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puterie amoureuse (nsfw) (avgust)

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puterie amoureuse (nsfw) (avgust) - Dim 25 Mar - 12:18

PUTERIE AMOUREUSE,
SANS DEMI MESURE
avgust & oksana

«  Petit point rouge sang
Paume d'organes à la membrane fine
A fleur de peaux, de peaux d'amants. »

Madone alanguie sur la méridienne, paupières closes. Ressacs diaphragme, poitrail meut par les soupirs qu'elle exhale avec lassitude. Accalmie inopportune au milieu du chaos, dans le silence glacial de ses appartements, où aucun ne viendra intervertir avec la narcose du dragon de peur d'en recevoir les foudres. Sans escompter sur l'impétuosité de Kochtcheï, ire pérenne, vicissitude chronique salement cramponnée à l'ossature corrodée. Antagonisme commun, noces noircies par les ères, torchon qui brûle entre les époux d'antan. Démariage qu'elle réclame plus qu'elle ne supplie, abîme feinte, sans supporter jamais sa détention présumée. Postiche d'épousailles qui les consume, alors que les animosités s'éternisent, c'est qu'elle voudrait se défaire des chaînes qui le lient à lui. Orgueil maintes fois martyrisées, Oksana joue les infortunées, aboie les inconvenances qu'il voudrait taire en désignant, impérieuse, les catins qu'il ose lui opposer, putains malingres de quelques vingt années. Mâchoire astreinte à la bienséance au ballet des indigents, feignant les heureuses époques avec l'homme lorsqu'il leur faut faire figures publiques, mais à l'ombre des murs, l'atrabile consume, pyorrhée dégueulasse, et les âmes se morcellent.

Portes qui s'ouvrent, vacarme tel qu'il avait été prédit, battant cognant contre les cloisons vierges, illustrations ôtées à la manière dont on désossait la barbaque, annales salement anachroniques dont elle ne voulait plus souffrir la vue mais qu'il persistait à lui opposer dans son cynisme obscur de vieux con qui jubile. Il n'était plus que cela, dualité sirupeuse qui se déchire, mêlée aux remords prétextés et aux reproches maniérés. Négligées, les remembrances des derniers devoirs, mise au tombeau sépulcre où la veuve n'en était déjà plus une. C'est qu'elle aurait voulu dévorer l'éther, capturer l'essence de cet ultime époux tel qu'elle l'avait fait pour ceux qui l'avait précédé, mais il avait interrompu le fatum, anéanti le cortège miséricorde, égorgé l'agneau avec l'ombre d'un rictus. Épouse miracle qui soupire à nouveau, ne prend pas même la peine de quitter son assise et rouvre les yeux pour contempler l'animal, bête féroce qui gesticule et tempête, dextre refermée sur le cartonné d'une enveloppe qu'elle sait être salvatrice – ou annonciatrice d'un déluge castrateur. Paperasse infondée, diable fait des avocats, diamantaire dont elle veut se séparer, furie noire.

« Signe. »

Murmure la reine mère en son patois originel, satanée bolchévik à qui l'enfer lèche les entrailles. Puis elle se redresse, ébauche quelques pas, rallume négligemment son berceau cancer, en baise le fondement, chimère inconsistante. Aux pognes qui s'aventurent à érafler la croupe, gifle offerte de celle qui ne tolère plus qu'il l'effleure. Ruines de l'Eden d'antan, de treize annuités souillées malgré les amours saturniennes, millésime cannibale. Malgré la débâcle, fauve qui l'accule, fidèle aux songes. Kochtcheï rapteur né, monstre razziant les doucettes.

« Cesse de faire l'enfant et signe, te dis-je. »

Refus qu'elle lui oppose, repoussant sans vergogne les ambitions du foutre, des carnes qu'on malmène avec force, des ongles qui menacent et révèlent l'insécurité des nippes. Violence conjugales alors que les corps s'entrechoquent, vendetta injurieuse de l'hérésie qui repoussent les baisers rapaces, boulimie concupiscente. Grabuge ordinaire.

(c) DΛNDELION
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puterie amoureuse (nsfw) (avgust) - Lun 2 Avr - 13:23

PUTERIE AMOUREUSE,
SANS DEMI MESURE
avgust & oksana

«  Petit point rouge sang
Paume d'organes à la membrane fine
A fleur de peaux, de peaux d'amants. »

Epître qu'il trouve sur la table, fatum enfanté. Les yeux criblent le billet survenant des abimes. Ebullition naissante au sein du myocarde du serpent. Caprice qu'elle présente ici la mégère, derrière son immaculé faciès se mouvait le diantre. Vipère aux faux airs de dame. L'âme aussi noire que la sienne. Hostilités passionnée. La guerre était déclarée, l'impératrice désirait l'exiler de son coeur, occulter toute remembrance. Le serpent s'empara de la missive non sans la chiffonner, il ne signerait pas, il le savait d'ores déjà.

