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help me to escape this nightmare [ft Delsin]

 :: abandonnés
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help me to escape this nightmare [ft Delsin] - Mer 18 Avr - 13:59

help me to escape this nightmare
Elle avait cessé de réfléchir au moment même où elle avait quitté les locaux de son travail pour rentrer chez elle. Ce soir, comme les autres, elle ne se sentait pas en sécurité en rentrant chez elle. Il était tard, trop tard même, et le soleil menaçait déjà de se coucher. Inquiète, elle tentait de marcher aussi vite que possible, mais son endurance n'était pas à la hauteur pour que le traqueur abandonne sa quête. Au début, elle avait pensé à une vieille connaissance qui aurait décidé de la suivre jusqu'aux États-Unis, mais bientôt, elle fut contrainte de revoir son jugement. Peut-être était-ce un pervers, ou un psychopathe qui la suivait, ou pire encore, quelqu'un qui savait pour ce secret si lourd à porter. Ses parents avaient proposé de venir la voir pendant sa semaine de congés, mais elle avait refusé, craignant pour leur sécurité. Sheffield était bien plus sûr pour eux. Elle leur avait toujours causé des ennuis de toute façon, alors c'était inutile qu'ils l'approchent à nouveau. La douleur de se sentir esseulée était là, certes, mais il était hors de question qu'elle joue l'égoïste au point d'en perdre un être cher.
Oppressée, elle sentit bien vite son pouls s'accélérer, commençant à se demander depuis combien de temps ça durait. Quelques mois, au moins quatre, elle en était certaine. Lorsqu'elle était arrivée dans cette ville, toute sa vie avait commencé à basculer de toute façon. A part se faire quelques amis au travail, elle n'avait pas encore véritablement approché les gens. Parce que par le passé, ils l'avaient tous fait souffrir d'une certaine manière et que désormais, accorder sa confiance à quelqu'un lui paraissait impensable. La douce Pearl avait fini par devenir une jeune femme apeurée, au bord de la crise de nerfs et qui nécessitait sûrement de voir un psy si elle ne voulait pas finir à l'asile. Le souffle court, elle en oublia même la route par laquelle elle devait passer pour rentrer et tourna dans la mauvaise rue, se retrouvant bien vite dans un quartier dont elle ne connaissait rien. J'aurais mieux fait de prendre le métro, ou d'appeler un taxi, pensa-t-il, lèvres pincées. Le cauchemar allait-il donc durer encore, jusqu'à ce que la vie lui soit ôtée ? Non, c'était hors de question, il lui fallait se battre, malgré les dangers qui rôdaient. Puis, alors qu'elle ralentissait, épuisée, son téléphone sonna. Elle pesta et fouilla dans son sac avant de le trouver, avant de décrocher, jetant des coups d'oeil partout autour d'elle pour s'assurer d'être seule. « Salut, Pearl. J'ai déjà essayé de t'appeler deux fois. Tu as oublié ton foulard au boulot. » Passant la main sur sa gorge, la jeune femme se rendit compte qu'en effet, il lui manquait quelque chose. Poussant un long soupir, elle tenta de répondre mais sa voix n'était plus la même. Tremblante, elle avait du mal à aligner deux mots. « Tu es sûre que ça va ? » demanda alors son interlocutrice, paniquée d'entendre sa collègue perdre ses moyens, elle qui vivait pourtant sereinement et qui travaillait toujours avec le sourire. « Je dois... Te laisser. » Coupant court à la conversation, l'anglais se remit à marcher, espérant trouver un endroit calme où se cacher.
Cette fois, elle fut incapable de retrouver son chemin. Les rues ne lui étaient en aucun cas familières et se ressemblaient toutes. Pire encore, elles semblaient soudainement devenir floues. Fermant les yeux, Pearl tenta de faire fuir le monstre imaginaire en lui hurlant qu'elle était armée, en vain, l'ambiance devint même plus terrifiante. Cette fois, elle ne pourrait pas échapper à la crise d'angoisse. Serrant son sac contre elle, elle cessa de réfléchir et accéléra le pas. Au loin, une enseigne lumineuse attirait son regard. Elle ressemblait à celle d'un fast-food, il y aurait sûrement du monde et au pire, de l'huile bouillante pour se défendre de son agresseur, qui n'avait rien fait d'autre que de la suivre pour le moment. Elle se précipita vers le lieu inconnu, et passa la porte. Dans son monde, il n'existait plus personne autour d'elle, elle ne fit même pas attention si c'était ouvert ou fermé. Au moins, ici, elle serait en sécurité. « J'ai besoin d'aide... » souffle-t-elle, les larmes aux yeux. Pitoyable, voilà comment elle se sentait. Elle n'entendait même plus ce qu'on pouvait lui demander, elle était trop focalisée sur la porte pour cela. Elle avait peur comme jamais ce n'était arrivé. Se précipitant plus loin au long de la pièce, elle regarda autour d'elle, incapable de distinguer les éléments. Elle savait qu'elle était en train de faire une crise, mais elle ne parvenait pas à se calmer. C'était comme si son cerveau s'était tout à coup déconnecté, et que la seule chose qu'elle pouvait faire, c'était s'asseoir dans un coin en attendant qu'on vienne la chercher. « Il y a quelqu'un qui me suit, dehors. Fermez tout avant qu'il n'arrive ! Je suis sûre qu'il me veut du mal... Je veux pas mourir, pas comme ça. » Cette fois, elle se moquait bien de passer pour une folle et du dérangement qu'elle pouvait causer. C'était plus fort qu'elle, ses émotions avaient pris le dessus.

