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Fire, Thunder & Chaos

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Fire, Thunder & Chaos - Lun 23 Déc - 22:44

Fire, Thunder & Chaos

Vais-je enfin contrôler ma vie ou est-ce ma vie qui va continuer à me contrôler ?
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18h12


"A ce soir Pavel! à ce soir ma petite Nisha d'amour! "

Mes pas résonnent dans l'entrée avant de passer la porte de la maison. Ce soir, je serais en retard, mais pas trop: Gabe serait content. C'est un agent en or, il supporte même mon retard, et ça, c'est déjà beaucoup pour un organisateur!

En réalité, je savait qu'il me disait toujours de venir quelques heures avant le moment de ma représentation, mais je ne lui disais jamais, comme un effet placebo dont on est conscient mais qu'on apprécie tout de même.

Je monte la rue aux maisons de briques rouges, avant de prendre le tram pour l'opéra. Le trajet est ce qu'il est, mais jamais je n'oserais le faire en voiture. Pourtant, Pavel s'obstinait: il aurait voulu que j'apprenne à conduire, m'aurait payé l'école et le véhicule, mais je refusait toujours. J'avais mon propre argent, et aucune envie de conduire. Les bouchons innombrables de New-York doublés de mes souvenirs des Tatas incontrôlées dans Varanasi m'ont traumatisé assez pour que cette sensation ne parte jamais.

Il était vrai, les transports en commun et la marche formaient une bonne ballade d'une heure et demie à l'aller, mais je ne m'en plaignait pas: Sauf pour les courses et le parc, je ne sortais pas, et me mêler au commun des mortels de la ville pendant ce moment rien que pour moi était devenu un plaisir incontournable à mon quotidien.

En sortant du tram, je faillit me faire heurter par une grosse voiture noire aux vitres teintées.Une frayeur récurrentes dans cette ville surpeuplée, et après un signe d'excuse au chauffeur à la mine fermée, je me hâtais d'arriver aux portes de l'Opéra s'étendant devant moi.


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Fire, Thunder & Chaos - Mar 24 Déc - 0:00

 
Chantons sous la pluie



J'aime New-York. Ville active à tout les moments de la journée. Il y a toujours quelqu'un dans le besoin et toujours une main tendue. Nous sommes une véritable communauté dans une communauté plus grande. J'espère ne pas avoir à quitter cette ville de sitôt.

Aujourd'hui est une nouvelle journée de collecte de vêtements. Nos quartiers nous sont assignés au hasard et je remarque que je celui où je vais prospecter est un quartier des plus calme et des plus riche. Il est toujours assez délicat de traiter avec des gens aisés mais je suis confiant en ma capacité à convaincre.

Je prend le numéro du camion et commence alors ma tournée tranquillement. J'adore marcher en soirée, l'air est doux et les gens sont généralement plus calmes et bien plus accueillants. Déjà, je commence à sonner à quelques entrées, recueille des pantalons, T-shirt, couvertures, linge de maison et quelques refus. Tout ce qui m'est donné, j'emballe et je les sors dans la rue avant d'appeler le camion.

Au téléphone, le conducteur me met en garde :

"Mon père, faites bien attention à bien protéger les tissus dans des sacs étanches. Il y a un genre d'orage qui se prépare."

Je relève la tête et ne constate rien d’alarmant, quoique l'air s'est effectivement alourdi depuis quelques secondes. Je presse tout de même le pas et relève mon col.

Cette collecte commençait si bien, ce serait la pire des choses si elle se finissait en averse.


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Fire, Thunder & Chaos - Mar 24 Déc - 14:29

@PREETI SITA & @KYAN SKORO


En tant que Sovietnik je m'interdisais de rester loin du terrain. Un bon leader montrait l'exemple et prenait part au combat, au contraire d'un chef qui dirigeait depuis les hauteurs du champ de bataille. Si le second verra ses hommes lui obéir jusqu'à une certaine limite avant toute mutinerie, le premier verra les siens le suivre jusqu'à la mort. Ce soir il était question d'expédition, de celles que l'on appliquait pour nettoyer ses affaires de quelques nuisibles. Accompagné de trois boyevik empruntés à l'une de nos brigades, nous avions pris la route du foyer de notre première cible de la soirée, Pavel Ajay. Sous ses airs de bon citoyen, ses connections avec nos ennemis lui vaudraient de ne pas survivre à cette soirée.

