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(salome) crack and break, life's big mistake.

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(salome) crack and break, life's big mistake. - Mer 17 Avr - 15:08



CRACK AND BREAK, LIFE'S BIG MISTAKE
SALOME & KOSTÄNDIN
Cold as stone, no contact known, you're feeling it too, as thoughts decay. The summer's gone, the colour's gone,, the sun has gone away. Oh, you're thinking back, you're going back to places that you've been, where days could last forever, but you can only dream. Oh, we're going back I'm looking back to places that we've seen, moments that have been, places we can dream. Crash and break, life's big mistake, you're feeling it too, just slipped away. The love has gone, the summer's gone away.





Des mots fleuris se confondent avec les bourgeons, qui, encore trop timides, restent à demi-clos. Si seulement ils pouvaient la fermer, eux aussi. Saleté de russes, fallait qu’ils détruisent tout partout où ils passaient. Le nez qui pisse, et tapisse le cuir de la roulotte, l’accélérateur se fait entendre alors que la portière n’est pas encore claquée. Majeur brandi comme ultime référence, voilà le glas de mes aventures en terre russe de cette belle ville. Neptra sur le siège passager, fidèle compagnon qui ne désertera jamais, j’en finis la bouteille, heureux que ces bâtards d’Irlandais aient enfin eu l’idée d’améliorer leur recette. Clope au bec, je renifle bruyamment et m’autorise un dernier rire badin lorsque mon regard croise un de la Bratva, celui du père dont j’ignore la qualité encore. Les pneumatiques crincent et les feux sont brûlés, il était temps. Et tandis que le calme tente de refaire surface, je fixe l’annulaire manquant, le visage déformé un peu plus par le dégoût.

Les freins abrupts manquent de heurter une passante, alors que mon visage s’écrase au parebrise. Je crache par la vitre ouverte, allume un autre bâton de nicotine et tire dessus comme si ma vie en dépendait. Véritable poison, le courant s’anime au bout des doigts qui ne se sont pas fait la malle, et dans l’adrénaline, des décharges de foudre noire percutent les feux rouges récalcitrants. Et j’entendais le vieux Péroun qui devait probablement se demander ce qu’il avait mérité pour assister à un tel spectacle. Tant pis. Je me décide à garer la roulotte dans un recoin calme du quartier le plus huppé d’Arcadia, comme si je n’avais pas eu assez d’ennuis. Et comme certains voyaient des ennuis où je voyais la vie, je voulais simplement vivre. Ce besoin consumait mes entrailles, alors que le visage de Coffin apparaissait aux quelques coins de rue brièvement traversés. Le palpitant qui bat, pour finir par s’emballer, prêt à abattre la cage qui le contient et il y a cette foudre qui ne demande qu’à frapper. Neptra, neptra, neptra. Et j’en bois, encore, en espérant que le liquide vienne noyer les éclairs, oubliant à quel point la petite eau était un fin conducteur. Il n’y avait jamais réellement eu de la place pour la logique, après tout.

Près d’un parc citadin, j’aménage la roulotte, prêt à vendre les babioles récemment dérobées aux quatre coins de la ville, en toute impunité, près d’un commissariat de proximité. Quel était le souci ? Au moins, je ne risquais rien, ou du moins, de ne pas me faire voler à mon tour. La main difforme cachée dans la poche d’un pantalon trop grand, j’ouvre finalement la devanture une fois l’étale installée. Quelques sourires enjôleurs prêtés aux clients, des clins d’œil suspicieux et ce sont les portefeuilles qui tombent malencontreusement dans ma poche de moins en moins vide. Volés, ils s’en rendront compte mais je serai déjà loin. Mais il y a quelque chose d’autre qui attire cette brune. Elle se fiche des babioles. Et l’espace d’un instant, je redoute le pire, qu’elle vienne réclamer la reconnaissance d’un gosse ou pire, le mariage. Je déglutis, muni de mon sourire le plus séducteur, paré à deviner qui elle voulait que je sois, pour mieux connaître ses desseins. Mais son regard effaçait la drôle d'odeur familière qu'elle dégageait. « J’peux t’aider, mad’moiselle ? » Je me penche un peu plus, plonge mon regard dans le sien. « Rien qu’pour toi, j’te fais un prix. » Mains volontairement dans le dos, feignant la soumission, à sa portée la plus immédiate, je me détourne d’elle pour aller vers une autre cliente.


