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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius

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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius - Dim 15 Avr - 20:37



 I am to be pitied, but I am not for sale  





(janvier 2018) L'art prétend ne pas avoir de prix. Que le talent, ne s'achète pas, et qu'il n'est point possible de venir juger une œuvre contemporaine : comme le vin, l'art se bonifie avec le temps. Une logique noble, autant que celle qui vient affirmer que l'art ne représente en aucun cas le beau. Philosophiquement, l'art peut illustrer de nombreux symboles : des idoles, des médiocres héros du passé illuminés par une mémoire fantasmée. L'art, coulait dans les veines de la famille, et pourtant l'Histoire était le seul véritable lien qui unissait les esprits. La gosse, était passionnée par le passé et la possibilité du public à venir sélectionner les éléments à aimer, animer et ceux dont il était préférable de se débarrasser. Cette idéologie était similaire pour l'art : aduler, conspuer et finalement laisser tomber dans l'oubli toutes les œuvres jugées médiocres durant une brève période. La fille, la cadette, elle était là plus pour son physique que par sa grande passion pour les débats sur l'art, sur le style et parfois sur les courants qui se ressemblaient mais qui portaient des noms différents – même si le Caravage n'avait rien de commun avec le cubisme évidemment. Néanmoins, tout cela, elle s'en moquait éperdument. Tous ces moments, venaient lui rappeler les nombreux échanges de regard, où sa mère venait lui souffler à l'oreille de sourire, tandis que son père ne pouvait s'empêcher de venir la faire rire avec une blague souvent minable. La gamine avait une facilité à rire impressionnante. Depuis la mort de ses parents, cela semblait pourtant beaucoup plus aisé de garder un sourire faux, tant l’entraînement au fil des années s'était accentué en seulement quelques mois. 6 mois, elle fêtait bientôt une demi année sans ceux qui avaient offert à la gosse une vie supposée parfaite. Tout était devenu plus lourd, plus pesant, plus terrifiant aussi. L'idée d'être la prochaine ne venait pourtant jamais effleurer son jeune esprit, telle une fleur qui n'avait pas peur du froid de l'hiver. La blonde, ne se voyait pourtant jamais de la sorte lorsqu'elle admirait son reflet dans la glace. Sa grand-mère venait une nouvelle fois à la traîner dans un vernissage dont elle n'avait de cesse de se moquer. Admirant sa petite fille dans son dos : une blonde, élancée, avec un joli corps et une robe qui venait mettre ses courbes en avant. Elle était belle la gamine, et il fallait bien avouer qu'elle était toujours un atout - la vendeuse avait parfois plus d'impact sur la vente que l'objet acheté. Sa grand-mère se contentant une nouvelle fois de venir étirer un sourire sur le visage de sa petite fille dans un triste moment d'agacement. Le sourire fut alors son dernier accessoire, le dernier qu'elle portait encore un soir, pour le bonheur des acheteurs. Il fallait bien avouer, que le pire dans cette soirée, était la récente acquisition de sa grand-mère qui était désormais mise en vente ce soir avec le couple d’artiste venu hurler que son travail était une petite merveille. Cette acquisition se nommait « l'art contemporain », et il avait deux qualités : être subjectif, et être d'un ennui mortel.

Le temps vint à s'écouler, venant vider lentement une première coupe, pour finalement s'atteler à la seconde en riant, ricanant et venant s'intéresser faussement aux conversations de ces professionnels et bourgeois qui avaient un attrait pour l'art « subjectif ». tout cela, avait un charme, malgré tout. Tous étaient passionnés, venaient à vanter des traits dessinés sur une toile en papier avec pour seule volonté de venir exprimer une idée. Les individus étaient variés : des jeunes en quête d'une décoration, des personnes du troisième âge venus chercher un peu de nouveauté ou encore des gens aisés, venus s'arranger pour s'approprier les pièces qui sauraient affirmer qu'ils avaient « bon goût », même si cela ne saurait être attesté. La demoiselle vint à servir de décoration durant une bonne heure, se contentant de s'intéresser aux conversations et de rigoler lorsque les clients potentiels venaient à exprimer un trait d'humour d'une rare nullité. Evidemment, son avis fut demandé lorsqu'il était nécessaire de procéder à une vente. Venant argumenter, en flattant plus qu'autre chose d'ailleurs. Ce fut avec bonheur, que la grand-mère constata que des compliments ridicules vinrent à suffire à conclure pour vendre plusieurs œuvres qui représentaient la « même chose », mais sous un angle « différent ». La blonde laissa à sa grand-mère le relais, observant cette dernière se retirer tandis que la petite fille semblait respirer pour la première fois de la soirée, achever sa coupe de champagne d'un cul sec. Son regard tomba au loin, sur un individu qu'elle croisait depuis sa plus tendre enfance. La demoiselle abandonna donc ce public dont elle ne connaissait rien, pour se saisir d'une coupe de champagne lorsqu'un serveur vint à la croiser. S'approchant de l'individu qui faisait face à une toile. Un immense sourire au bord des lèvres, venant s'installer à ses côtés naturellement en lançant la conversation.   « Pourquoi passer des années à faire des études ? Franchement, mes dessins en classe de maternelle ils ressemblaient approximativement à la moitié des œuvres.  » La blonde porta la coupe de champagne à ses lèvres durant un bref instant.   « Queen-mamie est en train de conclure une vente, si jamais tu te demandes où elle se cache.  »

 



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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius - Lun 16 Avr - 22:03




I am to be pitied, but I am not for sale
Julius • @Pandora Ioannis
Vêtu de l'un de mes plus beaux costumes, je déambule au milieu des différents intéressés par le vernissage. Pour ma part, j'y ai été convié car je suis un ami de la famille Ioannis. J'ai eu l'occasion d'assurer à de multiples reprises les légalités des transactions émises par la matriarche de la famille, Céleste, en d'autres choses. Une flute à la main, je remarque d'un visage neutre les différentes oeuvres en écoutant d'une oreille distraite les explications qui sont données quant à la signification des oeuvres. Néanmoins, à mesure que celles-ci se prolongent, je prends soin de m'éloigner discrètement de la foule. L'arrogance déployée par les artistes mis à l'honneur est exaspérante. Je ne dis pas qu'on ne doit pas avoir de la fierté par rapport à ce qu'on fait mais dans ce cas précis, ce n'est plus de la fierté mais bel et bien de l'arrogance.

Pathétique.


Soudain apparaît à mes côtés la jeune Pandora. Un sourire sincère étire mes lèvres alors qu'elle se met à pester contre le vernissage de ce jour. Malgré ma proximité avec elle, je ne parviens pas à la réprimander à ce sujet puisque je suis parfaitement d'accord avec ce qu'elle dit.

-Pandora ! Je suis content de te voir ici.

