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when it all goes up in flames. ) ilyes

 :: terminés
enfant terrible
Sahar Benhadi
BLAZE : honey.moon
CREDITS : big bad wolf
FACE : emeraude toubia
DOLLARS : 1963
SACRIFICES : 784
PORTRAIT : when it all goes up in flames. ) ilyes NZNW0Og
ANNEES : 36
CŒUR : inintéressé
RÉINCARNATION : bastet
TALENT(S) : contrôle des félidés - toucher solaire - psychométrie
FACTION : enfants terribles (mambo du clan)
OCCUPATION : antiquaire et dealeuse d'informations
GENÈSE : primus stade 6
TALON(S) D'ACHILLE : un goût du pouvoir trop prononcé ; les ET ; sa chair
RUNNING GUN BLUES : when it all goes up in flames. ) ilyes YWI5PTP

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when it all goes up in flames. ) ilyes - Mar 21 Juil - 22:14



when it all goes up in flames.

@ilyes benhadi@sahar benhadi

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Une soirée calme, peut-être trop, comme indicateur d’un mauvais présage. Au Tahal Antique Shop, les rideaux sont tirés, les bougies allumées, et les dorures du décor reflétées sur les murs en compagnie des ombres. Cette ambiance tamisée renferme la Divine et sa cour de félins, dispersés sous les meubles, les étagères et les espaces aménagés. Les pas traînants pour rejoindre les siens, elle examine, elle étiquette, remet de l’ordre où il y en a besoin en profitant de la quiétude et du silence, devenus étrangers. Il n’y a que le bruit de ses chaînes, la mélodie de ses bracelets à ses chevilles et aux poignets pour troubler le repos de ce domaine qu’elle a fait sien.

A quelques pas d’ici, dans les rues mieux famées de l’île, il y a pourtant une famille qui l’attend. Des bouilles espiègles aux cheveux noirs, aux yeux rieurs, les joues bien rondes, la peau dorée. Des cris, des larmes, une maison pleine de vie et de son propre sang.
Des yeux plus sombres qu’elle redoute, aussi. Ceux qui la toisent trop souvent en lui donnant l’impression d’être froide et sans coeur. Si seulement ça venait d’un autre, alors elle se sentirait forte et fière. Mais de la part de sa progéniture…
Un comble, pour une déesse des mères et du foyer.

Fatiguée de ce sel dans sa bouche, des bêtises à punir, des remontrances à faire, elle ne se doute pas une seule seconde qu’au plus elle pense éviter cette rengaine - ne serait-ce qu’un seul jour - au plus c’est un nouveau drame qui l’attend.

Pourtant, la brise d’hiver s’engouffre tout à coup dans l’échoppe assombrie. Les flammes vacillent, quelques bougies s’éteignent. La Mambo tend l’oreille, frissonne, se crispe. Elle ne pense qu’à une chose : pourvu que la porte de l’arrière-boutique ait été franchie par quelqu’un qu’elle connaît.

« ليل* ». Elle somme l’animal à voix basse. L’ordre est donné d’aller voir, par connexion télépathique, et le félin au pelage de ténèbres disparaît.
Au loin, son miaulement clair et détendu écarte tout danger. L’égyptienne s’autorise un soupir, soulagée. Les pas précipités se rapprochent d’elle ; le chat revient dans les jambes de l’intrus, quitte à le faire tomber. Alors elle reconnaît la silhouette élancée, le visage familier, et ces yeux tellement difficiles à contempler. « Ilyes ? ». A la lueur des quelques cierges qui survivent encore, Sahar l’observe malgré tout, l’instinct maternel en alerte.

Le coeur apaisé ne le reste qu’un temps ; « Qu’est-ce qu’il y a ? » Quelque chose ne va pas. Elle le sait. Et son silence l’agace déjà.
Elle s’avance, le confronte, sans craindre ses deux mètres. Les orbes sillonnent la carcasse, mais n’y trouvent aucune plaie. Les sourcils de la mère se froncent. « Réponds-moi ».

* Nuit
 

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Calimero du Nil
Ilyes Benhadi
BLAZE : SpleenC
CREDITS : Astra (signa); Cosmiclight (ava)
FACE : Tamino
DOLLARS : 1457
SACRIFICES : 277
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ANNEES : 19 ans
CŒUR : Célibataire
RÉINCARNATION : Seth - Panthéon égyptien
TALENT(S) : Mirage (actif), Discorde (inactif), Animorphose (inactif), Doppleganger (actif)
FACTION : Neutre
OCCUPATION : Etudiant en ingénierie sonore
GENÈSE : Primus, stade 4
TALON(S) D'ACHILLE : Sa mère, ses frères
RUNNING GUN BLUES :
when it all goes up in flames. ) ilyes Tenor


--- Ilyes Benhadi

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Very proud to announce that I'm officially a lost cause ! Thank you all for your continued support. Unfortunately, it was all for nothing...

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He's not a villian...He's just a boy
◊ ◊ ◊ ◊


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--- Seth.

A shard of God in my mouth, turning my tongue into rivers and stories into blood.



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--- Benhadi.

Family First.




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when it all goes up in flames. ) ilyes - Mer 22 Juil - 20:57


When It All Goes Up In Flames

Devant la porte de l’arrière-boutique, Ilyes hésite. Ce qui s’était imposé comme une pensée des plus évidentes lui paraît soudain ridicule. Il sait pertinemment ce qui l’attend, une fois le seuil franchi mais… Si pas Elle, qui ? Le Père ? La Mère ? Non, il n’y a qu’en Elle qu’il a confiance en ce moment, malgré le fossé sans cesse grandissant entre eux. Pourtant, il hésite. Il se demande s’il ne devrait pas faire demi-tour, faire comme si de rien n’était. Rentrer chez eux, déranger les boucles des demi-frères encore éveillés, réclamant une énième sucrerie avant le coucher. Peut-être qu’il pourrait les coucher, si elle n’était toujours pas rentrée, leur lire un conte et aller s’isoler à son tour. Ou peut-être qu’il pourrait simplement inspirer l’air brûlant d’hiver jusqu’au petit matin, jusqu’à ce que son cœur arrête de battre la chamade et qu’il soit capable de la regarder dans les yeux.  