Tandis que notre voiture roulait en suivant le code de la route par souci de discrétion, je repensais l'organisation de ce soir. Le véhicule avait été volé dans l'après-midi sur le parking longue-durée de la gare d'Arcadia de sorte à ce que leur vol passe inaperçu avant un moment. Quant aux plaques d'immatriculation, simple doublette qui consistait à prendre un numéro pris au hasard sur un véhicule du même modèle puis à en faire une copie pour l'apposer sur un autre. Ainsi il était facile de gagner du temps, les démarches des autorités étant de ce fait facilement complexifiées. Jetant un regard par la fenêtre de l'habitacle j'observais le ciel s'assombrir et couvrir de manière éphémère la lune, prémices d'un orage à venir. Un frisson me parcourut l'échine, accompagné d'une impression curieuse sur laquelle je ne m'attardais pas pour le moment.


Soyons efficaces. La Meute ne connait pas ni la peur ni la pitié. dis-je d'un ton neutre aux trois autres occupants avant de sortir un téléphone prépayé.

Allez-y. dis-je à un autre groupe. Les moyens de communications pouvaient être source de fuite, aussi les prépayés étaient toujours à usage unique, et achetés souvent dans des boutiques différentes. Ainsi l'on pouvait limiter le risque d'être écoutés, bien que ma paranoïa m'empêchait tout de même de considérer cela comme un moyen infaillible. Cet autre groupe était attribué à une autre cible car ce soir plusieurs opérations étaient synchronisées.

Dispersion. murmurai-je une fois sur place à l'intention des deux femmes qui m'accompagnaient, notre chauffeur étant resté dans la voiture. Quartier riche donc calme. Le bruit attirait l'attention aussi devions-nous être discrets. Pour ma part je m'avançais vers la porte d'entrée, un jerrican d'essence à la main, tandis que les deux combattantes faisaient le tour de la maison. Pas d'étiquettes signalant un quelconque système de sécurité, pas surprenant vu le coin. La majorité de la populace se pensaient en sécurité en habitant un quartier calme, et avec l'expérience on s'apercevait que ce genre d'endroit hébergeait en son sein son lot de monstres.

Nul besoin de clé pour passer cette porte, à la place j'usais de mon pouvoir pour crocheter la serrure en manipulant son ombre. Cela me prit une minute environ, au cours de laquelle mon esprit vint à accueillir les suppliques de ma dernière victime, contrecoup de l'utilisation de mon don. Avec précaution j'entrais dans la demeure en silence, puis à l'écoute je me dirigeais vers ce qui semblait être le salon. Bruit de télévision, pas de discussion, notre cible était-elle seule? Ce n'en serait que plus pratique.


Pavel Ajay? demandai-je à l'homme qui était dans son canapé face à son écran dansant. D'un bond il se leva et voulu me dire quelque chose, mais avant qu'il ne puisse le faire, une ombre vint obstruer sa bouche, et une autre lia ses pieds au sol, pour le réduire au silence et l'immobiliser. Nouveau contrecoup mais que j'encaissais avec l'expérience.

Es-tu seul? demandai-je, le jerrican toujours dans ma main. Son regard affolé se posa un instant sur ce que je portais tandis qu'il essayait de marmonner quelque chose. Face à mon manque évident d'empathie, il parvint à se calmer avant de faire oui d'un signe de tête.

La maison semble vide. me dirent les deux femmes qui avaient terminé leur petit tour. Leur arrivée sembla surprendre davantage notre proie, détail futile à mes yeux, aussi repris-je la parole.

Tes amitiés sont un problème Pavel, et je vais y remédier de ce pas. dis-je tandis qu'une plusieurs ombres pointues se levèrent derrière lui telles les pattes d'une araignée, avant de fondre sur lui et de transpercer son corps avec force et rapidité en de multiples endroits, avant de décapiter son cadavre par souci d'efficacité. Ainsi étais-je assuré de son décès. Rompant mon pouvoir dans l'agonie de ma proie précédente, le cadavre d'Ajay tomba au sol comme un vieux sac.

Allez. dis-je en tendant le jerrican à l'une des deux combattantes avant de me diriger vers la porte. Alors que j'allai l'ouvrir, un cri se fit entendre. Un bébé?! Sérieusement?

La maison semble vide? dis-je en fronçant les sourcils à la femme qui était restée près de moi.

Pardon Monsieur. dis-elle, consciente de ma très faible tolérance à l'échec.

