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Life is 10% what happens to you and 90% how you react to it. ✤ Ophéa

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Life is 10% what happens to you and 90% how you react to it. ✤ Ophéa - Jeu 22 Mar - 20:14



 how you react to it.  




Sortir d'une audience avec un immense sourire, cela était sans aucun doute un manque de respect dont le gamin n'avait clairement pas conscience. Ce sourire con, il le portait toujours sur son visage quand il prenait la direction du groupe associatif avec lequel il bossait. Un comité, une communauté qui aidait autant qu'elle le pouvait divers groupes dans différentes registres. Le gosse s'était mêlé aux altruistes bien malgré lui, venant à quémander de l'aide, se réfugier et clamer au monde qu'il n'avait pas les épaules pour porter la tâche que sa mère lui demandait de supporter. Alors, il était venu dans une réunion réservé aux aveugles, pour ne plus supporter les vices des autres qui venaient lentement le dévorer à petit feu. Il avait survécu, en découvrant que le monde avait une toute autre saveur dans le regard de ceux qui ne pouvaient voir le monde des pupilles embuées par les images. Le gosse avait réalisé qu'il pouvait trouver refuge, et au fil des mois, avait réalisé qu'il pouvait donner bien plus qu'il n'avait besoin de recevoir. Un héros, un héros prophétique, dévoué aux autres qui avait donc embrassé cette cause. Chaque association, était présente par la volonté des bénévoles et surtout par les ambitions et le dévouement de ces derniers. Les gens aveugles, pour le gamin, étaient une chance d'offrir au monde une nouvelle perception des choses. Il n'était pas seul à se dévouer à ceux qui vivaient dans les ténèbres. L'équipe, la sensation d'appartenir à un groupe était vitale. Il se retrouvait là, en pleine journée dans un immeuble qui avait clairement une sale gueule, mais qui était sous-loué par la mairie qui semblait soutenir avec conviction les diverses associations de la ville. Le brun se glissa alors dans l'escalier, venant gravir les marches jusqu'à l'étage supérieur en laissant les ascenseurs à ceux qui en avaient besoin plus que lui.  Ezeckiel se retrouva finalement à traverser un large couloir, venant à ouvrir une première porte, saluant un collègue qui étant en plein centre d'une réunion. Un bref instant, un court moment pour finalement fermer la porte et pénétrer dans celle en face. Autours d'une table carré, des aveugles étaient installés, en train de discuter comme des gens normaux, ce qu'ils étaient. L'enfant inspira rapidement en déposant ses affaires sur une table, venant se retrouver en t-shirt pour déposer son cul sur une table en croisant les jambes.  « Pardon pour le retard, l'audience fut rallongée. Comme d'habitude, vous connaissez la chanson. » Le gamin laissa échapper un sourire et la réunion démarra. Le gosse relâcha toute pression, ne se posant nullement la question de la maîtrise de son don : ce dernier était mort, pour les deux prochaines heures.

Le principe était simple : deux salles de réunion. Dans la première, des membres des familles des handicapés qui venaient libérer leur parole et confesser et rire des difficultés de cette vie. Un moment d'apaisement pour eux, de libération des maux qui pesaient sur l'âme de ceux et celles qui vivaient avec la souffrance d'autrui sans pouvoir apporter son aide. L'autre salle, comprenait des aveugles. Tous, l'étaient pour des raisons diverses : maladie, opération, naissance ou accident. Tous, étaient différents avec des parcours et des vies divergentes. Ils venaient pourtant, soulager eux aussi la souffrance de cette vie, mais mieux encore : rire des moments inouïes où la vie semblait merveilleuse et où le manque de « lire le monde avec les yeux » semblait lointain. L'idée n'était pas de créer un fossé entre les deux groupes, mais d'offrir un temps de liberté de parole. Une fois par mois, les deux groupes venaient à se réunir pour librement évoquer des sujets larges et souvent soutenir des nouveaux membres ou des individus de passage. Le gamin connaissait la plupart de ces gens, les noms et prénoms, la vie, l'adresse et le nom du chien. Ezeckiel s'investissait, et son travail lui avait une facilité de mémorisation grandiose – presque ridicule. Le moment dura deux heures, et une fois la conversation terminée, le gosse quitta sa table pour ouvrir la porte de la salle. Son collègue avait fait de même, laissant la liberté aux voyants de venir retrouver les non-voyants. Le gamin lui, vint à saluer rapidement ces derniers, mais fugacement il se détourna vers ses affaires pour récupérer son téléphone. L'attente d'un message qui ne viendrait pas, l'attente du craquage d'Andreï qui ne viendrait sûrement pas. Le gamin espérait toujours, que son amant débarque chez lui à l'improviste, mais l'attente du message était toujours le poids de la fin de journée. Une fois l'absence de message constatée, il s'en retourna discuter avec les membres des familles, qui lentement, venaient à tous quitter la pièce pour prendre direction de la sortie.





