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who are you in the dark; herkja

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who are you in the dark; herkja - Mer 21 Mar - 1:59

tu ne sais pas qui elle est. avec ses cheveux bruns et son accent d'ailleurs. scandinave sans doute, tu n'oses pas vraiment miser sur le russe. tu te pinces les lèvres, tes doigts glissent dans tes cheveux. parce que ça t'as étonné, de voir sekou à ses côtés. ils marchaient simplement, mais ... tu n'en sais trop rien, c'est sans doute un pressentiment un peu foireux, comme souvent. tu manques un soupir et secoues un peu la tête. tu l'as aperçue. et tu ne sais pas quelle a été cette idée débile que de la suivre pour essayer d'en apprendre plus sur elle. sans doute que c'est de la curiosité maladive, mal placée, qui ne devrait même pas exister, mais ... tu es proche de sekou, sans doute bien plus que n'importe quel enfant terrible. tu te mords l'intérieur de la joue et manque un lourd soupir, tandis que tu marches un peu plus loin, les mains dans les poches de ton blouson, l'air de rien. et tu penses savoir ou elle se dirige, vers cette petite galerie d'art qui ne paye pas de mine à première vue. tu aimes bien l'endroit, c'est reposant. les docks ne sont pas totalement sûrs, mais bon. en plein jour et avec du monde, il ne devrait pas y avoir de soucis. tu t'arrêtes finalement, observant la jeune femme rentrer dans le bâtiment. tes doigts glissent une nouvelle fois dans tes mèches brunes, tu ne sais pas vraiment combien de temps s'écoule avant que tu ne te diriges à ton tour vers la galerie. tu franchis les portes et tu te retrouves de suite plongé dans l'univers de l'endroit. tu prends ton temps pour te balader dans les allées silencieuses. tu croises quelques autres personnes, qui semblent passionnées par l'endroit, elle-aussi. et tu te perds dans l'exposition, ton regard ne quittant pas les toiles exposées, te renvoyant parfois à tes propres dessins qu’énormément de monde dans ton entourage n'a aucun mal à imaginer exposés, eux aussi. tu soupires doucement et tu prends le temps de faire le tour de l'endroit, sans doute au risque de voir ta mystérieuse inconnue t'échapper. tu préfères l'art aux questions, pour le moment. les mains enfoncées dans les poches de ta veste, tu termines par l’apercevoir, au loin, de dos. tu t'approches lentement, venant te placer à ses côtés, ton regard ne quittant pas la toile exposée. elle est magnifique, vous ne trouvez pas ? tu demandes finalement, ne parlant pas trop fort. assez pour qu'elle t'entende, pas assez pour déranger les gens autour de vous. tu laisses un léger souffle s'échapper de tes lèvres alors que tes épaules s'affaissent légèrement, rendant ta posture bien plus décontractée. tu n'as pas vraiment l'habitude d'aller vers les gens, ce n'est pas ce que tu préfères dans la vie. tu te mords l'intérieur de la joue, attendant une réaction quelconque de la part de la jeune femme.
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who are you in the dark; herkja - Mer 21 Mar - 13:17

Who are you in the dark
Une contemplation aveugle. Curieuse de bien d'autres choses que de l'apparence-même de l'œuvre. On ne m'avait pas vanté les mérites de cette galerie. Un entrepôt recyclé, un repère à talents contemporains lésés et déplorables. On pouvait de temps à autres y découvrir des perles. Ce n'était pas le cas dans cette exposition... La plupart des expositions miteuses s'accompagnaient au moins de prestations, d'animations suscitant l'intérêt. Aujourd'hui ne régnait qu'un silence bavard et la fraîcheur dû à la saison.

