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ni thagann ciall roimh aois. ) phaedrig

 :: abandonnés
poison ivy
Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2273
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : ni thagann ciall roimh aois. ) phaedrig Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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S.K.
la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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[size=8]Help me out here. All my words are falling short and there's so much I want to say. Please forgive me ღ kearney-killough


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POISON IVY
They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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ni thagann ciall roimh aois. ) phaedrig - Mar 26 Nov - 0:35



Ni thagann ciall roimh aois.

@phaedrig kearney@SIOBHÁN KEARNEY

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Les dents serrées, le dos droit, l’herboriste regarde l’inspecteur griffonner son carnet. Voilà une heure déjà qu’ils sont tous les deux attablés, face-à-face malaisant qui s’éternise alors que la divine refuse de se confier.

Dans la cuisine du vaste appartement - où la végétation fait davantage valoir ses droits que les meubles ou les ustensiles, le silence finit par les avaler. Au fil des regards qu’ils échangent, le policier et la victime se jaugent, s’ignorent, s’évitent, sans qu’aucun d’eux ne semble prêt à lâcher prise. S’il pense la faire craquer en la noyant dans le mutisme, l’officier n’est pas au bout de ses peines. Il y a trop longtemps que l’irlandaise pratique cet exercice pour céder aussi vite à la pression ; trop longtemps qu’elle résiste au chantage et maîtrise l’art des interrogatoires avec brio. Après avoir fait face aux pires des criminels, elle n’allait pas flancher devant le zèle de certains officiers, quand bien même ils revenaient à la charge en espérant la faire capituler.

Celui-là n’était pas le premier à lui rendre visite. Elle avait eu beau répéter qu’elle ne déposerait pas de plainte, la police d’Arcadia s’acharnait dans l’espoir de la voir leur céder des informations capitales à son enquête contre la pègre florissante. Mais l’attentat organisé contre son magasin relevait d’une affaire personnelle, et le message reçu une poignée d’heures avant le drame avait suffi à lui faire retenir la leçon ;
Elle avait beau se sentir dévastée, brûler d’envie de se venger, elle savait que parler à la justice était la pire des solutions. Ce ne serait pas celle qu’elle retiendrait, plus maintenant que les siens l’entouraient, et qu’elle s’était promis de ne plus faire de choix qui l’en éloignerait.

Bien sûr, qu’elle connaissait ce coupable qu’ils voulaient coffrer. Bien sûr, qu’elle savait les raisons de cette attaque à son encontre et qu’elle possédait tous les éléments pour rectifier le tir. Mais sa décision était prise ; elle ne basculerait pas maintenant de cet autre côté. Son camp resterait l’opposé de la Justice, et son hybris s’y voyait déjà trouver son compte, d’une manière ou d’une autre.


« Vous savez que vous vous entêtez à faire le mauvais choix».

Au terme de ce tête-à-tête désagréable, l’Empoisonneuse n’a toujours pas cillé. Son teint livide contraste avec les cernes violacées qui décorent son visage, et ne laissent aucun doute quant à l’épuisement qu’elle accuse. De fatigue et de lassitude, ses jambes commencent à trembler sous la table, dissimulées à la vue.

« Riorgh n’aurait pas voulu ça pour vous ».

Dans cette bouche étrangère, le prénom la saisit. Ses doigts se crispent alors sous le tissu qui ne la quitte jamais, et l’irlandaise doit redoubler d’efforts pour ne pas montrer que la ruse a  su la dérouter. « Mon mari n’aurait pas voulu mourir non plus ». Qu’importe ce qu’il pensait réussir à faire en évoquant son collègue assassiné quelques années auparavant, la veuve lui renvoie la balle aussitôt. Elle rappelle au passage que la Police n’a pas été à la hauteur dans cette affaire et fait comprendre ainsi à l’inspecteur qu’il est de mauvais ton de vouloir la convaincre. Il est définitivement trop tard pour qu’elle ait confiance en l’institution et qu’elle revienne sur son discours.  

« Très bien ». Un coup d’oeil à sa montre, le trentenaire rassemble ses papiers et trempe une dernière fois ses lippes dans la tasse de café. « Je crois qu’on va en rester là Mrs Kearney ». Il appuie sur le nom, comme ils se plaisent à le faire tous depuis qu’elle a récupéré sa véritable identité. Façon de lui montrer qu’ils savent parfaitement qui elle est, à bien des lieues de l’innocence, et qu’ils ne manqueront pas de revenir la hanter.

Premier à se lever, il remballe ses affaires, rajuste son holster et se laisse raccompagner vers la porte d’entrée. L’herboriste l’entrouvre, impatiente de voir s’achever ce supplice, quand l’officier se tourne une fois le palier traversé. « Qui que vous protégiez, essayez de vous rappeler que ça ne vous a pas réussi la dernière fois ». Nouvelle fourberie à laquelle elle demeure silencieuse, en le regardant disparaître.


Il s’écoule peut-être quelques secondes durant lesquelles elle reste inanimée sur le pas de la porte. En proie aux doutes qui reviennent par milliers, à la peur qui l’assaille, à la colère qui pulse dans ses veines et à son corps exténué qui la menace à chaque instant de s’écrouler.

Pourtant, tout au bout du couloir, une nouvelle silhouette se dessine enfin. Familière cette fois-ci. Cent fois plus agréable à regarder venir que celle qui vient de la quitter. « Phaedrig ? » Elle est un peu surprise de le voir s’approcher, mais pas foncièrement étonnée. Ses bras s’entrouvrent alors pour l’embrasser, et elle s’écarte afin de l’inviter à entrer à son tour.
La chevelure de feu, identique à la sienne, et la candeur de son visage lui redonnent le sourire. Depuis qu’ils se sont retrouvés, son frère est toujours le premier à accourir quand elle en a besoin.  

