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We are the rulers of a burning world (Astrid)

 :: - OUTSIDE ARCADIA - :: past lives :: univers alternatifs
an riocht
Cian Scully
BLAZE : thinkky
CREDITS : (c) jenesaispas ! / signa (c)excelisor & vocivus / gif : Emi ♥ / aes : Astrid mon bb ♥
FACE : James Mcavoy
DOLLARS : 2327
SACRIFICES : 242
PORTRAIT : We are the rulers of a burning world (Astrid) Tumblr_p2b4i49j1M1vuenkbo1_400
ANNEES : (quarantaine) qui file, qui s'effrite, qui le voue à la solitude.
CŒUR : (Célibataire), se perd dans les draps d'autres êtres.
RÉINCARNATION : (Cassandre), oracle maudite de Troie, celle dont les visions étaient conspuées et pourtant véridiques.
FACTION : (Royaume), chevalier qui oublie ses coups de sang sur le ring, se fout des jeux de mafias.
OCCUPATION : (Directeur d'une agence de sécurité), ex-militaire ayant perdu son âme à la guerre, s'en sort aujourd'hui enfin. (Mécène), regard porté sur l'Art maintenant que les billets sont fourés dans son compte en banque.
GENÈSE : Souvenirs épars de celle trahie, donnée en trophée de guerre, tuée.
RUNNING GUN BLUES :

the head is too wise. the heart is all fire.[i]
We are the rulers of a burning world (Astrid) 1l2t
[i]Beware, beware. out of the ashes they rise with their feral stare

We are the rulers of a burning world (Astrid) Vi8f

We are the rulers of a burning world (Astrid) Pqx1
hell, and to a place I come where nothing shines. I hope you were still here little sister...

We are the rulers of a burning world (Astrid) Nngj

an riocht
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We are the rulers of a burning world (Astrid) - Jeu 9 Avr - 22:42

We are the rulers of a burning world.


Bleed our sacred Gods and weep
Evolution into sheep
Living in euphoric sleep
All the toys we so much need
We are playing in our ground
With a solid fence around
So our eyes can't see the horror


- - - - - - - - - - -

Cian Scully & Astrid Arsenault


Tout s’était écroulé.

Arcadia baignait dans le sang, dans le Chaos.

Arcadia reflétait la décadence de ce monde, la prise de contrôle par une entité désireuse de faire plier dieux et humains à sa volonté, créatures et prophètes. Personne ne devait lui résister, personne ne devait se dresser face à lui.

Combien avait péri pour son idéologie malsaine ? Combien avait perdu face à lui ? Tant de corps se retrouvaient face contre terre, tant de masses inertes qui ne demandaient pourtant qu’à vivre. L’homme qui se tenait au milieu de ce charnier avait déjà tant perdu. Des amis, des collègues, des ennemis, de simples connaissances, des visages qu’il croisait au gré des vents de la ville. Peu auraient dû mourir aujourd’hui. Peu auraient dû connaître les horreurs d’une guerre, d’une bataille les dépassant tous. Encore une fois, le souffle court lui rappelait l’Afghanistan, et cette fameuse mission. La dernière avant la descente aux enfers. Pas sûr qu’il s’en sorte cette fois-ci. Le cœur s’effritait, mais les larmes ne coulaient plus depuis longtemps. Les combats ne lui laissaient aucune pitié, aucune seconde pour faire le deuil, pour demander pardon. Pardon de ne pas les avoir protégés, une fois de plus. Pardon pour ne pas les avoir retenus de se jeter à corps perdu dans cette guerre qui n’était pas la leur.

Trop tard, trop lentement, il avait voulu les retenir, pour juste les voir glisser entre ses doigts. Ils étaient loin, trop loin pour pouvoir faire demi-tour.

Elle avait déjà disparu.

Sous le contrôle d’une déesse, sous les fils d’un marionnettiste machiavélique, elle avait perdu tout sens des réalités, la mortelle s’était effacée au profit d’une autre qu’il ne reconnaissait plus.

Destruction infinie, chaotique, il regarda une tête passer à côté de lui. Encore une victime de ce conflit auquel ils auraient dû mettre fin voilà des mois, des années. Néanmoins, les panthéons, les mafias, aucun n’avait voulu prendre la responsabilité de s’unir. Tous s’étaient rejetés la faute, tous avaient refusé de tendre la main, de mettre en pause leurs stupides querelles. Parce que leur trafic, la prise de contrôle d’autres territoires, leurs déités, tout passait avant la survie de l’espèce au global. Ils avaient tous voulu jouer. Et ils avaient perdu.

C’était bête, de voir la ville se détruire de la sorte, de voir la région, le monde réduit en cendres. Les flammes brûlaient pourtant déjà haut dans le ciel. Elles dévoraient tout sur leur passage. Maisons, appartements, salles de réception, êtres humains. Odeur insoutenable qui se dégageait des bûchers, mais il fut rapidement rappeler à l’ordre par les cris autour de lui, les bruits d’armes, les pouvoirs qui fusaient dans toutes les directions. Les dieux réclamaient vengeance, pourtant, ils faisaient face à si puissant… Les consciences s’étaient réveillées, les mortels s’étaient brisés sous la présence de l’ichor. Certains n’y avaient pas survécu, physiquement. D’autres étaient parvenus à échapper au contrôle. Mais pour la plupart… Ils combattaient. Ils se heurtaient d’un panthéon à l’autre. Et lui… Et Cassandre… La fuite n’avait pas été une option cette fois-ci. Pour aucun des deux.

Les doigts rattrapèrent une arme de poing laissée là. Un geste pour vérifier que quelques balles étaient présentes, au cas où. Même si ça ne valait rien face à l’ichor de ceux l’entourant…

« Elle arrive ! » C’était un hurlement, mêlé à la peur. Il leva les yeux, sortit son poignard de sa ceinture, serra la garde jusqu’à ce que ses phalanges virent au blanc. Tous fuyaient, et lui finit par remonter la foule à contre-courant. Evidemment qu’elle viendrait jusque-là. Elle poursuivait la mort, les charniers. Il fallait l’arrêter, avant que les dégâts se multiplient. Il fallait qu’elle reprenne conscience, avant la fin.

