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[FB] Je suis l'ouragan provoqué par ton battement d'aile, Ô papillon.

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[FB] Je suis l'ouragan provoqué par ton battement d'aile, Ô papillon. - Mar 31 Déc - 15:18

@MARISOL LACIUDAD


La nuit plongeait le quartier dans cette ambiance si particulière que j'appréciais plus que bien d'autres choses. Ce soir j'avais quelqu'un à corriger et chose pratique cela se passerait sur notre territoire. Une pute, n'ayons pas peur des mots et appelons les choses par leur nom, allait être ma cible. Elle n'était pas notre propriété car elle se voulait indépendante mais par ses discours et ses actions elle causait du tord notre business et plusieurs filles avaient déjà quitté notre cheptel de son fait. Il était impossible pour la Meute de laisser couler, aussi après en avoir informé notre Pakhan - ma mère - j'avais pris deux hommes de confiance pour lui rappeler nos lois.

La loyauté était quelque chose à laquelle nous étions très attaché à la Bratva et si certains voulaient s'en émanciper, la plupart avait conscience de ce que cela impliquait. Ainsi ma cible était actuellement hébergée par une de ses "amies". Cette dernière, par pure loyauté ou par peur, m'avait fait parvenir l'information que Marisol se trouvait chez elle. Je l'avais donc informé de ma venue prochaine, et qu'elle devrait quitter son appartement lorsque je m'y présenterai. Aussi lorsque je frappais à sa porte, baissant la tête elle m'invita sans bruit à entrer avant de passer à son tour le pas de l'entrée en sachant très bien ce qui attendait sa colocataire infortunée. Passant entre mes deux hommes, elle fila sans demander son reste pour rejoindre le Red Lantern comme je le lui avais indiqué plus tôt. Après tout il s'agissait de son lieu de travail, et quel meilleur endroit pour parler de son avenir.


Ça y est, la pizza est arrivée? demanda ma cible sans se douter que j'allai lui livrer tout autre chose. Laissant les deux colosses qui m'accompagnaient jusqu'alors dans le couloir devant l'entrée de l'appartement, je refermais la porte avant d'avancer en direction du salon où elle se trouvait. En dépit de l'excitation qui commençait à me faire frissonner l'échine je ne lui opposais qu'un masque de neutralité avant de m'adresser à elle.

Pas de pizza pour toi ce soir Marisol. lui dis-je en m'approchant du téléphone fixe posé non loin, tandis qu'elle devait commencer à réaliser son futur proche et sombre. Arrachant le fil du combiné je tirai à nouveau pour le décrocher de sa prise, faisant tomber divers objets au passage.

Tu te doutes des raisons de ma venue ce soir? Ou as-tu besoin que je te les exposes? lui demandai-je en m'avançant en sa direction, menaçant et sans pour autant lui proférer de menaces verbales. Mon hybris qui me faisait aimer faire ou voir souffrir autrui me provoquait d'ors et déjà une érection conséquente à la simple idée de ce que j'allai lui faire subir cette nuit. Son calvaire serait long et douloureux, et il n'était pas question de l'en libérer en la tuant. La mort pouvait être une libération, et la concernant elle en serait privée.
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[FB] Je suis l'ouragan provoqué par ton battement d'aile, Ô papillon. - Lun 6 Jan - 13:04

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Yeah my love, turn around
Put your knees on the ground
It's so good come again
Yes you're ready, ready for "love"


La douche est une bénédiction. Les remugles inconnus se diluent sous le savon, aspirés par le siphon. Baptême à peu de frais, renaissance au rabais, dans la salle de bain d'une copine, histoire de me rappeler que rien ne m'appartient dans cette ville. Pas même ma propre carcasse.
Quel temps de merde!
La récolte a été maigre, comme chaque jour de pluie. La flotte rend les clients maussades ou frileux. "Le sexe s'efface toujours face aux soucis" dit l'adage. Proverbe de catin. Mon seul réconfort, c'est la perspective d'une pizza, d'un thé chaud, d'un brin de causette avec Agnieszka. Une polonaise échouée avec sa petite soeur sur le pavé d'Arcadia, une fille gobée par la Bratva. Afin de préserver sa frangine des fourberies du tapin, elle m'a laissée l'exfiltrer de la ville avant que la mafia n'exploite son lutin. De portes à portes, de putes à putes, on finit par connaitre des gens prêt à vous aider. Un fait d'armes dont je m'enorgueillis. Au moins une que ces connards de ruskofs n'exploiteront pas. Chouette nana, Agnieszka. Un brin nostalgique de sa Cracovie natale, le regard toujours délavé par la mélancolie, mais je lui sais l'âme en paix maintenant que sa frangine est à l'abri.