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help me to escape this nightmare [ft Delsin] - Jeu 19 Avr - 13:04

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“Paranoid? Probably. But just because you're paranoid doesn't mean there isn't an invisible demon about to eat your face.”

La fatigue marque la peau, creuse un peu plus les cernes. Le geste devient lent, lourd quand il éteint la cuisinière, qu’il ramasse les assiettes que le plongeur a oublié dans un recoin. La porcelaine rejoint l’évier très vite, l’eau ondule contre la crasse sous un regard hagard. Le dos courbé, les paumes appuyées contre la surface mobilisée, Delsin s’interroge sur la dernière fois où il a réussi à fermer l’œil plus de trois heures d’affilée. Le sommeil manque de plus en plus à l’appel, la nuit le régurgite dans cet état somnolent. Les nerfs sont encore plus à vif encore qu’auparavant. L’esprit s’absente davantage. Distrait, rongé par l’amertume, l'orphelin répète la même action que la veille. Et de l’avant-veille. Tout n’est ça ne ressemble qu’à une journée sans fin entrecoupée de quelques heures trop courtes en compagnie de Morphée. Il souffle comme un buffle devant la tâche qu’on lui a foutue dans les pattes. Il a mal aux articulations, mal au cœur et mal au crâne quand il racle les sauces agglutinées au contenant. Mélange écœurant dans la flotte qui se mêle désagréablement au savon. L’air vague qu’il se traine, l’accompagne à chaque ustensile attrapé. Il tient la dernière portion de vaisselle entre ses doigts quand la sonnette de l’entrée l’alerte de l'arrivée d'un client non désirée. Un sursaut pour celui qui dormait à moitié, le plat lui échappe et se fracasse au sol. Les morceaux répandus sur le carrelage de la cuisine attirent durant une demi-seconde seulement, son regard mais la terreur habituelle le préserve bien de la moindre considération pour le matériel gâché. Il s’essuie les doigts contre son tablier avant de passer un bout de sa tête par l’interstice de la desserte. Inutile de se placer aux devants de la scène pour l'instant. Les pupilles se posent sur la brune, l'oreille capte l'appel à l’aide. Egarée, effrayée, il émane de cette femme, une douce panique qui atteint sans mal le cuistot.

Les portes menant à la salle principale sont alors poussées. « Qu’est-ce qui se passe ? » Qu’il lui demande précipitamment sans même articuler. Il l’observe s’agiter et se paralyser d’un même temps. Le paranoïaque ne reconnait que trop bien les signes avant-coureurs d’une crise d’angoisse. Difficile de ne pas éprouver un semblant d’empathie pour quelqu’un qui partage les mêmes difficultés. Les paroles de l’inconnue résonnent suffisamment en lui pour qu’il se précipite sur la serrure afin de verrouiller l’entrée. Comme si ça suffirait en cas d’attaque, on peut tout aussi bien briser les vitres ou fracturer la porte arrière. Dire qu’elle a choisi son fast-food pour s’abriter. Les frissons dérangent la pelure du prophète. Le danger a toujours cette emprise quasi organique sur son être, il le discerne à chaque coin de rue. Et maintenant, c’est une tierce personne qui l’invite ici. Il lui en veut un peu mais cette amertume disparait quand ses prunelles effleurent la frêle silhouette frissonnante. Avant de revenir vers elle, il se permet d’éteindre les lumières afin que la pénombre dissuade d’autres visiteurs impromptus de franchir le seuil. Il assure également leur discrétion, quoi de plus aisé que de se planquer dans le manque de luminosité ?