Elle avait vidé le champ de bataille autour d’elle. Derrière elle, Little Italy n’était plus qu’un silence agonisant, un cimetière dans lequel volaient les cendres des victimes… Doucement, il ralentit, continua de s’approcher de la silhouette à pas de loups, chercha à accrocher ses iris, une dernière fois. « Astrid… » L’attendrait-elle, au-delà de la conscience de sa déesse ? Avait-elle déjà entièrement disparu ?

Il voulait s’approcher, encore un peu, mais ce serait du suicide. Si elle ne le reconnaissait pas, avait-il la moindre chance de survivre à un combat contre elle ?

     
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frenchie
Astrid Arsenault
BLAZE : bandersnatch
CREDITS : eunoia (avatar), me (profil)
FACE : alicia vikander.
DOLLARS : 1572
SACRIFICES : 414
PORTRAIT : We are the rulers of a burning world (Astrid) Edbw
ANNEES : (trente trois ans) à son actif, beaucoup n'auraient pas cru qu'elle puisse arriver jusque là, elle la première à vrai dire.
CŒUR : (heartless), ce vent insaisissable, qu'on peut avoir près de soi sans vraiment la posséder. sauf peut-être pour une exception.
RÉINCARNATION : (hel), déesse nordique de la mort, reine des enfers, impératrice des glaces.
TALENT(S) : bouclier psychique (actif), nécromancie (actif), baiser de hel (inactif), médiumnité (actif).
FACTION : (obscuri) se laisse petit à petit gangréner, bras droit d'aura pour (hydra), mafieuse depuis toujours.
OCCUPATION : (garde du corps), travaille chez ikaros, imprévisible pour son gabarit mais vous pourriez être surpris.
GENÈSE : (primus, stade 5), la déesse installée, le complexe divin qui lui ronge l’esprit, la mort au bout des doigts.
TALON(S) D'ACHILLE : sa collection de vêtements de luxe, yves saint laurent & louboutin avant le reste (aura, son ego, cian, matthew).
JUKEBOX : emperor’s new clothes ; panic! at the disco / horns ; bryce fox
RUNNING GUN BLUES :
We are the rulers of a burning world (Astrid) Nwzd


--- astrid arsenault.

don't do love, don't do friends, i'm only after success. i know exactly what i want and who i wanna to be, i know exactly why i walk and talk like a machine, i'm now becoming my own self-fulfilled prophecy.

playlist ϟ  pinterest


We are the rulers of a burning world (Astrid) Tumblr_inline_oa3q6oF8jJ1rpoosj_500 We are the rulers of a burning world (Astrid) Tumblr_inline_oa3q59qAe11rpoosj_500 We are the rulers of a burning world (Astrid) Tumblr_inline_oa3q7kFLcO1rpoosj_500

"You frighten me sometimes." "Why on earth would you ever be frightened of me ?" "Not of who you are now, but you're growing, learning so quickly, I'm frightened of who you might become…"


◊   ◊   ◊   ◊


We are the rulers of a burning world (Astrid) Bps2

--- hel.

You don’t need to read a book to know her drives… she’ll try to kill all of them. 




◊   ◊   ◊   ◊


We are the rulers of a burning world (Astrid) Tumblr_p9q4s3YSaP1wt3ocko2_400

--- arscully.

everything she loves has always had a tendancy to be taken away from her. "tell him to get out", a voice inside her demanded. but she wanted, what she really wanted... "beg him to stay".

We are the rulers of a burning world (Astrid) Nngj

◊   ◊   ◊   ◊


We are the rulers of a burning world (Astrid) Wqml

--- matstrid.

tell me how you hate me, still tryna replace me, chase me, chase me, tell me how you hate me, erase me, 'rase me, wish you never dated me, lies, tell me lies, baby, tell me how you hate me..

◊   ◊   ◊   ◊

frenchie
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We are the rulers of a burning world (Astrid) - Ven 10 Avr - 7:58

We are the rulers of a burning world.


Bleed our sacred Gods and weep
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Cian Scully & Astrid Arsenault


Tout s’était écroulé.

Et lorsque que le chaos vint, Astrid l’accueillit comme une vieille amie. La mort était devenue son instrument, Khaos son ombre ; elle semait le trépas alors qu’elle foulait les terres du pieds comme si elles étaient déjà un territoire conquis, à son passage, leurs morts se relèvent, bénis d’une seconde chance de se battre ; le pouvoir pulse sous ses veines, le fil entre la vie et la mort qui n’est plus qu’une marionnette sous ses doigts. Arcadia est un champ de bataille, les ruines d’une ville gangrenée depuis des années, à s’écrouler sous le poids de l’orgueil et de l’avarice de ses habitants. Des bûchers s’élèvent, l’odeur de l’air est imprégné de fer. Horreur. Saccage. Merveille.

Le carnage de Little Italy résonne encore dans sa tête ; Hel est grande, Hel est satisfaite. Tu es une reine, tu es le froid qui gronde et qui emprisonne. A son oreille, les défunts chuchotent, la poussière et la suie s’accumule sur sa peau, l’hémoglobine aussi. Je n’ai pas peur du chaos, il m’appartient. Peut être avait-elle vu tomber des connaissances et des amis, peu importe puisqu’ils n’étaient plus que des corps inerte et de toute façon, aurait-elle voulu qu’ils assistent à sa déchéance, à sa véritable nature ? Astrid a toujours été un monstre, aujourd’hui, elle le confirme pour ceux qui pensaient qu’il restait une once de lumière en elle. Non, il n’y en a plus, elle a perdu l’esprit.

Astrid est morte. La déesse prend le dessus à mesure que les cadavres s’empilent, les ultimes sacrifices pour atteindre le pouvoir infini, la couronne qui lui revient de droit. Khaos l’a manipulée pour en faire son soldat mais elle n’oublie pas. Toujours plus de pouvoir. Toujours plus de puissance. Ses alliés s’étaient éparpillés dans la ville, certains sévissent dans les Docks tandis que Downtown est prit d’assaut. Astrid a tout perdu, Little Italy perdrait aussi. Ai peur de moi, à tel point que tu n’oses pas prononcer mon nom. Que ma présence anime la terreur dans ton cœur, qu’elle balaye toute espérance, je suis la nuit noire qui engloutira l’espoir. L’ichor se mêle au sang humain, Astrid n’est plus qu’une ombre, une légende vivante tandis que les armes s’accumulent à son poing. Du bout des doigts, elle réanime mais elle maudit aussi, la peste accompagne ses gestes et à sa ceinture pend une lame souillé, à son poing gauche un flingue encore fumant, elle est une conquérante.