Je lui jette un regard entendu avant de répondre à sa remarque :

-Tu sais, l'art est quelque chose d'assez subjectif et je crains de ne pas être au niveau des sommités qui sont présents ce soir pour te vanter leurs mérites.

Volontairement, j'ai fait une imitation des artistes accueillis ce soir. Néanmoins, il y a du faux dans ce que je dis : la guerre est un art. Nombreux sont ceux qui l'ont dit et étant la divinité de celle-ci, je suis donc quelque part un dieu artistique moi aussi.

La remarque de Pandora trahit mon observation poussée de la pièce pour repérer Céleste. Comprenant ma pensée, elle m'avoue que celle-ci est bien trop occupée pour le moment pour faire attention à nous. D'un ton joueur, je lui réponds :

-Nous n'allons pas la déranger, n'est-ce pas ? Après tout, si elle conclut ses affaires, j'aurais tôt fait de la rencontrer si celles-ci s'avèrent concluantes.

Remarque pour le moins réaliste : si quelques achats il devait avoir, j'aurais sûrement demain matin une demande de rendez-vous pour finaliser les contrats. Si ça se trouve, elle m'accostera avant même la fin de la soirée à ce sujet.

Cependant, son absence me facilite la chose car je dois m'entretenir avec Pandora d'un sujet sensible. Ses parents. Décédés de manière violente il y a quelques mois, je m'étais attendu à ce que les survivants des Ioannis me demandent de l'aide pour réclamer justice. J'aurais été plus que favorable à leur donner. Pourtant, rien. Aucune demande. Cela m'intrigue, surtout de la part de Céleste. Néanmoins, même si je souhaite satisfaire ma curiosité, je me dois d'agir avec finesse.

-Cela fait longtemps qu'on ne s'est pas vu. Tu t'en sors avec tes études ?

Je me décide de commencer par des sujets légers pour amener en douceur ce qui m'intéresse.
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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius - Lun 16 Avr - 23:28



 I am to be pitied, but I am not for sale  





Julius Gates. Avocat dévoué, lié à la matriarche de cette famille. Un lien fort, sans doute que le convier à Noël aurait semblé commun pour sa grand-mère. La blonde n'avait rien contre lui, au contraire. Il était dans le paysage de la famille depuis des années, depuis toujours et sans doute jusqu'à la mort de sa chère et tendre acolyte. Pandora fut intégrée aux affaires de la famille, mais les affaires « illégales » de la famille, restaient dans un cercle restreint. Pando' était informée, mais silencieuse. Il ne fallait pas croire que ses oreilles ne savaient pas traîner. Néanmoins, officiellement, elle occupait la surface, se contentant de sourire et de donner un élan de jeunesse au nom de cette famille. Il sembla sincèrement heureux de la croiser – et cela était bien évidemment réciproque.   « Plaisir partagé Julius.  » La demoiselle n'était pas fan des vernissages, mais l'art contemporain était le paroxysme de l'ennui. Il était donc toujours agréable de venir faire la rencontre d'un visage connu. Julius, était avocat et par définition, il trempait dans les saloperies de cette famille bien malgré lui. Cela ne se voyait pas, sur lui. Il ne portait pas la fourberie sur son visage, ou en tout cas, la demoiselle continuait de conserver les vagues souvenirs de son enfance où il semblait toujours serein. La blonde laissa échapper un sourire face à son imitation, lorsqu'il répondit à l'affirmation de la gosse sur ce qui était en face d'elle : une croûte. Déployant vaguement son visage sur un groupe, qui semblait débattre avec passion du sens profond d'une toile entièrement grise.   « Je délaisse volontiers la conversation de ces gens pour la tienne. L'art contemporain, c'est comme les maths : c'est au dessus de mon niveau. » Laissant échapper un petit sourire complice en portant la coupe à ses lèvres. En réalité, cela n'était qu'un bref passage de calme : elle allait devoir retourner jouer l’hôtesse, et elle le savait sans oser venir le dire à haute voix.

La grand-mère, fut rapidement évoquée. Après tout, il était certainement là pour elle et nullement pour la petite fille de la famille. Il évoqua alors une vérité absolue : il serait informé sur la vente, bien avant la cadette. Pandora était écartée, et personne ne faisait semblant. La gosse se débrouillait pour se renseigner sur les activités de sa grand-mère, et elle le faisait avec un certain entrain autant qu'avec un petit degré de talent.   « Elle viendra vers toi, comme d'habitude. Tu la connais. Comment ferait-elle sans son avocat préféré ?  » Julius, était originellement dans les affaires, mais Céleste semblait l'appeler pour tout et surtout : pour rien. La gamine voyait en cela une relation de confiance, une nécessite dans ce métier. Céleste n'accordait sa confiance à personne. Par le passé, ce fut sa fille son unique confidente, et désormais elle était dans un merveilleux cercueil en marbre. Pourtant, elle ne daigna jamais montrer de tristesse face à la mort de sa fille. Pandora, fut la seule à s'écrouler le jour de l'enterrement. Cela fut bref, et sa grand-mère la congédia par respect pour les « invités ». Une drôle de femme, qui avait plus d'estime pour sa réputation que sa morale. L'intervention de l'avocat fit détourner le visage de la blonde, posant un visage chaleureux sur l'invité.  « J'ai terminée mon année à mi-temps l'année dernière, j'suis donc officiellement professeure agrégée en civilisations antiques depuis septembre. J'dois bien avouer que le temps me manque, c'est ma faute. J'suis de l'autre côté de la barrière maintenant. » En réalité, l'année de battement entre le diplôme et l'année à mi-temps fut le fruit d'un parcours scolaire bordélique, après un premier échec au concours.   Haussant les épaules en venant croiser les bras avec un sourire narquois. La demoiselle vint à achever sa coupe de champagne d'une traite, en observant son interlocuteur.   « Tu as fait le tour de la galerie ? Histoire de te faire une idée des croûtes que tu vas aider à vendre juridiquement parlant ?  » Une invitation, une façon assez discrète de fuir les bobos artistes en s'éloignant des toiles majeures.



 



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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius - Mer 18 Avr - 21:07


 

 
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Julius • @Pandora Ioannis
Rencontrer Pandora, la petite-fille de Céleste, est toujours un plaisir. Cependant, retrouver sa spontanéité et sa fraîcheur alors que je suis entouré de personnes vaniteuses est très rafraîchissant. Cela change considérablement l'ambiance et ma vision de la soirée. La perspective de m'éloigner en catimini avant la fin s'éloigne un peu. Je ne suis pas du genre à m'attarder exclusivement que pour profiter d'un buffet.

-Voyons, Pandora, ne te dévalorise pas autant. Je suis sûre que ton niveau en mathématiques n'était pas aussi catastrophique que tu le dis. Je suis sûre que tu peux comprendre davantage de calculs que de déchiffrer la signification de ces exquises peintures.

