière. S’attacher n’a jamais été de premier ordre, bien au contraire. Plus elle s’éloigne, mieux elle se porte.
RÉINCARNATION : Oiseau de mauvais augure, banshee dont les cris percent autant les tympans que les vitres.
TALENT(S) : (Cri Strident) - (Méduimnité)
FACTION : (Neutre), loin des préoccupations des mafias, loin des êtres divins. Innocence traquée, réclamée par ceux qui estiment qu’elle leur revient de droit. Protection planant au-dessus de l’âme brisée.
OCCUPATION : (Psychiatre), entourée de fous, de désespérés. Elle-même sombrant dans les méandres d’un esprit au bord de l’implosion. (Ex-médecin urgentiste), bénévole dans des pays dont les guerres feraient pâlir d’horreur les divins d’Arcadia. Rôdée à toutes les situations de crise, n’en déplaise à la Ville.
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Don't become the monster that you fear (Carter) - Mar 19 Mar - 12:56





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††Elle n’aurait pas dû rester là, ou poser autant de questions. La prudence aurait voulu qu’elle se soit déjà esquivée, mais elle s’était perdue dans ses pensées. Ce n’était pas tous les jours qu’un médecin, qu’une psychiatre, finissait à ce type de conférences. Et évidemment, Dahlia avait laissé son esprit critique et rationnel prendre le dessus, poser de multiples questions remettant en cause les fondements de ces dogmes. Personne ne devait parler du retour sur terre de Jésus, réincarnation ne faisant pas partie de la religion chrétienne. Ou de n’importe laquelle de celles peuplant aujourd’hui la terre dans sa majorité. Il n’y avait que les hindous et bouddhistes à ses yeux, capables d’accepter cela. Quant à Dieu sous visage humain… Dans une autre religion, elle se serait certainement fait tuer. Se moquer d’un prophète ou d’une entité supérieure, cela ne passait pas chez certains extrémistes. D’ailleurs, au fil des questions, elle sentait les regards s’alourdir dans sa direction, le jugement brûlant dans certaines pupilles. Qu’importait, elle n’était pas venue se faire des amis, ou être appréciée par ceux qu’elle dénigrait. La religion et l’américaine, c’était une relation particulière, teintée de haine et de dégoût. Parce qu’elle avait ressenti jusqu’au plus profond de sa chair, ce qui pouvait se faire au nom de celle-ci.

Mais elle était intéressée de voir si les réincarnations qui s’appliquaient aux mythologies anciennes comptaient aussi pour les religions monothéistes plus actuelles. Alors, elle avait fait taire l’agacement latent de ces dogmes qui se heurtaient à son esprit scientifique. Pour quelques heures tout du moins.

Une voix la sortit de ses pensées, regard relevé vers la silhouette du conférencier. Super. Enfin, d’un autre côté, ce serait l’occasion de discuter plus en profondeur avec le théologien. « Je suis plutôt douée pour relever les détails dans un discours et m’interroger dessus. » L’esprit scientifique, sans aucun doute. Toujours tout remettre en question, toujours douter, toujours se poser des questions, c’était le meilleur moyen d’avancer dans la recherche, et d’espérer trouver des solutions. Elle savait pourtant à quel point tout cela pouvait être dangereux… Elle se releva, petite taille qu’elle ressentait face à l’homme. Carter. Sourire poli en retour, alors qu’elle déclinait sa propre identité : « Dahlia Byrne. » Nom inconnu au bataillon. Elle n’était personne Dahlia, au milieu de la foule. Et de toute façon, elle n’avait guère envie que son visage soit affiché partout. Elle avait déjà quelques soucis avec les leaks de Septembre dernier, ce n’était pas pour se promener encore plus avec une cible dans le dos.

Elle l’observait, ranger les papiers, les feuilles noircies par les discours. Il était un habitué de l’exercice, à n’en pas douter. Les propos la firent sourire, avant de reprendre : « En effet, je n’ai que peu eu l’occasion de discuter religion dans un contexte de paix. » Guerre et terrorisme avaient rythmé sa vie pendant longtemps, aux quatre coins du monde. La haine était plus facile à répandre que l’amour, d’après ce qu’elle avait vécu. « Il sera peut-être mieux d’être à l’écart en effet, je ne sais pas si tous les croyants sont capables d’entendre leur foi décrypter de la sorte. » A vrai dire, elle sentait encore quelques regards dans sa direction la psychiatre. Ou était-ce la banshee qui balançait les émotions à la volée, psychoses à vif sur l’esprit ? « Je ne sais pas si j’ai été témoin de choses en particulier. Il y a juste des… Evènements que je n’ai pas réussi à expliquer par la science pour le moment. » Rester sur ses gardes, en permanence. Pour ne pas trop en dire, tout en soutirant des informations. Si toutes les religions étaient revenues, cette fois-ci, elle serait parée à toutes les possibilités.  

