AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

fuck the rest and stab it dead

 :: abandonnés
Invité
Anonymous
fuck the rest and stab it dead Empty
fuck the rest and stab it dead - Mer 19 Déc - 14:36


Fuck the rest and stab it dead


 
Lir ϟ  Némésis .


Minuit, jour d'automne, nuit des mort. Le voile entre les mondes est si fin que des revenants s'invitent, attirés par les lueurs aux fenêtres, les bougies que l'on dépose. Les âmes vengeresses passent, elles touchent Sybille du bras et appellent à l'aide. Elle ne peut rien faire, pourtant elle sait que Némésis a des affinités avec les enfers. Chaque année cela semble être plus insupportable que la précédente. Connaissez vous cette impression d'être observé alors que vous êtes seul chez vous ? La nuit de Samhain est un film d'horreur pour Sybille qui ne comprend toujours pas pourquoi cela court à son échine. Un regard par dessus son épaule, le courant d'air froid dans les plumes, il n'y a personne d'autre que son chat qui dort paisiblement sur son perchoir. Parait il que les animaux perçoivent ces âmes, et bien visiblement son chat est cassé. Les yeux posés de nouveau sur ce livre dont elle lit les lignes sans les assimiler à cause de ces distractions, Sybille soupire et finalement referme la couverture.

Dehors ça s'anime aussi, le bar sur la rue d'en face fait vibrer ses enceintes de musiques d'ambiance type films d'horreur en passant par du rock old school dont elle connait les notes par cœur. Elle se lève et jette un regard par la fenêtre, un défilé digne de Tim Burton s'anime en bas, Diables, citrouilles, Elvis Presley, Marilyn Monroe, cette année encore c'est à la mode, Halloween. elle ne l'a jamais vraiment fêté, en Grèce ce n'est pas aussi populaire, encore moins à Mykonos, ou même à Istanbul. Pourtant  quelques années auparavant à l'occasion elle dansait avec un python sur les épaules. Aujourd'hui elle se soucie plus de l'effet d'Halloween du brassage de la ville dans les différents quartier que la tête qu'elle aura à faire sauter ce soir. Nombreux seront ceux qui en profiteront d'être masqué pour s'aventurer dans les quartiers où en plein jours ils ne mettront pas les pieds. Songeuse Sybille, à voir tous ces costumes, elle pourrait aussi en profiter.

L'ailée s'est interdit des balades en ville pour ne pas attirer les regards, ce soir qui s'en soucie qu'elle a des ailes dans le dos alors que d'autres ont un couteau en travers de la tête ? Lèvres mordillées, oserait elle ? Si le costume est adapté, personne n'y verra rien n'est ce pas ? Inutile de demander l'avis des autres, elle a besoin de s'entourer de chair humaine pour ne plus entendre ceux qui ne possèdent plus d'enveloppes charnelles désireuses de se venger. Elle fouille dans son placard, la prochaine tenue qu'elle va devoir sacrifier pour faire passer ses ailes. Une robe blanche, elle la découpe vulgairement dans le haut du dos, arrange le tout avec des épingles à nourrices une fois enfilé, quelques touches de maquillage et l'ange transparaît. Rien de réel, juste une apparence qui passera plus facilement que si elle y va en civil. Un sms à Augustin pour lui souhaiter bonne nuit, elle laisse son téléphone dans son appartement et le quitte d'un pas très peu assuré. En bas, elle croise plusieurs groupes, avance dans la pénombre, passe tout à fait inaperçu. Les ailes sont repliées dans le dos, elle s’efforce de ne pas les bouger bien qu'elle puisse justifier avec du motorisé. Direction le centre ville, non loin de Little Italy. Marcher dans la rue, entre les rires et les débats sur les costumes, les enfants qui frappent aux portes, c'est vivifiant. Sybille choisi de s'incruster dans un pub où la fête à l'air de battre de son plein. Cette habitude perdue à la transformation, elle en profite ce soir, se fraye un chemin jusqu'au bar. On lui touche les ailes, une fois deux fois, wow c'est vachement bien fait rien de plus banal que se coller des plumes pourtant, si tu veux les mêmes, va sur amazon. Elle est dans un repaire Irish visiblement, Sybille n'est pas visage connu de la Nuova Camorra, a part peut être ceux qu'elle a croisé en train de s'en prendre à un navire de marchandises destiné à la Nuova Camorra. Est ce parce que le visage de l'un d'entre eux vient lui passer sous les yeux qu'elle y pense ? Sans nul doute. Sybille lance un regard mauvais à l'homme, bien sûr qu'elle le connait lui, ça fait longtemps, il a trahi le peu d'amitié qu'elle avait pour lui en s'attaquant aux siens. Et la vengeance s'y mêle. Elle décide de le suivre. Halloween est une bonne excuse pour faire couler le sang, si elle tâche sa robe ça ajoutera du cachet à son déguisement trop angélique pour elle. Némésis prend le contrôle, vengeance divine, justice du panthéon Grec, elle s'anime, discrètement, suit l'Irlandais jusqu'à ce couloir. Ferme la porte derrière elle et l'observe avancer tout en restant sur place. Porte verrouillée derrière eux, elle profite qu'il n'y ait personne ici. « J'aurais dû me douter que t'étais avec eux. Mais je t'avais laissé le bénéfice du doute, maintenant je vois qu'en fait t'es quelqu'un de lâche. » La voix de Sybille brise le silence, visage figé dans le marbre, elle souhaite désormais oublier ce qui les a lié par le passé.


 


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
fuck the rest and stab it dead Empty
fuck the rest and stab it dead - Mer 9 Jan - 12:56


FUCK THE REST AND STAB IT DEAD
sybille & éamonn
trouble on my left, trouble on my right, I've been facing trouble almost all my life. My sweet love, won't you pull me through? Everywhere I look I catch a glimpse of you. I said it was love and I did it for life, did it for you. Will I come to pass or will I pass the test? You know what they say, yeah, the wicked get no rest. You can have my heart any place any time.


