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(flashback) who are you really? » amyntas & alfonso

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(flashback) who are you really? » amyntas & alfonso - Mer 21 Mar - 7:14

who are you really?
amyntas & alfonso

« and take a look around the room. ???? comes wearing disguises. how to go about and choose? break it down by shapes and sizes. i'm a man who's got very specific taste. »
Alfonso Brazzi était un homme aux nombreuses et grandes responsabilités. Toujours ambulant et toujours une main de fer dans le gant de velours, sa position ne l’exemptait malheureusement pas des heures de sommeil éphémères et des confrontations à risque. Et pourtant, l’homme s’autorisait des libertés que nul autre ne se permettrait à sa place, des récréations personnelles jugées importunes mais on ne peut plus raffinées, délibérément à son image.

Personnage burlesque, il lui arrivait aussi de faire les choses à l’envers, de se permettre d’être au volant pendant que les plus jeunes, ses cadets hiérarchiques, s’endormaient sur la banquette arrière, les joues collées contre les vitres rehaussées de noir, exténués par une journée de travail à laquelle ils n’étaient pas encore tout à fait prêt. C’était un homme conscient de sa position, habile attentiste, mais étrangement humain pour quelqu’un qui trempait avec une régularité maladive ses mains dans les affaires louches d’Arcadia.

Aujourd’hui était un de ces jours où les choses se tramaient selon son étrange mécanisme. S’il venait souvent aux autres, il avait décidé que le contraire était tout aussi possible et lui permettait dans le cas présent de reposer ses jambes fatiguées par ses excursions de pôle en pôle. La position de l’astre solaire dans le ciel révélait l’aube d’une après-midi voluptueuse et douce malgré les températures qui avaient frôlé les minimales quelques aurores plus tôt. Au petit matin, il était passé au Pieda Bar, possession encore léthargique d’une nuit sans repos. Il y avait échangé un au revoir avec Terrence Sordi, un récent collaborateur parvenu directement de la belle Sicile qui prenait présentement le vol du retour, des promesses débordantes de ses apparats. Puis, le téléphone du réincarné avait sonné pour la première fois de la journée et il avait été forcé de quitter les lieux au pas de course, un Machiatto fumant entre les doigts. Le reste de sa matinée s’était déroulé à un rythme un peu trop effréné pour que sa jambe abîmée suive la cadence. Et comme s’il n’avait pas suffisamment de cheveux blancs, métaphores railleuses des soucis conflictuels qu’il avait démantelés au cours de sa vie, un gamin de l’organisation lui avait couru après de dix heures à midi, le sourire fautif aux lèvres pour lui remémorer fébrilement de s’occuper d’un léger souci qu’Alfonso avait intentionnellement négligé.
Alors, la mi-journée à peine sonnée, il avait pris sa retraite en promettant qu’il s’en occupait et s’était expatrié avec ses dossiers à étudier dans la Bella Giornata, immense propriété privée qui n’était pas sienne mais qui accueillerait rapidement certains bals et mariages de l’organisation. L’avantage, c’est qu’elle se trouvait légèrement à l’écart de la ville, de sa pollution sonore, barricadée par des forêts denses. Elle était presque invisible, ainsi dissimulée.

Pour le moment, Bella était quasiment inoccupée, les seules pièces habitables et meublées se trouvaient au rez-de-chaussée. La gigantesque terrasse à la pelouse resplendissante avait préalablement été entretenue par des paysagistes spécialement sollicités pour l’événement. La piscine intérieure, quant à elle, chauffée, semblait avoir été préparée par les agents d’entretien spécialement pour sa visite, en même temps que les corbeilles de fruits et le mini-bar. Il se fit la note mentale de remercier les responsables plus tard.

Éreintées, ses jambes se posèrent contre la table en marbre adjacente à la piscine tandis que le barbu s’enfonçait dans le transat. Il lui restait un peu de temps avant quinze heures, mais le consigliere passa l’appel tout de suite, pour être débarrassé et enfin se permettre de baigner ses membres endoloris. On lui répondit dans la seconde.