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ni thagann ciall roimh aois. ) phaedrig - Jeu 28 Nov - 19:32



Ni thagann ciall roimh aois.

@phaedrig kearney@SIOBHÁN KEARNEY

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Des pas qui claquent avec énergie sur le béton de la ville. Phaedrig est plutôt d'une humeur guillerette depuis quelques-jours, se laissant porter par les événements qui précipitent un peu sa vie. Plutôt dans le bon sens vu que sa famille change et se complète à nouveau. Le retour de sa sœur dans sa vie lui offre la bouffée d'air frais dont il avait terriblement besoin. Même si ce retour se signe par des changements radicaux dans la vie de Siobhan. Des changements violents. Et même si cela fend lui fend le cœur, le frère ne peut totalement se cacher d'être très attristé. Un peu égoïstement, la présence de sa sœur calme son hybris qui se fait de plus en plus violent à mesure que la vie avance et que la solitude s'installe à nouveau. Ce fut d'ailleurs, probablement poussé par lui, que Phaedrig se mit en chemin de l'appartement de Siobhan.

La journée était bien entamée mais le monde bien présent. Et la hâte du jeune homme était palpable, il voulait revoir sa sœur. La soutenir, discuter avec elle, partager tout ce qu’il avait pu vivre en son absence, l’écouter et la décharger du poids des années qui s’appesantissaient sur ses épaules féminines. Tout ce qu’un petit frère pouvait faire. Alors, quand il s’engouffra dans le bâtiment, ce fut avec une réelle détermination. Il monta les marches quatre à quatre jusqu’à atteindre le bon étage. Et alors qu’il arrivait sur le palier, il croisa le chemin d’un homme qui faisait justement le trajet inverse. La tenue ne laissait pas de doute sur sa fonction et le rouquin fronça les sourcils. Un flic. Qui avait l’air de venir du couloir qu’il visait. L’homme en question le salua d’un signe de tête avec un sourire énigmatique que le jeune homme ne comprit pas. Pensif, il arriva enfin dans le bon couloir pour y apercevoir sa sœur qui attendait dans l’entrebâillement de la porte. Les déductions furent faciles à faire. Mais que foutaient la police à tourner encore autour d’elle ? L’inquiétude se distilla dans ses veines rapidement, tendant ses traits alors que ses pas se faisaient plus rapides pour la rejoindre. Il accueillit l’étreinte de sa sœur avec joie et lui rendit avec sollicitude.

« Salut, Sio … Tout va bien ? »

Son regard vert se dirigea un instant derrière lui vers la sortie du couloir en question, équivoque. Et alors qu'il suivait son invitation à entrer, tout en écoutant sa réponse, il poursuivit :

« La police te cherche encore des noises pour l'incendie ? Ils n'ont pas encore compris que cela ne les concernait pas ? »

Un peu vindicatif, il ne portait pas les forces de l'ordre en haute estime. Même si leur mission semblait noble, le rouquin grandit dans une mafia et voyait bien leur totale inefficacité. Pire, il avait même pu comprendre la profonde corruption qui avait pu s'emparer de ces fameux "gardiens de la paix". Il n'y croyait plus depuis longtemps, et il savait que la famille se chargerait de défendre sa soeur. Même s’il ne comprenait pas encore tous les tenants et aboutissant de cette histoire. Il aurait peut-être ses réponses bientôt, ou du moins, ferait en sorte d’être là pour elle. Même si elle décidait de l’écarter un peu. Il insisterait. Maintenant qu’elle était revenue, il ne la laisserait pas le mettre de côté aussi facilement. Il souhaitait sincèrement être une part de sa vie, quelqu’en soit le prix. Alors, il reprit avec un sourire plus naturel et confiant :

« Tu me le dirais, si tu avais besoin de quoique ce soit, n’est-ce pas sis’ ? D’ailleurs, tu ne m’as vraiment encore tout expliquer pour ce qui a bien pu t’arriver … »

Se délestant de ses affaires, il prenait doucement ses marques dans cet espace qu'il ne connaissait pas très bien. Il paraissait même un peu gauche même si la présence de sa soeur l'apaisait.

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ni thagann ciall roimh aois. ) phaedrig - Sam 7 Déc - 12:29



Ni thagann ciall roimh aois.

@phaedrig kearney@SIOBHÁN KEARNEY

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En l’espace de quelques secondes, la présence du cadet soulage le coeur meurtri et redonne à la pièce une atmosphère supportable. Rayon de soleil éclipsant la nuit noire, il la libère d’un poids sitôt sa peau diaphane pressée contre la sienne.
« Entre », lui souffle-t-elle avec douceur, tandis qu’elle referme la porte. « Je vais bien ». Mensonge qui s’accompagne d’un sourire déconfit. Elle devine l’agacement dans le ton de sa voix, et peut lire l’inquiétude à ses sourcils froncés. « Et toi ? ». Impossible de manquer ses regards suspicieux à l’attention de l’homme croisé dans le couloir. Elle aurait préféré ne pas l’inquiéter avec ça ; tente vainement de changer de sujet.

« J’allais refaire du thé. Tu veux boire quelque chose ?  » La silhouette élancée disparaît un instant derrière les murs de sa cuisine. Elle s’affaire au comptoir et débarrasse la table encore chargée des dernières preuves de l’interrogatoire. « On sera mieux au salon », affirme-t-elle en pressant gentiment son hôte vers la pièce d’à côté. Elle peut le voir à travers l’ouverture taillée dans la cloison, et sentir son regard s’appesantir sur elle.