Non, vraiment, je suis certain que son niveau de mathématiques est tout de même plus élevé que ces œuvres d'art devant lesquelles on se trouve. Ce qu'on voit n'a définitivement pas de sens.

Lorsqu'elle évoque Céleste, je ne peux m'empêcher de sourire narquoisement quand on me qualifie d'avocat préféré de sa grand-mère. Oh ! Elle n'a pas idée à quel point j'ai été son avocat préféré dans sa jeunesse. Certain qu'elle ne souhaite pas connaître cet aspect de notre relation, je m'abstiens de commentaire.

Si je souhaite me concentrer sur l'attitude que je considère comme étant étrange de la part de Céleste, je suis plus que sincèrement heureux pour Pandora lorsqu'elle m'annonce avoir obtenu un poste.

-Toutes mes félicitations Pandora ! Ne t'inquiètes pas pour le manque de temps, j'ai connu la même chose à mes débuts d'avocat, tout de suite après avoir obtenu mon diplôme.

Enfin, pour ma part, j'avais bien d'autres éléments à prendre en compte également : gérer mes premiers émois en tant que dieu (ce dont je n'avais pas encore confirmation à l'époque) mais aussi et surtout mon premier patron. A cette pensée, je glisse doucement à Pandora :

-Si jamais tu as des soucis avec tes employeurs, n'hésites pas à me le dire.

Je me ferais un plaisir de les ruiner pour toi. Celui qui avait osé m'outrager ne s'est jamais remis du procès que je lui ai fait. Être son propre patron a bien des avantages, surtout dans ce genre de situation. Je me doute cependant que, vu la branche vers laquelle elle s'est dirigée, Pandora ne pourra s'offrir le même luxe que moi en partant vers du freelance.

-Non, je n'ai pas fait le tour de la galerie mais j'accepte ton invitation avec grand plaisir.

Mais en voilà une charmante idée ! Partir loin de la suffisance de ces artistes d'un jour, cela m'évitera de ruiner quelques contrats juteux où je pourrais récupérer quelques juteux profits si je les valide juridiquement. Il ne faut pas gâcher les affaires après tout ! Galamment, je propose mon bras à Pandora avant de l'entraîner à l'écart.

-Je n'ai pas suivi l'actualité de la galerie, je reconnais avoir été assez pris ses derniers temps. C'est de qui ?

Mon ton est poli alors que je désigne d'un signe de tête les oeuvres d'un style différent qui se présente à nous. Les explications obtenues, je me décide à changer de sujet pour en venir à ce qui m'intéresse réellement à savoir l'enquête sur le meurtre des parents de Pandora.

-Pardonne-moi Pandora, depuis que tu m'as annoncé ton nouveau poste, je ne peux m'empêcher de repenser à tes parents. Ils devaient être si fière de toi.

C'est une première approche pour tenter de tâter le terrain sur ce sujet sûrement au combien sensible pour la jeune femme à mes côtés. J'espère que celle-ci sera bien accueillie, du moins, dans la mesure qu'elle peut l'être au vu du sujet abordé.
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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius - Mer 18 Avr - 21:53



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La réalité était la suivante : elle pouvait baratiner sur ces œuvres d'art, mais en aucun cas elle ne pouvait venir mentir sur sa méconnaissance totale des mathématiques. Elle était mauvaise en calcul, et pourtant était calculatrice, la vie avait donc un humour plutôt intéressant il fallait bien l'avouer. La gosse, elle se contentait des bases et elle s'en sortait merveilleusement bien. La gosse, de toute façon, elle pouvait aussi bien jouer la cruche que venir prononcer des mots savants pour démontrer une once d'intelligence dans l'espoir d'impressionner la galerie. Elle se contenta donc, pour cette fois d'esquisser un petit sourire en coin. Pandora était une bonne menteuse, et oui, elle savait vendre un torchon en le faisait passer pour un draps de soie : l'art était un objet, et donc, pouvait se promouvoir comme se détruite en claquant des doigts. La conversation vint rapidement à tourner plus personnelle, la jeune femme ne pouvant pas écarter son entrée dans le monde professionnel. Cela semblait loin, ce premier jour face à des élèves. La gamine aimait ce qu'elle faisait, mais le temps passait et elle ne cessait de se dire qu'un jour elle se lasserait. La blonde nota la petite référence personnelle de l'avocat, qui lui, effectuait ce boulot depuis des années désormais. L'humaine avait du respect pour cette conviction, pour ce projet de vie : celui de servir la justice toute une vie. En réalité, Pandora avait totalement conscience de la flexibilité de la justice, mais cela restait néanmoins admirable de conserver le métier le temps d'une vie.  « C'est fou, tu as porté la robe d'avocat toute ta vie. J'ai de l'admiration pour ton parcours, il en faut du courage.  » Il n'était pas question de son âge, mais de sa détermination à poursuivre son métier. La seconde réflexion fit sourire la gamine, quand il vint à proposer de ruiner ses employeurs.   « Ruiner une fac publique ? J'te rassure, c'est déjà le cas. » Une déception pour ses parents : elle fit le choix d'enseigner de le public. Choix idiot selon eux, puisque la majorité des universités américaines réputées coûtaient le travail d'une vie.

Une invitation, qu'il vint à accepter. Tendant son bras tel un gentleman. Pandora avait l'habitude de ces manières, mais cela était toujours agréable lorsque ces valeurs étaient portés par un homme qui y croyait et non pas qui s’exécutait sans âme. Bras dessus, bras dessous, elle vint à l'accompagner loin de la populace en déposant sa coupe vide sur un banquet qui traînait. La première question fut posée et elle semblait naturelle : qui. La gosse vint à déposer un regard sur les toiles, toutes fades, tristes et faussement philosophiques.    « Un couple New-yorkais. Lui, divorcé, elle, son ex-mari est mort. Ils se sont trouvés, et cette collection est le reflet de la perte d'un être aimé au profit d'un amour naissant.  Une façon symbolique de tourner la page selon eux – ou du moins ils tentent de le vendre comme ça. Grand-mère savait qu'un discours de ce genre ferait pleurer dans les chaumières.  » La demoiselle n'avait rien contre la philosophie, mais cela plus être un prétexte à peindre du gris que de réellement faire office de symbole. La blonde, pensait que la conversation allait poursuivre dans ce sens et en aucun cas, elle ne s'attendait à une réflexion sur ses parents. Vraiment ? Était-ce le lieu pour venir évoquer la mémoire de ses défunts parents ? La demoiselle observa Julius du coin de l’œil, serrant malgré elle sa poigne plus forte.   « Tu sais, pour ma mère ce n'était jamais assez, elle me poussait toujours plus et elle avait raison. Mon père, lui, j'serais devenue vendeuse dans un sex-shop, il aurait été content si cela avait été mon choix de carrière. » Laissant échapper un léger rire sincère. Son père, fut le moins présent dans son éducation, et ce recul vint à créer un lien particulier avec sa fille adoptive. La gamine, continuait son chemin, restant sur cette ligne droite en observant vaguement les tableaux.   « Je ne crois pas en l'au-delà, mais plus en la réincarnation comme dans l'Hindouisme. Le karma de mes parents était bon, sinon je ne serais pas là. »






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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius - Ven 20 Avr - 16:01


 

 
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Julius • @Pandora Ioannis
Je cache un sourire lorsque j'entends Pandora parler de la justice d'Arcadia. Celle-ci est un concept assez élastique en ville ou la loi du plus fort règne le plus souvent. C'est vrai que je prends une ou deux affaires pour défendre la veuve et l'orphelin mais la réalité est que je fais moi-même parti de ce système. Je serais particulièrement perdant si cela venait un jour à s'arrêter.