Dix bonnes minutes durent s'écouler alors que j'admirais - bien grand mot - la toile face à laquelle je me trouvais. Pensive, j'entendis quelques mots se prononcer à mes côtés, peinant à comprendre que ces mots s'adressaient à moi. Avant de répéter la phrase dans mon esprit pour l'écouter, je fus happée par le regard déstabilisant du jeune homme à qui la voix appartenait. Je cillai et reportai mon regard à la toile. « Magnifique n'est pas vraiment le terme que j'emploierai. Objectivement, cette toile est loin d'être magnifique », répondis-je avec cet accent que je portais encore après ces années d'études d'anglais et les cinq ans passés en Amérique. J'inclinai la tête, observant sous un autre angle ladite peinture. Arabesques dansantes immobiles aux couleurs nuancées de pâleur livide et flasque. Une tentative de dynamisme dans un écrin figé et déjà lassé par le temps. Rien ne venait réellement provoquer de sentiments lorsque je regardais cette toile. « Mais l'art à ça de beau que chacun parvient à trouver son compte. Le désordre et l'imperfection faut autant d'heureux que de délaissés. » Inspirant et expirant longuement, je me tournai vers le jeune inconnu en lui tendant une main avec délicatesse. « Herkja Madsen, vous êtes ? » Une présentation plus sollicité par la politesse que par l'envie de nouer un quelconque lien.

Depuis mon intégration à la Bratva, je comprenais qu'il fallait faire attention aux personnes que l'on choisissait de côtoyer. Qu'à Arcadia, rien ne devait être laissé au hasard. Avec le temps passé à Ashmill, je me doute que déjà bien des personnes m'affiliaient à la Bratva sans même que j'en fasse partie et je n'avais pourtant jamais eu d'ennuis. Aujourd'hui en bas de l'échelle, je ne voyais pas non plus ce que je risquais à voguer au-delà de notre territoire, à rencontrer des personnes pactisant peut-être avec l'ennemi. Ma place avait ça de bénéfique que l'insignifiance de ma personne m'accordait une liberté certaine.
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who are you in the dark; herkja - Jeu 22 Mar - 13:52

filature étrange, sans doute bien trop poussée par la curiosité, tandis que tu te retrouves dans cette petite exposition. tu as vu pire, mais tu fois avouer que tu as vu mieux, aussi. tu te pinces les lèvres en retrouvant cette silhouette que tu suis depuis quelques minutes déjà. tu t'arrêtes à ses côtés, les mains au fond de tes poches. magnifique n'est pas vraiment le terme que j'emploierai. objectivement, cette toile est loin d'être magnifique tu te contentes de hausser vaguement les épaules, ton regard toujours posé sur la toile face à vous. en réalité, tu ne sais pas trop quoi en penser, quoi en dire réellement. tu as toujours aimé l'art, qu'il soit abstrait ou un peu plus concret. tu ne sais pas trop, ça te touche, c'est tout. on ne peut pas nier que ça dégage quelque chose. y'a une idée, sans doute mal exécutée. tu hausses les épaules une nouvelle fois et tu manques un léger soupir. mais l'art à ça de beau que chacun parvient à trouver son compte. le désordre et l'imperfection faut autant d'heureux que de délaissés. tu te contentes de hocher la tête, bien d'accord avec ses paroles. c'est un domaine s particulier qu'il est bien compliqué que de mettre d'accord toute une population sur une même toile ou une même sculpture. tu te pinces brièvement les lèvres, relevant sans mal l'accent de la jeune femme, ne sachant comme l’interpréter. s'y arrêter et la catégoriser comme une membre de la bratva est bien trop simple, et pourtant si logique. tu te tournes légèrement vers elle et tu serres sa main. herkja madsen, vous êtes ? ismaël panéhésy. tu réponds simplement en relâchant sa main. sans doute pas la meilleure idée du monde que de lui livrer ta véritable identité, mais tu as cette impression que sa présentation est sincère. tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux et ton regard se pose de nouveau vers la toile. pas le genre d'œuvre qui vous provoque une grande émotion, j'ai bien compris ? tu demandes avec un petit sourire. tu te mords l'intérieur de la joue. je serais bien curieux de pouvoir observer une toile provoquant quelque chose chez vous. j'aime l'art sous toute ses formes, en réalité.j'ai un faible pour la sculpture. tu ajoutes après quelques instants, un petit rire au bout des lèvres, tes doigts glissant contre ta joue mal rasée. tu préfères parler d'art, pour le moment, un sujet que tu affectionnes depuis tes plus tendres années, et qu'elle doit sans doute apprécier également, pour se rendre dans un endroit comme celui-ci. tu esquisses un petit sourire.
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who are you in the dark; herkja - Ven 23 Mar - 2:14