     
Halloween, curieuse tradition, que je comprenais mieux grâce aux souvenirs de Lir. Samhein, en véritable nature alors que tous se déguisent. Pas d’accoutrement, j’estimais en avoir déjà assez fait ces derniers temps. Ce n’étaient pas les étiquettes qui manquaient. Lâche, traître, minable. J’ignorais ce qui était du réel et du déguisement. Sénéchal ? Perdu dans des eaux troubles, ce n’étaient pas les costumes trois pièces et les voitures de collection qui empêcheraient l’inévitable. Culpabilité, vieille amie, la revoilà après la paix qui n’aura duré que quelques mois au creux des reins d’un amour maudit. Il y a cette envie, cette soif insatiable, parce que les alcools mortels ne me font plus rien et que je pourrais tuer pour une cuite au whisky. Pillier de comptoir alors que ce soir, c’est le bal des lycanthropes, un ange se distingue. L’ironie est bien trop délicate pour que je la relève, alors c’est le verre qui se lève et s’écrase lorsqu’il est enfin vide. Neptra qui coule à flot, l’ivresse élève l’esprit et le corps devient lent, imprudent. Je néglige et j’y prends plaisir. Les erreurs se multiplient, et elles sont tellement nombreuses que je ne sais plus distinguer le simple geste de l’erreur de parcours. Le regard mauvais tombe à l’eau. Le visage qui le porte est vague. C’est autre chose qui attire mon regard, ma famille. Les Irlandais vivent, fêtent. Mais leur chaleur ne m’atteint pas. Ma famille me laisse froid, pour la première fois. Et la seule chaleur, c’est le neptra. La seule brûlure dans mes entrailles, c’est lui. Quel cliché.

Morose, grognon, les bruits s’élèvent et lorsque tous s’amusent, je m’autorise un instant de repos. Ils chahutent, et ils ont bien raison. J’aime cette famille, même s’il n’y a que la froideur dans cette mécanique d’un myocarde suspendu. Je vascille, tangue, sans parvenir à tomber. Les heurts sur les murs masquent les bruits de pas, légers. Le couloir est étroit, ou du moins j’en avais l’impression. J’avais aussi l’impression que le sol était particulièrement confortable et que mes pieds s’y enfonçaient. Démarche hasardeuse jusqu’à une sorte de patio qui se voulait secret, j’entends une serrure se verrouiller et, lentement, je me tourne vers le bruit. Les ailes d’ange. Ange de la mort qui ne se contente plus de frapper aux portes mais de les fermer, j’arque un sourcil et malgré l’alcool, le visage se replace. Istanbul d’abord, la mort donnée à défaut de l’avoir reçue. Le bateau qu coule, et ses yeux émeraudes éffarés.

Comme un réflexe, ma main sur place sur l’avant-bras brûlé. Les boursoufflures encore douloureuses me font grimacer, alors que je ne fais qu’effleurer l’épiderme. Cratères continus sur la peau qui entourent le membre, je m’égare dans des pensées diverses. Le Royaume, les armes, les flots, Siobhàn. Le noir. Sybille. Les sourcils froncés, je la fixe, la toise même. J’allume une cigarette lorsque le chef d’accusation tombe. J’échappe un léger rire. « Hein ? » L’alcool enlève le peu de subtilité verbale dont j’étais capable. Les fils se tissent peu à peu. « J’t’avais parlé d’ma famille, c’est eux. » Mais je n’étais pas prêt à accepter ce mot de sa bouche. « Lâche ? C’ton nouveau boss qui dit ça ? » J’inspire, avance vers elle et plante mon regard dans le sien. « J’vois que tu choisis toujours avec soin tes patrons. J’vais prendre ça comme un compliment. » Sourire carnassier qui étire mes lèvres, je la frôle, empestant l’alcool. La Camorra avait toujours eu des goûts douteux, mais je ne pensais pas Sybille capable de la même appétance. Je l’imaginais au palais fin, appréciant le goût de la liberté une fois son ancien maître mis sous terre. Encore une erreur. Et la prochaine serait sans doute de la traiter en ennemie, ou en amie, ou de la considérer tout court. Je finis par m’écarter, lui tournant le dos par la même occasion et finalement je lui verse un verre de bourbon pour lui tendre. Le sourire se fait moins sauvage et plus franc. A elle d’amorcer le rythme pour la prochaine valse.  

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
fuck the rest and stab it dead Empty
fuck the rest and stab it dead - Mer 9 Jan - 18:36


Fuck the rest and stab it dead


 
Lir ϟ  Némésis .


Misérable, vacillant dans le couloir et le corps imbibé d'alcool. Il la reconnaît bien évidemment, comment ne pas oublier cette rencontre qui aurait dû être agréable et qui désormais laisse un amer arrière goût. C'est du gâchis mais c'est comme ça, les gens viennent et quittent ce même chemin qu'on emprunte. Pas le moins du monde touché par ce qu'elle dit, pourtant il réagit, ce qui lui prouve que ça sonne faux dans ses oreilles. Il vient, réduit la distance entre eux, les silhouettes qui se touchent presque et pourtant le courant électrique qui les anime se fait en opposition. Rejet. Les orbes glacées rencontrent leurs jumelles quand elle lèvre les yeux, et elle sent la liqueur qui lui vient dans le nez, il est alcoolisé, fortement. Mais elle n'est pas certaine qu'il sera totalement désinhibé si elle l'attaque, si cela sera un avantage pour elle. Peut elle tuer un homme qui n'est pas en état de se défendre sans déclencher de cas de conscience. Sybille dirait oui, Némésis grince les dents, frustrée, il n'est pas l'adversaire qu'elle attendait. Il parle, les lèvres bougent et il confirme ce qui était déjà une évidence pour elle ; membre du Royaume et donc, ils se retrouvent dans le camp opposé une fois de plus. Pas de possibilité d'inverser la tendance cette fois, son patron comme il le dit, est beaucoup plus important pour elle qu'était celui qu'il a connu à Istanbul. Si elle tue Zeus, elle tue Némésis en elle, l'orage se déchaînera. Elle ne réagit pas, pourtant il est près, si près qu'elle peut entendre le myocarde pulser le sang, tentation pour elle de le vider de ses tripes en fouillant à même la peau de ses ongles. Arracher le muscle d'où le rouge se faufilerait entre ses doigts. L'étrangler, le priver d'air et observer son visage changer avec pour dernier souvenir son regard vengeur. Sybille inspire doucement, l'adrénaline cogne dans ses tempes et finalement il fait le choix pour elle de ne pas agir directement. Il se tourne, visiblement pas le moins dur monde interpellé par la menace qu'elle représente potentiellement alors qu'il y a eu affrontement sur les quais.