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Salome Reiss
BLAZE : honey.moon
CREDITS : corvidae (avatar)
FACE : ella purnell
DOLLARS : 1858
SACRIFICES : 691
PORTRAIT : (salome) crack and break, life's big mistake. Tumblr_inline_pe4a48G2JS1ricaxd_540
ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
JUKEBOX : shiny toy guns - stripped | still corners - the trip
RUNNING GUN BLUES :


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(salome) crack and break, life's big mistake. - Mer 17 Avr - 23:12

z’avez pas vu mirza ?
où est donc passé ce chien ? oh ! ah oui te voilà !

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Koständin & Salome


Le soleil de midi réchauffe les corps engourdis et fait briller l’asphalte. Au sol, les granulats scintillent en milliers de diamants minuscules et attirent les regards. Plus loin, à quelques pas du parc, ce sont les breloques et miroirs qui renvoient les rayons et aguichent les promeneurs. Salome ne fait pas exception. Les mouvements empêtrés par les vêtements trop serrés que lui impose de porter son patron, la gamine s’avance vers l’étal en évitant les badauds agglutinés.

Son nez se dresse vers le ciel tandis qu’elle cherche à reconnaître la provenance des effluves qui lui parviennent ; vapeurs nauséabondes des pots d’échappement, transpiration acerbe des joggeurs, et des notes familières, entre le vieux cuir et le fer. Une touche un peu piquante, de celles dont se parent les garçons à outrance en s’imaginant envoûter les filles.

Lui alors.

Son coeur ondule dans sa poitrine quand elle discerne la silhouette. Un sourire niais étire ses lèvres fines tandis que la bête se souvient. Associé à des moments privilégiés dans un climat d’angoisse et d’incompréhension, le jeune homme par sa présence fait ronronner le canidé. L’hormone de la confiance se propage dans tout l’être qui tremble. Rassurée et joyeuse, elle en remuerait presque l’arrière-train comme le ferait un chien venant de retrouver son maître.

« Pardon ! ». Elle houspille une cliente qui lui barre le passage et se fraie un chemin parmi les présentoirs. Tout est là. De la roulotte au bois ambré aux babioles dérobées, certaines ensemble, elle reconnaît le nid d’un ancien compagnon de vie comme si elle ne l’avait jamais quitté.

Elle n’aurait jamais cru le revoir par ici. Ni lui, ni elle ne s’incorporent au paysage des quartiers chics. Aux yeux des résidents, il a tout de l’escroc et elle a l’air d’un tronc qu’on aurait fagoté chez Mango. Salome n’a pas encore la prestance attendue par son nouvel employeur mais au moins, elle a compris où s’habiller…

Comme il s’approche pour lui parler, elle respire son odeur et les tonalités chantantes dans sa voix la ramènent presque un an en arrière. Son rictus amusé s’agrandit alors qu’elle réfléchit ; plante ses orbes avelines dans celles qui l’observent et s’empare d’un objet au hasard.
Mais il se détourne déjà et alors elle se hâte de poursuivre la conversation : « J’crois même que tu devrais m’l’offrir ».
Elle brandit un bijou quelconque ; le pendentif accroché tournoie gracieusement dans la brise et Salome ferme son poing dessus. Habile. « Tout travail mérite salaire. C’est pas cqu’on dit ? »

Ses yeux se plissent et sa carcasse s’immobilise. Fière, elle le nargue et relève le menton, juste avant de tourner la tête. Épinglée à la devanture, une vieille affiche la mentionne indirectement. Ca lui fait mal au coeur et ça l’émeut aussi ; mais elle n’est pas à l’aise avec ce sentiment.  « T’écris encore plus mal que moi » ; souffle-t-elle en examinant les traits hésitants sur la feuille. Pour ne rien arranger, l'encre a bavé par endroits à cause de la pluie ou de l'humidité.

