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ghost of you — nessian.

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ghost of you — nessian. - Lun 1 Avr - 18:43

ghost of you ★ cassian & nerissa
    Gosse des océans, noyée, si loin des eaux ; elle étouffe, elle qui a un jour sombré, la poitrine écrasée sous le poids de sentiments qu'elle ne sait plus refouler, qu'elle ne sait observer couler comme ces épaves qu'elle pille sans vergogne. Le deuil, niché en son sein, pour la dévorer toute entière ; et elle se laisse sombrer, lutte encore pour se maintenir en surface, pour subsister. Un pas devant l'autre, un jour après l'autre. L'éternelle danse d'un soleil dont elle ne trouve plus la lumière, valse des astres dans lesquels elle se perd, incapable de retrouver le chemin.
Cinq étapes de deuil, disaient-ils.
Déni. Refus d'accepter la nouvelle qu'on lui apprenait ; refus d'envisager qu'il puisse s'être effacé ainsi, oblitéré de la simple existence d'un revers de main céleste. Elle avait nié si longtemps.
Avait fini par se résoudre à l'idée qu'il n'aurait pu rester silencieux.
Qu'il ne reviendrait pas.
Colère. Rage violente pour embraser ses veines, désir ardent d'une vengeance face à un responsable qu'elle n'identifierait jamais ; fureur contre lui, de l'avoir abandonnée, quand il avait promis de rester, fureur contre elle-même, d'avoir permis une ligne de temps dans lequel il ne serait plus.
Mais elle n'avait la force d'alimenter la rage si longtemps.
N'avait plus la force.
Négociation. Supplier des cieux aveugles, promettre sa vie contre la sienne, son âme contre son retour ; marché après marché, promesse après promesse, supplications sans retour, et l'éternelle boucle des évènements étudiée, inlassablement, pour chercher la faille qui l'aurait sauvé.
Mais il n'était pas de faille, et nul ne fléchissait les cieux impitoyables.
Pas même elle.
Dépression. Noyade violente, emportée vers des abysses sans fond, étouffée sous le poids du chagrin immense et de la perte ; la sensation de se relever, parfois, de retrouver éclat et lumière, et l'univers qui s'effondrait de plus belle, pour la projeter toujours plus bas.
Elle n'était que cri dans le silence, lutte désespérée pour une survie à laquelle elle n'aspirait plus, étoile mourante dans un ciel obscur.
Acceptation. Paix jamais atteinte, jamais obtenue, refusée par le chagrin sans horizons ni limites.
Elle ne supportait parfois plus la vision de sa fille, poupon d'innocence dont les traits et expressions ne pouvaient qu'évoquer son père arraché ; ne pouvait parfois plus se supporter elle-même. Un début de maigreur dissimulée, une peine masquée sous les sourires faux, des nuits sans sommeil pour obscurcir les paupières et effacer l'envie de lutter.
Regains d'énergie et de combativité qui se faisaient si rares, embrasés par la perspective de perdre Fenrir aux mains de fédéraux véreux, par d'éphémères souvenirs, aussi. Poings enfoncés dans les poches d'un sweat-shirt dont la capuche emprisonne ses cheveux capturés par le vent, ses pas longent le rivage, et elle inspire les embruns, tente de s'abriter dans leur parfum familier. Inspire. Expire. Et on recommence. Laisse glisser les iris sur des visages qu'elle contemple sans les voir, rares inconnus dispersés à la frontière d'un océan sur lequel elle règne.
Et elle lève les yeux, enfin.
Titube sous le choc, titube sous la vision. Une main tendue vers le spectre indolent, écho d'un passé qu'elle tentait d'enterrer. Les traits familiers, qu'elle aurait identifiés dans la plus dense des foules ; la silhouette assurée, dont elle avait exploré chaque millimètre. Elle vacille, la déesse, menace de s'effondrer sur la jetée, se maintient, pourtant, contre la gravité et les cieux ; et l'élan la projette, vers celui qu'elle a cru perdu, celui qui ne lui accorde pas un regard. Elle ne sait voir les évidentes différences dans la démarche, les singularités de la posture, refuse de reconnaître un autre homme qu'elle a un jour connu, refuse d'admettre une réalité dans laquelle elle est emprisonnée. Déni. Et elle court, à étouffer, frappe l'homme de sa silhouette, le capture dans une étreinte violente, baigne les vêtements de ses larmes, sans prêter attention à l'odeur si peu familière. Le prénom, murmuré, répété comme une litanie dans le pli de ses frusques, prière aveugle. 'Aksel. Tu es vivant. Tu es vivant.' Et elle se consume, brusquement, embrasée par le chagrin et la rancoeur. Colère. C'est le poing qui part, frappe l'épaule, sans délicatesse, et bientôt, c'est son torse qu'elle roue de coups dénués de force, aveuglée de larmes furieuses. 'Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu étais vivant? POURQUOI?'
Et, marionnette dont on aura sectionné les fils, elle s'effondre partiellement, fracassée d'un deuil auquel elle ne sait échapper — auquel elle n'a jamais su échapper.
L'âme sœur arrachée par un destin cruel, fantôme de lui, fantôme d'elle-même.

