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Gala de charité

 :: épisode 2
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Gala de charité - Mar 28 Mai - 0:32

La belle influence que voilà, le beau monde qui se presse sur le tapis, les flash crépitent, dérobent à la volée des sourires très beaux aussi, peut-être trop encore. Signes de mains, salutations joyeuses, on se presse toujours, les belles vacillantes sur des talons vertigineux et des robes de lumières, les beaux en jolis costumes chics, parfois sobres, parfois extravagants, ils rient se disent bonjour aussi, chacun de leur pas fait crépiter l’univers comme s’il n'y avait pas plus important, pas plus jolis aussi. Des hommes et femmes, des gentils, peut-être, des gens froufroutant, capables d'excaver le temps d’une soirée le meilleur de l'humanité. Éventuellement. Oui, c’est beau. C’est si beau. Et pourtant.

La crasse est là. Elle aussi. Miséreux bien habillés pour la soirée, bien peignés, bien lavés. Bien, bien, beaux, aussi, parfois, deux trois éclopés pour faire bien, là encore. Grimés en ce qu’ils ne sont pas. En ce qu’il n’est pas. Szymon fait parti du cortège qu’on presse. Belle brochette de malheureux sélectionnés pour participer à cet événement. Faire s’émouvoir les rombières et les décrépits. Se dire que toute cette soirée a réellement un but, que tout l'argent qu’ils dépenseront ce soir va servir à quelque chose. À les sauver. Et ce sera plus facile de dormir ce soir. Avec le champagne. Les petites douceurs du buffet prévu après l’opéra.

Ce soir, Verdi s’invite, pour que la Traviata résonne dans l’enceinte de cette immense salle. Une histoire d’amour entre une courtisane malade et un bourgeois. Peut-être auraient-ils changé d’œuvre s’ils avaient su bien avant que la maladie allait frapper la ville. Mais voilà. Ce soir, c’est la Traviata et c’est comme ça.

Ça parle ça et là des qualités de la soprano, plus ou moins connue, de la troupe aussi. Tout le monde fait comme s'il savait de quoi l'histoire parlait réellement. Sans doute parce qu’il n'y a pas que le beau monde qui est invité ce soir, mais chacun des citoyens désireux de se montrer généreux et fort, un gala de charité comme pied de nez aux guerres des gangs qui émaillent un peu plus cette ville si jolie, mais si laide aussi. Arcadia. Arcadia. Arcadia. Est-ce que tu vis encore, dis-moi ?

Sans doute que oui. Regardez comme ils sont nombreux. Si beaux. Si clinquants. Les journalistes papillonnent et il y en a même un qui dit : CE soir, c’est le grand SOIR. Riches et moins riches se pressent pour assister à ce gala de charité, dont l'entrée est libre, il suffit en effet de donner un joli chèque ou quelques billets, reversés aux associations caritatives de la ville. Mais sans doute s’agit-il de plus que cela, certains nous parlent d’un message, fort, qu’ils veulent envoyer à ceux et celles qui sèment le chaos. Une soirée dédiée à l’entraide et aux festivités. Le maire nous disait tout à l'heure… […] »

Beaucoup de choses, à n’en point douter. Mais c’est bientôt l'heure d’aller s’installer pour 2h35 d'envolée lyriques. Et ensuite toute une soirée à s'exhiber, rire, se montrer. Profiter. Dans le plus grand des calmes il faut l’espérer.



à lire svp:
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Gala de charité - Mar 28 Mai - 2:31


