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Insecure - Lun 13 Jan - 23:36

Insecure

My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl

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Vingt quatre heures se sont écoulées.
La neige s'est arrêtée de tomber, on a chassé, on a mangé, on a couru.
Sens en éveil

Je veux encore jouer!

Renard. Faut que je rentre. Tu le sais, chacune nos vies. Et là, c'est l'heure. Faut ouvrir le salon, la journée de repos est terminée, et faut qu'on retrouve mes vêtements aussi, je sais pas où tu les as mis."

Tu les retrouveras toute seule, puisque je peux pas jouer encore.

Tu fais chier Renard. Je te laisse encore 30 minutes, pas plus!

Je jubile. Certes, ce n'est qu'une demie heure, mais c'est mieux que rien. Les habitués du salon le savent, Lan ferme et ouvre de manière parfois aléatoire, et souvent c'est à cause de moi. Mais j'y peux rien, elle m'adore.

je profite encore de la fraicheur de l'air, furète dans des buissons épineux, puis une odeur particulière apparaît dans la neige. Une odeur... inconnue, mais pas appréciable. ça sent les emmerdes.

Je sais que je devrais partir, mais contre mes trente minutes, je dois rendre les vêtements...qui se trouve derrière la voiture à présent garée.

ça sent encore les emmerdes.

Je réfléchis: Qu'est ce que j'ai pu faire à ceux là?

Je renifle encore, et détecte l'odeur de la voiture: le quartier d'Ashmill se dessine dans la peinture, dans les plis des pneus chauds, et même dans l'habitacle quand la portière s'ouvre.

Et je me rappelle pas avoir emmerdé de ruskov ces derniers jours.

Je me met en position d'attente, cachée dans mon buisson, mais après un moment où l'homme se plante devant la forêt, je descend de mon talus, curieuse plus que prudente.

Mais au moment où je veux me recacher, les prunelles se posent sur moi. Et merde.

Trouvée pour trouvée, je m'assois, attendant de voir s'il veux me faire la peau... Mais rien pour le moment. Le décompte s'égraine dans ma tête: plus que dix minutes...

En espérant que le russe pense être en face d'un renard banal, malgré ma taille plus imposante...et les queues multiples que je tente de cacher en une seule par un mouvement lente, rapproché et symétrique.


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Insecure - Lun 20 Jan - 0:52

@LAN YAO


Le parc national, je n'y venais pas souvent en dehors de quelques affaires. Son étendue immense permettait d'y retrouver n'importe qui en limitant les risques d'être dérangé. Par exemple là je venais de quitter un de mes contacts, une journaliste d'investigation qui avait un don pour fourrer son nez là où il était difficile d'accéder. Elle ne faisait pas partie de la Meute, car elle tenait à son indépendance bien que cette dernière se réduisait peu à peu. A force de fouiller elle avait commencé à s'attirer de nombreux ennemis, et je venais de lui proposer mon aide. Bien entendu mon aide n'était jamais gratuite, et elle en avait bien conscience. Autant par souci de discrétion que pour nous préserver du froid, elle avait voulu que l'on se rencontre dans ma voiture, enfin une de la Meute.

La fenêtre ouverte pour m'aérer un peu, j'avais fait tomber mon briquet par cette dernière et en descendis donc pour le ramasser. Me redressant, alors que j'allai remonter dans le véhicule, quelque chose attira mon regard vers la forêt non loin. Une forme qui avait disparu mais qui n'avait rien à voir avec les animaux vivants en liberté par ici.


*Curieux…* pensais-je en fixant l'orée des bois. Demeurant immobile, clope au bec et mains dans les poches, je ne bougeais que mes yeux à la recherche de cette image fugace. Ce fut là que je l'aperçu, tout juste sortie d'un buisson. Un renard.

Si dans un premier temps j'aurais pu imaginer m'être trompé, une singularité me fit comprendre le contraire. C'était la première fois que j'apercevais un goupil doté de plusieurs queues, même s'il voulu me persuader qu'il n'en avait qu'une, mais trop tardivement. Je n'étais pas un expert en la matière, mais l'espace d'un instant je revis l'image d'un renard similaire tiré d'une bd japonaise que lisait l'un des gosses d'une de mes victimes à l'époque où je n'étais que numéro deux de la Meute. Non pas que j'avais accordé la moindre importance à ce gamin, mais son père avait tenté d'échapper au règlement d'une dette et je m'étais personnellement rendu chez lui pour le faire souffrir. Et je me souvenais de cette image dans ses bouquins lorsque nous avions foutu le bordel dans sa baraque. Le démon renard à neuf queues.


