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Fell Back Into My Old Ways {PV}

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Fell Back Into My Old Ways {PV} - Mer 14 Aoû - 18:39

FELL BACK INTO MY OLD WAYS __ MAJKEN & WOLFGANG
By morrigan
And I'm down again, I turn the page. The story's mine. No more watchin' the world from my doorstep. Passin' me by. And I just keep changin'. I'm not in the same place.

L’impression de rester terré dans une sombre cellule où l’humidité règne en maître. Prisonnier qui se débat pour ne pas périr asphyxié. Il aurait certainement préféré. Une vie faite de relations éphémères, sans contraintes et sans engagement. Il l’a toujours proclamé, son indépendance. Et si la liberté avait eu un prix, il l’aurait achetée sans hésiter. Non pas pour profiter d’une vie insouciante, mais pour se prémunir de toutes les responsabilités légales et conventionnelles imposées par le mariage. Il l’a senti. Le vent de panique le parcourir en réalisant qu'il était bloqué dans un espace sans issue. Pressé de prendre le large et de mettre entre parenthèses cet assujettissement qui vient asséner un violent coup à sa trachée, la respiration commençant sérieusement à lui manquer. L’étouffement des libertés individuelles d’un traître au cœur volage, emmuré dans la tristesse et dans l’égoïsme. Cet immense fardeau qu’il doit porter sur ses épaules. Et voilà qu’il s’adosse contre le comptoir. Tinte son verre contre celui de son compagnon d’infortune avant de le porter à sa bouche avec une très grande satisfaction. Fini le travail d’analyse et d’intellectualisation.

Il l’entame. Sa routine rassurante. Toujours les mêmes mouvements, les mêmes regards condescendants, à prôner l’idéal de justice et de noblesse. Asbjörn qui agit sur lui comme une boussole. Quand le chemin à emprunter pour satisfaire son égo ambitieux est semé d’embûches. Lueur nouvelle dans ses yeux pour marquer la fin d’une longue descente aux enfers. Ancré, enraciné, relié à la terre et au présent dans chaque nouveau moment de la vie. A prendre à nouveau des décisions insensées sans se soucier des conséquences. Entamer des missions pleines de mystères et de danger. Se laisser aller. Là où le vent le porte. Quand le lâcher prise devient le meilleur remède. Les gloussements étranglés dans la gorge, incapable de venir à bout des esprits les plus festifs, qui ont le bienfait de mettre en veille les pensées qui se déchaînent dans un océan trouble et écumeux. Avant que l’opportunisme ne dicte encore leur conduite. Qu’ils complotent pour s’accaparer le pouvoir. Leur lignée ne risquant pas de tomber aisément en disgrâce. Et Wolfgang, il Lui montre un relatif désintérêt, alors qu’en vérité, il passerait bien un bras possessif autour de Sa taille.

Accroché à Elle comme à une bouée de sauvetage. Elle qui lui apportait une bouffée d’air frais, lorsque ses poignets étaient reliés par une chaîne de fer qui frottait sur sa peau. Infâme lassitude qui rongeait son âme vouée à l’ennui et au néant de l’existence humaine. Lui qui éprouve un pincement de nostalgie, à chaque fois qu’il arpente les couloirs vides du manoir. Rassuré par la présence constante et la chaleur réconfortante de la petite protégée. Elle qui apportait une bulle de joie à ses soirées froides et moroses. Heureux de se sentir accepté, sans jugements, avec une simplicité à l’état pur. Oubliés les tracas de la vie quotidienne. L’épouse qui l’attendait dans la chambre nuptiale, toujours sous le joug de cette maudite malédiction. Libéré de ce harnais conjugal castrateur. Des étincelles de rage et des élans de colère. Les rapports statistiques et tâches bureaucratiques qui font de lui un pantin épuisé. Lui qui continuait son éternelle marche vers un avenir radieux, même si cela impliquait de manipuler Son esprit, tirer sur des ficelles. Le téléphone porté à son oreille, le regard intimidant et calculateur, Wolfgang part à la chasse aux informations. Jamais hors course, prêt à user de tout pour arriver à ses fins.

Le moteur rugit bruyamment. La voiture qui se gare devant la résidence haut de gamme dans un petit crissement de pneus. Le petit personnel qui se tue déjà à la tâche pour satisfaire ses lubies et grotesqueries. Couloir bordé de petits arbustes impeccablement taillés. Roses rouges parsemées de part et d’autre, délicates et sensuelles, qui recouvrent le parquet de bois brillant et étouffent le bruit de ses pas. Fleurs du jardin déposées dans le vase au centre de la table dressée pour un repas gastronomique. Appartement éclairé par la seule force de quelques bougies ne diffusant qu’une lumière tamisée. Douce musique empreinte de sensualité, pour accroître le désir au creux de Son ventre, symbole même de son appartenance. Et à Son arrivée, il finit par l’afficher. Cette moue désolée. « Je me suis réveillé avec l’envie d’être dans l’ici et le maintenant. Vivre dans le moment présent et arrêter de me complaire dans un passé nostalgique ou un futur hypothétique ». Habitué à se démener pour reconquérir les cœurs, la séduction inscrite dans chacun de ses traits.
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Fell Back Into My Old Ways {PV} - Sam 17 Aoû - 14:25