Une fois cela fait, il s’approche prudemment de la créature tétanisée.  « Personne ne va mourir ici. Le plancher n’y survivrait pas, ni la réputation de l’endroit. » La dernière portion de cette remarque est marmonnée, le ton monocorde. Comme s'il n’avait que ça à faire, de nettoyer des scènes de crime. Tout à fait déplacé et un peu trop désabusé sans doute mais c’est sa façon de contrer sa propre appréhension. Au lieu de hurler, il démontre une certaine indifférence totalement factice. C’est un moyen comme un autre de gérer ses émotions. « Asseyez-vous là. » L’index pointe la banquette la plus proche, il s’accoude à celle d’en face pour la détailler. Loin d'être autoritaire, il tente seulement de la guider au milieu de sa brume mentale. « Vous la connaissez ? La personne qui vous poursuit, je veux dire ? Vous voulez que j’appelle les flics ? »  Les yeux s’orientent machinalement vers le téléphone pendant au mur. Un simple coup de fil et les autorités pourraient sans doute reprendre le relais. Lui pourrait alors terminer sa besogne puis rentrer chez lui. En sachant qu’un prédateur rôde dans les alentours. Il a vraiment besoin d’en apprendre davantage. C’est lui qui finira par se faire toute une histoire de ce fait isolé. Quelle ironie. Les iris s’arrêtent sur l’intégrité physique de la victime, tentent de capter la moindre meurtrissure. Comprendre le degré de gravité lui semble essentiel. Savoir prédire le niveau critique de la situation, permet d'anticiper réellement la marche à suivre. « Il vous a blessé ? » Il assume qu’il s’agit d’un homme. Ce qui est stupide. Le péril n’a ni genre, ni âge. Il se déguise habilement, prend la forme qui lui plait, se terre derrière n’importe quel visage. Époque folle, quartier malfamé, tout peut se jouer à tout moment et contre n'importe qui.
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help me to escape this nightmare [ft Delsin] - Jeu 19 Avr - 14:35

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La fin semblait tout à coup si proche... Projetée dans un monde imaginaire, elle se voyait faire face à la mort. Les psychopathes prenaient pourtant peu de temps pour réfléchir, alors pourquoi depuis des mois avait-elle la sensation d'être suivie ? S'il avait voulu passer à l'acter, la violer, la démembrer ou même la brûler, il aurait pu le faire depuis longtemps. Alors pourquoi ? Qu'attendait-il ? Que cherchait-il et surtout, qui était-il ? Tel l'âme errante d'un mort, il ne se montrait jamais, trop prudent. Plusieurs fois, elle avait eu l'impression de perdre la tête, plusieurs fois, elle était allée faire des examens médicaux pour vérifier que l'état de son cerveau était encore correct. Ils n'avaient jamais rien trouvé d'autre qu'une jeune femme surmenée, dont le cœur pouvait s'arrêter à tout moment si elle ne trouvait pas le moyen d'être à nouveau en sécurité. Bien sûr que si, elle allait finir par mourir ici. C'était ce dont elle s'était convaincue. Elle voyait déjà ses mains accrochées à sa gorge, tentant de retenir le sang, indomptable, s'étalant sur le sol pour narguer le corps dont la vie le quittait peu à peu. Elle ne pouvait pas accepter ce coup du destin, elle n'avait même pas encore la trentaine d'années, elle était trop jeune pour mourir. Pourtant, aussi triste soit cette pensée, personne ne l'attendait parce qu'elle n'avait fait la connaissance de personne depuis son arrivée. Un bonjour furtif aux voisins, un conseil aux collègues, mais aucun d'entre eux n'était parvenu à gagner sa confiance, et encore moins son amitié.
Elle secoue la tête, obéit et se laisse tomber sur la banquette, la tête soudainement trop lourde, les mains trop tremblantes. Observant ses doigts bouger de manière incontrôlée, elle finit par fermer le poing, lâchant un sanglot qui n'aurait pas du avoir sa place ici. Il faisait désormais sombre, on ne distinguait plus les contours des meubles lointains. Les éclairages publics extérieurs projetaient des ombres effrayantes sur le sol qui d'un coup, semblaient fasciner l'architecte. Elle aurait pu trouver ces contours beaux, s'en inspirer, mais ce soir, ils ne lui inspiraient qu'un peu plus de crainte et de désespoir. Pourquoi avait-elle déménagé pour venir ici, dans une ville folle dont l'atmosphère déteignait sur les gens eux-mêmes ?  Relevant la tête vers le seul employé du restaurant encore présent, Pearl cherche ses mots, cherche désespéramment du réconfort, en vain. Même lors de son accident de voiture, des années plus tôt, elle n'avait pas été aussi traumatisée. Il y avait bien le stress post-traumatique, mais il était trop tard. Bien qu'elle ne soit pas psychologue, elle aurait pu jurer que ce n'était pas ça. Elle secoue la tête négativement, attrape fermement le bras du jeune homme pour l'empêcher de bouger. Ses yeux semblent affolés rien qu'à l'idée d'appeler la police. « Surtout pas ! » lâche-t-elle enfin, jetant un coup d'oeil furtif dans la rue. Tout semble calme, trop calme même. Prenant une grande inspiration, elle lève les yeux au ciel, ramène ses mains contre elle, son corps semblant vouloir se refermer comme une coquille vide. « Non, il ne m'a rien fait. » Il ne m'a même pas approché. La folie n'a rien de doux. La folie est un sentiment qui s'empare de vous sans que vous ne sachiez pourquoi, et telle une sangsue, elle vous vole votre énergie, votre bonheur, votre sécurité. Elle tête tout ce qu'elle peut téter. Plongeant son regard dans celui du brun, Pearl serre la mâchoire, se mord la lèvre, peine à articuler vraiment. « Comment faites-vous... Pour vivre ici ? » Elle aurait mieux fait d'aller voir un psy, mais elle ne leur faisait pas confiance non plus. Elle était persuadée que c'était elle et seulement elle qui avait un problème avec le monde. L'environnement, la ville ne voulait peut-être pas d'elle et c'est la raison pour laquelle elle se sent... Vidée. « Je... ça dure depuis des mois. Il me suit, partout. Je suis terrifiée. » prononcer ces derniers mots lui vaut les dernières forces de son énergie. Elle craque. Prenant son visage dans ses mains, elle pleure, convaincue qu'elle portait en elle la malédiction. Les membres tremblants, elle regrette presque de s'être arrêtée et de ne pas avoir pu retrouver le chemin de sa maison. En rentrant, elle aurait pu se faire couler un bain bouillant, se glisser dedans et retenir sa respiration jusqu'à ce que son souffle lui manque, jusqu'à ce que la raison lui revienne. Au lieu de ça, elle s'était enfermée avec un inconnu dans une salle vulnérable. « Le pire, c'est qu'à chaque fois que je me retourne, je ne le vois pas. Mais il est là, je ne suis pas folle, je vous le jure... » Cette fois, c'est dit. C'est une ombre maléfique qui la suit. Peut-être aurait-dû-t-elle suivre la voie catholique qu'avait tracé son père pour elle, afin d'être protégée par au moins l'un des dieux des religions de ce monde.