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Don't become the monster that you fear (Carter) - Mer 27 Mar - 10:21





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††Il sourit doucement, curieux d'en savoir plus sur ce qu'elle veut bien lui confier, qu'il s'agisse de ses histoires personnelles ou ce dont elle aurait été témoin. Tout est bon à prendre, tout est bon à étudier pour la suite. Il y a trop de choses que la société tente de dissimuler derrière de fausses informations, il est grand temps de prendre toutes les hypothèses comme possibles. Il invite donc la jeune femme à le suivre, attrape ses affaires et sort son téléphone portable. « Excusez moi un instant, j'ai des devoirs familiaux, on va aller au café en face de la salle » Dit il tout en ouvrant la marche. Au bout du fil son épouse à qui il n'essaye pas de prendre des nouvelles, son inquiétude va toujours envers ses deux enfants, Elias, son grand garçon de vingt-cinq ans, tragiquement  traumatisé par les événements de l'Eden Manor, aujourd'hui son âme vit dans un corps amorphe, son visage bien que déformé montre quelques expressions. Elias est capable de pleurer, d'éprouver de la joie, d'être curieux. Ses bras bougent un peu aussi, du moins de plus en plus mais il ne sera sans doute plus jamais capable d'utiliser toutes ses capacités motrices. Ses jambes d'abord, bassin fracturé, il est cloué dans un fauteuil roulant. Toute sa haine pour ce qu'il se passe à Arcadia passe par ce que vit actuellement son grand garçon, c'est pour ça que Carter ne lésine pas sur les mots quand il parle de démons ou de malédiction, de sorcières. Mais cela passe aussi par l'avenir de sa fille, Marie-Madeleine, qu'il réussi à avoir au téléphone et la questionne sur ses derniers cours avant de jouer le père trop protecteur et de l'interdire de sortir ce soir. Il entend sa voix déçue, elle n'essaye pas de contester sa décision, parce qu'elle sait, elle voit aussi l'état de son frère. Carter s'efforce de se battre pour lui offrir un avenir sans qu'on lui interdise de sortir, sécurisé. Et pour le moment c'est loin d'être le cas. Carter raccroche, soupire en observant brièvement les notifications affichées sur son téléphone, une tonne de mails, et des menaces de mort, bien sûr.

Il reporte son attention sur Mademoiselle Byrne qui marche à ses côtés et qui a l'air d'être une personne tout à fait normale. Il se méfie cependant, ne sait ont jamais si elle essaye de le planter ou de le sacrifier à son maître démoniaque. Il lui adresse un sourire avant de lui ouvrir la porte du café, la laisse passer en gentleman qu'il est et le serveur leur laisse une table bien assez isolée. Un coin confortable, pas de tables ni de chaises, juste des fauteuils, une cheminée, des étagères avec des livres, un coin privilégié pour un client privilégié. Il retire son manteau, l'accroche à un porte manteau et propose de faire de même à la jeune femme avant de lui proposer de s'installer. Il sort néanmoins un calepin et un stylo qu'il laisse sur la table basse et prend leur commande au serveur qui se montre. « C'est un endroit où j'aime bien être, ici nos conversations ne seront pas entendues. » Il s'installe sur son fauteuil fétiche, sort ses lunettes pour les mettre sur son nez et griffonne quelques notes. « Je ne citerai jamais votre nom dans le cas où j'utilise vos témoignages en conférence, néanmoins si j'en ai besoin pour mes publications j'aimerai avoir votre accord. » Ce serait encore mieux si elle a des preuves à lui fournir, mais chaque chose en son temps. Carter lève les yeux vers son invitée, lui adresse un fin sourire bienveillant. « Je trouve ça courageux, d'accepter de me parler, la plupart me prennent pour un fou. » Il étouffe un rire, plutôt satisfait de voir la tendance s'inverser à mesure de constatations. « Parlez moi de vous. »

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Don't become the monster that you fear (Carter) - Mar 2 Avr - 16:02





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††Il s’agissait surtout de voir ce que l’homme avait à dire, ce qui le poussait à parler de la sorte devant les autres. Oh, ce n’était pas la première fois que Dahlia percevait ce discours de la part d’un homme de religion, d’un croyant aussi fervent, mettant sur le dos du Diable ou de Satan tout ce qui se passait sur cette Terre. Cependant, il semblait y avoir une autre raison derrière son choix, derrière son combat. Les pupilles s’attardèrent sur la silhouette, yeux dans le vague alors qu’il échangeait avec ce qui semblait être son épouse. Curieuse, elle laissait ses oreilles traîner, capta quelques mots échangés. Nouvelles prises de la part de l’homme, pas sur celle qu’elle estimait être sa femme, mais plutôt envers ses enfants. Que s’était-il passé exactement ? Rangeant ses propres affaires, elle se décala de quelques pas, de façon à se tenir à l’écart de la conversation, pour ne pas l’envahir. Suffisamment discrète pour qu’on l’oublie, de ceux qui n’attirent physiquement pas l’attention. C’était plus l’esprit, les opinions qui étaient tranchées, qui attiraient le tout.