Mais il sait également que plus il attendra et plus cela fera mal, quand elle apprendra la vérité. Plus il attendra et moins il pourra sauver ce qu’il leur reste, même si c’est déjà maigre, même si c’est déjà teinté de regrets, de noirceurs, de non-dits.

Alors, il abaisse enfin cette poignée, soupirant d’aise de trouver la porte encore ouverte, même si la faible lueur des bougies lui avait indiqué sa présence. Aussitôt, le pelage nuit qu’il déteste apercevoir – signe de mauvais présage, signe de perte – vient s’écraser dans ses jambes. Ilyes siffle, l’écarte d’un geste brusque mais la bête est tenace, comme sa Maîtresse. « Jamais là quand il faut, saloperie » s’entend-il poursuivre. Comme si l’animal aurait pu y changer quoi que ce soit. Comme s’ils étaient tous à Sa solde, Reine féline. Peut-être que cela l’aurait rassuré, de ne pas être celui qui allait devoir la confronter, lui annoncer la terrible offense.

Il s’avance, ne répondant que par un demi-sourire lorsqu’elle prononce son prénom, sans chaleur, sans amour, se plait-il à croire. Il s’avance et déjà regrette son choix. Il déteste cet endroit qui lui semble aussi mal choisi que la scène d’un théâtre baroque, L’avant boutique était juste un attrape-crétin, à ses yeux, remplie d’objets sans réelle valeur, qui ne brillaient que par leur mauvais goût et leur dorure ostentatoire. C’était aussi faux qu’eux, au final. Aussi orgueilleux, aussi fier que les deux Benhadi qui se font face, sans que leur yeux ne se rencontrent réellement. Il se dit qu’il aurait dû attendre. Attendre la chaleur du foyer familial pour en discuter. Mais quelle chaleur ? Celle de leur colère ocre ou de leurs regrets vermeille ?

Le regard abaissé, c’est le tintement de l’or qui lui parvient avant de la voir, Elle, sa Mère, dans toute sa splendeur, dans toute sa grâce. Sa main se porte machinalement à son oreille, pour frôler l’anneau qu’il lui a chapardé, il y a quelques temps. Comme un héritage maternelle, auquel il se demande parfois s’il peut y prétendre. Comme une présence, la sienne, lorsqu’elle est loin. Loin et grande. Loin et grondante. Elle le somme de parler et il fronce les sourcils. Cela commence déjà mal, comme s’ils avaient un goût prononcé et inconscient pour la tragédie.

Les mots le brûlent, se battent dans sa gorge, ne sachant dans quel ordre sortir. « S’il te plaît. ». Réponds-moi, s’il te plaît. Comme s’il avait un rôle à tenir. Comme une guérilla ouverte, incessante. Mais surtout, comme une supplication. Comme une demande. Qu’elle s’avance encore, un peu, juste un peu, et plante ses mains avec délicatesse sur ses joues, qu’il s’y abandonne, qu’il s’y fonde, qu’il y puisse la force nécessaire pour ne pas tout planter, comme à son habitude.

Et puis, parce qu’il le faut, parce que le Destin l’exige, il commence à aborder le nœud du problème. « Ma’... » Pas Sahar. Non. C’est de sa mère dont il a besoin, à l’instant. « Qu’est ce qui se passe si… Si j’ai... » Les sourcils se froncent un peu plus et les lèvres se pincent. Il ne sait par quel bout commencer. Et puis, tout s’enchaîne, tout se déroule sans ordre, comme motivé par une volonté propre. « C’est pas moi, Ma’… C’est pas ma faute, cette fois. Faut que tu me crois. C’est cette fille… Je sais pas… Je sais pas ce qu’elle m’a fait… C’est comme si j’étais plus moi, Ma’... »

Et puis la voix se brise, dans un murmure presque annonciateur de catastrophe. « Faut que tu m’aides. Je sais pas quoi faire. » Pour une fois, pour la première fois de la soirée, il ose croiser son regard. Et le soutenir.
AVENGEDINCHAINS
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when it all goes up in flames. ) ilyes - Sam 25 Juil - 21:11

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Au fil du temps, elle s’est habituée. A réparer les erreurs, faire face aux déceptions ; à se demander pourquoi, comment pousser son fils à emprunter une autre voie. Elle s’est habituée à bouillir de colère. A entendre les voix lui narrer ses impairs, ses mauvais choix, ses incartades. Mais s’il y a bien une chose à laquelle elle ne se fera jamais, c’est à la peur, la vraie, de celles que seule une mère peut ressentir lorsqu’elle s’inquiète pour sa progéniture. Pour sa santé, pour sa sécurité, pour son avenir aussi. Et l’éternelle question qui chaque fois accompagne ce sentiment épouvantable : vais-je réussir à le sortir de là ? Que faire cette fois pour le défendre, le préserver ? Quand bien même elle est prête à tout, il faut toujours y réfléchir avec cette boule au ventre, la terreur d'échouer et de demeurer impuissante quant à la mission qui vaut toutes les autres : protéger ses enfants. Pas ceux du clan comme elle se plaît souvent à le rappeler. Mais les siens propres, sa chair parce que quoiqu'il arrive, ils seront toujours sa priorité.  

La mère fatigue, ça se lit sur ses traits. « Tu n’es pas blessé ? », s’enquit-elle avant toute chose, craignant que ses yeux aient loupé le mal. Ordre qui tombe quand il ne répond pas, et puis les mots l’écorchent. Un s’il te plaît qu’il ose, insolent, déplacé ; des mots qui remplissent la gorge féline d’amertume, font fourmiller ses doigts. La gifle est retenue, mais le regard, lui, ne saurait l’épargner. Plus noir que le pelage du chat, il s’accroche à celui du géant. On y lit la fureur et l’exaspération ; l’intolérance qui menace de prendre le dessus sur le souci et son amour indéfectible.

En silence, à la lueur des bougies, la génitrice juge l’effronté. Elle le punit de sa froideur soudaine, plus rude et plus cruelle qu’une bourrasque hivernale pour leur peau nimbée de soleil. D’ici qu’il parle, ce sera tout. Ses lèvres restent closes tandis qu’elle continue de le fixer. Un châtiment qu’elle impose d’ordinaire aux plus jeunes, douée dans l’art de les embarrasser et de les faire réfléchir à leur comportement.