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help me to escape this nightmare [ft Delsin] - Ven 27 Avr - 1:16

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“Paranoid? Probably. But just because you're paranoid doesn't mean there isn't an invisible demon about to eat your face.”

Éteindre les loupiotes ne leur concède qu’un camouflage médiocre. Près des vitres, les néons de la boutique d’en face répandent suffisamment de luminosité pour projeter les ombres au-dedans. L’atmosphère feutrée génère plus d’angoisses au fond qu’elle n’apaise les incertitudes. Delsin ne s’en rend compte qu’à retardement alors qu’il n’a plus que la respiration pesante et inquiétante de la paniquée à laquelle se raccrocher. Les autres sens tendent à vouloir compenser naturellement la cécité. C’est ainsi que le cuistot se concentre sur le souffle épars de l’inconnue mais également, sur la multitude de craquements lointains qui n’indiquent rien de bien précis, alimentent juste l’imaginaire confus. Il a déjà la semelle prête à s’orienter vers le téléphone quand la mimine le rattrape en plein vol. Contact qui renforce le transfert que le paranoïaque a déjà commencé à exécuter sur cette parfaite étrangère. Toute l’énergie négative qu’elle lui transmet, il la reçoit. Un peu trop empathique pour son propre bien, le faux indifférent se sent lui-même pâlir face à l’ampleur de la peur adverse. Dans quel pétrin est-elle venue le mettre lui-même ? Il a déjà assez à régler avec ses propres emmerdes pour ajouter la potentielle arrivée d’un violeur ou d’un meurtrier. Et encore, ce ne sont que deux alternatives parmi cent autres. Depuis qu’il est gosse, l’orphelin a nourri son monde imaginaire afin d’oublier la réalité. Tant de possibilités là-dedans qu’il n’utilise jamais plus à bon escient. Les quenottes capturent la lèvre inférieure. Il est un peu plus nerveux et bien plus reconnaissant pour la pénombre qui voile cette réaction. Si cette femme remarquait qu'il perdait son sang-froid, elle s'agiterait davantage.