Elle suivait le mouvement, sac à main tombant sur les hanches, pas se glissant dans le sillage de ceux de Carter. Les regards sur eux finirent pas s’évaporer, alors qu’ils quittaient la salle. L’américaine était incapable de savoir s’il s’agissait là d’un comportement envers elle et les propos presque blasphématoires qu’elle a pu avoir envers Dieu, ou si c’était l’homme qui récupérait toute la haine de ses propos. Lui ou elle ? A ce point-là, qui y perdrait le plus ? Elle n’avait plus peur de la mort, plus peur des egos qu’elle pouvait froisser. Sa vie avait changé, sa vie avait pris un tournant si violent que tout le reste n’était qu’ignorance.

Mains dans les poches, elle resta à ses côtés, silencieuse, le temps de traverser la rue. Simple café, porte tenue par l’homme, guide offert jusqu’à un coin du lieu. Ils se cachaient, ils se mettaient à l’abri des oreilles indiscrètes. Son manteau fut récupéré, accroché par l’homme, laissant un sourcil se arquer doucement. Décidément… Il était étrange comme personne. De celles qui n’existaient plus, de celles enfermées dans des traditions n’ayant plus lieu d’être depuis des décennies. Assise confortable, commande prise, simple café pour sa part, histoire de rester éveillée et que rien n’échappe sous l’effet de la fatigue. Calepin sorti, posé devant lui, en face d’elle. L’interrogation se lit un instant sur les traits. « Je préfère en effet que mon nom ne soit pas rattaché à de quelconques témoignages. » Poser les règles et limites dès le début semblait être le mieux à faire, pour éviter qu’Alejandro ne veuille la tuer. « En revanche, les propos peuvent être utilisés. » Tant qu’ils étaient anonymes. Qu’ils soient déformés ou non, qu’importait. Il n’était qu’un pauvre homme sans aucun rapport avec la mort, la banshee pouvait le ressentir. « Je suis psychiatre depuis deux ans à Arcadia. Je pense être plutôt bien placée pour voir les ravages de la ville sur les esprits. » Ca donnait de la crédibilité tout cela.

Après, elle n’avait pas besoin de rajouter ce qu’elle était, ce qui faisait qu’elle avait bien plus d’interrogations que nécessaires. « Cela fait longtemps que vous prêchez cette parole ? » Rhétorique qu’elle avait appris à connaître, reconnaître. Discours presque creux auquel elle s’intéressait pourtant, elle qui croyait que les religions monothéistes revenaient aussi dans le monde réel… « Pensez-vous que d’autres religions que la vôtre existe ? » Questionnement de sa part, autant pour lui offrir des pistes de réflexion que voir les réponses qu’il pourrait lui apporter.  


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Don't become the monster that you fear (Carter) - Mer 10 Avr - 8:28





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††Quelques détails notés sur le coin de la feuilles, elle est ici en témoignage anonyme et répond avec sérieux à ses premières questions. Sa profession est intéressante, il hoche la tête, signe approbateur, tout ça fait conscient qu'elle doit en voir des vertes et des pas mures entre les murs de cet établissement. Elle a un sacré courage pour travailler là-bas, Carter a toujours eu de l'admiration pour les professions médicales; ils mériteraient d'être mis en avant pour le travail qu'ils font. Il admire, silencieusement, se contente de noter tout ceci et relève ses yeux azurs sur elle tandis qu'elle enchaîne la conversation en se tournant sur l'opinion de Carter.

Carter étire un sourire, deux questions, alors que de base c'est lui qui devait les poser. Elle n'a peut être pas confiance en lui, elle espère peut être déceler un monstre radical au fond de lui. Là ne sera pas ses intentions tant qu'il n'aura pas trouvé un moyen sûr de répandre la paix et éviter plus de morts et de blessés inutiles qu'il y en a eu. Est ce qu’elle les protège, ces créatures ? En tant que psychiatre elle est sans doute tenue par le secret professionnel, il espère néanmoins que cela ne l'empêchera pas de témoigner.  « Ça fait quelques années maintenant, oui. » Il concède à répondre, bien qu'il n'y ait rien de réellement intéressant de son côté. Le stylo dans sa main reste immobile, pas besoin de griffonner ses propres dires.  « Elles existent pour autant elles ne sont pas forcément la bonne voie à suivre. Il n'y a qu'un dieu pour moi. » Il rajoute le "pour moi" évite de lancer un débat religieux parce que ce serait une perte de temps.