Mais l’épisode est ignoré, pourtant, et elle comprend qu’il y a plus grave, comme elle s’y attendait.

La mâchoire contractée, la mambo tend l’oreille. Les flammes font rayonner le halo mordoré, et l’or qui danse à son col et à ses poignets. Le cou s’allonge, soudain, les yeux plus concernés encore scrutent le gamin comme si elle s’attendait à le voir prononcer une sentence irrévocable. Ca ne lui ressemble pas de tout avouer, comme ça, presque penaud, coupable, inquiet. Ca ne lui ressemble pas de demander pardon - car ça s’en approche grandement, n’est-ce pas ? - ni de vouloir réparer ses torts avant même qu’ils ne soient découverts. « Si . tu . as . fait . quoi ? » Les mots sont appuyés, tranchants, tout comme la voix. La langue natale reprend ses droits, plus persuasive, plus menaçante. « De qui tu parles ? Qu’est-ce qu’elle t’a fait ? » Elle tend sa main pour attraper son bras avec vigueur - aucune délicatesse, espère l’inciter à parler.
Déjà, l’impertinence est oubliée, et la femme derrière le pronom qu’il utilise, qui qu’elle soit, ne lui inspirera aucune pitié. Il ne le voit peut-être pas, mais pour rétablir son honneur, le protéger ou le venger, sa mère est prête à tuer.

   

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when it all goes up in flames. ) ilyes - Dim 26 Juil - 21:33


When It All Goes Up In Flames

Pas de tendresse, juste des regards assassins qui lui transpercent la peau, qui lui rappellent ce que mille fois il avait cru y déceler. Froideur. Rancœur. Haine. Fatigue. Ecoeurement. Certains diraient qu’il avait eu la fâcheuse tendance de tirer sur la corde. Mais lui sent – pense sentir – que c’est bien plus profond, bien plus ancien que cela. Elle devait sûrement le regretter. Lui. Peut-être eux aussi. Ilyes ne supporte pas le silence qui s’installe, n’attendant que d’être percer par les mots coupables, les mots bourreaux. Il ne supporte pas que le reproche ne vienne pas, s’amenuise sur les lèvres closes. Il ne l’aurait jamais cru, que l’absence de bruit était bien plus douloureuse que son contraire.

La langue se délit, commençant à semer les graines des troubles futurs et pourtant, la situation ne s’améliore guère. Elle trône, fièrement, sous la lueur vacillante, aveuglante, horripilante des quelques bougies encore allumées. Il meurt d’envie de les éteindre, de les plonger dans une obscurité totale pour ne pas voir la satisfaction pointée dans ses orbes sombres. Il ne veut pas la voir triompher lorsqu’elle lui annoncerait qu’il ne méritait définitivement pas une place dans le Clan, inconscient qu’il était. Pourtant, ce n’était pas entièrement sa faute, pour une fois. Les ombres furtives lui donnent parfois un air majestueux, parfois jugeur, souvent bourreau.

L’anglais s’éclipse, laissant place aux sonorités propres à leurs terres. Langue de sables, langue de chaleur qui pourtant, à l’instant, tranche l’air comme une lame acérée. Il n’y avait vraiment aucune tendresse à attendre sa part. Pas de geste doux, pas de réconfort. Juste l’aridité du Sahara qui s’écoule sans cesse dans ses – leurs – veines. Elle le questionne, le tourmente, l’assène toujours un peu plus de coups fictifs. Il reculerait presque, le géant, s’il ne craignait pas qu’elle interprète cela comme de la crainte.

Elle, au contraire, vaillante, réduit l’écart et lui attrape le bras. Sans réfléchir, d’un geste brusque, il arrache son bras de la terrible poigne. « Ne me touche pas » siffle-t-il, comme un serpent en colère, dans les sifflantes de leur langue. Pas comme cela, du moins. Pas sans compassion. Pas sans amour. Il se méprend sur les intentions de la femme. Il ne comprend pas que la colère n’est pas dirigé contre lui, contre la représentation qu’elle s’en faisait. Il ne devine pas l’amour maternel, pur et enflammé, prédisposé à le défendre dans le sang, si nécessaire. Non, obnubilé par ses propres idées, ses propres défauts de communication, il n’y voit qu’un ravin sans fond, qu’un venin qui lui est destiné.

Cette fois-ci, il recule, espérant atteindre une certaine obscurité dans laquelle se dissimuler, dans laquelle s’effacer pendant qu’il continue de déverser les affres du malheur dans leurs vies. « Je. Ne. Sais. Pas. Ce. Qu’elle. M’a. Fait. D’accord ? » réagit-il, sur la défensive. Il ne comprend pas ce qui bloque autant. La honte ? La faiblesse ? La bile toujours coincé, dans le fond de sa gorge, n’attendant que la première occasion pour se déverser. « Elle a débarqué alors que... » Alors qu’il était encore dans une situation que Sahar m’aimerait pas entendre. Dans une situation qui arracherait encore soupir et opprobre. Qui aurait pu terriblement mal finir, si sa bonne étoile n’avait pas mis Nilin sur sa route. « Alors que j’étais… Fin, tu vois… Occupé. Mais je pouvais pas la remballer, elle m’avait quand même bien aidé. » Sauvé les miches. Littéralement. Éviter sans doute que sa mère ne vienne lui apporter des makrouts derrière les barreaux.