-C'est surtout que je suis passionné par ce que je fais. Il y a quelque chose d'excitant à gagner une bataille judiciaire.

Et tu ne peux imaginer à quel point j'y prends mon pied. Travailler au tribunal à l'immense avantage de pouvoir calmer facilement les bouffées de rage qui m'assaillent lorsque mon honneur est contesté. Ca et le fait qu'on me paye plus que généreusement entre également en ligne de compte.

Ruiner une fac publique plus qu'elle ne l'ait déjà ? Il n'y a pas de challenge à le faire car tout le monde le fait aisément. En revanche, renflouer ces caisses et la monter en gamme, , ça commence à être intéressant.

-N'hésites pas si jamais tu as besoin.

Malgré tout, je répète mon offre. Si ce n'est pas aujourd'hui, elle sera surement contente de savoir ma porte ouverte si besoin est.

Puis, on vient à s'éclipser tous les deux pour déambuler dans la galerie. Pandora répond assez facilement à ma curiosité sur l'identité des artistes qui sont exposés. Je ne cache pas une grimace de dégout face à l'histoire qu'elle me raconte.

-Moi, j'aurais résumé de la façon suivante : "exposition montrant tous les malheurs du mariage et de la joie de retrouver sa liberté contre une ruine financière". Mais c'est moins à faire pleurer dans les chaumières comme tu le dis.

Je jette un oeil vers Pandora avant d'ajouter :

-Crois-moi, le mariage est une arnaque financière. Si on te le propose, fuis. Je ne pourrais rien faire pour t'aider au moment du divorce.

Ce n'est pas un secret que je suis hostile à l'idée du mariage. Comme si on était obligé de le faire savoir à tous qu'on prend du bon temps.

J'en viens finalement à parler des parents de Pandora et sur ce qu'ils penseraient de leur fille. Je ne cache pas un sourire face à sa description fidèle de leur ressenti. Je n'ai jamais réellement parlé avec eux de ce sujet mais pour les avoir connu, je suis assez d'accord sur ce qu'elle dit.

-Personnellement, je ne crois en rien pour l'après. Peut-être il y a quelque chose. Sûrement même vu le nombre de religions qui décrivent un après.

Aussi étrange que cela puisse paraître, je suis Arès. Hadès doit très certainement exister quelque part. Et s'il existe, c'est que l'enfer grec doit sûrement exister. Néanmoins, je ne souhaite pas y penser davantage. Car si je suis convaincu d'être un dieu, je demeure mortel dont la fatalité se rapproche inexorablement. Je ne veux guère y songer pour le moment.

-Néanmoins, je suis sûr que les dieux ont été cléments envers eux.

Bien maigre consolation pour la fille qu'ils ont laissé derrière eux. Mais c'est néanmoins tout ce que je peux lui offrir.

-Je suis sûr que l'enquête concernant tes parents apportera des réponses quant aux motivations du meurtrier, à défaut de pouvoir te les rendre.

Nous y voilà. J'avais fini par arriver au sujet qui m'intéressait.

-Pandora, tu as des informations la concernant ?

Je suis sincèrement curieux de savoir ce qu'elle va m'en dire. Cette curiosité transparaît dans ma voix. Est-ce que la petite-fille sera plus bavarde que la grand-mère ? Telle est la question.
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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius - Sam 21 Avr - 13:38



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Là était la différence entre eux : la philosophie de vie. Julius vivait pour gagner, elle, pour offrir aux autres. Cela pouvait sembler stupide, mais au fond, sa grand-mère était comme l'avocat : gagner, à n'importe quel prix. Le sang n'avait aucune valeur tant que l'argent venait se glisser dans les poches des aisés et des puissants. Qu'importait la passion qui animait ces gens, la gosse ne pouvait pas la comprendre. Toute sa vie, elle fut éduquée dans ce moule : admirer la mafia agir, venir devenir l'esclave des regards lubriques et toujours prononcer le bon mot au bon moment. Cela avait un goût étrange, entre mépris et dépit. Elle appréciait Julius, mais dès lors que ce dernier venait à rencontrer en contact avec la grand-mère de la gosse : un fossé venait à se creuser entre eux. Une jolie fleur, qui devait faire office de vitrine et nullement autre chose : un rôle qu'elle tenait difficilement psychologiquement parlant. La blonde s'en sortait autant qu'elle le pouvait, et le faisait avec une certaine délicatesse. En aucun cas, elle ne comptait se lancer dans un procès contre son université : le rôle de la jeune fille qui réclamait de l'aide, la faible gosse inapte à se défendre. Bordel, que ce personnage, elle le tenait parfaitement au point de se demander à quel moment elle mentait : aux autres ou à elle-même.  « J'espère ne pas en arriver là.  » Laissant échapper un léger rire en soupirant : elle n'en arriverait pas là. La poursuite de la visite se fait dans un calme assez serein, venant plaisanter sur les artistes et la vision que ces créations devaient traiter. La blonde s'en foutait un peu : elle était là pour aider à vendre, et en aucun cas elle ne devait approuver la vision de l’artiste. Julius, lui, vint à exprimer une vision nettement plus cynique. Avait-il tort ? Difficile à dire. La gamine ne croyait pas en l'idée de mariage, elle ne voulait pas se marier. Il fut insistant, déclenchant un rire chez l'humaine alors qu'il déposait son regard sur elle. Ne pouvant s'empêcher de ricaner en haussant les sourires, baissant légèrement la tête et soupirant.  « Ce n'est pas dans mes projets : le mariage ou le divorce, d'ailleurs. » L'un dépendait de l'autre de toute façon.