« Est ce que vous avez été témoin de scènes étranges ? Pourriez vous me les raconter ? »  Son regard se fige sur sa feuille, il saute une ligne, prêt a écrire quelques éventuelles déclarations qui pourraient lui être utiles pour ses prochaines conférences et autres chemins à étudier à propos de ces monstres. Il sait qu'ils se fondent dans la masse, peut être même que certains d'entre eux étaient présents à sa conférence. Carter se demande à quel point est ce que ces serviteurs de Satan se paye sa tête ou se moquent de lui dans ces moments là. Tant qu'on le laisse parler, il ne relève rien, en revanche il étudie les regards. Il voit la désapprobation parfois, la peur, la consternation, tout un tas de choses qui font qu'il sait apprivoiser son public, n'hésite pas à demander subtilement le nom de ceux qu'il soupçonne pour les ajouter à sa liste de suspects. Tout ceux qui ont participé de près ou de loin au suicide de son fils se verront mis à découvert au monde entier sans le moindre scrupule, tel est sa justice. Et pour cela il se demande s'il ne va pas s'inspirer des leaks qui ont déjà eu lieu, prouver la nature des autres, mettre le gouvernement et la police au pied du mur de ces faits qu'ils tentent de cacher à ceux qui ont besoin de savoir dans quel monde exactement est ce que l'on vit.

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ANNEES : (trente-quatre ans), l’horloge tourne, le temps s’accélère, défile devant les pupilles amorphes, et l’esprit bien trop concentré sur le travail.
CŒUR : (Célibataire), l’ex en cavale, le coeur en miettes, et le temps offert à sa carrière. S’attacher n’a jamais été de premier ordre, bien au contraire. Plus elle s’éloigne, mieux elle se porte.
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FACTION : (Neutre), loin des préoccupations des mafias, loin des êtres divins. Innocence traquée, réclamée par ceux qui estiment qu’elle leur revient de droit. Protection planant au-dessus de l’âme brisée.
OCCUPATION : (Psychiatre), entourée de fous, de désespérés. Elle-même sombrant dans les méandres d’un esprit au bord de l’implosion. (Ex-médecin urgentiste), bénévole dans des pays dont les guerres feraient pâlir d’horreur les divins d’Arcadia. Rôdée à toutes les situations de crise, n’en déplaise à la Ville.
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Don't become the monster that you fear (Carter) - Mer 8 Mai - 16:06





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††Pourquoi les religions se retrouvaient-elle encore au cœur des discussions ? Tout ceci était une étrange question, une remarque qu’elle se devait pourtant de faire. Tant d’êtres avaient été tués, sous l’excuse d’une idéologie extrême, découlant d’une des multiples croyances de cette planète. Dahlia avait toujours couru après son esprit critique, son raisonnement scientifique lui permettant de ne jamais perdre pied. Du moins le pensait-elle, jusqu’à ce que l’horreur frappe à sa porte. Qui aurait cru qu’elle aurait accueilli en elle un monstre, une de ces légendes qu’on entendait étant gamins ? Pas elle. Surtout pas elle. Et s’ouvrir à ce nouveau monde… C’était effrayant oui. Il fallait s’accrocher pour ne pas virer folle, et parfois, quoi qu’elle fasse, la psychiatre avait l’impression de perdre. Après tout, Alejandro n’était pas seulement un patient. Il était un chef de guerre, un homme respecté autant que craint, et le charisme en faisait tomber plus d’un. Elle l’avait vu, lors de son invitation dans un combat clandestin. Un seul mot, un seul geste pour que les hommes s’écartent. Respect perceptible qui lui donnait pourtant envie de vomir. Parce qu’elle se rendait compte Dahlia, qu’elle s’empêtrait dans une organisation criminelle, et ce malgré l’éthique incassable dont elle faisait preuve…

Alors, d’un côté, elle souhaitait éviter à cet homme de se mettre des divinités à dos. Après tout, il paraissait tellement humain, ce serait dommage que la faucheuse ne vienne le cueillir si tôt… Quelques années qu’il prêchait, de cette religion qui lui faisait pincer le coin des lèvres. Evidemment que pour lui, seul un Dieu existait, et c’était le sien. Ca ne la dérangeait pas en soi. Sauf pour ce que ce monde avait à apporter… « Et hors religions monothéistes ? » Pause, avant d’enchaîner, pour lui faire comprendre la relation : « J’ai eu des échos, par quelques patients, de noms venant de mythologies anciennes. Comme s’ils les avaient rencontrés. » Qu’il aille s’y casser les dents en réalité. Dahlia voulait voir à quel point les fondations de sa religion s’effondreraient. De plus, elle se protégeait elle-même, montrant qu’elle ne croyait pas une seule seconde aux propos et confessions qu’on lui faisait. Après tout, ses patients étaient fous, diagnostiqués en tant que tel. Personne ne leur donnerait le moindre crédit, sauf peut-être Carter. Lui avait l’air d’avoir une raison pour creuser, pour y croire. Même si la vérité le détruirait certainement. Et la banshee riait en elle, douce annonciatrice de la mort…

La jeune femme entreprit de se réinstaller correctement sur son siège, croisant les jambes sous la table, posant ses mains sur ses genoux. « J’ai vu… » Qu’as-tu vu exactement Dahlia ? « Des personnes avec une force surhumaine. » Des meurtriers en puissance, mafias gangrénant la douce ville d’Arcadia. « Et j’ai vu quelqu’un exploser une vitre sans la toucher. » Bon, ça, c’était elle. Néanmoins, si elle était capable de le faire, elle n’était certainement pas la seule. Et ça lui donnerait du grain à moudre à cet homme en mal de réponses. D’un autre côté, cela permettrait aussi à Dahlia d’avoir possiblement d’autres réponses. Si elle en savait bien plus que lui pour l’instant, de nombreuses zones d’ombres étaient toujours présentes.

