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the magical tree, JAN

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the magical tree, JAN - Mer 6 Fév - 15:22

the magical tree
alejandro flores/alecia van heusen
Elle avait rigolé, cet après-midi, en recevant les messages de cet inconnu à qui la malchance venait de lui tomber sur la gueule. Visiblement, un vendeur cherchant à replacer son arbre à chat avait du se tromper dans l'énumération de son contact sur l'annonce en ligne et Alecia en faisait les frais depuis une semaine. Malheureusement pour le quidam de trop qui l'avait contacté, le raz-le-bol de la blonde s'était abattu sur lui. Peut-être aussi parce que voyant le message négociant huit pauvres dollars, elle avait perdu patience. Qui allait sérieusement chipoter pour pas dix billets ? La démarche sûre mais tranquille, Alecia traverse les quelques pâtés qui séparent le musée d'Arcadia au quartier mexicain. Sa tenue de travail élégante, un sac à main dont la marque s'étire sur le cuir en plusieurs « LV » savamment disposés, des bottines à talons que l'on entend fouler le pavé en un battement soutenu, on devine sans problème qu'elle ne compte certainement pas amener ce foutu arbre à chat au rendez-vous. L'ennui d'un milieu de semaine l'avait forcée à jouer le jeu, allant même jusqu'à se déplacer dans les rues mal famées de Delray. Tout ça afin de faire profiter un inconnu d'une désillusion dont elle rigolera plus tard.

Google Maps lui indique être arrivée. La façade presque décrépie, le club de boxe est à l'image du quartier : sommaire, pour être poli. Alecia se laisser aller à hausser un sourcil, une moue dégoûtée sur le visage clair alors qu'elle se décide à ouvrir la porte. Les odeurs peu agréables emplissent les narines qui se froncent, l'air frais du dehors lui manque déjà. Elle passe savamment une main dans sa crinière dorée, feignant une timidité typique, tout en examinant la salle de ses yeux épieurs. Les quelques hommes présents ne lui inspirent aucune confiance, la belle croit même ressentir quelques présences divines alors qu'un latino s'approche d'elle. Il ouvre la bouche, elle le devance en un sourire charmeur mais artificiel. « Je cherche un certain Jan. » Pas de salutations de sa part, elle n'aime plus s'abaisser à traiter avec les intermédiaires. Elle l'avait trop fait, de sa vie d'humaine. Le type baraqué se détourne avant d'appeler d'une voix caverneuse : « Flores ! » Elle patiente tout en tournant et retournant ce nom de famille qui lui semble familier mais qu'elle n'arrive pas à replacer. Appuyée contre le petit comptoir de l'entrée, elle plonge la main dans son sac pour vérifier que sa bêtise est bien là. Les doigts brièvement refermés dessus, ses lèvres s'étirent en un fin sourire malicieux alors que le bruit de plastique froissé parvient à ses oreilles. Alecia perçoit des pas se rapprocher, un ton de voix différent de ceux qu'elle entend depuis son entrée. Et Eris s'agite, remue alors qu'elle sait approcher un autre divin. Sombre, presque épouvantable, sa présence l'intrigue. La déité se retourne, force l'hôte à faire de même pour apprécier de ses yeux le réincarné qui s'avance. Elle le reconnait enfin. Jan pour Alejandro. Le nom de la Calavera qui résonne dans son crâne, la bouche en cœur et le palpitant qui tambourine. La conscience reprend le dessus, peut-être trop tard, pour dissimuler sa propre nature de récurrence et lancer le voile dont elle joue si souvent, trompant son monde sans considération. Elle ne perd pas contenance, jouant des apparences comme elle se joue des gens et de leurs réactions démesurées. « C'est toi l'acheteur pour un arbre à chat ? », avance-t-elle sans autre fioritures. L'atmosphère semblerait presque empester le souffre et Alecia sait qu'elle n'est pas en compagnie d'une récurrence des plus tendres. De quoi ravir Eris.
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the magical tree, JAN - Mer 6 Fév - 16:03


"Your mind is in disturbia
It's like the darkness is the light "


Les coups pleuvent alors qu’il devrait faire pleuvoir les ordres. La fatigue se sent sur son visage de gosse. Mais il ne montre rien d’autre que des cernes et une moue un peu moins heureuse depuis quelques temps. Feindre la confiance, faire comprendre à tous que cette place, il l’a mérité et pas volé. Que Joaquin ne lui a pas donné parce qu’il est passé sous (sur ?) le bureau. Tout le monde le sait, tout le monde a confiance en Flores, tout le monde le pense capable, sauf lui. L’esprit tambourinant chaque jour depuis que Joaquin est parti, sous des remarques qu’il se créé lui-même. Incapable, pas lui, pas Costilla, pas aussi talentueux, trop con, trop fougueux. Trop lui, pas assez Joaquin. Alors cet après-mid, il a abandonné le QG, a enfilé un short et s’est rué sur le ring avec la sauvagerie qu’on lui connait tant. Et il a frappé, encore et encore, ne s’arrêtant que pour boire puis ensuite recommencer la danse. Et les coups pleuvent à défaut des ordres et la colère se calme à défaut du coeur. Et Jan redevient lui pour quelque heures.
Il lui a donné rendez vous a 17h, pour l’arbre à chat.  Il n’a pas vu les aiguilles tournées et ne relève la tête que lorsque que son nom de famille est gueulé. Le corps s’arrête, les pieds se calment, le poitrail se retourne et la vue d’une jeune femme à l’entrée de la salle lui fait froncer les sourcils. Il la sent, la divine au loin autant qu’il perçoit rapidement une aura autour d’elle. Concentration qu'il abandonne, fatigue du combat qui prend trop de place il a vu l'aura, pas la couleur mais ça lui suffit pour l'instant. Même pour un arbre à chat, les dieux se retrouvent toujours, cette ville continuera de l’étonner malgré toutes ces années.

Sautant du ring, attrapant une petite serviette éponge sur le chemin, il prend juste le temps de la passer sur son visage, les mèches brunes gorgées de sueur essuyées, tout comme la barbe naissante gardée pour dissimuler la vilaine cicatrice au visage qu’il a depuis le combat avec le Sénéchal. Dommage pour ce dernier que Flores est toujours aussi séduisant et que la barbe lui sied à merveille. On pourrait presque dire que McNamara lui a rendu service.
Blonde aux talons hauts, la silhouette longiligne qui, il le sait, fait surement baver la majorité des boxeurs du club. Presque il aurait envie de leur dire d’aller s’essuyer le menton mais ce serait donner trop d’importance à cette jeune fille qui a l’air d’être sortie  tout droit d’Elysium Heigh. Divine, blonde et riche, comme c’est original C’est bien moi ! Qu’il répond avec l’assurance d’un félin en territoire sauvage. Prunelles sombres ancrées dans les siennes, la serviette balancée sur l’épaule, il se fiche bien d’afficher un torse nu et balafré alors que la demoiselle devant lui est aussi habillée que pour sortir en soirée. Excusez ma tenue, je n’ai pas vu…  l’heure passée. Et dans les mots, il le sent, Jan, que le dieu frémit sous sa carne. Concentration qu'Ah Puch l'oblige à reprendre, sans contrôle, ni envie de l'homme. Divine, blonde et une aura devenue invisible malgré les efforts du commandante. Pourtant, malgré l’invisible, c’est bien le chaos et la sauvagerie qu’il ressent face à la deitée. Ah Puch s’en lèche les babines, Jan s’en mordille la lèvre, menton relevé, connexion du dieu de la mort et des désastres a à la déesse de la discorde. Le Destin a bien fait les choses pour une fois.
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the magical tree, JAN - Mer 6 Fév - 17:09