Une sortie pour s’aérer, pour se replonger dans les cours aussi. Mais toujours mieux que rester à l’hôtel et tourner comme un lion en cage. Plusieurs semaines maintenant qu’elle bout. Colère silencieuse qu’elle tente d’étouffer comme elle le peut. Colère envers lui, mais aussi, et énormément, envers elle-même. Réaction à la con qu’elle n’avait pu retenir. Et voilà le résultat. Il l’avait foutu dehors sans la moindre hésitation. Alors Majken, elle avait tout remis en question. Cette relation pour le moins non conventionnelle, ce qu’elle attendait de sa vie ou même de lui. Mais plus encore, elle avait remis en question ce qu’elle était pour lui. Eternelle incertaine. Conditionnée pour constamment se remettre en question, doutée d’elle-même, de ses capacités ou de ce qu’elle pourrait inspirer. Sa mère a encore une influence non négligeable… Elle y bosse, mais c’est sa voix qu’elle entend régulièrement, comme un foutu poison s’insinuant dans ses veines.
De retour à l’hôtel, une fois de plus perdue dans ses pensées, Majken ne fait pas gaffe à cette voiture de luxe garée dans la cour. Voiture dont la présence inhabituelle aurait dû l’avertir. Mais elle continue dans le couloir, jusqu’à sa chambre, la tête ailleurs. Dans ses souvenirs et ses regrets. Peut-être aussi un peu dans ses cours, mais elle revient bien vite à la réalité en se rendant compte que sa porte n’est pas fermée à clé. Les sourcils froncés, elle la pousse, doucement. Un pas à la fois, sur ses gardes, prête à donner le premier coup s’il le faut. Mais la môme se fige. Silhouette connue et reconnue au milieu de sa chambre, malgré la lumière tamisée. Le myocarde s’emballe immédiatement. Appréhension, joie, excitation. C’est les montagnes russes mais elle prend sur elle pour ne pas simplement se jeter à son cou comme elle aurait pu le faire. Mais…bordel. Non, malgré une légère rancœur, rien n’a changé pour elle. Et la russo-norvégienne a meilleure mine que la dernière fois qu’ils se sont vus. Elle a retrouvé ses couleurs, bleus et ecchymoses ont fini par disparaitre. Ses côtes ne sont plus douloureuses non plus, mais dans sa tête, l’attaque est encore là. Et c’est bien pour ça, qu’elle continue de squatter cet hôtel. Elle ne se voit toujours pas retourner dans cet appartement. Pour ce qu’elle en sait, les mecs qui ont voulu la kidnapper pourraient bien recommencer.

L’envie de lui demander ce qu’il fait là, mais aucun son ne sort, le regard qui oscille encore entre sa silhouette et la nouvelle décoration de la chambre. Roses rouges étalées à même le sol, musique d’ambiance parfaitement choisi pour la scène. Majken, elle a le cœur qui bat la chamade, prêt à exploser. Parce qu’elle ne s’attendait pas à une quelconque visite en rentrant… Et elle s’attendait encore moins à lui. Y’a encore la colère, mais surtout la tristesse et la douleur qui grattent à la surface, ne demandent qu’à sortir, tout en sachant que la dernière fois, elle n’était pas à sa place. Pourtant, son palpitant a réagi au quart de tour face à Nodievs dans son nouvel espace de vie. Et le creux de ses reins continuent de s’embraser dès que ses opales se posent sur les siennes. Plus encore face à cette moue désolée qu’il affiche. « Je me suis réveillé avec l’envie d’être dans l’ici et le maintenant. Vivre dans le moment présent et arrêter de me complaire dans un passé nostalgique ou un futur hypothétique. » « comment t’es entré ? » question futile lorsque l’on connait Wolfgang mais normalement, il y a une sécurité dans ce petit hôtel particulier. Normalement, elle devait s’y sentir protéger de toute intrusion. La sienne y compris. Il l’avait foutu dehors, malgré les circonstances, son attaque de la veille et son état physique déplorable. Et pour ça, en plus du reste, elle lui en veut. Plus encore, elle s’en veut à elle-même. Seulement son myocarde ne se calme pas malgré ses efforts, son inspiration plus lente et plus profonde. Ce n’est pas comme si elle avait pu oublier Wolfgang. Ou comme si elle le pouvait. Sentiments trop ancrés, trop profonds. Sans doute trop malsains, aussi. Elle s’avance, doucement, comme si le terrain était miné. La seule chose qui le soit, c’est cette foutue relation. Au moindre pas de travers, c’est son cœur qui risque d’exploser, elle, qui risque d’y passer. Non pas qu’elle le craigne physiquement. C’est tout le reste dont elle a peur. Qu’il se joue d’elle, de ses sentiments, et qu’il se lasse pour enfin la dégager. « Et je dois te croire ? » elle dépose enfin son sac, sort une lame de sa veste qu’elle vient déposer sur le meuble en bois massif. Petit objet qui la rassure depuis quelques temps. Elle a sa force de valkyrie, ses réflexes, son entrainement… Mais c’est comme si cela ne semblait pas assez pour se défendre. Comme la dernière fois. Alors cette lame, c’est une assurance de plus dans les rues d’Arcadia. Pourtant, à ce moment précis, elle se sent horriblement fébrile. En réalité, elle aimerait vraiment le croire. Sa raison lui dit de se méfier, d’apprendre de ses conneries et de rester là où elle est. Son cœur ? Il lui dit de seulement faire attention. Et pourtant, c’est ce même cœur qui lui hurle d’aller se réfugier dans ses bras. D’être de nouveau près de lui, contre ce torse qu’elle a tant adoré et qu’il lui a tout autant manqué. Mais la môme ignore combien temps elle arrivera à garder ce visage aussi impassible que possible. Il est son point faible, et il le sait.
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Fell Back Into My Old Ways {PV} - Sam 7 Sep - 21:47