Puis, la conversation tourna vers un sujet bien plus intéressant. Pandora était bercée par les divinités depuis son enfance, par son entourage lointain comme celui proche. La religion, était donc liée aux dieux et la demoiselle abordait le sujet avec une certain calme. Le monde dans lequel elle vivait était bercée par les mensonges, par les doubles personnalités : l'âme de l'humain en contradiction avec la divinité. Une forme moderne de domination, d'une certaine façon. La gosse vint à fixer droit devant-elle, ne prenant pas le temps d'admirer le visage de son interlocuteur une fois la phrase prononcée.  « Majorité n'est pas synonyme de vérité.  » La gosse était toute seule, et elle était persuadée qu'elle avait raison sur de nombreux sujets à propos des dieux. Tout cela, fut prononcé avant d'entendre cette phrase : les dieux furent cléments. La gosse resta de marbre, ne venant pas perdre son sourire, laissant même un rictus se dessiner en baissant la tête en repensant à tous ces dieux qui étaient venus réclamer des prophéties.   « J'espère.  » Parce qu'elle aimerait pouvoir enlacer sa mère, et non pas devoir se rendre sur sa tombe. Embrasser son père, et non pas admirer une pierre tombale en marbre au coeur d'un cimetière lugubre.

Un sujet, de trop sans doute. Venant s'approcher délicatement du sujet de l'enquête : cela attisait la curiosité de tous. Ce n'était pas la première fois qu'elle entendait cette question. La blonde avait conscience de la passion morbide de l'humanité pour les affaires de ce genre. La question tombe et naturellement, elle vint à hocher la tête et soupirer en laissant un sourire bercer son visage en détournant son regard vers l'avocat.  « Des informations ? A propos de la mort de mes parents ou de l'enquête ? Parce que je crois, que la mort c'est toujours par empoisonnement.   » Venant à hocher négativement la tête, face à cet humour diablement noir. Venant inspirer en observant vaguement les tableaux.  « J'en sais assez, plus ou moins que la police, j'en sais rien. J'ai mes théories, la police a les siennes, la presse aime faire des amalgames et… ma grand-mère a les siennes je suppose puisqu'elle n'en parle jamais. L'enquête suit son cours, on est juste pas dans un épisode de NCIS donc forcément c'est plus long qu'un épisode de téléréalité. » La gosse fit une brève pause. Venant déposer un regard compatissant et bienveillant sur son interlocuteur. « Ils sont morts, ils voudraient que je vive pour ceux qui sont toujours là. Pourquoi cette question ? Tu veux rajouter une corde « police criminelle » à ton arc ?  » Laissant échapper un rire légèrement moqueur, mais au fond, assez apaisé.










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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius - Dim 22 Avr - 10:39


 

 
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Julius • @Pandora Ioannis
-Bien.

Tel est le seul mot prononcé d'un air satisfait lorsque je l'entends m'avouer ne pas vouloir se marier ni se divorcer. En ayant compris cela, Pandora a compris l'une des choses les plus essentielles dans la vie. Pas comme certains qui rêvent d'engagement éternel et tout le tralala !

Je n'ajoute rien lorsqu'elle me dit que majorité n'est pas équivalent à la vérité. Je pourrais volontiers surenchérir mais je ne le ferais pas. Ne sachant pas réellement jusqu'à quel point elle sait pour la réalité en ce monde, je préfère partir du principe qu'elle n'en sait rien. C'est plus sage de se taire que de dévoiler en permanence ce que je sais. D'ailleurs, j'ai beau connaître sa grand-mère depuis plusieurs décennies, jamais je ne lui ai dit que j'étais le dieu de la guerre. Pourtant, à une époque, notre proximité aurait pu m'y inciter mais prudence est mère de sûreté comme on dit.

Finalement, je parviens à obtenir les informations que je souhaite concernant la mort des parents de Pandora. Contrairement à la grand-mère, la petite fille se montre plus encline à me donner des informations. Concentré, je hoche la tête par rapport à ce qu'elle me dit. A mesure que les mots s’égrènent, j'ai le sentiment que mes interrogations sur l'attitude de Céleste sont légitimes. A la question de Pandora sur mon soudain intérêt, je décide de répondre franchement. La franchise peut s'avérer être une arme décisive mais reste à voir si elle sera efficace.

-Police criminelle ? Non, je laisse ça volontiers à d'autres personnes.

La plaisanterie laisse aussitôt place à une brutale franchise dont j'ai le secret.

-En revanche, j'ai suffisamment de contacts dans la police et le monde judiciaire pour faire porter l'affaire de tes parents à des gens très compétents qui pourraient apporter des réponses. Céleste le sait car je lui ai proposé peu après l'enterrement de tes parents de le faire gracieusement.

Par égard pour le deuil de la famille, je ne l'avais pas proposé tout de suite afin qu'ils puissent être ensemble dans le chagrin. Mais je l'ai fait deux jours après l'enterrement.

-Or, ta grand-mère a décliné ma proposition.

Maintenant que je le dis à la petite-fille, la situation me paraît encore plus absurde que quand j'y ai réfléchi seul dans mon bureau. Il est vrai que les affaires criminelles ne sont pas dans mon domaine de compétence. Je connais cependant bien assez de personnes dans ce domaine si j'en ai besoin. Pourquoi donc décliner ? Cela n'a pas de sens.

-Pandora, saurais-tu pourquoi elle a refusé mon offre ? Je m'inquiète pour elle et j'ai peur que le chagrin...

Je ne finis pas ma phrase mais le ton de ma voix laisse entendre de l'inquiétude. Oui, je suis inquiet pour cette amie de longue date mais cette inquiétude n'est pas liée au chagrin qu'elle pourrait ressentir face à la perte d'êtres aimés. Je suis surtout inquiet que le meurtre des parents de Pandora soient liés à une affaire louche que la matriarche aurait pu faire et qu'on se venge à s'en prenant à ses proches. Etant souvent en charge de finaliser les transactions de Céleste, je reconnais que l'idée d'une possibilité que ces mêmes personnes soient à mes trousses m'a traversé l'esprit. J'aimerais donc m'en prémunir si besoin en faisant la lumière sur ce qui est arrivé aux parents de Pandora.
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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius - Dim 22 Avr - 13:10



