AccueilAccueil  tumblr  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERME
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

In your heart shall burn (Jones Brothers)

 :: terminés
Invité
Anonymous
In your heart shall burn (Jones Brothers)  Empty
In your heart shall burn (Jones Brothers) - Dim 16 Déc - 16:27

in your heart shall burn
the Jones brothers

Arcadia Bay animal shelter, November 22nd 2018.

C'est encore une histoire de route, et du côté duquel on se tient. C'est encore une histoire de certitudes ébranlées de quelques mots, la charogne d'une réalité laissée sur le bas côté après l'impact. C'est stupide, mais j'ai marché jusqu'ici. En plein milieu de la voie ferrée désaffectée, espérant qu'un train fantôme ne vienne happer ce qu’il me reste de convictions pour pouvoir tout recommencer. L'amnésie me paraît un sort plus enviable, tout réapprendre à partir d'une page blanche plutôt que de devoir trouver un espace qui n'est pas déjà griffonné de quelques opinions. Irréductible, mon esprit est en guerre constante contre les intrusions du changement, de ces choses qui ne cessent de se produire sans aucune explication logique. Ces choses qu'il me faut accepter sous peine de m'effondrer, sous peine de donner plus de pouvoir à ces voix qui n'attendent que de me voir trébucher pour sévir. J'ai essayé de les ignorer, de continuer comme si de rien n'était à mener ma vie sans encombres. Mais m'acharner à les taire ne leur a donné raison que de plus d’ardeur. Alors j'ai fini par les laisser parler, essayer de leur répondre et les écouter. Parfois elles prennent la peine de me guider, souvent elle ne cherchent qu'à me tromper et renforcer de mauvaises idées. Mais ne pas leur barrer l'accès semble les apaiser, les amadouer suffisamment pour qu'elles daignent me laisser un peu de paix. Réduites à de simples murmures, elles ne babillent plus leurs consciences qu'occasionnellement, le ronron presque réconfortant de la folie contrôlée. Enfin c'est surtout grâce au traitement et aux conseils de ce bon docteur. La solitude aide aussi, les grands espaces sans âmes qui vivent pour attiser la curiosité cruelle de ces commères invisibles, elles qui prospèrent vicieusement des huis clos. Alors elle ne sont que du vent ici, à peine plus mordantes que l'air glacé qui me fouette le visage. Emmitouflé dans une parka épaisse, la tête auréolée d'une fausse fourrure rêche et de ce nuage noir qui menace de gronder ses orages de tristesse. Silhouette inhospitalière et contrariée, je suis le vagabond des heures avancées où le soleil paraît teinté d'indécision. Le froid s'est épris d'Arcadia du jour au lendemain, une romance qui semble faite pour durer. Quelque chose dans l'air qui donne l'impression que le temps s'est arrêté, que la trêve n'est que le prémice d'une autre tempête. Une de plus. J'essaie de m'y préparer, faire la paix avec ce qui peut l’être. J'aimerai faire la paix avec Clemens surtout. Non pas que nous ayons encore des guerres et des plaies ouvertes depuis la dernière fois. Du moins je ne pense pas. Mais avec ces mois qui se sont écoulés, de nous deux je suis finalement celui qui a le plus besoin de lui. Quelle ironie, je croyais être le grand frère stable et mature, au final son aide serait peut être la meilleure réponse à de nombreux problèmes. J'espère qu'il comprendra, qu'il verra que je ne sais plus de quel côté de la route je me trouve. A défaut je reste en plein milieu du passage, attendant que le trafic de mes pensées ne me transforme en Road kill glorifié.

Le refuge est à l'extérieur de la ville, comme toute chose qu'on préfère mettre de côté faute de mieux. Je peux avouer en toute honnêteté avoir ignoré son existence jusqu'ici. Je n'ai jamais eu d'animal domestique, jamais gardé un poisson rouge ou le hamster d'un ami. Il n’y avait pas de place pour les bêtes dans mon enfance. Encore moins maintenant. Pourtant les associations de l'asile pensent différemment; ces nouvelles branches de recherches qui essaient de mieux comprendre comment soigner les maladies de l'esprit, trouver des solutions alternatives. La conseillère m'a suggéré d'adopter, de m'occuper de l'existence d'un autre être vivant pour mieux appréhender la mienne. Trouver un réconfort à quatre pattes ou à branchies pour pouvoir mieux interagir avec autrui au delà de la maladie. Un compagnon de soutien moral, comme le doudou ou l'ami invisible d'un enfant fragile, sauf que celui-ci respire vraiment. J'étais contre l'idée, terrifié à simplement imaginer faire souffrir un animal innocent des affres mon instabilité grandissante. J'ai longuement protesté avant que l'idée ne s'implante insidieusement en moi, que quelque chose d'inexplicable ne cesse de se produire à la simple vue d'un chien errant. Comme un besoin de paternité, de tendre une main nourricière pour apprivoiser le canidé. Un instinct de contrôle audacieux qui parvient à m'apaiser malgré tout, la sensation étrange d'être déjà familier avec une bête sauvage. Alors peut être qu'ils ont raison, que m'occuper d'un animal domestique m'aidera à aller mieux. Mais je suis incapable de maintenir mon choix, revenant sans cesse sur mes pas. Les voix semblent tout aussi fébriles à cette idée, comme si elles redoutaient quelque chose. Il est vrai qu'elles se taisent souvent au passage d'un maître et de son chien, comme si elles attendaient que quelque chose ne se produise. Je les entends parfois à peine, comme si elles discutaient entre elles sans m'inclure dans leurs débats. Mais si je trouve autre chose que des coïncidences dans tout ceci alors je vais finir par accepter la folie et la laisser me dévorer tout entier.

Le bruit d'une voiture dans mon dos me fait me retourner avec lenteur. Au milieu du chaos j'ai cru bon de reprendre contact, l'inviter après tout ce temps. Peut être que c'est parce que nous avons des antécédents, déjà passé une vie sans connaître l'existence de l'autre que cela m'a été si facile de lui envoyer un message. Peut être que c'est parce qu'il est le seul à ne pas s'être inquiété de ma disparition, le seul à ne pas avoir laissé d'appel manqué avec son nom. Il ne posera sûrement pas de questions, et ça me rassure. Même si je me sens un peu malhonnête de ces manigances. Qui eut cru que voir le visage de mon petit frère serait un tel soulagement. Alors qu'il y a quelques mois apprendre la vérité de son existence et de ce qu'il est a transformé si facilement mes certitudes en ruine. Quelle ironie, aujourd'hui ces histoires de sorcellerie et de monstres me semblent bien moindre face à la danse macabre qui anime mon esprit. Je l'observe se garer, les mains toujours enfouies au fond de mes poches. Alors qu'il descend du véhicule, je perds tout à coups mon sang froid. Je ne sais pas quoi lui dire maintenant que je suis face à lui. Est-ce qu'il me laissera faire comme si de rien n'était ? Après tout il est le premier à dénigrer ma petite vie de Mr Parfait. « Bonjour Clemens, ça fait un bail. » Je ne lui laisse pas le temps de répondre, désignant la porte du refuge derrière moi. « On m'a dit d'adopter un chien, j’me suis dit que tu saurais m'aider à le choisir. » Je ne lui laisse encore pas le temps de réagir, me détournant pour m'engouffrer entre les grilles du refuge. Quelles retrouvailles pleines d'émotions. Commente une voix au ton somnolant. « La ferme. » Que je marmonne d'un ton dur pour moi-même. Une jeune femme emmitouflée jusqu'au nez dans une écharpe nous accueille sitôt les portes passées. Je la salue avec la meilleure imitation de sourire que je peux, suivant son invitation à l'intérieur d'une petit maison d'accueil à peine plus réchauffée que l'extérieur. Elle passe derrière un comptoir surplombé d'un ordinateur portable et j’extirpe un papier corné de ma poche pour le lui tendre. « On vient adopter un chien. » Que j'ajoute malgré l'évidence non sans recevoir ce que je devine être un sourire crispé derrière son écharpe en laine. Elle étudie la lettre de l'hôpital un instant avant de relever le visage en la pliant entre ses doigts gantés. « D'accord très bien. Je dois vérifier quelques petites choses administratives d'abord. » Qu'elle confirme en hochant plusieurs fois la tête et en réveillant son ordinateur en veille. « Les chenils sont par ici, plutôt que de vous faire attendre vous pouvez déjà aller rencontrer nos toutous. » Je suis du regard la direction désignée par delà la porte de la petite maison, relâchant mes épaules que je n'avais pas conscience d'avoir tendues. J'adresse un regard à Clemens, baissant la capuche de ma tête. Il a prit la peine de venir jusqu'ici, juste pour moi. Un soupire de soulagement m'échappe. « Merci. » Que je murmure à bout de souffle. Peu importe de quel côté je me tiens maintenant, l'important c'est qu'il est là sur la rive opposée.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3083
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : In your heart shall burn (Jones Brothers)  Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : In your heart shall burn (Jones Brothers)  1cGY3IWT_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  KMOwnXEJ_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  V4BBAgEu_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  B2777c0879bfa482419317ed586a779f

SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
In your heart shall burn (Jones Brothers)  Empty
In your heart shall burn (Jones Brothers) - Mer 2 Jan - 13:39

the dawn will come.

The shepherd's lost and his home is far Keep to the stars The dawn will come The night is long And the path is dark Look to the sky For one day soon The dawn will come Bare your blade and raise it high Stand your ground The dawn will come The night is long And the path is dark Look to the sky For one day soon The dawn will come



C’est un jour comme les autres. Un jour ordinairement ordinaire.
Dans sa tête, c’est ce qui répète, le pas lourd, l’envie de fuir un peu ce centre-ville bondé où la foule attendait patiemment l’arrivée des chars de la parade de Thanksgiving. Une tradition que l’on trouve d’est en ouest, célébrant le massacre de la population amérindienne sous la mascarade d’une diner partager entre deux peuples que tout oppose. Entre les gentils et les méchants, mais cette fois, c’est les méchants qui ont gagnés; Les envahisseurs qui sont restés. Thanksgiving, ça a toujours été l’un des jours qu’il déteste le plus dans l’année et on pouvait les compter sur le bout des doigts. Le jour de Noël, le Nouvel an, la saint-valentin, le quatre juillet, Thanksgiving et pour terminer: son anniversaire. Cette année pourtant, c’est la pire combinaison possible. L’inévitable alignement des planètes, le croisement entre ce jour funeste des parades et de la dinde farcie avec le jour de sa naissance, combo qui ne se produit - heureusement - que rarement. Il pouvait compter en avoir vécu cinq, avec cette année... Et c’était déjà trop. Trop parce qu’il ne supporte ni l’un ni l’autre. Peut-être qu’il pouvait voir une note de positivité là-dedans. Au moins, une fois ce jour passé il était tranquille jusqu’aux festivités du mois prochain, deux pierres lancées d’un coup sur la même cible. Difficile à faire pourtant, lorsqu’il ne savait pas ce que la journée allait être pour lui. Le sms reçu, il n’y a pas répondu, pas certain de vouloir venir ni de quoi répondre. Voir son frère n’était pas le plus dérangeant, les derniers pancakes partagés prouvant que s’il mettait du sien également, en temps que ainé, un semblant de paix était possible entre les deux frères. C’est la date qui pose problème.