Et bien… dis-je en jetant mon mégot au loin, avant de m'accroupir sans mettre toutefois mon genou dans la neige. Sortant un sachet de l'une de mes poches, j'en sorti un mini saucisson. Ce n'était pas mon dernier repas à vrai dire mais c'était déjà là lorsque j'avais emprunté cette veste quelques heures plus tôt à un inconnu. Un humain qui pensait pouvoir remporter une partie du jeu qui consistait à boire le plus de verres avant de renoncer. Bien évidemment il avait perdu.

Alors petit goupil, voyons voir si tu vas rester sur ton talus. me dis-je pour moi-même, curieux de voir s'il allait venir à moi ou au contraire détaler en me laissant comme un con seul accroupi dans la neige, un mini saucisson à la main, comme ces vieux qui attendent les pigeons à nourrir.
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Insecure - Lun 20 Jan - 12:15

Insecure

My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl

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Les minutes s'écoulent, et la voiture ne pars pas. Pire: le type n'y remonte pas, clope au bec, certainement absorbé par la fascination des animaux sauvages, comme tant d'autres. Pourtant, son aura n'annonçait rien d'y cueilleur de champignons, et je cherchais à me dépêtre de cette situation, trouver les précieux vêtements, et déguerpir le plus rapidement possible, sans trouver de moyen viable.

Bon, tu veux pas rentrer, tant pis pour toi! Je prend le contrôle!

Si j'étais toi, je ferais pas ça de suite...

Bordel, c'est quoi ton problème encore Renard?

T'as qu'à regarder par toi-même.

...Ok. Bonne excuse, mais j'ai du boulot et une vie, et je peux pas passer vingt-quatre heure de plus à rigoler dans la neige. Je m'en charge, d'accord?

Je m'apprête à m'avancer pour être au plus proche du textile si convoité, mais voilà que l'homme s’accroupit, et me tend un truc. Je plisse le yeux, fais une analyse olfactive rapide et reste stupéfaite, et si je pouvais, je mourrais de rire.

D'accord, je te le laisse, je vais aller me gausser dans mon coin. Amusez vous bien!

Je laisse à Lan le soin de voir ce qui l'attend, avant de laisser s'écouler son esprit lentement, goutte à goutte, histoire de ménager mon effet.

Le renard déplie ses queues en éventail, puis s'approche, lentement. Finis par se mettre à deux pattes, prend de la hauteur, laisse place à de la peau blanche et des cheveux de jais, et finalement la jeune femme se retrouve à un mètre de l'homme à genoux, le sourire moqueur:

"D'habitude les hommes ne me tendent pas leur saucisson accroupi. J'apprécie l'intention cependant. On peux se présenter, avant d'arriver à un tel niveau d'intimité?"

J'aimerais avoir mon porte cigarette, mais il est rangé avec mes vêtements, et la situation est trop drôle pour ne pas être exploitée à fond.


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Insecure - Sam 25 Jan - 18:18

@LAN YAO


Patientant toujours accroupi j'observais le goupil d'un air malicieux. Je le vis hésiter avant de déplier ses queues puis s'avancer en ma direction. Et comme le laissait présager son apparence, arrivé devant moi l'animal laissa place à un mortel. Enfin une mortelle à vrai dire, nue et appétissante même. D'autant que son sarcasme n'était pas pour me déplaire non plus. Me redressant je lui opposais un sourire rieur.

Pourtant vous êtes venue jusqu'à moi. lui dis-je avant de poursuivre au sujet de ses paroles.

Parce que vous envisagez déjà que l'on en arrive à ce niveau d'intimité? Intéressant. exprimais-je toujours en affichant mon sourire. D'ordinaire j'étais un véritable connard, alors être seulement taquin était dans mes cordes, du moins dans une certaine limite.