the magical tree
alejandro flores/alecia van heusen
La détection des compatriotes divins n'est pas une discipline que pratique régulièrement Alecia. Elle qui a pris l'habitude parfois de laisser les informations venir à elle, les infiltrations remportant bien des succès. Le flux indistinct de traîtres qui traverse les grandes mafias de cette ville, sans avoir été discerné. Victoire silencieuse des obscuri, restant dans l'ombre, attendant le moment propice. C'est certainement que sa propre part de divinité n'est pas assez puissante pour déterminer avec précision qui est quoi. Mais elle le ressent, ce picotement primitif qui lui indique d'être prudente, de ne pas se laisser aller à se détendre face à cet apollon mexicain. Elle revoit avec précision les rapports le concernant. Capitano de sa faction, violent et provocateur, dévoué et proche de son commandante. Nul doute qu'il est dangereux pour elle de se retrouver dans son club, tout de même rassurée de porter un manteau suffisamment long pour que l'on ne discerne surtout pas son tatouage au poignet. Le X qu'elle porte avec fierté, mais toujours plus ou moins dissimulé. La peau luisant de sueur, interrompu en plein entraînement, elle laisse ses yeux jauger ce qu'il lui offre sur un plateau. La démarche souple d'un félin, les yeux brillant d'une fièvre mal contenue, il lui rappelle peut-être les représentations de gladiateurs qu'elle voit parfois au musée. Une carrure pourtant fine et des muscles déliés, la peau parcourue de cicatrices diverses. Elle finit son examen avec une moue appréciatrice, levant les sourcils à son excuse polie. « Aucun problème. » Vraiment aucun. Elle continue : « Si vous avez l'argent là, je prends volontiers. » Elle laisse volontairement échapper un sourire discret, qui se veut charmeur. Il lui donnerait l'argent, elle ferait mine de sortir du club pour aller chercher l'arbre à chat imaginaire avant de prendre la direction du métro. Sans oublier de lui déposer la petite attention qu'elle avait emmené avec elle. Mais, à vouloir s'attirer des ennuis, il ne fallait pas non plus s'étonner si chaque plan ne se réalisait pas exactement selon son bon vouloir. Surtout lorsque celui qu'on souhaitait arnaquer de vingt-cinq tickets se trouvait être un mafieux reconnu.

Et elle ne se dégonfle pas, misant sur ses jolies fossettes et ses regards aussi doux que factices. Elle les connaissait bien, les hommes. Elle en côtoyait souvent, au fil de ses attributions de mercenaire. Elle les piégeait, s'en amusait, pouvait parfois effleurer leurs lèvres des siennes si la situation l'imposait. Ressortant toujours vainqueur, elle ne doutait plus de ses pouvoirs de persuasion. Pouvoir se sortir d'ici ne devait pas être trop compliqué.

Eris la met inconsciemment en garde, alors que la déesse apprécie la noirceur qui se dégage de cet interlocuteur dont elle n'avait qu'entendu parler. Sa réputation ne pouvait réellement être comprise qu'en le voyant de ses yeux, qu'en l'ayant en face, subjuguée par cette aura, qui inspire d'ordinaire peut-être la terreur, mais qui la fascine.
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the magical tree, JAN - Jeu 7 Fév - 12:54


"Your mind is in disturbia
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Et il continue de mordre et de griffer la carcasse, le dieu obscur, réagit puissamment sous l’appel du chaos et de la barbarie qu’il ressent face à la vendeuse. Depuis le départ de son homologue, Ah Puch se sent abandonné, séparation avec l’âme soeur qu’il ne supporte pas et n’accepte pas. Le vassal aurait du hurler, retenir l’autre récurrence. Ou il aurait du le suivre, s’en foutre de ces mafias et de cette guerre qui n’en vaut pas la peine sans Buluc Chabtan. Alors sous l’aura qu’il ressent, le dieu maya ne laissera pas l’homme décidé pour lui. Il releva plus haut la tête, frappera plus fort, qu’importe la douleur ressentie. Il se battra qu’importe le résultat, griffes acérées, crocs de sortis, la rage contre celle de Flores, l’envie de l’écraser qui pulse dans ses veines. Qu’il crève, l’homme, sous ses appels funestes. Ah Puch n’en a que faire. Sans Buluc Chabtan, l’apocalypse n’a pas de raison être, la Mort sans Sacrifices aurait un arrière goût amer.

La blondinette le jauge, n’en perd pas une miette et Jan ne peut qu’apprécier, de savoir que ce corps fait toujours autant d’effets. Alors oui, peut-être qu’il relève un peu trop haut le menton et qu’il a ce sourire en coin qui a réussi faire plier la Guerre elle-même. Peut-être qu’il continue d’essuyer la sueur qui perle son son cou, qu’il s’amuse de ces codes qui font souvent tomber les midinettes. Sourire plus franc, rire étouffé, il lui donnera le fric si elle lui montre son arbre chat, aussi simple que ça. J’aimerais voir l’arbre avant, por favor. Et le dieu ricane à l’intérieur du vassal, la retenir plus longtemps, l’appâter avec cette silhouette qu’il a choisi pour ça. Lui qui durant toutes ses vies, a préféré les corps sans vie et les regards noirs, Alejandro est bien le premier à faire parti de ces êtres qui ne laissent jamais de marbre. Cala… La serviette est balancée dans la corbeille derrière le comptoir. C’est le nom de mon chat ! Il est un peu… Violent quand il s’y met, je veux vérifier que l’arbre tiendra sous ses conneries Et avoir en tête les scènes que le chat lui jouent tous les matins, seul ou même quand Joaquin était encore là. Prenant la place de l’ancien commandante, se roulant au sol quand les deux hommes avaient autre chose à faire, picorant les doigts de pieds de l’un puis les mains de l’autre. Ça lui manque oui… Ça lui manque plus qu’il n’osera le dire. Mais Cala continue, c’est ce qui importe. Il lui grignote les pieds, lui griffe la peau, suçote ses doigts. Lui reste le même. Lui reste tout court. Comprenez que ça… Il se retourne un peu, trois quart de face, pointant de l’index une longue estafilade sur l’épaule musclée. Elle serpente entre les calaveras tatouées et les étoiles de la voie lactée. J’préferais qu’il le fasse sur l’arbre. Attitude d’un enfant, même sourire plein d’éclat. Elle joue de ses longs cils mais lui aussi, il en est capable. Échec et mat.
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the magical tree, JAN - Ven 8 Fév - 17:53