Après une nuit dehors, il s’était engouffré dans un café lugubre où la caféine coulait peu par rapport à l’alcool, mais de bon matin c’est plutôt ça qui lui fallait, là où il pose ses fesses un moment avant de sortir l’estomac dans les talons et une envie d’engloutir son propre poids en nourriture. Dehors c’était effectivement le bordel déjà, désordre qu’il fuit en rejoignant Delray Hollow pour y retrouver son appartement qui faisait désordre à côté de la ville bruyante. Le silence dont il est le maître règne dans le petit logement, les fluctuations sonores provenant des murs donnant sur la rue ou sur l'appartement du dessus. Seulement l’ordinateur et netflix pouvait combattre le silence et avec une énième tasse de café, c’est exactement dans quoi il se plonge en attendant l’heure fatidique de partir.
Plein d’appréhension il se laisse tomber sur le siège conducteur de la voiture. Il n’a pas cherché à savoir ce à quoi l’adresse menait, bien qu’il se demandait pourquoi lui donner rendez-vous aussi loin du centre-ville. A tel point que les transports étaient inenvisageables, que c’était la voiture ou le uber qu’il fallait utiliser pour s’y rendre. Il l’emmenait peut-être à la déchèterie, terrain de jeu vivant ou dernière tombe de l’épave qu’il est. Aucune putain d’idée. Heureusement pour lui, Delray est si loin de Downtown qu’aucune régulation du trafic ne s’applique à eux aujourd’hui, la sortie de la ville se faisant simplement. Il rejoint l’extérieur d’Arcadia à l’adresse indiquée pour se retrouver devant… Devant il ne savait trop quoi, pourtant c’était le bon endroit, la blondasse de frère emmitouflé dans sa capuche et sa voiture devant l’établissement ne faisait pas le moindre doute. Il se gare à l’arraché, pas vraiment envie de s’amuser à faire un effort pour se garer alors qu’il n’y a clairement qu'eux dans le coin. Il sort de la voiture et lit enfin le panneau. Arcadia Bay animal shelter un bien curieux endroit pour retrouver son instable petit frère le jour de son anniversaire. Avec un peu de chance, il a oublié ce détail ? Il espère, croise les doigts en parcourant les derniers mètres les séparants, bravant la potentielle salutation qu’il déteste le plus, celle d’une personne hurlant à votre visage que vous êtes né en ce jour. Heureusement, ce n’est pas ce qui s’échappe des lèvres de l’aîné qui a divinement oublié visiblement, parfait. Il n’a pas le temps de répondre un bref “ouais” qu’il enchaîne déjà, expliquant la raison de leur venue ici: il veut adopter un chien et espère le faire participer. C’était quoi encore cette idée à la con. Le peu de calme que le thaumaturge avait gagné s’évanouit. Un chien. Il voulait quoi, encore. Qu’il l’aide à choisir une maison ? La meilleure tondeuse à gazon ? La meilleure barrière blanche pour protéger ses bégonias ? Monsieur Parfait frappe encore, lui qui refuse cette appellation rentre pourtant parfaitement dans le cliché, stéréotype du mec bien qui se balade avec son kleps et joue avec au frisbee dans le parc. Encore une fois il ne lui laisse pas le temps de répondre, pas le temps de demander si il ne se foutrait pas un peu de sa gueule, là tout de suite.

A la place il rentre directement dans l’établissement, lui laissant le choix de faire demi-tour tout de suite ou de le suivre et franchement… Franchement, il hésite à foutre le camp maintenant. Il était assez grand pour choisir le chien de ses rêves et vivre heureux pour toujours avec le cabot. Il donne un papier à la femme tout aussi étonnée qu’eux d’avoir des “clients” ce jour là.. Ou alors ils avaient l’air de braqueurs, au choix, tellement elle parait étonnée. Les mains dans les poches il attend que la paperasse se fasse ou en tout cas qu’ils échangent à ce sujet et qu’elle leur désigne le chien à suivre pour aller voir les fameux chiens. Plus tôt ils en auraient terminés, mieux il allait se porter, c’est certain. Pas qu’il n’aime pas les chiens, même si la morsure qu’il a reçu il y a des années aurait dû lui faire détester ces animaux, c’est surtout qu’il n’en a jamais eux. C’est un peu quelque chose sur lequel il a toujours hésité, avoir un animal, un chien, un chat, même une plante verte faisait partie de la catégorie de choses qu’il a toujours contemplé sans jamais obtenir. Parce qu’il ne serait sans doute pas capable de rendre heureux l’animal ou le ficus choisit. Parce qu’il allait oublier de donner à manger au poisson rouge, d’arroser sa plante ou oublier de bien refermer la porte derrière lui. Résultat ? La perte de quelque chose, quelqu’un. Autant dire qu’il s’épargne cette peine, même si d’un autre coté, il avait besoin de quelque chose, quelqu’un, à qui tenir. Même si c’est un ficus, ou un poisson rouge gagné à la fête foraine. Ca l’aiderait surement à faire semblant que tout va bien, lui donnerait l’impression d’avoir une vie utile. Mensonge, bien entendu. Le chien, le chat et le poisson rogue était mieux à être entretenu par des gens qualifiés plutot que par lui. Lorsqu’il sort de ses pensées, c’est quand Maldwyn lâche un « Merci » En le regardant. Ca ne devait pas s’adresser à lui, pourtant, mais à la femme avec qui il venait de discuter. Il n’a à le remercier de rien et ferait mieux de ne pas le faire, sinon il ne savait pas trop comment il allait répondre, mais “De rien” n’était définitivement pas en haut de la liste. « Allons-y. » qu’il grince, passant devant son aîné pour emprunter la porte désignée. Une suite de porte laisse voir le restant de l’administration, bureaux désignés par des petites pancartes bariolées de pattes de chiens et de chats, mignonnerie vomitive devant laquelle il passe. Plus loin c’est la salle du vétérinaire, puis une vitre derrière laquelle il y a… Des chats. Il s’arrête un instant pour les regarder, boules de poils énergiques pour certains et flemmardise pour les autres. Il les observe l’espace d’un instant, le temps qu’il faut à Maldwyn pour le ratrapper. Enfin il reprend ses pas vers la dernière porte, celle au bout du couloir qui désigne ce qu’ils cherchent, Chenils, là où ils allaient trouver lesdits chiens. Parfait. Il pousse la porte et à l’intérieur..Une enfilade de grilles et des chiens, tantôt des petits, puis des grands, qui se demandait bien qui venait les visiter. Les premiers qu’il voit sont déjà mignons, mais l’admettre c’est se rendre faible. Il plisse le nez, c’était difficile, de renoncer à aller les voir ces pauvres bêtes qui attendaient après une maison. Il a été un jour à leur place, il savait très bien ce que cela faisait. « T’en veux un de quelle taille ? » qu’il demande rapidement. Autant participer si c’est vraiment ce qu’il veut, il pourrait abréger ses souffrances et partir plus vite, aussi, après avoir répondu au caprice de son frère. Un deux en un qui le satisfait. C’est qu’il avait encore trois épisodes de sa série à finir, lui.


CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
In your heart shall burn (Jones Brothers)  Empty
In your heart shall burn (Jones Brothers) - Mer 16 Jan - 20:57

in your heart shall burn
the Jones brothers

Arcadia Bay animal shelter, November 22nd 2018.

Il est venu et ça me rassure malgré moi. Un soulagement inattendu de me trouver en sa présence parfois si stressante. Nous peinons à nous appréhender, comme chien et chat, pourtant de la même fratrie. Du même sang mais pas du même bois. Un problème pour communiquer lorsque nous ne sommes pas capables de nous écouter l'un l'autre. Pourtant les efforts se font dans les deux sens et je suis plutôt surpris qu'il ait accepté sans plus d'explications préalable de me retrouver ici. Je commence à comprendre sa personnalité, sa manière de blesser avant d'aider, comme s'il ne pouvait pas agir là où il n'y a pas déjà une plaie béante. Un peu comme ses pouvoirs, la vie ne s'écoule pas que dans un sens pour Clemens. Elle explose, elle rage et se répand. Parce qu'il n'a pas le temps de conjurer avec ces sottises, des raccourcis d'honnêteté brute parce qu'il n'y a qu'ça qui compte. Je crois que je l'envie un peu, surtout en ce moment où il y a tant de choses sur lesquelles j'aimerai faire l'impasse sans y parvenir. Arrêter de réfléchir et fonctionner à l'instinct, l'impulsion. J'ai beaucoup à apprendre de lui je crois dans le fond, plus que je n'aimerais l'admettre. Il se foutrait de ma gueule je crois si je lui demandais de me filer un peu de sa Street cred. Mais là tout de suite je préférerais son sarcasme de cadet à celui des voix dans ma tête. Impossible de nier avoir voulu me défendre; lui lancer en pleine face que si j'étais si parfait, si banal, alors ces derniers mois ne seraient pas arrivés. Mais quelque chose me dit qu'il trouverait une raison de me prouver le contraire. Alors j'espère pouvoir lui apporter quelque chose moi aussi, même si ce n'est que le temps d'un après midi.

Pas d'effusions, rien qu'un échange de politesses banales. Je n'engage pas la conversation parce que je ne sais pas par où commencer. Je ne sais jamais ce que je peux lui dire sans risquer de l'ennuyer ou le faire fuir. Je suis peut être égoïste à cet instant de le laisser avec mon mutisme et pas d'autre choix que de me suivre. Mais je ne sais pas comment me reconnecter, toucher du bout des doigts ce lien déjà si fragile entre nous. Les pancakes sont une bonne stratégie pour l'apprivoiser, mais si j'avais réitéré l'offre il aurait compris. Après la nourriture, les animaux. Tout le monde aime les animaux mignons, n'est-ce pas ? Je ne cherche pas à l'attendrir mais je dois avouer que le cadre n'est peut être pas anodin. Je suis sans doute naïf de croire qu'il apprécierait ce genre d'endroit, une salle d'attente pour ceux que l'on a délaissés. J'ai réfléchis après coup, c'est pour cela que j'étais persuadé qu'il ne viendrait pas. Il avait peut être raison lorsqu'il disait que je le blesse sans même faire attention. Mais je veux juste que nous soyons une famille, et si cette famille doit s'agrandir aujourd'hui d'un nouveau membre c'est important pour moi qu'il soit présent. C'est sûrement idiot, mais la stupidité est ce que je fais de mieux ces derniers temps semblerait-il. Pas de temps perdu et quelques syllabes en réponse, je ne lui laisse pas vraiment le choix et il subit sans broncher. Prêt à en finir au plus vite comme à son habitude. Je n'ai pas besoin d'ouvrir la voie car déjà il s'engouffre dans le bâtiment. Je reste un instant à observer sa silhouette disparaître dans l'encadrement de la porte. Cela fait à peine quelques mois et j'ai l'impression que quelque chose à changé. La manière dont il se tient, le poids invisible sur ses épaules. C'est parce qu'il est différent. Je chasse la voix d'un mouvement de tête, m'élançant à sa suite. Je le rattrape bien vite au travers d'une succession de salles, planté devant une grande vitre éclairée par une lumière douce. Il me faut quelques secondes pour en détailler le contenu, mon regard allant des petits félins à mon frère. « Ils sont mignons hein ? » Que je tente sur un ton encourageant pour lancer la conversation. Je reporte mon regard sur les chatons, certains multicolores, d'autres noirs comme des boules de charbon. L'un d'entre eux en particulier, un peu à l'écart des autres, semble nous fixer au travers du verre. « Tu sais que les chats sont génétiquement restés très proches de leurs ancêtres sauvages ? On a domestiqué et élevé le chien au fil des millénaires, on a finit par le rendre génétiquement l'ami de l’homme. On a façonné notre relation, les races au fil de nos besoins. Mais le chat lui, il n’est pas vraiment à notre service. Il nous tolère, c'est tout. » Les chats nous tolèrent, une indépendance qui n'est pas sans me rappeler quelqu'un. Je souris malgré moi, cessant d'étaler ma science à un public de toute manière blasé qui continue déjà son chemin.