Son regard s’arrête sur une vie encore vacillante, devant une maison dévorée par les flammes, elle regarde ses pairs : « Ouvrez la porte, mettez le à l’intérieur », et les cris qui l’accompagneraient serait la mélodie de sa victoire.

Le visage de la cruauté.

Astrid vit qu’on courrait, comme des souris échappant à un danger. Tant mieux ; c’est ce qu’elle voulait être. Pourtant, à contre courant, elle voit une silhouette approcher, une silhouette qu’elle reconnaît et qui réanime presque la femme en elle. Hel... Laisse moi lui parler. Un coup d’œil rapide à ses soldats du chaos, un mouvement du menton suffit à faire comprendre que ses directives : « Dispersez vous. Retrouve les. » car il n’y aurait aucun survivant à ce massacre, si elle devait affronter l’homme qui arrivait, elle l’affronterait seule. Elle pouvait supporter beaucoup de choses, beaucoup de morts, mais pas lui. Jamais lui. Elle devait le convaincre qu’il y avait quelque chose de possible, pour ne pas le perdre comme les autres.

Autour d’eux, tout n’est plus que ruine et désert. On entend au loin les cris et les échos du carnage, la phase finale du plan, la fin. Astrid fait face au Cian. Hel fait face à Cassandre, panthéon contre panthéon. Humain contre humain. Il prononce son nom et c’est la femme qui reprend le dessus sur la déesse, qui continue à lui murmurer de ne pas se laisser distraire par si peu, pas pour ce genre de sentiments, ils n’ont aucune valeur dans ce qu’elle essaye d’entreprendre.

Comment amener cela ? Pardon de t’avoir déçu. Pardon d’être un monstre. Pardon pour les morts, pardon pour cette souffrance dans tes yeux. Pardon pour nous. Rien en sort, Astrid ne peut pas se permettre de plier sous le poids de ses regrets, il est trop tard pour ça. « Que comptes-tu faire, Cian ? » Rien ne vacille, ni son ton ni sa posture, quand bien même il a le pouvoir d’en faire une épave avec le bon choix de mots. Elle baisse les armes pour le moment, le flingue pointé vers le sol, en parallèle avec la lame, tandis que lui la serre toujours entre ses doigts. « ... tu vas me tuer ? » Tu ne peux pas. Regarde moi dans les yeux, dis moi que tu en es capable. Tu ne peux pas.

Dis moi que tu ne peux pas, dis moi que tu crois en moi.


Il n’est pas assez stupide pour ça, pas après avoir vu ce que la folie avait fait d’elle, ce que son esprit malade avait accompli. Alors au lieu de ça, son visage se fait moins dur alors qu’elle tend sa main libre, promesse de ne pas lui pourrir son corps aussi brutalement que sa propre âme. « Rejoins moi. Tu peux encore prendre la décision. » Si on tend l’oreille on peut prendre entendre la supplique, dissimulée derrière la folie.

     
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FACTION : (Royaume), chevalier qui oublie ses coups de sang sur le ring, se fout des jeux de mafias.
OCCUPATION : (Directeur d'une agence de sécurité), ex-militaire ayant perdu son âme à la guerre, s'en sort aujourd'hui enfin. (Mécène), regard porté sur l'Art maintenant que les billets sont fourés dans son compte en banque.
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We are the rulers of a burning world (Astrid) - Jeu 21 Mai - 21:13

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Cian Scully & Astrid Arsenault


Khaos n’aurait jamais dû prendre le dessus.

Dans un monde idéal, dans un monde où chacun avait pris ses responsabilités plutôt que de se tirer des balles dans les jambes, Khaos aurait été repoussé, enfermé à nouveau. Pourtant, tous avaient fermé les yeux, tous avaient cru que leur voisin se chargerait du problème.

Foutaises.

Lui aussi avait fait partie de ces gens. Il n’avait pas voulu voir la douleur, la colère qui grondait au sein de ses employés, de ces hommes et femmes qu’il avait appris à apprécier. Il avait d’ailleurs nourri ce dégoût, cette haine, au fur et à mesure des mois. Il les avait poussés à tuer, pour la Justice, pour leur justice. Un rire s’étrangla dans sa gorge. Aurait-il pu changer quelque chose ? Aurait-il pu se montrer plus à l’écoute, et au lieu de les manipuler pour se sentir mieux, les guider ? Enfin, ce serait leur proposer des chemins qui ne leur correspondaient pas. Astrid avait toujours été empreinte de la présence d’Hel, de son besoin de mort. Ophelia s’était plongée dans l’anarchisme, Evgenia dans la violence, quant à Eskel et Hedda… La vengeance. Il connaissait tous ces aspects, les avait ressentis un jour ou l’autre. Seulement, une fois que tous avaient été là, il les avait fait flamboyer, pour oublier son propre palpitant, ses propres émotions. Il se sentait tellement mal pour son comportement qui l’avait exacerbé chez les autres.

Et voilà où ils avaient fini.

L’un contre l’autre, au cœur d’une ville rongée par les flammes.

Astrid n’avait pas eu assez de liens pour résister à la déesse en elle. Elle n’en avait pas assez développée, ou tout simplement ne l’avait-elle pas voulu. Qu’importait, il était juste trop tard. Les pouvoirs se déchaînaient, et lui n’était qu’un pauvre mortel, à peine habité par une âme héroïque. La Princesse était grave, plongée dans les souvenirs de Troie. Ceux-ci se superposaient à Arcadia, à Astrid, au monde. Il n’y avait jamais de gagnants, de perdants dans une guerre. Juste des hommes, des femmes, des enfants qui perdraient leur famille, ou leur vie. Et pour un peu qu’ils y survivent, le malheur s’abattra sur eux. Cassandre ne s’attendait pas à du bonheur après cette bataille, cette guerre. Tout s’écroulerait, et le monde déjà bien fragile agoniserait…