Son bras retombé lourdement le long du corps, la gamine se crispe et fixe l'arnaqueur de ses grands yeux brillants.
« J’savais pas qu’tu m’cherchais ».
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(salome) crack and break, life's big mistake. - Jeu 18 Avr - 14:36



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Au cirque qui reprend, alors que le public change, tout est d’une précision implacable, une mécanique rodée pour dépouiller le plus et disparaître dans un autre coin de la ville. Que le spectacle commence, disaient-ils. Alors, je donne la meilleure performance possible, avec des sourires, des regards, et autres manœuvres douteuses dans le seul but de parvenir à les dérober un peu plus, qu’ils achètent ou qu’ils passent. Mais une silhouette dans une tenue flatteuse m’interrompt et attrape mon attention. Vieux démons qui resurgissent, le pied tape frénétiquement au sol, et les yeux s’égarent pour s’amarrer où ils le veulent. Et c’est un autre jeu qui commence. Alors que je pense en être le maître, je n’en étais que le pantin, désavantagé qui ignorait tout de l’adversaire. Lé dégaine ravageuse de cœurs trahis et meurtris par le passé, mon regard se fait plus aguicheur. De bourreau des cœurs pour oublier que je ne suis rien d’autre que le tombeau du mien, je lance le jeu. Et au début, je pense pouvoir gagner. Parce qu’elle me regarde, la gamine. Mais, quelque chose me disait qu’elle n’était pas de ce quartier. Quelque chose dans son regard, cette lueur de ceux qui se battent, et non de ceux qui attendent. J’ignorais que c’était moi, qui l’avais attendue.

La stratégie paie, elle me suit. J’esquisse un large sourire satisfait, presque carnassier, de la voir joindre la partie à pieds joints. Je détaille ses habits, son attitude, et je ne me gêne pas pour m’attarder et laisser l’œillade trainer, œillade qui finit par ciller frénétiquement. L’aplomb me fascine, sa désinvolture m’appâte. Captif de ses prochains mots, je l’observe brandir ce bijou, volé bien sûr. Je me redresse un peu plus, adopte un regard de défi, lèvre mordillée. « T’offres tes services, c’est ça ? Si j’dois t’l’offrir, j’donne pas cher d’ton.. » Je fixe son décolleté et croise les bras. « Salaire. » Langue qui claque aux insinuations peu flatteuses, il fallait bien se nourrir. Et ce n’était pas comme si nous n’étions pas déjà la pute de quelqu’un dans ce bas monde.

Je lui arrache le bijou des mains lorsqu’elle tourne la tête pour me placer dans son dos. Le sentiment familier reste vague, flou. Incapable de savoir si je lui devais vie ou mort, je continuais à jouer avec le feu. « J’ai pas b’soin d’une secrétaire. » Et je m’interpose entre elle et l’affiche qu’elle analyse. « Pas touche. » Ce n’était pas de son intérêt. En rien, en rien cela ne la concernait. Corde sensible ? Les éclairs commencent à jouer au bout de mes doigts, alors que je me contiens de la virer pour s’être penchée d’un peu trop près sur quelque chose de privé, et de douloureux. Et je ne comprends pas que ses yeux brillent, à vrai dire, je ne le remarque même pas. Elle reste seulement plantée là. « J’cherche personne, t’es qui ? » Agressif, je la surplombe et la frôle, la forçant à reculer. Ma main attrape la lame, prêt à la dégainer. Les yeux redeviennent d’or, et alors que des nuages noirs semblent se former, aussitôt ils se dissipent quand j’entends les sirènes approcher du parc, pour mieux s’en éloigner. « L’temps c’est d’l’argent bébé, et j’ai aucun des deux à perdre. Soit t’achètes, soit tu t’casses. Ja, dja tar. » Va t-en. La promesse sonne et s’accompagne d’une violente main aux fesses, lui signifiant son premier et dernier avertissement, alors que je retourne vers les curieux.


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(salome) crack and break, life's big mistake. - Ven 19 Avr - 23:09

z’avez pas vu mirza ?
où est donc passé ce chien ? oh ! ah oui te voilà !

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Koständin & Salome


Le rictus de la femme-enfant s’étire. Tout d’abord, ça l’amuse. Tous les mots un peu durs qu’elle entend lui rappellent ce bon temps ; celui où il n’y avait qu’eux deux, dans la roulotte par temps de pluie ou installés sur le bitume, à détailler leur butin ou bien à s’en goinfrer jusqu’aux derniers rayons de lune.