À quelques pas de la porte je m'arrête pourtant, affligé par une appréhension soudaine. Il y a quelques chose qui se serre au creux de mon estomac, qui remonte le long de mes veines. Un coup dans la poitrine, le souffle coupé soudainement. Les murmures sont inaudibles, comme entendus depuis les profondeurs. Je plaque une main contre mon cœur, l'autre venant pousser la porte du chenil maladroitement. Les battements sont sourds et s'accélèrent. Ce n'est pas de l'appréhension, c'est de l'excitation. Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche pour m'adresser à mon frère que déjà l'une des bêtes se mets à aboyer, vite suivie par une autre jusqu'à ce que le concert du grognement le plus grave au jappement le plus aigu finisse par remplir le chenil. L'excitation. La mienne ou la leur ? Je prend une grande inspiration, le bruit ambiant finissant par me déboussoler. Je me rattrape à moitié sur un pan de mur, le visage crispé. Les voix se mettent elles aussi à hurler dans ma tête, des mots et des ordres incompréhensibles. Stop. Arrêtez. Tous. Arrêtez tous. Mon regard se pose sur Clemens mais son visage semble se déformer dans un kaléidoscope sans couleurs. Je plaque mes paumes sur mes tempes, fermant les yeux. « FERMEZ LA ! » Que je finis par échapper par dessus la cacophonie ambiante. Un silence de mort se fait aussitôt, l'ensemble des aboiements cessant instantanément, les chiens se rangeant sagement dans leurs enclos en posture assise. Je cligne des paupières, laissant retomber mes mains le long de mon corps. La tête qui tourne un instant, la langue pâteuse je peine à former des mots. « ...‘Sont bien dressés. » Que je marmonne, ma langue emmêlant les sons. Je titube légèrement, clignant une nouvelle fois des yeux avant de me tourner vers mon frère. « Sais pas. » Que je finis par répondre à sa question de plus tôt, fronçant les sourcils aux mots épurés qui s'échappent de mes lèvres. Je prend une inspiration, m'approchant de l'une des cages. Je reconnaîtrais le chien que je veux, je crois. Il me reconnaîtra. « Je saurais. » Que je marmonne à demi mots, un peu incertain. Je m’accroupis vers la première cage, un bâtard à l'oreille abîmée. L'animal reste immobile dans sa posture, ses yeux dignement plantés dans les miens. Après un moment d'hésitation je finis par tendre la mains près de la grille. Le chien semble hésiter lui aussi avant de finalement venir renifler ma main au travers des barreaux croisés. Un sourire perce mes lèvres. « Bon chien. » Que je gratifie en me redressant alors que l'animal reprend la même posture de chien de faïence immobile. Vraiment bien dressés ces chiens. « Tu as déjà eu un animal ? Je veux dire… » Je me mords la langue. Maintenant que j'arrive à articuler plus de deux mots il faut que ça soit pour viser dans le mille. « T’irais bien…  » Un berger allemand avec les dents bien blanches et bien tranchantes, ou un petit chiot qui aboie le double de sa taille. Non, un animal comme lui ce serait... « Chat ? » Je me baisse vers un autre chien, un vieux labrador cette fois qui a levé la tête à la mention d'un félin. Sa queue commence à battre le sol, son regard pétille d'intentions joueuses. Une impulsion qui se répand, toujours cette même excitation étrange qui me court dans le corps. Un chat où ça il est où le chat. Le canidé se mets à aboyer et fait un tour sur lui même. Je tombe à la renverse de surprise, me retrouvant le derrière sur le béton. J'échappe un souffle et me redresse maladroitement. « Y'a pas d’chat d’calme ! » Que j'aboie instinctivement au chien en retour, mon grognement fait de mots. L'animal se calme à contrecœur et retourne s'assoir non sans un couinement. J'échappe un souffle, continuant le long des cages. L'envie de poser des questions à mon frère est pressante. J'ai besoin de savoir ce qui lui est arrivé ces derniers mois. J'ai besoin qu'il partage un minimum sa vie avec moi, même si je redoute tout autant qu'il le fasse. « Poignardé des passants ? » Que je tente pour toute approche avec un humour pince sans rire grinçant. Une blague qui n'en est pas une. Je suis rassuré de sa présence, même si au sein de mon crâne la tempête menace. Comme chien et chat mais ensembles malgré tout.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3083
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : In your heart shall burn (Jones Brothers)  Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : In your heart shall burn (Jones Brothers)  1cGY3IWT_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  KMOwnXEJ_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  V4BBAgEu_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  B2777c0879bfa482419317ed586a779f

SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
In your heart shall burn (Jones Brothers)  Empty
In your heart shall burn (Jones Brothers) - Mar 29 Jan - 9:06

the dawn will come.

The shepherd's lost and his home is far Keep to the stars The dawn will come The night is long And the path is dark Look to the sky For one day soon The dawn will come Bare your blade and raise it high Stand your ground The dawn will come The night is long And the path is dark Look to the sky For one day soon The dawn will come



Pourquoi il n’a juste pas donné rendez-vous dans un bar, dans historic district comme la plupart des gens ? Une bière et des cacahuètes vieille d’une dizaine d’année y’a rien de mieux pour rapprocher des frères nan ? En tout cas, c’est ce qu’il a plutôt tendance à faire, lui, s’il veut passer la soirée avec Dick. Et Dick, au final.. C’était un peu comme son frère aussi. Un début de famille qui se dessine, malgré la perte d’Eo… Et visiblement, Maldwyn avait dans l’idée de l’agrandir avec.. Un chien. En passant le couloir Clemens il veut rapidement y mettre un terme à tout ça. Parce que ça ne lui ressemble pas. parce que l’idée de chenil lui fait déjà grincer des dents. Pareil pour les appareils médicaux, instruments du diable dans la vitrine du vétérinaire qu’il étudie avant de passer devant une vitrine plus intéressante, celle des chats devant laquelle son aîné le rejoint. Est-ce qu’ils sont mignons ? Ce soit des chats, bien entendu qu’ils sont mignons. Ce ne sont pas les rois d’internet pour rien, ces démons miniatures. « Je les préfère aux chiens. » Qu’il déclare, plus pour contredire les choix de son frère que par avis personnel. Il écoute l’explication de Maldwyn et il ne peut s’empêcher de sourire, alors qu’ils reprennent leur marche. « Je devais être un chat dans une autre vie alors, parce que moi aussi, je tolère en général. Et je trouve que je babysitte tout le monde aussi. Il parait que c’est comme ça, qu’ils nous perçoivent. Comme des chatons sans poils à qui il faut apporter de la nourriture parce qu’on est pas capable de chasser. Ce qui est le cas de la plupart des gens, ils ont eu partie raison. » Pique gentillette, c’est vrai qu’il n’est pas très sociable, très ouvert aux autres. Clem c’est plutôt quelqu’un de renfermé en général..Qui reste dans un coin, contre le chauffage souvent et qui attend que ça se passe. Un peu comme un chat, il est vrai. Peut-être pour ça qu’il est resté devant la vitrine.. Et que la salle des chiens le tente un peu moins. Ce n’est pas du tout le même calme.

C’est tout le contraire, aboiement à peine Maldwyn entre dans la pièce alors que Clemens lui n’a généré aucun hurlement. Comme si tout d’un coup quelqu’un a activé le mode folie sur la totalité des cabots qui beuglent dans tous les sens. De quoi lui donner envie de se boucher les oreilles à Clemens tant le son est désagréable, mais pour Maldwyn, ça a l’air d’être l’apocalypse. Il se retient au mur, comme s’il allait tomber avant de le regarder, puis de hurler de fermer leur gueule à tous les chiens entassés dans leurs boxs… Et ça fonctionne. Plus un bruit, rien. Comme si le volume avait été coupé aussi sec qu’il a été augmenté. Ils sont bien dressés ils sont bien dressés.. Faut vite le dire. C’est surtout qu’ils ont du avoir la trouille de se faire hurler dessus par un type à la tronche de déterré, qui balbutie une réponse pas vraiment claire à sa question. Alors il l’a fait venir pour chercher un chien mais il n’a pas la moindre idée de ce qu’il aimerait avoir. Qui fait ça franchement. En général, les gens ont un minimum d’idée sur la taille de la bestiole à ramener non ? Il voulait faire ça au coup de coeur c’est ça, grand amour avec son futur canidé ? Clemens lève les yeux au ciel, ça allait être long, cette journée. Il ronchonne pour lui-même, les yeux retombant sur la cage face à celle où Maldwyn se trouve. A l’intérieur c’est un setter, ou quelque chose comme ça, - il n’était pas vraiment un expert en race de chien - au pelage sombre vers lequel il s’avance. Juste de quoi approcher les doigts automatiquement reniflés par le chien curieux, tandis que Maldwyn pose une question. Une question pas forcément très réfléchie, même si, ça aurait pu arrivé. « Jamais. Les foyers c’est pas comme Poudlard, on a pas le droit d’avoir un hibou, un chat ou un crapaud. » Il s’en amuse, référence à la dernière fois où ils se sont vus. Il passe la main à travers les barreaux et vient caresser la tête du chien qui visiblement avait besoin d’attention comme tous les autres ici. « J’aurais bien aimé pourtant. » Un souhait qu’il confit. « Je sais pas si je pourrais avoir un animal. » Il ajoute bien vite. Pourquoi ? Il n’a pas le temps de s’expliquer qu’un chien plus loin aboit et Maldwyn tombe sur le sol, fesses en premier et gueule maladroitement dans un charabia.. qu’il n’y a pas de chat. Le cadet se relève et observe son frère, un peu perdu. Il s’est encore enfilé un rail ou un cacheton, c’est ça ? Non parce qu’on dirait vraiment quelqu’un de défoncé..Ou de bourré. De pas bien en tout cas. Comme si son frère n'était pas lui-même... Ah si, si il est lui-même, en quelque sorte, puisqu’il parle de poignarder des gens. C’était pour lui ça non ? C’est tout ce qu’il voit chez lui. « J’ai poignardé personne aujourd’hui, ni hier, ni depuis toi. » Qu’il répond sèchement. Pas techniquement vrai mais pas techniquement faux, il a menacé, mais n’a rien fait vu que personne n’a été aussi stupide que lui en cherchant à lui échapper. Y’a qu’à voir Aura… Il est carrément allé boire un verre avec elle. Comme quoi il n’était pas capable que, de poignarder les autres. Clemens bouge de cage, passant à la suivante à côté de lu et observe le cabot à l’intérieur, Il lui faut au moins ça, une grande paire d’yeux noirs, pour calmer la colère qu’il a réussi à refaire naître chez lui. C’est qu’il cherche à se faire poignarder encore une fois, le con. « Puis t’as pris quoi bordel. T’es arrivé ici complètement high ou tu t’es fait chier à ce point en m’attendant ? » C’est possible. Après tout la perfection de monsieur parfait s’arrêtait à sa conso de drogue…. et à son étrange comportement. Y’a définitivement un truc qui cloche, chez Maldwyn Jones.


CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
In your heart shall burn (Jones Brothers)  Empty
In your heart shall burn (Jones Brothers) - Jeu 7 Fév - 19:37

in your heart shall burn
the Jones brothers

Arcadia Bay animal shelter, November 22nd 2018.

C’est drôle, j'étais pourtant doué pour prétendre. Poker face alors que je ne sais pas jouer mes cartes, toujours couché à la dernière minute, incapable de vraiment prendre de risques. Le bluff constant d'un rôle que je me donnais à jouer, piloter ma vie en ligne droite sans jamais lui laisser l'occasion de virer. Maintenant que je ne suis plus en contrôle, tout ceci me semble tellement futile. Plus de pièces encore valide sur l'échiquier maintenant que le plateau est renversé, juste l'admission d'une défaite. Toutes ces années coincé dans le même cercle vicieux dont il est encore si dur de m'extirper. Il appelle ça être Mr Parfait, moi je crois que c'est plutôt les symptômes d'une maladie de plus. Celle de celui qui veut tout bien faire et finit par tout foutre en l'air.

