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école hôtelière - moulin rouge - bilingue mandarin. ) andrei

 :: abandonnés
Bambi Eye
Salome Reiss
BLAZE : honey.moon
CREDITS : corvidae (avatar)
FACE : ella purnell
DOLLARS : 1829
SACRIFICES : 691
PORTRAIT : école hôtelière - moulin rouge - bilingue mandarin. ) andrei Tumblr_inline_pe4a48G2JS1ricaxd_540
ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
JUKEBOX : shiny toy guns - stripped | still corners - the trip
RUNNING GUN BLUES :


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Bambi Eye
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école hôtelière - moulin rouge - bilingue mandarin. ) andrei - Mer 10 Avr - 22:59

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Andrei & Salome


Un chemisier ouvert sur un décolleté adulescent, les cheveux épinglés en chignon décoiffé, le reflet du miroir n’est pas vraiment celui de Salome. Ce soir, elle a copié le modèle séduisant d’une première page de magazine et le résultat est plutôt convaincant. A vingt heures trente précises, elle est prête à quitter Ashmill et son nouveau foyer pour simplement tenter sa chance.

En descendant les escaliers, l’apprêtée se souvient qu’Irina est sortie. La mère et la fille continuent de vivre comme si leur existence n’avait pas basculé en seulement quelques mois. Sûrement parce qu’elles ont l’habitude, et qu’elles se ressemblent plus qu’elles n’auraient dû à grandir et vieillir séparées. Il est clair que les chiens ne font pas des chats, et dans leur cas, le proverbe est plutôt bien trouvé.

Munie d’un stylo et d’un papier, l’enfant glisse une note sur le frigo avant de décamper. Un bus s’arrête à l’angle de la rue pour la cueillir, et les poches trouées de son denim recrachent un vieux ticket. Installée au premier rang pour ne pas louper l’arrêt, la jeune adulte visse un casque au sommet de son crâne et se laisse bercer jusqu’à destination par des mélodies new-wave.

Quelques rues seulement avant Elysium Heights, elle vérifie l’adresse et prend la peine de réviser son faux curriculum. Beau comme un camion, outrageusement étoffé (du genre à sentir l’arnaque à plein nez), il a visiblement fait son effet ; et la menteuse est fière, ni gênée ni inquiète. Quand elle passe de nouveau les portes du car immobilisé, sa seule préoccupation est d’arriver à tenir l’entretien jusqu’au bout sans arracher tous ses vêtements un à un. Le chemisier la gratte autant qu’un nid de puces et le jean trop serré lui donne envie d’en faire des confettis.

Loin de se douter qu’elle n’a toujours pas la tenue appropriée, elle détonne, la gamine, dans ces beaux quartiers. A cette heure, la ville a revêtu son ténébreux manteau de nuit et les passants scintillent sur les trottoirs à coups d’orfèvrerie Cartier. Certains se réchauffent dans des fourrures Gucci et Salome ricane en les imaginant se draper dignement de chats crevés.


Ca y est. Elle finit par s’arrêter après avoir gambadé quelques mètres, et lorgne les gorilles qui font décoration à l’entrée. 447 harbor club s’étale en lettres d’or sur la façade ouvragée de l’immeuble, plus discret qu’elle ne l’aurait imaginé. Rien à voir avec les néons criards du Piada à l’arrière des arcades. Parce que l’endroit est privé.

« Bonsoir ! C’est pour passer un entretien ». Elle s’annonce en brandissant le mail reçu sur son portable. L’un des videurs la contemple de haut en bas tandis que l’autre vérifie l’invitation. « C’est bon ?! » Elle est fouillée, et ça lui donne envie de mordre, à Salome.
Enfin, le plus détestable des deux ouvre la porte, avant de marmonner son nom à l’oreillette.

Vaste couloir devant ses yeux, Alice pénètre dans le terrier du Lapin. Elle s’avance à l’aveuglette, seule un moment avant d’être rejointe par un trentenaire maigrelet. Aussi rêche et guindé qu’un manche à balai monoprix. « Bienvenue au Harbor. Veuillez me suivre ».
N’ayant pas d’autre choix, Salome obéit. Pour prouver à Eliakim et Irina qu’elle est capable de s’assumer seule, elle tient vraiment à décrocher ce travail de serveuse. Et le salaire mirobolant promis avec. Remplir quelques verres et encaisser les clients, ça ne doit pas être sorcier.