Les ennemis se dispersèrent, et face à lui ne restaient que les fragments de celle qu’il avait jadis connue. C’était il y a quelques semaines, quelques mois seulement pourtant… Peut-être lui faudrait-il voir la vérité en face désormais. Il ne pourra pas la sauver. Il n’avait jamais pu sauver personne. La langue passa sur les lèvres asséchées par la peur, la frayeur, la détermination. Cette guerre était un massacre, une boucherie. Les cris, les supplications, ne cessaient pas. Sa chair était recouverte de traces de sang séché, de suie. S’ils continuaient dans cette direction… Il n’y aurait que de la douleur, des pleurs. Le voulait-elle vraiment ? Etait-elle encore elle ? « Ce que je compte faire ? » Pause. L’intensité de ses yeux bleus n’avait pas lâché ceux d’Astrid. « Regarde autour de toi Astrid. C’est la guerre. » Ses bras s’ouvrèrent un instant, pour épouser la destruction des environs. « Je suis désolé, je ne peux pas te rejoindre. » Il ne pouvait pas venir, il ne pouvait pas combattre aux côtés de Khaos. « Trop de gens sont morts par sa main. » Par la tienne. Par la vôtre. Ce n’était pas des amis, des connaissances mais des êtres qui auraient mérité de vivre malgré tout.

« J’ai déjà été trop lâche par le passé Astrid. » La fuite, il connaissait, il l’avait déjà tant pratiqué. Et aujourd’hui aussi, il avait eu envie de tourner les talons, de partir, à cause de ce foutu instinct de survie. Astrid était dangereuse, à n’en pas douter. Mais cette image n’était pas celle qu’il voulait garder de la jeune femme… « Je ne veux pas te laisser devenir quelqu’un que tu n’es pas… » Ce fut un murmure, une lueur empreinte de tristesse dans le fond des iris. « Mais je ne peux pas non plus te laisser tuer impunément. » Jusqu’à disparaître. Ce n’était pas elle. La femme qui dominait le champ de bataille, réduisait tout ce qu’elle touchait en cendres. Ce n’était pas celle qu’il avait connue. « Alors, si quelqu’un doit t’arrêter, ce sera moi. » Les doigts serrèrent un peu plus les armes.

Il avait fini de fuir, fini d’être lâche.

Si elle continuait dans cette voie, il se mettrait au travers de son chemin.

Evidemment, il lui tendrait la main jusqu’au dernier instant.

D’ailleurs, il le fit. Une lame se rangea à sa ceinture, les doigts se tendirent dans sa direction. Et un dernier murmure quitta ses lèvres, avant de se murer dans le silence. « Alors viens avec moi. »

     
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frenchie
Astrid Arsenault
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We are the rulers of a burning world (Astrid) - Mer 1 Juil - 21:31

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Sauve moi, je t’en supplie. Sauve moi comme tu en as sauvé d’autre, sauve moi de moi-même avant de me laisser engloutir par les ténèbres. Mais Hel avait déjà prit le dessus et tout ce qui n’était pas encore mort ne tarderait pas à le devenir, le monde serait un cimetière froid et éternel, peu importe tant qu’elle avait le pouvoir. Le pouvoir, c’est tout ce qui compte, c’est tout ce qui subsisterait…

Pourtant, Cian n’avait pas pu être aveugle au changement subtil de la jeune femme, la déesse prenant le pas sur sa raison, ses idées devenant démesurées avec le temps, sa soif de sang allant de pair avec ses cadavres qu’elle laissait sur son chemin, comme le Petit Poucet l’aurait fait avec des cailloux. Pouvoir. Terreur. Grandeur. A quel moment Astrid avait totalement abandonné le combat pour se laisser entraîner dans cette froideur extrême, cette absence dans le regard, si bien que rien ni personne n’avait été capable de l’empêcher de sombrer ? Personne ne l’avait aidée. Eskel avait été son bras droit, le chien de garde, tandis que tous ceux qu’elle avait réussi à entraîner de son côté étaient devenus des agents du chaos, pour qui ses mots avaient des airs d’ordres, là où la violence était une preuve ultime de leur sacrifice envers elle. Astrid était une reine, la reine de la désolation. Tout autour d’elle étayait cette description, rajoutait des preuves à son casier déjà bien trop lourd de crimes divers et variés. Sa naissance même avait été un tournant pour le monde, ignorant qu’il avait engendré un diable caché derrière ses épaisses boucles brunes et les lèvres rouges sang, séductrices. Un à un, tous ceux qui avaient tenté de s’opposer à elle avait été sous la coupe de ses battements de cils, du danger qu’il représentait.

Face à elle se tenait le seul qui n’avait jamais cédé entièrement à la jeune femme et c’est peut-être pour cela qu’elle plaçait tous ses espoirs en lui, à la manière d’une bouée de sauvetage. S’il n’était pas avec elle, il était contre elle. Il n’y avait qu’une seule issue : il la sauvait d’elle même où il rejoignait les flammes qu’elle continuait d’alimenter.

Ils ne sont plus les mêmes, ils sont des ombres tous les deux marqués par les horreurs qui s’abattent sur Arcadia. Le vent souffle et porte avec lui les cendres des maisons en flamme, des corps qui avaient jadis été des voisins, des collègues, des amis. Il n’y a plus rien car désormais ce n’est plus que la guerre. Ils se fixent, Astrid a l’impression de plonger. Dans les iris océan de l’homme. Elle prend une inspiration : « Cela devait arriver.  » Fatalisme qu’elle se plaît à croire. « Tu le savais, je le savais, tout le monde le savait… On se consumait bien avant l’arrivée de Khaos.  » Consumés par les guerres de gangs, par les aspirations personnelles. Tout brûler, car plus rien ne vaut la peine d’être sauvé. Personne. Pas même la déesse.

« Qui te dis que je n’ai pas toujours été comme ça ?  » Ses mots tranchent désespérément avec son désir de le croire, l’envie d’être sauvée, d’un retour en arrière, que ses yeux de la dévisagent pas avec cet arrière pensée de dégoût, en souvenir de tout ce qu’ils avaient traversé. Cian, je t’en prie… « Peut-être que tu devras me tuer en premier.  » Etait-ce ça qu’ils étaient destinés à devenir ? Des ennemis se faisant face, eux qui s’étaient pourtant quotidiennement côtoyés ?