Who are you in the dark
Le jeune homme hissé à mes côtés paraissait s'y connaître, ou tout du moins être intéressé par le milieu pour jauger d'une œuvre sans avoir le temps de se pencher dessus. Reconnaissant une faiblesse dans l'exécution mais percevant pourtant l'idée, l'émotion. Avais-je trop de barrières pour me laisser émouvoir par si peu ? Comme une faculté à ne pas s'ouvrir aux petits sentiments du quotidiens, ces marches que l'on gravit pour se sentir bien ? Mes aspirations n'avaient rien pour m'émouvoir sur l'instant ; tout n'était qu'une imbrication de cartes formant un château où seulement au sommet je me sentirai accomplie. Mes ambitions n'avaient rien de révolutionnaires. Elles n'étaient ni faites de pouvoir, ni d'argent. Je savais le château fragile, fébrile. Un enjeu qui pourtant me plaisait bien plus que de m'extasier devant un élan créatif aspirant à écrire l'Histoire mais, par ses prétentions, ne s'accordait qu'à une vague. S'échouant avec l'écume sur les bords rocailleux de falaises insurmontables.

Présentations cordiales, poignée délicate. Une lueur incertaines ou hésitante ? Je ne sais interpréter sa façon de passer sans main dans ses cheveux. Un tic ou un indice ? Ne m'égarant pas en suspicions en ces lieux où ma famille n'exerçait sa suprématie. Se faire discret et montrer patte blanche, c'est un conseil que j'appliquais. Depuis Avgust mais aussi depuis mon premier pas aux États-Unis. À quitter Helsinki, j'avais développé une certaine appréciation de l'anonymat. Il ne m'était pas donné d'assister aux expéditions d'entrepôts douteux sans une escort suffisant à faire fuir toute personne. Une solitude imposée pour ma sécurité qui me manquait, mais un étouffement que j'aimais savoir loin de moi à présent. Le dit Ismaël releva l'évidence : ces toiles n'étaient pas ce qui me faisait vibrer. En effet. Au moins, j'aurais essayé. La suite m'amusa d'un sourire retenu. Curieux de savoir ce qui pouvait m'évoquer quoi que ce soit ? Ismaël déclara que la sculpture était bien plus dans son domaine malgré son affection pour toutes les formes que l'art pouvait avoir. Un sujet des plus intéressant... « La sculpture ? Original. Je suis plutôt versée vers le classique lorsqu'il s'agit d'art. Si la sculpture vous parle, une œuvre qui me semble est assez connue en Europe serait le parfait exemple d'art pouvant susciter mon émoi », répondis-je en reportant mon attention sur la toile que nous observions.

Comme un élan patriote ou plus une mélancolie doucereuse, je laissai mon regard traverser la toile, s'aventurant vers des horizons bien éloignés de cet entrepôt et ses convives. « La Douleur de Ville Vallgren. Je ne m'y connais pas beaucoup en matière pour ce qui est de la sculpture. Ce n'est pas un art qui m'a été enseigné en profondeur alors excusez le manque de détails... Mais peut-être connaissez-vous déjà cette œuvre, introduis-je à voix basse avec une lenteur élégante. Elle s'inspire de contes sur la mythologie finnoise. Un frère s'élançant à une joute verbale contre le fils du ciel, contai-je en laissant chaque mot fondre entre mes lèvres. Perdant, il doit concéder sa sœur au vainqueur. Dévastée par le chagrin, elle s'effondre en larmes et s'élance vers les mers. Préférant se noyer que d'être enchaînée à cet homme. L'on dit qu'en ces eaux, elle se transforma en poisson. » Je fronçai légèrement les sourcils avant d'esquisser un rire réservé. Ces histoires inspiraient tant d'artistes dans des domaines si différents... Je ne prêtais à ces mythes que peu de crédibilité, si ce n'est aucune. Mais j'aimais à les entendre. « Je suis curieuse de savoir ce qui peut amener l'Homme à tisser de telles histoires. Je soupçonne chaque artiste de trahir son temps à vouloir perpétrer ces légendes pour nous rappeler que peu importe où l'on va, on a toujours besoin de s'inventer des histoires. Que ce soit pour expliquer un monde que l'on ne comprend pas toujours ou que l'on ne veut pas accepter, m'évadai-je en réflexion abstraite - ce qui n'était pas réellement mon genre d'ordinaires... - vous Ismaël, que vous apporte l'art ? » Demandai-je à l'envie de connaître la perception qu'avait cet homme par rapport à l'art. Lui qui paraissait sensible à ce qui lui était donné de voir ici.