the magical tree
alejandro flores/alecia van heusen
L'ancienne Alecia n'aurait certainement pas pu se tenir aussi droite, si confiante et posséder pleinement ses moyens alors qu'elle faisait face à un homme au torse découvert. Les joues se seraient rosies, les yeux se seraient détournés, un rire crispé lui aurait échappé. La chevelure or aurait été malmenée entre ses doigts, tentant tant bien que mal de dissimuler son trouble et sa gêne. Mais, à présent que la puissance millénaire s'écoule dans ses veines, l'ichor hérité d'Eris, lui donnant la force d'affronter l’œillade brûlante du capitano sans ciller. De laisser couler quelques regards pas le moins du monde discrets, quelques haussements de sourcils intéressés lorsqu'elle fait mine de rencontrer des cicatrices qui ne l'étonnent pas. Tout le monde le sait en ville, que les mexicains se sont imposés au fil du sang versé et des affrontements menés. La violence coule de source dans ces rues où les restaurants proposent des jalapeños et les kiosques ne sont que devantures pour dissimuler un commerce d'armes à feu ou d'organes. Les estafilades qui se perdent entre les tatouages et la courbe de ses muscles la fascinent. Elle se sait protégée de sa propre aura, dissimulée derrière un habile voile empêchant de porter la présence de la déesse en elle à son interlocuteur. Elle ne se doute pourtant pas avoir déjà été démasquée, le divin l'ayant devancée mais préférant garder le silence.

Sa requête, qui sonne plutôt comme une condition, la surprend sans qu'elle ne se laisse aller à le montrer. Mais au final, à quoi fallait-il s'attendre à quelqu'un qui négociait un pauvre arbre à chat d'occasion ? Habituée à l'opulence la plus scandaleuse, Alecia n'avait jamais tendu l'oreille près des démunis et de cette classe prolétaire qu'elle ne voyait que de loin. Pour la blonde, baisser les prix relevait plutôt d'un petit plaisir personnel que d'une réelle nécessité. Digne héritière de l'Upper East Side traînant ses bottes de luxe jusque chez un gradé de la Calavera pour une simple arnaque. Qui ne se présentait pas bien, vu la tournure de la vente. « Bien sûr, je comprends, allons vers ma voiture alors. », qu'elle se sent tout de même de répondre, le consentement sur le bout des lèvres alors qu'elle fait mine de chercher ses clés dans son sac. Son esprit retord a déjà trouvé une nouvelle issue à son problème, son cœur reprend un battement régulier alors qu'elle relève la tête à la voix du Flores. Elle retient sa respiration, s'attendant à entendre le nom de la mafia de la bouche du capitano lui-même. Elle a trop chaud, soudain, dans son manteau d'hiver. Elle voudrait elle aussi lancer sa veste comme l'homme expédie son linge, en une négligence sauvage. Sa panique retombe, alors que son masque impassible reste : l'homme ne parle que de son chat. Elle croit discerner un semblant d'affection à l'évocation de la petite terreur, se disant que le mafieux est décidément plein de surprises. Elle aurait pu comprendre l'attachement à l'animal, si elle en avait possédé un elle-même. « Oh oui, ils sont parfois terribles. », qu'elle approuve encore, le regard faussement plissé et les lèvres remontées comme si elles se mouvaient à l'évocation de souvenirs heureux mais en réalité inexistants. Nulle gêne ne vient s'emparer d'elle alors qu'on lui dépose sous les yeux un nouvel angle de vue qui ne saurait mieux mettre en valeur le mexicain. Moue appréciatrice, réelle et justifiée, alors qu'elle parcoure une fois de plus le corps offert. Elle ne se doute pas du stratège vicieux face à elle, ne pense avoir à faire qu'à un capitano vantard s'entêtant à la charmer. Alors que ses cuisses, son corps, son cœur ne vibrent réellement qu'à l'appel de l'anarchie, de la mêlée, de la douleur. La déesse affectionne les avances de l'homme, s'entêtant à ne pouvoir discerner exactement sa nature divine. « Elle ne se voit presque pas, comparée aux autres.. marques que vous portez. », que la blonde souffle du bout de ses lèvres pulpeuses, retenant l'envie de toucher la peau hâlée de ses doigts froids. Le ton innocent, mais on peut y sentir sans mal quelque chose de mesuré, calculé et réfléchi. Elle sait qui il est, ce qu'il représente pour les siens. Elle en a entendu parler, de sa gueule élastique, de ses réflexions provocantes et de son dévouement pour cette famille que représente la Calavera. Après tout, les récits de l'Eden Manor, le coup d'éclat de Khaos, ne se tarissaient pas dans les rangs des obscuri. Elle avait probablement écouté toutes les versions de ce soir chaotique. Chaque mafia avait ramené ses meilleurs représentants et Flores n'avait peut-être pas brillé en un intelligent silence, mais sa sauvagerie avait été appréciée. On pouvait même penser, qu'un jour, elle servirait.

« Alors, vous me suivez ? » Alecia s'est déjà détournée, s'approchant de la sortie à grands pas et maintenant le battant pour inviter l'inconnu, qui n'en est plus un depuis longtemps, à la suivre. Le soleil a fait une percée dans le ciel, réchauffant de ses quelques rayons les habitants d'Arcadia. Le sourire aux lèvres mais les yeux couvant un feu malicieux, elle continue de marcher jusqu'à arriver sur le trottoir d'en face. Elle choisit le véhicule le moins miteux de la rue, une petite Audi A3 qui a déjà bien vécu, et s'en approche tout en mimant fouiller dans son sac. « C'est dingue. J'étais sûre de les avoir mises là. », qu'elle fait semblant de ronchonner pour elle-même. Comme si la voiture lui appartenait, la blonde vient coller sa main et son visage contre la vitre passager. Un juron manquant de naturel lui échappe, le râle qui le succède est plus réaliste. Elle se saisit de la poignée pour tenter d'ouvrir le véhicule, s'aperçoit sans surprise que c'est verrouillé. Alecia glisse une mèche de cheveux derrière son oreille, estime que Flores a pu se rendre compte du problème et se tourne vers lui. La belle a l'agréable satisfaction de remarquer que le capitano n'a toujours pas consenti à se mettre quelque chose sur le dos, malgré les températures frôlant le négatif. La divine ne se laisse pourtant pas distraire, mettant son plan à exécution, intraitable fouteuse de merde. « Je suis tellement désolée... J'ai réussi à fermer ma voiture avec les clés à l'intérieur. Vous auriez de quoi l'ouvrir ? » Moue ennuyée et regard dévié des prunelles foncées de son interlocuteur, une main crispée dans sa chevelure blonde comme les blés, tout est parfait pour sa façade gênée. « Deux gros tournevis et un fil de fer suffiraient. Quelques gros bras aussi, par exemple. », s'empresse-t-elle d'ajouter en mimant une adroite supplique, les yeux fixant un point par-dessus le mexicain, là où quelques-uns de ses subalternes se trouvent, sur le trottoir d'en face.