« Il devrait sortir vers 14h30. » « Physique ? » « Cheveux blonds, mi-longs, costaud, plutôt beau garçon. Prenez un sac et soyez discrets. », il fit une courte pause pour tourner une page du dossier qu’il avait lui-même confectionné. Puis, analysant méticuleusement la photographie d’une adolescente qui ne se trouvait pas là par hasard, il reprit la parole. « Si vous l’abîmez, petit conseil d’ami, faites vos bagages et quittez le pays.» Les rires derrière le combiné lui prouvèrent à quel point ses collègues s’étaient habitués à ses galéjades. Mais pour une fois, Alfonso ne plaisantait qu’à moitié. Si les italiens touchaient encore à un policier, la Nuova Camorra pouvait dire adieu à la couverture dont elle bénéficiait, et en d’autres termes, à sa prospère existence actuelle.
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(flashback) who are you really? » amyntas & alfonso - Mer 21 Mar - 16:02

who are you really?
alfonso & amyntas

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Une odeur âpre de renfermé lui chatouillait les narines et lui aurait presque collé la gerbe. Quelque chose avait merdé. Il avait merdé. A côté de lui, deux types puaient l’eau de Cologne bon marché qui venait s’associer au fumet écœurant du sac qu’ont lui avait enfoncé sur la tête. L’un d’eux grognait faiblement. Un sourire vint se greffer sur le visage dissimulé de leur « prise ».

Une poignée de minutes à peine, il avait délaissé le poste de police, lâchant les dossiers en cours et la paperasserie étourdissante pour s’accorder un peu de répit en cette fin d'après-midi. La perspective d’un verre pour apaiser sa gorge sèche l’avait fait pressé le pas et lâcher la méfiance donc il faisait habituellement preuve en sillonnant les petites ruelles d’Arcadia. Deux silhouettes lui avaient bondit dessus, tentant maladroitement de maîtriser le furieux barbu. Il était parvenu à atteindre le premier, tandis que le second avait réceptionné sa godasse en pleine entrejambe. Amyntas finit par cueillir un poing en plein gueule. Le coup avait été faible, retenu, pas destiné à le blesser mais suffisant pour le faire vaciller. Un cri retentit suivit de quelque chose qu’il traduit comme un « Putain, l’abîme pas ! ». C’était ces quelques secondes qui lui avait coûté sa précieuse liberté. Le sac n’avait pas tardé : il était désormais aveugle au monde et au sort que ses ravisseurs lui réservaient.

Rien d’important, fut les mots qui résonnèrent dans son esprit tandis que les deux inconnus le traînaient jusqu'à leur caisse.

Il aurait déjà cueilli plusieurs balles dans le buffet s’il avait s’agit d’un quelconque règlement décompte. A cette pensée, il sentit un spasme lui traversa le corps, manifestation du souvenir peu agréable de sa séance de plongée improvisée. Jurant entre ses dents, il se maudit, maudit ses agresseurs, et Arcadia tout entière (elle le valait bien). La réalisation que ces cons n’étaient que des passeurs destinés à le refourguer (temporairement) à un quelconque gus d’une quelconque mafia pour une petite discussion privé était loin de le tranquilliser. Il opta pour un silence besoin, entrecoupé des plaintes et des coups de freins secs de leur chauffeur. Au bout d’une bonne demi-heure, le véhicule s’arrêta doucement après s’être engagé dans (ce qu’il supposait) être une route de pavé. La portière s’ouvrit et le type à côté de lui sembla s’en extirper, s’empressant de l’arracher à sa temporaire prison de métal. Il se laissa guider pendant plusieurs mètres.