Il baisse les armes. Lui tend la main. L’invite.
La sauve.

Astrid voudrait lui tendre la main, elle voudrait s’abandonner à lui, satisfaire cet espoir qu’elle croit voir briller dans ses yeux. Elle voudrait tomber dans ses bras, pleurer de ressentir tant de vide, tant de glace. Elle voudrait qu’il la serre contre lui, qu’il lui dise que tout irait bien, qu’il serait là pour elle. Elle voulait penser qu’il y aurait quelque chose à sauver. Le revolver se baisse, lentement. La déesse examine cette scène, pèse le pour et le contre et dans un élan de rage de vivre, elle saisit la main de son ancien patron, se laisse emporter dans son élan pour se blottir contre lui.

Un instant d’éternité, eux seuls face à leur désir de ne pas voir le monde s’écrouler.

« Cian…  » Les mots lui manquent pour exprimer ce qu’elle ressent. Pour lui dire avec honnêteté ce qu’elle a sur le coeur. Pourtant, tout ce qu’elle voit, c’est l’un de se subordonnés voir la scène, avec horreur. Et il ne laisserait jamais ça passer, dégainant déjà une arme pour s’en prendre à celui qui s’attaquait à la déesse.

Si Cian devait mourir, ce serait de sa main. « Cian… Pardonne moi. » Saisissant le couteau à la ceinture de son patron, la déesse le saisit et pointe la lame sur l’abdomen de l’homme, l’enfonçant dans ce qui semble être son ultime coup de folie.

     
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an riocht
Cian Scully
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CREDITS : (c) jenesaispas ! / signa (c)excelisor & vocivus / gif : Emi ♥ / aes : Astrid mon bb ♥
FACE : James Mcavoy
DOLLARS : 2327
SACRIFICES : 242
PORTRAIT : We are the rulers of a burning world (Astrid) Tumblr_p2b4i49j1M1vuenkbo1_400
ANNEES : (quarantaine) qui file, qui s'effrite, qui le voue à la solitude.
CŒUR : (Célibataire), se perd dans les draps d'autres êtres.
RÉINCARNATION : (Cassandre), oracle maudite de Troie, celle dont les visions étaient conspuées et pourtant véridiques.
FACTION : (Royaume), chevalier qui oublie ses coups de sang sur le ring, se fout des jeux de mafias.
OCCUPATION : (Directeur d'une agence de sécurité), ex-militaire ayant perdu son âme à la guerre, s'en sort aujourd'hui enfin. (Mécène), regard porté sur l'Art maintenant que les billets sont fourés dans son compte en banque.
GENÈSE : Souvenirs épars de celle trahie, donnée en trophée de guerre, tuée.
RUNNING GUN BLUES :

the head is too wise. the heart is all fire.[i]
We are the rulers of a burning world (Astrid) 1l2t
[i]Beware, beware. out of the ashes they rise with their feral stare

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hell, and to a place I come where nothing shines. I hope you were still here little sister...

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We are the rulers of a burning world (Astrid) - Jeu 23 Juil - 22:48

We are the rulers of a burning world.


Bleed our sacred Gods and weep
Evolution into sheep
Living in euphoric sleep
All the toys we so much need
We are playing in our ground
With a solid fence around
So our eyes can't see the horror


- - - - - - - - - - -

Cian Scully & Astrid Arsenault


Le feu crépitait, autant autour de lui qu’au cœur de ses entrailles. La fatigue dans les iris avait disparu quand il les avait plantées au fond de celles d’Astrid. Il y voyait l’ombre de la déesse, plantant ses griffes dans le corps et l’esprit de la jeune femme.

Pourrait-il réellement la sauver ?

Il ne devrait pas avoir de doutes. Il devrait y croire, à un espoir salvateur, jusqu’au bout. Mais l’humain était désabusé, la Princesse quant à elle connaissait déjà le fin mot de l’Histoire, qu’elle gardait sous silence. Peut-être ne voulait-elle que Cian abandonne à son tour. Peut-être voulait-elle continuer de le voir combattre, comme elle aurait aimé qu’on se batte pour elle. Parce que mille ans plus tôt, on avait laissé son corps être traîné, utilisé, détruit. Tous ceux en qui elle avait cru avaient disparu ce jour-là, ne laissant que des visages hypocrites dans leur sillage. Alors, aujourd’hui, elle laisserait son hôte aller jusqu’au bout.

Même si seule la Mort l’attendait.

Les armes n’étaient plus. Les doigts refusaient de s’accrocher à ces bouts de métaux capables de donner la mort si utilisés correctement. Aurait-il dû les garder à la main, juste au cas où ? La raison répondrait que oui, mais ce n’était pas le message qu’il souhaitait faire passer. Alors, il avait laissé les émotions réagir, avait abaissé ses dernières défenses. Les yeux rivés sur l’autre, il espérait que la profondeur du regard, des sentiments, de l’inquiétude suffiront. Espoir idiot, enfantin. Il se ferait poignarder dans le dos, à n’en pas douter. Pourtant, il ne porta aucun regard par-dessus son épaule, ne fit aucun geste pouvant s’apparenter à de la peur. La guerre, les cendres, les corps, l’odeur du sang et de la rouille, il connaissait déjà tous ces éléments. Ce n’était qu’un retour aux sources, à ce qu’il avait connu pendant des années, jusqu’à abandonner sa raison.

La langue passa sur les lèvres asséchées avant qu’un sourire n’arrache quelques peaux gercées. « Le monde se déchire depuis que les humains ont cru bon de prendre le dessus sur cette Terre. » Il aurait pu rire. Il était vrai que les êtres humains étaient la plus grande pourriture jamais inventée. « Avec ou sans dieux, avec ou sans Khaos, on se serait détruit. » Autodestruction enclenchée. Ce n’était pas une question de panthéons, d’Obscuris. Il ne voulait pas la laisser entre les doigts d’un ego aussi destructeur que celui-là. Il refusait de la perdre entre les mains d’une divinité. Astrid était humaine. Astrid était certes une mafieuse, aux doigts recouverts de carmin, mais elle était Astrid, quoi que le Destin lui ait mis sur les épaules.

