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Boloss smashs the dog

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Boloss smashs the dog - Mer 24 Juil - 14:32


Boloss smashs the dog


Le train démarre emportant dans son ventre voyageurs et bagages. Debout sur le quai, Dwayne goûte à sa soudaine liberté. Ses épaules se relâchent et son visage se détend à mesure que les wagons se pressent et se fondent dans l'horizon. La file de fer a avalé la plaie de l'homme partie pour affaires et ne la recrachera que dans une semaine. Sept jours bénis durant lesquels son espace vital ne sera pas pollué par celui de sa femme.

Dwayne quitte le quai et rejoint le parking dans lequel il s'est garé pour déposer son paquet empoisonné. La circulation est fluide à cette heure de la nuit et la voiture investit calmement les rues de la ville. L'auto-radio est allumé pour écouter les infos et une paire de fesses détourne l'attention de Dwayne. Le juge lance une œillade par la fenêtre pour jauger la noctambule qui marche sur le trottoir d'en face. Jambes longues et jupe courte, le regard est furtif mais suffisamment long pour ne pas apercevoir la silhouette qui traverse devant la caisse. La collision provoque un bruit sourd et le conducteur freine d'un coup sec. Les pneus crissent et un chapelet de jurons est lâché lorsqu'il réalise ce qu'il vient de se passer. Alertée par le vacarme, la bimbo aux gambettes de rêve se retourne, pousse un cri et porte les mains devant sa bouche peinturlurée de rouge.

Hébété, Dwayne attend qu'une personne se manifeste et se relève mais il n'arrive rien de tel. Aussi, le juge s'extrait du véhicule. Ses mains sont devenues moites et l'expression de son visage témoigne qu'il n'en mène pas large. Une sueur froide court le long de son dos et les pires scénarios défilent dans son cerveau. A peine débarrassé d'un problème voilà qu'un autre lui tombe sur la tête et l'homme maudit son putain de karma pourri. Sa pire crainte est toutefois balayée lorsqu'il découvre qu'il n'a pas renversé un enfant mais un grand chien, couché sur le flanc. Personne ne lui foutra un procès pour un animal errant et se retrouver sur le banc des accusés aurait fait mauvaise presse pour quelqu'un de son métier.

L'animal saigne légèrement mais respire encore et le coupable s'abaisse à hauteur de bête. « Désolé mon vieux, tu vas pouvoir te relever ? » Sa main s'attarde sur le canidé dans l'espoir qu'il bondisse sur ses pattes mais le geste ne provoque aucune réaction de sa part.  « J'espère que vous n'allez pas le laisser dans cet état ! » La femme qui avait retenu l'attention de Dwayne quelques instants auparavant rompt la distance et le toise désormais, mains sur les hanches. « Euh... non, j'en avais pas l'intention. Mais je doute qu'il y ait encore des vétos ouverts à cette heure ci. » La nana fronce les sourcils, septique « Alors il ne vous reste plus qu'à le prendre chez vous et l'emmener demain à la première heure. » La voix de Brigitte Bardot agace l'homme qui n'aime pas se faire dicter sa conduite comme si il était né de la dernière pluie. Cependant, aucune alternative ne lui vient à l'esprit et Dwayne se résigne à faire selon ses dires. « Aidez-moi à le porter dans ce cas. » La femme acquiesce et la bête est déposée avec précaution du côté passager. Le sang qui coule de son flanc va certainement tâché le siège mais il est trop pressé de se tirer  pour y penser. De toute façon, il n'a rien qui pourrait faire office de protection digne de ce nom. Après quoi le juge remercie la brune et s'installe derrière le volant en prenant soin de conduire prudemment.

Il ne faut pas longtemps avant d'arriver devant la baraque qu'il partage avec sa femme. Aussi, le juge se gare et contourne la voiture pour récupérer le chien qui semble peu à peu retrouver ses esprits. Son corps s'agite et il commence à ouvrir les yeux petit à petit. « T'es pas menu pour un clébard des rues. » L'animal pèse son poids et Dwayne le soulève pour le mener à l'intérieur de la maison. Jusqu'au salon. « Par contre tu pues le caniveau bien comme il faut. » La bête est déposée sur un fauteuil recouvert par un plaid et Dwayne s'absente afin de récupérer une serviette avec laquelle il revient pour essuyer la plaie du chien blessé. « Ça m'a pas l'air bien grave... tu devrais bientôt te remettre sur pattes », observe t-il en épongeant le sang et en examinant l'état global de l'animal. « Je vais prendre une douche, essaie de pas tout détruire. » L'homme marque une pause en balayant la pièce du regard. « Même si tout est moche, je te l'accorde. » La décoration de la maison a été réalisée par Grace et, comme tout ce qui vient d'elle, ce n'est pas franchement au goût de Dwayne. « Quoique à la rigueur si tu pouvais me débarrasser de ce truc immonde, je serais par contre », déclare le juge en désignant une sculpture qui ressemble davantage à un dégouli de vomi qu'à une œuvre d'art hors-de-prix. Sur quoi, il caresse affectueusement la tête de son nouveau compère de soirée et disparaît pour se laver.
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Bambi Eye
Salome Reiss
BLAZE : honey.moon
CREDITS : corvidae (avatar)
FACE : ella purnell
DOLLARS : 1882
SACRIFICES : 691
PORTRAIT : Boloss smashs the dog  Tumblr_inline_pe4a48G2JS1ricaxd_540
ANNEES : 22 ans
CŒUR : Certaines femmes ne sont pas faites pour être apprivoisées. Elles ont peut-être juste besoin de courir, libres, jusqu’à trouver quelqu’un d’aussi sauvage pour courir avec elles.
RÉINCARNATION : dilwica, déesse serbe de la chasse et de la vie sauvage, protectrice des forêts
TALENT(S) : animorphose (canidé) - éclats lunaires - carence sensorielle - traces perceptives
FACTION : vendue à la bratva
OCCUPATION : employée du mosfilm peu consciencieuse ; elle fait ce qu'on lui dit en râlant
GENÈSE : novum consciente (stade 6)
TALON(S) D'ACHILLE : la bouffe, keskiya ?
JUKEBOX : shiny toy guns - stripped | still corners - the trip
RUNNING GUN BLUES :