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Intérêts mercantiles. Elle méprisait, cette façon malsaine qu'avait les autres de venir poser un regard sur sa vie. La gamine n'était pas un vestige, elle n'était là pour répondre aux questions vicieuses ni même à venir offrir une nouvelle vision du monde. Pourtant, sa grand-mère lui avait enseigné une règle simple : sourire et répondre avec la plus belle sincérité dont elle était capable sans faire preuve de grossièreté. Julius était un ami de la famille, et donc, elle ne pouvait pas l'envoyer chier dans tous les cas. La gosse n'aimait pas en parler, à force de devoir toujours répéter la même histoire. Tout le monde s'en foutait dans le fond, ce qui captivait les foules n'avait rien de glorieux : qui avait osé tuer un couple issu d'une bonne famille. Elle répondit donc avec franchise, sans pour autant perdre son humour piquant. Venant rappeler la triste cause du décès. Faisant preuve d'un humour moins noir en venant citer la police criminelle. L'avocat ne se laissa pas démonter, et vint admettre qu'il laissait cette spécialité à d'autres. Pourquoi poser des questions ?  En réalité, il répondit assez rapidement et cela sans que la demoiselle ne soit dans l'obligation d'insister. La franchise était de mise ? Bonne nouvelle. Il évoqua une proposition, et cela fit ralentir le pas à la demoiselle, l'écoutant avec attention. Porter cela dans des hautes sphères ? La blonde n'était pas sotte, et elle savait parfaitement que cela entraînerait la mort du coupable, et nullement un procès équitable : bienvenu dans le tribunal populaire où la vengeance est reine. La grand-mère refusa cette proposition. Une surprise ? Nullement. Cela pouvait s'expliquer par son orgueil, même s'il fallait bien avouer que la peur était également une justification. Lui, en tout cas, semblait surpris par ce déclin. La gosse, en aucune façon. Cette femme avait un caractère lunatique, détestable lorsqu'il était question de pouvoir et contrôle : or, elle ne contrôlait rien dans cette histoire. Tomba, alors, la question fatidique : pourquoi ce refus. Un chagrin semblait se dessiner dans la voix de l'avocat, qui avait certainement un attachement sincère pour cette vieille folle accro au pouvoir et à l'argent. La demoiselle cessa la marche pour s'installer en face de Julius, et poursuivre la conversation dans un face à face nécessaire – loin de la foule.

« Ils sont morts, Julius. » La gosse laissa un léger silence avant de prononcer ces mots, dans un ton légèrement pitoyable, retenant toute émotion qui viendrait entacher à la réputation de cette famille, de cette galerie face à tous ces bourgeois qui venait se branler intellectuellement sur des tableaux.  « ça changerait quoi ? Ils sont morts putain, ils sont tous les deux morts et envoyer un mec en prison ou à la potence ça ne ramènera pas mes parents.   » La voix légèrement tremblante, en venant s'imaginer faire face à un meurtrier dans un tribunal et devoir supporter l'idée d'avoir été absente et inapte à protéger sa famille.  « Pas d'effraction et l'utilisation d'un poison d'une rare violence. Rien n'a été volé dans l'appartement. Aucune trace de lutte. C'est tout sauf banal, n'est-ce pas ? » La gosse inspira vaguement en observant autours d'elle, comme pour s'assurer que personne n'écoutait.  « Une mise à mort propre, qui suppose des professionnels ou une personne proche résultant à une baisse de vigilance. Ma grand-mère traîne dans des affaires de merde, tu le sais, je le sais. J'espère qu'elle culpabilise, parce que je suis sûre que la mafia est liée à cette histoire et donc c'est elle l'unique fautive. Je prends cette mort comme un avertissement, et je suis prête à parier qu'elle aussi.  » La demoiselle esquissa un sourire en clignant frénétiquement des yeux pour venir éponger les larmes qui pourraient couler sur son doux visage de poupée.  « Elle préfère fuir les problèmes si tu veux mon avis, et moi j'veux juste oublier et conserver le peu de famille encore en vie.  »




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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius - Jeu 26 Avr - 22:30


 

 
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Julius • @Pandora Ioannis
Je n'ai pas besoin d'être fin psychologue pour comprendre que j'ai mis mal à l'aise Pandora en évoquant le décès de ses parents et l'enquête à leur sujet. N'importe qui le serait. C'est pourquoi j'ai pris mes précautions en évoquant le sujet. Cela n'empêche pas une forme d'agressivité de la part de Pandora. Je ne la prends pas personnellement. Je ne dis rien et écoute soigneusement ses mots. Quelque part, en tant que dieu de la guerre et garant des serments, ces réflexions me gênent profondément. L'outrage suprême, le meurtre, a été commis. Cela appelle vengeance pour rétablir l'honneur des défunts ! Pandora prend les choses trop calmement. Si c'était moi qu'on avait visé, j'aurais déclenché une guerre dans Arcadia pour réclamer justice. Et personne n'aurait pu se mettre en moi et les coupables sans comprendre pourquoi Arès est connu notamment sous le surnom de "Fléau des Hommes" par Homère. Je me fais la réflexion rapide que c'est en ayant ce genre de pensées que je suis content de ne pas avoir intégrer l'armée. J'aurais facilement déclenché quelques guerres pour des broutilles. Définitivement, c'est mieux que je sois un avocat.

-Je ne le nie pas, Pandora. Crois-moi, je suis parfaitement conscient que je ne pourrais pas te ramener tes parents. Je n'en ai pas le pouvoir.

Oui. La résurrection des morts n'est pas mon domaine de spécialisation. C'est plus la guerre.

-En revanche...

Je pousse un léger soupir de lassitude avant de planter mon regard dans le sien.

-En revanche, même si tu n'es pas adepte comme moi de réparer l'honneur de ta famille par le sang, savoir l'identité du coupable et même de savoir pourquoi il a agi ainsi pourrait t'apporter un soulagement certain. Libre à toi d'en faire ce que tu veux après.

Même si le procès est la voie légale, elle ne demeure pas l'unique voie pour parvenir à obtenir ses informations. Il existe suffisamment de moyens détournés à Arcadia pour parvenir à obtenir l'information qu'on désire. Bien sûr, cela peut avoir un certain coup mais en négociant bien l'affaire (et je ne doute pas un instant que Céleste puisse le faire), il y a moyen d'obtenir ce qu'on veut pour pas trop cher.

Hésitant, je finis tout de même par réagir à la supposition des commanditaires de Pandora.

-Je passe du temps au tribunal, tu sais... C'est pas mon domaine bien sûr mais...

Le doute est plus que perceptible dans ma voix. Les mafias, responsables du meurtre des parents de Pandora ? Peu probable à mon sens. Le poison est pas trop leur arme de prédilection. Les balles, bien plus.

Soudainement, un élément me revient en mémoire.

-Pandora, n'as-tu pas dit qu'il n'y avait pas de traces d'effraction ?