Wolfgang, il est capable de déployer ses grands talents d’orateur dans le but de servir au mieux ses intérêts. Hypocrisie dégoulinante de mensonges immortalisant cette nature abjecte forgée depuis la naissance. Des mains et de la sueur du patriarche. Il pourrait refaire le monde, pour Elle. Soulever des montagnes, remuer ciel et terre pour effacer cette peine empreinte dans ses yeux, endurer la douleur pour qu’un maigre sourire étire ses traits angéliques. Il émane de lui une telle gentillesse, une telle bonté, que les croyants amassés sur la place de l’église en auraient le souffle coupé. Vieux fruit tout pourri, vulgaire manipulateur mal intentionné qui élabore des plans cogités puissamment en espérant obtenir la suprématie, échapper à la solitude et l’abandon qui font revenir de vilains démons. Il Lui servirait presque des excuses sur un plateau d’argent. Essaierait presque de se disculper d’une faute qu’il n’est pas certain d’avoir commise. Alors qu’il est incapable de penser à autre chose qu’à lui. Lui et sa petite personne. A Vasilisa disparue dans des circonstances effroyables. A la menace qui plane au-dessus de sa tête.

Bientôt accoudé aux barreaux de sa cellule. Fouille au corps qui risque d’entraîner de lourdes séquelles. A essuyer d’un geste le crachat expulsé de la bouche des autres détenus. Alors qu’il est blanc comme neige. Horrifié à l’idée de presser la détente et de La libérer de son empreinte possessive. Rudes épreuves ancrées profondément dans sa mémoire, balayées d’un revers de main alors que l’opportunisme a agi sur son cœur comme un baume apaisant et réparateur. Musique qui entame une douce valse, petite bulle de tendresse capable de calmer le chaos qui règne dans son esprit, où il se réfugie bien volontiers. « De nos jours, le pouvoir c’est la richesse ». Dit-il avec condescendance et un brin d’amusement. Avec la vantardise et l’assurance d’un riche aristocrate qui redouble d’effort pour attirer l’attention et investit des sommes colossales dans des loisirs dérisoires. Lèvres pâles étirées pour laisser apparaître fièrement de jolies dents blanches, derrière son sourire maniaque. Il se laisserait presque berner par son propre jeu d’acteur lui valant franchement une nomination aux oscars.

Prêt à lui baiser les pieds, alors qu’elle s’est montrée aussi agaçante que possible, lors de leur dernière entrevue. A glaner des morceaux d’affection alors que le ciel était en train de lui tomber sur la tête. A demander l’impossible à un type qui s’est construit avec un cœur gelé. Endroit du corps robotisé. La colère, elle est encore là. Gardée sous contrôle. Parce qu’il est nécessaire de se dépasser mentalement et physiquement pour atteindre le bonheur, ou bien même le niveau du patriarche. « Tu peux laisser la colère ou l’indignation te submerger, ou tirer profit de la situation pour déguster une grande variété de vins en te sachant en sécurité ». Le regard qui scrute la lame dans une expression soupçonneuse. Le moindre mouvement. Chaque zone, à l’affut. Prêt à percer Ses états d’âme. A dégainer son arme, à achever son argumentaire comme le vendeur de l’année qui met en avant les avantages et bénéfices d’un produit pour convaincre son client de passer à l’achat.