Et lorsqu'ils ouvriraient cette voiture qui n'est pas la sienne, pourquoi ne pas discrètement se munir de son smartphone pour filmer la scène. Un si petit délit n'intéresserait probablement personne, mais c'était le peu que pouvait lui offrir cette ridicule sortie jusqu'à Delray. Le capitano n'hésitant pas à braquer une voiture dans son propre quartier, la Calavera aurait des problèmes de finances ? Le Flores, bien connu des services de police, pourrait bien se retrouver avec une accusation de plus sur le dos. Qu'importe le poids de la délation, pour autant que cela vienne d'elle. La déesse ricane. Alecia aimerait en faire de même mais toute cette esquisse de plan grotesque ne se joue que sur deux choses : son sourire angélique et sa façade de princesse en détresse.
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the magical tree, JAN - Dim 10 Fév - 15:41


"Your mind is in disturbia
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Elle a remarqué le corps. Elle a imprimé dans sa tête les cicatrices et les tatouages. Et il aime ça, Jan, qu’on le regarde, qu’on l’admire, qu’on se souvient à quoi ressemble cette silhouette qu’il a peiné à construire. Presque, il ondulerait des hanches s’il était passé devant la jeune femme pour se diriger vers la bagnole. Mais malgré ses talons de 12, elle est rapide comme une gazelle, fuit son regard et ses paroles à la vitesse d’un éclair. Mocassins enfilés, un homme lui tend une veste qu’il refuse rapidement. Il ne fait pas si froid, l’hiver est là mais le climat d’Arcadia a toujours…. Putà de mad…. il ne continue pas, sachant que si une mama l’entend, il se fera rouspéter comme un gamin. Alors à la place, les bras se referment sur le torse qui se retrouve chiqué par la température négative. Malgré le feu bouillant sous sa carne, le commandante ne peut se balader poitrail à l’air comme s’il était en plein été. Il regrette la veste mais n’a pas le temps de revenir en arrière s’il ne veut pas louper la vente. Elle pourrait croire qu’il lui fait à l’envers et il n’aurait pas d’arbre à apporter à Cala le soir. Le chat serait déçu et Alejandro refuse de voir de la tristesse dans le regard du félin. Déjà que ce dernier à remarqué l’absence de Joaquin et que les pattounes posées sur le côté du matelas le soir lui font voir noir, il ne peut décevoir une énième fois Cala. Même si ce n’est qu’un chat.

Se dépêchant de rejoindre la jeune fille, il a un mouvement de recul quand elle se pose devant sa bagnole. Les sourcils se froncent, le silence se fait, il l’écoute et…. Elle se fout de sa gueule ? Pourquoi dit-elle que…. C’est son Audi là ! Sa voiture ! Ça se voit, elle est emboutie par l’arrière si on fait plus attention à la carrosserie ! C’est quoi cette histoire, c’est…. ah. Okey, elle veut jouer à ça la pimbêche ? Elle veut lui choper ses billets et lui faire péter sa caisse ? Très bien ! Elle a peut-être le monopole des gambettes, mais niveau regard de biche, Jan sait aussi y faire. Ah mierda… euh ouais, on doit avoir ça, deux secondes j’reviens ! et lui adresser un grand sourire, un brin innocent, toutes dents de sorties. Le type de sourire qui fait bondir le myocarde, et pétiller les yeux quand on se trouve être l'élu du rayon de soleil.

Quelques enjambées plus tard, la salle est atteinte, la veste est prise ainsi qu’une barre de fer derrière le comptoir. Un geste du menton suffit à faire venir un de ces hommes avec lui. Revenant dans la rue, le froid lui picore moins la peau car plus que le gilet, c’est l’amusement qui l’échauffe. Déesse du chaos et bien ça lui convient à la perfection à cette blondinette. J’ai pas de tournevis mais j’ai ça ! Regard qui pétille, corps qui se rapproche, barre de fer relevée et la vitre est explosée d’un coup bien donné, sans attendre son approbation. Pas de double vitrage pour Flores, c’est la bagnole qu’il utilise pour faire le touriste dans les rues de la ville divine. On f’ra jouer l’assurance du quartier. Clin d’oeil qui approuve, les éclats de la vitre sont dégagées d’une main habituée. J’vois pas l’arbre à chat, il est en kit ? Et se retourner vers la donzelle, feindre l’incompréhension alors que sous la carne, le dieu exulte de la bêtise. Alors Eris, que vas tu lui dire maintenant ? Il est toute ouïe, ils le sont tous les deux, dieu et homme prêt à continuer le jeu.
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the magical tree, JAN - Dim 10 Fév - 22:18

the magical tree
alejandro flores/alecia van heusen
La blonde patiente, téléphone en main, offrant son air satisfait à l'air froid qui souffle dans la rue. Ses quelques mèches indisciplinées se rebellent avec le vent, les filaments dorés s'agitent comme les serpents le feraient sur la tête de Méduse. Les pommettes rougies par les températures manquant de clémence, elle ne tente même pas d'allumer une tige de tabac pour en engloutir la fumée. Ses jolis doigts seraient tombés. Même le réputé très chaud capitano avait grimacé lorsqu'il était sorti pour la suivre, sa peau hâlée malmenée par ce mois de janvier cruel, les bras musclés parsemés de chair de poule. Son expression surprise à l'approche de la voiture n'avait pas échappé à la divine, qui avait interprété cette réaction comme un simple étonnement. Fermer sa voiture avec les clés à l'intérieur relevait tout de même de l'exploit. Mais que voulez-vous, elle est blonde. Les talons hauts sur l'asphalte, la pointe du pied qui tape un rythme connu d'elle seule, Alecia commence presque à grelotter lorsqu'elle entend enfin la porte du club de boxe s'ouvrir. Il n'est pas parti longtemps, le mexicain, mais elle n'a pas non plus l'habitude d'attendre. Elle ne patiente que pour Khaos. L'air enjoué, malheureusement la peau recouverte d'une veste, Alejandro Flores s'approche à grands pas, accompagné d'un de ses sbires. Alecia n'a que le temps de se dire que le réincarné met peut-être un peu trop d'entrain pour la dépanner, que déjà il envoie la barre de métal qu'il avait en main sur la vitre passager. Eris est décontenancée, tout comme l'est son hôte, qui met du temps à simuler la surprise, voire la colère. Imitant parfaitement, bien qu'avec du retard, l'air de quelqu'un à qui on aurait fracturé une vitre. « Mais vous êtes malade ? Qu'est-ce qu'il vous a pris ? », glapit-elle en remettant son téléphone dans son sac, l'échec de son plan de dernière minute lui apposant un goût amer aux coins des lèvres. Le ton du capitano a changé, il est devenu moins coulant, plus pressant, moins profond, plus incisif. La déité s'agite dans le corps humain, Alecia enserrerait bien ses mains ensemble, de sorte à ne pas se les tordre sous la pression de trouver une issue à son problème stupide. La certitude de pouvoir user de son don de dissimulation pour encore une bonne heure sans mal la rassure, la conforte en croyant avoir l'avantage. Les sourcils froncés, la moue contrariée serait parfaite si le destinataire de toutes ces émotions factices ne se savait pas déjà trompé.  « Quelle assurance ? De votre quartier miteux-là ? », répond-elle, la réelle personnalité recouvrant sa place, le rôle de la demoiselle en détresse qui s'évapore. L'agacement de n'avoir pu prendre le délit sur le fait, Flores la main dans la voiture, lui fait perdre un instant sa face innocente. Le bruit des débris de verre agités et la question la remet dans son rôle, sans que la belle puisse brider l'orage qui menace dans son regard bleu. « Normal, il est dans le coffre ! Je vous laisse fouiller puisque vous semblez faire comme chez vous ! », s'amuse-t-elle à crier. Elle pourrait lever ses mains vers le ciel en criant au scandale que le rôle serait parfait. Si elle s'écoutait, elle empoignerait sur le champ ce mexicain, repeindrait le sol froid de la rue de son sang brûlant. Elle débarrasserait certainement la ville d'une jolie épine. Les mâchoires crispées, les dents prêtes à péter, Alecia roule des yeux alors qu'elle entame les cent pas devant la voiture. La blonde attend seulement que le capitano et son homme de main s'éloignent, se dirigeant à l'arrière du véhicule, pour mettre les voiles. Si Flores découvrait la supercherie, la blonde ne pensait pas obtenir un traitement de faveur. Longtemps considéré comme un homme respectueux de la gent féminine, les bruits courants sur un passage à tabac d'une femme restaient une information bonne à prendre. Délestée de toutes armes, elle n'aurait aucun moyen de se confronter à la mafia sanglante qui régit tout le quartier. Elle pourrait tout au plus neutraliser trois de leurs hommes de main, avant de se faire planter et ouvrir le ventre de haut en bas. Ils prélèveraient alors ses organes pour les revendre à qui paierait assez cher. Hors de question de terminer ainsi. Tomber aussi bas était pour les autres, pas pour elle. Pas pour Alecia.