Il est foutu, coincé. Il n’aurait jamais dû venir la trouver. Il se sent piégé dans cet endroit qui lui semble trop exigu, d’un coup. Mais c’est trop tard, il a commencé à parler et devra finir. Parce qu’il le devait. Pour le Clan. Pour les siens. Pour… D’un bond, il s’avance, regain d’énergie, de confiance, et l’attrape par les épaules pour se planter face à elle, se forcer à la regarder dans les yeux. « Tu dois me promettre, t’es obligée, que tu vas tout faire pour me protéger. Tu peux pas les laisser me bannir ou je sais pas quoi. Tu dois apaiser leur colère, leur faire comprendre que ce n’est. Pas. Ma. Faute. » La parole se veut hiératique, précipitée, comme si sa propre vie en dépendait. « Tu dois me le promettre, vraiment. Tu peux pas m’éloigner d’eux. Moi aussi, j’ai le droit de les voir grandir. Moi aussi, j’ai le droit à une famille. Surtout si c’est pas ma faute. »

C’est ce qui le ronge, au final, le châtiment divin qui l’attend. C’est ce qui l’a poussé, plus qu’une prise de conscience, plus qu’un certain remord, à venir se confesser sans tarder. Il ne veut pas se retrouver loin d’eux, de sa famille. Même d’elle. Même s’il n’oserait l’avouer à voix haute. Alors, il tente de regagner la position dominante, à présider le jeu, la séance, le jugement. « Promets-le moi. Sinon, je ne dirais rien. »

Et puis, comme un couperet, dans un murmure tout aussi vacillant que les flammes proches. « Tu me crois, n’est ce pas ? »
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when it all goes up in flames. ) ilyes - Mar 28 Juil - 23:26

when it all goes up in flames.

@ilyes benhadi@sahar benhadi

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Dans les prunelles, un voile obscur, mélange de rage et de tristesse, de désespoir et de dégoût.
Un bref instant, la féline se déteste et lui avec. Dans le rejet dont son aîné fait preuve, il y a l’écho de ce jour noir où elle aussi elle a dit non, où elle a dit ne me touche pas. Des tourments qui remontent, un traumatisme enfoui, qui bouleverse la femme quand elle voit son enfant la couvrir de mépris, la repousser malgré l’amour qu’elle a pour lui et la peur qu’il engendre.
Un bref instant, elle a même des regrets. Elle se demande à quoi ça a servi de souffrir en silence, de faire comme si rien ne s'était passé - au point d’y croire elle-même, et finalement, ce qui fait le plus mal. La profanation de son être ou son produit, bouffi de cette ingratitude et de cette cruauté sans bornes ?  
Pourtant, elle n’est pas de ceux qui insistent.
Quand le bras se retire, un frisson la traverse. Elle rougit de colère, alors que ses doigts brûlent. Mais sans cible, le pouvoir se disperse ; il demeure invisible, et finit par s’éteindre.


Rigide, elle a renoncé à le regarder dans les yeux. Son fils est là mais, tout à coup, elle préfère prétendre qu’il ne s’agit pas de lui. Elle s’affranchit des liens du sang, autant que faire se peut, et réfléchit avec rigueur. Elle pense à ce qu’elle ferait avec un autre, à la façon dont elle réagirait, avec intransigeance et détachement. Et la mâchoire se serre, si fort, si fort qu’elle pourrait se briser.

Debout, sans voix et immobile, c’est comme si elle n’était plus là. Comme si la déesse égyptienne était redevenue statue dans un musée ; sévère, et noble, inébranlable. L’enfant ne l’y reprendrait plus ce soir, à se faire un sang d’encre. Il brille tellement, d’un coup, qu’elle voit plutôt le dieu niché à l’intérieur. La Malice, le Désordre, la Confusion et le Chaos. Le tueur, le rival du panthéon, lui que pourtant elle a compté dans ses alliés, à ses côtés pour détruire le Serpent sous la Barque. Étrange que rien n’oppose vraiment les deux divinités, quand on voit à quel point la mère et son enfant sont incapables de s’entendre et de communiquer...
 

Insolent. Invective qui se meurt sur sa langue, alors que le fils tâche de s’expliquer. Occupé, qu’il lui dit, et le cœur se déchire un peu plus dans la poitrine opprimée.
Qu’est-ce qu’il a encore fait ? Comment vais-je devoir le punir ? Comment contenir sa fureur devant la violence qu’il affiche, et tant d’impertinence ? Elle en oublie les lumières qui scintillent, et faiblissent tour à tour. Qu'importe.

« Si tu veux de l’aide, il va falloir parler ». Austère, sans vie, le ton est mécanique quand la Mambo daigne s'adresser de nouveau à l'héritier. Blasée, elle relève le menton, et si ses pensées tourbillonnent à cent à l’heure, tâchant d’assembler les morceaux, elle n’en laisse rien paraître. « Je n’ai pas besoin de te faire cette promesse ».
L’anglais est revenu. Plus froid, plus neutre, plus adapté quand l’arabe à sa bouche est plus violent ou passionné. « C’est ce que je fais toujours », elle ajoute, avant que n’éclate la tempête aux yeux couleur menthe à l'eau ténèbres. Toujours eux qu’elle protège, son sang, avant les autres, avant le Clan qu’elle revendique et qu’elle appelle  famille, pourtant.

Et la mère veut savoir, et la mère veut comprendre. Alors, parce qu'elle ne peut décidément agir comme avec un ennemi ou l'un de ses sujets, elle abdique, finalement. Le feu s’apaise au fil des secondes qui s’égrènent et la raison prend le dessus. S’il veut du calme et des promesses, le gamin les aura. Elle sait qu’il se passe quelque chose - certainement quelque chose de grave pour qu’il se mette dans cet état, et elle doit penser malgré tout à l’intérêt du Clan. Savoir, non pas pour défendre sa place dans un Royaume auquel il rêve de prendre part, sans y avoir mis les pieds officiellement ; mais pour tout arranger, les sauver lui, le Clan, si elle le peut encore…

« Je te crois ».

   

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--- Ilyes Benhadi

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when it all goes up in flames. ) ilyes - Lun 10 Aoû - 22:09


When It All Goes Up In Flames

L’insolent n’est guère surpris mais la flèche se plante tout de même profondément dans le coeur. Pour une fois qu’il était sincère. Pour une fois qu’il s’exprimait, sans être forcé, sur ces craintes qui lui enserrèrent l’estomac de leurs longs doigts habiles. Ses propres phalanges parcourent les épaules, les bras maternels dans un souffle, du bout de l’épiderme, comme s’il cherchait à capter la chaleur qu’il ne trouve pas dans ses mots, dans ses paroles acerbes. Comme s’il cherchait à insuffler un semblant d’amour, un semblant de compassion.

C’est de sa mère, dont il a besoin, et c’est de la Mambo qu’il hérite.