Un requin détestable qui s’apprête à amasser gloire et fortune. Pourtant déstabilisé, face à cette petite poupée fragile qui a su embellir les derniers mois de sa vie. Elle mérite tellement mieux. Fixant, à travers la surface du miroir, cet air mesquin qu’il s’est pris à détester. Doigts qui se posent contre le verre froid de la bouteille, et mauvaises habitudes qui ont la dent dure. Regroupements entre inquiétants énergumènes pour se narrer frasques et dernières lubies. Activité qui ponctue son quotidien. Il ne voit pas le bout de ce tunnel sombre et lugubre. Tous les jours la même rengaine. Les mêmes émotions. Qui tournent en rond, à l’infini. Les erreurs jamais oubliées, jamais effacées. Incapable de se sortir de cette spirale auto destructrice dans laquelle il s’est engagé. L’alcool qui coule à flot, la vision qui se trouble, le sang qui bat furieusement à ses tempes, les mains plaquées contre ses oreilles pour bloquer les bruits assourdissants qui résonnent dans son crâne. Douce addiction et amère consolation.
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Fell Back Into My Old Ways {PV} - Sam 14 Sep - 23:40


« De nos jours, le pouvoir c’est la richesse » rire nerveux qui s’échappe de ses lèvres face à son air arrogant. Evidemment. Elle aurait dû s’en douter. Le fric comme passe-droit. Elle le sait aussi bien que lui. Mais plus encore, personne ne refuse rien à Wolfgang Nodievs. Il veut, il a. Que ça soit par son argent ou son charme, le scandinave arrive bien souvent à ses fins. Si ce n’est toujours. Et son intuition lui dit qu’aujourd’hui, elle fait partie de ces choses qu’il veut obtenir, d’une manière ou d’une autre. Petit chose qui lui a glissé entre les doigts. Pas franchement volontairement. Un peu par conneries. Leur faute à eux deux ? Peut-être bien. Peu importe, elle changera pas le passé.

« Tu peux laisser la colère ou l’indignation te submerger, ou tirer profit de la situation pour déguster une grande variété de vins en te sachant en sécurité » « En sécurité ? » qu’elle répète, interrogative en suivant son regard qui s’est posé sur la lame. Il aimerait qu’elle s’en débarrasse ou il a peur qu’elle s’en serve contre lui ? Sans doute pas assez folle pour cela. Pas encore. Pourtant, elle la récupère en avançant vers lui. Les corps qui retrouvent une proximité perdue, presque collés, si ce n’est pour cette larme entre, légèrement pointée sur la naissance de son cou. « ça fait un moment que je ne me sens plus en sécurité. Et en ce qui te concerne, tu m’as foutu à la porte le lendemain de mon agression. » elle n’est pas agressive, elle pose seulement les faits. alors elle sait plus si ce sentiment de sécurité qu’elle avait en sa présence c’est pas fait la malle. Ça ou sa confiance. Peut-être bien les deux. Peu importe ce qui s’est barré, elle peut pas non plus dire que tout a changé. Loin de là. Tout son corps réagit à sa présence. Sa vision, mais plus encore cette proximité. Comme un lieu familier retrouver. Sentiment agréable malgré cette méfiance fugace. La vérité, c’est que la môme est paumée. Elle sait plus quoi croire. Sa tête ou l’homme face à elle. Son cœur qui la trahit, ou une raison loin d’être implacable. « et je me fous de ton vin » qu’elle finit par lâcher en laissant volontairement tomber sa lame au sol. Mais si elle se fout du vin, elle ne se fout pas de son propriétaire. Bien qu’elle ne serait pas contre s’enivrer un peu, pour finalement s’enivrer de lui. Doux rêve. L’impression que ça fait des mois qu’elle n’a pas eu l’occasion de froisser ses draps, alors qu’il ne s’agit que de quelques semaines. Trop longues semaines. Wolfgang peut au moins se vanter de s’être fait une place de choix dans la vie de la valkyrie. S’il n’était qu’un protecteur discret et apprécié, charmant et l’aura impressionnante, il était devenu bien plus. Moins protecteur dans ses dernières semaines, mais sans aucun doute vital pour la blonde. La créature hurlait son absence et l’instabilité de ses dons. On lui avait toujours dit qu’arracher un être cher à une valkyrie n’était pas sans conséquence. Elle le savait maintenant.

Majken redresse légèrement la tête, ses yeux azurs ancrés dans ceux du quarantenaire. Putain qu’elle pourrait s’y perdre. Il lui suffirait juste de lâcher prise, encore une fois. Suffirait de lâcher les armes et se laisser faire. Le bout des doigts qui se posent sur sa joue, elle retient un soupir. Même ce simple contact lui a manqué. « alors j’suis dans ton présent ? » doucement, son corps se détend. Sa mâchoire s’est décontractée, son palpitant s’est calmé, retrouvant son rythme habituel malgré l’attente de la réponse. Après tout, il est bien ici, en chair et en os. Il est revenu, qu’elle se dit, sans pour autant savoir comment se comporter. Môme trop fragile face à un nodievs trop déterminé. Le peu de volonté restante s’évapore doucement inversement proportionnel au désir qui s’active et démange le creux de ses reins. Y’a pas à dire, il sait y faire. « peu importe à quel point je t’insupporte, me fous plus dehors » des mot qui s’échappent comme un soupir. Une demande plus qu’autre chose. Une supplication, et un espoir déguisé de revenir et de le récupérer. ça la tue elle, mais aussi la valkyrie. 