Puis, soyons honnêtes, même si Carter finissait par découvrir ce dont il en retournait réellement, qu’il grattait la surface de l’horreur, combien le croirait quand il en parlerait ? Quasiment personne. Finalement, la majorité des humains s’enfermait dans leurs croyances, et qu’importait les évidences scientifiques apportées sur un plateau d’argent, les œillères les empêcheront de les voir…  


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Don't become the monster that you fear (Carter) - Dim 9 Juin - 18:00





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††La discussion s'ouvre, d'abord sur la religion puisqu'il est aussi porteur de ce message que dieu est en colère. Mais il est plus habile que celui qui crie dans la rue que Jésus va revenir pour punir tout le monde et que Dieu hait l'humanité entière. Ces créatures dont il parle sont sans aucun doute l'oeuvre du diable, leurs origines et donc il est normal pour lui d'aller d'abord dans cette direction-ci. IL s'assied bien assez confortablement, ayant ses instructions pour ses témoignages et donc Carter prend soin de ne pas écrire son nom ni son prénom sur son calepin afin de la conserver anonyme dans le cas où quelqu'un viendrait à chercher dans ses affaires. Ils ne trouveront donc pas cette jeune femme en remontant la piste, ce qu'il se passera ici restera dans sa tête et dans sa tombe il emportera ses secrets.

Elle enchérit sur le sujet et évoque alors les divinités polythéistes. Carter cesse alors soudainement d'écrire, interpellé. Une psychiatre, c'est une physiatre. Un instant il se perd encore dans ce mot quand elle évoque à son tour les religions polythéistes parce qu'il l'a entendu des milliers de fois. Il craint l'espace d'un instant de n'être que l'objet d'étude d'une thèse ou quelque chose dans ce genre. Si elle expose une analyse psychiatrique de sa personne au monde entier elle aura peut être de quoi le ridiculiser. Il a l'habitude Carter d'être cible de discours rétrogradant sur lui alors qu'ils ne le connaissent pas. Si elle est de ceux qui essayent de décrédibiliser sa parole, il doit dire qu'elle a du culot de venir jusqu’à lui de cette manière et mentir pour le faire parler. Carter se stoppe un moment, son dos rencontre la chaise alors qu'il l'observe avec attention. Il est impossible de pouvoir lire dans le fond des pensées des gens, mais s'il l'avait pu il l'aurait sans doute fait pour voir de quoi il en retourne. parce qu'à bien la regarder rien dans son attitude ne prévoit qu'elle est en train de se payer sa tronche. Et Carter passe machinalement sa main dans ses mèches blondes avant de se poser sur ses notes, essaye de mettre de côté l'orgueil latent dont il fait parfois preuve parce qu'il n'apprécie pas qu'on remette sa foi en question en affirmant que ces dieux là existent bel et bien. « Les dieux Polythéistes ne cherchaient pas à réduire le monde en cendres; Ces créatures là essaiment et créent des mafia après avoir possédé des gens. Leurs histoires mythologiques sont une manière d'attirer les mortels, un genre de déguisement pour rassurer le monde à la manière Hollywood et plus facilement en prendre possession. C'est la cuillère de miel dans la bouche, un détail auquel je ne crois pas.»

Elle raconte par la suite des témoignages intéressants dont il a envie de se pencher plus, elle relate de ces choses qu'il a déjà entendues, elle fait parti de ceux qui ont vu de leurs propres yeux ce qui existe, tout ce mal. Il n'a jamais été témoin de tels scènes démoniaques, ignore le comportement qu'il aurait dans ces cas là mais probablement qu'il irait prier, après s'être longuement fouetté pour demander pardon à Dieu. Témoin du déclin de l'humanité, le jugement dernier est venu. Il note sur son calepin mot pour mot ce qu'elle lui dit. Ça a l'air de la troubler tout cela, elle doit sans doute chercher des réponses à son tour, des réponses qu'il n'a pas pour le moment mais se portera volontaire pour la protéger de ces démons s'ils venaient à la retrouver. « Dans quelles circonstances avez vous été témoin de cela Mademoiselle Byrne ? Vous ont ils fait du mal ?» Force surhumaine, vitre explosée, elle a dû voir cela dans le cas de gestes violents, peut être en a t-elle été victime et dans ce cas il est prêt à l'aider.