« Monsieur Vorobiov va vous recevoir » ; le valet se fige et tend le bras vers une lourde porte. Il lui fait signe d’entrer. La jeune adulte s'approche, ose effleurer la poignée... C’est le moment que choisit une adolescente anorexique pour s’échapper de la pièce la tête entre les mains, des sanglots plein la gorge accompagnés de larmes de crocodiles.
Salome s'écarte de justesse, et glisse un œil hagard vers le sombre bureau.
Ah. Elle n'est pas la première...
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école hôtelière - moulin rouge - bilingue mandarin. ) andrei - Jeu 18 Avr - 10:50

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Andrei & Salome


Retourné à son appartement pour un bref passage sous la douche et changer de vêtements, Andrei avait pris le temps de boire un espresso serré avant de repartir à son premier lieu de résidence. Le Harbor était devenu sa place de vie principale. Le récent achat lui incombait une foule de papiers administratifs et il avait également eut la bonne idée de débuter un recrutement pour soulager les employés fidèles et parfois débordés. Le slave ne s'était pas douté que des entretiens d'embauche le lessiveraient autant - bien qu'il ait été prévenu par les ressources humaines. Mais, après avoir tant insisté pour mener ces interviews lui-même, il se voyait mal se faire suppléer à deux entretiens de la fin.

Il grimace, ennuyé par la situation. La jolie pin-up sur le fauteuil face à son bureau a tout de la parfaite hôtesse. Mais elle ne lui plaît pas. Un curriculum vitae avec d'excellentes références, des contacts à ne plus savoir qu'en faire, quasiment polyglotte. Aucun motif valable de lui refuser la place pour laquelle elle postule. « Mademoiselle Steinberg. J'ai regardé de long en large votre dossier », faux, « Et il m'apparaît comme un problème », vrai. La poupée brune a figé son sourire, finissant l'image de statue de cire à laquelle le slave songeait dès qu'elle avait passé le pas de la porte. Andrei, la face plus hermétique que jamais, tapote son bureau de son stylo Mont-Blanc. « Vous êtes sûre que le Harbor mérite quelqu'un comme vous ? », évidemment non, il mérite mieux. Elle balbutie, sa jolie façade parfaite se fissure et elle triture nerveusement ses doigts. « C'est bien ce que je pensais », aucune répartie, « On vous recontactera si jamais intérêt il y a, mais personnellement j'en doute. Et comme je suis le patron, je pense que je peux vous souhaiter tout de bon pour la suite ! » Le joli visage termine de se décomposer, le nouveau propriétaire du fameux établissement n'a que trop peu de finesse parfois. Et la culpabilité le rattrape, alors que la petite superficielle ne prend pas la peine de lui serrer la main pour s'enfuir en pleurs.

Le soupir fatigué qui passe entre ses lèvres est coupé net devant la nouvelle arrivée. Déjà debout, il s'approche pour accueillir la dernière candidate. Il passe outre sa tenue en un rictus amusé, tend sa main pour saisir celle de la gamine. Andrei a l'habitude de se faire une opinion sur les gens dans les premières minutes, elle lui inspire déjà quelque chose. De sauvage. Elle n'est pas de ces beautés artificielles, l'éclat dans son regard noisette le lui confirme. « Asseyez-vous. » Alors qu'il lui présente la chaise confortable encore chaude du passage de la candidate précédente. Prenant lui aussi place sur son fauteuil de cuir, le slave rassemble le dossier de la pin-up brune pour l'envoyer dans la corbeille au pied de son secrétaire. Il se munit de la paperasse suivante pour trouver le nom de celle qu'il reçoit. « Reiss Salome. Pas courant comme prénom. Passons directement à ce qu'il vous amène. »

Le bref examen de son dossier et de ses recommandations le poussent à sourire. En voilà un joli ramassis de conneries. Peut-être vieux mais pas con, Andrei sent l'imposture à plein nez mais profite de l'occasion pour acculer la nouvelle venue. « Quindi, Salome. Parli italiano fluente? Anche io » alors/donc salome. vous parlez couramment italien ? ça tombe bien, moi aussi. #thxgooglenotsotrad Peut-il également se tromper et il serait ravi qu'elle le remette en place.