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Fell Back Into My Old Ways {PV} - Ven 18 Oct - 21:12

Un amour passionnel entre l’homme, les généreuses liasses de billets amassées d’année en année, l’odeur caractéristique du neuf qui persiste dans son royaume d’immensité où il règne sans trop fléchir, et l’enveloppe comme une aura aux couleurs sombres, invitant quiconque s’aventure entre ses murs, à éclater d’un rire fort devant ce spectacle quelque peu grotesque. Le quadragénaire le plus arrogant et insolent qui soit, dominé par une soif inextinguible, il écrase chaque adversaire sur le sol de l’arène. Flopées de moustiques et vers de terre destinés au bas-monde décédant par brassées. Immonde serpent visqueux choyé comme un véritable enfant pourri gâté. Condamnant qui que ce soit baignant dans son univers à la prison à perpétuité. Relégués rapidement au rang de suiveurs, de pions sans volonté propre, chiens de garde pas très avenants, disciplinés et obéissants. Molosses teigneux aux crocs acérés constamment à l’affût du moindre danger et pouvant être écrasés d’un simple coup de botte sans que personne ne s’en afflige. Fidèles serviteurs marqués de son sceau sans droits ni lois satisfaisant ses moindres caprices sans chercher à le contrarier.

Le jeune coq prétentieux, il sent le sentiment de toute puissance se propager dans la moindre fibre de son être. Grossir, gonfler et prendre toute la place. Le désir de tout obtenir, tout posséder, qui revient comme un lugubre leitmotiv et l’oblige à revenir constamment au même endroit pour répéter les mêmes erreurs. Comme un fardeau lourd et terrible qui pèse sur sa conscience et lui fait subir la pire des tortures qui puisse exister. La lueur malsaine au fond de ses yeux d’azur, une bouffée de bonheur égoïste à l’idée de se libérer d’un quotidien de solitude, cruelle partenaire intemporelle qui ronge le cœur jour après jour. Les frissons d’excitation qui parcourent le contour de ses bras, le galbe de ses muscles, jusqu’à la naissance de son cou à l’idée de rapporter la victoire, de satisfaire pleinement ses légendaires ambitions. De briller toujours du même feu divin, régner en maître et mener le plus fort bataillon. Probablement la figure la plus détestée de l’histoire d’Arcadia.

Le dégoût de soi enfoui au plus profond de son âme. Parce qu’Elle mérite certainement mieux que d’être réduite au rang de chaton domestique esclave de son propriétaire, forcée de subir les ordres et les humiliations du pire goujat que la terre ait connu. « Je gardais un œil sur toi ». Mériterait franchement mieux qu’un piètre mensonge. Qu’une imposture soigneusement orchestrée par ses soins. A alimenter la peur qui paralyse les muscles et conduirait presque à des crises de tétanie. Les coups qui s’enchainent avec violence, l’acharnement dont Elle a été victime, le besoin d’être sous protection rapprochée qui résulte d’un plan ingénieux élaboré par son esprit vif, perfide et diabolique. « Tu es trop jeune, pour ressasser les souvenirs. On devrait arrêter de s’enfermer dans des schémas négatifs et aller un peu de l’avant. Tu m’as manqué ». Wolfgang et ses discours moralisateurs dignes des plus grands sages. Toujours à adopter la politique de l’autruche, à agir comme une coquille vide et un pantin sans âme, aucune émotion sur le visage.

Vasilisa ayant régulièrement pressenti de l’évitement dans sa voix, levé le voile sur une hypocrisie bien cachée. La petite silhouette gracieuse s’avance, se rapproche ostensiblement. Réveillerait presque une libido dérangeante, décuplée à la manière d’un jeune adolescent qui La désire constamment, guidé par des sensations exquises appartenant à une époque belle et bien révolue. Visage dur peint d’une douce mélancolie, le timbre grave et teinté d’un érotisme peut-être trop osé et déplacé. « Apparemment. T’en as franchement assez des jeunes chastes. Tu préfères les baises sauvages sous le coup de la colère ». Dit-il, franchement pas adepte des histoires à l’eau de rose versées dans un style fleur bleue. Les paupières qui s’ouvrent et se ferment à intervalles réguliers, tandis que Ses doigts caressent sa joue d’une douce chaleur. Une main curieuse qui glisse sous le pli de son genou. Plus aventureuse, effleure la cuisse en des caresses furtives, tandis que son souffle saccadé s’écrase contre ses lèvres. « Avoue-le. Tu en redemandes ». A titiller des nœuds de nerfs pour qu’Elle se retrouve piégée sous son joug, à tenter d’exercer une attraction presque malsaine.
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Fell Back Into My Old Ways {PV} - Dim 20 Oct - 0:29