Il est en colère bien entendu. Une patience qui semble trouver ses limites en ma personne. Ce que je fais, ce que je dis et la manière dont je le dis. A force je ne suis plus certain de savoir comment essayer de le garder de bonne humeur. Un jour, une heure, une pleine lune précise, je donnerais n'importe quoi pour réussir à me connecter avec mon frère. Mais je pense que plus j'insiste et plus les choses vont de travers. L'envie d'abandonner, de prendre ce qu'on me donne et m'en contenter. Si nous sommes fait pour ne peut être jamais nous entendre alors ainsi soit il. Bien loin d'une famille parfaite et pourtant pas aussi cas désespérés. Ma blague l'a énervé bien entendu, si j'avais été suffisamment réactif avec mes propres idées j'aurais peut être réfléchit à tourner trois fois ma langue dans ma bouche avant de parler. La sensation constante de marcher sur des œufs, mais quelque chose me dit que le silence obtiendrait le même résultat. Même si je suis concentré sur les animaux derrière les barreaux, je peux sentir sa colère se hérisser sauvagement. Un chat qui feule et crache, mais un chat qui ne fait que défendre sa vexation. Il commente ma maladresse sans filtre, me lance mes faiblesses au visage comme j'ai fais les siennes. « J'prend plus...de ces choses là. » Que je réponds simplement d'un timbre un peu faible, moi aussi sur la défensive. On continue de se blesser mutuellement, teste la lassitude de l'autre. Je me garderai bien de lui préciser que je suis sobre, et que si j'ai abandonné la drogue de force c'est pour mieux finir à gober des pilules à longueur de journée. Il ne posera pas de questions, peut être que c'est cet aspect que j'ai voulu exploiter en l'appelant ici. Une présence réconfortante mais qui ne cherchera pas à gratter sous la surface. « Désolé OK. » Que j'ajoute en continuant le long des cages. J'ai l'impression que nous passons notre temps coincé dans les mêmes travers, entre énervement et excuses. « Je voulais pas te vexer, c'était plus une blague qu'autre chose. Et puis si c'est ton truc les couteaux, je vais pas te juger. C'est cool les couteau. Et ça m'est égal à ce stade. » Je n'aurais peut être pas dû lui dire cela mais c'est la vérité. Si j'essaie de ne pas me mêler, je veux quand même savoir et comprendre ce qui fait sa vie. Et jusqu'ici mis à part sa passion pour les pancakes et les armes blanches, je ne sais pas grand chose. Je me baisse de nouveau vers un autre chien, le seul à être resté terré au fond de sa cage et à montrer les crocs. « Je suis heureux que tu sois venu Clemens. Ça me touche vraiment… J’en avais besoin. » L'honnêteté qui perce mes lèvres, même si c'est révéler faiblesses et égoïsmes, une effusion de sentiments dont je suis prêt à parier qu'il sera écœuré. Je glisse mes doigts entre les barreau, essayant d'attirer ce que je pense être un husky avec une fourrure plutôt inhabituelle. « Viens… Je vais rien te faire. » J'essaie maladroitement d'attirer l'animal avec douceur, quitte à me faire mordre. Comme avec mon frère. Le chien hésite plusieurs minutes avant d'oser s'approcher, toujours en grognant. « Tu es ma famille maintenant. » Que j'ajoute faiblement, m'adressant à Clemens mais continuant d'observer l'animal. « Et même si on est une famille bien bancale, je crois que ça vaut le coup de se détester plutôt que de ne t'avoir jamais connu. Même si je préférerai qu'on s'entende bien. » Le chien ferme sa mâchoire sur ma main sans brutalité aucune, comme les termes d'un pacte silencieux; un accord de confiance. Il finit par se laisser caresser. « Et si la famille s'agrandit c'est important que tu sois là, non ? » Bien sûr il y a une différence entre avoir enfant et adopter un animal de compagnie. Mais pourquoi pas après tout.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3083
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : In your heart shall burn (Jones Brothers)  Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : In your heart shall burn (Jones Brothers)  1cGY3IWT_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  KMOwnXEJ_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  V4BBAgEu_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  B2777c0879bfa482419317ed586a779f

SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
In your heart shall burn (Jones Brothers)  Empty
In your heart shall burn (Jones Brothers) - Lun 18 Fév - 21:19

the dawn will come.

The shepherd's lost and his home is far Keep to the stars The dawn will come The night is long And the path is dark Look to the sky For one day soon The dawn will come Bare your blade and raise it high Stand your ground The dawn will come The night is long And the path is dark Look to the sky For one day soon The dawn will come



Il ronchonne le blondinet, la colère elle bout à l’intérieur alors qu’il regarde la cage suivante. Et c’est un chien dedans, quoi. Pas qu’il n’aime pas les cabots, encore une fois il les apprécie mais c’est juste… Pas son truc. Parce qu’ils ont tous fait un bouquant pas possible. Parce qu’ils s’excitent pour un rien et ne savent pas vraiment rester calme. La seule chose dont il a besoin Clemens, c’est de plus de bruit. C’est ce qu’ils lui font comprendre. Parfois le silence, c’est bien. C’est même mieux. Il n’y a qu’à voir ce que baragouine son frère même s'il assure ne plus prendre de drogue, ce qui arrache un rire jaune à Clemens: vu la façon dont il s’exprimait il en doutait fort. Pour sur, il aurait mieux fait de se la fermer et d’éviter ses réflexion à la noix dans lesquels il s’enfonce. Le vexer. Rien que ce mot continue de souffler sur les braises. Comme si il avait un quelconque amour propre à blesser. Il se retient de renchérir, sinon il le savait, ses jolis couteaux, il allait les voir de trop prêt encore. L’acier le démange, l’envie d’éclater sa tronche de Monsieur Parfait revenant au galop. Visiblement il était trop difficile de lui demander de ne pas dire de connerie, monsieur Parfait se heurtant dans son petit frère qui n’était qu’un lanceur de couteau intempestif visiblement. Dont il ne savait rien et pourtant, se permettait beaucoup trop. Même si ce n’était qu’une blague il ne voit pas trop où elle était, ni l’humour qui en découlait. Il se comporte comme si la dernière fois ils n’avaient pas été civils. Que c’est lui l’excité du couteau qui n’avait que ça a faire de se trancher la main juste pour prouver un point. Peut-être que si, ça, c’était vexant. Il ne bouge pas de devant la cage,observant le chien sans grand intérêt, même si celui-ci s’est calmé, comme son frangin qui miraculeusement arrive à sortir des phrases tangibles. Pas certain qu’il en soit ravis, tout compte fait.

Heureux qu’il soit là c’est ce qu’il dit. Lui, en doute encore. La journée déjà désastreuse pour lui ne s’arrangeant en rien.  C’est Maldwyn qui en avait besoin comme il le dit, pas lui. Il ne manquait plus que ça pour donner à cette journée une allure de purgatoire interminable, regret de ne pas avoir décommandé, même si ça lui faisait plaisir, qu’il avoue. Se plier à ce qu’il veut ça semble être la base de leur relation non. Oui pour ceci, oui pour cela. Cela ne fait que l’exaspérer un peu plus alors qu’il le dévisage. Que le chien s’approche de son frère même s’il grogne toujours, comme le cabot hors de la cage. Celui aux cheveux blonds qui gronde légèrement quand les mots sortent de la bouche de son aîné.  ”tu es ma famille”. Mensonge, qu’il a envie de gueuler. Mensonge, qui fait plus de mal à entendre que de bien. En quoi est-il sa famille. Il en a une de famille, une vraie. C’est qu’il est trop égoïste pour être avec eux. C’est qu’il n’a pas envie d’aller fêter thanksgiving avec ses sœurs comme toute personne normale le ferait, avec sa mère. Les siens. La suite n’est pas mieux, même si il ne grogne plus. Il a une bien curieuse façon de vouloir s’entendre avec son frère c’est peu de le dire. Passant de vouloir totalement ignorer son existence à la reconnaître, certes. Mais une curieuse démonstration tout de même. Il observe le chien referme sa mâchoire sur lui. Visiblement plus calme que les autres, permettant même à Maldwyn de le caresser. C’était peut-être le bon. Il se retient encore les remarques sarcastiques dont il est le maître. Il le préviendra quand il adoptera un nouveau couteau, faudrait qu’il rencontre son neveu quand-même. Lui aussi comptait comme une nouvelle addition à leur famille. Un nouveau membre de leur famille. Sérieusement. Il était là son raisonnement ? Dans la jolie photo de famille -  et c’est toujours en supposant qu’ils en sont une - y’a pas vraiment de place pour lui. Il ferait tache, l’éternel ado jamais content. C’est plutôt lui qui prendrait la photo de la bâtisse blanche et de la jolie barrière avec son frère et son chien devant, mais il s’imagine très mal dessus, encore. C’est pas son truc tout ça. Vraiment pas. Mais lui fait l’effort de ne pas parler trop. De ne pas dire ce qui fâche.

A la place il s’approche, désignant du menton la bestiole. «  C’est lui alors, mon neveu? » il l’espère vraiment parce qu’ils en avaient encore beaucoup d’autres de cages à regarder et plus vite ils en auraient terminé, plus vite il pourrait rentrer chez lui bouder le monde. «   Il te ressemble tout craché. » Moquerie gentillette. C’est comme ça qu’on fait des blagues sans raconter des conneries, Maldwyn. L’humour fraternel, moqueur sans trop l’être. Il regarde l’étiquette sur la cage, descriptif du canidé à adopter. «  Il s’appelle Cookie. » qu’il déclare, légère envie de vomir en lisant le nom. Quelle horreur. «  C’est moche comme tout, faut lui trouver autre chose si tu veux celui-là. » D’après l’affiche c’est un chien arrivé il y a peu. Un husky au pelage sombre, noir et blanc. Peut-être qu’il leur rappelait les parfums cookie and cream de glace. Ou simplement les cookies oreo, que Clemens a en horreur d’ailleurs, mais dont il se rapprochait beaucoup à vue de nez, c’est vrai. Toujours est-il qu’on nom pareil c’était pas possible. Hors de question que son “neveu” s’appelle comme ça.


CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
In your heart shall burn (Jones Brothers)  Empty
In your heart shall burn (Jones Brothers) - Lun 25 Fév - 19:36

in your heart shall burn
the Jones brothers

Arcadia Bay animal shelter, November 22nd 2018.
Nous ne sommes pas vraiment à sentiments et armes égales mais qu'importe. Nous avons déjà établi nos différences et je n'ai pas envie de tout remettre sur la table, il n'y a rien à y gagner. À la place j'aimerai nous trouver plus de choses en commun, même si je suis sans doute le seul persuadé de la possibilité (et de l'intérêt) de cette tâche. Nous pouvons trouver un terrain d'entente j'en suis certain, même s'il ne sera peut être pas idéal et bancal. Ça serait mieux que rien après tout. Et si les animaux peuvent adoucir les mœurs alors c'était peut être l'endroit idéal pour trouver un semblant d'entente. La prochaine fois je penserais à un bar à chats, des pancakes sucrés en plus des félins, je suis sûr que j'aurais son point faible à portée.