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ghost of you — nessian. - Dim 7 Avr - 14:28



Arrête un peu, tu vas te tremper. Reste loin des vagues.
Elle s’en fout la petite rousse, court tous orteils dehors et saute à pieds joints dans une vague venant se fracasser contre le sable. Les yeux pétillants braqués avec défi dans ceux de son frère. Le petit nez levé vers les hauteurs autour desquelles il culmine, et qui la gêne bien souvent. Parce qu’elle est restée petite et qu’elle ne peut rien y faire. Ne changera jamais.
T’approche pas de l’eau Selie, s’il te plait… Ca se brise dans le crâne, comme la nouvelle vague qui vient balayer les petites chevilles fantomatiques. Paupières lourdes qu’il ferme dans un soupir, s’immobilise sur la plage, planté en plein milieu du décor à se foutre des gens qui peuvent traîner dans le coin. Il préfère quand elles sont vides de monde, juste lui et l’océan. La berceuse des vagues aux oreilles, les embruns enveloppant la peau, la grignotant à la rendre humide et salée. Le regard revient et il le pose sur l’horizon. Ressent l’appel des flots jusque dans le fond de son être, Masgugue qui pousse à vouloir y aller. Aspirer à se jeter à l’eau malgré la fraîcheur et se laisser couler jusque dans les profondeurs qu’un pauvre humain ne peut même pas imaginer. L’idée le tente, l’attire presque, magnétisme fou faisant vibrer le cœur, Cassian pensif devant l’infinie au bleu délavé. Sursaute sous l’impulsion d’un frisson le long de son échine. Baisse les yeux pour croiser ceux de Selie venue se poster à ses côtés, petite main collée dans la sienne. Elle n’existe pas, il le sait, juste là dans son esprit mais il a l’impression de sentir la chaleur de sa paume contre la sienne.

Tire sur la main pour l’inciter à se bouger, l’eau salée qui lui grignote les pompes. Il râle et recule, les sourcils froncés d’un énervement aussi éphémère que le sable qui se fait grignoter à chaque houle. Elle est déjà partie, la petite sœur illusion. Sautille plus loin dans des gerbes de bouclettes rousses, écarlate flamboyant sur fond grisâtre. Arcadia et ses belles journées. Ca le fait presque marrer, le baroudeur qui a vu du monde, s’est épanoui sous le soleil brûlant des Caraïbes. Avant de finir à se geler le cul en prison. Déprimant à crever, rien à faire de ses journées, c’est sûrement ça qui l’a le plus traumatisé. L’ennui. Couplé à l’enfermement qui rend fou. Et qui pousse à sortir, tout le temps. Dès la première occasion parce que l’intérieur fait s’éveiller ses pires démons. Il aurait pu aller faire un tour au bordel, comme à son habitude. S’y brûler la peau et s’alléger un peu le cœur avant de retourner poser le pied sur son rafiot encore à quai. C’est l’appel du grand air qui a été le plus fort cette fois.