« Je gardais un œil sur toi » « vraiment ? »  question rhétorique. La môme a comme un doute. Pourtant, le fait qu’il soit là lui fout le doute. Il a en tout cas été en mesure de la retrouver… mais elle y croit qu’à moitié, à cette surveillance quasi constante. Il avait été clair, il avait voulu qu’elle se barre… et ça n’avait pas sous-entendu un quelconque attachement ou même qu’un intérêt quant à son bien-être. Mais encore une fois, il était bien là. En chair et en os. Alors d’une manière ou d’une autre, il l’avait cherché, et surtout il l’avait retrouvé. Elle continue de se demander ce qu’il en attend. Se la taper dans cet hôtel particulier avant de retourner dans son manoir vide ? Ou la ramener avec lui là, comme une poupée bien contrôlée ? « Tu es trop jeune, pour ressasser les souvenirs. On devrait arrêter de s’enfermer dans des schémas négatifs et aller un peu de l’avant. Tu m’as manqué » Pourtant, elle avait du mal à ne pas ressasser. Certaines nuits, son esprit repassait différentes scènes en boucle. L’agression, la peur ressentie… peur nouvelle qu’elle n’avait pas ressentie depuis des années. Depuis sa première agression, qui s’était voulue fatale mais qui avait fait ce qu’elle était aujourd’hui : une valkyrie. Mais parfois, sa tête repassait aussi cette scène, au manoir. Sa crise, les mots de wolfgang… l’expression de son visage et l’absence de… dieu sait quoi alors qu’elle franchissait le seuil de la porte. Mais elle était tout bonnement incapable de ne pas entendre ces quelques dernières. « toi aussi. » elle baisse un peu la tête, soupire, comme si ça lui enlevait un quelconque poids. Majken relève aussitôt le regard, scrute celui quarantenaire comme si elle y cherchait quelque chose. De la sincérité ? Une lueur quelconque ? Quelque chose qui scintillerait pour elle ? Elle s’y perd. Dans son bleu azur et ses propres espoirs. Qu’elle conne, que lui répète une petite voix qu’elle tente d’étouffer. Parce que la norvégienne se rapproche, ignore volontairement l’autre qui tente de la préserver, parce qu’elle aussi, elle a morflé à cause de tout ça. « Apparemment. T’en as franchement assez des jeunes chastes. Tu préfères les baises sauvages sous le coup de la colère » se mord l’intérieur de la joue pour ne pas sourire. A vrai dire, pour ne pas réagir tout court. Mais le con, c’est qu’il est pas bien loin de la vérité. De la colère pas forcément dans tous les cas, des émotions, de quelque chose de fort, colère, passion, ou autre, sans aucun doute. Mais les jeunes chastes, elle avait jamais donné dans cette catégorie. Sans doute un complexe quelconque jamais réglé, mais elle avait toujours été attiré par les hommes plus âgés… Ou les connards qui n’auraient eu à lui offrir. Hormis des problèmes. Ou les deux à la fois. Mais les mecs gentillets de son âge, elle ne les avait même jamais regardés. « J’aurais pas dit ça comme ça… J’aurais plutôt dit que j’avais visiblement un attrait certain pour les cons légèrement arrogants en pleine crise de la quarantaine… » son regard azur, perçant, le défie un instant de la contredire. C’est ce qu’il était et il le savait. Con, lorsqu’il s’y mettait. Elle aurait bien pu dire connard ou autre qualificatif adorable qui lui collerait à merveille à la peau. Mais peu importe ce qu’elle en dit, peu importe la façon dont elle le qualifie, elle ne peut nier ce qu’elle ressent lorsqu’elle en sa présence. Elle ne peut ignorer les frissons, sa peau qui réagit au moindre frôlement ou à chaque caresse. Et c’est comme s’il lisait dans ses pensées. Il ne la lache pas du regard, et l’une d ses mains s’est déjà glissée derrière son genou, dans le creux de sa jambe. Putain de frisson. Il remonte doucement, et la machoire de la môme se contracte, comme pour se retenir de ne pas céder tout de suite. Tout en sachant pourtant…. Qu’elle est déjà foutue. Seulement à quelques centimètres de ses lèvres, son souffle y meurt, et le myocarde bat plus vite. Frisson le long de l’échine à cause de cette main qui se balade à l’arrière de la cuisse. Elle le maudit autant qu’elle a envie de l’embraser. « Avoue-le. Tu en redemandes » elle se hisse légèrement sur la pointe des pieds, à peine, un peu plus proche de lui, de ses lippes qu’elle veut capturer, mais elle ne fait que le frôler. « tu vois… là j’te reconnais un peu plus que dans tout ça » d’un bref geste de main, elle désigne toute cette comédie… la lumière tamisée, les pétales… un romantisme qui aurait pu lui faire plaisir si elle y avait totalement cru. Une nouvelle fois, elle frôle ses lèvres, ses traits de poupée à proximité. L’ange blond a toujours su jouer, même inconsciemment de ce côté femme enfant et de ses traits envoutants. « t’attends quoi ? » une manière comme une autre de répondre à sa question, de mettre un point d’honneur à conclure ce semblant de relation malsaine. Elle le sait, et elle fonce dedans.