Qu'ils sont beaux, tous. Si bien qu'il sait pas tellement ce qu'il fout aussi, le Silverio. Sans doute parce que Silver Divo est une personnalité de plus en plus publique, malgré qu'elle soit pas pudique. Un gens de la haute ou presque, qui se distingue sans vraiment le faire. Le sourire ancré sur les lèvres, à son bras l'actrice principale de la série qui la convaincu de venir. Pas qu'il a pas envie de donner aux nécessiteux mais que l'opulence mise ne plus aurait été bien mieux dans leurs proches justement, plutôt qu'à faire autant de chichis pour nourrir quelques affamés tout maigrelets qui vont manger deux bouchées avant d'arrêter, par peur de perdre la ligne. Et ça le fatigue déjà, à Silverio. Mais faut faire croire que tout va alors c'est le cas, alors il sourira autant de fois que nécessaire, cette femme sublime au bras et fera fi des rumeurs qui se feront plus vivaces encore, alors qu'on soupçonne que le couple à venir à la télé le soit aussi dans la vraie vie. S'ils savaient. Mais tant pis, il oublie tout ce foutue bordel pour faire bonne figure, donne à l'entrée un chèque dont il n'a pas à rougir et foule les premiers tapis du hall. Le regard se fait circulaire et une coupe atterrit bien assez vite entre ses doigts, qu'il grignote de ses lèvres après avoir trinqué avec son amie. Attitude plus simpliste avec elle, avant qu'ils ne se séparent parce qu'elle a bien plus à coeur d'aller saluer tout ceux qu'il faut connaître dans ce milieu-là, le laissant lui plus proche du coin dégustation d'alcool avec son costume loin du noir conventionnel. Un bleu électrique sombre, dont les reflets attirent l'oeil naturellement quand il bouge. Sauf que le voici statique, le bougre. Et ses prunelles qui se posent sur un autre perdu dans la grande mare que voici. Bonsoir. Sourire en coin, bonhomie naturelle. Vous sauriez par hasard si on aura droit à des petites douceurs avant l'opéra ? Silverio a envie de manger, pour s'occuper la tête et se croire loin de ce monde qu'il adore pourtant... De loin. Et il l'est pas assez là.


Résumé :
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Gala de charité - Mar 28 Mai - 19:19


GALA DE CHARITE
charité bien ordonnée
commence par soi-même

rien de plus qu'une étoile tombée des cieux ; rien de moins, aussi. l'éclat des mille joyaux qui mordent la chair tendre des oreilles ou se fondent dans la nue céleste du satin de la robe, qui dévalent la gorge blanche comme une rivière sauvage ou mouchètent la chevelure dorée de leur lumière. vision d'infini, allégorie incarnée de la richesse la plus extrême ; elle n'est que délicatesse façonnée des mains des démiurges, les lèvres déformées dans une moue ennuyée. le regard offert aux videurs avaient été électricité chargée de menaces, une défense silencieuse d'approcher, de contester sa souveraineté. elle était de ceux qui avaient le droit d'être là, née dans le luxe le plus tapageur, indifférente aux oubliés d'un monde sur lequel elle régnait, parmi tant d'autres, couronnée d'or et auréolée de la puissance du dollar.
de ceux qui étaient légitimes, de ceux qui avaient le droit d'être présents, de ceux qui auraient préféré ne pas l'être, trop insensible à ceux vers qui l'évènement tournait une main charitable. convaincue, pourtant, de mauvaise grâce, par l'insistance d'un époux qui avait fait miroiter la portée médiatique, et brillait de son absence, pourtant — comme si souvent, dernièrement. une moue amère, et elle dérobe une flûte de champagne, la divine, y trempe ses lèvres, désespérée de trouver quelqu'un, n'importe qui, d'intéressant. les iris qui se posent sur @silverio baeza, un acteur parmi tant d'autres, comme elle l'avait été aussi, un jour, et qu'elle salue d'un vague mouvement du menton ; et elle regrette plus encore les fastes du gala du metropolitan museum, emprisonnée dans une vie qui l'étouffe et l'ennuie. les envolées de la traviata sauront la distraire ; et pourtant, chaque minute qui s'écoule lui pèse comme le poids des mille morts de troie.
le regard qui se pose, presque magnétique, sur un visage trop délicat, trop parfait (@szymon kasprzyk), chef-d’œuvre sculpté des mains des démiurges ; comme un écho de sa propre nature et de ses propres vices, de ses propres dons et de ses propres travers. et ce sont ses sourcils qui s'élèvent dans une expression intéressée, alors que les iris se font prédateurs ; toujours trop avie de beauté, toujours trop avide de lumière. jusqu'à la chute, icare trop incapable d'apprendre des erreurs du passé. une distraction. alors elle s'avance, dans une ondulation de satin cobalt, décoche un sourire lumineux. 'la traviata est un opéra superbe. un choix délicieux pour une telle soirée. vous ne trouvez pas?'