À m'enterrer dans ces quartiers, je ne m'étais pas attendue à rencontrer de grands classiques. Mais les galeries de Kozyrev tardaient à se renouveler, lui qui pourtant savait - par des procédés sans doutes hors des lois - agrémenter les collections de nouveautés alléchantes. L'envie d'être secouée, étonnée ou à minima surprise ne pouvait alors s'étancher qu'au milieu de ces docks délabrés recyclés par quelques mains entachées.
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who are you in the dark; herkja - Sam 24 Mar - 22:12

tu n'as jamais su d'ou te venait cette passion pour l'art, pour tout ce qui touche au dessin, à la photographie, à la peinture ou a bien d'autres formes d'art. personne dans ton entourage proche n'est réellement intéressé à tout ça. tes parents sont des piètres dessinateurs et tu sembles être le seul à avoir un bon coup de crayon. alors tu t'es forgé seul, de ce côté. tu as laissé ton regard curieux se poser sur de nombreuses toiles, de nombreuses œuvres toutes plus différentes les unes que les autres. tu t'es éduqué seul à ce propos et tu penses t'en être pas trop mal sortis. tu arrives a capter quelques nuances et subtilisés dans certaines toiles, que les gens oublient bien souvent de remarquer. et toi, pourtant, tu préfères encore la sculpture à tout ce qui se pose sur une toile. la sculpture ? original. je suis plutôt versée vers le classique lorsqu'il s'agit d'art. si la sculpture vous parle, une œuvre qui me semble est assez connue en europe serait le parfait exemple d'art pouvant susciter mon émoi. tu hoches vaguement la tête. des œuvres européennes, il y en a un paquet. tu la laisses donc continuer. la douleur de ville vallgren. je ne m'y connais pas beaucoup en matière pour ce qui est de la sculpture. ce n'est pas un art qui m'a été enseigné en profondeur alors excusez le manque de détails... mais peut-être connaissez-vous déjà cette œuvre. tu fronces légèrement les sourcils, le nom te dit vaguement quelque chose, peut-être bien qu'une rapide image te traverse l'esprit, mais tu n'es certain de rien. tu laisses la jeune femme conter l'histoire de cette oeuvre et ça semble éveiller quelques souvenirs. une histoire comme une autre, bien souvent dramatique, cette fois terminée par une noyade volontaire. tu manques un léger soupir. je suis curieuse de savoir ce qui peut amener l'homme à tisser de telles histoires. je soupçonne chaque artiste de trahir son temps à vouloir perpétrer ces légendes pour nous rappeler que peu importe où l'on va, on a toujours besoin de s'inventer des histoires. que ce soit pour expliquer un monde que l'on ne comprend pas toujours ou que l'on ne veut pas accepter. vous ismaël, que vous apporte l'art ? tu hausses vaguement les épaules, avant de secouer la tête de gauche à droite. l'homme invente de nombreuses histoires, je ne saurais dire pourquoi. toujours en europe, on trouve sur certaines côtes méditerranéennes l'opercule d'un coquillage qui possède, lui-aussi une histoire bien spécifique. tu réponds après un temps de réflexion. le monde est remplit de mythes et de légendes parfois fascinantes. elles sont toutes à appréhender d'une manière différentes. tu manques un faible soupir et tes doigts glissent dans tes cheveux. durant un instant, ton regard chercher une ouverture, une fenêtre, un peu plus loin, que tu fixes quelques instants, avant de rapporter ton attention sur la jeune femme. ce que l'art m'apporte ... tu fronces légèrement les sourcils. je trouve ça calme, apaisant. en général, les galeries sont silencieuses, les gens se perdent dans leur contemplation et ça donne une atmosphère bien particulière au lieu. c'est toujours compliqué à expliquer, ce que tu ressens face à une toile ou une autre. je dessine beaucoup, c'est un moyen d'extérioriser. ce n'est pas totalement faux, c'est même une vérité plus qu'évidente, il suffit d'observer tes dessins et de les relier à tes humeurs des derniers jours, ce n'est que trop facile de savoir comme tu te sens, au travers de ce travail que tu ne montres qu'à très peu de personnes, finalement. parce que c'est ton monde, ce jardin secret que tu cultives depuis tellement de temps et que tu tiens à conserver rien que pour toi, pour que rien ni personne ne vienne t'y déranger. puis-je me permettre de vous retourner la question, herkja ? que vous apporte l'art ? tu demandes poliment, laissant un sourire se dessiner sur tes lèvres.
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who are you in the dark; herkja - Dim 25 Mar - 10:42