« Et toi il t'en faut peux pour couler un navire avec à bord des innocents n'est ce pas ? C'est quoi ton problème ? Leur humanité ? Le fait qu'ils livraient pour nous ? » Pourquoi tourner le dos à ce qui les sépare désormais ? Il lui offre un verre, croit il vraiment qu'elle va accepter telle invitation après ce qu'il a fait. Provocation de trop. Ça l'agace, ça l'irrite qu'il ait porté atteinte à la Nuova Camorra, qu'ils aient attaqué son panthéon et qu'il trouve cela tout à fait banal. elle serre les dents, de plus belle. «  J'avais rien contre toi, mais s'il est de mise de mettre les gens dans le même panier alors je ne vais pas me gêner. » Ce bras tendu saisi, une clef de bras, rapide et efficace, de mouvements précis, un coup sec dans l'épaule, clac, déboîte l'os et le verre se fait la malle, se déverse de son contenu. Un peu plus sale peu importe, le geste de paix n'est pas le bienvenu. Le bruit sourd du verre qui se brise est bien assez représentatif de la situation, d'une amitié déjà fragilisée, en éclats de verres tranchants. Si seulement il avait agi avec la sagesse d'un dieu, elle n’essayerait pas de lui porter atteinte. C'est Némésis, c'est plus fort qu'elle, elle réclame justice et châtie cet excès d'orgueil. Paume ouverte écrase le profil qu'elle a autrefois eu l'occasion de caresser de manière bien plus charnelle. Pas la moindre satisfaction, pas le moindre amusement sur le visage de Sybille, elle fait ce qui doit être fait, elle n'en tirera pas le moindre bénéfice personnel ; puisque cela n'a rien de personnel. Elle se demande quel est l'hybris qu'elle ressent sous la peau, désir puissant de faire éclater ses synapses histoire d'en profiter par la suite pour lui découper la gorge. Sans arme sur elle, ça va être délicat dans l'immédiat. Elle maintient le bras, il sait qu'elle n'a jamais été ce qu'elle a toujours parut être, la danseuse qu'il a connu n'était qu'illusion, l'exécutrice sous la peau, dissimulée.  « De qui te moques tu ? Tu crois vraiment que je vais laisser passer ce que vous avez fait alors que je t'ai sous la main ? »

Serre l'emprise, désire l'entendre couiner. Même avec l'alcool anesthésiant les nerfs s'agitent, les informations passent dans le cerveau et elle sait qu'il aura mal si elle appuie à tel ou tel endroit. Mises en garde, au fond d'elle même, lui donne le choix de se rétracter et de justifier les actes qu'il a commis. Lui a t-on forcé la main ? Éprouve t-il des regrets ? Elle tire, plus, l'empêche de la saisir, tandis qu'elle le maintient avec suffisamment de force et écrase son faciès contre le mur, les doigts agrippent la tignasse brune à la racine. « Tu parles de famille c'est la mienne que tu attaques. Tu sais qui je suis je te l'avais dit, tu aurais dû t'y attendre et t'as rien fait pour éviter ça.»


 


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
fuck the rest and stab it dead Empty
fuck the rest and stab it dead - Jeu 10 Jan - 12:29


FUCK THE REST AND STAB IT DEAD
sybille & éamonn
trouble on my left, trouble on my right, I've been facing trouble almost all my life. My sweet love, won't you pull me through? Everywhere I look I catch a glimpse of you. I said it was love and I did it for life, did it for you. Will I come to pass or will I pass the test? You know what they say, yeah, the wicked get no rest. You can have my heart any place any time.


     
Les effluves d’alcool prêts à embraser la tension qui ne cesse de croitre, je la sonde, elle, l’amie d’autrefois, l’ennemie en devenir pour des jeux de pions dont nous n’étions que chair à canon. L’ironie me fait sourire, à moins que ce soit l’alcool. Ou les deux. Némésis guide l’hôte, là où Lir me complète. Distance réduite, je lui impose mon souffle alcoolisé, comme si dans un sombre et idiot espoir, je pouvais la contaminer. Empoisonner le corps pour libérer son esprit empoisonné par les belles contrées de Toscane et les rêves d’Empereurs romains. La Camorra, quelle plaie. Sybille ignore mon rang, et tant mieux. Simple sujet à ses yeux, je reste silencieux. Une fois de plus du mauvais côté de l’échafaud, la divine ne réagit pas encore. Je lui tourne le dos, tends le verre. Tandis que ses lèvres demeurent scellées, son regard, lui, crie son appel de sang. Je sais ce regard, il est de celui qui veulent verser l’ichor. Mais je ne montre rien, sachant pertinemment que je ne fais que retarder l’inévitable en poussant ma chance. Insolent, je la provoque encore un peu plus, humant ses cheveux mais ce ne sont plus les saveurs d’orient qui chatouillent mes narines.