Citation :
l'affreuse sorcière de l'est est dans la place, s'ennuie royalement, méprise tout le monde et souhaite être partout sauf là (les pouilleux c'est nul)
son mari n'est pas là (le fourbe) et elle l'a mauvaise, barbie
salue de loin silverio, qu'elle reconnaît #teamacteurs
target acquired symon, le pauvre (#helen #deirdre) et va discuter avec lui, histoire de s'offrir une distraction
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Pancras Gysin
BLAZE : Tragédie
CREDITS : ?? (ava) + Tumblr (gifs)
FACE : Joe Gilgun
DOLLARS : 3516
SACRIFICES : 225
ANNEES : 35 ans.
CŒUR : Désertique, comme le Sahara.
RÉINCARNATION : Djinn
TALENT(S) : Octroi de vœux / Invisibilité
FACTION : Neutre. Rien à péter des rivalités entre mafieux.
OCCUPATION : Cuistot crado à mi-temps à l'Uncle Jay’s restaurant / Mascotte pour une enseigne publicitaire / Petite frappe.
JUKEBOX : GTA soundtrack
RUNNING GUN BLUES : Gala de charité Tumblr_otgwr8JGHL1r970z9o2_500
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Gala de charité - Mer 29 Mai - 0:22



S’il avait fait un effort vestimentaire pour ne pas être recalé à l’entrée, l’on ne pouvait pas dire, non plus, que c’était la grande classe. Une tignasse désordonnée, une barbe de trois jours et des nippes dépourvues de griffes connues ou reconnues… Autant de caractéristiques qui dénonçaient son statut de torchon dégueulasse. Il s’était aspergé d’un parfum bon marché, le genre de produit pas cher qu’on trouvait dans le supermarché du coin. Du coup, ça sentait plus le désodorisant pour chiotte, que la fragrance subtile.

Un quart d'heure, qu'il zonait en l'endroit et déjà, il commençait à s'emmerder sévère. C'est qu'il n'aimait pas spécialement côtoyer les snobes ; c'était un monde à part. Exit la simplicité, avec eux prévalaient les sourires colgate, les visages redessinés au bottox, les manches à balai dans le cul et autres superficialités.


Le djinn chercha du regard, ce pour quoi il était venu ; Les petits fours, les verrines et autres mignardises. Ainsi que l'alcool.
 « Bonsoir » Il posa ses agates sur le type ( @Silverio Baeza ) qui le jouxtait, le reluqua de la tête aux pieds. Il devait être friqué, vu comment il était fringué. « Vous sauriez par hasard si on aura droit à des petites douceurs avant l'opéra ? » Pancras ne répondit pas immédiatement - Il réfléchissait ; Ce visage ne lui était pas totalement inconnu... Il se ressaisit ; « J'crois pas nan. Mais quand c'est comme ça, faut pas attendre, faut aller chercher la bouffe où y'en a. » Et puis sans un mot supplémentaire, il tourna les talons.


Revînt deux-trois minutes après, la bouche et les mains pleines de gâteaux habilement subtilisés dans la pièce annexe. Avant de se faire engueuler par les employés.
« Ouais, j'me souviens maintenant, où j't'ai déjà vu - Tu joues dans les films de boules ! » Argua t-il, sans baisser le ton. A côté, une lady outrée, lança une oeillade ulcérée au malotru. Il avala ce qu'il avait dans la bouche, poursuivit ; « 'Parait que ça paye pas beaucoup au début. Puis en plus, des fois, t'es obligé d'te taper des boudins. J'me souviens d'un film jap', la nana, laisse tomber : On aurait dit Sinok des Goonies. Le pur laidron. » Il s'enfila une autre mini-patisserie, tout en ricanant de sa connerie. Il reprit ;«  Vu qu'vous pouvez pas leur mettre un sac sur la tête, c'est quoi l'astuce ? Tu penses à quelqu'un d'autre quand ....  » D'un vague balancement des hanches, il mima l'acte du coït. Malgré la présence des autres, tout autour.  