La déesse repasse à l’anglais, comme une énième tentative d’éloignement, de rejet. Parler. Elle n’avait que ce mot à la bouche. Parler, toujours parler. Mais pas de sentiments. Pas de ces sujets dont discutent, selon les fictions dans lesquels il avait pu s’engorger, les familles normalement constituées. Parce qu’ils ne l’étaient pas, les Benhadi. Non, les Benhadi, c’est le feu, le sang, la colère et tout ce qui les oblige à se sentir un peu plus vivant.

Alors c’est ce feu qu’il emploie, comme une vieille habitude, comme un langage qui n’est compris que par eux deux.

Il sourit, le jeune, de ces sourires venimeux dont il a le secret. L’arabe orne toujours ses lèvres, jouant des sonorités pour rappeler les bourrasques de vent désertique, la sécheresse du Sahara et des plaines désolées par les calamités du Nil. Il ne céderait pas à l’aseptisation anglophone. « Bien sûr que tu n’as pas à promettre. Pardonne-moi. » Les obsidiennes se lèvent pour rencontrer leurs aînesses, reflétant la lueur moqueuse des bougies qui se jouent de ce vaudeville. « Ce n’est pas comme si tu savais les tenir, de toute manière. »

Et puis, les quelques mots qu’il attendait avec impatience tombent. Et pourtant, ils ont une saveur de cendres lorsqu’il les goûte. « Vraiment ? » répond-il abjectement. Il pourrait répéter le mot à l’infini, pour l’entendre s’épandre encore et encore. Mais il ne sait qu’ils n’auront jamais la saveur du miel et du soleil parce qu’elle n’arrivera jamais à l’être. C’était sans doute un peu leur problème : lorsque l’un abandonne et rend les armes, l’autre les reprend et les teinte de carmin avec un plaisir infini. « C’est pas beau de mentir, Ma’. Encore »

Encore et toujours, comme un couteau qui n’avait jamais quitté la plaie et qu’il s’amusait de temps à autre à remuer.

Non pas que ça l’amuse, de la blesser. Parfois, les remords le prennent et l’empêchent de fermer les yeux. Parfois, il a envie de laisser ses pieds nu glisser en silence dans la maison endormie et d’aller se glisser sous sa couette, comme un enfant, pour retrouver quelque chose qu’ils n’avaient jamais eu, jamais réussi à construire. Parfois, il veut remonter le temps et chercher le moment où tout a déraper, loin de se douter de tout.

Dramaturge, il s’éloigne. Les mains filent sur le visage, le temps de souffler quelques secondes. Le temps de réimposer un masque, d’afficher à nouveau ce sourire perfide d’homme confiant. D’homme sans foi, sans loi. De maître du monde, si c’est ce que les gens veulent y voir. « Mais soit, puisque tu veux que je parle. » Il s’adosse à une colonne, un meuble haut, qu’importe. Quelque chose qui lui permettra de prendre un air nonchalant, détendu, et la regarder de haut, les yeux légèrement plissé. Supériorité.

« Parce que parler, ça me connaît. Maintenant. » Rire sans joie, rire éteint. L’ironie perce, l’arabe rugit. « Oh, j’ai tenu le crachoir, t’as pas idée. Tout ce qu’elle a voulu savoir, elle l’a su. Mon nom. L’endroit où je vis. Et tout sur la famille. Sur toute la famille. »

Il se relève, reprend de la hauteur, se redéploie dans l’espace. Et puis, il navigue dans le magasin, s’arrêtant devant certains objets, sans logique, sans but réel. Il veut juste s’éloigner, que sa voix lui parvienne de loin, comme de derrière un voile. Il veut s’entendre résonner entre ces murs, en prendre possession. Se donner une contenance qu’intérieurement, il n’a pas. Il n’a plus. Parce qu’il a toujours peur, peur de l’abandon, peur de l’exil. « Tu vois le danger, maintenant ? Tu vois à quel point le fléau s’abat vite, non ? Tu comprends, pourquoi j’avais besoin de tes promesses, celles que tu m’as refusées ?  Alors, Mambo, que va-t-il devenir du petit Ilyes ? Banni avant même d’avoir intégré les rangs ? Tu feras ça, à ton fils ? »

Les doigts qui se baladent, sur un objet fragile, le fait chuter. Il le rattrape, l'envoie dans les airs à nouveau. Et le repose, intact. « Quelle belle soirée, non ? »
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CŒUR : inintéressé
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FACTION : enfants terribles (mambo du clan)
OCCUPATION : antiquaire et dealeuse d'informations
GENÈSE : primus stade 6
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when it all goes up in flames. ) ilyes - Mer 12 Aoû - 23:29

when it all goes up in flames.

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Un instant, il lui prend la bêtise de croire que son fils s’est calmé. Qu’il a compris l’urgence de la conversation et qu’il a en lui assez de sagesse pour savoir que son sort l’inquiètera toujours en premier. Mais l’illusion est éphémère, et la gifle invisible, toujours aussi pénible à recevoir, même si une partie d’elle s’y attendait.

Il est toujours amer, désert à l’intérieur, tempête qui détruit tout sur son passage. Le fiel s’écoule entre ses lèvres comme un poison qui lui saute au visage. Toujours de l’ironie et toujours des sarcasmes, sans arrêt des reproches et cette impertinence qu’elle rêve de museler, sans en trouver la force. Elle l’aurait puni autrefois, n’aurait pas toléré le quart de ce discours ni de cette attitude insoutenable pour la mère qu’elle est. Mais aujourd’hui, Ilyes n’est plus un enfant. Il a tant d’ardeur et d’audace qu’elle en garde la boule au ventre en permanence ; il lui a déjà prouvé de quoi il était capable et cette angoisse qui lui ronge les entrailles, elle ne veut plus la provoquer. Alors l’outrecuidant prend de la verve et de l’ampleur, l’irrespect gagne la maison et pourrit peu à peu leur relation déjà si compliquée. La mambo reste calme, mais drainée de toute âme, de toute son énergie, elle en devient aride. Comme un coeur mécanique qui ne sait plus remplir seul ses fonctions, et le cercle vicieux veut que son fils l’en déteste encore plus.