« Qu’est-ce qui te fait croire que tu n’étais pas différente ? » Toujours prisonnier des prunelles chocolat dans les siennes, il n’osait pas imaginer l’inverse. Ou plutôt, il s’en moquait des bains de sang qu’elle avait causés. Il en avait fait aussi, envers des personnes qu’il estimait nécessaire de tuer. Que ce soit les agresseurs d’Hedda, des clients qui avaient manqué de respect à l’une des personnes, des femmes de la société. Les coups de sang étaient multiples, lui non plus n’y échappait pas. L’un comme l’autre laissait leur colère ravager les environs. La seule différence était la force dont ils pouvaient faire preuve. « Je ne pense pas devoir en arriver là. » Trop d’espoir, dans les mots, dans les gestes. Pour l’instant, rien dans son esprit ne bougeait. Rien n’indiquait que tout s’écroulerait. Il ne voyait pas si loin que ça Cian…

Les doigts s’effleurèrent, les mains s’accrochèrent et il la tira vers elle, sans porter la moindre attention au revolver, ou même aux diverses silhouettes les suivant du regard. Les paupières se fermèrent un instant, pour profiter des quelques secondes, pour oublier le bruit des bombes, l’odeur de cendre dans les airs. Il s’évada, se souvint de son parfum, du passé.

Passé déjà si longtemps, quand il sent le corps d’Astrid se tendre. Il avait compris que sa fin venait d’être signée. Il ne la relâcha pourtant pas, malgré la lame s’enfonçant dans l’abdomen. La douleur donnait presque l’illusion de s’effacer sous la volonté mais rien n’était vrai. Il le sentait, le bout glacé, traversant ses organes. Puis le sang se mit à suinter. Tant que le poignard restait à sa place, il gagnerait un peu de temps. Quelques misérables minutes sur la vie qui lui restait. Quelques foutus grains de sable avant que tout ne s’efface, vie éphémère en laquelle il n’avait jamais cru. Les doigts jouèrent un instant avec les cheveux de la jeune femme, puis il se rendit compte qu’il tremblait. Pas grand-chose, mais assez pour que cela l’étonne.

Avait-il peur de mourir ? Ou peur de ne plus être capable de la sauver, alors qu’il l’avait promis ? Il avait tant de choses à dire, maintenant que le temps lui-même lui manquait.

« Tu devrais faire plus attention à toi tu sais. » Ce n’était qu’un murmure. Pour garder des forces, pour l’obliger à rester à ses côtés, contre lui. Malgré les doigts qu’elle enserrait toujours autour du manche. Ca pourrait aggraver la blessure de la garder dans ses bras, mais maintenant qu’il la tenait, il ne la lâcherait pas. Tant qu’il était encore là. « Tu n’es pas Hel. Tu ne le seras jamais. Tu resteras toujours Astrid, quoi qu’on tente de t’imposer. » Pause. « Je veux au moins que tu souviennes de ça. » Il sourit, derrière la douleur, le vide qui semblait s’emparer doucement de ses pupilles. Il déglutit, tenta de gérer un nouvel afflux de souffrance, de brûlures dans son estomac.

Il s’en détourna rapidement, déposa ses lèvres sur son front. Contact léger comme un papillon, il espérait simplement qu’elle continuerait à vivre. Regard porté vers le lointain, il glissa ses doigts jusqu’aux siens, récupéra le révolver entre sa main moite. Puis, profitant qu’Astrid soit bloquée dans ses bras, ou de son état de choc suite à son geste, il leva l’arme, laissa son index appuyer sur la détente. La balle fusa, se logea entre les deux yeux d’un subordonné quelconque, visée précise, certainement due à la chance, ou un dernier cadeau de Cassandre, adieux des plus sobres. Sourire calme, une fois la cible abattue, qui voulait s’en prendre à lui, ou Astrid. Qu’importait, maintenant, il ne faisait plus partie de cette terre cet inconnu…

L’arme chuta, s’embourba dans le sol devenu cendres et poussières. Il laissa son bras retomber le long de son corps. Un voile de tristesse ternit le bleu océan de ses yeux, alors qu’il reprit quelques mots, sachant très bien que les gestes effectués auparavant n’avaient fait qu’aggraver sa situation. « Je suis désolée Astrid. Je crois… Je crois que je ne pourrais plus te protéger. » Il vacilla. Ce serait son dernier acte, alors que les derniers grains de son existence venaient de commencer leur course vers le bas du sablier…

     
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frenchie
Astrid Arsenault
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CREDITS : eunoia (avatar), me (profil)
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PORTRAIT : We are the rulers of a burning world (Astrid) Edbw
ANNEES : (trente trois ans) à son actif, beaucoup n'auraient pas cru qu'elle puisse arriver jusque là, elle la première à vrai dire.
CŒUR : (heartless), ce vent insaisissable, qu'on peut avoir près de soi sans vraiment la posséder. sauf peut-être pour une exception.
RÉINCARNATION : (hel), déesse nordique de la mort, reine des enfers, impératrice des glaces.
TALENT(S) : bouclier psychique (actif), nécromancie (actif), baiser de hel (inactif), médiumnité (actif).
FACTION : (obscuri) se laisse petit à petit gangréner, bras droit d'aura pour (hydra), mafieuse depuis toujours.
OCCUPATION : (garde du corps), travaille chez ikaros, imprévisible pour son gabarit mais vous pourriez être surpris.
GENÈSE : (primus, stade 5), la déesse installée, le complexe divin qui lui ronge l’esprit, la mort au bout des doigts.
TALON(S) D'ACHILLE : sa collection de vêtements de luxe, yves saint laurent & louboutin avant le reste (aura, son ego, cian, matthew).
JUKEBOX : emperor’s new clothes ; panic! at the disco / horns ; bryce fox
RUNNING GUN BLUES :
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--- astrid arsenault.

don't do love, don't do friends, i'm only after success. i know exactly what i want and who i wanna to be, i know exactly why i walk and talk like a machine, i'm now becoming my own self-fulfilled prophecy.

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"You frighten me sometimes." "Why on earth would you ever be frightened of me ?" "Not of who you are now, but you're growing, learning so quickly, I'm frightened of who you might become…"


◊   ◊   ◊   ◊


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--- hel.

You don’t need to read a book to know her drives… she’ll try to kill all of them. 