Who are you in the dark
Alors que je m'étale en récits perdus, s'étiolant avec la mémoire latente de l'Homme persistant à vouloir se rappeler au travers de pierres et de toiles, mon attention se dévie. Voguant au large de traits qui pourtant n'existent pas à mes yeux à cet instant. Préoccupée par l'idée d'avoir perdu mon interlocuteur, je fus rassurée lorsque j'obtins de lui plus qu'un haussement d'épaules. Ses mots me donnaient à réfléchir dans un déférant silence bordé des voix basses qui voyageaient au travers des œuvres exposées.

Le jeune homme paraissait éloquent, à quelques milliers de kilomètres du commun d'Arcadia et des États-Unis en général. Ajoutant à cette discussion un attrait mutuel. Loin de connaître ses intentions, je lui prêtais un simple élan de sociabilité. Dans une retenue explicitée, Ismaël me retourna la question. « Le calme me semble être une bonne raison d'apprécier l'art. Je crois cependant qu'au-delà du calme, c'est un bon moyen pour se libérer l'esprit. Comme une pause que l'on s'accorderait où on se déconnecte de tout pour se plonger dans une œuvre. Que l'on apprécie ou non, répondis-je alors. À mon grand damn je suis loin d'être créative et ma passion de l'art se limite à ce qu'on m'a appris à observer, appréhender. » Une légère confidence border de l'esquisse d'un sourire cordial. Bien que les techniques puissent être enseignées, je doutais du fait que la créativité puisse s'apprendre. C'est là un talent que l'on a ou non, une distribution à la naissance.

Détachant mes yeux de la toile qui nous jaugeait impassiblement, je portai mon regard à celui de mon interlocuteur. « Avez-vous déjà assisté à une exposition aux galeries d'Artyom Kozyrev ? Bien loin de ce qu'on peut trouver dans ces entrepôts... peut-être moins expérimental aussi », décrivis-je en souriant au souvenir de certaines extravagances poussées à leur paroxysme que j'avais vu défiler dans ces repères d'artistes marginaux et souvent décalés.
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who are you in the dark; herkja - Mar 27 Mar - 23:24

tu écoutes la jeune femme avec attention et concentration. tu aimes en apprendre plus. sur le monde, sur l'art, des légendes ou des mythes urbains, tu n'en sais trop rien, des deux te plaisent, tu aimes simplement en apprendre plus, curieux sur beaucoup de choses. beaucoup trop, sans doute. le calme me semble être une bonne raison d'apprécier l'art. je crois cependant qu'au-delà du calme, c'est un bon moyen pour se libérer l'esprit. comme une pause que l'on s'accorderait où on se déconnecte de tout pour se plonger dans une œuvre. que l'on apprécie ou non. à mon grand damn je suis loin d'être créative et ma passion de l'art se limite à ce qu'on m'a appris à observer, appréhender. tu esquisses un petit sourire à ses mots. tu glisses distraitement ta main contre ta joue. et moi, au contraire, personne ne m'a rien appris. un sourire se dessine sur tes lèvres. tu n'arrives pas totalement à savoir si tu te trouves des points communs ou des différences avec la brune. un peu des deux, un subtil mélange, sans doute. l'art est reposant, je trouve. ça rejoint vos paroles, on ne pense pas vraiment à autre chose. et parfois ça fait du bien d'arrêter de penser aux soucis provoqués par la vie. tu souffles finalement. toi ça t'aide à ne pas penser à ce mariage, à ne pas penser à tes emmerdes. ça te détend énormément. ça te change les esprits, en réalité. tu te pinces brièvement les lèvres. avez-vous déjà assisté à une exposition aux galeries d'artyom kozyrev ? bien loin de ce qu'on peut trouver dans ces entrepôts... peut-être moins expérimental aussi. tu fronces légèrement les sourcils à l'entente de ce nom. tu te pinces les lèvres. ce nom me dit vaguement quelque chose, mais ... je serais incapable de répondre 'oui' ou 'non' à votre question. tu avoues après quelques secondes de réflexion. je manque cruellement de temps en général. aujourd'hui semble être une journée assez paisible, alors j'ai décidé de sortir un peu. mais ça m'arrive rarement, ces derniers temps. tu lâches dans un petit soupir. ce n'est pas totalement faux, pas totalement vrai non plus. de toute manière, elle ne peut connaître la vérité, alors ... tu esquisses un petit sourire.
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who are you in the dark; herkja - Jeu 29 Mar - 22:12