Soupir d'aise alors que la serviette éponge, encore chaude du radiateur, enrobe ma carcasse éprouvée par la nuit. J'entends la sonnette étouffée par ma tignasse en plein essorage. Je sors en m’enroulant la serviette sur le sommet du crâne.

- Ça y est, la pizza est arrivée?
- Pas de pizza pour toi ce soir Marisol.


Un frisson glacé me dévale l'échine. Je regarde le salon minuscule envahi par des mecs en costard. Vu leurs gueules de porte-bonheur, ils ne sont pas là pour les soldes. Je louche sur le téléphone. Un grand échalas au nez pointu et au regard de tueur s'interpose tranquillement entre moi et toutes communications.

- Z'êtes qui vous ? que j'éructe, poing serré. Où est Agnieszka ?
- Tu te doutes des raisons de ma venue ce soir?
- OÙ. EST. AGNESZKA?
que je gronde en me foutant bien de ses sous-entendus fielleux.
-...Ou as-tu besoin que je te les exposes?
- Si jamais vous lui avez du mal, prometido, j'vous défonce !


Tu crois que parce que je suis à moitié à poil, je suis vulnérable?
Tu crois que j'ai peur de toi ?
J'affronte la charogne droit dans les yeux, menton relevé, lippe grimaçante.


- Si t'es v'nu me baiser, le guichet est fermé. Reviens demain. J'ai un rire méprisant pour les gorilles qui l'accompagnent. Y'a bien du monde pour te tenir la teub. Elle arrive pas à tenir droit toute seule ?

Rictus moqueur.
Je ne suis pas en position de force , alors autant débrider ma grande gueule. Je vais manger de toute façon.


Dommage.
J'aurais préféré la pizza...
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[FB] Je suis l'ouragan provoqué par ton battement d'aile, Ô papillon. - Sam 18 Jan - 16:32

@MARISOL LACIUDAD


La catin n'était pas d'un caractère soumis et ne se démontait pas en dépit de sa situation à venir. Elle pourrait faire une travailleuse des plus appréciées par nos clients mais aurait nécessité d'être brisée auparavant. Mais en tout état de cause, la lucidité m'empêchait d'envisager de la faire bosser pour nous, trop instable. Aussi la sanction seule serait ce que nous pourrions lui offrir.

Ah… dis-je simplement d'un ton neutre à ses différentes menaces avant qu'elle n'en vienne à se moquer, consciente que son sort était déjà scellé.

Ils ne sont pas là pour m'aider, mais pour se vider. lui répliquais-je sans la moindre once de pitié. Et ton corps va leur servir à cela. lui dis-je avant de lui décrocher un coup de poing en plein foie pour lui couper le souffle.

Agnieszka sait ce qu'il en coûte de ne pas suivre nos règles, et votre amitié lui a semblé bien moins importante que sa vie. A l'heure qu'il est elle doit déjà avoir remplacé sa frangine, et tu ne pourras pas l'en sauver ce soir.

Sa soeur comptait jusqu'alors parmi le troupeau de nos filles, mais Marisol l'en avait extraite. Il fallait lui montrer ce qu'il en coûtait de s'en prendre à nos biens.


Une soeur contre une autre. C'est le business. lui dis-je alors que je m'adressais à l'un de mes deux hommes.

Alexeï, tu es le premier. Amuse-toi, mais ne la tue pas. Elle doit tenir toute la nuit. lui dis-je en m'éloignant un peu. Le soldat n'était pas un tendre, ni au combat ni au travail et encore moins avec les femmes. Il allait probablement la battre un peu, peut-être lui casser quelques côtes, avant de la violer violemment comme s'il était seul avec une de nos gagneuses. Cela pourrait en gêner certains, mais pas moi. Mon hybris au contraire m'en fermer retirer un plaisir si savoureux que j'avais hâte qu'il commence, puis son camarade ensuite.

Pour ma part donc je n'allai être que spectateur dans un premier temps, sans pour autant oublier que son caractère pouvait nous causer bien des emmerdes. Ce n'était pas la première fois que l'on entendait parler d'elle, et il se murmurait qu'elle avait déjà pu se débarrasser d'un ou deux mecs qui l'avaient pris pour une proie facile.


Alexeï, fais gaffe quand même. lui dis-je alors qu'il se mit à ricaner, sûr de lui. Je n'étais pas sa nounou, si elle venait à lui broyer les burnes il ne devrait s'en prendre qu'à lui-même.


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