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Gala de charité - Mer 29 Mai - 18:40

Gala de Charité



Le feu des projecteurs n'était pas vraiment la tasse de thé de l'avocate. Représenter le cabinet, faire une donation en leurs noms à tous ainsi que la sienne ... Heureusement que les deux patrons avaient pu venir également, Lewis & Dunn en personne, la boite presque au grand complet. Il leur fallait représenter la diversité et Lylah était la seule femme de l'agence, quelle chance. Alors qu'elle pourrait être tranquillement en train de bouquiner dans son lit ou son canapé. Cet événement avait au moins le mérite de se dérouler à l'opéra qu'elle adorait. Oui, c'était certainement cela qui l'avait fait craquer ; autant le lieu que la musique. Peut-être y croiserait-elle son amie altiste, elle avait oublié de lui demander si elle jouait ce soir tellement l'envie de venir était mince. Ses cheveux blonds lâchés et légèrement ondulés, tombant toujours à hauteur de sa mâchoire, au moins elle avait pu se débarrasser de son habituel tailleur pour quelque chose de plus classieux mais tout aussi discret et certainement moins glamour que la plupart des convives. Une robe noire aux manches longues et serrées, de sobres détails ressemblant à des écailles étaient dessinés sur le tissu sombre. Ses patrons se montrèrent de bon cœur sur le tapis d'entrée, se laissant photographier avec de grands sourires. L'avocate elle passa sans prendre la peine de s'arrêter une fois son billet acheté, parvenant au hall de l'impressionnant bâtiment. Elle n'était qu'un faire-valoir, une fois sa donation faite la femme pouvait disparaître que personne ne s'en plaindrait.

S'emparant d'une flûte de champagne ; alcool dont la divorcée n'était pas particulièrement fan, elle souffla un peu, loin des flashs des journalistes et de leurs commentaires. Elle put enfin prendre le temps d'admirer l'enceinte de ce lieu magistral tout en laissant la traviata chatouiller ses oreilles. Ses iris bleues-grises se baladèrent ensuite sur les convives, elle ne se sentait pas à sa place parmi tous ces gens. Pourtant son compte en banque n'avait rien à envier aux leurs, en bon bourreau de l'amour qu'elle était mais ce n'était pas une question d'argent, ce malaise venait d'ailleurs. Une femme tout ce qu'il y avait de plus normale flottant dans une marée de personnes toutes plus prestigieuses les unes que les autres … Forcément Lylah fut ainsi plus tentée d'approcher l'un des représentants de la cause que servait ce gala plutôt que ses bienfaiteurs. « J'espère que vous êtes tous volontaires et qu'on ne vous a pas forcé à faire acte de présence pour cette soirée. » Fit-elle gentiment et avec une certaine bienveillance.


Citation :
- Lylah a débarqué avec ses patrons.
- Elle attend qu'une chose c'est que le spectacle commence pour pouvoir se poser. #personneâgée
- Si un des "nécessiteux" invités veut lui répondre, c'est open. Ou même un(e) invité(e), faites-vous plais'
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Gala de charité - Jeu 30 Mai - 23:33


GALA DE CHARITE


La robe a l’air d’avoir coûté un bras, mais ne vaut même pas les 100$ qu’elle a déboursé pour l’acquérir sur un célèbre site de vente chinois. Les volutes de tulle bleu pastel suivent le mouvement de ses longues enjambées. Drapée dans sa robe à deux sous, l’indienne se laisse porter par la masse mouvante des journalistes présents pour couvrir l’événement. Sa carte de presse extirpée de sa pochette au moment de passer le barrage des gros bras, elle dégaine son plus beau sourire. En réalité, Arya est surtout là pour profiter de l’occasion unique qui lui est offerte. Nombreuses seront les personnalités du cinéma présentes à cette soirée. Et la comédienne ne manquera pas l’opportunité d’être à leur contact. Ça, plus la chance de manger autre chose que des raviolis en boîte. Les temps sont durs, quand on préfère acheter des robes à 100$. Pour un peu, elle pourrait se retrouver parmi les abandonnés en l’honneur de qui on organise ce gala. Mais il lui reste son cabriolet – son bien le plus précieux. Tant que la vieille Ford tiendra la route, tout ira bien.