« Ils finiront par se lasser  ». Et le timbre s’éraille tandis qu’enfin, l’aînée consent à répondre aux questions. Non convaincue à ce sujet, elle espère pourtant avoir raison, même si elle se sait capable d’endurer la pression des policiers. « Ils le savent parfaitement. Ils veulent seulement profiter de la situation ». Un plateau préparé entre ses mains gantées, elle rejoint le plus jeune des Kearney et s’installe face à lui sur le grand canapé. « Si je porte plainte, ils auront un motif pour approfondir l’enquête. Ils veulent des noms, et des gangsters à arrêter ». Des procédés somme toute évidents de leur part, et bien connus par les enfants de la pègre qu’ils étaient.

La divine hausse les épaules et couve son petit frère d’un regard bienveillant. Elle n’aime pas le savoir inquiet pour elle. C’est un rôle qu’elle estime ne pas être le sien. Pourtant, depuis qu’ils se sont retrouvés, ses benjamins ont plus souvent l’occasion d’être là pour elle que l’inverse, et ce fait avéré n’a de cesse d’empirer sa culpabilité à leur égard.

Alors elle se penche en avant, les orbes chargées d’assurance bien qu’au fond d’elle, elle ne sache plus vraiment où elle en est. Les phalanges recouvertes effleurent la main de son cadet, en épousent le revers avec tendresse puis fermeté. « Je ne cèderai pas. Ne t’inquiète pas pour ça ». Elle a cette volonté de lui prouver sa détermination et de le rassurer ; et de lui faire comprendre qu’elle est touchée par sa sollicitude, même si ses histoires personnelles ne devraient pas avoir autant d’impact sur lui.  

Et le sourire s’efface tandis que les prunelles dévient, agrippent un horizon lointain. Les interrogations la poussent à réfléchir et à se remettre en question. A reconsidérer le rôle oublié d’une famille, à force d’être seule durant toutes ces années.
En frôlant la mort au printemps, elle avait fini par réaliser à quel point les siens lui manquaient. Les voir à ses côtés lui avait redonné la force de se battre et de se relever, et grâce à eux, elle avait  - en quelque sorte - assisté à sa propre renaissance. Se reposer sur eux - et l’accepter surtout, lui avait permis de se reconstruire, après les épreuves traversées. Elle en était consciente, mais abaisser les barrières érigées durant des décennies, et assumer de ne plus être seule, prendrait encore du temps. Petit à petit, comme en cet instant, elle finirait par se laisser aller à leur soutien et se livrer, et embrasser l’idée qu’ils pouvaient de nouveau tout partager, puisqu’ils étaient là les uns pour les autres.

« C’est… une histoire compliquée ». Elle est prête à lui raconter, mais l’esprit peine à rassembler les éléments. Sa raison voudrait croire que l’attentat mettrait un point final à ses altercations avec le responsable ; mais son hybris rêve de vengeance alors même que le coeur est encore effondré d’avoir perdu ces deux années de vie, son entreprise, toute sa fierté.

« Une histoire personnelle ». Elle appuie sur les mots, réfléchit aux suivants, à ce qu’elle devrait dire ou non. « L’an dernier, mon pouvoir s’est déclenché sur un gradé de la NC ». Salvatore, sous-boss italien venu lui mettre la pression qu’elle avait presque tué sans en avoir l’intention. « C’était un accident ». Elle regarde ses mains mortelles, toujours couvertes de tissu depuis. « Il est venu me voir quelques heures avant l’incendie ». Visite qui lui avait paru ô combien suspecte, mais qui ne lui avait pas permis de se douter un seul instant qu’il frapperait aussi vite et aussi fort après leur entrevue. « Je ne me suis doutée de rien ». La voix déraille tandis qu’elle y repense et se flagelle mentalement d’avoir été si niaise et négligente. « C’est de la pure vengeance, de l’intimidation. Mais ça ne concerne que nous cette fois ». Pas la mafia, elle l’avait bien compris, même si ses déboires importants avec la Camorra l’avaient poussée à prendre les devants et à se protéger.

« D’ailleurs… j’ai pris une décision suite à ces événements. Et je voulais te l’annoncer ». Pas aussi vite, et pas à l’improviste, mais l’occasion se présentant, le moment lui semble plutôt approprié.

« Ikaar m’a fait une proposition ». Ses jambes se croisent sur le divan, tandis que les orbes glacées fixent gravement le tonnelier. Communiquer ce choix est d’autant plus pénible et angoissant qu’il le rend réel et effectif. Sans retour en arrière possible.

« Et je vais l’accepter ».

Nul besoin d’en dire plus pour que son cadet devine ce que cela signifie. Il sait tout ce que ça représente pour elle, et tout ce que ça implique ; mais comment ne pas tomber des nues à cette annonce, en connaissant sa volonté d'afficher sa neutralité, et tous ses efforts déployés dans ce but au cours des trente dernières années ?

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ni thagann ciall roimh aois. ) phaedrig - Mar 10 Déc - 20:39



Ni thagann ciall roimh aois.

@phaedrig kearney@SIOBHÁN KEARNEY

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Les traits tirés de sa soeur entrait en contradiction avec les paroles rassurantes, courcircuitant les propos auprès du frère protecteur. Il lui répondit juste plus vaguement : « Ca va ... Ca va ... » pour laisser ses propres états d'âme de côté. Pour le coup, il avait plus d'attention sur elle que sur lui-même. En même temps, sa nature s'imposait. L'invitation arriva et il acquiéça a à sa proposition : « Un thé ira très bien, je pense qu'on en a tous les deux besoin. ». La boisson chaude réconfortante par excellence, il suivit donc le geste de sa soeur et se reportant dans la salle confortable. S'installant dans un fauteuil, il laissait son regard trainer un peu partout. Ce fut plus fort que lui, curieux de contempler et d'en apprendre encore plus sur celle qui occupait à nouveau cette place importante dans sa famille. Il écoutait quand même avec attention les réponses de son aîné, heureux de ne pas à avoir eu à se battre pour en savoir plus. Il aimait cette atmosphère de confidence, alors qu'il ne la comprenait que trop bien.