« Le coffre c'est derrière, ça sert à rien de regarder bêtement dans l'habitacle comme vous le faites. Je vous l'ouvre pas, vous savez comment faire apparemment. » Le masque parfait se fissure à nouveau, la langue de vipère ressort pour mieux disparaître alors que le silence revient. La main dans son sac Vuitton, enserrant encore et toujours l'emballage plastique contenant sa mauvaise farce, la blonde est pourtant bien décidée à avoir le dernier mot. Un peu de fierté, beaucoup d'ambition. Mais jamais de bon sens. Quel joli début de soirée pour démarrer un feu.
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the magical tree, JAN - Sam 23 Fév - 9:29


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Et c’est la colère qui fait briller la déesse à ses côtés, langue assassine dans sa verbe et éclat de tempête dans les yeux. Elle sort de ses gongs, retire le masque de la blondinette délicieuse et devient le vassal de la divine qu’il a décelé, Jan. Pleine de fougue et de violence, ça l’amuse, de la voir perdre contenance, de mettre un terme à ce jeu qu’elle avait débuté sans une réelle utilité. Le commandante ne sait toujours pas où elle voulait en venir et pourquoi paraitre ce qu’elle n’est pas. A Delray, ce sont les caractères forts qui l’emportent pas les talons hauts et les femmes l’ont bien compris. Alors pourquoi jouer à la Barbie quand c’est le monstre qui glapit sous la carne habillée de soie ?
Il sourit légèrement le gradé, ne réplique pas sur les moqueries faites à son quartier. Un coup d’oeil suffit à faire comprendre au sicario à ses côtés pour se préparer à attaquer. On ne se moque pas facilement de Flores, encore moins quand il vient de détruire la vitre de sa bagnole. Oui je sais aussi fracturer des coffres. qu’il réplique sans ménagement mais sans bouger aussi. Le dos contre la  voiture, les bras refermés sur le poitrail, l’air est assuré mais la défense bien là. Elle n’aura qu’à regarder autour d’elle, Blondie, pour voir que ça se réveille dans le quartier le plus miteux de la ville. Bon, c’est quoi l’embrouille ?  C’est ma bagnole que j’viens de péter, alors… Les mains s’ouvrent, les doigts craquent légèrement, les lames lui chatouillent la pulpe des dextres. Divine, elle l’est, mais quel don Eris l’impératrice du Chaos peut-elle bien cacher derrière son joli minois. Car des dieux grecques, Jan n’y connait pas grand chose mais ses homologues, il y fait gaffe. Hades, Styx, Eris, le même calibre que le dieu maya qui pulse dans son coeur depuis des années déjà. Il a appris leur nom, tout comme il a appris ceux des autres panthéons, pour les reconnaitre, pour écouter son instinct et savoir que devant lui, c’est la folie qui émerge et la mort qui lancine. Ça l’attire autant que les bombecs chez un gamin. Soit vous m’expliquez et j’vous paye même un café soit…  La réplique n’est pas terminée mais les yeux noisettes qui tournent à 180° pour lui montrer que la place principale du quartier est bien gardée, suffira à lui faire comprendre qu’elle devrait plutôt répondre à sa demande. Et Ah Puch s’éveille lentement, tournicotant des hanches comme le feraient son vassal pour charmer la déesse qui sévit au creux du corps de la vendeuse. Et vous me devez toujours un arbre à chat.  Cala sera déçu si son humain ne lui en ramène pas un.
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the magical tree, JAN - Jeu 28 Fév - 13:58

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Elle devine sa mauvaise blague terminée dès lors qu'un des soldats mexicains apparaît dans son champ de vision, le torse bombé d'arrogance et la moustache frémissante. Ses lèvres crachant un venin dont elle a le secret se scellent, se cimentent. L'atmosphère se fait lourde alors que le vent se renforce dans cette rue de Delray Hollow. Sa tentative d'arnaque ne se terminerait pas comme elle l'aurait voulu, elle s'en rend compte à présent. Ses quelques mèches blondes se tortillent sous l'effet des bourrasques de la bise, le temps semble s'arrêter alors qu'elle toise le sous-fifre qu'elle ne connait pas encore, un enième homme de main de la mafia mexicaine. Mais, lui, gardera probablement un souvenir d'elle, songe la blonde un instant en voulant lui saisir le poignet. Flores détourne son attention, provoquant les crépitements de sa colère alors qu'il se moque ouvertement d'elle. Alecia se fouterait bien de sa propre gueule aussi, plus tard, après être sortie de ce qui ressemble de plus en plus à un guet-apens. Sur toute une file de voitures, il avait fallu qu'elle tombe d'instinct sur celle du capitano de la Calavera. Il fallait tout de même avoir un sacré problème pour fracturer sa propre. Reposant nonchalamment contre son Audi, il la toise d'une moue suffisante, sûr de lui. La blonde avait toujours aimé les hommes de pouvoir, de ceux qui claquent les doigts pour appliquer leur loi. De ces mâles fiers, aux manières impérieuses, orgueilleux et intransigeants, elle en était éperdument amoureuse. Ils restaient ses proies préférées, les souris qu'elle charmait de ses yeux bleus avant de jouer avec sans égard. Ses griffes les cueillaient sans difficulté, alors qu'elles remuaient, ébahies de leur propre bêtise. Trahison, belles paroles, félonie. Mais le brun n'a pas l'intention de lui laisser jouer son petit jeu, visiblement. Le menton haut du mexicain la ravit, la déité est heureuse de trouver un adversaire coriace. Elle sait qu'il ne se laissera pas abuser par ses manipulations habituelles.