« Toi non plus », murmure-t-elle dans un souffle inaudible. Ca lui échappe, tout à coup, comme remonte un souvenir de son petit garçon - 5 ou 6 ans à peine - les yeux plein de remords. Une bêtise faite alors, plus de peur que de mal, et l’enfant qui lui jure qu’il ne lui fera plus jamais de peine.

Les lèvres de la mère se tordent en un rictus. Les larmes refoulées brûlent sa gorge comme l’acide. Elle respire bruyamment. Elle se trahit se faisant mais qu’importe ; qu’importe puisqu’il sait combien elle fait semblant, combien elle contient la colère et l’infâme déception qu’il lui inspire. Elle lui cède déjà trop pour l’amour qu’il demande et la chaleur qu’il veut ; il n’aurait que la glace en retour ou un feu destructeur, pas la tiédeur douce des rayons du soleil dont sa déesse est pourtant le vecteur.  

Le géant bouge et s’approprie l’espace. Comme à son habitude, il ne tient pas en place. Dans la pénombre, elle ne voit pas les gestes, et a renoncé à les suivre, pour être tout à fait honnête. Le regard épouse vaguement la silhouette, et le corps a gardé sa raideur. Elle s’inquiète, s’impatiente, bouillonne à l’intérieur tandis que celui qui se dit grande victime de ses mots, prend plaisir à la torturer.

Soudain, les lippes s’entrouvrent sous l’effet de surprise et la divine se retient au comptoir pour accuser le choc.

Elle.
Parler.
Famille.
Savoir.


Chaque information distillée vient huiler les rouages de ses pensées qui tournent à plein régime. Jamais il ne va assez vite pour l’empêcher d’envisager chacun des scénarios possibles.  

Banni.

Voilà qui pourrait tout régler, ou rendre les choses encore pires. Elle ne sait pas très bien, mais ce n’est pas le moment d’y réfléchir. Ni même celui de réagir à l’insolence qui ne prend jamais fin. « Dis moi son nom. Son nom, et si tu sais où la trouver exactement ».  

Sécheresse.

Sécheresse qui masque la panique dont elle a le contrôle. Parce que l’aînée des Benhadi maîtrise tout, sauf son fils. Les questions fusent et les détails lui manquent, aussi il lui apparaît qu’elle pourrait les avoir en donnant au coupable l’assurance qu’il ne lui arrivera rien. Encore une preuve de l’immaturité qui, chaque année, lui coûte sa place dans les Enfants Terribles depuis qu’il la réclame. Cette idée qui l’obsède et qui fausse son jugement, décuple l’égoïsme dont il souffre et qui le rend à cet instant si détestable. « Ils ne doivent rien savoir ». A la fois l’assurance, à la fois la promesse et le manteau capitonné qu’elle fait tomber sur ses épaules, en véritable protection. Les secrets lui appartiennent au sein du Clan ; la Benhadi peut garder celui-ci pour elle, et elle y trouve son intérêt. « Cesse de jouer et raconte-moi maintenant. C’est important ». Et soudainement, la voix placide retrouve sa vie et redevient autoritaire. Comme s’il revenait à la mère, la force et surtout l’impression de reprendre enfin le dessus. « Dis-moi tout ce que tu sais ou que tu crois savoir. Qu’est-ce qui t’a poussé à en dire autant ? Elle t’a manipulé ? ». Evidemment. S’il y a une chose dont elle est sûre, c’est qu’il n’aurait jamais parlé ainsi de son plein gré. Son débarquement en fanfare pour avouer ses fautes ne lui ressemble tellement pas qu’elle n’a aucun mal à le croire.

Et puis, enfin, ce qu’il attend peut-être depuis trop longtemps. Un geste. Une main hâlée qui se tend, paume tournée vers le ciel, en direction du géant. Une quiétude inédite, alors que la furie se prépare au combat ; le serment se faufile entre ses lippes comme un reptile.  « Calme-toi. Et je réglerai cette histoire moi-même ».
 

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when it all goes up in flames. ) ilyes - Dim 30 Aoû - 18:59


When It All Goes Up In Flames

Comme un animal en cage, Ilyes tourne dans l’antique échoppe, au milieu de choses aussi vieilles que leurs hôtes. Il tourne, encore et toujours, inlassablement. Cela l’occupe, en quelques sortes, faisant taire l’angoisse qui le ronge depuis trop d’heures maintenant. Qu’avait-il fait, bordel ? Pourquoi avait-il parlé, une première fois ? Pourquoi avait-il parlé – et continuera à le faire dans quelques instants – une seconde fois ? Il craint déjà le prix qu’il devra payer.

Parce que même si, enfin, elle lui souffle les paroles qu’il voulait tant entendre, il sait qu’elle sera exigeante.

Et surtout, il ne peut retenir les souffles moqueurs et sceptiques qui naissent sur ses lèvres. En seront-ils vraiment rien ? Maîtresse dans l’art du mensonge, il ne sait quelle valeur accorder à ses paroles. Le protégera-t-elle, vraiment ? Ou le livrera-t-elle en pâture aux serpents ? Mais a-t-il seulement le choix ? Traîtresse, elle reste sa mère et si sa façade veut la détester dans un accès d’effronterie, son cœur l’aime toujours tendrement. Bien sûr, qu’elle le protégera. Bien sûr, qu’elle sera là pour lui. C’est sa mère, bordel. Ils sont du même sang, ne peut-il donc pas laisser ces rancœurs d’adolescent de côté deux minutes ?

Alors que les foulées se veulent plus sauvages, destinées à maîtriser une colère qui commencerait presque à poindre – colère contre lui-même, contre la danseuse tireuse de vérité, contre le monde – un geste inattendu le coupe dans son élan. Les doigts fins se tendent dans sa direction. Geste divin, iconographique et symbolique. Dans les yeux sombres de l’enfant – parce qu’il en était encore un, quoiqu’il en dise – s’éteint la flamme belliqueuse. A sa place, le timide scintillement des étoiles, des constellations camouflés depuis trop de temps tentent de percer.  

Mécanique, comme si le corps réagit avant l’esprit, il s’avance vers cette main tendue, aide bienvenue. L’une de ses mains s’en saisit, avec délicatesse, pour étendre la paume vers son visage, pendant que l’autre va chercher la jumelle, pour l’amener dans un même geste. Et pendant que les paumes forment une coupe destinée à le recueillir, il se laisse tomber à genoux.