Sa pochette fermement tenue entre ses doigts fins, la belle attrape de sa main libre une coupe de champagne sur un plateau. Ses yeux sombres parcourent la foule du regard, cherchant des têtes connues. Des célébrités, déjà haut placé dans l’échelle sociale. Une échelle qu’il lui tarde de gravir, si possible en brûlant quelques étapes. Par exemple, elle n’est pas pressée de passer sous un bureau pour réussir. La gamine veut briller, pas s’éteindre dans un chuintement de pétard mouillé. Et cette soirée peut lui offrir toute la place dont elle a besoin. Se glissant parmi les convives, elle écoute ça et là les conversations qui passent à sa portée. Une jolie blonde moulée dans une robe noire (@delilah sulwyn) s’approche d’un homme en costume, avec l’allure d’un gosse ayant piqué les fringues de son père. Prenant un air professionnel, l’indienne s’approche à son tour. « Arya Bhansali, journaliste. La réponse m’intéresse aussi. » Pas le moins du monde, mais elle doit au moins prétendre faire son boulot. Peut-être même qu’elle écrira vraiment un article, qui remboursera le prix de la robe.





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Gala de charité - Ven 31 Mai - 22:15

gala de charité

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les peigne-culs et le peuple


Imposteur de génie, ou presque. La chevelure disciplinée en un chignon strict, Rolex de mauvaise contrefaçon au poignet, il s'est débarrassé de sa casquette pour ce soir. Le même costume bleu nuit qu'il traîne à toutes les 'grandes' occasions depuis ses vingt ans. Repassé par sa mère, le tissu semblait reprendre vie sous les gestes experts maternels. Pour qui ne le connaîtrait pas, on pourrait l'imaginer héritier d'une dynastie saoudienne. Mais à y regarder de plus près, on voit bien qu'il est ennuyé par sa chemise blanche et ses mocassins mal formés.

Dextérité au bout des doigts, il s'approprie un porte-monnaie pour en vider le contenu à l'abri des regards, pas très loin de l'entrée du gala. Cette soirée ne lui coûterait rien, elle serait aux frais du contribuable riche et puissant de la ville. « Pour la veuve et l'orphelin. », qu'il glisse à l'entrée en déposant cinq pauvres dollars. Loin d'être un Robin des Bois moderne, son butin il le garderait pour lui.

Entrée moyennement remarquée, l'égocentrique s'offusque déjà du peu de regards qui se posent sur lui. Il sort une main de sa poche pour s'emparer d'une flûte de champagne, remerciant la serveuse d'un hochement de tête. Bref coup d’œil circulaire, il repère @ARYA BHANSALI. Visage qu'il ne connait que trop bien, silhouette qu'il admire de loin, emballée dans une robe de circonstance qu'il n'oublierait pas de critiquer plus tard - pour la forme.

Abel inspire, se décide à se rapprocher du petit groupe. Une blonde aux traits fins (@DELILAH SULWYN), un homme qui ne trompe personne avec son costard loué et sa journaliste préférée. Il se poste à côté de cette dernière, familier. « Bien sûr qu'il est là de son plein gré. Vous avez vu le buffet ? », qu'il a l'outrecuidance de s’immiscer. Impérieux besoin de s'imposer, briller au devant d'une scène sur laquelle il est le seul à jouer.


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Gala de charité - Lun 10 Juin - 14:40

Rangés par deux, ils avancent, certains plus péniblement que d’autres, des jolis garçons, des jolies filles, de tout âge, parfois pas si joli, mais suffisamment écorchés pour arracher des regards plein de pitié. Il fait parti de cette misère qui grouille, mais qui est trop belle pour avoir l’air d’en souffrir particulièrement. Et lui-même le serine à qui veut l’entendre, la rue et lui c’est une histoire un peu bête, mais plein d’affection, alors il n’a pas cet air malheureux qu’ils ont recommandé d’afficher, ce soir, les dames de l’association. Peut-être que de cette performance décidera les gains qu’ils recevront, parce qu’il se dit que le vrai spectacle c’est bien eux, par ici. Mais lui il n’a pas envie de faire l’effort et, pour quelle raison, de toute façon ? L’argent ne viendrait jamais à lui.