Une cigarette? lui dis-je avant de m'en allumer une, réfléchissant à la manière dont j'allai me présenter à elle. La réflexion fut rapide, et je choisis de mettre de côté la Bratva, après tout j'ignorais tout d'elle.

Artyom, professionnel de l'art. lui dis-je sommairement avant de lui retourner la question.

Et vous, à qui ai-je à faire? lui demandai-je sans m'émouvoir un instant de sa nudité. Jolie tenue. lui dis-je sans détour. J'étais curieux de voir jusqu'où pouvait la mener son aplomb car elle était clairement dans le défi. Peut-être s'imaginait-elle que je pouvais me trouver gêné par cette situation mais j'avais suffisamment d'auto-dérision pour ne pas l'être.

L'entente se passe bien avec le goupil? lui demandai-je à présent en abordant un autre sujet volontairement. Quitte à faire connaissance autant aborder tous les sujets, après tout rien ne m'assurait de la rencontrer à nouveau par la suite.

Pourtant sa nature était plutôt intéressante bien que son utilité en l'état ne me sautait pas aux yeux. Néanmoins nous n'en étions qu'au début de notre rencontre. Peut-être allait-elle me surprendre.
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Insecure - Sam 25 Jan - 22:40

Insecure

My fingers claw your skin, try to tear my way in. You are the moon that breaks the night for which I have to howl

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L'homme au saucisson se redresse, et lui renvoie son sourire. J'apprécie son manque de pudeur, sa pointe d'audace: Beaucoup aurait détourné le regard par politesse ou surprise, mais ce n'était pas son cas. Il n'avait pas l'air d'être non plus le genre de type graveleux qui me ferais chier par la suite, et tant mieux. Renard adorait ces gens la juste pour leur pourrir la vie, mais je ne voulais pas d'un beauf dans mes pattes.

Je fais un sourire narquois et acquiesce:
"C'est vrai. Je trouvais l'idée de vous laisser le saucisson à la main et irrémédiablement seul bien triste. Et puis vous êtes garé à une place qui m'intéresse particulièrement."

Pourquoi mentir?

"Et non, je n'envisage rien. Le fait est bel et bien que vous m'avez tendu un objet explicite, et j'ai trouvé la blague amusante. Cependant je ne mange pas dans votre bord."

PARLE POUR TOI, MOI JE LE MANGE !

Je hoche la tête négativement à sa clope.

"Pas d’inquiétude, j'ai les miennes."

Je me déplace alors lentement jusqu'à un amoncellement rocailleux, et en extirpe mon porte cigarette et quelques clopes de tabac cubain pur, avant de revenir, toujours nue mais plus tant que ça, laissant traîner mes vapeurs végétales derrière moi.

"Lan, professionnelle de l'art."

L'appellation était intéressante, et le mimétisme amusant. Autant jouer narquoisement tout du long.

Je prend le compliment comme il viens et m'incline en relevant ma robe imaginaire, faisant un tour sur moi même pour présenter cette "tenue" qui avait l'air de lui plaire, en dans laquelle je me plaisait bien sans en avoir rien à foutre du regard extérieur.

"Ravie que la peau vous plaise, j'aime particulièrement aussi."

Quand on était dans mon métier, il fallait l'adorer même, pour lui rendre hommage, la sublimer, lui donner de nouveaux contours, surprendre, animer... L'art sur la peau devenait un art vivant.

L'entente? Artyom... Disons Arty, devais en connaître un peu pour aborder la question avec nonchalance. Je souffle un peu de fumée et répond sans crainte:

"On s'entend bien, on a chacune notre vie. Depuis le temps qu'on se côtoie, on a eu le temps de délimiter nos règles.Et vous?"

Certes, c'était un peu du bluff, puisque je remarquais bien qu'il n'était pas une créature. Il se pouvait toutefois qu'il soit autre chose. Un monstre? Un dieu? Un héros? Qu'importe, s'il connaissait les créatures il avait son secret aussi. Restait à savoir lequel.

Je pose ostensiblement mon fessier contre la carrosserie de l'engin dans lequel je ne monterais jamais, et plante mon regard dans celui de cet hypothétique être demi humain, demi autre chose, attendant d'en savoir plus, de voir s'il était intéressant et si potentiellement je pouvais en savoir plus par son biais.


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