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--- arscully.

everything she loves has always had a tendancy to be taken away from her. "tell him to get out", a voice inside her demanded. but she wanted, what she really wanted... "beg him to stay".

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◊   ◊   ◊   ◊


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--- matstrid.

tell me how you hate me, still tryna replace me, chase me, chase me, tell me how you hate me, erase me, 'rase me, wish you never dated me, lies, tell me lies, baby, tell me how you hate me..

◊   ◊   ◊   ◊

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We are the rulers of a burning world (Astrid) - Mer 12 Aoû - 19:34

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Cian Scully & Astrid Arsenault


La rédemption que la belle cherchait désespérément dans les yeux de Cian n’était qu’une pure chimère, à peine avait-elle eu le temps de la caresser du doigts qu’elle lui était arrachée, un rêve qui se fond dans la nuit et disparaît avec Morphée lorsque les rayons du jour viennent rappeler à Astrid la réalité. Le palpitant s’emballe devant les traits salvateurs, devant l’éclat d’espoir qu’il lui propose, d’une main tendue vers l’inconnu. Il lui suffisait de tendre la sienne, de mêler ses doigts aux siens, de se laisser transporter par une tendresse réelle et depuis longtemps enterrée sous le poids de la cruauté. Astrid était un monstre, un monstre fait de chair et à l’âme divine. Un monstre qui, pourtant, se souvenait encore de l’odeur de la houle se fracassant sur les falaises, de deux ombres marchant côtes à côtes, oubliant alors jusqu’à leurs statuts respectifs pour ne plus être que des coeurs perdus, assoiffés l’un de l’autre.

Est-ce que l’oracle l’avait alerté, dans sa clairvoyance divine, que la criminelle se retournerait contre lui ? Lui avait-elle soufflé dans le creux de l’oreille que ces instants n’étaient beaux que parce qu’ils étaient condamnés à se terminer ? La Faucheuse viendrait récupérer son du, les âmes qui lui étaient promises depuis l’instant même où ils avaient poussé leur premier cri. Une question de temps, de sable qui s’écoule… Astrid savait que la mort était son alliée, elle marchait dans son ombre, était son fidèle bras armé, elle qui avait semé des cadavres le long de son chemin vers l’insanité, la chute inexorable vers une réalité hallucinée où sa force dépassait même les fondements de la temporalité. Mais si elle avait eu le choix, si les griffes de la fatalité n’avaient pas eu à se refermer sur eux, Cian est le seul qu’elle aurait souhaité tirer des flammes du chaos, le seul qu’elle aurait aimé avoir à ses côtés ; seulement, avec toute les horreurs qu’elle avait perpétré, aurait-il encore voulu d’elle ? Ou n’aurait-il vu qu’un esprit malade, ivre de bestialité ?

Ils étaient pourtant tous les deux des tueurs, conscients ou pas. Ils avaient ôté la vie, chacun pour des raisons différentes, mais ils étaient liés par le sang sur leurs mains, celui qui ne s’effacerait jamais vraiment dans leurs consciences. A la différence qu’ils étaient tous les deux mauvais mais chacun sur un chemin opposé. Ses courbes sont plaquées contre lui, elle sent son torse de soulever à chacune des respirations qu’il prend, s’il y avait la moindre justice divine, peut-être devrait-elle s’abattre maintenant sur eux, peut-être devrait-elle leur donner leur sentence maintenant avant que tout ne bascule. C’est du plus profond d’elle-même que les mots viennent à la vie, alors que le souffle entre ses lippes viennent énoncer la seule vérité qu’elle était prête à accepter à cet instant précis : « Tu aurais du me tuer bien plus tôt. » Bien plus tôt, lorsqu’elle n’était pas encore une menace pour l’humanité, quand ils étaient voisins de bureau et qu’il lui suffisait d’ouvrir une porte pour s’en débarrasser, quand leur proximité était telle que tous les deux étaient les plus vulnérables.

C’est trop tard, murmure Hel tandis que la lame est enfoncée dans la chair. Ces regrets sont temporaires, cette peine s’effacera : quelque part, elle s’était montrée clémente envers lui à lui éviter d’assister plus longtemps à la chute du monde, à sa damnation. Magnanime, pense-t-elle alors que le liquide carmin éclot déjà sur la poitrine de Cian, les gouttes pareilles à des larmes ensanglantées. Tu n’es pas Hel. La déesse réfute, rugit à la mention de son nom, comme s’il le désacralisait en la reniant de la sorte. « Je suis désolée… » Désolée de le décevoir, désolée de se laisser dévorer de la sorte jusqu’à s’en oublier, désolée de lui prouver encore une fois l’étendue de son absurdité. Le baiser qu’il dépose sur son front scelle son destin, Astrid est obligée d’accepter son geste, partagée entre l’horreur et le deuil anticipé. Que lui restait-il une fois Cian parti ?

La rage, la colère.
La destruction divine.

Lorsqu’il saisit l’arme à sa ceinture, elle ne cille pas, s’attendant à ce qu’il lui rende la pareille, comme dans ces histoires où les deux finissent par mourir côte à côte après s’être affrontés. Elle ne bouge pas, comme si elle acceptait ce destin plutôt que de devoir affronter le deuil qui s’en suivrait, mais ce n’est pas Astrid que l’homme décide d’abattre, il s’agit bien du sous-fifre ayant motivé le geste de la déesse.

Une âme en moins, une solution rapide.

Cherchant le regard de Cian, la brune tente d’établir un contact, le coeur animé d’un espoir. Si la lame s’était planté quelques centimètres trop bas.. Mais non, l’espoir s’écroule en même temps que lui, elle aussi tombe à genoux dans un bruit sourd alors que sa cascade de cheveux sombres viennent au dessus de son visage, comme pour lui cacher les ruines du monde qu’il y avait aux alentours, comme si la dernière image qu’il aurait avant de trouver le repos éternel serait celui d’Astrid et non celui d’Hel. Les larmes montent aux yeux de la femme tiraillée entre sa folie et la situation, elle relègue la déesse au placard, quelques secondes encore, quelques secondes pour que son portrait se détache de l’éclat des astres, c’est bien Astrid qui le couvre d’un regard mélangeant tous les sentiments du monde. Il ne pourrait plus la protéger, elle n’était plus à protéger. « Ton combat est terminé… Tu peux te reposer, maintenant. » Elle se penche elle aussi, pour qu’ils ne puissent plus que se voir l’un l’autre dans ces derniers moments, puis en guise d’au revoir étouffés, des mots à peine prononcés qu’il sera le seul à jamais entendre et à connaître.