Qu'importe. Son âge et le feu l'empêcheront d'en faire un témoin. dis-je alors que la seconde femme venait de nous rejoindre.

On… On va le laisser là? demanda cette dernière. Face à sa question je me contentais d'arquer un sourcil tant la réponse me semblait évidente. Mais je n'eus pas besoin d'intervenir, la première reprenant la parole.

La Meute ne connait pas la pitié ! Il doit mourir, on ne peut pas s'encombrer d'un gosse. dis-elle alors que sa camarade commençait à en débattre.

Las de ces conneries, je sortis un briquet à essence acheté pour l'occasion et le jetai nonchalamment vers la flaque de carburant la plus proche avant de sortir de la maison, indifférent au débat qui avait débuté. Si elles préféraient perdre du temps ainsi, tant pis pour elle. M'approchant de la voiture, bientôt rejoins par les deux femmes - sans l'enfant - tandis que les flemmes avaient commencé leur repas, je tournais la tête vers un détail qui accrocha mon attention. Quelqu'un nous observait. Et merde.


Faites vite. ordonnai-je simplement aux deux femmes avant de prendre place à la place du mort dans la voiture.

La Meute ne connait ni la peur, ni la pitié.



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Fire, Thunder & Chaos - Mar 24 Déc - 18:43

Fire, Thunder & Chaos

My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl
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22h37:

La soirée ne s'est pas éternisée, et pour cause: l'orage qui sévit a fait exploser le compteur de l'Opéra, et c'est à la lumière des smartphones que les personnes présentes ce soir là sont sortis, avec l'assurance que dès que les installations seraient réparées, ils auraient leur place pour le même spectacle.

C'est donc en étant pas changée, dans un saree d'odissi, que je passe dans la pluie battante.
Le tram est bondé, et je tremble de froid malgré la marée humaine s'appuyant les uns aux autres.
Mes bras et me jambes ont bien travaillés, et le fait d'être debout n'aide pas les mollets à se détendre.

Finalement, le tram s'arrête au bon endroit, et je m'étire pour sortir entre deux personnes qui ne bougent pas d'un pouce. Enfin la marche!
Il pleut à seau, mais je relativise: les pluies de moussons n'existent pas ici, et ce déluge ne restera pas pendant des jours. Le seul désagrément est la température de l'eau, glacée en septembre, tandis que les moussons sont des pluies chaudes.

Mes pieds prennent le chemin automatiquement mais une odeur particulière se meut dans l'air. J'écarte le parfum de l'asphalte mouillé, et reconnaît une odeur de bois brulé. Je regarde autour de moi, et mon coeur flanche: en bas de la rue, une maison dans mon secteur brule, incendie impressionnant.

Un sentiment étrange m'assaillis. Une peur tenace, poisseuse comme un charbon mouillé, âcre comme une goût amer.
Mes pas passe à la course, et je m'élance, suivie par ma terreur, manque d'être percutée par une voiture lancée à vive allure, glisse deux ou trois fois, et arrivée à hauteur de la maison, je reste figée d'effroi.

Le brasier sort des fenêtres explosées par la chaleur des flammes, et une odeur de pétrole s'échappe de la combustion. Les pompiers tentent de maîtriser le feu furieux, mais personne ne remarque mon arrivée, trop occupé par les lances à incendies.

Je hurle, et appelle Nisha, folle de douleur, avant que l'orage ne gronde plus fort que je ne l'ai jamais entendu, brûlant ma conscience et ma douleur dans un éclair fulgurant.

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Fire, Thunder & Chaos - Mar 24 Déc - 20:10

 
Chantons sous la pluie



Cette voiture, je dois dire que je l'avais bien remarquée en sortant d'une maison voisine. Allure pressée, je me suis dit que si j'avais traversé à ce moment, elle ne m'aurait pas loupé. En même temps, je lui pardonne, il fait nuit et la pluie commence à tomber, assombrissant d'avantage l'éclairage public. Il y a encore trois maisons à faire...

La suivante est très généreuse en serviettes et habits d'enfants. La femme est accueillante et essaye de me retenir pour que je ne sorte pas sous ce temps. Elle m'aide à bien emballer les sacs afin qu'ils restent au sec.

Personne ne répond à la seconde.