Toujours son stylo à la main, passant un examen visuel minutieux de la jeune Reiss, il suppose déjà l'issue de cet entretien. La chevelure satinée devra sûrement ravir ses clients et le seul fait qu'elle ait osé se pointer jusque devant lui, affublée de la sorte, doit seulement dire qu'elle a certainement plus de caractère que la plupart des ses employés. Un manque cruel que pourrait combler la jeune femme. Un peu d'authenticité, c'était ce qui lui manquait au Harbor lorsqu'il était client.
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école hôtelière - moulin rouge - bilingue mandarin. ) andrei - Jeu 18 Avr - 22:00

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Andrei & Salome


Devant ce spectacle inquiétant, la jeune adulte déglutit. Pas réticente pour autant, elle fixe le valet qui lui fait signe d’avancer et pénètre dans l’arène avec un air dubitatif. L’espace de quelques secondes, elle a l’impression de ne plus trop savoir ce qu’elle fait. Déjà, ce bureau est trop grand et bien impersonnel. Des tableaux très laids ornent les murs blancs et celui qu’elle observe en particulier la pousse à s’interroger sur son parcours scolaire ; si on lui avait dit un jour que des triangles entourés de cercles faisaient le bonheur des riches, elle ne se serait pas tant cassé la tête sur ses projets d’arts plastiques.

« Asseyez-vous ». L’injonction la tire de ses réflexions personnelles et la rappelle à l’ordre. Elle contemple la chaise et serre la main qu’on lui tend, avant de s’installer confortablement dans le fauteuil désigné. Un bonsoir mélodieux s’échappe des lèvres fines et elle peut enfin détailler le visage de l’homme qui lui fait face. Déjà, il marque sa mémoire et son instinct d’une impression bizarre. Ses narines remuant discrètement pour humer le parfum qu’il dégage, Salome se détend et commence à jouer avec les fils de son jean troué qui dépassent.

Ce bonhomme est étrange. Cinquante ans elle dirait, quelques rides qui s’affolent et quand elle voit sa coiffure, elle a envie de ricaner. On dirait un surfeur des années quatre vingt. Il n’a pas l’air d’aimer la brosse et ça lui plaît, à la gamine. Ca casse un peu son image de grand homme ; et elle doit bien l’avouer, certains traits lui rappellent Eliakim. En particulier le faciès austère qu’il présente et qui lui donne cet air de mépriser le monde. Ca ne l’impressionne pas, à Salome. Elle y est tellement habituée qu’on pourrait presque croire que ça la met à l’aise.

Quoiqu’il en soit, l’adulescente a le bon goût de se taire et de patienter. Durant les premiers instants de la danse, c’est évidemment le patron qui mène. Le nez relevé sur le dossier qu’il tient, elle ne voit strictement rien de là où elle se trouve mais suit tout de même le défilé des doigts sur le papier qu’il examine. Prête à répondre aux questions, elle attend comme un chien de pouvoir enfin ronger son os.

« Quindi, Salome. Parli italiano fluente? Anche io ». Ah. La truffe dans ses mensonges dès les premières minutes. Elle aurait dû s’y attendre mais ne se démonte pas quand elle entend les accents italiens ; c’est vrai que Rachele l’a quelques fois parlé devant elle, mais la tricheuse est loin de pouvoir tenir une conversation.

Qu’à cela ne tienne. Elle s’éclaircit la gorge et se redresse lentement, prend l’air un peu gêné mais ça n’est que du bluff ; « HISlaH, jIyaj. tlhIngan Hol Dajatlh'a' ? nuqDaq 'oH puchpa' ' e ' ? Hab SoSlI' Quch ! * ». Un sourire satisfait illumine son portrait audacieux. La fin est un peu hasardeuse mais elle n'est pas inquiète : les gens comme lui n'apprennent pas le klingon.