La police fouinait partout. Cela en devenait difficilement supportable. « En espérant qu'ils se lassent oui ... Même si j'en doute un peu. Ils sont clairement sur les nerfs depuis quelques-temps. Ils ont l'espoir d'enfin servir à quelque-chose alors qu'ils ne font que remuer la merde. ». le ressentiment du roux était palpable et il en voulait énormément aux forces de l'ordre de mettre sa famille encore plus en difficultés. Comme si ce n'était pas suffisant de se faire incendier son commerce. Les nuages sombres couvraient son esprit jusqu'à ce qu'un contact ne le sorte de ses pensées : les doigts couverts de sa soeur, les effaçant par cette simple caresse. Un léger sourire pointa sur son visage alors qu'il semblait déjà plus rassuré par ses paroles assurées. Hochant hâtivement la tête, il la soutiendrait quoiqu'il arrive.

Les nouvelles révélations ne tardèrent pas à arriver et le benjamin écoutait avec attention. La Nuova ... Cela ne l'étonnait même pas. Le voile sombre revenait alors qu'il écoutait son récit, s'imaginant très bien la situation. Il ne pouvait que comprendre et compatir, avec sincérité.

« C'est qui nous concerne, concerne notre famille aussi. ».

On pourrait presque penser à des mots du père ... Conditionné et en même temps, beaucoup trop proche de sa famille. Ce qui la concernait, pouvait la mettre en danger, le concernait aussi.

Pourtant, une nouvelle annonce retint le souffle du jeune homme. Elle touchait subitement sa curiosité et le regard du rouquin s'alluma. Il se redressa sur son fauteuil, alors qu'il venait de prendre sa tasse thé. Attentif. Comme jamais. Le prénom du cousin sortit alors de la bouche fine de Sio'. Phaedrig se douta alors de ce qui allait en sortir. Cela faisait quelques-temps que le Kearney parlait à son cousin du retour de sa soeur. Des nouveaux contacts qui s'établissait doucement, avec un doux espoir que les choses retrouvent leurs places malgré les rumeurs et les rancoeurs. Face à sa grande soeur, Eabha, Phaedrig avait déjà du argumenter lors de débats houleux. Alors il était pendues aux lèvres de Siobhan, en attendant la suite. Qui tomba rapidement, arrachant un sourire immense à ce frère qui attendait cela. Elle allait accepté. La gratifiant de ce sourire et des étincelles dans les yeux, il ne put que répondre enjoué :

« Alors, ça, c'est une bonne nouvelle ! »

Surtout qu'il se doutait bien que tout cela ne devait pas être facile pour elle. Après toutes ces années à lutter pour la neutralité, à essayer de faire sa vie sans éclaboussures de violence. Jusqu'à ce que tout n'explose. Le groupe pouvait protéger les individus. Il se pencha alors en avant, pour mettre à son tour ses doigts sur les siens gantés. Les saisir dans un contact profond, sincère et sans retenu :

« Je me doute que ça n'a pas dû être facile pour toi. Mais je sais que c'est la bonne chose à faire. »

Phaedrig savait qu'il s'agissait de la bonne décision. Il en était persuadé. Cela signifiait aussi des liens renforcés. Après, il ne put retenir sa confidence, alors d'une voix légèrement hésitante, il reprit :

« Tu sais ... J'en avais déjà parlé avec Ikaar ... Même si Bha'bha n'était pas forcément d'accord. Tu sais qu'elle a la rancune tenace. Mais je ne l'ai pas écouté ... Pour une fois. »

Même s'il utilisait ce surnom affectueux pour sa grande soeur, le jeune homme était sûr de lui. Cela faisait quelques-temps que le petit frère s'affirmait. De plus en plus, sans vraiment comprendre pourquoi. Une voix intérieure, un élan, une force. Même s'il suspectait sa récurrence de s'exprimer de cette façon, il souhaitait au fond de lui que cela ne soit pas cela. Que cela vienne vraiment de lui. Ni de l'absence du paternel. Même si cette piste pouvait être vraie, sans l'ombre.

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Siobhán Kearney
BLAZE : honey.moon ou le chat
CREDITS : all souls (ava) bandersnatch et jenesaispas (aes profil)
FACE : jessica chastain
DOLLARS : 2273
SACRIFICES : 4327
PORTRAIT : ni thagann ciall roimh aois. ) phaedrig Tumblr-ofm3vt-Hh9-L1vdr7syo8-250
ANNEES : l'apparence figée dans ses quarante et une années (sept. 78)
CŒUR : doucement réchauffé par le dieu forgeron qui en a relancé la mécanique
RÉINCARNATION : airmed, déesse irlandaise des plantes médicinales ; guérisseuse, empoisonneuse, enchanteresse
TALENT(S) : phytokinésie / contrôle des toxines--par le toucher / connexion végétale / superphysionomie / vérité oculaire
FACTION : an riocht, de retour à la maison
OCCUPATION : ma petite entreprise ne connaît pas la crise ; herboriste - fleuriste - fabricante de cosmétiques - produit des substances divines (propriétaire d'Emerald Garden & l’Élixir) ; supervise la production de nectar à la distillerie
GENÈSE : (primus) stade 7 ; essence retrouvée dans cette vie pour protéger le ventre qui s'arrondit de jour en jour
TALON(S) D'ACHILLE : la tarte au citron - ses enfants - les feux de forêt
JUKEBOX : The Cinematic Orchestra - Arrival of The Birds & Transformation | John Tavener - Funeral Canticle
RUNNING GUN BLUES :
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'Cause I wanna touch you baby, and I wanna feel you too. I wanna see the sunrise on your sins just me and you ; light it up, on the run, let's make love tonight. Make it up, fall in love, try.