Je n'atteindrai jamais la troisième. Quelque chose me fige sur place. Toujours cette voiture garée devant, moteur qui tourne toujours. Un livreur ? Non, il y a quelqu'un derrière le volant. Un simple livreur ne s'octroierait certainement pas les services d'un chauffeur. Allez savoir pourquoi mais cette image met tous mes sens en alerte. Un signe divin ? Aucune idée.

N'ayant pas envie de le laisser intimider par un simple mauvais pressentiment, je continue donc en bas de la rue. A ce moment, une lumière s'allume dans le salon, une de ces lumières qui ne reste pas statique et qui vacille, comme celle d'un feu de cheminée. Mon instinct hurle quelque chose que mon esprit ne veut pas voir. Si seulement je l'avais écouté à cet instant !

Presque instantanément, un homme sort de la maison, presque nonchalamment. Son air presque décontracté aurait du me rassurer sur la non urgence de la situation. Rapidement, une autre personne le rejoint, et une troisième chargée d'un bébé qui se fait réprimander par l'autre. Mes pas se sont arrêtés d'arpenter le trottoir, je regarde la scène, sidéré, le cerveau en train d'analyser la situation pour en expliquer toutes les raisons rationnelles possibles.

Mon regard se porte sur la maison alors que mon odorat m'indique un danger imminent. A une fenêtre, à l'intérieur, je vois des flammes venir lécher les rideaux et la vitre. Au même moment, une alarme se met à sonner.

Mon regard se reporte sur le groupe et je vois une des femmes se pencher dans l'herbe. Elle ne va tout de même pas ...

Tous entrent dans la voiture qui repart en trombe. Je reste tétanisé à la vue des phares qui s'approchent sur la route. A cet instant, tout semble se passer au ralenti, je sais que je n'aurais pas le temps d'esquiver quoi que ce soit. Mes bras se lèvent devant moi comme si l'impact sera moindre ainsi. La voiture qui monte sur le trottoir, le visage des deux hommes apparait sur les places avant, le chauffeur et le nonchalant. J'ai le réflexe étrange de fléchir les genoux.

L'impact n'est même pas douloureux. Je me sens projeté en l'air, quelque chose cogne contre mon dos, contre mon visage, quelque chose craque sinistrement à mon épaule gauche et finalement, je suis allongé au sol, les bras en croix, comme pour mieux accueillir l'éternité d'un paradis certain.

Je ne suis pas conscient quand une femme sort de la voiture pour venir tâter mon cou. Son signe positif pour annoncer quelque chose de négatif, et la voiture qui repart, satisfaite de son forfait.

Pour ma part, je suis quelque part en dehors du temps et de l'espace. Devant moi, là où je devrai voir apparaître des portes majestueuses, je ne vois qu'une forme sombre aux yeux jaunes et luisants, des cornes, des sabots...

Qu'ai-je fait de mal ?

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Fire, Thunder & Chaos - Mar 24 Déc - 23:06

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Alors que j'étais assis à côté de notre chauffeur, les portes arrières claquèrent et nos pacagèrent prirent place à leur tour dans la voiture. Elles n'avaient pas été s'occuper de la silhouette, je pouvais les blâmer pour cela mais si elle n'avait pas compris mes instructions c'était selon moi que celles-ci n'étaient pas assez claires. Un leader ne rejetait pas la faute sur ses troupes, il apprenait de ses erreurs. Aussi lorsque le véhicule démarra en trombe, je fixais mon regard sur l'individu qui nous avait observé pendant notre sortie. D'un geste vif mais ferme, je me saisi du volant de la main gauche sans que mon chauffeur ne m'opposa la moindre résistance, seulement un regard interrogateur. Ainsi je commandai à notre monture de faire une embardée sur le trottoir pour rentrer de plein fouet dans notre observateur inconnu.

Le choc est rude, même lorsqu'il s'agit d'un corps humain contre l'acier d'une voiture, d'autant que nous n'avions pas opté pour un tout terrain. Pourtant aucun dommage pour nous quatre, merci les ceintures de sécurité. Le moteur tournait encore mais nous étions à l'arrêt, l'individu quant à lui avait volé plus loin après s'être écrasé comme un vieux sac.


Masha. Va voir s'il est mort. ordonnai-je à l'intention de la combattante assise derrière moi.

Il mourra dans quelques minutes. Vous voulez que je le tue dès maintenant? demanda-t-elle sans détour. C'était là ce que j'appréciais chez elle, loyale et qui parlait sans détour, même si ce qu'elle avait à dire n'était pas toujours plaisant à entendre. Je préférais la franche vérité aux détours de la lâcheté.