La lueur amusée dans ses yeux contraste avec son air sérieux, et la gamine se dandine légèrement dans son siège. Elle est confiante et fière ; toutes ces années passées à regarder Star-Trek avec son père n'auront finalement pas servi à rien. 



*Oui, je comprends ! Parlez-vous Klingon ? Où sont les toilettes ? Ta mère a le front lisse !
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école hôtelière - moulin rouge - bilingue mandarin. ) andrei - Jeu 2 Mai - 16:41

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Andrei & Salome


Les sourcils haussés, Andrei s'amuse de la répartie rafraîchissante de la jeune femme. A vrai dire, il est rare de voir quelqu'un se présenter avec tant d'aplomb. Il reste silencieux après la phrase incompréhensible, un brin sceptique, se demandant si elle ne vient pas simplement de se foutre de sa gueule. Fort probable. Le stylo en main, il s'applique à tracer les quelques mots sur le CV décrivant Mademoiselle Reiss comme bilingue italienne. Avant d'ajouter un petit menteuse comme annotation, à côté de la photo où elle montre toutes ses dents. Reprenant son sérieux, le slave en vient au niveau des expériences relatant le parcours qui semble un poil chaotique. « Je vois que vous faites des études ? Ou les avez-vous arrêtées. Pourquoi ? » Ses parents ne l'auraient jamais laissé quitter l'enseignement. Mais les temps ont changé, pourtant il n'est pas certain de vouloir considérer cela comme de l'évolution.

Il cale son dos contre le dossier, vient croiser ses jambes sans prendre garde à froisser son pantalon de costume. Il examine plus attentivement la brune, se permet un sourire narquois en étudiant sa tenue tout en notant lui proposer un uniforme si l'entretien se déroulait comme Andrei le souhaitait. Le slave balaie le maigre dossier des yeux, s'amuse des quelques qualités et défauts - tournés en qualité, comme le fameux "trop exigeant" ou "trop minutieux". « Et quelles sont les raisons pour lesquelles vous vous présentez ici ? Qu'est-ce que le Harbor a à vous offrir. » La fameuse question épineuse, celle qui a une réponse bien simple finalement. « Mis à part l'attrait du salaire, je veux dire. »

Un coude sur le bureau, la main placée sous le menton et toute son attention tournée vers Salome, il finit par poser : « Et vous, Mademoiselle Reiss, qu'avez-vous à apporter au Harbor ? » A part un joli minois et un sourire à faire tomber le plus frigide des hommes, la plus hautaine des femmes. « Dernière chose. Un effort vestimentaire vous semblerait surhumain ? » La question ne se veut nullement cruelle, Andrei n'a juste pas le temps - l'envie - de prendre des gants. La porte de son bureau s'ouvre, laissant place à son assistante munie d'un plateau supportant deux cafés. L'idée que la jeune femme puisse ne pas aimer l'arabica ne lui effleure même pas l'esprit. Lui ne carbure qu'à l'hémoglobine et au café.
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école hôtelière - moulin rouge - bilingue mandarin. ) andrei - Dim 12 Mai - 14:12

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Andrei & Salome


En face le visage s’interroge, et Salome patiente. Plus le temps passe, et plus l’expression impavide la dérange. Elle a rarement rencontré des hommes aussi stoïques en dehors de son père, et doit bien avouer que la ressemblance est frappante. En dehors des boucles longues et partiellement décolorées.

Finalement, les longues heures passées à regarder syfy auront payé davantage que les cours d’italien. La preuve que les études ne servent à rien. Elle s’en tire comme un chef et l’interrogatoire se poursuit ; si le klingon est passé comme une lettre à la poste, rien ne peut plus l’empêcher de briller.  

« C’était passionnant, mais je dois subvenir à mes besoins », elle affirme avec détermination. Hésite à rajouter que son père n’est plus là mais craint que cette annonce n’inspire de la pitié. Ca ne l’intéresse pas.  