Le bateau coulé est son motif. Fiasco pour les ennemis que d’avoir échoué, et je sens la fierté de Zeus à travers ses mots. J’arque un sourcil, entame le verre tendu en signe de paix d’une seule traite et je lui montre une dernière provocation, si elle voulait le reste de ce même verre, presque vide. « Te gêne surtout pas. » Elle annonce l’attaque, et je la laisse faire. Désespéré au point de préférer la douleur à l’anesthésie, je me retrouve à rire lorsque l’épaule se déboite. Le rire se mêle au fracas du verre qui se brise. Les sens désormais éveillés, elle domine l’échange presque concupiscent. Elle n’a pas perdu la main, main qui se serre un peu plus autour de la tête de mon épaule disloquée. Et je ris plus fort encore, ce sera la seule réaction qu’elle obtiendra de moi ce soir, des sourires et des rires, des heurs dans ses malheurs. « J’me disais que ça pouvait être sympa comme retrouvailles. » Indolente répartie que de la provoquer un peu plus. Sybille n’était pas sur le bateau, et je n’étais pas sur les quais. Elle ignore ce qui a pu s’y passer, tout comme je n’ai pas pu voir de mes propres yeux ce qui a pu s’y produire. Une justice expéditrice et partiale, elle était plus vengeance qu’équilibre.

A plusieurs reprises, mon crâne heurte le mur. Diversion misérable, l’égide épidermique s’active juste au moment où mon arcade cède. Je profite de la distraction pour renverser la divine et prendre l’avantage. Ses poignets dans mes mains qui les broient, mon visage accolé au sien, je la fixe et la toise. Les gouttes écarlates perlent sur son visage. Qu’elle s’en repaisse. « J’y étais sur l’bateau, ta famille a préféré sauver ses caisses plutôt qu’les gars qui y étaient. J’l’ai vu. Ceux qui sont morts, c’est parce que j’pouvais pas tous les sauver. J’suis pas là pour rattraper vos conneries. Viens pas accuser An Riocht d’vos fautes, à toi et ta famille de Nuova cúl tóna* » Les traits se ferment, la voix ne s’élève pas, il n’y a que l’emprise qui se renforce. Lir était juste, Lir sauvait ce qu’il pouvait, peu importe le camp. Il n’y avait que le mensonge qu’il exécrait. Mais tous n’avaient pas survécu, et je blâmais la Camorra et sa cupidité. « J’te rappelle l’Eden ou pas ? M’fous pas ma loyauté à la gueule quand ta famille s’torche avec. »  Parce que c’était injuste, d’avoir une loyauté variable. Pleine ou entière, il n’y avait pas d’autre notion à mes yeux. Je me demandais si elle était son propre moteur ou si Alcide était derrière. Encore une tentative ? « Dis-moi, c’est Alcide qui t’envoie ? C’est encore lui qui veut m’tuer ou quoi ? » Je plante mon regard dans le sien, et je me rends compte que cette visite ne peut être que personnelle, et que la ruse était d’envoyer Némésis pour paraître juste. Une tragédie grecque. « Toujours aussi pantin, Sybille. » Provocation de trop, sans nul doute. Provocation nécessaire pour que la vérité soit crachée, et si cela devait se faire dans le sang, j’y mettrais le prix. Après tout, nous étions tous le pion de quelqu’un.

*enfoirés ou un peu plus vulgaire homer Arrow      

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
fuck the rest and stab it dead Empty
fuck the rest and stab it dead - Lun 14 Jan - 19:00


Fuck the rest and stab it dead


 
Lir ϟ  Némésis .


Colère noire de la déesse, l'emporte sur quelconque amitié qui aurait pu être partagée par le passé. D'un type qu'elle aurait eu envie de revoir ailleurs que dans un cadre de mafia. Hélas leurs chemins se recroisent, pas possible d'être dans le même camp quand tout les oppose cette fois. Pas possible de retourner sa veste puisque l'Olympe est sa priorité. Et les préférences de Némésis l'emporte sur celles de Sybille qui aurait peut être cherché à trouver un terrain d'entente. Némésis n'est pas diplomate, elle agi, la vengeance et la justice sont ses principales motivations. Pas de discussion prévue. Les gestes s’enchaînent, rapidement, il rit à ses actes, elle se moque éperdument de ce qu'il pense. Ce qu'elle veut c'est lui faire mal, elle appuie sur la blessure, prête à lui arracher le bras s'il le faut, pour qu'il comprenne. Elle ne lâchera pas le morceau pour ses éclats de rires, il aura beau se moquer d'elle ouvertement la pression n'en souffrira pas. Il en profite néanmoins pour reprendre le dessus, attrape l'un de ses poignets et le broie dans sa main. Elle sentirait presque le sang se couper sous la constriction, montre les crocs, il parle encore. Mots embués d'alcool, viennent s'écraser sur son visage, une farandole de reproches et d'accusations. Et il accuse la Nuova Camorra pour les morts, quand de base le royaume n'était pas sensé s'y trouver, ni sur le quai, ni sur le navire. Alors l'urgence donnée c'est une petite équipe qui s'y est rendue, ils ont fait ce qu'ils pouvaient pour les arrêter, en vain et le royaume s'est régalé de leur petite vendetta puérile au prix de vies qui n'ont rien demandé.