Visage aux creux des mains, position de soumission. Voilà ce qu’il lui vend, pour ses frères, pour son futur : sa liberté.

Ilyes ferme les yeux, profitant tout de même de la douceur de la peau maternelle, qu’il n’avait plus senti contre ses joues depuis trop longtemps. « Maman » lâche-t-il dans un murmure non-maîtrisé, mot oublié dans les torpeurs des disputes. Maman. Des syllabes enfantines qu’il ne prononçait plus, qu’il régalait aux souvenirs d’une enfance pas aussi terrible qu’il veut le faire croire. Il y avait Maman, et il y avait les autres, famille multiple et unique.

Calmé, il fronce tout de même légèrement les sourcils. « Tu me crois aussi facilement manipulable ? » Non, ses conneries, en général, il les décidait tout seul. Il n’a pas besoin d’aide extérieur. Alors, il replonge quelques instants dans son mutisme, afin de décrire l’expérience.

« J’ai essayé, de mentir, vraiment. » Comme à son habitude, coups fourrés et demi-vérités. « Sauf qu’elle arrivait à le savoir, d’une façon ou d’une autre. Et surtout, moi, ça me rendait malade. » Des souvenirs de haut-le-coeur le reprenant, comme une douleur qui s’immisce doucement, comme une promesse de torture plus forte, plus conséquente. « Je n’ai rien mangé ou bu, si c’est ta seconde idée. Si tu m’imagines ivre ou je sais pas quoi. »

Parce que ça ne l’étonnerait pas, au final, que sa mère lui imagine tous les vices du monde. Surtout dans sa confusion actuelle.
Finalement, il ouvre à nouveau les yeux et les plante, plein de supplice, dans ceux de la Mère. « Ce n’était pas naturel. Jamais j’aurai agi comme ça. Tu crois que… ? » Qu’elle est comme nous, Maman ? Que dans ses entrailles vit une autre ? Une calamité comme lui ? Un symbole de paix, peut-être ? Ilyes n’y prête plus attention, à force. Depuis aussi longtemps qu’il s’en souvienne, il a vécu dans la bizarrerie de leurs conditions.

Même s’il avait tant prié pour y échapper, lourd fardeau.

Et puis, genoux meurtri, il se relève. Les mains quittent les avant-bras maternels, revenant se flanquer sur ses flancs. « Nilin. C’est son prénom. Elle doit bosser à l’opéra, artiste sûrement. J’ai pas pu en tirer plus.. J’étais...  De toute manière, doit pas y en avoir beaucoup, des égyptiennes ou quoi, par là-bas.» Chamboulé. Sous le choc. Complètement tétanisé de ce flot de paroles incessants.  

Le visage poupon se rejoue quelques instants dans ses prunelles. Dans un murmure irréfléchi, il ajoute, spontané, une dernière parole. « Ne fais rien d’insensé, s’il te plait, Maman. »
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when it all goes up in flames. ) ilyes - Dim 11 Oct - 11:58

when it all goes up in flames.

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Il se passe quelque chose à cet instant précis.
L'Inattendu - trop pour Sahar, qui ne sait réagir à ce fils qui implore son pardon ; réclame l’absolution en quelque sorte... du moins, c’est ce qu’elle croit comprendre plutôt que de voir un gamin au besoin d’être rassuré. Elle ne fait pas la différence…
Alors elle se dresse un peu plus, se drape d’une fierté malvenue comme elle se sent reprendre le dessus. Il n’y a pas de victoire pourtant à voir sa chair capituler ; à voir ses enfants à genoux. Pourtant, elle ne peut s’empêcher de penser qu’il y a là une marque de respect qui lui est due, l’acceptation - aussi fugace soit-elle - de son autorité, et puis surtout, du repentir. Elle veut tellement que son aîné comprenne combien elle l’aime, combien elle souffre de leur opposition perpétuelle et de son insolence injustifiée, qu’elle est incapable de déployer son geste. Ses mains restent de marbre tandis que le Chaos les guide, et c’est seulement au travers de sa volonté à lui qu’elle caresse son visage. Comme si se voir gagnante de leur duel dévastateur l’avait soudain paralysée...

C’est leur malédiction qui persiste et qui signe. Quand l’un d’eux commence à s’ouvrir, l’autre érige des murailles et son coeur n’est plus qu’un organe qui fait battre le sang. Sans amour à donner, sans amour à montrer. Portés par leur orgueil et la ténacité qui les caractérise, aucun du fils ou de la mère ne sait céder à la tendresse quand l’autre commence à flancher.

Le visage de la Lionne se tord au fil du long discours. Des théories se forment à mesure que les informations sont divulguées. Trop maigres. Trop faibles pour en tirer quelque chose. A moins que…

« Un pouvoir. Un objet. Que sais-je, un sortilège ». Les doigts inanimés goûtent la chaleur des joues rougies. Ils s’en imprègnent sans bouger toutefois, sans oser caresser et sans y penser même. Elle est , simplement, et c’est déjà beaucoup.
La mambo connaît bien le mensonge, et elle n’en détecte aucune trace. « Elle l’a utilisé sur toi ».

Conclusion évidente. Conclusion qu’ils partagent alors que le fils se relève, coupant-court au contact. Sa mère n’a pas tremblé. Ses mains demeurent même un instant cambrées dans l’air, comme refusant de mettre fin à ce moment dont elle n’a pas su profiter.
Elle effleure une statue invisible. Son visage est fermé. Ses yeux noirs renoncent à s’ancrer quelque part, seule partie de son être à s’affoler sous ses sourcils froncés.

« Tu as vu son aura ? ».

Il y a des choses dont elle n’est pas certaine. Le degré de conscience que son fils a atteint par exemple ; parce qu’ils n’en parlent pas. Et des Dieux capables de faire dire la vérité, elle n’en connaît aucun. Mais quand le prénom tombe et que l’adolescent y associe des origines, la silhouette longiligne s’agite sur les traces de son ombre. Ses pieds nus frappent le sol et ses dessins obscurs. Le bruit des chaînes emplit la pièce alors que les félins se précipitent pour former son cortège.