Son plus beau sourire étalé sur la figure, il s’éclipse du groupe pour se mêler aux gens, le temps qu’il peut, parce que ça ne durera pas éternellement, malgré le nombre de joli gens, il sait bien que Deirdre fera bientôt son office et qu’il devra s’évaporer dans la nuit pour éviter le pire. Isolé ainsi et l’air sûr de ceux qui se savent à leur place, il réussi à chiper une coupelle de champagne, sans avoir l’air de le faire. Amusant comme un bain et un costume bien taillé pouvait vous donner l’air de ne pas être n’importe qui.

Et elle s’est avancée jusqu’à lui, quand il était encore à contempler les petites bulles qui éclatent à la surface. C’est d’abord son timbre de voix qui l’a interpellé, mélodieux s’il faut le qualifier. Alors il a relevé la tête, pour, finalement expérimenter ce qu’il inflige à ceux qui le regardent attentivement. Et s’il avait trouvé de nombreuses personnes jolies, ce qu’il avait devant les yeux ne pouvait que s’appeler beauté. Depuis le carmin de sa bouche qui fait ressortir si délicatement sa peau, le blond de ses boucles qui ornent si élégamment son visage et s’il avait pu voir ses courbes alors il s’en serait plus ébahi encore.

Cette micro-seconde suffisante pour troubler ses belles iris aussi, parce qu’il le sait et il est vrai qu’il est, lui aussi, beau. D’une beauté irréelle, comme la sienne. Deirdre s’agite, au fond de sa mémoire, sans trouver d’écho, parce qu’elles ne se connaissent pas, en réalité, mais qu’elles expriment la même affliction et portent en elles des tourments similaires. Mais impossible d’en parler pour de bon, pour de vrai. Szymon offre son bras à son élégante cavalière. Je... Et l’accent de l’est trébuche déjà sur le seul mot qu’il prononce, un sourire solaire sur le visage. Ne connais pas l’histoire. Pas beaucoup la langue, non plus. Il rit, de lui-même et de la situation aussi. Mais je veux bien t’entendre me raconter.



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Gala de charité - Mer 12 Juin - 17:05


La bonne âme semble être finalement une de celles pour qui le gala était organisé, ce qui allait d'autant plus à Silverio qui avait rendu le rendu à la dame sans trop savoir pourquoi, mais soit. Il suit bien moins l'actualité que les autres personnes, n'étant qu'un coup d'essai dans une série qui pourrait trouver fin rapidement si les audiences ne suivaient plus. Heureusement qu'ils savaient comment maintenir les ménagères suspendues à leur intrigue cousue de fil blanc, parfois. Il sourit face à la verve de Pancras, se disant d'or et déjà qu'il allait bien lui plaire, ce gars-là. Oh. Et il a pas le temps de rajouter grand chose que l'autre s'en va déjà. Bon, tant pis, il lui restera l'alcool et ça suffira amplement. La coupe devient sa campagne principale pour quelques minutes, avant de revoir revenir l'homme qu'il avait pu aborder en premier lieu. Les mains pleines de bouffe et ça, CA, déjà, ça lui fait gagner vachement plein de points dans l'esprit du satyre. On va bien s'entendre. Qu'il lui glisse dans un sourire, venant à lui piquer un gâteau sans demander, hop hop, au pire ils iront piller ensemble et il utilisera sa face comme un multipass, à la Leeloo. Et la subtilité s'invite au repas, alors que sous la surprise, l'acteur bug un instant avant d'éclater de rire. La discrétion ne semble donc pas être leur fort, par ici. Exactement ! Enfin quelqu'un de goût. Sourire de canaille sur la face du normalement bien élevé, qui s'excusera dudit sourire auprès de la dame sans vraiment le faire, parce que tout de même, ce sont des choses naturelles dans la vie. Et le discours de l'autre ne fait qu'approfondir ce sentiment de sympathie qui vient à poindre pour sa gueule de ravagé du ciboulot. Silverio s'occupe de manger la mignardise en réfléchissant aux propos du djinn. Franchement, j'ai pas souvenir d'avoir eu une scène avec une femme qui me plaisait pas un minimum. Bon, il oublie peut-être le film avec des grannys mais bon, c'était pas le chef d'oeuvre sa collection. Puis quand t'es plus jeune, franchement, tu tapes dedans sans trop trop te soucier de ce genre de détails. T'es payé pour baiser, c'était la définition même du bonheur pour moi. Ami du bon goût, passez votre route, Silverio ne rehaussera pas le débat avec des jolies mots. Il pique un autre gâteau. Alors, on est face à un amateur du genre qui s'assume. J'apprécie, ça devient rare ceux qu'assument de se branler, dans cette bonne vieille Amérique. Il n'a pas remarquer tout de suite, mais y'a comme qui dirait un périmètre de sécurité autour d'eux à force, comme pour ne pas entendre leur conversation. S'il y a quelqu'un pour se greffer au duo, il ne risque pas d'être déçu. Une actrice favorite ou tu t'en fous dans le fond ? Si c'est la seconde réponse, tu pourras répondre à ta propre question en quelque sorte. Haussement d'épaule, alors qu'il s'enfile un trait de champagne pour faire passer la nourriture. Et Silverio, il est persuadé qu'il va bien s'amuser soudainement.