Le patron, en revanche, ne se gêne pas pour la dévisager. Cette fois, elle voit se peindre un sourire narquois sur sa mâchoire carrée et se demande ce qui peut bien l’amuser comme ça. Elle n’a pas le temps de lui soumettre l’interrogation qu’une autre question fuse déjà. Bien plus délicate que les autres, celle là.

L’envie de soupirer en prétendant que la plupart des gens ne travaille pas pour la gloire vient doucement l’effleurer, mais le cricket sur son épaule lui conseille de chercher une autre réponse à donner. Le Pinocchio roule des billes vers le plafond doré et de plus haut, il trouve enfin l’inspiration. « Ca » L’index pointé en direction du ciel, elle désigne un lustre hors de prix qu’elle trouve absolument hideux. « Comme lui, je voudrais irradier de lumière et toujours demeurer au sommet ».
La tirade ridicule, encore tirée d’un film, lui colle un sourire satisfait. Pouffer de rire est prohibé, s’en empêcher bien difficile. Mais la gamine croit dur comme fer que cette ruse là aussi peut bien porter ses fruits.

« Je sais faire des cocktails délicieux. Vous aimez les mélanges exotiques ? » Cette fois, elle ne réfléchit pas. Tenir assise autant de temps n’est plus dans ses habitudes et l’entretien commence à se faire long. Salome s’agite, ses jambes se croisent et se décroisent, ses mains triturent ses doigts ou s’abandonnent derrière les bras du siège. Elle trouve que ça n’en finit pas.

« Pas de problème, je pourrais venir tous les jours comme ça ! » La tenue évoquée, la gosse n’imagine pas que son application et le choix des vêtements serrés n’est pas du goût de son futur patron. Persuadée d’être au top de la mode, elle glisse un doigt dans son col qui commence à l’étouffer.

Si ça ne tenait qu’à elle, le jogging deviendrait l’uniforme officiel.

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école hôtelière - moulin rouge - bilingue mandarin. ) andrei - Mer 29 Mai - 13:56

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Andrei & Salome


Andrei joue avec la chevalière autour de son annulaire gauche, telle qu'une vieille tradition l'exigeait. Là aurait pu également trôner une alliance, une de celles qu'il laisse pendre à son cou, dissimulées sous sa chemise blanche, inaccessible pour le regard malvenu des curieux. Nostalgique et peut-être un peu masochiste, il l'est. Chaque fois qu'elles teintent à ses fines oreilles, il se souvient des deux femmes de sa vie. Veuf par la première, puis cocu et abandonné par la seconde.

L'homme passe une main dans ses boucles décolorées, alors qu'il remercie doucement l'employée pour les cafés, qui repart avec le plateau vide. Délicatement, il se saisit de la tasse et plonge ses lèvres sans attendre dans la décoction qu'il qualifie de divine. Il pousse le sucre vers la demoiselle. « Le lait est banni de mon alimentation, mais si jamais vous en souhaitez je peux en faire venir. »

Une gorgée chaude de plus, substitut moderne qui lui rappelle peut-être le divin flux vital qui est le seul à parvenir à le sustenter, Andrei hoche la tête aux dires de la jeune femme. Evidemment, tous n'avaient pas la chance de pouvoir poursuivre un cursus universitaire. La réponse suivante vient appuyer ce qu'il pensait de prime abord : la motivation seule de l'argent ne suffit pas à pouvoir prétendre au poste proposé. Et Mademoiselle Reiss avait beau y mettre les formes - étranges, d'ailleurs -, cela ne changeait rien au fond. Mais sa réponse en tous points originale le déride, pousse même un rire franc au fond de sa gorge. « Pensez-vous réellement que vous comparer à un luminaire est une bonne idée ? »

L'immortel jette un œil au-dessus de sa tête, là où l'index dirige l'objet de la discussion. « Je crois que, à force de rester au sommet, on vous oublie. Et en plus, personne ne prend la peine de vous dépoussiérer. » Réflexion pensive de l'homme d'affaire, conseil avisé mais peut-être obscur pour l'instant. Il revient au doux visage innocent, s'amuse de son apport à l'entreprise. « Laissez-moi terminer mon café et on va aller tester vos compétences. » Des cocktails délicieux et exotiques, ce n'est pas ce qui manquait au Harbor. Mais elle lui inspirait quelque chose, la gamine qui semble être à l'étroit dans sa tenue lui amène une lumière inopinée dans sa journée.