Inutile. dis-en disant au chauffeur de démarrer, chose qu'il fit sans demander son reste. Nous avions encore à faire mais bien vite je lui ordonnais de s'arrêter.

Poursuivez comme prévu. On se retrouve au QG. leur dis-je avant d'ouvrir la portière et de m'engouffrer dans les ombres de la nuit.

Etait-ce dû à cet orage qui créait une atmosphère bien étrange ce soir? Toujours était-il qu'au lieu de poursuivre mon travail comme prévu j'avais opté pour revenir non loin de la maison que l'on venait d'incendier. Parfois même le plus fin des stratèges pouvaient se laisser aller et sortir du chemin tracé par ses soins. Tandis que je m'approchais discrètement, un éclair frappa non loin et un nouveau frisson me parcouru, plus puissant que celui en début de soirée. Que se passait-il ce soir? Tapis dans l'ombre, de l'autre côté de la rue de la maison encore ne train de brûler, j'observais le ballet des gyrophares et des curieux, à la recherche d'un détail dont j'ignorais encore la nature.
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Fire, Thunder & Chaos - Mer 25 Déc - 0:17

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Alors que les dieux se concertaient arriva une tempête. Des éclairs tombèrent, puis un feu apparût.

Les flammes prirent la forme d'une femme d'une grande beauté, et les dieux lui donnèrent leurs pouvoirs, leur savoirs et leur arme.

Et c'est ainsi que la déesse pût aller combattre...


"Madame Ajay?"

Mes yeux me brulent et un bruit aigu se propage dans mon cerveau...

"Madame Ajay? Pouvez vous nous parler?"

" Pouvez vous... Est ce qu'on peut baisser la lumière?"

L'infirmière tire le rideau, et l'assistance prend quelques minutes de silence, le temps que les yeux de tous s'accoutument. Finalement, le personnage en face de moi reprend ses questions:

"Madame Ajay, vous avez été foudroyée devant chez vous, nous avons vérifiés toutes vos fonctions vitales et tout fonctionne normalement! Vous êtes une chanceuse, une miraculée même!"

Une jeune femme en blouse à sa gauche lui donne un coup de coude, et je hausse un sourcil. Le porte parole reprend, mais son ton diffère, plus gêné, plus mal à l'aise...

"En revanche, je suis au regret de vous dire que les autorités ont retrouvés un corps dans la maison, un homme à priori... Il à été assassiné puis... laissé découpé dans la maison en flammes... Nous n'en savons pas plus."

Je détourne le regard et un profond regret m'envahis.

Oh, Pavel... Qu'est ce que tu as fait pour que ça se passe ainsi?

Je pose alors la question qui me perturbe depuis mon réveil:

"Et...Nisha...ma petite fille?"

Le docteur a l'air surpris, et se tourne vers les autres. Personne ne bronche, et l'un d'eux fait même un signe de la tête. Il se retourne donc, et m'informe:

"Les autorités ne nous ont pas parlé d'un enfant. Il n'ont trouvé que cette personne à l'intérieur. Votre petite s'est peut être enfuie par peur?"

Je me fige, et le médecin se taît.

"Nisha a six mois, elle ne peut pas disparaître!"

Mais l'air ignorants du groupe en blouses montrent leur manque d'informations, et les pleurs secouent mon corps tandis que l'assemblée me laisse seule dans ma chambre d'hôpital.

Je suis anéantie.


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Fire, Thunder & Chaos - Mer 25 Déc - 10:28

 
Chantons sous la pluie



Devant moi, cette créature venue tout droit des enfers me salue amicalement. Son sourire est lubrique et son regard mauvais. Je vois ses énormes cornes bouger légèrement alors qu'il se tourne franchement vers moi.

- Bonsoir -

Je ne peux rien dire, rien faire. Curieusement, je n'ai plus mal ni peur, comme prêt à affronter ce qui va suivre. Quelle énorme erreur, rien, absolument rien ne peut me préparer à ce qui allait suivre.

Soudain, le démon me saute dessus. Il me renverse en arrière et je ressens que nous tombons. Pendant notre chute, le démon s'accroche à moi, m'étreignant dans un geste quasi-protecteur.