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« Spending time with you showed me what I've been missing in my life. I have to thank you for giving me the greatest gift ever. I'm scared but If someone asks me, i think i'll answer that the rest of my life looks like you. » ღ pinterest

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« I know it hurts, it’s hard to breathe sometimes. These nights are long, you’ve lost the will to fight ; your heart’s a bird without the wings to fly. But you are not alone, I’ve been here the whole time singing you a song. I will carry you » ღ pinterest

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la cité des mâles veille sur le quartier des lunes ; elles veulent y faire leur place et doivent y bouffer du bitume ; de peines, de vaines, tenaces, elles brillent d'audace ; s'enflamment, un flegme, qui brûle ; si belles. bien plus qu'au soleil.

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Is that all that's left us after hating all these years? In a house full of anger and a heart full of tears

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« They say mother earth is breathing with each wave that finds the shore ; her soul rises in the evening for to open twilight's door ; her eyes are the stars in heaven watching o'er us all the while, and her heart it is in Ireland, deep within the Emerald Isle. »

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They used to call me Poison, like I was Poison Ivy. 'Cause I was filled with poison, but blessed with beauty and rage

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EMERALD GARDEN


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Ni thagann ciall roimh aois.

@phaedrig kearney@SIOBHÁN KEARNEY

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Un soupir inaudible s’échappe de ses lippes entrouvertes. Malgré l’angoisse qui la tenaille à l’idée de rendre son choix bel et bien réel, le sourire de son frère parvient à la convaincre qu’elle a pris la bonne décision. La chaleur et la sincérité qui s’en dégagent lui ôtent une nouvelle fois une partie de ce poids qui lui pèse sur le coeur, et l’aident à relativiser. A sa seule réaction, elle sait que sa motivation première avait toutes les raisons d’être écoutée ; retrouver sa famille, être auprès de ses proches pour les soutenir et les aider, est son nouveau dessein. Cette année a été bien trop riche en drames et en prises de conscience pour qu’elle continue d’avancer sur son propre chemin. Dans sa brutalité inouïe, sa vie s’est enfin découvert un sens, et le besoin de mettre un terme à sa terrible solitude, a éclipsé tous les autres. Les compromis sont déjà faits : elle renonce à tout ce pourquoi elle s’est battue durant des décennies ; elle renonce à sa liberté ; à sa fierté aussi, ce qui, pour une femme de son nom, mérite amplement d’être souligné. Elle bascule d’un extrême à l’autre et le sait parfaitement. Ses entrailles sont gorgées du déshonneur et de la culpabilité ; mais le myocarde piétiné ne peut guérir qu’en puisant chaque battement parmi tous ceux qui l’ont aimée, et tous ceux qui sont encore là. Même après qu’elle ait osé les repousser et leur tourner le dos, afin de suivre son propre trajet - celui qu’elle pensait idéal, et qui ne s’est révélé que désastreux.

« Ca va faire des mois que j’y pense. J’ai bien réfléchi ». Une chaleur douce s’empare de tout son être alors que l’irlandais serre sa main dans la sienne. C’est bel et bien cette compassion, cet amour sans frontières et bienveillant, qui l’a finalement persuadée.
Au fond, Phaedrig est le premier instigateur de ce retournement de situation ; celui qui, quasiment tous les jours à son chevet lorsqu’elle gardait le lit dans les sous-sol de la distillerie, a su lui procurer l’envie de revenir. Celui qui a aidé à sa renaissance, éclipsant les ressentiments des autres par sa grande mansuétude, et pansant les blessures d’un coeur détruit par un rejet brutal.
Il était là, près d’elle, chaque fois que son regard croisait celui du Sénéchal dans les couloirs. Tel un pilier pour la tenir et l’empêcher de s’effondrer, jusqu’à ce qu’elle puisse enfin quitter les lieux.

« Tu sais ce qu’il attend de moi ? ». La divine est curieuse, et se demande ce qu’il sait.
Ce n’était pas si difficile à deviner. Depuis l’arrestation d’Eamonn, le Royaume avait perdu le régisseur de son trafic de drogues divines ; elle excellait dans ce domaine, en avait fait son commerce, et si peu de monde était au courant, ses frère et soeurs faisaient partie des exceptions. Ils n’en parlaient jamais, mais Phaedrig savait tout ; de ce qu’elle était capable de produire, jusqu’à la relation secrète entretenue des mois durant avec le dernier Sénéchal. Il avait fini par comprendre, comme tous les autres en le voyant veiller sur elle et la protéger sans compter entre les murs du bâtiment. L’ex-fiancé avait tout mis en oeuvre pour la garder près de lui le temps de sa convalescence, alors même qu’ils étaient séparés.