Tasse à la main, il avale sa gorgée d'arabica de travers lorsqu'elle lui affirme qu'elle ne voit aucun problème à ce qu'elle s'habille ainsi pour venir travailler. Andrei attrape une serviette que sa secrétaire a laissé en déposant les cafés, s'excuse d'une main levée en direction de la brune et se tourne pour cracher ses poumons dans le papier. La crise passée, un fou rire qu'il jugule assez mal éclot, les larmes menaçant de venir se loger sous les paupières, le slave se raisonne et s'éclaircit la gorge. Il se recoiffe, reprenant doucement contenance et ose finalement replonger ses yeux sombres dans ceux de Salome. « Je crois qu'un uniforme sera nécessaire. Fourni par la maison, bien sûr. » Il coupe court, ne souhaitant pas hurler de rire de si bon matin.

Ayant terminé sa tasse cul sec, le patron laisse le dossier de la jeune femme sur son bureau et se dirige vers la porte à lourds battants. « Alors, je vous dis tout de suite, rien n'est gagné. Mais on va voir comment vous vous débrouillez. Direction le bar secondaire, vous allez rencontrer Miguel. Lui il s'y connait en ... Comment vous avez dit ça ? Cocktails délicieux ? », qu'il glisse à sa future protégée en se dirigeant vers un des larges ascenseurs. La cage s'ouvre, les dalles de marbre blanc d'un goût spécial lui déchire la rétine. « Quelques ajustements à faire encore, c'est ignoble ce carrelage. », marmonnant pour lui-même alors qu'il appuie sur le bouton indiquant le premier étage.

Croisant les mains devant lui, l'homme patiente en silence jusqu'à l'ouverture des portes. Il fait signe à Mademoiselle Reiss de passer en premier, avant de la dépasser pour la guider jusqu'à la salle au milieu de laquelle trône une étrange tonnelle faite de bois. Andrei en est fier, de ce bar qui se présente en un O parfait, tout de boiseries lissées et vernies. Il interpelle le bartender en costume sobre, le salue en lui serrant la main par-dessus le comptoir et propose à Salome de prendre place sur un des grands tabourets. « Miguel, voici Mademoiselle Reiss. Mademoiselle Reiss, ici Miguel. Élu bartender quelques années consécutives, de 2011 à 2014 si je ne me trompe pas ? »

L'employé opine timidement du chef et se fend d'un sourire sympathique en saluant la jeune femme. Présentations faites, le patron continue. « Alors, apparemment elle fait de savants mélanges. Donc elle va me faire une boisson dont elle a le secret, sous tes yeux, Miguel. Je ne veux pas mourir trop vite non plus. » Blague qu'il se fait à lui-même, l'immortel qui a appris à s'amuser d'un rien. Une petite porte à battants s'ouvre dans le comptoir, dissimulée auparavant par un lourd tissu carmin, c'est Miguel qui invite la novice dans son antre. « Au travail Salome Reiss. »
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école hôtelière - moulin rouge - bilingue mandarin. ) andrei - Dim 16 Juin - 19:01

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Andrei & Salome


Les pieds de la gamine se balancent sous la chaise, menaçant de cogner le bureau. Elle commence à trouver le temps long, et si mentir ne lui pose pas de problème, son jeu d’actrice a des limites. Sa comédie perd en finesse avec l’histoire du plafonnier, comme à chaque fois que ses lèvres s’entrouvrent, ou presque. « Je suppose que vouloir faire briller les autres est un but honorable ». Rarement à cours de surprise et de répartie, la gosse répond à la question en faisant preuve d’une impensable nonchalance. Elle va même jusqu’à hausser les épaules, et changer de sujet. « Finalement, volontiers pour le lait ». Sa bouche trempée dans le café se tord et une grimace exagérée vient déformer ses traits.

Sourcils froncés à les voir s’échapper, elle contemple interdite le boss qui s’étouffe dans un bout de papier. « Si c’est un test, j’ai jamais fait de stage de secourisme. Ca doit pouvoir se réparer ? » Dubitative, elle ne réalise pas qu’il s’agit presque d’un fou rire et encore moins qu’il la concerne.