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Gala de charité - Dim 16 Juin - 21:52


GALA DE CHARITE
charité bien ordonnée
commence par soi-même

l'avide dans son élément, la céleste qui fait ruisseler les pierreries et la soie du bout de ses doigts bénis des démiurges ; princesse de sparte, princesse d'antan, princesse de toujours. née une cuillère d'argent entre les lèvres, du platine liquide ruisselant dans les veines ; et la couronne chrysorine n'était pas or, mais filaments d'étoiles qui composaient le halo lumineux de ses cheveux lustrés. elle n'avait su être autre que belle, hélène. un piège pour la chute de l'humanité, pandore façonnée dans l'argile divine pour la fin de troie. trop futile, trop égoïste pour seulement réaliser s'engager une fois encore sur l'éternel cercle à l'issue tragique ; les mêmes erreurs, répétées inlassablement, et les mêmes conséquences, à l'issue du sanglant chemin.
divine plus qu'humaine, plus forgée dans les apparences que dans la chair tendre des mortels ; elle est au-delà des hommes, au-delà des considérations dont ils se grandissent tous. et elle se moque effrontément des nécessiteux pour lesquels elle fait acte de présence, n'est venue que pour satisfaire un époux dont les secrets la rongent, que dans l'espoir de trouver les bras adultères dans lesquels elles s'abandonnait avec tant d'insouciance.
c'est sur une autre étreinte qu'elle a jeté son dévolu ; et déjà, elle tisse sa toile, déploie la magie divine du charme d'hélène, aveugle à l'évidence qui se tient sous ses yeux pâles, aveugle à la réalité d'un monde trop ironique. elle ne voit la pauvreté dans les traits fins et délicats, ne voit que le diamant brut sans réaliser qu'elle pourrait s'y entailler la peau, ne discerne que le chef-d’œuvre sculpté des mains aimantes des dieux, croit distinguer un prince lorsqu'il n'est qu'indigent, inconsciente de la misère qu'il dissimule en l'éclat céleste de ses iris. et elle ne voit deirdre dans l'écrin divin, n'identifie pas la semblable dans l'enveloppe de chair tendre.
mais elle se trouble, hélène, perçoit l'altération subtile de l'atmosphère ; un écho différent, comme si l'admiration qui lui était incessamment due se détournait du trou noir qu'elle était pour se dissiper. et elle fronce légèrement les sourcils, la céleste, ne parvient à identifier le trouble ; et elle pose les iris sur le visage de la distraction qu'elle s'est choisie, se laisse capturer dans l'éclat des prunelles. ne peut que s'incliner devant l'égal, ne peut, esthète, qu'admirer la minutie appliquée par les divins dans la réalisation de l'être qui lui fait face. 'je... ne connais pas l’histoire. pas beaucoup la langue, non plus. mais je veux bien t’entendre me raconter.' et le rire roule sur les lèvres roses, se joint en symphonie divine à ses trilles à lui, dans l'éclat rocailleux de son accent de l'est. un regard coulé sous le rideau de ses cils, et elle ne tarde pas à dévoiler l'ivoire de ses dents en un sourire lumineux, alors qu'elle offre gracieusement son bras à celui que les dieux ont placé sur son chemin. 'une histoire tragique. une histoire d'amour, comme tant d'opéras. séparés par les convenances, par la mort ensuite. un chef d'oeuvre de verdi. je suis sûre qu'un homme de statut tel que vous -- que toi sauras apprécier.' la pause s'étire, une perche tendue, une invitation, dans l'espoir de découvrir le nom. et elle se plaît déjà à imaginer milles aristocraties européennes dans l'élégance des vêtements, la délicatesse des traits et la rudesse de l'accent. et les lèvres se plissent dans une moue joueuse, dans un regard mutin, alors que ses doigts glissent sur l'étoffe luxueuse du costume. 'et il n'est pas nécessaire de parler l'italien pour comprendre l'histoire. tout n'est qu'une question... de ressenti.'