Elle a su qu'il y avait des intrus sur le navire, elle a désormais la confirmation qu'il s'agissait de Ned et sans doute d'autres de ses collègues, par conséquent c'est lui qui a débuté le cycle de vengeance, donc les morts sont à sa charge, c'est lui qui sera hanté. La colère rage, enflamme le regard déjà haineux de la déesse outrée. A trois ils auraient rien pu faire, Sybille a réussi à en repêcher certains, quand aux autres elle n'a rien pu faire, épuisée par son don, les ailes qui la portent l'on vissée sur le rivage finalement « C'est toi qui a saboté le navire ! Ils sont morts et c'est ta faute ! » Elle lui hurle dessus, le visage si près qu'elle saurait détailler les moindres nuances de ses iris, la main libre empoigne le col de l'Irlandais et le maintient à cette distance, qu'il imprime chacun de ses mots dans son cerveau imbibé de Neptra. « Tout est de ta faute ! De votre faute !» La Nuova Camorra n'aurait sans doute rien fait après l'Eden Manor s'ils n'avaient pas été provoqués, mais ils sont venus attaquer en termes de vengeance, besoin de reprendre le dessus parce qu'ici c'est toujours comme ça. Elle ne relève pas Alcide, parce qu'elle n'est pas là en son nom seul, Némésis est la justice de Zeus mais le panthéon passe avant la mafia pour la jeune femme, c'est souvent ce qui a retardée son entrée dans le groupe. Mais s'il a déjà eu un problème avec Alcide alors il est réellement ennemi et elle ne peut plus rien pour lui. Prête à sacrifier le semblant d'amitié qu'elle avait pour lui, sans la moindre hésitation, parce qu'elle ne lui doit rien et que lui doit payer pour les crimes commis envers son panthéon. Avant qu'il ne recommence, avant qu'il n'ose de nouveau se mettre en travers de leur chemin. Geste d'autodéfense pour se libérer de son emprise, sa poigne à l'encolure le force à se coller contre le mur. Les ailes déployées, elle hésite à le soulever et le regarder se tordre la nuque, mourir quand les os s'en brisent. Pas assez de hauteur, c'est l'hybris qu'elle vient lui attraper aux creux des entrailles, manipule avec habileté ce qui fait son plus grand handicap et libère le monstre jusqu'à le rendre fou.


 


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
fuck the rest and stab it dead Empty
fuck the rest and stab it dead - Ven 18 Jan - 19:42


FUCK THE REST AND STAB IT DEAD
sybille & éamonn
trouble on my left, trouble on my right, I've been facing trouble almost all my life. My sweet love, won't you pull me through? Everywhere I look I catch a glimpse of you. I said it was love and I did it for life, did it for you. Will I come to pass or will I pass the test? You know what they say, yeah, the wicked get no rest. You can have my heart any place any time.


     
Quelque chose se transforme dans son regard. Malgré l’alcool, le changement reste perceptible. Je déglutis, toujours avec ce même sourire accroché aux lèvres. Némésis relâchée, je savais que l’amie, elle, avait disparu. Justice partiale, celle de Zeus, d’un hôte qui aura essayé plusieurs fois de me supprimer de cette existence. En vain. Un jour, peut-être, prendra t-il les choses en main. Procès expéditif, parodie de justice, à croire que son déguisement ne se limitait pas à Halloween. Et je ne me moquais même pas d’elle, au final. J’appréciais l’ironie, d’avoir survécu à temps, pour finir comme un film de série B, au scénario plus que douteux. Mourir un soir de Halloween, voilà une chose qui me déplairait. Je me fichais des autres jours, à vrai dire. Mais, pas ce jour-là, pas lorsque tous se cachaient derrière des masques, et que je préférais mourir face à un visage franc. Alors, je riposte, réplique, renverse. Pas ce soir, non.

L’affront est martelé, elle croit à sa vérité. Que faire ? Que dire pour lui faire entendre raison ? A moins que ce ne soit ma raison ? Et, ma vérité ? Si seulement, je n’avais pas autant bu, peut-être aurais-je pu formuler des mots qu’elle aurait su entendre, si elle l’avait voulu, si elle l’avait pu. Mais il n’en était rien. Il n’y avait que la soif du sang dans ses iris injectés. La faute est rejetée, intégralement, sur ma famille et sur moi. Elle hurle, Némésis, elle hurle à la nuit, somme que la Lune l’aide dans son verdict. Je connaissais le poids de ma culpabilité. Pudique, je ne le montrais pas. J’avais certaines morts en tête, mais pas celle-ci. Pas lorsqu’on provoque, qu’on approche et qu’on menace de tirer. Ils étaient la poudre, et j’étais l’eau pour la saboter. Mais l’Enfer était pavé de bonnes intentions, d’après mon oncle. Qui oserait naviguer sur un territoire ennemi, sans prendre la peine de le contourner une seule seconde ? De s’imposer en territoire conquis, après la trahison ? Ils étaient la farce de leurs propres raviolis. « T’aurais jamais du être là, toi et ta bande d’idiots, jamais. Vous auriez jamais du passer par les docks, vous nous avez pas laissé le choix. » La voix se calme, croule sous la déception et la peine de voir son amie ainsi emballée, ainsi manipulée.

Un moment de faiblesse, un seul. C’est tout ce qu’il aura fallu. Collé au mur, ses ailes se déploient et ni l’hôte, ni le dieu ne sont impressionnés. Stoïque, je tâche de me relever, mais quelque chose s’éveille, et je connais cette sensation. Le rythme cardiaque s’accélère, les muscles se bandent et c’est l’envie de sang qui me guide. La puissance, celle qui veut tout détruire, qui veut tout emporter dans son sillage. Esclave de la Lune, les eaux se font vives et c’est la folie qui m’emporte. Chien enragé, je me précipite sur la déesse de la justice partiale, la portant pour la plaquer au sol dans un cri de rage. J’attrape alors ses cheveux de mon bras valide, la main ferme, et plaque frénétiquement son visage contre le bureau. Véritable exutoire malgré elle, je grogne, la salive s’échappe et je me détourne d’elle, cherche un objet, n’importe lequel, qui pourra lui faire mal. Une table, une chaise, peu importe. Ce sera finalement une table basse qui lui sera envoyée. Facilement évitable, je me blesse pourtant un peu plus l’épaule, déjà déboitée, et je continue à lui jeter tous les objets possibles, pour finalement commencer à la charger en lui fonçant dessus. Je hurle, souris, et ma lèvre est fendue, sans que je puisse l’expliquer. Je ne réponds plus de mes actes, je me perds, et la tête tourne, l’esprit affamé d’un ichor qui tarde à couler.     

