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no time to pretend straight out of lions' den (flynn)

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no time to pretend straight out of lions' den (flynn) - Jeu 22 Mar - 11:47

no time to pretend straight out of lions'den
flynn et ophéa.

« délicate muse de ses nuits, tendre parole lancer contre quelques dollars, mais rien de mieux qu'un sourire, une caresse, son regard.»
La lune commençait à prendre plus d'espace dans les cieux, fraîchement réconfortante pour les pas peu assurés de l'enfant, rentrant dans une zone qui n'était pas la sienne, zone d'inconfort malgré ses nombreuses escapades d’antan. Oui, elle c'était affaiblie à force, affaiblie niveau confiance, presque réduite à l'esclavage dans sa prison de soie et d'argent. Ah oui, on prenait vite goût à la protection quotidienne, on apprenait à devenir dépendant de ce genre de traitement. Fini de devoir se débrouiller par ses propres moyens, vivre en fonction du temps, vivre en fonction des habitants de la ville et surtout des carcasses aigries qui vivaient elles-aussi dans les ruelles sombres d'Arcadia. La gorge nouée, toujours l’œil en arrière pour être sur de ne pas croiser quelconque recrues Bratva ou pire, l'un de ses bourreaux principaux. Oui, qu'elle serait la justification sur sa présence ici, au Port ? Dur à élaborer, bien que l'enfant y avait réfléchis depuis son départ de la Maison Mère. Mais c'est pas pour autant qu'elle avançait pas, le pas franc vers sa destination qui n'était autre que la galerie d'art de l'ennemi. Endroit qu'elle avait découvert...elle ne sait plus comment. Passionnée d'art, c'est sans doute un automatisme pour elle d'aller dans ce genre d'endroit, contempler des œuvres qui pourraient être sienne mais les doigts presque trop tendus à cause du mouvement constant autour d'un sexe masculin plutôt qu'un pinceau l'avait un peu perdue. Elle voulait la môme reprendre et les personnes qui l'accompagnait dans cette démarche, c'était pas forcément la Bratva mais complètement un allié d'une autre faction, d'un autre gang. De toute manière, elle s'en fichait. Elle n'était pas vraiment bavarde la gosse donc les secrets de la Bratva étaient bien gardés pour l'instant. De plus, la personne qu'elle allait déranger ne lui posait pas réellement de question, seul l'argent et son corps de serpent charmé par le danger l'intéressait. Elle venait d'ailleurs pour cela. Prendre ce qui lui était dû, ayant appris que son œuvre sous pseudonyme avait été acheté. Un bonheur pour l'enfant qui savait qu'elle était pas faite pour offrir son corps toute sa misérable existence. Elle avait un autre destin, elle voulait y croire. Donc pourquoi ne pas saisir les opportunités ?
La voilà, entrant par une porte blindée dont elle avait le code, durement acquis quand même. Mais de quoi être sur de ne pas se faire remarquer trop longtemps dans cet endroit. Elle y pénètre, en avançant donc, reconnaissant relativement les lieux, dorénavant. Elle voit un peu de lumière plus loin, dans ce qui semblait être un bureau. Elle y frappe légèrement du bout de ses doigts, avant de laisser son joli minois à découvert :
« Encore à compter tes liasses le blanchisseur ? » Demande-t-elle à ton intention, ne perdant pas une minute pour attaquer les hostilités même si elle t'appréciait beaucoup, dans le fond. Tu étais pas aussi pourri que la plupart de ces types qu'elle côtoyait donc elle t'offrait quand même un traitement de faveur, un peu plus de bonne grâce. Jamais elle ne l'avouera ouvertement la gamine. Jamais.
« Bon alors. Elle est partie à combien ? C'est aujourd'hui que je suis assez riche pour me tirer en Tasmanie loin d'ici ou je dois encore donner mon cul quelques temps ? » Ajoute l'enfant d'un air désinvolte, restant dans le second degrés à plein nez. Même si dans le fond...Elle y songeait des fois, pensant que la solution de son mal-être, de son trou béant dans la poitrine, était à cause de cette ville, de ses fréquentations. Faux.

Elle s'avance vers toi, glissant tel un petit serpent agile devant toi, ses mains saisissant l'arrière de ta chevelure pour la tirer légèrement vers l'arrière, s'amusant dans ce jeu de la dominance qu'elle appréciait fortement. Mais surtout pour quémander son dû.
« Quoi ? Me regarde pas avec ces yeux de mollusques.. » Oui, elle savait qu'elle avait eu droit à une violence physique récemment, son visage en témoignait malgré son maquillage plus que prononcé pour faire un semblant de rafistolage. Le bleu était là, preuve de son malheur.

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no time to pretend straight out of lions' den (flynn) - Lun 26 Mar - 2:03

no time to pretend straight out of lion's den .
ophéa & flynn

«  And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.»
Rien n’ose troubler le silence sépulcral de sa tanière. Dans cette vastitude d’abyssale solitude, il n’y a que lui, là, qui passe une main morne sur son faciès hagard, que lui et les liasses craquantes, que lui et ses œillades furibondes qu’il lance au flacon à demi-vide de neptar, comme si celui-ci s’était forcé à l’irlandais. Les tranchées sombres creusées dans l’albâtre, les sentiers écarlates qui assiègent l’iris morne, l’haleine alourdie par cette foutue gnôle, tout accuse. Sous la pulpe de son pouce, il presse un nouveau billet, qu’il écrase sur l’acier de son bureau. Quatrième fois, qu’il compte cette foutue liasse. L’esprit est cotonneux, les paupières cachent à demi les orbes ravagées. Ça ne le frustre pas, pourtant, rien de plus doux à ses tympans que le soupir du papier maître sous ses pognes rustres, dans ce bruissement, il perçoit la mélopée de ses ennemis, des pauvres chiens, qui se croyaient loups, et auquel il a passé un collier, il perçoit le triomphe et l’avènement de l’an ríocht. Le velouté chuchotis de cette cascade émeraude qui s’écoule de ses doigts et de ses phalanges, de l’ambroisie à ses oreilles ; ça surpasse le vagissement d’un nouveau-né, le soupir d’une amante, le triomphe d’un frère. L’œil pâle quadrille le rectangle d’acier ; partout les bourgeons verts du mal, des liasses blanchies tout exprès pour assouvir les lubies du royaume. D’un geste machinal, il en écarte une unique des autres, celle-là, revient à elle. Elle. Les paupières closent, il invoque l’image de la russe  ; ça lui inspire une myriade de choses : les effluves de sa crinière solaire, les lacs cristallins et profonds de ses yeux, et du voile opaque qui les cache et qui impose la distance de celle qu’elle qui ne fait pas véritablement de ce monde, comme étrangère à la planète qui l’a vu naître et  qu’elle n’ôte presque jamais. Ça lui inspire l’arôme de sulfure de son âme, et il se demande pour la énième fois pour quelle raison elle n’a pas encore déflagré contre ses carcans, cette servitude. Ça n’invoque pas son nom ça non, car invoquer de telle chose est dangereux, dangereux lorsque le poison qu’elle distille est si melliflu, et lui victime consentante si longtemps sevré de ce ne serait-ce qu’un ersatz d’affection humaine. Un nom confère l’identité, l’identité donne une tangibilité incontestable à la chose, et ça, il ne peut, il ne le peut plus, il est ruines et il est cendres. Elle n’est que la délicieuse chimère qui le visite une fois la sorgue tombée, disparue avec les premières lueurs, ces lambeaux de rêve fabuleux auxquels on s’accroche désespérément lorsqu’ils étiolent inéluctablement.

Il entend du bruit, au niveau de la porte blindée, et ça ne peut être qu’elle, la poupée russe, puisqu’elle est l’une des rares détentrices du code, qu’elle e extorqué après lui avoir fait miroiter des cieux encore inexplorés. « Elles sont sans fin. » qu’il fait d’un tour bourru, sans lever les yeux vers elle. Parfois, ça lui paraît tellement facile, toute cette merde, étreindre autant de pécunes parce que la plupart n’a pas les couilles de se défendre contre plus gros soi. Aujourd’hui, il a vendu une de ses propres œuvres, une chiure, à quatre cent dollars, à un espèce enfant de putain gras comme un pasha, bredouillant qu’il était tombé amoureux des trois malheureux jets rouges éjaculés sur la toile. Ça tombait mieux, le poltron lui devait quatre cent dollars, prix de la protection de son établissement de quincaillerie, sur les docks. Heureux hasard. Il en a vendu une seconde, une toile à elle, à un espèce de type éthéré, tout de voiles et lunettes en cul-de-verre, l’accent grandiloquent et le geste théâtrale. On ressent le chaos, qu’il a dit, l’affreux dandy, et le pire, c’est que Flynn l’a ressenti ce chaos qui vous hurlait presque au visage. Il n’a eu qu’à guigner le pseudonyme. « Huit-cents. Tu devrais t’estimer contente. » qu’il fait, sa pogne enserrent le poignet diaphane et l’extirpant violemment de sa crinière. Il sert, férocement, toujours sans le lever le nez. «
Sois douce.
» lui intime-t-il d’une voix sifflante. Puis sur un ton plus neutre : « à l’an ríocht, les femmes n’ont pas besoin de vendre leur cul. Tu pourrais vivre décemment, ici, rien que de ta peinture et de quelques combines. » Il finit par la regarder, les opales glacées qui la scrutent. « Ça ne t’embellit pas. » De force, il ;a plante sur ses genoux, plie l’encolure dans une angle inconfortable afin de pouvoir examiner les ecchymoses. « Tu t’es battue ? Ou tu t’es contentée de prendre ? » Un sourire épais de malveillance. « Question idiote. » conclut-il pour lui-même, le sourire mauvais s’épaississant. « Qui t’a fait ça ? » veut-il savoir. Que j’aille le buter, précise quelque chose au fond de ses entrailles.