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Fell Back Into My Old Ways {PV} - Ven 1 Nov - 21:45

Automate insensible condamné à l’errance jusqu’à la fin de ses jours. A emprunter des sentiers de perdition d’une blancheur mortifère, les yeux injectés de sang, les lèvres desséchées, le cœur glacé de solitude. La voix traînante, le teint cadavérique, les membres engourdis par la fatigue, tandis qu’il entre dans sa sombre torpeur. Cloitré durant des jours entiers derrière son luxueux comptoir en bois, à défaut de mener son existence festive et mondaine et d’adresser à sa cour ses sourires pincés sous des yeux exagérément ouverts, signe classique d’hypocrisie. A trop plonger dans la mélancolie, se noyer dans les regrets. A se perdre dans des rêveries aussi défendues qu’invraisemblables. Baisers bruyants plaqués sur les joues bombées d’un jeune enfant innocent, fruit de leurs entrailles. Chaque fibre de son corps, chaque idée germant dans sa tête, lui insufflant de Le cajoler et d’en prendre soin. Parce que Wolfgang, il aurait pu flotter dans un océan de pure béatitude. L’esprit net, libéré de ses entraves. A la nuit tombée, retrouver la douceur et la chaleur de son foyer, condition essentielle à la survie, inhérente à l’espèce humaine depuis l’aube de l’humanité. Apprivoiser ce tourbillon de pouvoirs, qui déferle en lui tel un raz de marée qui engloutit tout sur son passage.

La gaieté troublante et débordante qui se lit sur les visages, l’éclair de vivacité qui anime les regards, le sentiment de légèreté et de liberté qui s’insinue dans chaque subconscient. Occulter les pensées inopportunes, la rancœur autrefois trop tenace pour être balayée d’un simple revers de main. Remuer ciel et terre pour recoller les morceaux, bâtir un avenir plein de lumière et éteindre le brasier qui règne en son cœur. Wolfgang, il a eu un choix à faire. Entre un chemin paisible et un chemin tortueux. A finalement laissé place à ses instincts les plus obscurs et les plus primitifs. Préfère peut-être de très loin baigner dans les mensonges, les tromperies, compétitivité, atteindre un autre stade d’une folie lourde d’impulsions qui se bornent à obtenir la satisfaction de désirs sales et dérangés. Il en est franchement incapable. De se défaire de cette sensation de manque liée à un long moment de privation. Accueillait avec tellement de satisfaction la montée d’adrénaline qui décuplait toutes ses forces, alimentée par une énergie si peu conventionnelle. La sienne. Il peut encore le sentir.

Le poison du masochisme se distiller dans ses veines. A l’épreuve du feu et des coups de griffes imprévus qui laissent des traînées sanglantes à jamais gravées sur la chair. Charmante hantise qui le tient, qu’il n’est pas certain de vouloir abandonner. Avant de se heurter, enfin, à la réalité du quotidien. Dur comme du marbre, hochements de tête indifférents, parfum de sérénité trop subtile pour traverser ses barrières mentales. Brûlé et écorché de partout, trop abîmé pour porter un intérêt à son prochain et endosser le rôle du chevalier servant contrastant avec son arrogance naturelle et son égoïsme sans commune mesure. Dans un gouffre de souffrances horribles, enclin à refaire surface pour apaiser cette sensation de mort imminente. Majken ou l’aboutissement d’un long voyage vers une douce libération. La consécration de projets ambitieux, les yeux révulsés sous l’effet de l’extase, valeureux guerrier trouvant bientôt le repos mérité après avoir ravagé moults champs de bataille. Dieu de la guerre prêt à se relever des plus terribles épreuves.

A subir de nouveaux assauts, encaisser les coups sans jamais flancher. « Si je te le dis. Nous sommes faits du même bois. Tu le ressens, toi aussi. Le besoin de te raccrocher à une bouée de sauvetage hypothétique, créer une bulle légère et protectrice dans laquelle tu peux agir librement, où le chaos qui règne à l’extérieur n'a plus d'emprise sur toi ».  Main chaude et rassurante qui saisit la sienne. Effacer les traits les plus énervants de sa personnalité, les conflits de plus en plus houleux et répétitifs pour redécouvrir un univers doux et chimérique. « J’aurais rajouté monstre d’égoïsme, de luxure et de désinvolture très à cheval sur ses principes ». Wolfgang, il hausse les épaules avec une nonchalance poussée à son extrême. La respiration erratique, l’espace si mince entre les deux bouches, le souffle dans Son cou, les doigts qui attaquent la braguette et offrent un chant délicieusement érotique à ses oreilles.
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Fell Back Into My Old Ways {PV} - Dim 3 Nov - 16:49