Elle capte les oeillades mais ne dit rien. Salome ne sait pas encore ce que c’est que d’être arrêtée dans la rue et apostrophée pour ses formes. Elle se souvient de quelques malheureuses ayant essuyé ces manières, et à l’époque, certainement en riait-elle dans sa truffe ou bien n’en avait pas conscience. Pour le reste, les allusions salaces rentrent dans une oreille pour ressortir par l’autre. Un peu trop jeune et innocente, totalement imperméable à ces choses qui semblent obnubiler le monde, elle ne sait voir qu’un camarade chanceusement retrouvé.

Le geste qu’il entreprend pour s’emparer de son dû est brutal ; de ceux qui marquent l’agacement et la volonté de faire mal. Tout à fait différent de ses mouvements sournois pour détrousser ses victimes. Et cela, l’animal le ressent. Une forme de nervosité suspecte qui s’étend et la guette elle aussi. Comme si le lien forgé il y a presque une année poussait encore la contamination. « Tu veux pas comprendre hein ?! » Elle est encore sereine tandis qu’il verse dans l’agression.

D’un pas, puis deux, l’escroc l’oblige à reculer. Il n’est pas beaucoup plus grand mais sa carrure suffit à l’engloutir dans ombre qu’il dessine sur les pavés. Et c’est alors la bête qui se présente, indisposée par l’attitude et son regard qui la défie. Les prunelles réagissent aux réflexes et saisissent l’intention de frapper quand sa main se referme sur la lame usée. Une once d’hésitation durant laquelle elle se demande si elle doit riposter ou s’aplatir, un corps-à-corps qui s’éternise et donne un goût amer à ces retrouvailles imprévues.


Cabot apprivoisé ? Jamais ! La lèvre supérieure est retroussée et prête à laisser s’échapper le tonnerre de la bête ; pourtant, une autre mélodie attire l’attention de son offenseur. Ah, elle lui souhaiterait presque d’aller faire un tour en prison.
Tandis que le corps du voyou se détend et relâche la pression, la femme-enfant a l’impression de voir son halo rubescent varier d’intensité. L’air se charge lentement de tension et attise l’exaspération de Salome. La défiance qu’elle subit et la tournure qu’a pris cette entrevue commence doucement à l’agacer.  

« J’avais oublié à quel point tu pouvais être con ». Patience inexistante, elle se drape à présent dans un voile de rancoeur mêlé de déception ; qui n’a pas le temps d’être noté par son destinataire qui l’a déjà fessée quand l’insulte s’élève.

Interdite, elle le regarde s’éloigner tandis que ses poings se resserrent. « Tu veux jouer à ça espèce de sale clochard ?! » La poupée se déplie, s’agite dans ses vêtements serrés et manque de trébucher dans les tissus à trois reprises. Elle retire rapidement ses chaussures, reste coincée quelques secondes dans son pull qu’elle étire, cherchant à s'en defaire, et commence à déboutonner son jean. Spectacle déroutant pour un public qui s’agglutine, elle exalte la foule en grognant par dessus le marché.

« Argh !!! » Un soupir sorti des enfers met fin à la séance d’exhibitionnisme. Pas ici, Salome, lui dicte sa conscience. Et alors la gamine en culotte se rue à l’intérieur de la roulotte sans demander la permission.      
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(salome) crack and break, life's big mistake. - Lun 22 Avr - 18:30



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La gamine n’en démord pas, et pire encore, elle persiste. Les lippes s’étirent un peu plus, alors mes traits eux, se ferment un peu plus. Je ne la comprends pas, parce que je ne la vois pas. Derrière l’apparat et la chair humaine, l’animal est dissimulé parce que les yeux sont persuadés qu’il a disparu. Je ne la vois pas. Je ne le veux pas. C’était terminé, cette époque-là. Les jours révolus, en même temps que le doigt découpé, en même temps que la vie ôtée. Les jours beaux revenaient, mais ils étaient sombres sous le prisme de mon regard, qui avait perdu ses allures enfantines. Ainsi allait la vie, ainsi le spectacle devait continuer. Rien ne devait s’arrêter, pas maintenant, ni jamais. Alors les sourires d’arnacoeur s’arrachent sous l’extase des clients et clientes qui espèrent plus qu’une simple babiole, ou qu’une pipe en bois. Était-ce aussi son cas, à la gamine ? Alors je provoque, tire sur un fil déjà tendu et qui menace de se rompre. Il s’effiloche, sans qu’elle, ni moi, ne nous en rendions compte. Une belle bande d’idiots. A moins qu’ils ne soient que des enfants, naïfs.