Ces pensées douloureuses conduisent l’herboriste à se caler au fond du canapé. Ses jambes se relèvent doucement pour se glisser sous son séant dans une position inhabituelle, réconfortante et décontractée. Se faisant, ses doigts gantés rapprochent la tasse brûlante de son visage et ses prunelles se perdent à la surface. L’instant entraîne une autre confidence, alors qu’elle se sent en confiance aux côtés du rouquin. « Je redoute un peu de devoir travailler là-bas. Et j’ignore si les autres me laisseront prendre possession de son domaine ». Celui d’Eamonn McNamara, ancien directeur de la distillerie, conseiller d’An Riocht et superviseur des trafics. Elle allait devoir s’imposer et leur prouver à tous ses compétences, même si le Roi lui-même l’avait mandatée à ce poste. Mais au fond, elle avait suffisamment confiance en elle et ce n’était pas ce qui lui faisait peur. Pas autant, en tout cas, que l’idée d’errer dans un lieu encore hanté par le fantôme de son amour perdu ; d’imaginer ses contours et de redessiner ses traits au détour de chacun des couloirs ; et enfin de revivre au quotidien des moments révolus, au risque de s’égarer à nouveau entre chagrin terrible, fureur et désespoir.

Le sujet balayé du regard, l’herboriste chasse du revers de la main, une perle d’eau formée sous sa paupière. Son attention se reporte aussitôt sur son frère, auquel elle offre un sourire miséricordieux. « Je sais qu’Éabha a encore des réserves. Tu ne dois pas lui en vouloir ». Elle connaît bien sa soeur, peut-être parce que des trois, elle est celle qui lui ressemble le plus. Elle sait aussi qu’elle ne lui a pas pardonné, même si l’envie est là, et qu’à sa place, elle serait tout aussi suspicieuse. La jeune femme a trop bien retenu les leçons du paternel ; elle se protège comme lui, comme elle, derrière un masque de froideur et une méfiance à toute épreuve. En refusant même de lui adresser sa parole, elle attriste évidemment l’aînée mais cette dernière ne peut pas se résoudre à lui en tenir rigueur. Elle se contente de demeurer discrète, et d’espérer qu’un jour, enfin, elles arriveront à se comprendre et à se retrouver.

En attendant, son sourire s’élargit, et les pupilles habitées d’un éclat de malice, elle darde sur son frère un regard exagérément admiratif : « Mais, je sais combien il peut être difficile de lui tenir tête. Je suis fière de toi ». Vérité qu’elle révèle sur ton de plaisanterie, mais pourtant bien réelle. La divine n’ignore pas combien son cadet a grandi, évolué, changé. Tout seul, elle voit comment il s’est construit, comment même il s’est affranchi de ses démons et de l’emprise du paternel, pour devenir quelqu’un de fort et d’infiniment bon. Elle voudrait lui dire à quel point il est grand, à quel point elle le trouve noble et courageux ; mais l’expression des sentiments demeurant difficile, elle lui préfère un silence plein de sous-entendus.


« Enfin, il y a autre chose que je voulais t’apprendre ». L’herboriste se lève, dépose son thé sur la table, et la contourne pour aller fouiller un dossier sur un meuble. Elle revient presqu’aussitôt auprès du tonnelier, avec une photographie dans les mains. Ces dernières, tremblantes, lui tendent le portrait d’une adolescente aux longs cheveux châtains. « Je ne sais pas si tu te souviens d’elle. Vous étiez si jeunes à l’époque ». Il avait dû la croiser une ou deux fois, peut-être, lors d’un repas de famille.  « C’est Méabh, la nièce de Riorgh. Sa mère est morte l’an dernier ». Debout devant son frère, la divine se raidit. Deux nouvelles comme celles-ci en l’espace de quelques minutes, cela relevait de l’impensable pour elle d’ordinaire si secrète. Mais puisque l’enfant vivrait bientôt sous son toit, elle ne pouvait taire sa venue plus longtemps. « C’est une des raisons pour lesquelles j’ai besoin du Royaume ». Dans ses prunelles brillait déjà cet instinct maternel qui ne demandait qu’à s’épanouir depuis bien des années. On pouvait y lire l’amour qu’elle lui portait déjà et la nécessité cruelle de la protéger à tout prix. « J’ai décidé de l’adopter. Elle vivra bientôt ici ».

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ni thagann ciall roimh aois. ) phaedrig - Mar 28 Jan - 22:27



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@phaedrig kearney@SIOBHÁN KEARNEY

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La réconciliation. Toute cette rencontre pouvait se résumer à cela. Apportant chaleur et réconfort aux deux coeurs qui se retrouvaient. Il pouvait le sentir dans sa main même avec les gants qui isolaient les siennes. Et la décision de sa soeur lui réchauffait tout autant le coeur, car il savait à quel point, tout cela ne fut pas facile pour elle. Attachée à sa neutralité, en bouclier, pour se protéger. Mais ce n'était pas suffisant, et elle s'en rendait alors compte. Ses paroles confirmèrent cette décision clé et au moins elle ne l'avait pas prise sur un coup de tête. En même temps, cela ne lui ressemblait pas. C'est alors que la question fusa, quand le petit frère fit son aveux. Les yeux du rouquin s'écarquillèrent alors légèrement pour montrer son étonnement mais aussi une certaine part de gêne dans sa réponse : « Non, pas vraiment. Son esprit semble pas mal occupé ces derniers temps, peut-être s'est-il dit que resserrer les rangs seraient le mieux pour le Royaume. Ou bien, plus simplement que reconstituer la famille serait enfin une bonne chose. ». La naïveté dans les traits et dans le ton montrait bien qu'il ne pensait pas autre chose. Qu'aucune manigance ne pouvait émaner de lui et qu'il lui était compliqué que cela puisse être le cas. Il voulait juste profiter de cette nouvelle et de ce que cela leur offrait. Mais il se devait d'être un peu pragmatique tout de même, mais sans de détacher de son optimisme : « Et puis, avoir tes talents, c'est clairement un avantage ! ».