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Dahlia Byrne
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CREDITS : (c) kaotika / gif: nerissa
FACE : Felicity Jones
DOLLARS : 1922
SACRIFICES : 216
PORTRAIT : Don't become the monster that you fear (Carter) Tumblr_pk8oui1QbK1xs4dkco7_250
ANNEES : (trente-quatre ans), l’horloge tourne, le temps s’accélère, défile devant les pupilles amorphes, et l’esprit bien trop concentré sur le travail.
CŒUR : (Célibataire), l’ex en cavale, le coeur en miettes, et le temps offert à sa carrière. S’attacher n’a jamais été de premier ordre, bien au contraire. Plus elle s’éloigne, mieux elle se porte.
RÉINCARNATION : Oiseau de mauvais augure, banshee dont les cris percent autant les tympans que les vitres.
TALENT(S) : (Cri Strident) - (Méduimnité)
FACTION : (Neutre), loin des préoccupations des mafias, loin des êtres divins. Innocence traquée, réclamée par ceux qui estiment qu’elle leur revient de droit. Protection planant au-dessus de l’âme brisée.
OCCUPATION : (Psychiatre), entourée de fous, de désespérés. Elle-même sombrant dans les méandres d’un esprit au bord de l’implosion. (Ex-médecin urgentiste), bénévole dans des pays dont les guerres feraient pâlir d’horreur les divins d’Arcadia. Rôdée à toutes les situations de crise, n’en déplaise à la Ville.
GENÈSE : (Stade 3), créature
TALON(S) D'ACHILLE : Ses patients. Son travail. Sa logique et sa raison. La mémoire qui refuse de se faire la malle.
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Don't become the monster that you fear (Carter) - Lun 10 Juin - 1:06





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††Lui ne pouvait pas avoir peur, s’il ne savait pas. Et plus Dahlia restait à ses côtés, plus elle le trouvait inconscient, cet homme qui disait vouloir prêcher la bonne parole. Ca lui rappelait son passé au Texas, au milieu d’intégristes et d’extrémistes en tous genres. Sauf que lui apparaissait doux comme un agneau, qui vagabonderait trop près du troupeau de loups tapis dans les ténèbres… L’américaine avait pourtant appris à ne pas s’attarder sur les apparences. Il suffisait de voir Alejandro pour comprendre. Un visage de gamin, un sourire toujours plaqué sur les lèvres, les accents chantants de l’espagnol sur sa langue… Et un dangereux tueur. Un psychopathe comme on n’en fait pas deux sur cette Terre. Un dieu qui se tapit en son sein, n’attendant que la faiblesse de son hôte pour reprendre le dessus. Carter ne voyait pas tout cela. Qui pourrait comprendre et accepter toute l’horreur de ce monde, celle se cachant au-delà des mots, de la logique et du possible ? Personne. Elle, il lui avait fallu des mois pour ne serait-ce qu’en effleurer la surface. Et avec ce qu’elle avait vu, jamais elle n’irait plus loin… Même s’il lui faudrait bien un jour, pour développer ses propres capacités, ne plus en être effrayée…

Chaque mot avait pour optique de réveiller son interlocuteur, de lui offrir des pistes sans jamais affirmer, confirmer. Parfois, il fallait laisser aux autres le soin de se faire leurs propres idées, de comprendre ce qui se déroulait au-delà de leur cadre de référence. Irait-il jusque-là, celui dont les pupilles trahissaient l’intérêt, mais aussi les doutes. Poli, posé, un sourire se dessina sur ses lèvres, tranchant avec le sérieux dont elle faisait preuve depuis le début. Chaque réponse s’inscrivait dans son esprit, dans cette mémoire sans faille dont elle était dotée, qui rappelait sans cesse à sa mémoire son passé, qu’il soit appréciable ou destructeur. Les dieux polythéistes n’existaient pas, n’étaient pas mauvais. Elle aurait pu rire. Elle aurait pu avoir pitié de ce pauvre homme. Elle aurait pu se draper de mépris, de haine, de dégoût, lui montrer l’horreur qui se cachait derrière elle-même. Néanmoins, elle préféra le silence, pour les secondes, les minutes à venir. « Si vous en avez l’occasion, relisez ces mythes qui ont existé avant Dieu et Jésus. » Aucun jugement, juste de quoi le faire réaliser. « Tous ont un jour voulu voir le monde leur appartenir. Quitte à avoir détruit des cités et des pays entiers. » Et tout cela arrivait de nouveau.

S’il ne s’ouvrait pas, il n’apprendra jamais la vérité qu’il cherchait ardemment. S’il gardait son esprit tel qu’aujourd’hui, il s’écroulerait, mourrait avant d’avoir pu effleurer la lumière – ou les ténèbres – dans lesquelles les réponses étaient plongées… « Je serai alors honnête en disant que je ne crois pas plus en votre Dieu. » Une cuillère de miel dans la bouche, un simple détail auquel elle n’accordait aucune importance. Pourtant, cela en avait pour lui, non ? Tant de réponses offertes, auxquelles il ne jetait qu’un maigre regard…