Elle reste de marbre à la saleté de mes propos. L’enfant immaculée, voilà comment je vais l’appeler. Je roule les billes, face à sa candeur. Pourtant, je sens quelque chose qui s’éveille, et qui picote. Je passe la main sur le haut de mon torse. A croire qu’il y avait encore du bon, peut-être. Je cille, mais les ombres sont bien trop dévorantes. Et elles poussent à s’emparer de l’objet dans la forme la plus brutale qui soit. La violence, engendrée par l’agacement, et je cède. Il faut qu’elle ait peur, il faut qu’elle parte. Les quelques signes qu’elle laisse transpirer sont bien trop bons pour la racaille que je suis. Sa sérénité m’épate et me conforte dans l’idée qu’elle n’a pas sa place près de moi. Et qu’elle ne l’aura jamais. Alors je la force à reculer, mais c’est mon regard qui la supplie dans une manière tout à fait singulière, de défiance et de colère. La menace se concrétise à mesure que les doigts se serrent autour du manche de la lame rouillée. Elle sait que je ne plaisante pas, au moins, et qu’ici-bas, il n’y a rien pour elle.

L’espace d’un instant, j’ai l’impression qu’elle va aboyer, ou mordre. Je fixe sa lèvre, pour finalement relâcher l’emprise. Le but était de lui donner assez pour qu’elle parte, pas trop pour qu’elle ait mal. Lorsque les gens souffrent, ils restent, et ce n’était pas ce que je voulais. Autant en finir dès maintenant, avec cette inconnue. La claque sonne et résonne dans le parc, censurant l’insulte aux oreilles des autres spectateurs. La lueur dans son regard m’indique que la mission est une réussite. Déçue et pleine de colère, je n’avais plus qu’à attendre que l’enfant tourne les talons pour admirer une dernière fois le balancement de ses fesses, emboitant le pas de cette valse qui n’en finit pas.

La flatterie m’arrache un sourire, et même un rire, presque moqueur. C’était un compliment, face à ce qui avait pu bercer mes oreilles dans la matinée. Je me retourne lentement vers elle, d’un air pédant et profondément provocateur. Mais l’adulescente se débarrasse de ses chaussures, puis son pull et elle commence à déboutonner son jean. Les regards s’attardent, se moquent, ils la jugent. J’échappe un râle d’agacement, lève les yeux au ciel un énième fois alors que j’arrache les téléphones qui immortalisent la scène. Les gens étaient encore plus voyeurs dans les quartiers riches, drôle d’ironie. Tandis que je me retourne vers la dénudée, cette dernière claque la porte de la roulotte et je chasse les curieux. « Prochain show, demain même heure, elle s’ra pas timide, parole d’homme ! » Mais je n’avais aucune parole, incertain d’être homme, et de l’avoir été un jour, plus mécanique que chair, je déambule paisiblement vers la maison sur roue, mains dans les poches et clope au bec. « C’tait quoi ça ? » Je jette ses affaires sur la table basse, furieux. « Faut faire payer c’genre de truc, qu’est-ce qu’tu comprends pas dans, on est tous des putes putain ! » Mais ce n’était probablement pas ce que ses oreilles avaient besoin d’entendre. Je déglutis, restant de marbre face à sa tenue presque d’Eve. Je lui tends une bouteille de neptra amélioré. « Ca passera, va. » L’embarras, la gêne, la colère. Tout finit par passer. Mais pas la sensation d’être une bête de foire, non, c’est bien un truc qui reste et qui s’ancre, jusqu’au plus profond des os. Je lui envoie en pleine figure une couverture. « J’te préviens, j’mets pas l’chauffage pour toi, ça pompe l’essence. Ou alors, j’te fais payer. » Alors qu’il y a peu, pour le canidé, les rondes dans les quartiers sans cesse dans un hiver rigoureux et éviter que la bête ait froid. Je plante le kukri sur une paroi, dépose tous les téléphones dérobés et m’installe en face d’elle. « Bon, t’es qui ? »

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(salome) crack and break, life's big mistake. - Mer 24 Avr - 21:31

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Koständin & Salome


Tout est là. Chaque chose à sa place, dans ce désordre parfait qu’elle reconnaîtrait entre milles. Si beaucoup d’aventures sont confuses, de cela le cabot se souvient. Du bazar plein les murs, dans les moindres recoins, des vieilleries entassées et des babioles qui traînent, pas toujours bien coincées pour éviter la catastrophe dans les virages… De quoi trébucher sur le sol et se casser une jambe, pour peu qu’on soit humain ; mais surtout, l’endroit n’était jamais à cours d’un petit quelque chose à mâcher. La femme-enfant y repense avec nostalgie, à leur duo vagabond dans les rues et les cours d’Arcadia. C’est que c’était vraiment pas si mal, en dépit du foutoir dans sa caboche.