Le jeune homme reporta alors son attention sur sa boisson, se penchant pour saisir la hanse de la tasse. Il pouvait enfin goûter à la douceur des arômes du thé qui lui fait beaucoup de bien. Malgré la chaleur, il en profitait tout de même. La situation détendue leur permettait d'échanger avec moins de retenu. L'oreille attentive du frère se trouvait aux aguets alors que d'autres confidences se firent. Il hocha la tête, se voulant rassurant face à ses inquiétudes : « Tu as toute ta place parmi nous et tu la prends enfin. Les autres n'auront qu'à s'aligner ou bien partir ... Puis, je suis sûr que tu auras toutes les compétences de persuasion nécessaires pour que tout le monde t'écoute, grande soeur ! », un grand sourire amusé pour continuer de détendre l'atmosphère. Sio' s'était souvent débrouillée seule mais elle en imposait, Phaedrig ne se faisait pas de soucis pour elle. « Et au besoin, ton p'tit frère pourra toujours venir te filer un coup de main ! Même s'il est pas forcément très calé sur ton domaine. ». La proposition était sincère, mais il ne ferait que le gros bras et les gros yeux à côté d'elle. Mais il se doutait bien que les appréhensions de sa soeur allait bien au-delà de cela : « Et puis ... Tu pourras toujours changer des choses. Faire de tout cela ton domaine. Tout reconstruire comme toi, tu en as envie. ». Dans tous ces méandres, il fallait aussi qu'elle pense davantage à elle.

La conversation dériva alors, il savait qu'elle ne voudrait pas plus s'attarder là-dessus, les souvenirs douloureux pouvant prendre beaucoup trop de place. Il hocha encore la tête mais en soupirant cette fois-ci. Bien sûr que son autre grande soeur ne changeait pas encore d'avis et qu'il faudrait qu'il fasse avec encore un peu : « Non, je ne lui en veux pas. Mais ce serait bien qu'elle réfléchisse un peu et surtout écoute un peu plus ce que les autres essayent de lui dire. Ca ne lui ferait pas de mal. ». Une nouvelle gorgée de sa boisson lui permettait de se détendre encore un peu plus et de mettre un peu d'eau dans son vin. L'encouragement de Siobhan le tira alors de ses pensées, dirigeant son regard à nouveau vers elle avec étonnement. Son coeur se sert alors qu'il sourit en bafouillant : « Oh ... Euh ... Oui, merci. » pour quoi ? Il ne le savait pas vraiment lui même sur le moment, mais cela lui faisait encore chaud au coeur. Encore le gamin dans les veines malgré la maturité qui prenait de plus en plus de place. Au fond, c'était bien cela, grandir ...

Et alors que tout allait bien, la discussion se portant bien, la jolie rousse se ressaisit rapidement avec une nouvelle. La curiosité piquée au vif, le jeune homme avala rapidement sa dernière gorgée en s'humectant les lèvre. La suivant des yeux, il reposa la tasse sur la table en se redressant. Elle fouillait ses affaire à la recherche de la fameuse nouvelle : une photographie. Saisissant le cliché, il devait vraiment être important pour en faire trembler les mains de la jeune femme. Phaedrig contempla avec attention les traits juvéniles représentés sur la feuille, tout en réfléchissant. Effectivement, un nom lui vint vaguement à l'esprit : Méabh. Il l'avait déjà aperçu une fois, peut-être deux, jamais trop loin de Sio' mais il ne s'attendait pas vraiment à ce qui suivit. « Oh ... Je suis désolé sur elle. ». Toujours la photo entre les doigts, il leva les yeux vers sa soeur, toujours intrigué et ne voyant pas où elle voulait en venir. Ses yeux brillait d'une lueur étrange alors qu'il croyait percevoir un vague sourire. Enfin la nouvelle tomba, le coupant le sifflet. Sursautant sur place, il se tourna rapidement totalement vers elle. « Oh ... ». Encore, mais cette fois soufflé et illustrant parfaitement sa stupéfaction. Une décision pareille ne se prenait pas à la légère et cela signifiait beaucoup de choses. Sur le moment, le jeune homme ne savait pas comment réagir, de nombreux sentiments contradictoires bataillant dans son esprit. Le premier, qu'il n'assumait pas du tout, fut une pointe de jalousie. L'éternel petit frère n'avait jamais eu à faire face à l'annonce de l'arrivée imminente d'un petit frère ou d'une petite soeur. Il ne serait plus le dernier et sa grande soeur cherchait visiblement à combler un manque que lui-même n'arrivait pas à combler. Une vision bien égoïste de la chose, mais naturelle. Il regretta alors amèrement de telles pensées, qui furent rapidement remplacé par sa véritable nature : la joie sincère. Une nouvelle tête dans la famille, c'était aussi une nouvelle âme à connaitre, de l'affection à offrir et à recevoir. Et puis, cette adolescente ne devait pas vivre des moments facile. Un large sourire s'étira sur les lèvres de Phaedrig qui s'exclama : « Mais ... C'est une excellente nouvelle ! Oh, Sio', je suis vraiment heureux pour toi ! Et du coup, tu l'as déjà mise au courant ? Elle va bientôt venir ? Tu as déjà aménagé sa chambre ? Puis tu penses l'inscrire dans quel lycée ? Tu sais que le mien, vraiment, il était merdique. Puis, tu l'as déjà fait rencontrer le reste de la famille ? ». Les question fusaient à toute allure, s'enchaînant sans qu'il ne puisse reprendre son souffle, beaucoup trop excité par la nouvelle. Un vrai gamin.