- Je suis mort. -

- Oui. Mais tu vas vivre à nouveau. Nous allons vivre à nouveau. -

Je m'étrangle. Je ne comprend pas. Où sont les portes dorées, le paradis si souvent loué ? Derrière nous, le sol terrestre se rapproche rapidement. Je me vois étendu sur le sol, quelques personnes autour de moi, un drap blanc à mes pieds. En nous approchant, je remarque que mon visage est pâle, mon corps tuméfié et le tout semble danser entre les gyrophares.

Au moment où une des personnes allait me recouvrir d'un drap blanc, c'est le point d'impact. Moi et l'adversaire venons de nous retrouver à l'intérieur de mon corps étendu.

Je souffre atrocement. Mon cri de détresse sort de ma bouche en un grognement. Autour de moi, une tension.

"Je vous assure qu'il était mort !"

"Peu importe. Amenons le à l'ambulance et vite."


J'ouvre les yeux mais tout n'est que douleur. Je m'endors assez vite alors que je me sens transporté.

---

"Monsieur ? Monsieur ? Réveillez-vous !"

La douleur me revient mais j'ai absolument oublié tout le reste. J'étais avec cette femme qui me conseillait de bien me couvrir, les bras chargés de vêtements. La suite, par contre...

"Vous êtes un véritable miraculé ! Vous avez une épaule en miette, un traumatisme crânien, et quelques côtes cassées.... Et selon le rapport, vous seriez même mort à un moment donné."

"Je... Je vous demande pardon ?"

"Non, rassurez-vous, c'est sans doute une erreur. Vous vous souvenez de quelque chose ?"

Je devrai. J'ai vu des choses. J'ai été témoins de quelque chose de terrible. Un mal de tête atroce emporte absolument tout et je sombre à nouveau dans le néant.

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Fire, Thunder & Chaos - Dim 29 Déc - 0:25

@PREETI SITA & @KYAN SKORO


Depuis mon poste d'observation dans l'ombre, je vis un second éclair tomber peu après mon retour. Après l'éblouissement passage j'eu le temps d'apercevoir un détail, qui prendrait son sens bien plus tard. La foudre avait touché quelqu'un et pas n'importe qui, l'homme que l'on venait d'éclater un peu plus tôt. Décidément c'était pas son soir au curieux, mais bon chacun sa merde. Dur? Non, juste pragmatique.

Alors que j'allai sortir de ma cachette pour quitter les lieux un élément des plus étranges me stoppa dans mon mouvement. Le mec en question, ils allaient lui mettre le drap mortuaire sur la tronche, et là il se lève?!


Wait… dis-je en quittant l'obscurité pour m'approcher. Le divin était mon domaine, mais voir se relever un mort n'était pas chose courante surtout à notre époque. Je quittais mon trottoir pour traverser la rue et me fondre dans la masse des curieux. Tel un troupeau ils s'agglutinaient dans le but d'en voir le plus possible, tous avec leur portable pour filmer ce qu'ils pouvaient et se faire mousser sur les réseaux.

Le premier éclair était-il aussi tombé sur quelqu'un? La question avait fusé car cela semblait peu probable en l'état. J'apprendrai plus tard qu'au contraire tout ça était bien réel. Pour l'heure je voulais tenter de collecter quelques informations supplémentaires, poussé à mon tour par ma curiosité. Aussi je tournais la tête pour trouver un ambulancier et m'approcher tant que possible.


Excusez-moi, le mec là il a pris la foudre? Il parait que quelqu'un d'autre aussi, vous l'avez pris en charge? lui demandai-je sans détour. Le culot ouvrait bien des portes à qui en manquait cruellement. Pour ma part je savais lorsque nécessaire aller au-delà de ce que tout un chacun pourrait juger comme limite. Lorsqu'on voulait quelque chose, on s'en donnait les moyens. Deux personnes touchées par la foudre, c'était une foutu coïncidence. Je n'aimais pas les coïncidences, souvent elles dissimulaient quelque chose.

Il y a erreur sur la personne m'sieur, c'est pas lui qui s'est pris l'éclair. Lui il est s'est fait renversé par une bagnole mais c'est un vrai miracle m'sieur, parce qu'il s'en est sorti. Pour l'éclair, c'est la nana que mes collègues ont prit en charge là-bas. me répondit l'ambulancier en m'indiquant d'un signe de tête une direction, probablement le coin où était traité le cas de la personne dont il me parlait. Perplexe quant à ce que j'avais cru voir, je décidais de m'attarder encore un peu avant de quitter les lieux car j'entendais à présent une sirène de police.

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