Citation :
a jeté son dévolu sur @szymon kasprzyk (rip szymon  dying ) qu'elle trouve au moins aussi beau qu'elle se trouve belle (donc beaucoup) et trouve ça carrément bizarre de plus être le centre de l'attention (merci deirdre merci l'annulation mutuelle des dons What a Face ). persuadée que szymon est issu de l'aristocratie européenne (#débile), se laisse promener gentiment et a la dalle  staranoid
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Pancras Gysin
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Gala de charité - Dim 23 Juin - 21:51



Aux réponses de l’acteur, Gy’ opina du chef. Sans détours, il enchaîna, satisfait de pouvoir papoter d’un sujet qui l'intéressait à minima. Parce que parler météo ou politique, comme les autres d’à côté, ça allait deux secondes. « Ben ouais, t’sais, une p’tite branlette le soir, calé dans le canap’ pépouze… La veuve poignet, y’a que ça d’vrai !  » L’onanisme, ça le connaissait bien - C’était pas souvent qu’il réussissait à pécho. Trop weird, trop chiant. Trop tout.  

« Mais tout l’monde s’tripote, faut pas croire. C’est comme les films de cul, impossible d’passer à côté en une vie. Et ceux qui disent " Ouais mais naan, j’regarde pas ce genre de trucs, ça m'intéresse pas, c’est dégueulasse ... " Naan, nan, des purs mytho'. Tiens, même la vieille, là Il haussa la tête vers une grand’ma qui passait à côté d’eux au ralenti, appuyée sur un zimmer - 'chuis sûr qu’dans sa jeunesse, elle s’chatouillait le bigorneau à gogo en matant du Harry Reems. » Il se tût, observa l’aïeule qui stoppa momentanément sa progression - Celle-ci leva sa main, le pouce dressé vers le haut : Elle validait ses propos. Le djinn fit claquer sa langue contre son palais, fier d’avoir visé juste. Et histoire de faire d’une pierre deux coups, il subtilisa la coupe de champagne que mamie promenait sur le plateau de son déambulateur.  

« Sinon question pornstars, ouais j’ai quelques noms ! Style…Uuh… Cody, Defendi…» Des acteurs gays - Ambivalence dévoilée. Gy’, il n’avait pas honte de ses attirances. « Ella Hugues, Alexa Tomas… » Son regard s’égara un instant vers la gauche, signe qu’il cherchait dans sa mémoire. « Busty Buffy ! Tu la connais ? J’veux dire, t’as déjà tourné avec elle ? Elle a une de ses paires mon gars ! P’tain, pour les branlettes espagnoles, c’est l’pied. » Il s’enfila une lampée d’alcool. « J’pense que c’est un taff qui aurait pu m’plaire, mais j’sais pas. Faut être bien gaulé et tout. Et y’a un truc qui m’fait flipper : c’t’histoire d’injections dans l’bout d’la teub, pour tenir plus longtemps. Sérieux ? » D’une fausse grimace, il mima la douleur. La Papavérine, il en avait déjà entendu parler, mais il ignorait si c’était toujours d’actualité.

« Et sinon, c’quoi ton domaine de prédilection ? Le soft, le hard, le gonzo... ? » A croire qu’il passait sa vie à mater du porno’, pour être tant calé dans le domaine. D'un geste vif, il goba le dernier mini-feuilleté qui traînait dans sa paluche, puis leva à nouveau le coude - en deux gorgées, il termina son verre. C’est qu’il était bien capable de finir la soirée beurré. Encore une fois.

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