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ni thagann ciall roimh aois. ) phaedrig - Mer 12 Fév - 19:40



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C’est en passant ces moments avec lui, en lui parlant à coeur ouvert et en sentant son corps se réchauffer, qu’elle est certaine d’avoir pris la bonne décision. Depuis leurs retrouvailles, l’Empoisonneuse a toujours soif de leurs prochains instants ; c’est un peu comme si elle avait l’occasion de se racheter, de rattraper le temps perdu, et elle sait désormais qu’elle ne veut plus passer un jour à se morfondre dans sa solitude. Retrouver Phaedrig et les autres lui apparaît enfin comme le plus important, et le jeune homme, par ses paroles et ses actes, ne cesse de lui prouver qu’elle a raison. Être entourée de ceux qui ont bien voulu lui accorder leur pardon, c’est caresser l’espoir de ce qu’elle croyait impossible : un avenir au décor chaleureux, en dépit des épreuves qu’ils continueront tous de traverser. Ensemble, dans la joie comme dans l’adversité. Elle sait qu’il lui faudra du temps pour s’habituer et partager, changer radicalement sa façon d’être, mais les rouages sont déjà enclenchés et l’évolution est en marche. Ses décisions récentes en sont la preuve incontestable.

« Heureusement que tu es là ». L’aveu tombe comme un merci soufflé tout bas, et le sourire sincère et bienveillant de l’herboriste s’élargit. Ses yeux lui font aussi bien d’autres confidences, de celles qu’on ne dit pas dans la famille, parce que la froideur paternelle a toujours fait passer l’expression de leurs sentiments pour un exercice indigne et honteux. Mais son frère n’a pas son pareil pour rendre les choses plus faciles ; il est celui qui sait la rassurer maintenant que tous les autres sont partis, celui pour qui tout est possible, et avant tout celui qu’elle ne voudrait plus jamais décevoir.  
Souvent, elle se demande comment il a pu échapper à la rigueur du patriarche, et devenir une aussi belle personne. Il y a une telle pureté dans ses paroles et son regard qu’elle se fait un devoir de l’épargner ; Phaedrig mérite d’être entouré des gens qu’il aime et de voir sa famille se reformer. Il a été le moins difficile à convaincre mais son avis a plus de valeur qu’aucun autre. Quelque part, l’herboriste commence à comprendre qu’il n’est pas étranger à toutes ces décisions qui bouleversent sa vie ; tout ça, c’est aussi un peu pour lui qu’elle le fait. Qu’elle prend enfin ses responsabilités et son rôle de soeur aînée à coeur, pour lui prouver qu’elle tient à lui et qu’il a eu raison d’y croire toutes ces années. Car il n’y a pas plus belle victoire que de voir ses espoirs prendre vie après s’être battu si longtemps....

« J’ai hésité longtemps. J’ai toujours eu peur de la mettre en danger plutôt que de la protéger et de l’aider à s’épanouir. Mais, elle a besoin de quelqu’un qui la comprend et le Royaume est un rempart qui peut l’abriter à présent ». Par dessus l’épaule de son frère, la divine observe la photographie. La décision a été mûrement réfléchie. Voilà bientôt un an que l’enfant la supplie et laisser les psychiatres l’abrutir de calmants n’a jamais été une option. Elle s’est déjà rangée, en quelque sorte, et se trouve prête à tout pour subvenir à ses besoins.

« Elle est comme nous », avoue finalement l’irlandaise, le regard quelque peu fuyant. Hôte d’un pouvoir bien trop grand, déesse oracle de leur panthéon, Méabh porte un fardeau qu’eux-mêmes n’ont pas connu. « Ses pouvoirs sont complexes. Ils lui ont causé plus de tort que l’inverse, jusqu’à présent. Elle a besoin d’être entourée des siens et de soutien ». Deux conditions à son bien-être que la fleuriste pense être en mesure de remplir.
« Tout est prêt, je crois ». Laissant échapper de ses lippes un rire léger, elle pousse dans le même temps un soupir soulagé. La réaction de son cadet l’apaise et la conforte dans ses choix. Son enthousiasme la réjouit et elle se découvre même impatiente de la lui présenter. Elle est certaine qu’il saura être une oreille attentive et une épaule robuste sur laquelle s’appuyer. « Elle a déjà un lycée. Mais sa scolarité est un peu chaotique. Si elle veut passer du temps ici les premiers mois, je ne la forcerais pas. Tu veux voir la chambre ? ». Dans une succession de gestes gracieux, la divine reporte la tasse à ses lèvres et contourne la table. « Elle ne connaît personne. Je vais la chercher demain ». Son sourire fait place au trouble sur le visage au teint blême. Elle s’inquiète un peu des conséquences de son annonce si près de l’échéance mais elle voulait être sûre avant de répandre la nouvelle. « Je la présenterais le soir de Samhain ».

Et tandis qu’elle s’avance vers la chambre, l’herboriste jette un regard furtif en arrière pour s’assurer que le jeune homme la suit. Une fois la porte ouverte, elle presse l’interrupteur et s’écarte pour le laisser pénétrer dans la pièce. Adossée au chambranle, elle redécouvre avec lui le décor et partage un moment de silence avant de se surprendre à le dévisager. Comme toujours, ils ont beaucoup parlé d’elle, et elle en sait si peu sur lui… Peut-être l’occasion d’y remédier.

« Ca fait beaucoup de choses à assimiler pour cette fois ». Pause. La lumière artificielle dessine une auréole cuivrée juste au dessus des cheveux roux et ça la fait sourire. « Et toi ? Comment tu vas ? ». Elle capte son regard azur en reprenant son sérieux. « Des aventures à me raconter ? »

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