Définitivement, c'est un élément suspect. Mais à quel point ? Il y a beaucoup de possibilités mais aucune n'est satisfaisante ni même souhaitable.
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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius - Lun 30 Avr - 14:40



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Il n'avait rien à faire dans ces histoires. Pourquoi un avocat d'affaire viendrait-il à se captiver pour une mise à mort ? La blonde fuyait ces histoires, ces conversations où elle devait faire semblant de rester digne, d'aborder cet immense sourire tandis qu'elle crevait d'envie de s'en aller, de parler de la pluie et de la météo capricieuse. Julius avait le droit d'être curieux, mais la gosse n'était là pour assouvir une curiosité, même si cette dernière partait d'une noble intention. La jeune adulte voulait oublier, avancer, et surtout arrêter d'entendre parler de cette atroce journée. La blonde avait bien assez à faire, toutes les nuits, en venant repenser au cadavre de sa mère qui fut le premier découvert de son linceul à la morgue. L'humaine avait des projets, des idées et elle saurait parfaitement venir obtenir réparation du mal causé à sa famille. La gamine laissa l'avocat s'exprimer : en effet, il n'avait pas ce pouvoir. Il serait fort aisé, de venir lui dire qu'il avait certainement d'autres dons, mais elle préférait se taire comme elle savait si bien le faire. L'enfer la condamnerait pour ses mensonges, cette blanche colombe qui n'avait de maux que ses illusions et ses manipulations. Julius vint à poursuivre, sans grande surprise : la conversation n'allait pas s'achever aussi vite. L'homme d'âge mur revendiqua de lui-même son attrait pour la vengeance par le sang. En réalité, il avait raison, ou du moins, l'humanité lui donnait raison. La gamine connaissait le principe de justice, mais elle trouvait foireux et il n'était question que d'un simulacre de justice.  « Cela ne soulagerait rien. Je refuse de découvrir que mes parents étaient des monstres qui méritaient de crever. Ils me mentaient perpétuellement, comme ma grand-mère, la vérité serait peut-être trop difficile à avaler. J'y arriverais pas, à me dire que toute cette bonté était de façade. » La demoiselle savait que sa grand-mère traînait dans la mafia, mais ses parents avaient également un pied dedans. Découvrir toute la vérité ? Mon dieu, si Julius savait : il était loin de se douter, la vérité dont la gosse était parfaitement consciente.


La théorie des mafias ? Il n'y croyait pas. La blonde ne demandait pas la validation de l'avocat de toute évidence. L'humaine pouvait exprimer de nombreuses théories : la mafia, un suicide ou un dieu qui aurait découvert la vérité sur la famille Ioannis et aurait tenté de faire peur au reste du clan,  ou pire encore : un meurtre par des aliens. La gosse avait une imagination débordante et l'avocat était loin de se douter ce dont elle était capable en terme de créativité. Le ton de la voix de son interlocuteur laissait supposer qu'il avait des doutes sur la théorie énoncée, mais bien vite il se décida à poser une question précise. La demoiselle ne s'attendait pas à la question suivante, puisqu'une absence d'effraction pouvait s'expliquer de plusieurs façons : une entrée sournoise par une fenêtre ouverte, une invitation à rentrée si l’individu était connu ou tout simplement le crochetage d'une serrure.  « La porte ne fut pas forcée, l'appartement était parfaitement rangé ou bien si l'individu cherchait un objet il n'a pas fouillé avec attention. J'ai été conviée à venir vérifier s'il manquait un élément important : rien.  » La demoiselle observa vaguement autours d'elle avec un petit rictus triste en coin.  « Tu sais, qui possédait une clé de cet appartement ? Moi et mes parents. J'étais au Mexique pour des recherches, j'étais même pas là et j'arrête pas de me dire, que j'aurais pu être avec eux ce soir-là.  » La blonde repensait à ces circonstances, à ce hasard injuste de la vie.









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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius - Mar 8 Mai - 10:18


 

 
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Julius • @Pandora Ioannis
Je demeure impassible lorsque j'écoute Pandora me répondre. Pourtant, cela m'est particulièrement difficile de ne pas prendre une mine soucieuse à mesure qu'elle me dit ce qu'elle sait.

Si je suis parfaitement heureux que la jeune femme s'ouvre à moi, je conçois une forme d'amertume à l'égard de sa grand-mère. Je connais Céleste depuis plusieurs décennies. A cet effet, j'aurais pensé qu'elle se serait ouverte à moi, surtout sur un sujet aussi sombre. De toutes évidences, je me suis trompé.

A ce constat, une question me vient à l'esprit : que signifie ce manque de confiance ? Une volonté de se protéger ? Une forme d'inconscience ? Je ne sais choisir tant il y a de nombreuses possibilités. Ces nombreuses interprétations possibles me perturbent et ne font que renforcer mon sentiment que la mort des parents de Pandora est tout sauf clair et que j'ai toutes mes raisons de vouloir éclairer le sujet.

Je sens presque un frisson désagréable me traverser. Par l'Olympe ! Céleste, qu'est-ce que tu as trafiqué ? Est-ce que tu m'as inconsciemment mêlé à tes affaires ?

Revenant à ma discussion actuelle, je finis néanmoins par me résoudre par répondre à Pandora en levant la main en signe d'excuse.

-Pardonne-moi, je ne voulais pas te vexer ou encore moins te dire ce que tu as à faire.

Je ne nie pas que je prends une forme de fuite à la conversation. Cependant, cette bataille me semble perdue. Inutile de s'acharner vainement aujourd'hui si je veux gagner la guerre demain. Il serait en effet faux de penser que je compte abandonner mes recherches sur ce mystère. Si Céleste a trafiqué quelque chose de très sale, il est définitivement plus sage que cela ne lui arrive pas aux oreilles. Pour cette raison, j'ajoute auprès de sa petite fille.

-Comprends-moi, cette histoire me rend inquiet pour vous deux. Promets-moi que toi et ta grand-mère feraient attention à vous. Je te le demande à toi car Céleste risque de ne me chasser à coup d’œuvres d'art en étant vexée.

Si mon ton trahit sans peine mon inquiétude, la fin de ma phrase se termine avec une forme de sourire. Sa grand-mère serait effectivement capable de le faire si je vexe son égo ainsi.
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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius - Mar 8 Mai - 12:21



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 « Tu ne me vexes pas, enfin désolée j'aime pas parler de ça. Tu m'diras personne n'aime ça j'crois. » Qui aimait ça ? Parler de la mort ? De l'échec ou même de la perte ? Les dépressifs peut-être, la blonde le supposait. Il voulait entendre la vérité ? Elle voudrait rejoindre ses parents, arrêter de sourire comme une conne et s'en aller de cette soirée de merde. La demoiselle avait de la retenue, mais elle considérait que sa liberté lui était retirée au nom d'un pseudo-destin. La gosse s'en prenait, malgré elle, à l'avocat. Il n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle portait sur ses épaules. Sa grand-mère non plus. Pandora traversait la vie seule depuis la mort de ses parents, et devait faire face à bien des conflits intérieurs. Elle ne pouvait pas céder, pas maintenant, elle allait devoir se battre encore et lutter toujours plus. Julius rentrait dans un jeu qu'il finirait par perdre. La proximité entre la petite fille et l'ancêtre était relative, et pourtant à chaque fois face au public, elles semblaient s'adorer. La gosse ne prétendait pas le contraire, mais sa grand-mère était trop obsédée par ses passions, ses projets et par ses rêves. Pandora était un pion, que la reine manipulait. Puis vint cette phrase qui extirpa la demoiselle de ses pensées, occultant sa relation avec sa grand-mère, ses projets et les dérives de sa vie. L'inquiétude se ressentait dans sa voix, malgré une trace d'humour supposée détendre l'atmosphère. Ce fut un sourire timide qui se dessina sur le visage de la survivante, qui était touchée par cette envie de l'avocat de protéger son gagne pain et ses relations amicales. « Oui elle serait certainement vexée, mais il suffit de lui faire croire qu'elle a raison et la tempête se calme toute seule.  » La grand-mère de Pandora avait une drôle de personnalité, beaucoup trop hypocrite au goût de la gamine. Elle mentait comme elle respirait, et elle en jouait.