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
fuck the rest and stab it dead Empty
fuck the rest and stab it dead - Jeu 24 Jan - 21:10


Fuck the rest and stab it dead


 
Lir ϟ  Némésis .


C'est parler à un mur, on est toujours le méchant de quelqu'un dans l'histoire, tout est une question de point de vue. Et s'il fallait remonter sur qui a commencé, il aufrait remonter loin dans les histoires. Les concernant tous les deux, nuiquement buvards de leurs gangs quand auparavant ils avaient été proches amis. La vie est ainsi faite et si elle n'avait pas envie de lui imposer la justice face aux morts dont il est responsable, elle serait juste en train de partager un verre avec lui. L'hybris explose, un regard suffit, elle a déjà fait ça, Sybille, elle maîtrise ce don qu'elle sait peut faire bien d'énormes dégâts. Son visage change, son regard se charge d'électricité et hurle, collée contre le mur, elle admire son visage qui se détruit telle les chutes de banquise dans l'océan Austral. Elle s'en défait, s'écarte, observe les effets de son pouvoir sur lui et la réaction ne se fait pas plus attendre.

Pas le temps de réagir, la poigne masculine l'attrape et la blesse quand son visage rencontre le bois du bureau. L'hybris se décuple sous sa volonté, le monstre en lui se dévoile. Elle étire un sourire, laisse passer un rire entre ses dents serrées à cause de la douleur qu'il lui inflige à même le crâne. Elle ne ressent pas de désir de vengeance en lui, juste de la colère, de la folie lunatique, un océan déchaîne. Quarantièmes Rugissants, cinquantièmes Hurlants et soixantièmes Mugissants sur les flots, c'est exactement à cela qu'elle pense et l'hybris est sans doute lié à son dieu de cette manière là. Trève d'hypothèses, Ned la relâche et grogne comme un chien qui a la rage. Némésis en profite pour se redresser et passer par dessus le bureau pour laisser obstacle entre eux. Il se noie dans l'hybris, fou de rage, attrape tout ce qu'il peut pour lui jeter au travers.

Battement d'aile, elle limite les dégâts d'une table basse qu'on lui lance soudainement en pleine figure en décollant du sol pour reculer. Elle ne peut pas l'assassiner dans un décuplement d'hybris, mais admire la rage en lui, hors contrôle. Elle continuera de le rendre fou jusqu'à l'épuisement possiblement, ça lui arrangera le travail. Un chaise lancée dans sa direction, elle tend les bras en avant pour l'attraper et éviter de se blesser inutilement ou mettre son enfant en danger. Le choc est violent contre son épaule, elle tire une grimace et de nouveau décolle pour s'éloigner des projectiles. Le temps de se mettre à l'abri, perchée au dessus d'un meuble comme un vautour observe sa proie, elle stoppe l'hybris, au risque de se blesser aussi, le réduit à son minimum le temps de lui adresser la parole. « Je peux continuer comme ça longtemps. » Mais Némésis n'aime pas jouer avec ses proies avant de les tuer, Sybille n'a pas non plus l'habitude de faire cela. Elle décide d'y mettre alors un terme sur la seconde. Et le rapace décolle, plonge sur sa victime, elle n'a pas le temps de prendre de la vitesse mais le bouscule, le fait tomber à la renverse et bloque ses hanches avec ses genoux tandis que l'une de ses mains le saisit à sa gorge. L'autre aventurière attrape un éclat de verre au sol, lève le poing, vise le coeur pour un coup sec et efficace. La respiration de la déesse se bloque, concentre sa force dans le coup à s'en couper la peau de la main, aveuglée par la vengeance. dans deux secondes c'en est fini de lui.


 


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
fuck the rest and stab it dead Empty
fuck the rest and stab it dead - Lun 11 Mar - 12:04


FUCK THE REST AND STAB IT DEAD
sybille & éamonn
trouble on my left, trouble on my right, I've been facing trouble almost all my life. My sweet love, won't you pull me through? Everywhere I look I catch a glimpse of you. I said it was love and I did it for life, did it for you. Will I come to pass or will I pass the test? You know what they say, yeah, the wicked get no rest. You can have my heart any place any time.


     
La faute rejetée à nos figures respectives, là où j’admets mes torts, la justice biaisée, elle, se veut juge, juré et bourreau. L’amie est perdue, il n’y a que l’appel de la carne qui l’anime. Elle veut le verser, cet ichor divin. Qu’elle le verse. La conscience finit par se taire, et il n’y a plus que la rage qui consume tout un peu plus. Il n’y a que la colère. Colère des mauvais choix, colère de sang des miens versé, et ces entrailles percées d’avoir perdu l’amour de cette vie. De la rage à la colère, elles dissimulent la peine immense de tout voir vriller et se consummer jusqu’au chaos. Alors l’hybris se décuple encore un peu plus. La folie dévastatrice, l’adénaline décuple ma force et les objets volent, l’atteignent, ou pas, qu’importe, il n’y a que la violence dans son état le plus abrupte qui s’exprime. Et la rage qui s’exprime à en briser mes cordes vocales. Et si au fond, je voulais juste que tout ce cirque se termine ? Il était temps, non ? Non, il fallait encore continuer, un peu. Il fallait continuer. Je le devais. Mais, pour qui ? Pour quoi ? Le Royaume ? Le coût du tribut venait d’augmenter, un peu plus. Il n’y avait plus que la peau à y laisser.