Elle en a presque le souffle rauque, sous la démonstration du capitano, de son exquis étalage de pouvoir. L'aura qu'il dégage se darde d'un soupçon de menace, qu'Eris prend comme provocation. Alecia peine à contenir la volonté divine, mais s'y oblige, consciente de son manque de probabilité d'en ressortir entière si jamais les hostilités devaient débuter maintenant. Son voile d'occultation se perce sous l’irradiance de la réplique de la déesse de la discorde, son aura noire filtre un instant au vu et au su de tous. La perte de contrôle irrite l'humaine, attendri la déesse. Cette dernière voulait être certaine que la récurrence maya savait qui elle avait en face, chose à présent faite. Songeant inutile de se dissimuler plus longtemps, l'obscuri ôte le voile protecteur pour révéler au grand jour toute la cruauté qui l'habite. La proposition de café finit par la sortir de son mutisme, un ricanement guttural lui agite la trachée. « On dirait que je n'ai pas le choix. », lâche-t-elle en guise d'abdication, non sans garder une idée derrière la tête. Il était encore temps de tirer son épingle du jeu, tout en évitant d'attirer l'attention des mexicains sur elle - et par définition sur les obscuri.

Elle s'approche de celui qui l'a si bien démasqué, non sans ôter la main de son sac, la montrant délestée de toute possible arme. Alecia affiche son air calme d'avant la tempête, prête à faire saigner si elle se voit encore une fois offensée. Déesse versatile aux lèvres pleines, offertes en un sourire intéressé. « Je crois que je vais vous décevoir. C'est pas tellement un arbre à chat, ce que j'ai là. », murmure-t-elle en piégeant le mexicain de son regard azur. Détendue, mais les sens aux aguets, elle se décide à replonger ses doigts dans son Vuitton et attrape le petit sachet. Elle le sort, déchire l'ouverture facile - pas facile - d'un coup de dents non sans observer la réaction d'Alejandro Flores. Insolente, elle tend son sac à main au mexicain en lui faisant comprendre de le porter quelques instants, non sans un haussement de sourcils encourageant. Elle ne sacrifierait pas une telle pièce pour y poser une bombe, elle valait mieux que ça, il ne risquait rien. L'objet délesté de son piège de plastique, la blonde se penche doucement dans la voiture, par la fenêtre en miettes. Elle atteint le rétroviseur pour y faire glisser la cordelette. Le fort et écœurant parfum de Bubble Gum comme l'indique le sachet se répand déjà dans l'habitacle, le petit arbre rose flottant, suspendu au centre du pare-brise. « Voilà. Mes vingt-cinq dollars maintenant. », qu'elle continue en reprenant le bien confié au brun, glissant un rictus satisfait.

Il suffirait qu'elle le touche, qu'elle pose ses doigts sur cet avant-bras hâlé pour déclencher un bordel dont elle en a le secret. Peut-être se retournerait-il contre ses vassaux, peut-être lui planterait-il ses crocs dans la gorge d'albâtre. Il suffirait d'un contact pour qu'elle les laisse s'entre déchirer et prendre la fuite. Ou il suffirait d'un toucher pour qu'elle soit plantée, là, dans un quartier malfamé. Les enjeux sont trop grands, les issues si peu nombreuses, elle se tiendrait tranquille. Pour l'instant.


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the magical tree, JAN - Sam 2 Mar - 9:46


"Your mind is in disturbia
It's like the darkness is the light "


La noirceur de l’âme apparait enfin, réellement. Plus de vide, plus de silence, c’est Eris qui se laisse voir sans aucun contrôle. L’aura sombre n’a rien a voir avec celle qu’il a déjà vu du panthéon grecque Jan, comprend alors que quelque chose est différent chez elle. Que ce quelque chose attire son dieu comme un aimant contre du fer. Il avait vu juste en la voyant arriver, il pensait s'être trompé, avoir mal vu la noirceur entourant la silhouette angélique. Elle est plus qu'elle ne laisse penser. Un geste de la main suffit à calmer les siens, restant en position mais sans bondir sur la chica. Il se sent en position de force pour le moment, mais l’inquiétude de ne pas savoir ce qu’elle ait capable de faire lui taraude l’esprit et l’empêche de se montrer aussi arrogant qu’il peut l’être.
Le rire lui arrache un sourire, un vrai. Pas le choix, si, elle l’a. Ils l’ont toujours. Ils peuvent fuir, hurler, se battre, grogner, ils finiront toujours dans un bac congelé, les organes dépecés comme de vulgaires pieds de meuble. Alors elle peut partir si elle le veut, ne pas boire un café avec lui, ne pas lui expliquer la raison de sa venue. À elle de choisir sa façon de mourir. Gentleman le Flores.

Jan se tend un peu, le menton haut, les crocs prêts à mordre le visage qui s’approche du sien. Tentateur pour le dieu qui pulse sous sa carne, amusant pour l’humain, le sourire qu’elle lui offre ne lui fait rien. Qu’elle utilise ses charmes, qu’elle s’amuse de ses sicarios, lui ne réagira pas. Trop de formes, trop d’arrondis, pas assez d’angles. Et puis, il lui manque quelque chose à l’avant. Alors quand la main plonge dans son sac, il est aux aguets, imperturbable. Les lames s’éveillent instantanément, pulpe métallique prête à déchirer la peau diaphane de la belle. Mais le sachet qui en sort lui fait arquer un sourcil, incapable de comprendre où elle veut en venir. Jan suit des yeux le plastique déchiré des dents - canines qu’il juge bien assez aiguisées pour lui laisser une cicatrice si elle osait le chiquer - et l’odeur nauséabond agresse ses narines autant que sa sensibilité. Et il la voit, s’incliner pour engouffrer dans l’habitacle, ses épaules si fines qu’une paume suffirait à les briser. Le commandante note le détail au fond de son crâne, ça ne serait pas difficile de casser ses os et d’en faire des confettis. Vingt cinq dollars… qu’il articule, la bouche s’étirant en coin dans un amusement qui lui est propre. Quelques secondes de silence, pour la jauger, roulant sa langue entre ses lèvres en attendant de décider. D’accord. Et sortir de la poche la liasse de dollars, en compter quelques uns et les filer à la gamine frénétique. Respect donné à travers des billets, le menton droit, les prunelles en demande de plus d’informations, curieuses, pétillantes comme des étoilesJ’ai un arabica de la région de Soconusco que vous allez adorer. Et lui indiquer de le suivre, sachant pertinemment que rester derrière elle, ne la mettrait pas en confiance. Ce sont les omegas qui sont toujours les dernier à fermer la marche. Les rois, eux, ils restent en avant, le torse bombé, protégé sans avoir à y penser.