« Cука »

Maugréa-t-il. Voilà ce qu'elle était, une ribaude, une putain. Rien ne ferait signer le monstre. La seule désunion possible proviendrait de son anéantissement. Qu'elle serait gracieuse Oksana, un trou béant dans le crâne, inerte. Pourtant, les feux de la passion ne l'avaient pas quitté. Véhémence ardente s'entremêlant à l'irascibilité. Tempête dérangeant le calme de sa compagne. Les portes volent, reflet du cataclysme latent. Flegme de la gorgone devant son courroux. Elle ne fait que le contempler l'insolente. Elle qui est pourtant la source de ses tourments, elle étudie le bellicisme du myocarde. Alter ego dangereuse. Elle s'insinue, elle s'approche comme un serpent. Elle pénètre son son être d'un regard. Les flammes dansent, lapent son âme et sa psyché. Baba Yaga l'envoûtante. Les menottes de ses ardeurs s'aventurent contre l'étoffe. Gifle qu'il écope. Un grondement s'échappe, fauve éveillé, corps acculé. Violence conjugale. Hostilités passionnelles. La main du monstre s'empare de la jugulaire. Elle réitère ses ordres.

« Tu m'appartiens moya lyubov et ce tant que je vivrais. Tu peux attenter ce que tu désirs, je ne signerais pas »

Siffle-t-il le serpent. Le regard le foudroyait, un rictus se dessina sur ses lèvres avant de se heurter contre ses lippes qu'il mordille. Il déchiqueta devant ses yeux l'épître. Enfant allait-elle dire, mais en aucun cas on ne pouvait lui retirer son jouet.

(c) DΛNDELION
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puterie amoureuse (nsfw) (avgust) - Sam 21 Avr - 21:31

PUTERIE AMOUREUSE,
SANS DEMI MESURE
avgust & oksana

«  Petit point rouge sang
Paume d'organes à la membrane fine
A fleur de peaux, de peaux d'amants. »

Garce qui le repousse encore, sévices réitérés à son encontre alors qu'il se démène, beau diable, pour faire taire sa putain de femme. Nippes qu'on déchire, encore, comme le papier rendu en l'état de poussière, sorcière qui se débat d'autant plus lorsqu'il se met à baiser sa bouche insolente, mordant sans artifice aucun le labre qu'il écorche, saignement minime. Plainte sourde alors qu'elle s'empresse de poser la main sur ses lippes, frottant la zone qu'elle veut insensible sans le perdre de vue n instant. C'est qu'ils s'insultent, encore, qu'il ose faire d'elle la plus affable des femmes lorsqu'elle est – et reste – sa supérieure. De ces états qui perdurent, malgré les siècles. Baba Yaga n'a jamais eu peur de son berger et pourtant, il a su la faire sienne, elle qui s'est de tout temps refusé à lui appartenir. Armistice précoce que l'abandon à ses bras, ire rongeant la charogne qui ne tolère guère plus la situation – les midinettes qu'il courtise, daddy qu'il se prétend, qu'il jette salement dans leur propre lit. N'est ainsi pas venue l'heure de la cessation des guérillas qui, incessamment sous peu, se feront meurtrières. Meurtre passionnel, prétendront-ils, à la découverte du cadavre encore chaud. Strangulation qui avait déjà sa préférence, pour l'euphorie miraculée que procurerait la simple vision des orbes révulsées, des chairs tour à tour érubescentes puis bleutées. Un violet dégueulassement sublime. Elle a déjà hâte, Baba, de voir disparaître ce nouvel époux – frustration latente du trépas dernier qui ne lui incombe point, monstre de femme qui ne tolère pas qu'on lui tienne tête. Scène mille fois répétée dont elle se fera la muse, encore. Veuve noire en proie aux anathèmes, qu'ils murmureront, jusqu'à ce qu'elle n'obtienne une proie nouvelle. Bien plus jeune – bien plus seyant que son antiquité, son désuet modèle.

« Alors je te tuerai. » qu'elle le menace en saisissant brutalement sa gorge, maintenant sa caboche à distance de la sienne pour qu'il n'obtienne plus la liberté insane d'happer ses lèvres. Allégresse à percer ses chairs, ongles enfoncés dans le derme jusqu'à faire jaillir l'humeur. Veste de l'homme entachée de pourpre, de son propre sang qui se déverse au goutte à goutte, sous les yeux de l'épouse qui jubile de la géhenne qu'elle simule. De la salope qui vient lui broyer les valseuses d'un coup de genou sacrément bien envoyé, le repoussant au sol d'où elle le surplombe, enfonçant l'un des talons dans sa main sans lui laisser le temps de réagir.

« Ne me reparle jamais comme ça. »

Qu'elle lui crache à la gueule, se retenant d'éprouver son ego d'homme d'un glaviot authentique.

(c) DΛNDELION
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