Ses ailes battent, à chaque battement, c’est la rage qui m’emporte un peu plus. Mais bien trop vite, le torrent s’apaise, devient rivière puis un fleuve tranquille. Déboussolé par ce qui vient d’arriver, je cherche des repères, et fixe le visage de Sybille. Terrifié à l’idée d’avoir pu lui faire du mal, je m’approche. « Qu’est-ce qui s’est passé ? J’t’ai fait mal ? » Mais Némésis était le déclencheur de cette violence, et pire encore, il me semblait les voir s’en délecter, aussi bien la déesse que l’humaine, autrefois amie. Et c’est le myocarde qui se serre un peu plus, à l’idée d’avoir été trahi. Elle décolle et plonge. Vulgaire proie, c’est avec les bras ouverts que je l’accueille. Je me laisse faire, malgré ses précautions. Son ichor se verse par le verre qui menace de se planter en plein dans ma cage thoracique. Je guette son contrecoup. Mes mains libres attrapent ses poignets frêles, feignant la lutte, je laisse le bout de la lame de fortune se planter, refusant de la retourner vers elle.

L’habit se déchire et dévoile les diverses cicatrices. Figures de Lichtenberg apposées par le père, et le ventre lacéré par ses sbires. L’égide épidermique en réflexe se manifeste et la douleur se tait. Peu à peu, ce sont ses poignets que je brûle à coup d’eau rendue à l’état de vapeur, de plus d’une centaine de degrés, jusqu’à ce que la lame quitte sa paume meurtrière. Je me dégage de son emprise et cloue le haut de ses ailes à même le mur grâce à des pics de glace. « Éirigh as ! » Que le gaélique gronde, c’en était trop. Je m’approche d’elle et scelle ses poings à même le mur avec de la glace. « Tu diras à ton Don qu’la prochaine fois, il s’ramène tout seul. » Le sang coule sur l’habit déchiré et je pointe du doigt les marques du père. « J’suis son fils après tout, il devrait pas avoir peur d’moi. » Je finis par planter des pics de glace au bas de ses ailes, l’immobilisant. « Tu vas m’écouter, maintenant ? » L’épaule ballante est remise en place dans un râle, alors que je la fixe sans ciller.
   

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
fuck the rest and stab it dead Empty
fuck the rest and stab it dead - Ven 15 Mar - 11:27


Fuck the rest and stab it dead


 
Lir ϟ  Némésis .


Les yeux imprégnés de colère vengeresse, Némésis a pris le dessus sur Sybille depuis un moment déjà. La où la mortelle n'aurait rien trouvé à redire, la déesse s'en mange les doigts. Et c'est plus fort qu'elle, la vengeance est ancrée en elle. Il en découle alors de ces scènes là, où la violence n'a plus d'importance tant que justice est faite. Et pour les hommes qui ont servi, ce sera le prix à payer : la mort. Lame brandie, elle fend l'air, vise le cœur, faire dégorger de sang le muscle qui s'affole. Il retient ses poignets, elle force dessus. Ned a bien plus de force qu'elle, mais elle est coriace, endurante, elle résiste et appuie comme si sa vie en dépendait peu importe l'issue, elle veut lui faire mal, elle doit lui faire mal. Et la pression s’essouffle, elle le plante, dans les côtes, pas là où elle aurait voulu mais la lame de forte qui perce la chair est une sensation réellement satisfaisante pour Némésis. Mâchoire qui se décontracte, elle déglutit et en deux temps trois mouvement le sort s'inverse. Bousculée, attrapée, elle se défend et menace de lui trancher la gorge. Il n'a pas l'air d'avoir mal, pourquoi? Les poignets attrapés brûlés, le réflexe fait qu'elle relache son arme et se retrouve plaquée au mur. Elle se débat, grimace sous la douleur infligée par la brûlure, il attise sa colère, le prochain coup elle ne le loupera pas, c'est une promesse.

Ailes clouées soudainement, la glace transperce les nerfs sur le haut de celles ci et elle ne peut retenir un gémissement de douleur. Le sang tâche le blanc immaculé de ses plumes, glisse sur le mur qui la retient. Ça tire, jusque dans les omoplates ; là où l'hybris y est le plus sensible, la peau parsemée de vives cicatrices. Elle se débat, tente de se libérer, et les poignets à leur tour bloqués contre le mur, elle ne peut plus rien faire d'autre qu'étouffer ses plaintes. C'est sans doute la pire douleur qu'elle ait eue à vivre, le choc électrique lui paralyse le corps. D'autres pics à glace coulent le bas de ses ailes, là il n'y a pas de chair, elle n'en ressent rien. De toute manière la douleur ressentie sur le haut de celles-ci est bien trop forte. L'ange clouée bouge, tente de s'extirper, éviter plus d'agonie et lui fait monter les larmes aux yeux. Il parle, elle a d'abord du mal à entendre, le son occulté par ses propres gémissements de gêne. Le regard retrouve celui du vieil ami, qui dévoile quelque chose qu'elle ne savait pas : lui ? Le fils d'Alcide ? Mais si c'est son fils, pourquoi le tuer ? Les questions s’enchaînent brièvement dans sa tête, elle ne peut pas réfléchir avec les ailes clouées au mur, tremblantes, endolories. « Libère moi !! » gronde t-elle les dents serrées. Elle tire, tente elle même de se libérer mais plus elle force plus ça fait mal et les pics transpercent sa chair de manière trop importante.  Et la douleur si bien amplifie la furie de Némésis mais rappelle surtout à l'ordre l'hôte qui souffre de ses séquelles ; Elle retrouve peu à peu la raison entre ses regards meurtries lancés au criminel, l'animal pris dans un piège, panique.
 


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
fuck the rest and stab it dead Empty
fuck the rest and stab it dead - Sam 20 Avr - 14:25


FUCK THE REST AND STAB IT DEAD
sybille & éamonn
trouble on my left, trouble on my right, I've been facing trouble almost all my life. My sweet love, won't you pull me through? Everywhere I look I catch a glimpse of you. I said it was love and I did it for life, did it for you. Will I come to pass or will I pass the test? You know what they say, yeah, the wicked get no rest. You can have my heart any place any time.