Prisonnier dans ses pensées, l’esprit vagabond à se perdre dans le dédale de toutes les choses qui y logent, il ne remarque pas vraiment la silhouette encapuchonnée qui marche dans sa direction. Secousse d’une collision qui le fait souffler sous le coup, baisser les yeux pour les poser sur celle qui vient s’accrocher à lui comme s’il n’était rien de plus qu’une bouée en pleine tempête. Pas certain de comprendre dans les premiers moments, juste bon à rester là, surpris, immobile. Mettre un nom sur la voix, le corps qui se colle au sien. Nerissa, pirate d’aventures passées, à froncer les sourcils devant l’attitude. Râler au coup qui part et lui cogne l’épaule. Selie qui les regarde, figée sur la jetée, intriguée.
T’occupe, c’est rien. Va pas trop loin que je te garde à l’œil. Peu encline à bouger la petite rousse, elle s’assoit sur le sable humide et commence à y tracer des dessins qui disparaitront à la nouvelle marée. Et ça cogne contre son torse, le cœur qui s’emballe un peu, les poings de la jeune femme qui s’y abattent comme s’il avait fait une connerie. Pas la première fois qu’une femme le frapperait de la sorte, sale type qui s’en fout de prendre et jeter, peu regardant des conséquences. Avec elle pourtant, il ne s’est rien passé de ce genre-là. Ou alors il ne s’en souvient pas, mais une jolie môme dans son genre, on ne doit pas pouvoir l’oublier aussi facilement.

« - Je savais pas que ça pouvait t’intéresser de savoir comment je peux me porter, Nerissa. » Qu’il lâche enfin, le crincrin d’un rire qu’il retient, sourire coquin ourlant les lippes. « - Mais je prendrais le temps de te donner des nouvelles dorénavant, pour que tu ne te fasses pas de mouron pour moi. » Les pognes bougent enfin, viennent se saisir des poignets pour faire cesser les coups et pouvoir recommencé à respirer à peu près correctement. Sans avoir l’impression d’être à vélo sur une route pleine de cailloux. « - Je m’en voudrais que tu te fasses du mouron pour moi. » Moqueur franchement joueur, loin d’estimer l’ampleur des dégâts qui dévorent la jolie brune. Bonhomme qui baisse un peu la tête pour capter le regard et les larmes. Celles qui dérangent, agitent un petit truc en fond de poitrine. Humanité qu’ils appellent ça tous ces cons. Altruisme qu’il ne connait plus vraiment, parce qu’il s’en fout des autres, comme eux peuvent se foutre de lui.  

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ghost of you — nessian. - Dim 21 Avr - 12:11

ghost of you ★ cassian & nerissa
    Fracassée, comme les brisants qui s'écrasent sur les rochers et les falaises ; à la dérive, incapable de retrouver le chemin dans les lignes du ciel. Et l'univers qui se réaligne, brusquement, une étoile sombre autour de laquelle gravite son monde. La vie même, qui reprend sens, lorsque le cœur se dégèle, lorsqu'elle s'arrache enfin de la torpeur, dans un déchaînement de violence et de colère, alors que s'effondre en poussière la prison de ses sentiments anesthésiés. Aksel. Et elle rêve de hurler, la femme, tient sur ses jambes vacillantes, pourtant, alors qu'elle meurt et vit milles éternités en la parenthèse de quelques instants perdus. La peine qui se déploie et reflue. Et le chemin qui se déploie, encore, qu'elle traverse encore, inlassablement, alors que les phases se répètent avec cruauté, vite, si vite, alors qu'elle se laisse ballotter dans le tourbillon des émotions déchaînées. Déni. Colère. Négociation. Dépression. Déni. Colère. Négociation. Dépression. Déni. Colère.
Colère.