« Ah » Engoncée dans le dossier confortable, les bras tendus sur les accoudoirs du fauteuil, la gosse observe sa tenue de long en large. « Ok ». L’idée de passer ses soirées coincée dans des habits plus serrés encore que ceux qu’elle porte n’a pas l’air de l’enchanter. Malgré tout, elle est prête à se faire une raison et à souffrir un peu pour gagner son indépendance. Son esprit vagabonde et quand elle se voit fagotée comme une meringue, un spasme la traverse et lui donne des suées. Elle se lève subitement et l’invitation du patron est accueillie avec un enthousiasme débordant. La tenue, autant ne plus y penser avant de tourner de l’oeil pour de bon.

Docile, la gamine talonne le maître des lieux dans les couloirs. Bras ballants, sursauts incontrôlés dûs aux vêtements qui la grattent et l’empêchent de se mouvoir correctement, elle soupire discrètement quand le gérant entreprend de lui parler maçonnerie. « Ca va bien avec le reste, non ? » Si elle se garde bien de dire que la décoration n’est pas du tout à son goût de jeune fille, le commentaire échappé en dit long sur l’opinion qu’elle s’est faite à son sujet. Encore trop vieillot et sérieux pour elle, manque de lumière, elle rajouterait. Mais l’environnement n’est pas assez important pour qu’elle se risque à faire des suggestions.

Plantée devant le bar, elle tend sa main gracile au dénommé Miguel avant de le suivre derrière le comptoir. Immense, tout comme les étagères remplies d’alcool, de boissons et de verres qui s’étendent à perte de vue. Elle doit bien reconnaître qu’elle se sent un peu perdue devant les possibilités qui s’offrent à elle, pourtant n’en montre rien.

Les consignes imprimées, simples, claires, se pose en premier le choix du récipient. Sur le plan de travail qui se dresse face à elle, une série de shakers. Elle s’empare de l’un d’eux, attrape une coupe à cocktail et se fige devant le rayon infini. Menteuse, elle n’a jamais préparé une boisson de sa vie. Elle comptait faire quelques recherches et puis surtout revoir le film avec Tom Cruise une fois l’entretien terminé.

Fascinée par l’odeur des épices et les couleurs, elle demeure un long moment indécise. Dans son dos, elle peut sentir Andrei Vorobiov s’impatienter et son ouïe de cabot distingue le bruit de sa semelle frappant le sol à intervalles réguliers. Arrête de réfléchir, Salome. Elle s’encourage elle-même et puisqu’il faut improviser, saisit trois bouteilles au hasard avant de se tourner. « Vous avez du beurre de cacahuètes ? » Sur un malentendu ça peut marcher, et la gosse voudrait bien les surprendre à défaut de les impressionner. « Et de la glace pilée ». Elle ne fait pas attention aux expressions qui se décomposent et poursuit ses mélanges, sans jamais rien doser.

Un petit parasol pour sublimer sa composition mortelle, elle tend avec fierté un verre rempli de gin et de soda, du jus d’un demi citron, de rhum coco et liqueur de melon, sans oublier la pâte d’arachide diluée. Elle voudrait bien sentir et même goûter le résultat, mais ça lui donnerait l’air de douter d’elle. Alors elle croise les bras et son regard navigue d’un homme à l’autre.    

Poussé par une oeillade insistante, l’hidalgo se saisit du mélange consent finalement à y tremper les lèvres. « C’est… ». Infâme, qu’il pense, sur le point de rendre tripes et boyaux. « ... corsé ». Des échanges muets avec son patron ponctuent la dégustation et le pauvre Miguel est pris de hauts-le-cœur. Il se retourne à toute vitesse et dans la précipitation, sa manche agrippe quelques babioles sur le comptoir qui en font tomber d’autres. Réflexe habile, suffisamment pour piquer l’intérêt du gérant, la gamine rattrape à la volée une bouteille quasi pleine et deux verres à seulement quelques centimètres du sol carrelé.
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