     

La soif d’ichor dans son regard dégouline et déborde. Elle veut donner la mort, Némésis. Elle veut prendre la mienne, de vie, et je ne comprends pas ce tel privilège. Pourquoi une telle attention soudaine de la part du géniteur ? L’idée me rend distrait et la lame se balade de la cage thoracique pour se planter dans les côtes, m’arrachant un léger râle pour ne pas lui donner une trop grande satisfaction à lui faire savoir qu’elle me fait mal. Le visage redevient vite de marbre et les réflexes reviennent bien vite. Et c’est désormais au tour de Lir de s’exprimer. Dans l’élément de sa véritable nature, et l’égide épidermique qui empêche toute brûlure au contact du derme, les sévices infligés à l’amie d’antan n’ont aucun impact sur la conscience, aussi bien du Dieu que de l’hôte. Ce n’est que l’instinct de survie qui s’exprime et qui crie son envie de rester. Alors c’est la violence qui prend le relais et qui écrase l’adversaire. Tant pis pour l’amie, tant pis pour le reste, parce que plus rien n’existe dans son regard.

Les hurlements de Sybille me font baisser un instant le regard, coupable et accablé d’avoir fait preuve d’autant d’esprit sanguin, sans n’avoir aucun autre choix. Elle crie, encore, et alors que je rêve de la détacher, Lir, lui, somme le contraire. Et lorsque les informations tombent, quelque chose dans son regard change. Il me semble retrouver l’amie lointaine. Désinvolte, je lutte contre les instincts du Dieu et la décroche du mur, la réceptionnant pour éviter sa chute. Terrifié à l’idée de l’avoir blessée bien plus que de mesure, je la porte jusqu’au canapé à moitié détruit lui aussi. Silencieux, j’attrape ce qu’il me reste de tissus en guise de chemise pour en faire des compresses de fortune. Je les lui tends, sans affronter son regard, redoutant le rejet. « J’suis désolé, Sybille. » Je renifle bruyamment, me racle la gorge et crache l’ichor sur le sol. Le goût métallique encore au bout des lèvres, je m’essuie et récupère une bouteille qui a survécu à la bataille. Une bouteille de neptra, décidément. J’en bois un long trait, avant de lui tendre la bouteille. Mais je devais savoir. « C’est Alcide qui t’envoie ? » Je remarque alors le liquide carmin qui tache le cuir du canapé anthracite. Je déchire un large morceau du bas de mon pantalon et pose la guenille sur la blessure du bras à l’épaule toujours valide.
   

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
fuck the rest and stab it dead Empty
fuck the rest and stab it dead - Dim 21 Avr - 22:27


Fuck the rest and stab it dead


 
Lir ϟ  Némésis .


Le corps se crispe, le temps d'une seconde, la chute est réceptionnée et la tête de l'ange  trouve refuge à l'épaule de l'ami. Un sentiment de soulagement la prend quand il la garde entre ses bras pour l'emmener se reposer. Les ailes enfin décrochées, tout aussi amorphes que le corps de l'hôte. Elles sont utiles, son plus gros atout mais aussi son plus gros point faible. Il lui faudra sans doute quelques jours pour récupérer de ces mutilations. Vision trouble, la tête tourne et menace de sombrer dans l'inconscient jusqu'au moment où elle se retrouve enfin allongée sur le divan à moitié détruit de leurs chamailleries divines. Le diaphragme se débloque, elle souffle longuement, les ailes peinent à se placer sans lui tirer des grimaces de douleur. Et il est là Ned, à venir panser ses blessures, compresse le sang tâchant ses plumes, là où il a planté ses pics. Le réflexe passe de sa main sur le bref arrondi de son ventre, craint que cela ait eu des répercussions sur l'enfant qui s'y trouve encore discrètement. De vives douleurs dans tout le corps rendent indiscernables toutes contractions inquiétantes - peut être qu'il est déjà trop tard. La déesse est blessée, dans son orgueil et physiquement, ses ailes sont ce qu'elle a de plus précieux, et elle observe le rouge tâcher ses mains avec tristesse.

Il en a pris pour son grade lui aussi, et il s'excuse, doucement, Sybille lève les yeux vers lui, surprise. « Désolé de quoi ? Je t'ai poignardé.» Elle s'est de nouveau laissée envahir par la colère de Némésis, l'impression mauvaise d'un passage où elle prend le dessus et que cela devienne irréversible à l'avenir. Que restera t-il de l'humaine ? Manquera t-elle? La vision redevient claire, elle déglutit et c'est ces traces sur le torse de son ami qu'elle remarque, lui rappelant presque les immondes lacérations qu'elle possède dans le dos. Il les lui a montrées, les a pointées du doigt en posant Alcide pour responsable. La question réitérée, Sybille parvient à prendre sur elle pour répondre. « Alcide ? Non. J'ai du mal à trouver l'équilibre avec ma récurrence. T'en fais les frais c'est tout. » C'est la seule explication qu'il aura, prise de folie, besoin de protéger son panthéon.  Déesse de la vengeance, irrésistible envie de rendre justice, la fait sortir de ses gonds tant qu'elle ne parviendra pas à retrouver un tant soit peu d'équilibre, avec des souvenirs, avec des explications. La crise passe, même la déesse se tait, laisse l'hôte payer le prix de sa colère. « Je crois qu'on est quittes. » Et fait de même, attrape le bas de sa blouse, déchire un pan en tirant sur les déchirures déjà faites pour venir poser la compresse de fortune là où elle a frappé et planté la chair de son ami. L'autre main libre quitte le ventre qui cherchait à rassurer ce qu'il se trouve en son sein, flotte au dessus des cicatrices du torse sans oser passer les doigt dessus et vérifier l'importance des lésions. « Pourquoi il a fait ça ?»
 


Revenir en haut Aller en bas
fuck the rest and stab it dead -

Revenir en haut Aller en bas

fuck the rest and stab it dead

 :: abandonnés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» what about the rest of us? (Sam)
» (herkja) the wicked get no rest.
» no rest for the wicked - (sullivan)
» i'm not completely dead, am i ? (irina)
» Dead Inside {PV}

Sauter vers: