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System overload. (Nicolaus)

 :: abandonnés
calavera
Dahlia Byrne
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) kaotika / gif: nerissa
FACE : Felicity Jones
DOLLARS : 1950
SACRIFICES : 216
PORTRAIT : System overload. (Nicolaus) Tumblr_pk8oui1QbK1xs4dkco7_250
ANNEES : (trente-quatre ans), l’horloge tourne, le temps s’accélère, défile devant les pupilles amorphes, et l’esprit bien trop concentré sur le travail.
CŒUR : (Célibataire), l’ex en cavale, le coeur en miettes, et le temps offert à sa carrière. S’attacher n’a jamais été de premier ordre, bien au contraire. Plus elle s’éloigne, mieux elle se porte.
RÉINCARNATION : Oiseau de mauvais augure, banshee dont les cris percent autant les tympans que les vitres.
TALENT(S) : (Cri Strident) - (Méduimnité)
FACTION : (Neutre), loin des préoccupations des mafias, loin des êtres divins. Innocence traquée, réclamée par ceux qui estiment qu’elle leur revient de droit. Protection planant au-dessus de l’âme brisée.
OCCUPATION : (Psychiatre), entourée de fous, de désespérés. Elle-même sombrant dans les méandres d’un esprit au bord de l’implosion. (Ex-médecin urgentiste), bénévole dans des pays dont les guerres feraient pâlir d’horreur les divins d’Arcadia. Rôdée à toutes les situations de crise, n’en déplaise à la Ville.
GENÈSE : (Stade 3), créature
TALON(S) D'ACHILLE : Ses patients. Son travail. Sa logique et sa raison. La mémoire qui refuse de se faire la malle.
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System overload. (Nicolaus) - Mar 5 Fév - 11:41


System overload
@Nicolaus Petrakis


Les voix avaient fini par se calmer, se maintenant en arrière-plan dans son esprit. Murmures qu’il fallait gérer, pour ne pas devenir folle. Comble certain pour une psychiatre qui était les dingues à mieux gérer leurs pulsions et psychoses. Aujourd’hui, c’était elle qui en était atteinte, elle qui tentait, plus ou moins désespérément, de s’en défaire, puis avait fini par l’accepter. C’était ce qu’Alejandro lui avait répété, qu’à force de se battre contre la créature, celle-ci chercherait à s’emparer de son corps. Que les griffes détruiraient définitivement son âme, l’entacheraient de fissures semblables à des milliers de psychoses. Et la folie l’emporterait, sans aucun préavis. Alors, elle avait compris l’américaine, qu’à un moment, il fallait ne plus se battre contre elle-même. Si la vie avait choisi de mettre une banshee sous sa carne, il lui faudrait accepter cela. Que ce soit scientifique ou non, cartésien ou non, cela importait peu. C’était arrivé, et ça resterait jusqu’à sa mort. Etonnamment, elle préférait que celle-ci arrive plus tard que tôt. Même si tout semblait s’accélérer, et que ce qu’Alejandro lui dévoilait la mettait dans une position délicate. Devait-elle le suivre, ou lui tourner le dos ?

La journée touchait à sa fin, et les derniers rendez-vous avaient été annulés. Une réunion avec le chef du service était prévue, pour faire un état après six mois de retour. Parce qu’elle avait failli mourir Dahlia, en juin. Elle aurait dû mourir, si elle n’avait pas été si proche de l’hôpital, et qu’un de ses collègues ne l’avait pas trouvé, à moitié morte, sur le parking. Ce même parking qu’elle continuait de traverser tous les jours, traumatisme toujours présent qu’elle combattait donc quotidiennement. Enfin, faire un point semblait important, que ce soit pour elle ou pour les autorités entourant l’hôpital. Ils voulaient savoir s’ils pouvaient toujours faire confiance à la jeune femme, et elle, de son côté, elle avait plusieurs questions à poser à ce fameux supérieur… Si à une époque, ses horaires n’avaient pas intrigué Dahlia plus que ça, désormais, elle le voyait tout autrement. Les pupilles s’étaient éveillées, le cerveau avait accepté l’information. Et si elle le reconnaissait, lui aussi pouvait voir l’âme écorchée. Enfin, d’après les informations données par Alejandro, sinon, elle ne savait pas bien comment cela fonctionnait… Ca ferait partie des nouvelles questions qu’elle poserait à l’homme, en temps voulu.

La main se posa sur la porte, quelques coups portés pour annoncer son arrivée. Elle attendit qu’on lui permette d’entrer, se glissa jusqu’à une chaise, face au bureau de Nicolaus. « Bonsoir. » Evidemment, dix-neuf heures étaient passées, il était temps de changer son discours. Les jambes se croisèrent, les pupilles se heurtèrent à celles de l’homme, et ça grattait, sous sa chair, ça réclamait de l’attention. Alors, pour une fois, elle se décida à l’écouter, réellement. Divinité accrochée à l’âme, que la banshee dévoilait, sans donner son identité. Juste la certitude qu’il était plus qu’humain. Les muscles se tendaient, les doigts se serrèrent, réactions incontrôlées de l’esprit, du corps. « On doit faire un point par rapport à mon agression, c’est cela ? » Le ton se voulait calme, professionnel, mais les iris céruléennes reflétaient la méfiance, la haine presque, de Dahlia. Incapable de faire taire la seconde voix, réaction viscérale de la banshee face aux divinités…

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System overload. (Nicolaus) - Dim 10 Fév - 10:27

On ne pouvait pas vraiment dire que le chef du département psychiatrique de l’hôpital d’Arcadia soit quelqu’un de foncièrement quelconque. Oiseau de nuit, reconnu comme tel par ses pairs, il ne prenait son service qu’à dix-sept heures et rentrait chez lui au plus tard à neuf heures du matin. Un peu étrange, certes. Mais ses collègues avaient fini par s’y faire, l’être humain était si facilement accommodant. A partir du moment où cela signifiait que personne n’était obligé d’assurer une garde de nuit – puisqu’il y avait presque toutes les nuits une personne qui s’y collait – la plupart avaient cessés de se poser la question du pourquoi. Seuls les membres les plus récents de son équipe s’interrogeaient encore, souvent bien vite découragés par les autres. C’était comme ça, et pas autrement. D’autant plus que Petrakis était un chef de département plutôt arrangeant concernant les horaires de chacun, un peu bourru certes, mais juste. Il s’assurait surtout la confiance de ses pairs et esquivait ainsi les interrogatoires un peu trop poussés.

Ce soir, après avoir fait le tour de son service, il recevait la jeune Dahlia, psychiatre dans son service et toujours sous une légère surveillance depuis son agression d’il y a quelques mois. Tabassée, poignardée, morte et finalement réanimée, la jeune femme avait vécu une expérience des plus traumatisantes. Dire que cette histoire l’avait changé était un euphémisme et encore, elle aurait pu bien plus mal tourné que ça. Nicolaus avait suivi son rétablissement de près, la réintégrant dans son service peut-être plus rapidement qu’on ne l’aurait préconisé, mais il avait senti que la jeune femme avait besoin de se remettre en selle rapidement, plutôt que de tourner en rond chez elle, à attendre. Guérie de ses blessures physiques, il l’avait laissé reprendre doucement… Non sans exiger d’elle de suivre une thérapie et la mettre sous examen. Jusqu’à aujourd’hui, la jeune femme ne travaillait jamais vraiment seule. Nicolaus lui ayant collé un ou une collègue comme chaperon afin de surveiller l’état psychologique de la jeune femme. Aujourd’hui, après l’analyse des derniers rapports, il devait déterminer si cette surveillance était encore nécessaire ou non.

Le Docteur Byrne frappa à sa porte à dix-neuf heures tapantes. « Entrez. » Le nez sur le dernier rapport la concernant, il la regarda s’installer en face de lui, sans un sourire. Parce que Petrakis n’était pas réputé très souriant. « Bonsoir, Docteur Byrne. » Répondit-il simplement. L’homme se redressa, s’appuyant contre le dossier de sa chaise de bureau. Une chaise pas si tape-à-l’œil qu’on pourrait penser, l’homme restait rarement assis des heures. Son regard croisa le sien, et il sentit encore, cette impression que quelque chose était différent chez sa collègue. Quelque chose de plus profond que les blessures psychiques qui meurtrissaient encore son âme. Ce n’était qu’une impression, une idée. Parce qu’à l’intérieur, Phobétor s’agitait en sa présence. Chose qu’il tâchait d’ignorer, ce n’était pas le moment. « C’est cela, déterminer si je dois encore vous chaperonner ou non. » Il referma le dossier devant lui avant de la regarder à nouveau. « Selon certains, je vous ai réintégré trop tôt dans le service, mais après notre entretien de l’époque j’ai pris le risque de le faire quand même parce que vous en aviez besoin. En contrepartie, vous deviez suivre une thérapie et ne jamais vous retrouvez seule avec un patient jusqu’à maintenant. Alors maintenant dites-moi… Où vous en êtes et ce qu’en pense votre psychologue d’une réintégration complète. » Demanda-t-il sur un ton égal, un peu ferme. L’homme n’était pas des plus chaleureux, pourtant c’était avec lui que Dahlia passait ce dernier entretien psychologique, avant une reprise complète de son travail, sans plus aucune restriction.
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Dahlia Byrne
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ANNEES : (trente-quatre ans), l’horloge tourne, le temps s’accélère, défile devant les pupilles amorphes, et l’esprit bien trop concentré sur le travail.
CŒUR : (Célibataire), l’ex en cavale, le coeur en miettes, et le temps offert à sa carrière. S’attacher n’a jamais été de premier ordre, bien au contraire. Plus elle s’éloigne, mieux elle se porte.
RÉINCARNATION : Oiseau de mauvais augure, banshee dont les cris percent autant les tympans que les vitres.
TALENT(S) : (Cri Strident) - (Méduimnité)
FACTION : (Neutre), loin des préoccupations des mafias, loin des êtres divins. Innocence traquée, réclamée par ceux qui estiment qu’elle leur revient de droit. Protection planant au-dessus de l’âme brisée.
OCCUPATION : (Psychiatre), entourée de fous, de désespérés. Elle-même sombrant dans les méandres d’un esprit au bord de l’implosion. (Ex-médecin urgentiste), bénévole dans des pays dont les guerres feraient pâlir d’horreur les divins d’Arcadia. Rôdée à toutes les situations de crise, n’en déplaise à la Ville.
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System overload. (Nicolaus) - Jeu 14 Mar - 20:42


System overload
@Nicolaus Petrakis


Revenir ici lui semblait presque étrange. Pourtant, il s’agissait là d’un bureau dans lequel elle s’était retrouvée plus d’une fois, comme tous ses collègues. Chaque entretien annuel se faisait avec le chef du département. Certes, elle était l’une des plus jeunes arrivantes, seulement deux petites années passées parmi eux, la troisième en marche. Cependant, elle était de ceux qui ne se laissaient abattre par rien, qui donnaient l’illusion de toujours pouvoir se relever, qu’importe ce qui leur tombait dessus. Toutes ces années passées dans les zones de conflits, au milieu des explosions et tueries de masse, ça forgeait un caractère, tout en détruisant le peu d’espoir qui restait envers l’humanité. Peut-être était-ce pour cela que Dahlia n’accordait plus sa confiance, tout en cherchant en permanence à aider les autres. Comme si cela pouvait contrebalancer les Hommes au pouvoir, et le macabre dont ils se paraient. Elle espérait, quelque part au fond d’elle. Cependant, à part se détruire, cela ne menait à rien. Il fallait juste ne rien montrer ce soir, et cacher sous un manteau d’ego et de confiance. Mais pour combien de temps encore ?

La banshee s’agitait, mort pressentie depuis plusieurs minutes maintenant. Depuis que la porte s’était refermée à vrai dire, et qu’elle s’était assise face au chef du département. Elle avait fini par comprendre Dahlia, que plus le ressenti de la banshee était puissant, plus cela signifiait que la personne face à elle était liée à la Faucheuse. Parfois, il s’agissait de ces divinités qu’elle avait du mal à percevoir, à comprendre encore. D’autres fois, c’était juste un tueur, un assassin face à elle. Ou une preuve que la Mort ne tarderait pas à le ou la frapper. De nombreuses explications étaient offertes, possibles, et elle n’était pas en mesure de savoir réellement de quoi il en retournait. L’esprit n’avait pas l’habitude, et traiter ce genre d’informations nécessitait plus que quelques jours, quelques mois de pratique. Peut-être que plusieurs années seraient à réclamer… Tu as le temps. Aller trop vite la rendrait encore plus paranoïaque qu’elle ne l’était déjà. Avec Petrakis, ce n’était peut-être que les souvenirs qui s’agitaient, humaine en proie à une mémoire trop intense. Après tout, c’était lui qu’elle avait vu pour reprendre le travail, quelques jours seulement après s’en être sortie et s’être relevée pour la première fois. Parce que rester dans un lit, ça l’aurait tuée.

Elle hocha doucement la tête à la demande de son supérieur, sereine par rapport à sa réintégration. Dahlia était une excellente psychiatre, avec sa dose d’empathie, et son besoin viscéral d’aider les autres. Soigner les maux, c’était faire taire les siens en réalité. « Tout se passe à la perfection. J’ai suivi toutes les séances demandées, toutes les deux semaines, et aucune crise ne s’est présentée. » Pas de paranoïa visible, pas de peur panique devant les patients qu’elle avait vus. Malgré les souvenirs qui persistaient, maladie mémorielle mise au jour. Néanmoins, ce n’était pas lié à son agression cela. De vieux dossiers médicaux en faisaient mention, durant l’enfance. « Je pense que les derniers traumatismes ne sont plus. Mais vous trouverez toutes les informations ici. » Dernières évaluations psychologiques et psychiatriques données à l’homme. Elles lui avaient été remises le matin même par sa psychologue, sous scellées. Rien n’avait été ouvert du côté de Dahlia, elle qui connaissait les procédures relatives à tout cela. Mieux valait rester dans les rangs, une bonne fois pour toute. Les doigts se serrèrent autour de son genou, histoire de gérer l’étrange sensation qui plombait son estomac. « Je sais que beaucoup ont été contre cette réintégration. Cependant, je pense avoir prouvé ma solidité d’esprit malgré cette… Epreuve. » Pause. « Ils ne sont juste pas habitués à cela. »

Professionnelle, elle l’était toujours Dahlia. Et elle comprenait aussi que pour beaucoup, elle ne devrait pas s’en être remise, pas de la sorte. Pourtant, tout cela n’était que façade, pour cacher le monstre qui s’était lové en son sein. Et tant qu’elle tenait, tout irait bien…

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System overload. (Nicolaus) - Lun 22 Avr - 18:51


Ce n’était pas la première fois qu’il reconnaissait la lueur d’une créature inconnue dans le regard d’autrui. Mais la plupart du temps, il ne s’agissait pas de son entourage direct. Dhalia Byrne n’était pas seule, tout comme il ne l’était plus depuis ses seize ans maintenant. De par son stade conscience récemment acquis, il pouvait voir la Banshee tapie dans l’ombre. Phobétor était alerte, quand bien même Nicolaus avait décidé de faire fi de cette information – pour le moment. Elle n’était pas dangereuse – du moins pas encore – et elle restait à ce jour, sa consœur et subordonnée à l’hôpital. Prenant note de cette information, il décidait juste de compartimenter. En espérant que la jeune femme était capable de faire de même.

La jeune femme, assurée, lui déposa son dossier sous son nez. Les traumatismes n’étaient plus, disait-elle. Il la regarda, attentif, avant de prendre le dossier et de l’ouvrir. Il ne s’intéressait pas aux détails privés dévoilées par la jeune psychiatre devant lui, mais surtout aux conclusions de son confrère qui l’évaluait depuis quelques mois. En effet, les résultats étaient plutôt concluants. Il la laissa parler, s’expliquer quelque peu, lui assurer que son retour aussi rapide était une évidence. Il était d’accord avec elle, après tout, c’était lui qui avait donné son accord pour sa réintégration presqu’immédiate. « Je n’ai jamais remis en doute la décision que j’ai prise de vous réintégrer juste après vos séances de revalidation. » Répondit-il, simplement, en levant le regard sur elle. Il aurait pu esquisser un sourire, mais ce n’était pas vraiment son genre. « Vous êtes particulière, Dr Byrne. » Ajouta-t-il, non sans un mauvais jeu de mot.

Il finit par refermer le dossier, après avoir lu ce qu’il voulait y lire. « Cela fait un moment que vous travaillez ici » Reprit-il le plus naturellement du monde. « Je prends soin d’apprendre à connaitre tous mes collaborateurs, de leur créer des profils afin de pouvoir m’adapter à plusieurs cas de figure. Vous avez subi une épreuve particulièrement difficile, et effectivement, on m’a rapidement reproché de vous laisser exercer aussi rapidement, mais je continue de penser que c’était la meilleure chose à faire. La preuve en est… » Il se redressa, s’appuyant sur le dossier de son fauteuil de bureau pour la jauger de son regard aux reflets violets. « Vous en aviez besoin, à l’époque. » Termina-t-il, avec un léger sourire. Avec ce changement brutal dans sa vie, il avait émis l’hypothèse que le travail l’aiderait à mettre ses idées en place, et éviter qu’elle ne perde pied avec les nouvelles informations qu’elle avait dû encaisser de son hôte. Ayant baigné dans cette mythologie depuis tout petit, il savait à quel point les morts violentes pouvaient attirer certaines créatures pour donner à leur hôte une seconde chance. Le phénomène n’était pas systématique, mais l’aura de Dhalia ne trompait pas. Elle était plus qu’une simple humaine, et il avait eu à cœur de la garder non loin de lui pour surveiller de loin ses réactions.

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System overload. (Nicolaus) - Mar 14 Mai - 17:29


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@Nicolaus Petrakis


Les doigts posés sur ses genoux lui permettaient de garder son calme, de maîtriser sa respiration, de garder un dos droit. Prestance certaine, tandis que la banshee tournait en rond au fond de son cœur. Elle s’agitait, mais Dahlia ne savait pas exactement de quoi il en retournait. Était-ce à cause de possibles fantômes à venir, de la nature de celui qui lui faisait face, d’une mort imminente ? Tant de possibilités qu’elle n’avait pas encore appris à déceler, dont elle parlerait à Alejandro dès que possible. Car, si ce genre de ressentis se manifestait régulièrement, il lui faudrait savoir comment les stopper, comment les gérer, avant d’être submergée. Au milieu de l’unité psychiatrique, la moindre erreur pouvait déteindre sur ses patients, les pousser à commettre l’irréparable, à s’en prendre à elle sous l’effet de la peur. C’était son comportement, sa douceur, sa compassion qui lui avaient permis jusque-là de s’en sortir, d’apporter quelque chose dans un univers que les clichés dépeignaient comme sombre, malsain. Pour autant, les maladies mentales ne nécessitaient pas une telle publicité mensongère. Ou peut-être Dahlia était tout simplement différente de tous ces autres… Mais ce serait se prendre pour plus importante qu’elle ne l’était.

« Et je vous remercie une nouvelle fois de m’avoir offert cette opportunité. » Léger penchement de tête, hochement pour ponctuer la phrase. Certainement que des remerciements n’étaient pas nécessaires, que ce serait se répéter sans cesse, néanmoins, cela lui avait permis de ne pas sombrer dans la folie que la banshee déclenchait à son arrivée. Aider les autres lui avait permis de garder les pieds sur terre, de protéger sa propre psyché, jusqu’à apprendre ce qu’elle était, derrière la chair humaine… « Pourquoi pensez-vous cela ? » Particulière, elle l’était par son passé, par les années au milieu des conflits, par les talents acquis au prix de nombreuses vies, par son calme olympien en toutes circonstances, comme si rien ne pouvait plus l’étonner. Différente, elle l’était par sa nature aujourd’hui. Pourtant, jamais Dahlia n’avait parlé de tout cela, jamais elle n’avait cherché à mettre en avant une capacité quelconque. Parce qu’elle préférait le secret, elle préférait se cacher derrière la normalité, la moyenne, comme si de rien n’était. Au moins, ainsi, elle n’avait aucun problème, n’attirait pas l’attention… Voilà pourquoi la remarque de son supérieur la piquait au vif, l’intriguait. Qu’entendait-il par ces mots ?

Les regards se captaient, et elle soutint celui de Nicolaus, sans faillir. Après tout, il n’y avait aucune animosité de son côté, malgré la banshee qui rôdait, la poussait à se poser quelques questions, à se pencher sur ses doutes. Tant qu’elle la tiendrait en laisse, aucun souci ne serait à prévoir. Le problème ? Elle n’était pas certaine d’y parvenir encore longtemps. « En effet, j’en avais besoin. » Pause. « La reconstruction de soi passe par celle des autres d’une certaine manière. » Dans son cas en tout cas. En faisant attention à tous ces autres, elle avait pu s’oublier, oublier l’autre sous la carne. Ca et son raisonnement scientifique, à toute épreuve, même quand rien ne pouvait être expliqué rationnellement. Elle avait toujours trouvé une raison pour s’expliquer. Même si aujourd’hui elle se rendait compte à quel point elle s’était aveuglée pour rien…  

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