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no time to pretend straight out of lions' den (flynn) - Lun 26 Mar - 17:44

no time to pretend straight out of lions'den
flynn et ophéa.

« délicate muse de ses nuits, tendre parole lancer contre quelques dollars, mais rien de mieux qu'un sourire, une caresse, son regard.»
La tentation pouvait se terrer sous différente forme, prendre des visages parfois étrange et insensés. Mais chacun avait sa propre vision de la tentation. La tienne, dans l'argent. Ces billets poisseux traînant de mains en mains, ayant une valeur indécente qu'importe le détenteur. Oui, ces billets salis, froissés, font tourner le monde et la tête de toute personne dans ce monde. Même la sienne, fut un temps. Un peu moins pour l'heure, mais qu'importe. La sienne de tentation ? Elle ne saurait trop dire. Sans doute déjà le pourquoi de sa présence ici. Toi, ta trogne lui tournait légèrement l'esprit depuis quelques temps maintenant. Oui, elle ne savait pas trop comment décrire cela, ni même mettre un nom dessus, sur ce qu'elle pensait de toi. Elle appréciait juste ta compagnie parfois boudeuse, excentrique, narquoise...mais toujours intense, lui broyant les entrailles. Douce sensation cependant, bien meilleur que celle qui était constante dans sa demeure de malheur. La blondinette s'assied donc sans rechigner sur les genoux solides de ta personne, dessinant un fière sourire de contentement face à tes paroles. Oui, elle serait douce, sans problème pour cela. Tout dépendait des humeurs, de l'envie de chacun ici présent.
« Oh. Pas mal pour cette première toile. J'espère bien que la prochaine fois se sera davantage. Mais pas mal, tu as fais du bon boulot » Te lance la gamine assez fière d'elle. Vraiment, elle était contente de savoir qu'une de ses œuvres trônait sans doute chez quelqu'un qui avait de l'argent, du goût. Elle se sentait un peu au-dessus de tous dans ce genre de moment et appréciait cela.
« Je sais. Mais je peux pas partir, je leur appartiens. Dés que j'ai eu malheur de mettre les pieds là-bas, j'étais foutu... Je serais tombé sur toi avant sans doute. Pis je suis encore plus bloqué maintenant, mais bref.. Pas envie d'en parler, pas ici.» Siffle l'enfant en se laissant toutefois faire, quand tu observes son visage de la sorte. Elle aimait qu'on prenne soin d'elle et se sentait relativement bien, en cet instant. Tu lui apportais de l'attention et c'était plaisant. Chose que l'enfant n'avait jamais ou presque. Les clients de la maison n'était guère tendre, trop frustré dans leur vie, dans leur couple qu'ils aimaient la violence, le sexe et point. Oui, elle en avait quelques-uns plus doux, mais qu'importe. La princesse lève légèrement les prunelles aux cieux, avant de les replanter dans les tiennes et de lancer, tout en glissant ses phalanges le long de ton bras :
« Celui qui m'a fichu là-bas, le galeriste Kozyrev là.Ton concurrent en somme. C'est un gros cinglé de psychopathe, mais il le cache bien. Il aime me faire du mal, encore plus depuis que son jumeau va m'être foutu dans les pattes.. » Oui, elle n'osait pas trop aborder le fait qu'elle se retrouvait dans un mariage forcé, un désagrément pour la poupée qui ne rêvait que de liberté et d'être en paix. Pas gagné.
«Bon trêve de bavarde beau blond. J'ai envie de peindre, tu me laisses te piquer une toile pour que je m'éclate ou tu aurais envie de quelque chose de plus...physique. » Lance la dépravée en glissant une main sur ton pantalon, a un endroit stratégique bien évident. Elle glisse légèrement ses pulpeuses sur ta joue, glissant un court instant le long de ta gorge, avant de tout stopper et se redresser, l'air fière. Oui, elle aimait te taquiner. Elle aimait ça, jouer. L'enfant avait cependant envie de peindre, cela lui démangeait les doigts. L'esprit.
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