Pour la rassurer sur ce geste avorté, il s’assied face à elle afin de continuer à discuter. Inutile de préciser que démêler le vrai du faux lui parait hautement compliqué. La stressée n’a pas l’esprit assez clair pour lui dévoiler son histoire sans passer par mille détours. A sa première remarque, il laisse échapper un léger ricanement. « Ici ? Sur cette planète, dans ce pays ou ce quartier ? » Parce qu’au fond, ici, ça n'a rien de défini de base. Et ici, c’est comme partout ailleurs d’après lui, de toute façon. Alors bon. « On s’adapte à tout. On est programmé pour ça, il parait. Pour survivre. » Qu’il marmonne d’une voix monocorde. Désabusé alors que le moment ne se prête pas à ce genre d’état d’âme. Les paumes se rencontrent devant la bouche, il les joint devant lui, les coudes posés sur la table entre eux. Posture qui suggère la réflexion. Difficile de savoir comment agir quand elle refuse d’impliquer les autorités. Il n’a pas son arme sur lui. Et ignore s’il pourra faire quoi que ce soit, ni si l’envie de se planquer ne se fera pas plus forte que son envie initiale de bien faire. « Il ? Vous connaissez son identité alors ? Il vous a déjà abordé ? C’est une connaissance ? » L’investigation débute. La frustration n’illustre que sa propre propension au drame et à l’angoisse. « Pourquoi est-ce qu’on vous suivrait ? Pourquoi est-ce que je ne peux pas appeler la police ? Vous avez fait une connerie ? » Qu’il poursuit, inondant l’éplorée d’une multitude de questions qu’elle risque de ne même pas entendre ou retenir. Les sanglots, il les perçoit mieux encore que le contour de la silhouette recroquevillée contre la banquette. La main s’avance avec pour intention d'initier un contact réconfortant mais l’introverti ne se sent pas d’achever ce mouvement. Il ne va pas de soi, pour lui, d’être tactile ou même rassurant.

Alors à la place, il se relève pour laisser un peu d’imité à la pleureuse. Avec une fausse nonchalance, il vient se placer devant la fenêtre pour admirer l’allée. « Il n’y a personne aux alentours. » A première vue du moins. Le regard agrippe l’employée du café d’en face. Occupée à sortir les poubelles, le service terminé. Il baisse les yeux dès qu’elle oriente les siens dans sa direction. Même pas en position de lui demander de l'aide à cette connaissance. Il n’aurait pas dû accepter son invitation en premier lieu. Il en a fait des conneries en voulant oublier Maeve. Pourtant, c’est toujours à elle qu’il pensait même dans ces moments-là. La honte l’oblige à occulter durant un court instant le contexte affreusement anxiogène que l’anonyme a créé en débarquant ici. Plus penaud qu’auparavant, il s’approche de Pearl pour lui demander le plus normalement du monde. « Vous voulez boire quelque chose ? » Ignorant quoi faire pour l’aider réellement, pour réussir à la rassurer. Plus vite elle décollera de là, plus vite il pourra rentrer chez lui après tout. Pragmatique mais pas que. Il se retrouve un peu trop dans cette crise de panique pour s’en moquer réellement du sort de cette victime potentielle.
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help me to escape this nightmare [ft Delsin] - Lun 30 Avr - 9:34