Quelles circonstances ? Le corps se redressa doucement, les coudes s’appuyèrent sur ses cuisses. Sans hésiter, elle se replongea dans sa mémoire, chercha chaque information avec précision. Quitte à s’arranger ensuite avec la vérité. « La première fois, c’était dans une course-poursuite avec la police. Certaines de leurs cibles les ont balayés avec une facilité déconcertante, avant de prendre la fuite au travers d’un mur. » Explosé par la force des poings. Quant au vocabulaire, cibles reflétait largement le passif militaire de la jeune femme. Guerres sanglantes qu’elle retrouvait dans les rues de la Ville. « Puis plus tard je me suis fait agresser. Toutes les vitres de la rue s’en sont retrouvées en morceaux, je n’ai toujours pas compris comment ils avaient fait… » Sauf que c’était elle. Et pas lors d’une agression. Juste le cerveau qui n’avait pas supporté… Les informations. La vérité. Celle qui cohabitait dans son chair. Mais Carter n’avait pas besoin de le savoir, non ? Et sinon, elle saurait comment se défendre des accusations… N’est-ce pas ?


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Don't become the monster that you fear (Carter) - Dim 4 Aoû - 12:31





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††Elle n'est pas la première à lui dire qu'elle ne croit pas en dieu, et Carter n'est personne pour la convaincre. Ce n'est pas non plus dans ses envies de convertir les gens, chacun fait bien ce qu'il veut, croit en ce qu'il a envie de croire. Il apprécie toutefois son honnêteté, parce que la plupart s'essayent en ronds de jambe et c'est souvent plus ridicule qu'autre chose. Il acquiesce simplement à sa révélation, il le comprend et n'ira pas s'aventurer sur ce terrain là. Ce qui l'intéresse surtout ce sont ses témoignages, car même si elle ne croit pas en ses mots à lui elle a dans ses souvenirs des éléments qui pourront lui être précieux, parce qu'ils ont au moins en commun le désir de mettre le peuple d'Arcadia en sécurité et pallier à ces attaques démoniaques qui surviennent et frappent même les plus innocents. Face à l'incompréhension ce sera une lutte difficile et longue. Mais Carter désire vouer sa vie à cela, chercher la vérité montrer au monde ce qu'il se passe et que ce fléau là ne date pas de leur époque ; C'est certain, c'est quelque chose qui dépasse le monde humain et qui le dépassera encore quelques générations à venir s'ils ne font rien pour pallier à cela. Son objectif est simple : rendre les rues sécurisées, que les enfants puissent jouer dehors sans que les parents craignent qu'ils ne se fassent embrigader dans des événements pareils ou qu'ils finissent tués, pris à parti par les mafia. Car pour carter ces démons là sont forcément liés à ces mafias. C'est de la gangrène, quitte à amputer, Carter ira jusque là.

Il note donc ses témoignages, tente de faire preuve de sang froid alors que ces déclarations là lui font froid dans le dos. Si même la police ne peut rien contre eux, il va falloir qu'ils s'y prennent autrement, et Carter n'a aucune idée de comment faire jusque là, il ignore même si ces gens là sont en majorité ou en minorité, il le saura quand la vérité éclatera au grand jour. Alors soit tous parviennent à faire un relèvement, soit ils se font chasser jusqu'au dernier. Il déglutit, pense à son fils condamné et a sa fille qui le sera également bientôt s'il ne prend pas des mesures, s'il ne pousse pas les vox populi à se faire plus agressifs pour trouver un moyen de les éradiquer. C'est ce qu'il faudra, sans aucun doute, remettre la balance à l'équilibre puisqu'il n'y a plus d'endroits sur terre où ils ne sont pas certains d'être tranquille. Le stylo griffonne le reste de ses témoignages, Carter cesse un instant avant de lever les yeux sur elle, qui déclare avoir été agressée. Il ne serait pas surpris qu'elle n'ait pas été voir la police après ce qu'elle a vu, et combien comme elles ont vécu cela en se sentant ensuite abandonnés par le gouvernement. Carter se sent chanceux de ne pas avoir connu telle agression, à vrai dire il n'a eu conscience d'être devant un surnaturel qu'une seule fois. C'était Lyra, et Lyra n'a jamais été agressive avec lui, elle a tenté de lui faire comprendre des choses qu'il n'était pas prêt à entendre sur le coup.

Il y réfléchit, des fois, se demande si ce sera possible de faire un tri. Est ce qu'elle saurait lui donner des noms de ces démons non agressifs qu'ils pourraient purifier sans avoir à les tuer. Carter fronce les sourcils, dans sa tête c'est le bazar et  pour le moment il se sent plus désolé pour Dalhia qu'autre chose. Il voudrait qu'elle obtienne justice, qu'elle soit dédommagée pour ce qu'elle a vécu parce qu'elle a ce droit. Il reste silencieux après ces déclarations, ça ne doit pas être facile de raconter cela sans avoir peur d'être prise pour une folle. Il en connaît un rayon, pour avoir vu des articles sur sa personne établis par des psychanalystes qui disaient de lui qu'il souffrait de démence. « Je suis désolé de savoir que vous ayez vécu cela et que ça ait été banalisé. » Il le pensait sincèrement, il n'est pas étonné de savoir que les habitants n'ont plus confiance en personne et qu'il s'agit maintenant de survivre et non vivre. Il note les derniers détails de ses témoignages, soupire, un peu consterné par cela. « Si il vous arrive quelque chose, n'hésitez pas à m'appeler, je ne suis pas plus en mesure que la police de vous aider mais au moins vous ne serez pas seule. » Il fait glisser sa carte de visiter jusqu'à elle, si cela l'intéresse, elle pourrait aussi rejoindre les vox populi, la voix du peuple, la voix de ceux qui sont victimes de ces événements et qui désirent que cela change.  « Est ce que vous auriez d'autres informations à me donner, sur ces événements peut être ? Sauriez vous vous rappeler le visage de ce gens ?»