Rave dévastatrice teintée de l'espoir sans nom, carcan éclarlate pour l'aveugler et la priver de toute raison, de toute distinction. Elle ne sait voir la distance dans les iris de l'homme, les infimes différences dans la posture, les tonalités étrangères des inflexions. « Je savais pas que ça pouvait t’intéresser de savoir comment je peux me porter, Nerissa. » Les mots sont poignards dans le cœur exsangue, et elle recule d'un pas, comme s'il l'avait frappée, comme s'il l'avait tuée, ne peut que le contempler sans comprendre.
Comme si rien n'avait eu d'importance à ses yeux froids.
Comme si elle n'avait pas compté.
Un rictus qui est autant de sel sur ses plaies ouvertes, une distance qui la tue plus que la nouvelle de se perte n'avait su la briser. Et la peine qui reflue, l'incendie de la rage qui s'embrase de nouveau ; et elle voudrait qu'il souffre autant qu'elle avait souffert, qu'il s'effondre comme elle s'était effondrée. « Mais je prendrais le temps de te donner des nouvelles dorénavant, pour que tu ne te fasses pas de mouron pour moi. » Iris incrédules qui se posent sur le visage tant aimé, si familier, si étranger, pourtant. Une digue qui s'effondre, et elle voudrait le frapper plus encore, alors que ses mains retiennent la fureur de ses poings. « Je m’en voudrais que tu te fasses du mouron pour moi. » Une lame d'acier, déplacée dans la plaie sanglante, et elle est agitée de tremblements sporadiques, la fille des océans, incapable de plus se contenir, et c'est la masse salée dans son dos qui s'agite et tremble sous la colère, c'est la mer entière qui vibre de sa peine non retenue, c'est les océans qui font écho à sa douleur, dans un grondement sauvage. 'Connard.' Un pas en arrière de plus, alors que les iris se font aussi froids et tranchants que le mot, alors que le cœur se gèle plus encore. 'Que tu puisses me le cacher, c'est une chose, mais à elle...' Sang de leur sang, chair de leur chair, fruit de leur lien, étoile de leurs univers ; il n'aurait jamais pu se tenir loin de celle à qui il avait insufflé la vie.
Et elle voit, brusquement.
Chaque infime différence, chaque trouble dans la perfection de ses illusions, chaque preuve d'une réalité qu'elle ne voulait pas voir. Et elle s'effondre, la femme, lorsque les jambes ne parviennent plus à soutenir le poids de la peine qui écrase les épaules fragilisées, et elle se fracasse, comme elle s'est fracassée ce jour-là. Un mot rauque de réalisation brusque qui s'arrache à sa poitrine, une défaite acceptée, un geste de reddition suprême. 'Non.' Et le cercle qui s'enclenche de nouveau, autre cycle de vie et de mort. 'Cassian.'
Et elle le voit, enfin, reconnaît l'homme qu'elle a connu dans une autre vie, dans une autre éternité, compagnon d'une piraterie qu'elle n'avait pas désiré, fardeau de ces jours envolés. Reflet parfait de celui qu'elle avait aimé et perdu, de celui qu'elle perdait encore. Et elle voudrait vomir, la reine de sept mers, voudrait laisser s'échapper la peine et la révulsion, voudrait mourir pour ne plus ressentir.
Et elle serre les poings, et l'océan gronde plus encore, se fait calice de sa douleur et de sa peine. 'Je vais te tuer, Abernathy.' Elle ne le peut, pourtant.
Parce que quelque chose en lui fait écho à sa propre essence.
Parce qu'il est tout ce qu'il lui reste d'Aksel.