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Tout, partout. Dans cette galaxie, dans cet univers, dans ce monde, sur ce continent, ce pays, et cette ville, plus particulièrement. Partout, c'était l'insécurité. Partout, c'était l'enfer. Le paradis sur Terre n'a jamais existé. Hochant la tête, elle pense premièrement qu'il va se moquer d'elle, mais ce qu'il lui dit est des plus raisonnables. Or, elle n'y a jamais vraiment cru. S'adapter, non, c'est impossible à cause de ce qu'elle est. S'habituer aux horreurs qui nous entourent est un mensonge. Que de foutaises pour autant de gens malheureux sur Terre. L'existence est vaine, la survie aussi. Un jour, on meurt tous, qu'on ait décidé inconsciemment de survivre, ou non. Tel est le sujet de sa pensée en cet instant. Ses grands yeux verts fixent le jeune homme, mais semblent déjà bien loin. Perdue dans une introspection soudaine, la jeune femme déblatère des propos qui pourraient s'avérer plus violents qu'elle ne l'espérait. Après tout, même si elle n'a pas voulu provoquer de catastrophe, c'est déjà fait. Rien que poser un pied ici au lieu de courir jusqu'à chez elle avait crée une spirale de conséquences qui ne s'arrêterait jamais. Le début de son propre désespoir, sûrement. Persuadée que le monde en avait après elle, elle était sourde à toute rationalité. Et puis, tous ces questions d'affilée la rendent folle, elle crispe la mâchoire, passe une main nerveuse dans sa nuque, hésite à répondre. Ses lèvres s'entre-ouvrent sans qu'aucun son ne parvienne à en sortir. Fermant les yeux, elle souffle, essaie de répondre dans l'ordre mais chacune de ses pensées se mélangent, dévoilant un charabia dans lequel il fallait remettre de l'ordre pour tout comprendre. « Je n'ai jamais rien fait de contre la loi, jamais. Je blesse pas les gens, moi. Mais il est là. Je sais pas qui sait, mais il sait des choses. J'aurais préféré pouvoir tuer les gens... » que de les sauver, finit-elle en silence, joignant ses deux mains sur la table, les entortillant, les fixant comme si elle était en train de tisser une toile pour se raccrocher à une idée, pour se raccrocher à la réalité. Soufflant un coup, elle relève ses yeux sur le brun. Le pauvre, elle venait le déranger en plein milieu de la nuit, et elle allait finir à l'asile. Dans un dernier sanglot, elle veut attraper son bras mais il se lève, semble la fuir. Pearl baisse les yeux, impuissante, n'ose même pas dire la vérité. « Si tu appelles la police, ils vont m'enfermer... C'est ce qu'ils ont toujours fait. » Isolée, ça oui, elle l'avait été. Mais pas parce que les flics l'avaient voulu, bien au contraire. Parce qu'elle-même s'était mise dans cette situation. Accusée d'être une sorcière, accusée d'avoir blessé des gens alors qu'ils la manipulaient pour la sauver. Zac, ce pauvre con. Qui avait abusé de sa confiance, qu'elle avait lâchement abandonné à son sort parce qu'elle avait failli y perdre la vie, ce jour-là. Lui, il connaissait son secret. Lui, il savait qui elle était réellement, tout comme Brooke, et d'autres encore. Grognant, Pearl pris de nouveau son visage entre les mains, l'hystérie prenant le pas sur le reste. « A boire ? Oui, ce que tu as de plus fort. » Pour oublier toutes ces conneries qui s'infiltraient dans son esprit, pour ne plus avoir les images dansantes du passé devant les yeux indéfiniment. Le cœur et l'esprit bloqués, tels étaient ses plus profonds désirs. Par l'alcool, elle jetterait définitivement la clé de ses sentiments, à moins que les choses n'empirent. Se relevant, elle vient arrêter le serveur dans son élan, attrape son bras avec autant de force que possible pour qu'il n'aille pas se réfugier en cuisine pour appeler la police contre son gré. Pendant une fraction de seconde, elle croit ressentir quelque chose, mais elle ne parvient pas à mettre la main dessus. Ce même sentiment s'est toujours emparé d'elle dans les pires moments, ces dernières années. Ce devait être le Dieu de son père qui lui envoyait un signe. Relâchant le bras capturé, elle recule finalement d'un bras, essuie son visage du revers de la main. Elle tremble toujours, mais une étincelle semble s'être allumée dans son regard, dont la douceur détonnait avec la folie précédente. « Je t'en supplie, les laisse pas m'emmener. J'ai encore toute ma tête, j'te jure. Tu peux me comprendre, non ? Je peux pas expliquer... Mais je dis vrai, je n'ai jamais menti. » Implorer la pitié n'était pas son but premier mais c'était ce qu'elle faisait quand même. Dans sa crise, elle espérait être comprise, être tombée sur quelqu'un qui ne la repousserait pas. Mieux encore, elle aurait voulu qu'il la prenne au sérieux, rien qu'une minute, pour l'aider à aller mieux.

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help me to escape this nightmare [ft Delsin] - Mer 2 Mai - 1:02

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“Paranoid? Probably. But just because you're paranoid doesn't mean there isn't an invisible demon about to eat your face.”

L’empathie atteint ses premières limites face aux réponses toujours chaotiques de la paniquée. L’aliénation semble suinter de chacune de ses paroles. Alors le doute s’insinue. N’est-elle pas seulement atteinte d’une maladie mentale ? S'est-elle échappée d'un centre psychiatrique ? Ce qui expliquerait cette nécessité de ne pas alerter les autorités. Elle qui a été si encline à parler de vouloir réussir à tuer. Et lui, alors ? Quelle conclusion devrait-on tirer de sa propre attitude ? A se croire observé sans arrêt, à s’inventer mille et un complots autour de lui. Qui s’intéresserait à sa pathétique petite personne ? Il a des fourmis dans les doigts à ce songe. Mais rien ne permet au prophète de penser qu’elle subit la même réalité que lui. Les signaux, il ne les perçoit pas. Repliée sur son siège, l’inconnue n’apparait que plus démente et souligne ce fait à chaque réplique un peu plus. Que faire ? Lui-même l’ignore. L’oreille se tend, les mots trouvent leur chemin jusqu’à ses méninges. En attendant trouver une réponse potable à tous ces cris contenus dans si peu de syllabes, il se dirige vers la cuisine afin d’en sortir un soda quand la mimine l’arrête. Agacé et à la fois surpris par ce contact aussi rude que désespéré, le cuistot ne réagit plus et se contente d’attendre la raison de cette action. Sauf que la justification ne survient pas mais que la poigne se dissipe ultimement. Seule la détresse perce une fois de plus. La femme l’implore maintenant. Elle aussi aimerait que le monde prête attention à ses problèmes. Cela, il peut le comprendre. Et pourtant, il ne parvient pas à se jeter tête baissée dans cette histoire.