 



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Life is 10% what happens to you and 90% how you react to it. ✤ Ophéa - Mar 10 Avr - 16:45

life is 10% what happens to you...
ezeckiel & ophéa.

« Alambique de l'espoir sur une part de noir, de flou sur le passé. »
Les promenades n'étaient guère autorisés dans le monde de la Bratva, surtout quand il n'avait aucun sens. Non, à dire vrai, l'enfant avait eu rendez-vous auprès de son conseiller, de son psy. Oui, elle avait prit goût à se complaire dans ce cabinet étrange, dans un silence de mort mais ayant en face d'elle un minois qui lui donnait l'attention qui lui manquait tant. Elle aimait ce moment de la semaine où elle pouvait ouvrir un peu plus son être, son âme. Mais elle en profitait aussi pour retrouver les souvenirs, les vestiges de son passé en passant dans des endroits stratégiques de la ville qui l'avait vue grandir entre ces ruelles sombres et guère accueillante. Dans le fond, elle y voyait une pointe de mélancolie en y passant, en posant ses pupilles sur des endroits où elle c'était amusée des fois avec son compagnon de rue pour piller les poches des passants, dépouiller des idiots trop aigrie pour croire aux beaux yeux de la petite.

Mais elle avait surtout vite reconnue une personne qui avait plus ou moins grandit à ces côtés, une enfant qu'elle aurait reconnue entre milles : une sorte de demi-soeur dirons-nous, qui avait vécue avec elle dans la dernière famille qui avait eu la délicatesse d'âme de la prendre sous leur toit. Ils ont dû regrettés, ces vauriens de l'avoir prise. Mais bon, elle c'était complait à croire que non, puisqu'ils devaient avoir touché sa pension jusqu'à la majorité légale du pays, sauf s'ils avaient été contrôlés et avaient eu des problèmes que la môme ne soit plus sous le toit depuis des mois. Elle s'en foutait. Mais pas réellement de l'enfant qu'elle reconnue en train de faire la manche. La petite était aveugle. Enfant, elle ne l'était pas entièrement mais elle avait eu vent que cela ne s'arrangerait pas avec le temps. Elle devait sans doute l'être intégralement. C'est avec difficulté que la gosse s'approcha d'elle pour lui parler, vague moment émouvant dans sa vie tourmenté de jouet vivant, mais ce fut un réel bonheur de retrouver quelqu'un qui n'avait pas été mauvaise en somme avec elle. Elles parlèrent un moment, les deux gosses avant qu'elle ne prenne le parti de vouloir aider sa frangine du passé. Oui, elle était en colère contre les vieux qui avaient pris ces petites pour le fric, pris l'enfant en sachant qu'elle pourrait être un fardeau par la suite avec l'handicap qui l'incombait. Mais ils s'en étaient lavés les mains, les vilains. Elle n'allait pas laisser passer ça.

La voilà donc, avec l'aveugle au bras, devant cette bâtisse qui apparemment, abritait des bénévoles pour les malvoyants. Elle voulait avoir la certitude que la gosse serait en sûreté et aidé par des professionnels, qu'elle ne crèverait pas dans la rue. Elle remarque rapidement la blonde qu'il y avait une réunion, elle fut sage d'attendre la fin avant d'attraper un type, qui semblait être bien voyant lui, pour questionner sur le cas de sa soeur de malheur. C'est donc ainsi qu'elle te stoppe donc, dans ton élan vif pour te questionner :
«Excusez moi. J'aimerais bien parler avec quelqu'un qui pourrait aider ma..mon amie... Surtout juridiquement, ce serait possible de savoir à qui m'adresser ? » L'enfant vint poser sa main sur ton épaule et paf. Un film rapide lui voilà l'esprit un court instant. Elle revit des images que l'enfant n'avait jamais pu oublier. Elle sursaute alors en lâchant l'épaule de ta personne, étant complètement égaré, perdue, surprise. Pourquoi? Comment ? Elle ne comprit rien, mais essaya quand même de garder la face malgré le doute qui la traversa :
« Elle...elle à été balancé à la rue par une famille d'accueil qui l'ont gardés jusqu'à la majorité mais bon, elle est aveugle. Ils ont pas le droit de faire ça, j'aimerais qu'elle porte plainte mais je veux savoir...Si elle a une chance.. » La gosse pose son regard sur ton visage, essayant de comprendre sa vision, qui n'était pas inédite, pas méconnue. Elle l'avait déjà vue, évidemment. C'était la première qu'elle avait eu, la toute première. Elle plisse légèrement le front avant de lancer :
« On se connaîtrait pas, par hasard ? J'ai l'impression de vous avoir déjà vue. »

(c) DΛNDELION
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Life is 10% what happens to you and 90% how you react to it. ✤ Ophéa - Sam 14 Avr - 19:18



 how you react to it.  