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ghost of you — nessian. - Lun 6 Mai - 20:01



Connard, l’insulte familière qu’il a entendu tant de fois. Celle qui lui colle à la peau et semble être son plus beau trait de caractère. Craché de la jolie de son avocate quand elle a compris ce qu’il avait fait la dernière fois qu’ils se sont vus, quand il était alors trop tard pour faire machine arrière, le taulard déjà dehors. Abusée par les belles paroles et la belle gueule du détenu, utilisée comme une vulgaire poupée que l’on balance une fois la satisfaction arrachée des reins. Il ne lui en a pas voulu, n’en veut pas non plus à celle qui se défait devant lui. Toujours dans l’abus le marin, il prend mais rarement ne donne. Lève les yeux vers l’océan, l’étendue salée aux remous soudain plus virulent, Masgugue le sent, les vagues chantent une toute autre symphonie. Un grondement sourd que la sirène éprouve dans le fond de son âme, à lui faire rugir les écailles sous la force de cet appel qui s’élève de la houle. Et les pupilles se reposent sur Nerissa, captent dans l’esquisse d’un mouvement qu’elle est certainement à l’origine de la déviance marine. Elle qui continue sur sa lancée chimérique, et lui qui ne fait rien pour l’arrêter. S’en amuse malgré la peine évidente qui se dégage de la carcasse délaissée. Lui qui a connu le deuil, qui le contemple tous les jours quand la petite rouquine s’invite dans sa réalité imaginaire, il sait ce que peut ressentir celle qui se tient face à lui. Le partage dans un coin enfoui de son cœur, celui qui agonise sous la couche de merde et d’égoïsme.

Cassian, elle se sent pas bien la dame ? Selie qui se redresse, tend son petit cou piqué de tâche de rousseur pour voir ce qui se passe. Non, c’est rien. Lui qui surplombe la destruction, la déchéance balancée dans un seul mot. Dans son nom aux intonations rauques. Océan en grondement amer à ses oreilles, le cœur cogne avec la force d’un boulet de canon, lui défonce la poitrine au point de le faire soupirer la pointe de douleur venue se heurter à ses côtes. « - Pourquoi tu ferais ça ? » Qu’il lâche en toisant la pauvre chose à ses pieds. Inapte à décider quelle attitude adopter. L’ignorer ou l’aider. C’est la première qu’il choisit, comme toujours lorsque ploie le genou. Lentement, Cassian s’agenouille, enfonce son jean dans le sable humide et se penche légèrement pour capter la pupille détruite de la mère éplorée. Il la déteste, cette peine. Cette rage inconsolable détruisant tout, ces étapes à respecter pour s’en sortir quand les autres s’en vont. Il était jeune à l’époque du drame, on l’a regardé comme le fautif, personne ne lui a expliqué que c’était normal d’être en colère. De vouloir détruire le monde entier et tout l’univers. Personne ne lui a dit non plus que le déni était une étape vers la rédemption. Il ne l’a jamais dépassé à bien y regarder, elle est toujours avec lui, sa petite sœur gelée au fond de la piscine. Aussi vite que les minutes ayant précédés le plongeon mortel. Inchangée.

« - Tu me tues, et après Nerissa ? C’est bête quand on y pense, tu perdrais quelque chose d’important visiblement. » Echo des vagues dans le fond du timbre, celui qui s’enroule dans les draps d’une douceur amère. Sirène enchanteresse s’invitant dans l’équation, elle se veut séductrice de l’âme abîmée. Panser les plaies le temps d’un contact, la paume apposée doucement sur l’épaule affaissée.
« - Pourquoi te priver si je peux être un moyen de calmer ta douleur ? » Abuse sans sourciller, position de faiblesse dont il profite, l’exécrable connard. Fausse sympathie à même les traits, dans l’esquisse du sourire bienveillant ourlant les lippes. Il a l’éclat du diable dans le fond de ses pupilles aussi noires que la nuit. A se foutre des grondements marins emplissant le silence, vidant la plage des âmes inquiètes de ce soudain changement de temps. Il n’a jamais eu peur de l’eau, elle fait partie de lui. Du sel dans les veines, depuis toujours. La sirène n’est qu’une extension d’une évidence qui l’a poursuivi toute son existence. Ce point commun qui les rapproche, la pirate et lui. Créatures marines aux douleurs chaotiques.

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