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Boloss smashs the dog - Ven 16 Aoû - 15:56

BOLOSS SMASHS THE DOG.

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Dwayne & Salome


Les pieds de la gamine se dérobent sous son poids. Les vêtements se déchirent, les os craquent et déforment la peau. Sur la carne imprégnée de soleil, la fourrure anthracite se répand, épaisse et tavelée de couleurs. La douleur arrache un cri que les sous-bois dévorent, étouffent dans la nuit noire et recrachent à pleine puissance. Le hurlement devient celui de l’animal, échappé de la gueule entrouverte, garnie de crocs brillants.

La mutation vient à son terme, et la bête épuisée détend ses muscles endoloris. Le corps s’affale dans la terre fraîche, cherche à faire abstraction des bruits ; rampe en direction des odeurs familières, s’apaise au contact rassurant.  
Encore un téléphone abandonné dans l’herbe. Sous les éclats lunaires, le museau haletant vient renifler l’amas d’étoffes écartelées. Un tas d’affaires qu’elle ne reverra plus. Et les paupières se ferment, les pensées mélangées du chien et de l’humaine, troublant le long sommeil qui aurait pu se faire réparateur.


* * *


Deux jours que le cabot vadrouille. Avalé par la baie, grisé par ses parties de chasse, et ses courses effrénées. Ivre de liberté, sans images pour lui rappeler sans cesse tout ce qu’il a perdu, et ceux qu’il ne reverra plus...
A l'affût du dîner, le clébard guette sa proie dans un puits d’eau salée. Toujours affamé, jamais rassasié, il espère un repas sain avant de regagner le centre-ville et ses poubelles pleines à craquer. Les pattes enfoncées dans le sable, les pupilles se contractent et l’iris reflète bientôt les écailles de la cible. Ignorant le vacarme des volatiles sous le soleil de plomb, et leur ballet céleste dessinant des ombres à la surface de l’eau, l’animal s’immobilise avant le grand plongeon. Hypnotisé par la nage du butin et par le bruit des vagues, il déploie ses muscles bandés pour s’élancer enfin. Tête la première dans le bain saumâtre, il s’immerge et harponne le poisson d’un coup de dents brutal.

De retour sur la terre ferme, le cabot se régale. Les crocs brisent en deux l’arête centrale, et les oiseaux s’invitent au banquet à moitié englouti. L’un d’entre eux, téméraire, tend le cou et s’empare d’un bout de chair en un claquement de bec. La bête grogne pour faire fuir la mouette avant de songer à s’en faire un dessert.
Maigre pitance et pourtant suffisante jusqu’au prochain repas, elle secoue son pelage en avalant la dernière bouchée. Un regard en arrière sur les côtes sauvages, et l’animal bondit dans la flore, le palpitant attiré par la ville, et ses grattes-ciel en ligne de mire.

Il lui faut quelques heures pour atteindre la zone industrielle et ses usines ; humer les effluves, fuir les passants, happer la nourriture qu’on lui tend. La nuit recouvre les immeubles et la vie grouillante quand il atteint le centre. Il en traverse cent, peut-être davantage, des routes remplies de chauffards et de voitures bruyantes. Pourtant, celle qui relie la gare aux beaux quartiers ne lui laissera jamais atteindre le trottoir d’en face.  


Assommé par le choc, la langue pendue sur le côté, le clébard demeure inconscient quelques secondes. Avale un phlébotome posé sur sa mâchoire en reprenant connaissance , et se prend à gémir quand il découvre que son corps ne peut plus le porter. L’ichor s’écoule lentement sur le bitume et la douleur s’étend, tandis que deux silhouettes l’inspectent au devant du véhicule. A l’intérieur de la carcasse, la gamine ne reconnaît ni les voix, ni les visages. L’esprit embrumé s’égare, et tout ce qui se passe depuis l’accident jusqu’à son arrivée dans la demeure du juge lui échappe complètement.  

Sur le pas de la résidence, les pattes tremblantes retrouvent le sol et la truffe se perd sur les vêtements de l’homme. Inconnu toujours. Mais tandis que la clef s’enfonce dans la serrure, l’animal s’affale encore sur le palier, et le juge le soulève pour le mener à l’intérieur. Installé sur un fauteuil confortable, il observe l’environnement sans se montrer rétif ni inquiet. Loin d’être un chien de salon, il n’a pas la force de se montrer sauvage et encore moins de s’enfuir en courant. Alors quand le chauffard disparaît, le clébard se contorsionne pour lécher sa plaie, et se laisse aller à somnoler encore. Péniblement, il se traîne sur le divan qui offre plus d’espace, le recouvre de terre et de poils, pour accueillir le retour du propriétaire avec un jappement sourd qui fait trembler la pièce.    
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