« Si je te le dis. Nous sommes faits du même bois. Tu le ressens, toi aussi. Le besoin de te raccrocher à une bouée de sauvetage hypothétique, créer une bulle légère et protectrice dans laquelle tu peux agir librement, où le chaos qui règne à l’extérieur n'a plus d'emprise sur toi » ses yeux azurs plongés dans le regard de wolfgang, à s’imprégner de chacune de ses paroles. Si elle ne sait pas vraiment s’ils sont faits du même bois, ils ont peut-être bien les mêmes aspirations, le même désir d se détacher un peu de tout ça. Peut-être qu’eux aussi, ils veulent gouter à un peu de bonheur. Ne plus se laisser atteindre par le chaos autour d’eux, par les meurtres, les décès, les histoires de pouvoir… ça fait des années qu’il est dans son cercle. Des années qu’il lui sert d guide, dune manière ou d’une autre. A prendre soi d’elle, même de loin, à la surveiller, de temps à autres. Relation qui a pris un virage à 180°, dnt elle est loin de se plaindre, les trois du quart de temps. Si d’apparence Wolfgang a tout du genre parfait, il n’a en réalité rien du Prince Charmant, et ça, la môme en a toujours été consciente. Et c’est peut-être bien ça, qui n’a cessé de lui plaire et de la faire vibrer. C’est ça, qui l’a excité et ensorcelé. Elle a bien dû se faire une raison, le mec parfait n’était pas son style. Elle le laissait bien volontiers aux autres, pendant qu’elle, serait dans les bras du scandinave.
Sa main dans la sienne, réchauffée et rassurée. La môme rend définitivement les armes. Pas franchement trop faible pour résister, seulement aucune envie de le faire. Il a raison. Elle veut sa bulle et sa bouée de sauvetage. Et pendant plusieurs mois, c’est avec lui qu’elle a ressenti tout ça. « J’aurais rajouté monstre d’égoïsme, de luxure et de désinvolture très à cheval sur ses principes » cette fois, c’est un rire France, sincère et cristallin qui s’échappe de a gorge de la blonde, amusée de l’ajout.  Elle se pince les lèvres, retient un nouveau rire. « effectivement, j’ai failli oublier. » tout ça lui ressemblait bien, y’a pas à dire, et il le lui a démontré à plusieurs reprises. « un peu trop à cheval sur ses principes… » elle a un sourire amusé, consciente des défauts, parfois oppressant du quarantenaire. Parfois égoïste, souvent autoritaire. Redoutable, sans le moindre doute. Et pourtant, c’était bien envers lui que la jeune norvégienne avait des sentiments.


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Fell Back Into My Old Ways {PV} - Dim 10 Nov - 19:55

La bouche dégoulinante de miel, libère des litanies doucereuses assez soporifiques pour endormir un auditoire ou captiver l’attention d’une innocente fleur simple d’esprit ou évoquant tout simplement la naïveté enfantine, la décadence sublime de la soumission, jeune fille à la pureté incomparable et au cœur tendre. Mystérieux gourou sectaire qui fait miroiter à ses adeptes un voyage se révélant plein de surprises, une initiation à l’art, à la beauté et au charme, une parenthèse bien être, en assurant défense et sécurité. Maître de la tromperie et de la manipulation, brûlant de lui faire connaître la volupté charnelle nuit après nuit. Une nouveauté dans cette vie trop solitaire, l’entracte qui laisse le temps de souffler, les effleurements salvateurs qui coulent comme une eau paisible dans son esprit obnubilé par la déferlante de puissance prête à se déverser sur chaque assaillant. Sème le chaos et la discorde sur son chemin, alors qu’il devrait s’avancer majestueusement au centre d’une arène, luttes qui s’achèveraient avec la mort des opposants, la douleur qui déchire les entrailles, le plaisir qui le fait frissonner de plaisir. Tyr se laissant enivrer par l’odeur du sang se répandant dans l’air, les yeux brillants d’un appétit vorace et violent. La tête qui bourdonne atrocement, sous le bruit des coups de feu qui envoient les adversaires se fracasser contre le sol.

Flamme d’excitation naissante au creux de son ventre, il en trépignerait presque d’impatience. Ignoble poids sur la conscience, aléas d’une malédiction qui sommeille en lui depuis son seizième anniversaire. En train de dorer au soleil, de s’évader d’une vie trop monotone à son goût, au lieu d’assumer les responsabilités de son rang. Terré là-dessous, je me contente de t’observer prendre du bon temps, prendre un congé sabbatique prolongé, l’esprit léger, coincé dans un monde dont tu ne soupçonnais pas l’existence, pendant qu’Ils se trouvent au cœur de l’horreur. J’entendrais presque le bruit des feuilles et des oiseaux qui roucoulent. Les vieilles manies qui refont surface, les jeux de séduction qui cachent un ennui profond et la volonté d’extorquer de précieux trésors. Et cet oubli momentané, il n’a pas de prix, aux yeux de Wolfgang. Lui qui fait peine à voir, couturé de cicatrices invisibles, les joues creuses, le teint fantomatique. Fatigué de vivre avec des regrets. De se repasser la dernière nuit en boucle dans sa tête, le cœur ravagé par la haine, meurtri par la trahison. Il aurait dû encaisser ses foudres, continuer à s’enliser dans ce quotidien sans passion et sans but précis. Au lieu de signer Son arrêt de mort. Il les étouffe un à un. Les sanglots nerveux qui pourraient s’échapper violemment de sa gorge, les bordées de jurons bien méritées.

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