Pas besoin d’être un génie pour deviner l’allégeance de ces types. La Nuova Camorra. Il se détendit un brin à cette pensée. C’était bien les seuls qui évitaient de « casser » les flics (sauf si la situation l’exigeait). Ils arrosaient de pots de vins les plus avides et les moins couillus des chers représentants de l’ordre d’Arcadia. Amyntas, son père adoptif avant lui, avaient craché sur de telles propositions. Puis, la Bratva n’aurait pas eut l’amabilité de lui offrir un petit tour en voiture avant de le descendre. Ces types avaient un sacré sens du spectacle. Il s’étira en matant, l’œil alerte, ses alentours. Sa piaule aurait pu tenir plusieurs fois dans cette pièce immense. L’écho de ses pas le collait mal à l’aise mais la présence de l’élément aquatique l’apaisait un peu.

« Putain de merde ». lâcha-t-il, un soupçon d'agacement teignant sa voix rauque. « Vous connaissez pas le téléphone à la Nuova. Ou le fax ?  » ajouta-t-il un brin plus détendu.
(c) DΛNDELION
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(flashback) who are you really? » amyntas & alfonso - Lun 26 Mar - 8:19

who are you really?
amyntas & alfonso

« and take a look around the room. ???? comes wearing disguises. how to go about and choose? break it down by shapes and sizes. i'm a man who's got very specific taste. »
Quand la mécanique de la Mercedes noire aux vitres teintées tut enfin ses bourdonnements, Alfonso sortait de l’eau. En trois heures, il avait eu le temps de prendre un congé bien mérité, de reposer ses membres endoloris, de se sustenter et même de piquer du nez pendant un instant. Relaxé, détendu au possible, son allure actuelle lui donnait des airs de milliardaire flegmatique. Lorsqu’on connaissait un peu mieux le personnage, l’on se rendait compte que la vérité s’en éloignait beaucoup, qu’il ne chaumait que rarement ou qu’en tout cas, mêler boulot et récréations n’avait jamais affecté son efficacité.

Il enfilait un peignoir en soie pourpre lorsque les deux soldats qu’il avait envoyés foulèrent la terrasse enjolivée - visiblement tracassés en vue des regards qu’ils s’échangeaient de temps à autre. La première chose qu’il remarqua lorsqu’ils passèrent la porte fut la teinte rougeâtre, presque bleutée que la joue d’un de ses hommes de mains était en train de prendre, au niveau de l’arcade zygomatique. Puis ses yeux voguèrent naturellement jusqu’au convive, responsable et lui aussi légèrement marqué d’une ecchymose similaire. Le sac n’était plus. Pour le mieux, il jugea. Il était bien plus agréable à l’œil en temps réel que sur la photographie qui recouvrait son dossier, quoi qu’un peu plus indomptable qu’il n’y paraissait. Le dieu ne put d’ailleurs s’empêcher de constater la particularité du spécimen, reconnaissant aussitôt la sensation qui s’emparait petit à petit de lui. À force de côtoyer le divin à longueur de journée, il avait fini par s’y faire, mais la curiosité, elle, était toujours au rendez-vous à chaque nouvelle rencontre, surtout impromptue. « Intéressant », il nota pour lui-même sans vraiment développer le fond de sa pensée, un subtil rictus commençant à poindre au creux de ses lèvres alors qu’il tournait les talons pour rejoindre le mini-bar. « Permets-moi de m’excuser pour le manque de manières de mes hommes. J’ai jugé qu’une rencontre directe serait davantage convaincante et amicale qu’une conversation téléphonique. Quant au fax… Contrairement aux apparences, je suis un homme de mon temps. »

À l’image d’un libraire devant ses étagères d’ouvrages antiques, il considéra les bouteilles un moment, répétant dans sa barbe les quelques inscriptions annotées sur les étiquettes. Malheureusement, aujourd’hui, les choix étaient considérablement réduits, les stocks de la Bella Giornata faisant peine à voir comparé à l’embarra du choix que lui aurait offert le Pieda. À nouveau, il se fit la note mentale d’en parler à Alcide avant de réceptionner qui que ce soit d’autre ici.