La demoiselle détourna rapidement son regard derrière Julius, observant sa grand-mère sortir du bureau où elle signait d'ordinaire les contrats. La blonde savait alors que l'avocat serait appelé pour venir vérifier les détails, s'assurer que tout était en ordre et venir par la même occasion  mettre son grain de sel dans la machine économique de la famille Ioannis. La mortelle observa un bref instant Julius en prenant une voix plus calme, sereine, mais néanmoins légèrement enrouée et attristée par ce qu'elle allait dire. « Promis je ferais attention à moi, mais Julius : tu devrais aussi faire attention.  » Le ton laissait sous entendre une réelle inquiétude, et en aucun cas une menace. « Si ma grand-mère devait choisir entre moi et son business, elle ne me choisirait pas.  » La prof était sérieuse et à aucun moment, elle ne comptait mentir : Pandora était un bien, un objet au même titre qu'un tableau. Prophétie ou pas, la grand-mère était trop égoïste pour prétendre s'attarder au destin de sa petite fille qu'elle envoyait à la mort dans tous les cas. Venant à reprendre son air enjoué en détournant le regard vers sa grand-mère tandis que cette dernière lui faisait signe. « Maître je crois que vous êtes attendu.  »



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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius - Jeu 10 Mai - 9:53


 

 
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Julius • @Pandora Ioannis
Avec une forme de soulagement, j'accepte les excuses que formule la jeune femme à mes côtés. Bien que la conversation ait été fort enrichissante, je ne suis pas certain que j'aurais tiré davantage de bénéfices à insister pour ranger Pandora à mon point de vue. Pire, cela aurait fini par attirer une attention que je ne désire pas forcément. Cette conversation me le confirme : il y a quelque chose de louche dans l'affaire de l'assassinat des parents de Pandora. Mais jusqu'à quel point c'est louche ? Je l'ignore. Mais si je me fis à l'attitude de la petite fille et de la grand-mère (surtout celle-ci), cela doit être quelque chose pour le moins dérangeant.

Chassant cette pensée, j'adresse un sourire complice à la jeune femme lorsque celle-ci évoque sa grand-mère et sa possible réaction lorsqu'elle apprendra que je m'inquiète pour eux. Nous la connaissons trop bien. Mais est-ce vraiment la vérité ? Je doute désormais au vu de ce que j'ai appris ce soir.

En retour, la jeune femme me demande d'être prudent. Prudent car c'est connu que ceux qui traitent avec la justice d'Arcadia peuvent rencontrer des soucis de temps à autre.

-Ne t'inquiètes pas pour Pandora. Je n'aurais pas tenu aussi longtemps dans mon métier ici si je ne savais pas ce que je faisais.

Ca et le fait que j'ai un coup de pouce divin lorsque j'en ai besoin. Non, vraiment, elle n'a pas à s'en faire. Je compte bien continuer à faire ce métier pour quelques années encore.

Par chance pour moi, Pandora me signale la venue de sa grand-mère. J'étais sur le point de surenchérir davantage sur la dernière remarque et je doute que cela aurait été au gout de Céleste. Même si je m'entends bien avec elle, je ne prendrais pas le risque de froisser une cliente aussi fidèle que Céleste.

-En effet, j'en ai bien l'impression !

Avant de partir rejoindre la grand-mère, j'adresse une dernière remarque à la jeune femme en espérant que celle-ci parvienne à cacher ma conversation précédente.

-Au plaisir de te revoir Pandora. Et n'hésites pas à me contacter si jamais tu as des soucis à l'université. Je me ferais un plaisir de ruiner davantage l'instruction publique !

Puis d'un geste de la main, je rejoins Céleste pour discuter affaires.
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I am to be pitied, but I am not for sale ✤ julius - Jeu 10 Mai - 13:22



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L'humour en dernière note, comme pour apaiser cet étrange moment. Pandora savait parfaitement ce qu'elle disait, ce qu'elle faisait. Peser ses mots, ne jamais trop en dire, ne jamais se mettre en cause. Pour certains, elle serait l'éternelle petite fille qui fut adoptée et qui gagna avec cela la chance de devenir une femme brillante. Tout cela, sa grand-mère ne cessait de lui répéter : sans elle, la gamine serait peut-être en train de vendre son corps dans la rue ou de se piquer avec une énième seringue. Donc, cet univers, elle devait l'embrasser pleinement. Julius était un élément de cet univers, baignant dedans tandis que la demoiselle, elle, semblait culpabiliser de la misère du monde à chaque fois qu'elle voyait le prix d'un tableau. « L'univers impitoyable qu'est le droit. » La blonde trouvait cette réponse correcte et plutôt véridique. N'occultant pas qui était cet homme : un requin, que sa grand-mère payait cher pour cela. Cette dernière d'ailleurs, quémandait son avocat alors que la demoiselle le signalait au principal intéressé. La dernière remarque serait donc sans retour. Le sujet devait se clore pour éviter un incident diplomatique inédit. Julius s'en alla en venant changer de sujet, noyant l'idée qu'ils étaient en train de discuter de la vieille folle de cette famille. La prof afficha alors un immense sourire en laissant échapper un léger rire. « Promis, je sais où te trouver et toi de même. » Un bref échange de regard tandis qu'elle l'observait se détourner pour prendre le chemin de sa grand-mère. La blonde fixa ces derniers, le temps d'une salutation tandis que la grand-mère venait à inviter Julius à pénétrer dans le bureau. Les regards des deux Ioannis se croisèrent un bref instant. La demoiselle afficha un sourire tandis qu'elle se retournait pour s'enfoncer dans la galerie d'art. En réalité, elle quitta la réception en venant lentement descendre les marches pour récupérer son manteau à la réception. L'enfilant rapidement, prenant direction de la sortie en retirant progressivement les épingles qui étaient le succès d'un chignon parfait. Le froid vint la fracasser, mais elle avait un étrange sourire sur le visage, ne prenant pas le temps de se retourner. Un pas, après l'autre.


- rp terminé après un post avec le mauvais compte :lol: merci à toi ! -



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