Un dernier instant d’humanité.

     
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CŒUR : (Célibataire), se perd dans les draps d'autres êtres.
RÉINCARNATION : (Cassandre), oracle maudite de Troie, celle dont les visions étaient conspuées et pourtant véridiques.
FACTION : (Royaume), chevalier qui oublie ses coups de sang sur le ring, se fout des jeux de mafias.
OCCUPATION : (Directeur d'une agence de sécurité), ex-militaire ayant perdu son âme à la guerre, s'en sort aujourd'hui enfin. (Mécène), regard porté sur l'Art maintenant que les billets sont fourés dans son compte en banque.
GENÈSE : Souvenirs épars de celle trahie, donnée en trophée de guerre, tuée.
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We are the rulers of a burning world (Astrid) - Ven 2 Oct - 15:26

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Cian Scully & Astrid Arsenault


Il avait mal. Physiquement tout du moins.

Il ressentait la lame dans l’abdomen, le métal froid traversant chairs et organes. Il ne pouvait pas mentir sur ce point, même si les traits cherchaient à rester le plus neutre possible. Même dans la mort, il gardait sa fierté, son besoin de ne pas être un poids pour les autres. Astrid avait fait tout ce qu’elle avait pu, elle s’était battue des années contre l’influence de sa divinité, et de Khaos. Peut-être avait-elle perdu aujourd’hui, mais ce n’était pas de sa faute. Parfois, la pression sur les épaules, les actions extérieures, tant d’éléments pouvaient nous faire échouer, nous faire basculer du mauvais côté. Lui-même avait abandonné par le passé. Lui-même avait décidé de fuir ce qu’il était, ce qu’il aurait dû devenir. Et ça l’avait mené ici, à mourir dans une guerre, dans une bataille qu’il aurait préféré ne jamais avoir à vivre. Finalement, il avait survécu des décennies, en trahissant d’autres êtres humains, pour ressentir la même chose, ce qu’il avait toujours fui.

Ah, le Destin.

« Je n’avais aucune raison de te tuer Astrid. » Pas elle. Elle n’était qu’une victime de ce monde après tout, de ces êtres cherchant avant tout le pouvoir. Ils voulaient tous régner, mais finalement, qu’allaient-ils leur rester ? Un regard autour de lui lui rappela l’horreur et la réalité de la situation. Khaos gagnerait certainement la guerre, l’irlandais n’en doutait pas. Même si les divinités cherchaient à s’y opposer, le sentiment de haine à leur encontre ne ferait que croitre, entrainant les sous-fifres de la destruction à encore plus de violence. En fait, une réaction de l’autre camp plongerait le monde encore plus dans le chaos. Qu’avaient-ils fait ?

Cependant, il n’y aurait plus rien à la fin, plus personne pour les adorer. Les humains étaient déjà morts pour la plupart, ne restait que ceux qui avaient pu se cacher, ou les êtres qui n’avaient plus rien de mortel. Sans humanité, le pouvoir de ces nouveaux dieux ne ferait pas long feu. N’était-ce pas pour ça que les premières récurrences ont eu lieu ? Que les dieux ont dû placer leurs espoirs en des fragments d’âmes, revenant génération après génération ? S’il n’y avait plus d’humains pour faire des sacrifices, ou vous prier, vous ne survivez plus.

Il n’y a plus rien sur cette Terre.

Seul le visage d’Astrid était visible, quand tout semblait s’effondrer autour de lui. Les respirations se faisaient désormais par hoquet, nécessitant bien plus de force et de concentration qu’auparavant. Il ne faisait que retarder l’inévitable en s’accrochant ainsi. Sa destinée était déjà tracée à sa naissance, comme sa mort. Même s’il n’était plus militaire, c’était une guerre qui l’emporterait. Malgré la fuite, il n’avait rien pu y changer… Et Cassandra était d’accord avec lui. Dans un dernier soupir, dans un dernier échange, elle lui fit aussi ses adieux, elle qui ne reviendra plus dans ce monde et trouvera ainsi le repos qu’elle avait tant cherché. Comme lui. La présence en moins lui fit louper un nouveau battement, alors que l’image d’Astrid devenait de plus en plus floue. Il sentait le monde vaciller, le monde disparaître. Les bruits furent étouffés, comme pour le protéger une dernière fois, lui laissait un léger répit. « Astrid… N’oublie pas qui tu es. Ne l’oublie jamais. »

Et ce fut les derniers mots, avant que la vie ne s’envole à jamais.

**

Sursaut, l’esprit était embrouillé par les rêves et cauchemars qui avaient occupé sa nuit. En étaient-ils réellement ? Les questions fusaient alors que Cian peinait à reprendre sa respiration. C’était bien la première fois qu’il ressentait jusque dans ses tripes un rêve. L’onirisme ne transparaissait pas jusque dans le présent, la réalité, en temps normal. Pourquoi était-ce si différent ?

D’un pas mal assuré, il se dirigea vers la salle de bain, aspergea son visage et sa nuque d’eau fraîche. De quoi le ramener définitivement dans le bon espace-temps. Cependant, cela ne retira pas les sensations, les sentiments ancrés dans la chair et le cœur. Quoi qu’il fasse, les souvenirs s’accrochaient. Ce n’était pas qu’un rêve, murmuré dans le creux de l’oreille. Un éclat du futur ? Ca lui semblait trop réel, pour être une prémonition. Et il le savait bien qu’il ne possédait pas ce type de pouvoirs. Ou alors Cassandra lui avait offert un éclat de souffrance pour mieux pouvoir le manipuler ? Quelqu’un à Arcadia pouvait-il déclencher les pouvoirs originaux des héros et monstres ? Dans quel but ?

Nouvelles questions, de plus en plus de doutes, qu’il décida de balayer en attrapant un sac, quelques vêtements et les clefs de sa voiture. Tant qu’il ne les fera pas disparaître, il pourrait au moins s’assurer qu’Astrid allait bien…

Avant qu’elle lui prenne la vie.

     


HJ:
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