« Voi due sieste stupidi o cosa? Slegalo. », il lâcha d’une traite, son expression faciale et son ton un peu trop calmes pour que quelqu’un qui ne parlait pas la langue saisisse la subtilité de ce qui se disait. Pourtant, les réactions des concernés, elles, étaient plutôt transparentes. Ils s’exécutèrent et détachèrent le captif, devenu ainsi invité malgré lui. « Andatevene, lasciaci soli. », cette fois, la demande était plutôt explicite, accompagnée d’un vague geste vers la porte et des visages grimacés des deux énergumènes. Ils tournèrent les talons et quittèrent la grande pièce sans piper mot, l’un exprimant son exaspération pour l’autre à travers les bais vitrées par une tape sur son crâne rasé. Si l’italien avait besoin d’eux à nouveau, ils ne seraient pas loin.

« Tu m’as l’air plutôt whiskey, je me trompe ? Tu peux t’asseoir, au fait. »
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(flashback) who are you really? » amyntas & alfonso - Dim 1 Avr - 15:10

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alfonso & amyntas

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Une étrange impression, à retardement, le prit au fur et à mesure qu'il détaillait l'homme. Aveugle volontaire, il répugnait à reconnaître ses "semblables", ces êtres auxquels il tentait - la plupart du temps - d'échapper. Pas besoin d'avoir un sixième sens pour se poser des questions sur ce type : son assurance semblait presque inhumaine, mais peut-être Amyntas ne côtoyait-t-il pas assez des individus autres que ceux qui préféraient, comme lui, raser les murs. Il n'aimait toutefois par la sensation qui accompagnait chaque rencontre avec une autre "divinité", le laissant avec l'impression de n'être qu'un ignorant dans ce monde dont il avait toujours voulu ignorer les codes. « Pas de problème. » marmonna-t-il dans sa barbe. « Puis, j'me suis pas laisser faire alors on va dire que c'est der bonne guerre». L'agent préférait rester philosophe. Les petits poissons ne l’intéressaient guère. Ces hommes de main faisaient leur boulot, certains aimaient peut-être secouer les prises que leurs patrons leur demandaient d'amener mais Amyntas s'en moquait.

Il préférait réserver son attention au gros poisson et aux raisons qui l'avait amené ici. « Mais disons que dans ma ligne de métier, une rencontre directe a souvent d'autres motifs» dit-il en posant son index sur son cou tout en mimant le geste d'un couteau qu'on utilise pour égorger. « Je suppose que la Nuova Camorra fait exception» continua-t-il en fixant Alfonso. Il faisait référence à la protection des forces de l'ordre, celle dont tant de ses collègues se satisfaisaient. On préférait ainsi fermer les yeux sur les occasionnels règlements de compte des italiens.

Son italien était assez rudimentaire, Amyntas ne s'attarda pas sur la discussion entre Alfonso et ses hommes. De toute manière, il suffisait de prêter attention au ton utiliser pour savoir que les types avaient merdé. Sans prêter plus attention aux deux gusses, il se laissa tomber sur une des chaises. La surface calme de la piscine ne cessait d'attirer son regard, rendant ses capacités de concentration assez volatiles. Il secoua lentement la tête, se ressaisissant avant de se retourner vers son hôte. « Whiskey, ça m'va...» acquiesça-t-il, la bouche soudain sèche après l'évocation d'alcool. Pas question de s'embrouiller les idées de toute façon, sa soif d'informations était certainement plus importante en ce moment. « Alors, Brazzi... quelles sont les raisons de cette "conversation convaincante et amicale" ?» lâcha-t-il d'un ton sèche. Il était peu probable qu'une mallette remplie de billets jusqu'à la gueule l'attendait en coulisses. Incorruptible il l'était, (presque) mais la Nuova Camorra n'hésitait pas à faire appel à quelques membres de l'élite policière d'Arcadia pour résoudre des problèmes gênants. Il y avait un peu d'amertume dans la voix d'Amyntas. Après tout, l'homme ne se gênait pas pour s'introduire dans sa vie de bien des manières tandis que le flic ne souhaitait qu'une chose : qu'on lui foute la paix.
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(flashback) who are you really? » amyntas & alfonso - Jeu 12 Avr - 3:04