La cafetière à piston posée sur le feu, la pièce est élégant mais simple. Bureau de métal où on y découvre ici et là, lacérations et autres griffures, c’est toujours mieux que du bois. La femme est seule, pas de sicario dans l’espace privé du patron. Pourtant, un geste suffirait à prévenir les autres, les vitres laissant voir la scène qui se déroule dans le bureau. Alors… Quelle identité j’met sur les papiers pour faire jouer mon assurance ? Les fesses posées sur le bureau, les mains en arrière contre le métal froid, la tête se penche un peu, papillonnent des cils à son tour. Lui aussi a des atouts et lui aussi sait en jouer comme elle avec ses lèvres et son visage de poupée. Un point partout, le match va être serré.
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the magical tree, JAN - Ven 8 Mar - 11:32

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« Vingt cinq dollars… D’accord. J’ai un arabica de la région de Soconusco que vous allez adorer. » Elle n'en montre rien, mais la blonde ne pensait pas s'en sortir si bien. Elle compte de manière distraite les billets, plus pour la forme que par nécessité. Elle se retient d'afficher une mine dégoûtée, la petite victoire que lui confère Flores sur son propre territoire étant une leçon suffisante. Même elle sait que, parfois, il est mieux de faire profil bas et d'acquiescer poliment. « C'est vrai que les grains mexicains font partie des meilleurs. Comment pourrais-je refuser ? » A se demander qui s'était renseigné sur qui. Elle opine, consent à bien vouloir le suivre à l'intérieur, à l'abri des températures crues. La belliqueuse se doute de ne pas être avantagée s'ils se retrouvent dans une pièce exiguë, sans possibilité de fuite. Quelques alternatives défilent dans les tréfonds de son esprit retors, sachant qu'elle s'est déjà retrouvée dans pire situation sans pour autant y laisser sa peau, elle passe à nouveau le pas de porte du club de boxe, confiante. La crinière blonde ondule, elle l'agite savamment, remettant un peu d'ordre dans la pagaille qu'a réalisé le vent dehors. En tant qu'hôte d'Eris, elle a ce sixième sens qui lui permet de repérer les frictions comme personne. Et, dans ce club, vibre une atmosphère lourde qui la grise. Elle ne l'avait pas remarqué au premier abord, mais en croisant le regard sombre d'un des mexicains visiblement venu pour s'entraîner, elle saisit tout l'avantage de la situation. Sur son chemin, dans les pas du Flores, elle n'a qu'a doucement laisser sa main frôler le bras nu du sicario en une tentative de séduction mal placée envers cet inconnu qui se fait pion. Le contact est instauré, le poison distillé, elle repart d'un pas plus rapide, claquant le sol de ses talons. Le sourire aux lèvres, elle se délecte déjà du spectacle duquel ils seraient aux premières loges.

Les hommes de mains sont délaissés à l'extérieur du bureau dans lequel elle suit le patron, son pas aérien et sa démarche féline sur lesquels Alecia garde un œil attentif. Elle apprécie ce nouvel angle de vue, laisse ses prunelles jauger la fine carrure du capitano. Porte fermée, baie vitrée ne laissant pas l'ombre d'une intimité, elle ne se décourage pas et prend place sur une des chaises trônant face au brun. Le sourire énigmatique calqué sur la face, la belliqueuse croise ses jambes avec une nonchalance horripilante. « Alors… Quelle identité j’met sur les papiers pour faire jouer mon assurance ? » Elle a toujours trouvé les hommes fascinants. Jamais ils ne doutent, la suffisance transpire comme si leur testostérone leur permettait de marcher sur les leurs, sans imaginer devoir un jour en payer la contrepartie. « Moi qui croyais venir pour un café. », s'étonne faussement la divine qui se permet même un rire léger. « Je ne crois pas avoir causé le moindre dégât. Si ? », susurre la belle en se calant contre le dossier de la chaise. Elle n'avait qu'entendu parler du membre de la Calavera, était ravie de le voir en vrai par un concours de circonstances. Et la déesse qui résonne en elle ne peut être qu'attirée par le divin mystère qui flotte autour du Flores et de ses yeux doux. Cet attrait pour le macabre, la mort, la malheur causera sa parte, à Alecia. Elle cimente son regard azur au sien, sombre comme une nuit sans lune.

Des éclats de voix parviennent jusqu'au bureau, les expulsant de leur bulle de silence, de leur moment d'égarement, comme s'ils se toisaient afin de percer les secrets de l'un et de l'autre. Elle ne détourne pas la tête pour observer ce qu'il se passe par delà la fenêtre donnant sur la salle, préfère se délecter de la réaction d'Alejandro. Deux de ses hommes sont en train de s'empoigner, probablement pour des raisons futiles, Alecia n'avait fait que percer l'abcès en glissant doucement l'étincelle qui mettrait le feu aux poudres. Elle leur avait rendu service, finalement. « On peut fumer dans le bureau du capitano ? », l'air détaché alors qu'elle vient de lâcher une bombe, son paquet de cigarettes à la main, attendant une validation pour entamer sa première clope. Elle le sait bien, qui il est, même si elle ne peut encore mettre de nom sur celui qu'il habite. L'altercation à quelques mètres grossit, on entend même des coups. Elle finit par se lever pour observer la scène à travers le verre, n'essayant même pas de retenir le sourire satisfait qui pointe sur son visage. « Ils ne font pas semblant. », qu'elle ajoute en un souffle. Assister aux déchirements, aux altercations violentes - tout en étant la cause - a toujours revigoré Eris. Les offrandes qu'elle provoque la font frissonner, la gorgent d'une saveur que même le nectar ne saurait remplacer. Chaque jour un peu plus, l'emprise de la déesse grandit. Et jamais Alecia ne s'y oppose, elle ne fait qu'ouvrir les bras et embrasse cette possession lente, croquant dans le fruit défendu à pleines dents.
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the magical tree, JAN - Lun 22 Avr - 9:54


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Eris sait jouer de ses atouts, tout comme son hôte qui n’a de cesse d’utiliser les mêmes techniques que le jeune commandante. Les yeux doux, le regard langoureux, il ne faut pas grand chose normalement pour faire tomber les autres. Mais à armes égales, le combat a des allures de guerre froide. Et ça l’ennuie profondément, Jan, de ne pas gagner sur son propre territoire. Les techniques sont à revoir quand on a comme opposant, la déesse de la discorde en personne. Ah Puch ronronne en lorgnant sur le visage doucereux de la jeune femme. Pas de lumière pour l’inconnue, elle n’est qu’ombre et noirceur et ça lui plait, au dieu de la mort. Ça lui change de son propre hôte qu’on compare souvent à un soleil. Foutue chaleur, foutue lumière.
Il est prêt à lui répondre pour les dégâts, que des voix lui font tourner la tête. Ça gueule à l’extérieur du bureau, plus fort qu’en habitude en tout cas. Il n’aime pas ça, le mexicain, entendre les siens s’égosiller pour un entrainement perdu ou un coup mal placé. Leur colère, leur fougue, il les préfère sur le ring face aux adversaires, pas contre leurs alliés.