Who are you in the dark
En apprenant un peu plus sur le jeune homme, je balayai le hangar des yeux, observant simplement qui nous entourait. Mes prunelles revinrent à lui assez rapidement pour le sentir ciller à l'évocation d'Artyom. Cela m'intrigua sans vraiment me marquer. Fouiller dans sa mémoire lui prit quelques brèves secondes qui se terminèrent sur le constat de l'inconnu qu'était cette galerie dont je parlais. Je haussai simplement les épaules. « Cette galerie mérite le détour, si vous vous retrouvez à nouveau avec du temps libre », répondis-je alors. Il était plus souvent question de prendre le temps de faire les choses plutôt que de ne pas avoir ce temps à disposition. Bien que des obligations surviennent chaque jour, il arrivait couramment que l'on ne pense tout simplement pas à se réserver une heure pour soi. Pour faire quelque chose que l'on aime ou que l'on souhaite tout simplement.

Subtilement, je sentis mon téléphone vibrer dans la poche de mon pantalon. Je me permis de le sortir afin de voir de qui il s'agissait. J'avais visiblement quelques messages à rattraper mais surtout un appel entrant provenant de Zven. Ce devait être urgent pour qu'il en vienne à me contacter par téléphone. Je gardai un léger sourire aux lèvres en raccrochant et rangeant mon téléphone. « Veuillez m'excuser, le paisible de cette journée semble s'être achevé pour moi, il me faut y aller. J'ai été ravie de faire votre connaissance », lançai-je quelque peu préoccupée en lui tendant une main d'adieu. Les chances pour que l'on se revoit me paraissait très minces mais la rencontre était loin d'être désagréable. « Peut-être verrai-je un jour une exposition signée de votre nom, qui sait ? » Ajoutai-je avec courtoisie.
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who are you in the dark; herkja - Mar 3 Avr - 14:50

cette galerie mérite le détour, si vous vous retrouvez à nouveau avec du temps libre. tu hoches lentement la tête. le nom ne te semble pas totalement inconnu, mais tu as bien du mal à mettre un visage dessus, et même l'endroit ou se situe cette fameuse galerie. tu manques un léger soupir et tes doigts glissent dans tes cheveux. j'y songerais dans ce cas. tu souffles en souriant doucement, enfonçant une main au fond de la poche de ta veste, l'autre pendant toujours le long de ton corps. tu ne sais pas trop quoi penser de la jeune femme et, au fond, tu ne sais même pas si c'est une bonne idée ou non. son accent te laisse perplexe, et tu aimerais ne pas te tromper en pensant qu'elle appartient ou est reliée d'une manière ou d'une autre à la bratva. tu manques un nouveau soupir. tu l'observes extirper son téléphone de sa poche pour vérifier quelque chose, sans doute un message. tu restes silencieux et ton regard se détourner légèrement, venant se poser sur les œuvres qui vous entourent. veuillez m'excuser, le paisible de cette journée semble s'être achevé pour moi, il me faut y aller. j'ai été ravie de faire votre connaissance. tu hoches doucement la tête et attrapes sa main avec politesse. peut-être verrai-je un jour une exposition signée de votre nom, qui sait ? un petit rire s'échappe de ses lèvres et tu hausses les épaules. je ne sais pas. je garde ça pour moi, en général. tu souffles poliment, relâchant finalement sa main et l'observant encore quelques secondes. j'ai été ravi de faire votre connaissance. tu ajoutes avec un léger hochement de tête, avant de t'éloigner de quelques pas, la laissant retourner à ses occupations et toi, les tiennes.
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