Lui aussi ne ment pas. Pas quand il peut l’éviter. Alors inutile de lui dire ce qu’il ne pense pas. « Je ne vous connais pas. » Qu’il délie d’abord d’une voix dénuée de méchanceté. « Et j’ignore ce qui vous arrive d’ailleurs mais on fait quoi là ? Je ne peux pas appeler la police, je ne peux rien faire pour vous à vrai dire. Il va bien falloir qu’on sorte d’ici. Que je vous crois ou non, ne change rien au fait que je ne compte pas passer ma nuit sur mon lieu de travail. » Un peu trop insensible pour être tout à fait honnête mais ça lui permet lui-même de remettre tout ce drame en perspective. De relativiser sur le danger potentiel. Et de se ramener soi-même à l’instant présent. Un soupir, la paume qui ramasse l’incertitude sur les traits. « Il faut que vous vous calmiez pour commencer. Tout ce que vous dites n'a aucun sens. » Et pour allier le geste à la parole, la main se cale contre le bras de l’affolée. Il croit qu’elle a juste besoin de se sentir en sécurité et que ce seul acte pourra l’aider à se reprendre. A la douleur des autres, l’être répond naturellement. L’onde salvatrice traverse les doigts, gagne l’étrangère. Son don lui échappe comme trop souvent et le temps qu’il s’en aperçoive, il en subit déjà les conséquences. La vague d’anxiété le submerge à mesure que l’apaisement se répand dans l’organisme voisin. Il coupe court à l’échange dès qu’il le peut, phénomène plus compliqué qu’il n’y parait. Cette soudaine connexion le rend lui-même dépendant des sentiments qu’elle ressent. Habité par la frayeur adverse, il tremble à son tour, observe avec le regard fou les alentours. Ses propres bras se replient contre sa poitrine, tentent de protéger l’organe qui s’y débat. « Je ne peux pas rester ici. » Qu’il finit par délier, apeuré désormais. Il veut fuir vite et agit en conséquence. La carcasse déserte la salle principale pour prendre l’accès qui mène droit aux vestiaires des employés.

Tablier rangé, sac attrapé, veste agrippé. Il a le souffle court, Delsin, de la sueur froide dégringolant ses tempes. Ses gestes non rien de réellement cohérents, le genou se cogne au banc présent. L’épaule s’encastre dans l’encadrement de la porte qu’il franchit. De retour dans la salle principale, le mortel réalise enfin qu’il a peut-être divulgué son talent à quelqu’un qu’il ne connait pas du tout comme il l’a si bien souligné plus tôt. La paranoïa s’amplifie. Un subterfuge ? Un moyen de le tester. Déconnecté de son propre ressenti, habité par les émotions piochées à même l’épiderme de son interlocutrice, il ne parvient plus à démêler ce qui lui appartient dans ce qu’il éprouve. « Qui êtes-vous ? Vous bossez pour qui ? » Qu’il crache ultimement en se tenant au centre de la pièce, bien droit, figé, la tête orientée vers la sortie. Tout ça est risible mais il ne s'en rend plus compte, renvoyé à ses propres enfers par ce qu'il ne contrôle pas, par ce qu'il n'accepte pas.
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help me to escape this nightmare [ft Delsin] - Lun 21 Mai - 10:43