Je détaille le chien dans la cage, les yeux bleus perçants, le poil en bataille aux couleurs si particulières. Peut être que l'on se ressemble sur ce point c'est vrai. Mais il n'est pas identique aux husky que j'ai déjà vu dans la rue. Il n'est pas uniquement noir et blanc, la dualité séparée en deux sur le pelage. Au contraire il y a du brun et du crème, des couleurs qui viennent trancher sur le pelage beaucoup plus sombre que ses compères. Mais plus important que son apparence, il y a ce lien, cette sensation incompréhensible. Je crois que c'est lui que je cherchais, lui que je dois choisir. La sensation est telle qu'elle me fait reculer légèrement. Le neveu que la providence a voulu appeler Cookie. Je rejoins la grimace de Clemens sur le sujet, même si je dois avouer ne même pas avoir pensé à un nom. C'est le genre de choses que je pensais trouver dans le feu de l'action, me sachant bien incapable de me décider si j'y réfléchissais trop. « T'as raison, c'est un peu banal… » Que je pondère d'un geste de la tête en me redressant. « Mais je crois qu'on est coincés avec la lettre C quand même. Il me semble que c'est comme ça que ça fonctionne avec les chiens, pour leur année de naissance. » Je hausse les épaules et pose une main sur les barreaux, observant le chien pencher la tête sur le côté. Peut être qu'il avait des suggestions à faire, en tous cas je ne parlais pas le langage canin. « Il lui faudrait un nom pas trop dur à retenir, on va éviter les prénoms gallois hein… » Que j'admets non sans un rire léger. « Toi t'as déjà eu de la chance d'en réchapper alors on va épargner ça à ton neveu. » Je glisse de nouveau ma main entre les barreaux pour caresser l’animal, celui-ci se laissant faire non sans faire semblant de me mordre le poignet de nouveau. « D'accord, Mr fait le méchant. » Je retire ma main aussitôt avant de l'offrir de nouveau, répétant la tentation avant que cette fois-ci il mordre un peu trop fort dans le jeu. J'échappe une gémissement léger, l'animal retirant sa mâchoire avant de grogner aussi, finissant me lécher la paume. « Je vois un caractère de loup dans un corps touffu à en mourir. » Je me moque avant de me tourner vers mon frère. « Y'avait pas un film comme ça avec… » Je réfléchis un instant avant de poursuivre. « Un chien maléfique ? Comment il s'appelait ? » Peut être qu'un nom pareil serait un peu osé, mais j'aimais bien l'idée que les choses ne soient pas ce qu'elles semblaient être. Ce n'était qu'un nom au final, cela ne nous définissait pas. Tout comme partager le même nom de famille avec Clemens ne nous définissait pas pour autant. C'est là que l'évidence me revient, que tout ce que j'avais oublié jusqu'ici me claque en pleine figure. Mais quel imbécile, avoir oublié une chose pareille quand je prétend vouloir être un frère pour lui. Son anniversaire est aujourd'hui, et moi je lui ai demandé de venir ici alors qu'il avait déjà sûrement prévu d'autres choses. J'entrouvre les lèvres en le regardant avant de les refermer. Quelque chose me dit que si j'éclate un “joyeux anniversaire” là tout de suite c'est ma tête qu'il va éclater. Non, il faut que je sois plus subtil. « Bon maintenant que j'ai trouvé mon compagnon… Tu veux aller voir les chats…? Ils étaient mignons quand même… tant qu'on est là. Je crois que j'ai vu une porte, on peut rentrer dans la salle avec eux… Ça te dit ? » Déjà je reviens sur nos pas pour l'inciter à me suivre. J'ai envie de lui faire plaisir mais je ne sais pas comment réussir à l'atteindre.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3083
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : In your heart shall burn (Jones Brothers)  Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : In your heart shall burn (Jones Brothers)  1cGY3IWT_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  KMOwnXEJ_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  V4BBAgEu_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  B2777c0879bfa482419317ed586a779f

SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
In your heart shall burn (Jones Brothers)  Empty
In your heart shall burn (Jones Brothers) - Dim 3 Mar - 11:11

the dawn will come.

The shepherd's lost and his home is far Keep to the stars The dawn will come The night is long And the path is dark Look to the sky For one day soon The dawn will come Bare your blade and raise it high Stand your ground The dawn will come The night is long And the path is dark Look to the sky For one day soon The dawn will come



SI lui trouve ça simplement banal, pur Clemens, c’est juste affreusement laid comme choix. Pourtant il adore les cookies, il ne le niera pas, mais de là à donner un nom pareil à un pauvre animal… C’était lui manqué de respect, d’après lui. Si Maldwyn explique qu’il semble y avoir une règle avec les prénoms des animaux et les années - concept totalement inconnu pour lui mais valable peut-être ailleurs - c’est donc la lettre C qui reste privilégiée par son aîné. Soit, du moment qu’il ne faisait pas pire en lui donnant un nom stupide, déjà vu. Au moins il n’allait pas s’appeler Rex, ou Max. C’était déjà beau. Il regarde la bestiole et réfléchit, même si son avis à lui importe peu au final. C’est pas son chien, après tout, et heureusement d’ailleurs, parce qu’on n’est pas certain de pouvoir supporter un truc pareil quotidiennement. ça bave trop, un chien. Il finit par reposer les yeux sur le cartouche donnant les quelques renseignements sur le chien. Sa race, sa date d’arrivée, les choses comme ça. Son poids, aussi. Capable d’écraser un enfant de moins d’un an facilement. Maldwyn semble incapable de se retenir de dire des conneries, malheureusement. A peine l’incident précédent terminé que sa stupidité ressort. Qu’il dit ce qu’il pense tout haut sans réfléchir à l’impact des mots qu’il choisit. Dans sa plaisanterie, lui, n'aperçoit que des différences frappantes. Tristesse piquant son coeur.  Ses sœurs à lui avaient des prénoms aussi gallois que le sien, il n’y a que Clemens Jones qui faisait tâche dans le lot, pour une raison tout à fait simple. Une bénédiction pour Maldwyn, preuve de son abandon pour lui. Il se retient du mieux qu’il peut de lui rentrer une nouvelle fois dans la couenne. Seul signe signifiant sa colère ce nez plissé qui lui donnait encore plus un air de gamin, quand il fait ça, même si il en s’en rend pas vraiment compte. La voix est calme pourtant, la retenue comme étendard. C'est qu'il en fait, des efforts. «  Dans un sens oui, même si je hais mon prénom c’est mieux que certains truc gallois. » Y’a qu’à voir Maldwyn pour s’en rendre compte, mais ça ne changeait rien au soucis. Il aurait préféré un prénom imprononçable plutôt que de voir ce trait, barrant la case prénom, sur les papiers l’abandonnant. Elle en avait eu rien à foutre à ce point, de lui.  «  Mais j’aurais préféré que ma mère me donne un prénom, n’importe lequel, plutôt que laisser les services sociaux le faire. » Légèrement pause qu’il ne laisse pas croître, ajoutant rapidement.  «  C’est comme ça qu’on se retrouve avec des prénoms pourris comme Cookie ou Clemens, parce qu’ils ont simplement plus d’idées à force. » Léger rire pour masquer au final le pincement stupide qui ne l’abandonne jamais, lui. Pas comme ses parents l’ont fait. La pensée le fait sourire encore, même si ça fait mal, il trouve ça drôle sur le moment. Même si ça ne fait que renforcer le mal  dans son palpitant. Stupide faiblesse qu’il envoi au diable en levant les yeux au plafond, grande inspiration nécessaire. Clemens. Signifiant littéralement l’indulgence, la bonté, la douceur… Non. Il n’a pas envie de porter un nom pareil ou d’être ces choses là… Pourtant le voilà. Clemens… douce ironie.

C’est Mald qui geint qui le force à reposer les yeux sur eux, plus bas. Parce que le chien l’a mordu un peu fort bien entendu. parce que c’est pas une boule de poil adorable… Que qu’un lapin aurait été plus adéquat si c’était ça qu’il cherchait. Mais visiblement ça ne le dérange pas plus que ça vu qu’il enchaîne, toujours à la recherche d’un prénom. «  Cujo, même si c’est un livre avant d’être un film. »  Les Stephen King il en a lu un bon paquet et en a vu toutes les adaptations, il pense. Féru de cinéma et de livres, derrière le couteau frappant juste il y a pourtant de la culture. De la pop-culture en tout cas, celle dont on apprécie peu l’importance, souvent, mais qui fait de lui un homme capable de se mêler à une conversation si jamais cela arrive. Il sait des choses, même si il n’a pas vraiment fini l’école, même si il est une véritable bille en mathématique. Au moins il connait le nom du chien, au moins il a lu le roman éponyme.. Et était capable de critiquer le film, même si il est sorti deux ans avant sa propre naissance et avait diablement mal vieillit, quand il fut en âge de le voir. «  Donc tu t’appelles Cujo. » qu’il déclare en s’adressant  à l’animal qui ne s’occupe pas plus de lui, plus intéressé par les phalanges dépassant entre les barreaux que d'entendre un nom qu’il ne connaissait pas encore comme le sien. «  Enchanté. » qu’il ajoute, pour la bonne mesure. Qu’on ne vienne pas lui dire qu’il ne fait pas d’effort, parce qu’il en fait. Beaucoup, si on y réfléchit bien. Assez pour être libéré de cette endroit, l'aîné se levant déjà, proposant d’aller voir les félins. Bon. Ce n’était pas la sortie, malheureusement, mais il préférait nettement aller voir les chats que de rester ici. Il pourrait attendre là pendant qu’il fait la paperasse, ce serait mieux que d’attendre debout à ne rien faire qu’il en finisse avec les papiers d’adoption de son neveu. Il hausse les épaules, suivant Maldwyn déjà lancé dans sa course. «  Pourquoi pas. Au moins eux ils vont pas nous aboyer à la gueule. » Mais ils risquent de se faire griffer, ça, c’est quasiment inévitable même pas accident. Ils passent la porte du chenil et se retrouvent de nouveau dans le couloir. A l'intersection c’est sur la droite qu’ils se dirigent, tombant sur le couloir annexe où la porte donnant sur la salle contenant les chats se trouve. Même si on ne leur a pas forcément donné l’autorisation ils rentrent, les animaux prêtant à peine attention à la porte qui s’ouvre pour certains, d’autres se cacher et un autre continue de gratter le griffoir comme si de rien n’était. Au moins pas de hurlements, et ça, c’est bien. Les yeux s’égarent à droite à gauche, cherchant la première victime de ses gratouilles. C’est un pauvre chat affalé dans un panier, chat gris qui se fiche littéralement de sentir la main du thaumaturge lui caresser la tête. Clemens sourit, pour une fois, c’était une bonne idée qu’il a eu Maldwyn.
Les chats c’est mieux que les chiens.


CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
In your heart shall burn (Jones Brothers)  Empty
In your heart shall burn (Jones Brothers) - Lun 1 Avr - 22:05

in your heart shall burn
the Jones brothers

Arcadia Bay animal shelter, November 22nd 2018.
C'est étrange de me dire que je ne rentrerai pas seul ce soir. Pas vraiment. La présence d'un animal, un autre être vivant dans la même pièce. Peut être que la psy avait raison, que ça empêchera ne serait-ce qu'un peu la présence des voix. Sans doute vais-je finir comme ces vieux gaga qui parlent à leurs animaux parce qu'ils n'ont personne d'autre à qui parler. Triste situation, un brin paradoxale alors qu'il suffirait de répondre à ces invectives mentales qui m’empoisonnent l’esprit. Je me sens bien au contact de ces chiens, quelque chose que je n'explique pas et que ne n'avais jamais remarqué avant aujourd'hui. Même la présence de Clemens ne semble pas me stresser autant que je le craignais et les questions commencent à affluer de nouveau. Je sais qu'il n'aime pas y répondre, qu'il prend mes interrogations comme des attaques. Et si je me permets de n'avoir d'autre choix que d'assumer sa situation, il est tout aussi outré de mes intentions. Il me reproche de le vexer d'une manière où d'une autre, alors le mieux reste encore de trouver un juste milieu entre ces deux méthodes. J'ai un instant d'hésitation avant d'entrer dans l'antre des félins, le regard posé sur mon frère. Peut être qu'il est aussi seul que moi. Non. Il est encore plus seul que moi. Je sais qu'il n'a pas de famille à part moi...et Dick. Mais je me rends compte que je ne sais rien de ses éventuels amis, collègues de travail ou encore petite copines. Non pas que j'ai besoin de savoir, après tout je ne peux pas le forcer à parler de son intimité s'il est déjà plus que sur la réserve. Mais j'aimerai être sûr, peut être un peu égoïstement; non pas que je me prendrais pour son sauveur. Il a été très clair sur ce point, si je veux encore me prendre un coup de couteau. Mon sourire se crispe alors que je me gratte l'arrière du crâne avant de le suivre.