On dit que l'attente n'est jamais innocente. Qu'attendre, était une forme de défiance. La vie, l'être vivant, toutes ces conneries n'avaient qu'un but : la mort. L'être pour la mort. Dans les faits, l'être humain était le seul qui avait conscience de son propre destin. Il semblait donc, naturel et évident, que l'être humain était et resterait éternellement condamné à devoir faire preuve de patience. Pourtant, assurément et sans venir se méprendre sur la nature humaine : la patience n'était pas le fort de l'humanité. Bien évidemment, il fallait occulter le principe des réincarnés, qui n'avaient aucune substance, mais simplement la faculté de venir voler le corps de ceux et celles qui n'avaient rien réclamés. Le brun attachait fort peu d'importance aux dieux, en réalité. Ne venant jamais réellement s'inquiéter, de s'il était traqué ou pas. Le brun s'était toujours attaché à aider, sans venir se demander si cela marquerait la fin de sa propre vie. Il se crèverait peut-être un jour les yeux, pour préserver son intégrité. Il l'attendait, cette fin, mais putain la mort ne pouvait pas se fuir. L'attente, il l'aimait, au fond. Pourtant, quand il était question d'attendre un putain de message il semblait impossible de se dire que cela était plausible. Le gamin se contenta donc de revenir ramasser ses affaires après plusieurs minutes à attendre. Le temps offrait plus qu'il ne volait, mais dans ces moments là il semblait terriblement lent. Le gosse abandonna l'idée d'avoir une réponse, venant simplement jeter son téléphone au fond de son sac en prenant direction de la sortie. La foule était désormais entière partie, il ne restait sans doute que quelques bénévoles et comme d'habitude ils allaient se croiser, discuter et cela risquait de s'éterniser en venant arracher la volonté d'Ezeckiel de faire autre chose. Il pensait que ce quotidien, il était ancré, mais qu'il pouvait toujours être révoqué. Au moment même où la demoiselle vint à l'intercepter, il savait qu'il en aurait pour un moment. Le gosse, il avait une mémoire des événements et des visages. Il usa pourtant du silence comme meilleure arme, venant sourire par politesse – parce qu'il était tellement gentil, que même en cas de moment gênant il souriait naturellement. Des questions juridiques. Le hasard avait un humour de merde, et visiblement le gamin était l'homme de situation, sans réellement vouloir s'en vanter ou trouver que cela était une qualité. La gosse, déposa une main sur l'épaule d'Ezeckiel et cela sembla la perdre. Il resta une nouvelle fois silencieux, n'en tenant pas compte et se contentant de venir rapidement répondre à sa demande.  « Bonjour, j'pense que je peux vous aidez. Je bosse dans le domaine juridique, disons que j'peux essayer de répondre à vos questions en tout cas. »

Des explications vagues, une histoire tristement sinistre. Le gamin écouta avec attention, venant prendre garde à chaque mot pour bien se saisir du contexte. Lui posant des questions tandis que le gamin rebroussait chemin en lui indiquant de la suivre dans l'immense salle où étaient à l'origine les aveugles pour l'échange verbale. Le gosse marchait à reculons, ne venant pas perdre du regard son interlocutrice, preuve d'un certain intérêt sans pour autant oser se montrer trop intrusif.  La demoiselle vint néanmoins à se couper dans son explication pour venir lui poser une question tandis qu'il entrait à nouveau dans l'immense salle. Le sourire au bord des lèvres en hochant les épaules, innocemment, sans réellement chercher à venir la perdre. « J'ai un visage assez banal vous savez, mais c'est possible, j'suis en ville depuis quelques années. » Le gosse vint à prendre la direction du centre de la pièce pour récupérer deux chaises, installer ces dernières face au bureau.  « Mon nom est Ezeckiel du coup, j'bosse comme greffier au tribunal, donc j'vais faire de mon mieux, mais les conseils d'un avocat n'ont pas de prix évidemment. » Le jeune homme déposa ses affaires sur le bureau, venant en sortir un crayon et du papier tout en restant debout durant plusieurs secondes.  « J'vais déjà prendre des informations complémentaires, comme nom et prénom, enfin des choses comme ça. J'préfère d'ailleurs qu'on se tutoie, parce que je vais le faire naturellement donc autant prévenir. Sinon, éventuellement qui tu es pour la demoiselle en question, pour savoir si tu as un droit de regard, enfin des choses comme ça. Il va falloir me donner plus de détails sur le contexte aussi, histoire que je ne fasse pas fausse route. » Le brun afficha un sourire, plein de bonne foi comme à son habitude.




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