Elle s’éloigne, attrape une clé dans un tiroir, disparaît dans une pièce. Tapote avec vigueur quelques messages sur son portable, extirpé de sa veste, à mesure qu’elle s’apprête à délivrer son artefact d’un coffre-fort. L’écrin est serré fermement entre toutes ses phalanges. L’anneau d’or qu’il renferme, précieusement conservé, leur sera un allié de taille dans cette affaire.  

« A partir de maintenant, ce n’est plus ton problème ». Quand elle revient à lui, son ton est sans appel.
La Féline ancre ses prunelles dans les yeux de son fils.
« Rentre à la maison ». Dans leur chez-eux. Ce bien commun qui les liera toujours.
« Garde ton téléphone. Je veux que tu décroches si je t’appelle. Si tu te souviens de quoique ce soit qui pourrait m’être utile, dis le moi ».
Tous les ordres qu’elle donne sont autant de fardeaux dont elle décharge ses épaules. Elle ne lui répond pas quand il la supplie d’être… quoi au juste ? Prudente ? Clémente ?

Elle ferait ce qu’il faudrait, comme d’habitude.

« Si elle a voulu savoir tout ça c’est qu’il y a une raison ». Et tout en recouvrant son dos d’un manteau de saison, la Mambo fait tinter ses clés - indiquant qu’elle s’apprête à fermer la boutique. Ses gestes, sa voix, même ses pensées sont devenus mécaniques. Focalisés sur le but à atteindre, les meubles qu’elle doit sauver à tout prix malgré le pire qu’elle imagine et le danger que cela représente.
« Peut-être qu’on pourra l’avoir avant qu’elle ne le répète à qui que ce soit ».


 

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when it all goes up in flames. ) ilyes - Dim 8 Nov - 5:57


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C'est du marbre qui l'effleure, c'est du marbre qui le berce. C'est une statue figée qu'il guide à son propre visage, bouillonnant de vie, bouillonnant de fougue. Pourquoi ? Pourquoi la vie était-elle ainsi faite ? Même le ton semble fait de pierre, quand la voix mécanique s'échappe de la gorge maternelle. Des syllabes courtes. Des phrases toutes aussi courtes. « Un pouvoir. Un objet. Un sortilège. » se content-il de répéter. Oui. Peut-être. Sûrement. Elle lui avait quelque chose, non ?

Quelque chose qui lui coûtait à nouveau sa mère.

Comme ce reniflement moqueur qui lui échappe quand elle lui parle d'aura. Vraiment ? « Tu me demandes réellement si je prête encore attention aux auras dans une ville qui en fourmille ? » Bien sûr qu'il aurait dû. C'était important, de reconnaître les siens, ses semblables. Mais il y avait bien longtemps qu'il ne le faisait plus. Il avait cru devenir fou, quand il avait commencé à les discerner. Alors, pour se préserver, il s'était rendu aveugle. Il les avait intégré à son quotidien.

Comme la colère.

Une colère qui sommeille. Une colère qui veille. Une colère à portée de doigts, qu'un simple effleurement réveille, actionne, déchaîne. Il suffisait d'un rien, il suffisait d'un tout. Debout, il devient braise incandescente. Debout, le regard se voile à nouveau et le poing se serre pour refréner un désir destructeur. Cela serait toujours son problème. Cela devait l'être. Ne comprenait-elle pas qu'en l'éloignant de la sorte, elle l'incitait à pire ? Elle lui renie ce qui lui est dû.

Une chance de se racheter. Une chance d'être utile.

Elle lui parle comme s'il n'était qu'un pion de plus sur l'échiquier de son ascension. Un pion à déplacer à sa guise, avec sa force de monarque. Un pion insignifiant, un peu encombrant. Fais ce que je te dis. Obéis à ta mère. Il aimerait se convaincre qu'elle ne veut que son bien, qu'elle fait cela pour lui, pour eux. Mais les mots semblent trop durs et le démon de la colère l'aveugle de trop.

Les yeux dans les yeux, il lui répond par un silence de plomb. Un rictus dessiné sur les lèvres. Un "chef, oui, chef" à l'orée de la prononciation, qui sortait si l'absence de mots ne blessaient pas plus qu'eux. Obstiné, les sarcasmes refluent. Ça le démange, pourtant. Peut-elle voir les efforts mis en place dans l'unique but de contrarier ? Grandirait-il un jour ?

Rentre. Non. Il ne rentrerait pas. Pas dans la chaleur inexistante de ce foyer. Pas ce soir. Ce soir, il aura besoin d'un réconfort tangible. Ce soir, il aura besoin de le puiser ailleurs que dans les boucles folles et les soupirs innocents du reste de la progéniteur Benhadi. Il a besoin de rires, de sourires, de vie. Aussitôt sorti, le message partirait : Ilyes a besoin de divertissement, qui est donc encore disponible pour le petit prince ?

Décroche. Un portable qui commençait à peser un certain poids dans la poche du pantalon. Le ferait-il ? Ne passerait-il pas en mode silencieux - ou pire, avion - dès le pas de la porte franchi ? Dans une rage adolescente, il deviendrait injoignable. De toute manière, pourquoi l'appelerait-elle ? Jamais elle ne le tiendra au courant, l'oubliant. Le trouvant trop stupide. Trop immature.

Il traîne. Il ne veut pas la suivre vers la sortie. Rien ne s'était passé comme prévu. Mais le tintement des chaînes est prolongé par celui des clés : il n'a plus le choix. Alors, lui aussi enfile son manteau d'ombres pour retourner dans la nuit par laquelle il était arrivé. Dehors, il fait toujours aussi sombre. On ne serait dire que du temps s'est écoulé. Il se contente de haussements d'épaules pour lui répondre.

La curiosité lui semblait un bon motif. Un besoin d'appartenance, aussi. Mais elle ne l'écouterait pas, machine de combat.

Sans se retourner, poings serrés dans les poches de l'étoffe, il prend la direction de la maison. Maison qu'il dépassera pour ne revenir qu'aux petites heures du jour s'effondrer dans ses draps, épuisé. Sans regard pour l'aura maternelle qui n'y verra que défiance. Ilyes aura surtout du mal à se regarder après, remord rongeant la conscience.
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