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« and take a look around the room. ???? comes wearing disguises. how to go about and choose? break it down by shapes and sizes. i'm a man who's got very specific taste. »
Alfonso suivit le regard du blond jusqu’à la piscine, attentif comme il l’était souvent, peut-être davantage maintenant qu’il savait qu’il avait un homme d’envergure -non- une divinité invitée à sa table. Il avait pensé bon de se renseigner avant l’entretien. Habitudes. Boulot. Réputation. Famille. Problèmes personnels. Tout était enregistré dans un coin de sa caboche, prêt à ressortir si l’occasion se présentait. Mais la nature divine, gros morceau de puzzle qu’il découvrait à l’instant même, se trouvait être une plaisante surprise qui confirmait en partie certaines rumeurs de ses petits oiseaux. Il revint les bras chargés d’une bouteille d’un côté et de deux verres à whisky de l’autre. Son service fut efficace, entraîné. Il se posa à son tour sur son fauteuil, dos à la piscine impeccable, à la droite d'Amyntas.

L'emploi de son nom de famille lui décrocha à nouveau un regard surpris. Décidément. « Well, well.» répondit-il. « Hopefully, nothing that would have you killed. Even if I’ve heard there are others behind me who don’t play by the same rules, or should I say, who don’t play by any rules. I believe you’ve met some of them in the past.» Bien sûr que le policier avait eu l’occasion d’en rencontrer, à plusieurs reprises même. Pas vraiment cruels, ses mots servaient principalement de mise en garde. Un nous t'avons étudié sournois. L’italien dissimula le rictus qui naissait au coin de sa bouche derrière sa paume pressée contre sa barbe, le reste de son visage sérieux comme jamais. « I’m kidding.», lâcha-t-il finalement quelques secondes plus tard. Le consigliere troqua sa position affalée et recroquevillée sur la table pour -presque- s’allonger contre le dossier de son assise, semblable à celles des grands metteurs en scène d’Hollywood. Il s’attarda sur son propre verre un moment, observant le liquide se mouvoir entre ses doigts puis sur le verre qui n’avait pas encore bougé sur le meuble orné. « Drink, I won’t poison you. Not my kind.» affirma-t-il sans mentir.

Avec une flemme colossale, le barbu s’empara de la pochette close qui gisait sur la table, entre une corbeille de fruits débordante et la bouteille de Whisky à peine entamée. Alfonso se mit à fouiller un instant entre les pages, dénicha le cliché d’un homme aux yeux cernés et au ventre ballant, dissimulé sous un t-shirt raillé au col tunisien et le fit glisser jusqu'à son convive. « Benecio Vitti. Our man. He died by the hand of two police officers three weeks ago. Young cops. Twenty-five years old, if I remember correctly. But you’ve probably heard that already, right ?» l'interrogea-t-il, les sourcils haussés, soudainement plein d’intérêt. « These two », il fit un léger signe du menton pour montrer la porte, sans quitter son interlocuteur du regard. « They were there. They saw everything and as you may have noticed, they’re really pissed. They told me Benecio was unarmed.» Pause. Le verre rejoignit ses lèvres un moment. « The thing is…», Alfonso se redressa subtilement comme pour les mettre dans la confidence malgré le grand espace vide qui les entouraient tous les deux. « Between the two of us, Llewellyn, I don’t give a damn about Vitti. The guy did us wrong and would have died in some bullshit accident days after anyway. What I care about is what the two little guys took off of his hands after they shot him in the head.»
(c) DΛNDELION
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