Elle soupire, contemple ses jambes à la pilosité discrète. Il parle. Et la gosse ne l’écoute qu’à moitié, pas vraiment rancunière mais toujours agacée. Tiens, un bout de fil errant par terre... Elle n’est pas concentrée ; tape du pied pour marquer son ennui, une main sur la hanche et l’autre occupée à dégager son visage brouillé de mèches auburn. Suspicieuse, elle saisit la piquette qu’il lui tend et arrime un oeil unique au goulot de la bouteille.  « C’est quoi ? » Elle respire les effluves qui lui parviennent et agressent ses narines. Beurk. Mais elle a soif alors siphonne d’une traite le fond de la boutanche. Juste avant d’essuyer son menton du revers de la manche.

« J’ai pas froid », elle bougonne, mais rattrape tout de même la couverture sous l’effet de surprise. Vient poser la bouteille sur la surface où il a jeté ses affaires, puis tord le nez en reniflant le bout de laine. « Tu l’as même pas lavée depuis que j’suis partie ? » Ca sent encore le chien mouillé, non pas que ça la dérange d’ordinaire mais l’odeur sous cette forme est impossible à manquer… La gamine hausse seulement les épaules et regarde l’escroc installé. Elle remarque qu’il s’est adouci, et peut-être, que quelque chose a changé en lui. Des ennuis qu’il aurait subi ? Ou bien la découverte qui a aussi été la sienne quelques semaines auparavant ? Elle a compris tout ce truc des auras et n’arrive juste pas à retenir les couleurs. Mais le voyou, il est d’un rouge écarlate qui ne laisse aucun doute sur leur similitude. Il est comme elle, dieu des voleurs ou des goujats probablement.

Ses yeux vrillent au plafond, son nez se plisse et la gamine cherche alors quoi répondre à la question fatidique. Ses pupilles s’illuminent alors qu’elle réfléchit, son avant-bras se tend et la voilà qui pointe un meuble en bois du bout de son index ; « Là, c’est ton tiroir à chaussettes ». Et les orbes avelines s’accrochent partout où elles le peuvent. Elle en a vu des vertes et des pas mûres dans ce foutu chalet mobile. « Je sais qu’tu fais presque jamais la vaisselle, qu’y a des billets planqués sous l’siège là-bas et qu’un jour, t’as mangé une croquette pour vérifier que j’étais pas malade » ; manque de bol, je préfère le bifteck, mon pote. Mais c’était cool de ta part de pas m’emmener chez le vétérinaire.
Elle capte les prunelles et ses lèvres s’étirent. « Oh, et puis y a eu cette fille, Nina ». Une parmi tant de conquêtes qu’elle n’aimait pas beaucoup. « Elle est partie avec tes draps à 2h du matin parce que tu lui as cramé le front avec ta cigarette ». L’anecdote est assez rigolote pour qu’elle ait retenu le nom de la pauvresse.    

« Tu veux savoir pourquoi t’as jamais retrouvé Bonnie ? » Et puis d’abord, qu’est-ce que c’était qu’ce nom à coucher à la belle étoile ? Les billes noisettes de la gamine scrutent un autre exemplaire de l’affiche ; à croire qu’il en avait griffonné des centaines.
La fatigante renvoie la couverture comme si elle marquait un essai. Elle relève le menton et resserre sa mâchoire, parfaitement inconsciente de ses multiples pitreries et de la situation. « Tu vas pas tomber dans les pommes ? » Elle n'attend pas la réponse. Ses doigts se glissent sous le tissu qui recouvre encore sa poitrine, et sans la moindre pudeur - ni sensualité aucune - elle finit de se dénuder.
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(salome) crack and break, life's big mistake. -

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(salome) crack and break, life's big mistake.

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