Silencieux, c’est presque étrange quand on connait bien Jan. Mais il est vrai que depuis la disparition de l’âme soeur, le commandante se fait plus mature, plus renfermé. Comme si, loin de son homologue, le soleil était en berne, les ténèbres profitant de cette accalmie pour s’emparer de lui. L’évocation de son rang dans la Calavera a le mérite de lui tirer un haussement de sourcil. Elle sait, avec un train de retard, qu’il est de la mafia mexicaine. Bien au courante, jeune Eris, alors qu’elle, elle n’est qu’une ombre inconnue à Arcadia. Ce genre de dieu, ces divinités morbides et ténébreuses, c’est jamais bon pour les humains. Ou même, eux. Normalement, on aurait du entendre parler, de cette nouvelle qui gambade dans les rues comme une biche effarouchée. C’est étrange. Encore plus que les bruits que font ces hommes en dehors de l’espace privé.

Le corps se lève, quelques enjambées suffisent pour se rapprocher d’Eris et lui chiper son paquet de clope sans tergiverser. Non, on ne fume pas. Poumons de sportif, c'est pas noté dans votre petit carnet "Mafias arcadiennes" ? J'ui déçu. le sourire est provocateur, les prunelles brillent un peu trop fort, de cette lueur fougueuse qui sent la poudre et l’horreur. Les hommes s’échauffent, ça ne se calme pas. Le visage se détourne de celui bien trop agréable de la jeune femme. C’est comme se regarder dans un miroir, sauf que lui a le talent qu’elle n’a pas. C’est ça votre pouvoir ? Foutre la merde où vous passer ? Vous devez avoir du boulot à Arcadia. Et les doigts passent sur la joue féminine comme pour épousseter la crasse qu’on ne discerne pas. La plaie se dessine rapidement, la joue se parant de rouge alors que Jan recule, le visage clos, sans soleil pour la brûler. Evitez le fard à joue, ça ne vous va pas. Maintenant, arrêtez ce bordel ou vous sortirez en kit. Il est rare de voir Flores aussi fermé, aussi sérieux. Aussi dévoré par sa propre divinité.

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the magical tree, JAN - Mar 30 Avr - 17:47

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Elle abandonne son paquet de cigarettes avec un sourire forcé, serrant les dents comme un gamin auquel on aurait confisqué une sucette. La remarque du capitano lui tire pourtant une brève expression amusée, dissimulée la seconde suivante par son apparent sang-froid que lui incombe cette entrevue qui sent le guet-apens. Elle n'est pas là pour noter la beauté sauvage et dangereusement chaleureuse qui émanent de l'homme, mais ne peut s'empêcher de les noter. Elle apprécie cette appréhension qui lui tord les tripes, cette impression d'être tomber dans la gueule du loup sans vraiment le craindre. Elle qui croit pouvoir murmurer à l'oreille des hommes comme le ferait une sirène. Le ton guttural la ferait presque frémir, alors qu'il observe ses hommes s'empoigner comme des piliers de bars en fin de soirée. Son don va bien plus loin que cela, mais même elle l'ignore encore. Alors elle ne se contente que d'une vague réponse, ses yeux clairs dans ceux chocolat du mexicain. « En effet, j'ai beaucoup de choses à faire encore. Mais je me débrouille... » Sa voix descend en tonalité, se termine en soupir intrigué alors qu'elle sent les doigts bouillants de l'homme sur sa pommette, puis sa joue. Nul doute qu'elle ne s'attendait pas un tel rapprochement et elle en rigolerait presque, se moquant de l'ouverture qu'il vient de lui permettre. Sa carne contre la sienne, elle possède à présent la porte ouverte qui lui manquait. Le pont qui lui permettait, en un temps donné, de souffler en lui le vent de la discorde.

Mais le rictus vainqueur se fige lorsque sa peau ivoire se pare d'une estafilade. Pas tellement douloureuse, c'est plutôt ce que le geste signifie qui lui déplaît. Ainsi que la menace qui vient avec. La vipère crache, ouvre la gueule pour laisser libre place à ses crocs empoisonnés. Mais son venin n'est en rien mortel, seulement désagréable. Alors elle reste calme, Alecia. Elle refrène le besoin de le saigner, cette envie de réparer le tort qu'il vient de lui causer. La querelleuse en vient jusqu'à planter ses ongles dans ses paumes, formant de jolis croissants de lune sur sa propre peau. « Vous n'oseriez pas. » me sortir en kit. Evidemment qu'il ne se gênerait pas. Les mexicains n'avaient pas la même conscience que le reste de la ville. Le rang pris dans le sang et la violence, aussi agréable que son minois pouvait être à regarder, ils n'auraient aucun mal à l’éviscérer. Peut-être y prendraient-ils même du plaisir.

Elle réalise qu'il doit savoir. Ce qu'elle est, celle qu'elle habite. Elle se dévêt de son don d'occultation, à la manière d'un drap qu'on aurait enlevé. Alecia ressent pleinement le dieu qui prend plus de place, grignotant probablement le Flores comme Eris la mangerait un jour toute crue. Elle l'envie, souhaite accélérer le processus pour parvenir plus rapidement à cette communion parfaite dont quelques rares élus peuvent se vanter. La belle finit par monter une main jusqu'à sa joue, constatant les dégâts dans le reflet faiblement perceptible que renvoie la vitre. La beauté de son visage ne lui importe peu, finalement. Tant que cela ne l'empêche pas d'utiliser ses charmes sur quelques futurs adversaires. Elle observe d'un oeil pensif le sang qui tache un peu ses doigts. Et ferait presque mine d'abdiquer. « Bien. Je vous voyais plus joueur que ça. », qu'elle murmure amère. Le souffle belliqueux qui empêche les hommes de raisonner se dissipe, sous le désir impérieux de la blonde qui reprend son souffle. Les vertiges lui montent rapidement à la tête, faiblesse qu'elle déguise en se rasseyant sur sa chaise.

« Vous devriez peut-être aller vérifier si vos hommes vont bien. Et apportez une de ces serviettes. Que j'essuie votre bêtise. » Elle entend par là la fine entaille qui orne sa joue, laquelle continue de couler de sang carmin. « Une serviette propre, je pense que c'est utile de le préciser. » Provocation de la part de la bourgeoise au gradé, coup retourné pour ne pas s'avouer vaincue. Si l'humiliation du toucher tranchant lui resterait pendant longtemps, elle n'avait pourtant pas dit son dernier mot. « Et après, vous m'expliquerez quel homme fracasse sa propre voiture en espérant m'en faire payer le prix. » Reine à la chevelure blonde comme les blés, le menton haut et les sourcils légèrement haussés, elle ne dévie nullement le regard face aux orbes lourdes d'Alejandro.
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