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Oui, elle pouvait comprendre qu'elle n'était qu'un poids pour lui. Elle aussi, aurait pu apprécié que quelqu'un débarque en plein milieu de la nuit au travail, l'empêchant de rentrer chez elle, de prendre un bon dîner et un long bain avant d'aller se coucher. C'est du moins ce qu'elle aurait pu penser en temps normal. Elle n'aurait même pas hésité à appeler la police, sauf si le fou l'avait menacée. Au fond, elle serait peut-être moins un danger pour tout le monde si on décidait de l'enfermer dans ces cages d'où on ne peut plus vraiment sortir. On ne la prendrait plus pour une folle, elle serait tellement sous sédatifs qu'elle en oublierait même quel jour on est, si son existence était réelle ou non. Elle ne serait plus que le fantôme d'elle-même mentalement, mais son cœur irait beaucoup mieux, à condition que le réveil ne soit pas douloureux. Et pourtant, malgré cette situation saugrenue, malgré le dérangement causé, elle n'a pas envie qu'il la laisse seule ce soir. Et puis, elle se sent si triste, vexée par les propos de cet homme à qui elle a demandé de l'aide. Elle secoue vivement la tête, incapable de se calmer comme il le lui demande. Comment faire pour y arriver ? Son esprit ne se focalisait que sur une seule chose. Elle ne parvenait pas à se dire que ça s'arrangerait, parce qu'être positif n'avait jamais été sa devise, bien que son père eut essayé de le lui faire penser. Elle n'était qu'une petite fille traumatisée dans le corps d'une adulte, incapable d'avancer, incapable de voir plus loin que le bout de son nez.  « J'peux pas, j'y arrive pas... » lance-t-elle alors, la voix ne cessant de tressauter. Les sanglots sont bel et bien là, la rendent fragile, fébrile. Elle sursaute presque quand il pose son bras sur elle, elle redresse la tête, comme si elle sentait quelque chose se passer. Elle cherche le regard de celui qui veut la rassurer, mais ne le trouve pas. Elle a l'impression d'être traversée d'une électricité non-humaine à mesure que l'angoisse s'efface de son corps. Ses mains cessent de trembler, elle ne pleure plus, son visage est étrangement apaisé. Elle ne se sent même plus traquée. Pire encore, ce sentiment d'être apaisé d'un contact de l'autre lui rappelle quelque chose, mais quoi ? Il lui faut quelques secondes pour comprendre, et quand enfin son cerveau veut bien faire cette connexion, elle se sent prise d'une nausée. Ramenant son bras contre elle, Pearl baisse les yeux, sourde aux sentiments que semblent soudainement hanter le serveur. Les choses semblent s'être inversées, mais pire encore, elle sent que ça ne vient pas d'elle. Elle observe alors sa main, son bras, son cœur palpitant un peu plus fort lorsqu'elle semble comprendre ce qu'il se passe. D'un geste précipité, elle se lève, manque de faire tomber la chaise d'à-côté. Le jeune homme s'est enfui dans les couloirs qu'elle ne connait pas. Désormais, c'est lui le fou de l'histoire, et les rôles sont inversés. Elle aurait dû être prise d'un vertige, mais au contraire, elle semble soudainement ravie de savoir que le monde ne lui en veut peut-être pas autant que ça, que le hasard a fait en sorte qu'elle vienne ici rencontrer un potentiel parent. Quand il demande qui elle est, elle pince les lèvres, avance d'un pas lent pour ne pas l'effrayer, les mains légèrement levées pour montrer qu'elle ne va pas le blesser. « Je m'appelle Pearl. Je ne travaille pour personne. » explique-t-elle alors en jetant un coup d'oeil à la porte, comme si quelqu'un allait entrer en courant, ou, au contraire, comme si l'interlocuteur allait songer à s'enfuir. Elle sait qu'elle n'a pas d'autre choix que d'essayer de s'approcher. Mais, émue par la situation, ses gestes sont trop précipités. Elle tourne alors doucement pour se placer entre la porte et le brun, avant de s'approcher vers lui, aussi doucement qu'elle le peut. Une larme de joie semble enfin se pointer aux coins de son œil. « Je ne vous veux pas de mal. Je veux juste comprendre. » explique-t-elle alors, tendant la main vers lui, s'arrêtant à un mètre pour lui montrer que son intention n'est pas mauvaise. Si seulement elle pouvait contrôler son don pour partager cette douleur. Parce que oui, ce qu'elle avait ressenti venant de lui, elle l'avait ressenti il y a des années, sauf qu'elle était à la place de cet inconnu. « Je suis comme toi. » L'émotion est forte que de se retrouver face à quelqu'un comme soi quand on est orphelin du monde, orphelin des dieux. Son père avait eut raison de croire en elle depuis toujours, parce qu'aujourd'hui, le monde n'était plus si gris. Elle avait l'impression de l'avoir cherché depuis trop longtemps sans jamais l'avoir croisé. Elle s'approche une dernière fois, tendant toujours la main vers lui, poussant un soupir de ce qui semble être du soulagement. « Donnes-moi ta main. Laisses-moi reprendre ce qui m'appartient. » demande-t-elle finalement, sincèrement. Voir cet homme subir les émotions qu'elle ne contrôlait pas jusque là lui pinçait le cœur. Certes, c'était douloureux que d'être parano, mais elle ne pouvait pas lui laisser subir ce qu'elle vivait depuis des mois. Elle s'était habituée à cette traque, et avait le sentiment qu'elle devait trouver un moyen différent de se débarrasser de ses peurs. Tant pis si c'était risqué de reprendre cette douleur.

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