Il s'est déjà approché vers l'un des chats et je l'observe faire. Si la confiance m'était venue facilement auprès des chiens, il n'en est pas de même avec les chats. Les félins sont pourtant beaucoup plus calmes que leurs comparses, mais c'est dans ce calme peut être que je se réfléchit mon propre cœur fébrile. Je ne remarque le sourire de Clemens qu'après l'avoir contourné légèrement pour tenter de m'approcher d'une autre boule de poile. Je n'éprouve pas le besoin de parler, savourant cet instant de trêve et ce rictus que je ne suis pas habitué de voir sur les lèvres de mon cadet. Je tends la main vers un chat, malgré moi un peu brusquement, celui-ci reculant en feulant légèrement. J'attends que sa queue hérissée finisse par se dégonfler avant de réessayer d'approcher mes doigts de sa fourrure bariolée, plus délicatement cette fois. La bête renifle mes phalanges avec minutie avant de se désintéresser complètement de moi. « Ils sont tellement nombreux. » Que je constate d'une voix neutre. Qu'il y ait autant d'animaux abandonnés dans ce refuge n'était pas sans faire un pincement au cœur, même si je dois avouer plaider coupable de n'y avoir jamais pensé avant. Je peux comprendre les folles et leurs dizaines de chats. Ma main se pose sur le dos d'un autre animal spontanément venu vers moi avant de jeter un regard à mon frère. « T'as une copine quand même ? » Que je lâche sans prévenir, abordant le sujet pour la première fois et regrettant aussitôt d'avoir posé le doigt dessus. Je me racle la gorge, un bruit de « peu importe oublie ce que j'ai dit » qui passe encore moins inaperçu dans le silence ambiant. Mon regard glisse sur la pièce. « Dans ton truc de sorciers, Harry Potter, ils ont droit à des familiers non ? » Je me souviens qu'il a semblé être réactif lorsqu'il évoquait ce livre. « Je me disais juste que ça te ferait peut être du bien d'avoir un compagnon. Moi je pense que ça va m'aider avec le bordel dans ma tête de ces dernier temps… » Un soupire perce mes lèvres et je ferme les yeux un instant. « Bien sûr c'est pas moi qui vais te forcer, c'est à toi de décider. Mais si t'en as envie, je devrais pouvoir avoir assez pour le faire vacciner pour toi. Si tu le souhaite. » Je désigne un chat au hasard d'un signe de tête. « Je ne peux pas prétendre avoir quoi que ce soit que je puisse t'offrir, et je suis pas le soutiens le plus stable en ce moment. Et je sais que tu n'as pas besoin de mon aide, et que tu ne veux pas en entendre parler. Mais laisse moi faire ça pour toi Clemens, au moins aujourd'hui. » Le ton est sincère, un peu plus faible que je l'aurais souhaité. S'il te plaît aide moi à être un vrai frère pour toi.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3083
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : In your heart shall burn (Jones Brothers)  Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : In your heart shall burn (Jones Brothers)  1cGY3IWT_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  KMOwnXEJ_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  V4BBAgEu_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  B2777c0879bfa482419317ed586a779f

SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
In your heart shall burn (Jones Brothers)  Empty
In your heart shall burn (Jones Brothers) - Jeu 11 Avr - 14:30

the dawn will come.

The shepherd's lost and his home is far Keep to the stars The dawn will come The night is long And the path is dark Look to the sky For one day soon The dawn will come Bare your blade and raise it high Stand your ground The dawn will come The night is long And the path is dark Look to the sky For one day soon The dawn will come


La bestiole ronronne sous ses doigts. Définitivement il préfère les chats aux chiens, plus de calme, qu’il dirait même si..Même si les félins savent n’en faire qu’à leur tête. Là tout de suite c’est plutôt apaisant et la perspective de se faire griffer est moins contraignante que celle d’une morsure de cabot. Peut-être la partie que préfère le jeune Jones, après avoir découvert par lui même à quel point se faire mordre par un chien pouvait piquer. Nombreux ils l’étaient, mais visiblement les chats errants à Arcadia c’était courant. Y’en avait pas mal rien qu’à Delray alors il n’imaginait pas dans les artères de la ville plus au centre. Des animaux facile à abandonner quand vient le moment de partir en vacances ou simplement perdus, incapable de retrouver leur maison atterrissant ici en grand nombre. «  Oui. » Qu’il répond tout simplement, jetant un oeil au restant de la pièce. C’est vrai que les pauvres vivaient à l'étroit. Peut-être pas autant que les chiens et leurs cages mais eux avaient l’avantage de ne pas être tous entassés au même endroit avec d’autres spécimens.  Pour les chats, la cohabitation était obligatoire. Au final, il apprécie davantage cet aspect là de leur sortie. Son frère pas trop bavard et des animaux moins hargneux c’était parfait… Jusqu’à ce que Maldwyn ouvre de nouveau la bouche, posant encore une question qu’il aurait mieux fait de taire. “T’as une copine quand-même ?” qu’il demande comme un cheveu sur la soupe, sans prévenir. D’ordinaire le thaumaturge tente d’éviter au maximum les questions à son sujet et Maldwyn en avait déjà été informé durant leur repas. On ne lui pose pas de questions, encore moins une question aussi intime. En quoi sa vie amoureuse le regarde d’abord, et est-ce qu’il était aussi bouché que ça ? Visiblement. Visiblement il n’écoute rien du tout, mais en plus, il juge. Le “quand-même” était de trop, accentuait le fait que, au point où il en était, il devait quand-même avoir une copine non ? Il faisait si pitié que ça ? Il était aussi seul que ça ? Les dents grincent et la réponse tarde. «  Elle sort de nul part ta question. » qu’il marmonne en premier lieu. Si il n’était pas entrain de caresser le chat gris devant lui il lui enfoncerait un couteau dans l’oeil. C’est ce qu’il avait promis la dernière fois et c’est ce qui le démange. Il n’a pas le temps d’ajouter un “j’ai personne” que Maldwyn avait déjà changé d’avis et noyé la question. Petite-copine comme petit-copain, ce n’était pas près de changer aux dernières nouvelles, y’a jamais véritablement eu quelqu’un. Il pensait avoir été clair en disant être seul au monde. Hormis pour les quelques amis qu’il possède et se comptant sur les doigt d’une seule main il n’y a tout simplement personne. Sans compter que dans le lot il y avait Richard, son cousin. Pour le reste c’était le vide, seule chose que la question réussi à lui rappeler c’est ce détail, solitude le coupant du monde.

Ce qui vient ensuite… Impossible de savoir ce qui est pire. La façon dont il adresse sa proposition suivante ou le choix qu’il force sur son cadet...mais c’est un tout qui ne fonctionne pas. Après avoir adressé sa situation désespérée sentimentalement voilà qu’il faisait acte de charité envers lui, offrant de payer pour ce qu’il ne peut s’offrir. Il se détourne, cherche le calme l’espace d’un instant. Le temps de canaliser la colère qui continue de grimper à chaque fois qu’il parle.. Mais s’en est finalement trop. La main disparaît dans la poche de la veste et le thaumaturge se retourne. L’instant suivant, la lame est plantée dans le mur derrière l'aîné, bruit sourd qui fait sursauter la totalité des animaux dans la pièce. «  La prochaine fois c’est pas le mur que je vise. » menace véritable qu’il lui adresse avant de s’approcher, surement de trop près, mais peut-être qu’il imprimerait mieux si il se trouvait à bout portant de son cadet et ses précieux couteaux. «   Je ne suis pas un gamin de make-a-wish, Maldwyn.  Commence pas à me dire que tu veux payer des trucs pour moi parce que j’te fais pitié. J’ai pas besoin de ton blé je te l’ai déjà dit, ni de ton aide, et ça tu le sais. Je peux très bien payer tout seul, mais je sais très bien que tu me foutras pas la paix si je dis non. » Réalité. Il finissait par assez connaître son frère pour savoir ça. Il sait qu'il le fera chier si il refuse, alors il se contraint, histoire d'être libéré le plus rapidmeent possible. «  Et je te l’ai déjà dit. Arrête de poser des questions, surtout quand le réponse est évidente. »  Vu son état, c’était bien normal. Il n’a rien du gendre idéal qu’on ramènerait à ses parents pour un brunch, contrairement à son frère. Finalement il se sépare de son aîné, passant - non sans le bousculer - derrière lui pour récupérer son bien planté dans le mur. Sous le couteau, un chat noir, pas bien vieux vu sa taille, tente de se saisir de l’objet brillant. Le pauvre. Parmis tous ceux ici c’est surement lui qui avait le moins de chance à être adopté. Les chat noir, tout ça. Clemens décroche son couteau du mur, l’animal suivant des yeux l’objet puis son propriétaire jusqu’à ce qu’il finisse par le ranger. Cela n’empêche pas l’animal d’essayer de l’attraper, s’accrochant aux jambes du prophète jusqu’à ce qu’il soulève l’animal du sol. Une fois dans ses bras il s’y roule en boule, confortablement installé. Il a l’air de bien l’aimer. Ou alors il aime beaucoup les couteaux lui aussi. C’était ce qu’il craignait le plus en passant la porte du refuge, en souriant face à la bestiole… C’est de s’attacher à l’un d’entre eux.


CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
In your heart shall burn (Jones Brothers)  Empty
In your heart shall burn (Jones Brothers) - Jeu 11 Avr - 18:14

in your heart shall burn
the Jones brothers

Arcadia Bay animal shelter, November 22nd 2018.
J'abandonne, je n'ai plus la force d'essayer. Gravir ce mur pour mieux retomber, m'obstiner malgré les os cassés. Et ça fait mal à force, vouloir faire de son mieux et échouer, être tout le temps à côté de la plaque. Viser le bord du gouffre mais s'y enfoncer pourtant la tête la première. J'abandonne d'être un frère pour Clemens. J'abandonne l'idée qu'il a besoin de moi, l'idée que je me fais de ce vide qui l'entoure. Il a tort de croire que j'agis par pitié. Je veux juste qu'il soit heureux, ce petit con. La position dans laquelle notre père nous a balancés; de part et d'autre d'une autoroute fréquentée. Je n'ai plus la force de traverser pour l'atteindre et d'éviter les accidents, d'essayer de réparer les fautes d'un autre et en vouloir à mon incapacité à réussir ou à la colère de mon frère de me voir tenter. Il n'a pas besoin de moi. Il a été très clair sur le sujet. Mais cela ne change pas les faits, nous sommes de la même famille. Et si je n'espère pas des effusions ridicules, je voudrais juste un semblant de lien, quelque chose de concret pour me rassurer. C'est peut être égoïste mais quoi qu'il pense j'en ai quelque chose à foutre de lui et de son bien être. C'est le pourquoi de cette question qu'il reproche sortie de nulle part. Je veux espérer qu'il s'est trouvé une autre famille, des gens qui lui conviennent et qui ne le laisse pas complètement seul. Si je ne peux en faire partie je veux juste être sûr qu'il n'est pas à la dérive sans personne pour l'écouter. Un compagnon, une présence pour le soutenir sans capacité à le juger. C'était tout ce que je lui offrait.