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CŒUR : (Célibataire), l’ex en cavale, le coeur en miettes, et le temps offert à sa carrière. S’attacher n’a jamais été de premier ordre, bien au contraire. Plus elle s’éloigne, mieux elle se porte.
RÉINCARNATION : Oiseau de mauvais augure, banshee dont les cris percent autant les tympans que les vitres.
TALENT(S) : (Cri Strident) - (Méduimnité)
FACTION : (Neutre), loin des préoccupations des mafias, loin des êtres divins. Innocence traquée, réclamée par ceux qui estiment qu’elle leur revient de droit. Protection planant au-dessus de l’âme brisée.
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Don't become the monster that you fear (Carter) - Jeu 3 Oct - 20:27





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††Pourquoi témoigner ? Pourquoi parler ? Dans le fond, il y avait aussi des questions qu’elle se posait, sur la raison qui le poussait, lui, à étudier les phénomènes surnaturels, à chercher des réponses. Parce que finalement, toute vérité n’était pas bonne à avoir. Souhaitait-il traquer ces personnes-là ? Il finira simplement par mourir contre eux. Car un simple regard, une simple introspection lui suffisait à comprendre qu’il n’était rien d’autre qu’un mortel. Un pauvre humain. D’un claquement de doigt, il sera balayé par les pouvoirs, la haine de ces créatures. Pour un peu, elle pouvait elle-même lui prouver qu’il ne pourrait rien y faire. Juste un cri, un unique, serait suffisant. Ce serait facile, si facile de le faire tuer des nues, de lui montrer que les monstres vivaient parmi eux, et que n’importe qui pouvait l’être. Même une psychiatre sans histoire comme elle. Quand Dahlia était seule, qu’elle y pensait, qu’elle s’y attardait, ça lui faisait froid dans le dos, et ça la faisait rire. Y’avait personne à qui tu pouvais donner ta confiance dans ce monde. Personne. Chacun avait son secret, son lien avec une organisation ou une mafia, son ichor coulant dans ses veines. Personne n’était ce qu’il prétendait être.

Une gorgée de café fut prise, pour se réveiller, pour régénérer son esprit et ne pas faire d’erreurs. Pourtant, elle les semait… Léger rire aux propos de Carter, et la tête se secoua en réponse. « Vous savez, j’ai connu bien pire que ces petites agressions. » Pause. « Parce que dans le fond, certaines situations positives me sont aussi arrivées. » Un soupir quitta ses lèvres. L’impression était donnée, d’être perdue, empreinte de doutes. Mais elle savait. Tout. Enfin, c’était un mensonge. Pas tout. Y’avait tellement de zones d’ombres qu’elle s’interrogeait réellement sur les raisons des retours, sur ces dieux, sur ces créatures… Le divin n’avait pas sa place dans un monde régi par les sciences. C’était sa croyance, même si elle baignait désormais plus dans le premier que le second… « Finalement, je m’interroge sur leur présence ici. Je me demande si certains ne sont pas là pour nous aider… » Tellement de questions, aussi de quoi lui montrer que tous n’étaient pas mauvais. Tous ne pouvaient pas être mauvais. C’était un équilibre, une balance qu’il fallait garder. Les ténèbres existaient grâce à la lumière. La lumière avait besoin de ténèbres pour briller complètement.

Les doigts glissèrent sur la carte de Carter, les pupilles lurent furtivement les informations écrites dessus. Un sourire poli, pour le remercier. « J’y penserai. » Ce n’était pas son genre de demander de l’aide. Et il y avait Alejandro qui la protégeait. Elle avait compris la dangerosité du capitano, et le fait que peu souhaitaient aller contre lui. Certainement qu’elle ne connaîtrait plus d’agressions à l’avenir… Ou plus qu’auparavant. A voir. C’était pas la mort qui l’effrayait. « Non… Après, il y a certainement des caméras de surveillance qui ont capté les scènes. » Pause. Ca devenait dangereux. « Et plus d’informations… Je dois maintenir l’anonymat de mes patients, et le secret médical aussi. Je ne pense pas pouvoir en évoquer plus pour le moment… » L’excuse parfaite. Réelle. Elle était une psychiatre assumée. Et elle respectait les règles de son métier. Même un couteau sous la gorge ne lui fera rien dévoiler. Plutôt la mort que le déshonneur.


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