Alors lorsque la lame siffle à mes oreilles je ne réagis pas. Mes yeux ne se sont même pas fermés de peur de l'impact. J'accepte sa haine, parce que c'est mieux que rien. J'accepte son dégoût si c'est tout ce que je lui inspire. Peut être que je devrais m'éclipser de sa vie définitivement, si nous n'avons rien à en espérer l'un et l'autre. Je finis par échapper un souffle, une main venant se plaquer contre ma tempe. J'ai sentis cet instinct que je ne me connais pas, cette rébellion qui me ferait jurer avoir entendu les grognements des chiens dans la pièce d'à côté. Je n'aime pas la violence, encore moins celle de mon frère. Pourtant je ne dis rien lorsqu'il me bouscule pour récupérer son arme. Rends-lui la pareille. Susurre une voix à mon oreille. Comme la dernière fois. La ferme. Serre le poing et frappe-le encore. Fais lui mal. La ferme ! Je serre un peu plus fort ma tempe, m'éloignant à l'opposé de la pièce. Les yeux fermés un instant, la nausée qui me comprime la gorge. Je n'ai pas envie de repenser à ce soir-là, à la manière dont j'ai si facilement remplacé les mots par la brutalité. Je me mords les lèvres, frottant mon visage un instant. Lorsque je lève le regard vers lui il sourit de nouveau, un chat noir dans les bras. Je m'adosse contre le mur et prend le temps de le détailler, le calme retombant. Dès que j'ouvre la bouche les choses s'échauffent, alors je préfère rester silencieux pour l'instant. Fatigué de prendre des pincettes, marcher sur des œufs sans faire d'omelette. S'il ne veut pas de mon argent, de mes questions ou de ma présence, alors je ne sais pas quoi lui donner. « Un jour j'espère comprendre ce que tu attends de moi. » La question spontanée, les mots sincères. Je sais pourquoi je ne lui fous pas la paix comme il l'aime le dire. Mais lui, pourquoi accepter de me voir s'il n'a rien à y gagner, s'il ne désire rien de ma part. Si je l'insupporte à ce point. Cela ne fait aucun sens. Il veut juste te faire payer. Il a juste besoin de quelqu'un à haïr. La voix se trompe. Il ne me déteste pas, sinon il n'aurait pas manqué de me planter ce couteau dans le cœur. Et peut être que c'est ce qui me fait croire qu'il y a quelque chose qui l'en empêche suffisamment, un mince espoir de quelque chose. Peu importe. « Je… te laisse faire connaissance. Je vais aller faire les papiers d'adoption de Cujo… » Fuir, abandonner le champ de bataille. Je déclare forfait. Je regarde une dernière fois le chat et son maître potentiel. Un sourire léger passe sur mes lèvres et au lieu de me diriger vers la porte je fais quelques pas vers eux. Après une longue pause teintée d'hésitation, je finis par tendre doucement la main pour effleurer l'animal de mes doigts. « Tel maître tel chat. » « Non, il à l'air heureux. » Que je réponds pour réfuter la voix. Mais je ne parle pas du chat. Et au final c'est tout ce qui m'importe.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3083
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : In your heart shall burn (Jones Brothers)  Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : In your heart shall burn (Jones Brothers)  1cGY3IWT_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  KMOwnXEJ_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  V4BBAgEu_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  B2777c0879bfa482419317ed586a779f

SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
In your heart shall burn (Jones Brothers)  Empty
In your heart shall burn (Jones Brothers) - Jeu 11 Avr - 20:13

the dawn will come.

The shepherd's lost and his home is far Keep to the stars The dawn will come The night is long And the path is dark Look to the sky For one day soon The dawn will come Bare your blade and raise it high Stand your ground The dawn will come The night is long And the path is dark Look to the sky For one day soon The dawn will come


Et il dit rien.
Parce que y’a rien à dire. Parce que ça semble clair comme message.
Le couteau il le récupère finalement, en prenant soin de récupérer également le chat noir qui se love dans ses bras. Le seul autre animal qui l’avait accepté aussi facilement, en date, c’était le chat de Richard qui semblait l’adorer, au grand désespoir de son propriétaire originel qui aimait croire être le seul pouvant amadouer la bête, mais non. Il semblerait que celui-ci aussi l’aime bien, ou c’était peut-être les objets brillants qu’il aime et la chaleur d’un radiateur.. Ou d’un humain bouillant de colère ferait l’affaire. Maintenant qu’il l’avait dans les bras impossible de bouger, impossible de faire quoi que ce soit de peur de déranger l’âme affalée contre lui. Ce n’était pas le pire sort au monde au final.. Parce qu’il est mignon, ce chat et que son frère s’est éloignée, assez loin pour qu’il s’apaise un peu. Ils étaient mieux chacun de leur côté de la pièce, chacun de leur côté du monde, parce qu’ils ne sont pas capable de partager quoi que ce soit hormis cet adn et ce nom de famille qu’on leur a donné. Le reste, c’était des opposés se repoussant l’un l’autre. Aucun espoir de changer ça, aucune envie non plus de faire l’effort. Parce qu’il abuse. Parce qu’il n’écoute jamais rien, Maldwyn… Et ensuite ne comprend pas ce qui cloche, comme il le démontre. Il n’attend rien de lui, en réalité, hormis un comportement normal d’être humain. Si il veut poser une question alors il en écoute la réponse. Si il veut le connaître alors qu’il le laisse parler sans forcer les mots hors de sa bouche. Si il veut un petit frère qu’il se comporte alors comme un aîné. Rien de plus. Pas comme ce qu’il fait à l'heure actuelle, ça il en était certains. Pourtant il hésite sur les mots au début, cherchant à résumer au mieux les reproches qu’il avait à faire sans que l’académicien ne se replis totalement dans sa mélancolie de mal aimé. Cette fois aps de fourchette à se planter dans la mains pour prouver un point. Il se pencherait peut-être sur les griffes de l’un des chats, qui sait. «  Que tu arrêtes de me rappeler que je ne suis pas toi. Je le sais très bien. » Pas monsieur parfait. Pas ici pour avoir son petit toutou parfait, d’une rare race de chien qu’il a trouvé par le plus grand des hasard. Pas là pour parler de son charmant petit couple et de sa promotion au travail, ou des taxes qui vont bientot tomber et du remboursement dentaire qu’on lui aurait malheureusement retiré. Parce qu’il n’allait pas parler de son addiction à la cocaïne, seul défaut qu’il avait trouvé à son ainé puisqu’il était sobre maintenant, histoire de parfaire son palmarès. Le mec parfait, qui se voulait frère parfait.  


Mais le cadet a quelque chose à ajouter à ce sujet et enchaîne donc, les yeux toujours sur l’animal et ses moustaches adorables qui bougent, lorsque la main du frère se pose sur lui. Il se retient de reculer, de grogner lui-même à l’être humain qui s’approche au lieu de faire comme il l’avait dit: partir et les laisser tous les deux. D’après lui il avait l’air heureux, l’animal. Peut-être c’était le cas, peut-être. «  Peut-être. Mais je sais pas si c’est grâce à moi... Au moins lui il pue pas comme ton chien mouillé. » Nouvel avantage des chats pour son camp par rapport au cabot. Il ne sourit peut-être plus mais il est toujours plus calme qu’il ne l’était. Un point positif, lui permettant de continuer ce qu’il avait commencé à dire. «  Que t’arrêtes de croire être le frère modèle qui s’intéresse à ce que je dis, alors que tu me forces à te donner ma date de naissance, tout ça pour l’oublier... C’est aujourd’hui. Et c’est toi qui te permets d’être capricieux. » Enfin, il lève le nez pour le regarder. Fatigué de devoir expliquer l’empathie à quelqu’un qui devrait en être pourvu mais qui définitivement avait oublié ce que c’était. Voilà ce que cela fait aux gens, d’avoir la vie facile. Ca en fait oublier tous les travers et ils tombent de haut ensuite. «  Tu me fais venir à l’autre bout de la ville, le jour de l’année que je déteste le plus pour venir chercher l’animal de tes rêves pour ta petite vie parfaite. Tu me demandes ensuite si, quand-même, j’avais quelqu’un. Ou que tu peux me payer les quoi, quatre-vingt dollars pour vacciner un chat alors que je te l’ai dit: je ne sais même pas si je peux avoir un animal. Mais tu t’en fiches de la raison visiblement. Contraindre les autres, pour une raison que tu juges honorable ou non, c’est pas ça être gentil. Ou être un frère. » Pas de colère dans la voix, une neutralité qu’il force, pour ne pas déranger la bestiole mais aussi dans l’espoir de lui faire imprimer. Parce que rien n’y fait. A chaque rencontre la même histoire se répète, celle d’un petit frère parlant de l’autre côté d’une voie rapide au trafic chargé et de l’autre côté... De l’autre côté on entend rien. Sourd à ce qu’il pouvait expliquer, le son ne passant que d’un côté. Peut-être que le trafic s’était un peu calmer.


CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
In your heart shall burn (Jones Brothers)  Empty
In your heart shall burn (Jones Brothers) - Lun 15 Avr - 19:16

in your heart shall burn
the Jones brothers

Arcadia Bay animal shelter, November 22nd 2018.
Est-ce que je cherche vraiment à être le frère parfait ? Je ne suis même pas certain de ce que cela incombe. Cadet de mes sœurs, aîné de personne jusqu'à il y a quelque mois. Je n'ai jamais été un bon frère. Eiri est partie pendant qu'il en était encore temps, Caitrin préférant ce rôle de mère de substitution qui lui allait si mal. Je n'ai jamais été un frère pour personne avant Clemens. Certes mon côté de la famille bien que bancal a au moins le mérite d'exister, mais que lui offrir de plus à lui qui n'a que Richard vers qui se tourner. Que dois-je faire pour avancer ? Je ne cherche pas à le façonner à l'effigie de mes principes, ni à le contrôler, juste à agir de la manière qui me paraît la plus normale. Normal. C'est presque un gros mot à mes lèvres maintenant. Car je ne suis plus certain d'où se trouve cette ligne à franchir, de ce que cela signifie. Je ne suis plus certain de vouloir de cette réalité maintenant qu'elle s'est effondrée autour de moi. Alors j'ai mal au cœur malgré tout, j'avale chaque mot avec difficulté sans pour autant rétorquer un inverse hypocrite. Je n'ai jamais cherché à être malhonnête, j'ai toujours dit le fond de ma pensée malgré ces énormes pincettes aux allures de tractopelle que je dois prendre avec lui. Et s'il me dénonce bulldozer, je n'ai jamais essayé de lui rentrer dedans, je ne voulais pas le blesser ou l'offenser. Et je crois que les voix sauraient quoi me murmurer si je le voulais vraiment.

Alors encore une fois je reste stoïque, osant une nouvelle fois ma main vers le félin. Le ton est contrôlé, il n'exprime pas sa colère et pourtant je peux la sentir brûler sur sa langue. Peut être que ce chat entre nous est le filtre nécessaire à cette conversation. Si une part de moi pense encore au couteau qui m'a effleuré le visage, j'espère juste qu'il n'osera pas recommencer au risque de blesser un animal. Ce n'est pas le bon lieu, et en même temps c'est sûrement l'endroit idéal pour parler de trahison. Lorsque je m'éloigne de la boule de poil et de la boule de haine, la vue m'arrache un nouveau pincement au cœur. « Je ne mentirais pas en disant que j'avais oublié. » La voix brute, je n'ai que l'honnêteté à lui offrir. Je m'adosse de nouveau contre le montant de la porte, croisant les bras avant d'échapper un soupire. « J'ai été capricieux, égoïste. Je ne mentirais pas. » Instable, honteux, monstrueux. gronde l'une des voix dans le sillage de la mienne. « J'ai été égoïste parce que c'est moi qui avait besoin de toi. De ton aide. J'avais oublié ton anniversaire, à vrai dire il y a beaucoup de choses que j'oublie ces derniers temps. Mon putain d'esprit surtout. » Je passe une main sur mon visage un instant avant de poursuivre. « J'avais oublié oui, et quand je me suis souvenu il était trop tard. Alors j'ai essayé de me raccrocher aux branches, mais je savais pas si tu avais envie qu'on te le souhaite au final. Et puis je me suis inquiété de savoir si tu allais pas le fêter tout seul. Si t'avais quelqu'un, et pas juste Dick pour raconter encore ses exploits. » Je décroise les bras, levant les mains en l'air avant de les laisser retomber le long de mon corps. « Alors non, je ne sais pas comment être un frère, ce bordel en est la preuve. Je ne sais même plus comment être moi-même. » Un petit rire nerveux m'échappe malgré-moi. Je ne supporte plus l'entendre parler de ma vie, de ce surnom de Mr Parfait. Car si même dans la folie j'échoue à rencontrer son seuil de normalité, son monde de s'écraser contre le mien, alors je ne sais plus quoi faire. « Fais comme tu veux pour le chat, je ne voulais pas te forcer. Je suis désolé Clemens. Je te présente mes excuses si tu en veux, mais je ne te demanderai pas de me pardonner. » Parce que je sais qu'il n'est pas du genre à pardonner. La migraine se presse contre ma tempe, mouvements des mains un peu plus erratiques alors que je me détourne pour attraper la poignée. « Je laisserai l'argent sur le comptoir, qu'il aille au refuge si tu n'en veux pas. J'en ai plus besoin. J'ai plus besoin de rien. » Je n'ai plus rien. Je ne veux plus rien d'autre que le silence dans mon crâne. L'absence de ces tourments constants. Me séparer de l'échec, fuir pour me murer dans l'apathie. Les murmures augmentent à mes oreilles et je secoue doucement la tête pour tenter mécaniquement de les chasser. Tu ne pourras jamais être son frère. Tu n'es rien, tu n'es rien d'autre qu'un Mr Parfait inutile. Parfait, parfaitement vide. « Je suis désolé de ne pas pouvoir être un frère pour toi Clemens. » Je suis désolé de ne pas être à la hauteur. « Je ne mens pas lorsque je te dis que je tiens à toi. Mais je crois que je fais plus de mal que de bien alors… » Alors je préfère partir. « Alors je crois que je vais arrêter d'essayer, je suis peut être pas fait... » Plus j'essaie et plus j'échoue. Alors il n'y a plus qu'à lâcher prise. « Je vais bientôt devoir changer de numéro… Enfin, je ne vais pas pouvoir être joignable pendant quelques temps. Je t'enverrai mon nouveau contact quand j'en aurais un. Je te laisse le choix si tu veux me voir. Jusqu'ici c'est moi qui me suis… » Je soupire. Imposé. Et s'il ne veut pas me laisser tendre l'autre joue, alors qu'il en soit ainsi. « Joyeux anniversaire Clemens. » Je force un sourire avant de quitter la pièce, mon regard croisant brièvement le sien. Je ne voulais pas être un frère parfait, juste un frère.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
sans faction
Clemens Jones
BLAZE : rage
CREDITS : ava/aes: rage / gif: aura♥ / code signa: solosands
FACE : ansel elgort
DOLLARS : 3083
SACRIFICES : 635
PORTRAIT : In your heart shall burn (Jones Brothers)  Cc31d3d79d157666ee2d064c7650fbf6
ANNEES : 31 ans, mais un vrai visage de gamin.
CŒUR : en couple, mortel éprit de la divinité à laquelle il s'est lié.
RÉINCARNATION : simple mortel doté d'un pouvoir de guérison.
TALENT(S) : prophète aux mains salvatrices, adoucissant les maux et collectionnant les blessures. Son sang précieux, drogue certain, guérit les blessures et tue les dieux.
FACTION : sans faction, ancien calavaurien
OCCUPATION : depuis qu'il a quitté la calavera on le retrouve sur twitch pour occuper ses journées. Il espère pouvoir se faire engager par le journal de la ville comme photographe, mais pour ça il faudrait qu'il sorte un peu plus de chez lui.
GENÈSE : conscient depuis l'enfance d'être doté de pouvoirs surnaturels, il connait l'existence des dieux depuis son arrivée à Arcadia.
TALON(S) D'ACHILLE : la solitude, le rejet. Aura.
JUKEBOX : way out there - lord huron // the dark side - muse
RUNNING GUN BLUES : In your heart shall burn (Jones Brothers)  1cGY3IWT_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  KMOwnXEJ_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  V4BBAgEu_o
In your heart shall burn (Jones Brothers)  B2777c0879bfa482419317ed586a779f

SEEK AND DESTROY
maldwyn jones I
ψ
ONE EYED HOUND
gamze hale
ψ
THE DARK SIDE
maldwyn jones II
ψ
WICKED ONES
aura sciarra I
ψ
GUIDING LIGHT
maria magdalena asturies
ψ
AFTER ALL
aura sciarra II
ψ
THE DAWN WILL COME
maldwyn jones III
ψ
FAMILIA
alejandro flores
ψ
OUT OF MY MIND
aura sciarra III
ψ
THE MEPHISTOPHELES OF LOS ANGELES
aura sciarra IV
ψ
CHERRY BLOSSOM
aura sciarra V (ft. gus)
ψ
champion
maldwyn jones IV


(+ en apesanteur)
( + salvame)



sans faction
In your heart shall burn (Jones Brothers)  Empty
In your heart shall burn (Jones Brothers) - Mer 24 Avr - 14:50

the dawn will come.

The shepherd's lost and his home is far Keep to the stars The dawn will come The night is long And the path is dark Look to the sky For one day soon The dawn will come Bare your blade and raise it high Stand your ground The dawn will come The night is long And the path is dark Look to the sky For one day soon The dawn will come


Il lui en a fallu, du temps pour comprendre.
C’est la conclusion devant la tirade de son aîné. Malgré quelques soupirs et yeux levés au ciel durant ses mots, il peut avoir le mérite d’avoir compris certaines choses. Qu’il n’aide pas en se comportant ainsi. Qu’il n’écoute pas quand il demande à être entendu. Des reproches fait et entendus, même si l’ainé ne se prive pas pour dramatiser la situation, exagérer sa peine. Trop de tragédie grecques lues par Jones aîné, surement. Le seul moment qui réussi à fair grincer des gens le cadet, c’est ce voeux de bon anniversaire lancé avant de sortir, qu’il aurait préféré ne pas entendre. Jour haït, souhait dans le vent. “Joyeux” Anniversaire, ça n’existe pas. Y’a rien pour rendre joyeux un de ses anniversaires, trente-trois de vécus pour s’en rendre compte, même si le chat calmait un peu le mal, distraction qui lui aurait peut-être arraché un rictus si aujourd’hui n’était pas aujourd’hui.  «  C’est sa spécialité, de pas assumer ses conneries et fuir devant ce qu’il fait. Mais, c’est mon frère. Il doit tenir ça de sa mère, je te rassure. » C’est une certitude même, des récits que ce brave Richard lui avait fait de sa tante par alliance, c’était un personnage exécrable à sa manière, pas étonnant que le fifils n’est donc pas suivit les voix de son cousin malgré la solidarité masculine qui aurait pu régner contre Eo, mais non. Il ne se sont jamais entendus. Et ceux qui auraient pu être comme des frères sont devenus de quasi étrangers. C’est là où Clemens rentre en scène et prend cette place de frère malgré une sœur pleine d’amertume contre le thaumaturge. Parce qu’il ne savait rien d’eux, parce qu’on ne lui a jamais permis de connaître sa place dans le monde. C’était son plus gros reproche jusqu’à sa mort d’ailleurs. Maintenant, sa place, il la fabrique. Du moins il tente, petit bout par petit bouts en se laissant avoir une place dans la vie des autres, même de son abrutis de frère et sa langue qu’il devrait tourner dans sa bouche avant de parler. Cela n'empêche pas que, quelque part il sait qu’il lui pardonnera ses travers, les passés comme les nouveaux. Parce que y’a plus que eux trois, Richard, Maldwyn et lui. Cela ne fait pas grand monde au repas de thanksgiving.

Peut-être même quatre, si on en croit les ronronnement du chat, qu’il observe. «  Je fais quoi de toi maintenant… » Il n’était vraiment pas vieux, ni vraiment un chaton, ni vraiment un adulte qui tenait facilement le long de son avant-bras. Un ado au caractère surement tranchant. Il était encore temps de faire marche arrière et de le reposer, peut-être… mais il connaît la sensation. Beaucoup trop pour ne pas y être sensible. Combien de fois il a été à leur place et combien de fois il avait eu l’espoir d’avoir une famille en voyant des gens visiter les centres dans lesquels il a vécu. Et jamais rien. Parce qu’il est étrange. Parce que contrairement au chat noir supposé apporter malchance, ce n’est pas son apparence qui gênait, au contraire un petit blond aux yeux bleus, ça a malheureusement du succès d’ordinaire… Le soucis venait de l'intérieur. De lui, de ses pouvoirs… de son noyau plutôt que du reste. Pensée triste alors que l’animal se met à ronronner doucement contre lui. «  Je crois que j’ai pas trop le choix hein ? » Visiblement non, vu comment le chat venait à la rencontre de sa main pour éviter qu’il ne cesse complètement. C’est qu’il ne pouvait pas abandonner une créature aussi adorable. Pas après l’avoir tenue. Pas après avoir eu cette connexion, le chat qui choisit son humain, si l’on voulait. C’était même carrément cela.

En passant la porte il ne sait pas trop à quoi s’attendre en revenant dans le hall, chat encore dans les bras. Est-ce que son idiot d’ainé était encore là ou est-ce qu’il cavale mieux, maintenant que sa jambe est réparée ? D’un côté y’a l’espoir qu’il se soit barré. De l’autre, y’a l’envie de lui prouver à quel point il peut se montrer borné à outrance. Dans les deux cas il ne regrettait pas, Clemens. De lui avoir montré ce qui n’allait pas. D’avoir touché là où ça fait mal. Comme il a osé le faire par le passé, retour d’ascenseur satisfaisant. Avec un peu d’appréhension il pousse la porte battante avec son épaule, laissant paraître de l’autre coté de l’encadrement Maldwyn, appuyé sur le bureau entrain de remplir de la paperasse. Pas plus rapide qu’avant, au final. Il s’approche du comptoir  à l’invitation de la femme derrière le bureau. Le chat est déposé sur celui-ci le temps que Clemens se mette à remplir le papier d’information. Les informations générales sont simples à remplir. Ce qui est dérangeant en revanche, c’est ensuite. Quand le nom de l’animal est demandé, question qui n’a pas effleuré son esprit. «  Je ne sais pas comment je vais l’appeler. »  Qu’il murmure, reposant le stylo pour de nouveau s’occuper du chat. «  Mais je ne vais pas l'abandonner maintenant. Toi non plus. » Conclusion à mi-voix, il tournerait bien le visage vers le sien mais, pour être franc, il n’en ressent pas le besoin ni l’envie. Les gens ne sont pas sa tasse de thé, les chats beaucoup plus.  «  Souviens-toi seulement que là, c’est la seconde fois que tu me fais le coup. Je fais l’effort de revenir malgré tout. » Aucune menace ne tombe pourtant, juste un constat. Parce qu’il ne sait même plus très bien ce qu’il aura envie de faire le jour où il décide de parler de nouveau de trop. L’avenir le dira, surement. «  Fais-moi juste le plaisir d’apprendre le mot empathie. Ça te sera utile. Pas que pour moi mais avec tous les autres. Et quand ça fonctionnera mieux la haut tu me feras signe. » Qu’il conclut simplement. Qu’il règle ses affaires et ensuite les leurs seront à l’ordre du jour. L’avenir est entre ses mains, et non les siennes.

fin du rp



CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
In your heart shall burn (Jones Brothers) -

Revenir en haut Aller en bas

In your heart shall burn (Jones Brothers)

 :: terminés
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Les frères brothers
» and we burn.
» (207)-874-2251 #CLEMENS JONES
» Voluspa (Jones & Annalisa)
» A la recherche d'informations [PV Maldwyn Jones]

Sauter vers: