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"We're islands in an ocean" {Luca&Lucy}

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"We're islands in an ocean" {Luca&Lucy} - Jeu 12 Juil - 19:20

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Lay down, lay down on my shoulder
take me to the water
lets not talk it over
We're islands in an ocean

Les fesses vrillées au bitume, le ciel parait encore plus haut. La pierre et le verre grimpe vers le bleu, gratte les nuages de leur géométrie. Vertiges. C'est l'ivresse des gueux, l'ambroisie des miséreux, à porté de nos petits riens et des grandeurs dont vous vous êtes aveuglés. Je tends les mains vers le coton duveteux, si loin au dessus de ma tête. Je sens presque le sucre de la barbe à papa sur ma langue. Les fêtes foraines me manquent. Les gens marchent en fourmilière, sans lever les yeux, juste en cheminant serrés dans le pas du prédécesseur. Ils sont trop bien nourris pour comprendre la beauté d'un nez levé vers l'absolu.

Je fredonne.
Un air lointain.
Un air ancien.

Mon estomac n'a rien trouvé à moudre depuis hier matin. Je dîne de repas imaginaires en bonne enfant perdue. Où est mon Pan ? Où est Peter ? Peut-être qu'il ne vient pas car je ne n'ai plus de fenêtre à ouvrir. La mienne n'a plus de vitres, plus de montants et l'air y entre comme mes poumons respirent. Alors quoi, gamin, t'as peur ?
Viens me chercher. J'attends.
T'es pas cap'
T'as pas le cran !


Je fredonne.
Un air lointain.
Un air ancien.
Et tu danses
Et je ris.

- Ahahahahah !

Les badauds me regardent en chien, moi et mes bras ouverts, moi et mon hilarité venue d'une autre vie. Bande de délicieux ahuris ! Vous ne savez rien des couleurs de l'âme, vous êtes si gris.

J'attrape ma guitare que je dépiaute de son étuis.

Les notes coulent d'elle-même à l'afflux de mes doigts. Trilles brutales et vives qui annoncent la joie, la vie qui n’est plus dans vos regards, l'envie qui s'endort dans vos ventres en dragon oisif.
Système sanguin.
Tendons-tension.
Nerfs vibratoires.
Mes lèvres s’entrouvrent - latence d'une perfide déglutition - et la tessiture de l'or hameçonne vos tympans engourdis.

- Le bleue du ciel mange mes genoux.
Triste-fiel que ces vieux hiboux
Qui d'une rebuffade de grands sages,
fauchent  les rotules des nuages


C'est une poésie douce, qui ondule à vos oreilles, alarme juste l'orée de vos consciences. La musique monte les escaliers d'une tourelle en flamme : avec prudence, tout d'abord, puis précipitation, sur les derniers degrés !

- Oh Ooh oooh ooo Ooooh Délicate brise
Porte ma franchise
aux roses de tes joues !
N'ait crainte ma belle promise
Je ne suis pas de ces pluies
qui s'évapore sans mousson


Le tempo chute. Vous avez sauté de la margelle avec moi, et vous voilà, tous, englués  par mon miel. Vos esgourdes ne vous trahissent pas. Vos palpitant sont barbouillés d'aquarelles, ne voyez-vous pas comme tout cela est grandiose ?

- Au pied de ton coeur-caillou,
la sécheresse frivole séduit
mes moutons de sucre blanc
qui nourrissent mon lainage

Oh Ooh oooh ooo Ooooh Délicate brise
Porte ma franchise
en vastes tourbillons
N'ait crainte ma jolie  sauvage
Je ne suis pas de ces orages
à qui l'on gomme le "o"


Je fais fleurir des sourires sur vos mornes faces alors que mon arpège vous entortille autours de ses cordes. Je le vois à l’œil nu, ne niez pas, vous êtes heureux ! Allez, dites-le ! Personne ne vous en voudra !

Et maintenant que vous vous rappelez le soleil sur vos peaux, comment respirer et voir, à présent que vous redécouvrez le gout du beau, tâchons de vous éduquer à la manière de déguster. Car la Vie ne vaut d'être vécue que par les plaisirs qu'elle procure. Baissez-vous pour ramasser vos désirs et les cueillir en pleins bouquets.

- Oh Ooh oooh ooo Ooooh Délicate brise...
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"We're islands in an ocean" {Luca&Lucy} - Ven 13 Juil - 8:48


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Run away-ay with me
Lost souls in revelry
Running wild and running free
Two kids, you and me
song


Arcadia le jour n’est pas la même que lorsque l’orbe nocturne s’élève. Elle est plus douce, plus calme, comme si les monstres se cachaient, effrayés par la clarté du Soleil. Les monstres ou les Dieux, qu'importe, c’est un même combat, nous nous cachons aussi sous nos apparats d’humain lorsque la nuit n’est pas là pour expliquer nos méfaits.

« Comment fait-il pour autant plaire ? »
« Tu connais son nombre de conquêtes ? Apparement ça dépasse la centaine. »


Vous en êtes loin mais oui, c’est parfois un sérieux problème d’être un Dieu parmi les humains. Alors quand certains moments nous permettent de n’être plus sous les feux des projecteurs, nous en profitons. Voguant parmi les hommes comme une barque. Petite et sans aucune originalité, qui se prend les vagues, les pierres et les autres en s’effritant doucement tout en restant sur les flots. Petit coup de bassin d’une femme pressée. Roulette d'une poussette sur le pied.

J’aime la réalité. J’aime ce monde.
Mais il m’aime parfois un peu trop.

Pas stoppés, corps sur pause, oreillle tendue, comme un labrador dont le maitre venait de quémander le retour. Qu'elle est cette voix ? Ça pétille légèrement, comme un soda fraichement préparé.

Un peu de citron, un peu de sucre, un peu d'eau.
Quelques tours de cuillères et puis s’en vont.

Les pieds, le corps, l’humanité.

La troupe se coagule autour d’un point particulier. Et la voix qui continue de briser l’armure que je forme chaque matin avant de descendre dans la rue. Les sons cristallins, la beauté des mots. L’élégance de la voix. Je joue des coudes avec agilité pour réussir à me faufiler dans la foule. De vraies abeilles sur un pain de sucre, j’ai l’impression d’être à une scène de ma propre création, c’est…

Oh. Qui es-tu.

Jolie poupée aux cheveux de feu ? Ta langue qui claque, tes doigts qui pincent, c'est... Oh mon dieu, je la vois ton aura. Je la sens la divinité. Petite fille au sang doré.

Je t’aime déjà.

Un pas de plus Luca et te voilà en première ligne, à ne pas la lâcher du regard. Et t’en as envie. Tant pis pour les hommes tant pis pour leurs âmes.
Ton armure tu décroches, ton manteau tu laisses tomber au sol. Doigts qui attrapent tes chaussures, les font sauter de tes pieds déjà nus. Pieds de danseur abimés, petits pansements que Sam t’a acheté.

Et puis…..
Et puis tant pis.
Pour l’Humanité.

Elle est l’instrument, tu es le tableau. Rond de jambe sur la gauche, doigts qui s’élèvent en diagonale droite. Dos cambré, corps qui implose, qui saute, qui rie. Qui jouit de la pétillante situation.
Tu danses et t’oublies. Tu laisses les autres mourir d’Amour pour la scène qui se joue. Elle est le magnum, tu es le doigts sur la gachette.

Et un regard vers elle avec le sourire qui déstabiliserait une guerre sonne comme un accord à appuyer sur la détente.


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"We're islands in an ocean" {Luca&Lucy} - Dim 15 Juil - 13:19

Les âmes bruissent entre les cordes de ma guitare. Je sens leurs frissons sur le bout de ma langue. Chaque mots ébroue l'air et  frémit sur leur derme. Adieu raison ! Adieu ! Ils sont fin prêts à vivre l'éclat soudain du soleil en plein visage, la chaleur dans les ventres qui crient famine.
Ô destino! Destino !
Moi aussi je veux pétiller comme les étoiles en plein ciel d'été !
Mangez-moi ! Mangez-moi !
Gorgez-vous de folle rosée ! Je suis le zeste qui manquait à vos limonades !

Alors survient, dans la brume d'humanité, un être d'une étrange familiarité. Voilà qu'il pousse le rideau de chair et d'os qui s'empilent. Son regard m’électrise. Me foudroie ! D'un geste élégant, il fait valser ses chaussures ne laissant que ses pieds nus esquinter l'asphalte. Il abandonne sa mue de tissus pour laisser l'homme libre. L'air suspend ses boucles brunes et soudain...

Mon coeur bondit d'une exaltation sublime.

Je te connais !

Il danse ! Il danse à rendre fou la populace déjà excitée par la fragrance de ma poésie ! C’est un papillon ! C'est une libellule ! Tout son corps chante l'été brûlant où grésillent les ailes des insectes qui copulent.

Sur une montagne aux filles fleuries...
Là ! Une vieille dame se met à pleurer de bonheur.
Là ! Un homme embrasse son voisin, jusqu’alors étranger, avec fougue.
Là ! Un policier donnant une contravention attrape sa contrevenante pour tanguer.

Je ris à gorge déployée lorsque ma chanson touche à sa fin. Suspense théatrale ! Non, Ô foule au bord de l'orgasme ! Ce n’est que le début du jeu !

- Shhhhhhhh..... sifflement ondulatoire du serpent.


Mon bassin entame une houle en tapant un rythme ancien sur le bois de mon instrument. Je n'ai d'yeux que pour toi, Boucles-Brunes!
Bouge !
Bouge !
Bouge à ma bouche !

Sans que je ne comprenne d'où me viennent ces paroles, un idiome ancien franchit mes lèvres. Flot naturel de consonances antiques, agrumes millénaires qui bourgeonne à fleur de chair. Tu sens bon l'huile d'olive et les figuiers. Ô mon danseur invétéré....

Est-ce toi ?

La guitare entame une sérénade envoutante qui se destine à te chauffer les sangs et les humeurs.
Danse !
Danse !
Fais moi l'amour sans me toucher !

Je suis ta concubine poétique, ta moitié retrouvée, ta flèche décochée. Ton carquois m'appelle ! Donne moi chaud en roulant sur chacun de mes mots.
S'il te plait ! S'il te plait !
Mets tes mains sur mes hanches avant que se fane ma langueur....

Et je me dérobe.
Audacieuse échappée !
Il faut me suivre mon tout beau ! Il faut m'enlacer !
Qu’attends-tu pour me jouir ?
Es-tu lent ?
Es-tu sot ?

Des guirlandes et une lyre,
Mes mots et ton rire...

Moi aussi j'abandonne mes chaussures et si je le pouvais, tous mes oripeaux ! Autour de nous les gens se déshabillent, rient et s'amusent. Ils se pressent, se frôlent et se cherchent. Le désire crépite et flambe tout autour de nous. Est-ce toi, est-ce moi , est-ce la conjugaison de nos deux énergies étrangères qui produit cela ?

Je te connais.
Sur le sommet de cette colline
Là où tu m'as envolée...

Et toi, toi, tu me connais n'es-ce pas  ?
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"We're islands in an ocean" {Luca&Lucy} - Dim 15 Juil - 15:01


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Run away-ay with me
Lost souls in revelry
Running wild and running free
Two kids, you and me
song


Les pieds se parent de volupté, les doigts de désir. Tu crépites à l’idée d’aller toucher quelque chose, d’aller pétiller au creux de leurs reins. Mais non Luca, tu continues de danser, t’émerveillant sous les notes vocales de la belle enfant qui a su conquérir ton coeur d’un unique claquement de langue.

Ta voix est comme un souvenir, qui depuis trop longtemps ma abandonné. L’impression d’avoir le coeur qui va imploser, d’être double et plus unique.


Pied qui frôle l’asphalte, se charge d’énergie et virevolte dans une pirouette. Déploie tes ailes Luca, laisse la température te brûler, ses mots te piquer. Pas chassés sur la droite, jambe tendue, écart entre deux mondes. Le leur et le nôtre mon Ange.
Et puis le silence. Qui se pare de notes suaves quelques instants plus tard. Je la regarde, elle est bien vivante. Bien réelle la petite dont les hanches m’attirent comme une flamme sur un papillon. Frappe sur ton instrument, je mettrais le mien sur pause tant que tu ne seras à mes côtés.
Danse contemporaine qui se laisse mourir au profit des ondulations du bassin qui sont accolés à mon nom depuis des années.

"Salducci est un Ange déguisé en Démon."

Ça vrille à droite, ça vrille à gauche, les bateaux n’ont qu’a bien se tenir, la marée est prête à tout recouvrir.

Et tu es belle. Belle à s’en damner. Je ne remarque même plus les autres, ils se sont perdus au creux de ta bouche depuis quelques secondes déjà. Qu’il fasse jour ne te dérange pas, tu continues de laisser tes mots les rendre fou et moi, me rendre dingue.

Je ne perds pas la tête, jolie coeur, je suis bien trop puissant ça. Je sais reconnaitre le divin quand il coule dans des veines. Mais je me laisse transporter car je le connais, ce don qui fait frémir les foules et fait péter les valves.

Tu es comme moi.
Je suis comme toi.
Alors ne faisons qu'un, même le temps d'un seul toucher.

Je me rapproche, frôle ta peau sans y poser le moindre doigt. J’ai hâte, de savoir ce que mes paumes font faire crépiter sous toi.
Bassin à droite, qui vogue, vogue sous tes notes orientales. Je souris, face à ce que tu créés autour, face à ce que tu allumes en moi. C'est si rare de sentir une telle exaltation, même au Silver, je ne me sens jamais complet, donnant trop pour ne jamais assez recevoir.

Mais toi… Toi petite flamme, je sens que ton corps n’a été fait que pour le mien. Les courbes sont douces et légères, la peau est opale et lumière. Et ta bouche… Ô ta bouche a la rondeur parfaite pour terminer sa course contre mon derme.

Jouons ensemble ma belle.
Créons des palpitations dans ce monde endormi.

Pas de côté, derrière tes hanches je m’arrête, te laissant à ta guitare et aux cordes que tu pinces avec légèreté.

Paumes qui s’écrasent contre tes hanches.
Bam.
Bassin qui se plaque contre le bas de ton dos.
Bam.
Coup de rein et coup de langue.
Baiser qui virevolte sur ta nuque.
Papillons de feu déposés ici et là.
Bam.
Bam.

Rythme bouillant, rythme saccadé, hanches qui s’emboitent, qui ne veulent plus se lâcher.

« Ne les laisse pas brûler, joli coeur. Ou je vais devoir t’arrêter.

Murmure glissé au creux de sa nuque, la tête qui parle alors que le coeur explose. Que le bas ventre se darde. Tu es Eros Luca, le Dieu de l’Amour et du Désir. Mais tu es aussi de la Nuova. Et tu ne peux pas laisser une telle telle bombe exploser avec autant de témoins.

«Explose contre moi. Promis... Je ne te lâcherais pas




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"We're islands in an ocean" {Luca&Lucy} - Dim 15 Juil - 18:29

Approche... Approche... Grignote cette distance qui gigote entre nos deux électricités. Il est inutile de le nier, Boucles-Brunes, c’est toi et moi en dépit du monde entier. Je le sens dans ton regard sauvage, dans la précision exquise de tes grâces... Ah ! Tu pourrais t'envoler et me laisser seule à mon orage. Hélas, je demeurais détrempée et toi au dessus de la mêlée des nuages. Cela, cette sensation de manque qui gonfle ma voilure, tu pourrais la combler.

Raconte-moi.
Raconte-moi qui je suis,

Toi, qui comprends ma musique avant qu'elle ne rencontre le son.
Toi, qui navigue sur mon sillage comme si j'étais ta proue.

Mes soeurs ?
Où sont-elles ?
La montagne les a-t-elle mangées ?

Souffle sur mon cou, emplie mes poumons d'oxygène, cingle mon gréement dans la sourde tempête. Mon corps fait naufrage et tu es ma seule ancre. Ma voix se perd dans les aiguës et je dévale ton échelle.
Toi, Moi
Moi, Toi.

Ma musique, ta dance.
Ton Coeur, ma Voix.

Et ton Toucher.

Je me le rappelle !

La joie exulte, éclate les digues de mes veines bien rangées. Mon bonheur s'exprime en rires haletants, émerveillés. Toi, Toi, Toi... Je le savais !

Ô mon Danseur,
Ô mon Archer !

Tes doigts explorent et pianotent à la bordure de mon supplice. Nos puzzles se retrouvent et se reconquièrent. Ils s’emboîtent avec la même perfection que cet autrefois voilé. Mon chant perd de sa force tant mes soupirs le suppurent.

- Ne les laisse pas brûler, joli coeur. Ou je vais devoir t’arrêter.
- Jamais ! et mon timbre s'étrangle en lui empoignant la chevelure.

Autour de nous, cœurs et corps s'oublient et s'enchevêtrent. Je m'en fous ! Entends-tu ? Je m'en fous ! Laissez-les vivre !
Laisse-les être heureux !

- A quoi bon vivre si ce n’est pas pour brûler... que je susurre en caressant sa joue drue de poils brun.

Où est ta peau de bébé,
Mon pâle Éphèbe ?

Nous nous affrontons du regard. J'ai cessé de pincer les cordes et ma guitare m'enserre sagement ce ventre qui quémande son grain. Rien ne moud, malgré la Faim.

- Explose contre moi. Promis... Je ne te lâcherais pas.
- Exploser ?!


D'une pirouette je me désengage de son étreinte -et déjà je regrette cette chaleur qui m'a si parfaitement épousé l'âme. J'ouvre les bras en grands, mon instrument parait telle une arme. Nous lui faisons face avec l'arrogance des jeune roitelets dont la gorge est pleine de soi. Je pose ma gratte en équilibre contre le mur.

- Si j'exploOOOoooooose....
fais-je avec l'éloquence de mes meilleures déclamations. Ce sera pour me ficher en éclats d'obus, dans tes yeux... un pas... dans ta bouche... deux pas.... et dans tes reins ..... Je suis sur toi !

J'attrape ce visage-mirage pour voir au delà.

Voir la montagne, les fleurs et la vie !  
Voir tout ce que l'éclair à laissé dans ma tête de tessons de lumière.
Mes chimères.
Une empreinte de toi.

C'est toi. Dis-moi que c’est toi !
Je mords goulûment ta lèvre : goûte la saveur du Défi ! J'use de toute ma volonté pour résister à ton vertige.

- Chiche !

J'éclate de rire.  Pur. Puissant. Radiant !
Je suis le Plaisir !
Je ne suis que cela !
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"We're islands in an ocean" {Luca&Lucy} - Mer 18 Juil - 11:41


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Run away-ay with me
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Running wild and running free
Two kids, you and me
song


Le souvenir de tes doigts contre mes boucles, de ta paume contre ma joue. Ton odeur, suave, sucrée, délicat parfum qui ne cesse de me rappeler quelque chose.

Que suis-je bête… Il me rappelle le mien.
Gorgé de sueur et d’émotions.
Qui ne cesse de faire tourner les têtes et de faire tomber les coeurs.

Et puis elle disparait la colombe, laissant mes hanches à l’abandon, mes reins en feu, sans plus rien pour s’amarrer. Tes mots sont comme les pointes de mes flèches, dardées, pleines de promesses et de jeu. J’ai du mal à rester professionnel, du mal à rester debout alors que ton visage, ta voix, et les corps dansant autour me quémandent d’abandonner l’homme et de laisser vivre le Dieu.
Reste stable Luca, tu ne peux pas laisser un tel évènement se dérouler dans le quartier de la Nuova. Les passants qui ne sont pas sous son emprise regardent, photographient, se laissent aussi empoisonner par sa douce mélodie. Mon dieu que c’est beau, de voir tant d’Amour s’ériger sur la place publique. Mais tu ne peux pas tomber Luca, ton statut t’oblige à rester de marbre.

Mots qui virevoltent, murmures chantés, corps beaucoup trop petit, langue beaucoup trop piquante. Mord moi ma douce folie, emporte un peu de moi sur tes lèvres acidulées.
L’enfant explose, des deux côtés. Mes mains se plaquent contre ces hanches et la pressent contre mon torse sans une quelconque demande.
Laisse toi voguer ma douce mélodie, laisse toi emporter par la vague, par la chaleur qui s’empare de toute mon âme.
Lèvres scellées, langue qui s’immisce entre tes dents, là où ma place a toujours été. Je le sens que tu m'appartiens, que tu es à moi et que je suis à toi. Comme une âme scindée en deux qui enfin redevenait unique.

Tu as le gout de l’Amour ma douce euphorie.

« Chiche...

Que je te répond au coin des lèvres, les prunelles dardées dans les tiennes… Qui disparaissent quand je t’attrape par la taille et te hisse sur mes épaules comme un vulgaire sac à patate.
Mais un très joli sac à patate.

« N’essaye même pas de …

T’enfuir ? Je ne pense pas. Continue de rire si tu veux, continue d'embraser les rues mais cette orgie, elle doit se terminer ici.

Je fais quelques pas, attrape mon téléphone dans la poche et tapote un rapide sms d’une main, l’autre étant occupée à ne pas lâcher la jolie gamine. L’adresse d’où je suis, récupérer ses affaires et nous rejoindre à l’appartement.
Je glisse mes pieds dans mes chaussures et ô les coeurs, c’est parti pour l’aventure.

« Nous avons à discuter toi et moi joli coeur.

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"We're islands in an ocean" {Luca&Lucy} - Sam 21 Juil - 10:47

- Chiche...

J'éclate d'un rire sonore quand tu me soulèves. Je lève les bras pour faire l'avion ! Et je crie, je crie à gorge déployée à grand renfort de cabotinage !

- A moi, à moi ! On m'enlève ! On me dérobe ! Un chérubin barbu me kidnappe ! Il va me faire danser jusqu'à l'aube ! A l'aide ! A l'assassin !

- N’essaye même pas de …
- ... De te croquer les fesses ? Quelle riche idée !

Je gigote sur son épaule pour tenter de palper ses miches fermes de danseur consommé. Il vacille sous l'assaut, juste le temps d'un joyeux tam-tam sur son séant. Tes SMS dérapent alors que tu tentes de viser les touches. Concentre-toi Boucles-Brunes, Garde-toi bien du ridicule ! Moi je te chatouille de mes petits doigts canailles. Ta peau sous ma pulpe est toute en électricité. J'en ai la foudre plein les reins. Tu réalises l’exploit de regagner tes chaussures du premier coup. Félicitations ! Je n'ose imaginer quand tu pointes avec ta bite pour faire mouche!

- Nous avons à discuter toi et moi joli coeur.

Je me fais sage - comme une image, et douce - Pamplemousse !
Mes jambes viennent docilement se nouer à ta taille, mes cuisses s’amarrent à tes flancs. Je t'enlace tendrement, mon danseur retrouvé.
Je te tiens, tu me tiens,
Par la barbichetteuuuuh !
Et ton front contre l'mien.
sous la même casquetteuuuuh!
Le premier qui jouira,
Aura une tapette !

- Tout ce que tu voudras, Joli Cul... Mais ne laisse pas ma guitare sans moi, elle se languirait...
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"We're islands in an ocean" {Luca&Lucy} - Dim 22 Juil - 19:33



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Run away-ay with me
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Two kids, you and me
song


Tes cris d’enfant, tes piaillements d’oisillon, chargés  de folie et de crépitement. Cette facilité a être toi sans ressentir la moindre honte. Si le rouge échauffe tes joues mon enfant, ce ne sera pas de gêne mais de passion tant je la sens, qui virevolte sous mes ongles.  C’est euphorisant, comme une pilule qu’on gobe sans en connaitre les conséquences.

J’ai envie de t’avaler jolie chose, de te gouter, de laisser ma langue danser le long de ta gorge et de capturer la pulpe qui coule en toi. Boire, boire, jusqu’en étouffer s’il le faut.

Pétille contre moi,
Explose en moi.
Fais frémir mon derme,
De ta pulpe acide et sucrée.
Joli coeur, sois la pépite qui a toujours manqué.

Coucou toi, je te vois.

Tu as glissé sur mes flancs, me regarde avec cette insouciance et cette sauvagerie que jamais encore je n’ai vu. Dans tous les regard d’Arcadia, tu es le seul qui vient m’arracher une plume.

« Quelqu’un vient tout récupérer dans quelques minutes… Elle te retrouvera là où nous allons. .

Que je te réponds en continuant à marcher, toi sur mes hanches, moi sans aucune honte. Les regards vrillent autour, s’amusent, hésitent. L’homme a dépassé la quarantaine, l’enfant en est encore à sa puberté. Et pourtant… Pourtant il y a de l’amour dans leurs yeux et dans les nôtres. Ils ne peuvent nous haïr. Nous ne sommes qu’un dans cette rue, mon Coeur. Comme si nous ne pouvions vivre sans nous emboiter. Comme si nous étions faits pour nous rencontrer.

Qui es tu ?

« Tu vis dans la rue ? Quel est ton nom ? Depuis quand fais tu ça et … .

Rire léger face à tant de questions que je te pose. Je ne suis pas un bavard normalement, je vis de corps et non de mots. Mais tu brilles tellement Joli Coeur que j’ai du mal à contenir Eros. Il se bat en moi, te serre un peu plus et fait danser ses doigts contre ta peau. Ressens l’électricité, ressens tes émotions qui passent de ton dos à mes phallanges, se gorgeant d’une envie qui tous les deux nous pilonnent.

Souffle trop chaud.
Eclat trop bruyant.
Obligé de s’arrêter, pour reprendre contenance.

Et te sourire encore, face à la vaguelette qui a pourtant, tout d’un torrent.

« Mon dieu que tu es délicieuse…Pour… Notre survie à tout les deux, je te libère mais tu me suis….

Regard bleutées
Prunelle dorées

« …Chiche ?

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"We're islands in an ocean" {Luca&Lucy} - Ven 27 Juil - 21:27

J'épouse ton corps et ton âme qui dort. Pas la mienne! Ton odeur emplie mes pores, ta fragrance me pollinise, tu es la pièce qui manquait à mon puzzle et j'épouse ta forme mieux que jamais.

Ô Beau danseur ailé !
Ta muse est pendu à ta gorge
et ne demande qu'à être embrassée !

Ton toucher n'est que pure euphorie. Je n'ai plus les idées très claires, mais est-ce un mal au fond ? Le monde n'est qu'expériences, la vie n’est qu'un jeu et toi, tu es mon compagnon de route ! Mon corps bulle comme des vitamines effervescentes dans la limonade. A chaque secousse de ton bassin contre le mien, tu accroches des plumes à mes omoplates. Frissons savoureux des papillons qui s'ébattent sous la peau trop fine de mon bide. Touche-moi, touche-moi, touche-moi ! Je suis ta poésie, les mots que tu susurres à chaque cœur que tu pétries.

- Quelqu’un vient tout récupérer dans quelques minutes… Elle te retrouvera là où nous allons.
- O.. key...


Je me retiens de couiner.
Je te vole un baiser.
Je te mange un rire.
On est bien... On est parfait !

Toi et moi sur notre montagne !

- Tu vis dans la rue ?
- Je..... Je suis comme le vent.
Souffle Lucy, souffle. Je vais où la bourrasque m'envole....

Je te picore un lobe d'oreille.
J'égare ma langue sur l'alcôve de tes artères.

- Quel est ton nom ?
- Lucy... Lucy Jericho que je me sens obligée de préciser dans un soupir. Et toi ?

Je danse contre ton nez avec mon propre museau.
Je  galope dans tes yeux , sur des champs fleuris infinis.
Et toi, toi mon Danseur, tu gonfles de félicité entre mes cuisses.

- Depuis quand fais tu ça et …
- ... La foudre... de..puis.. la foudre....


Je me cambre un peu sous tes doigts. Pianote-moi! Pianote-moi!
Et tu me laisses gagner la première manche. Beau joueur, tu en proposes une autre. La partie ne fait que commencer, sais-tu ?

- Mon dieu que tu es délicieuse…Pour… Notre survie à tout les deux, je te libère mais tu me suis….

Je te dévore des yeux.
Je t'adore à pleine dents.
Dévoration!

- Chiche ?

Ma menotte s'entrelace à celle de l'homme fait.

Qu'importe ton apparence, je sais qui tu es.
Nous nous répondons comme les rimes d'une mélopée.

- Chiche !


Et je me mets à courir, peu importe la direction tant que tu es avec moi.
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"We're islands in an ocean" {Luca&Lucy} - Dim 29 Juil - 14:15


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renegade


Run away-ay with me
Lost souls in revelry
Running wild and running free
Two kids, you and me
song


Petite main qui crépite, doigts legers et bouillants. Tu es mon reflet, enfermé dans un écrin de jeunesse et de féminité. J’ai l’impression de retrouver l’enfant paumé d’il y a quelques années. Qui souriait, vrillait, embaumait le monde de sa beauté. J’ai perdu un peu d’éclat, mes ailes se sont tachées, le sang a coulé. Jamais de mes propres mains mais par ma volonté. Mais toi, mon Autre, ma douce enfant, je vais te protéger pour que rien ne t’arrive et qu’à jamais ta naiveté soit conservée.

Menotte de gosse dans la paume d’un homme, il y a toujours ces regards autours, ces insultes et critiques pensés mais jamais murmurés. Pas son père, la façon dont il la regarde est trop troublante. Pas son frère, y’a trop de désir qui se lit sur leurs visages à tous les deux. Mon dieu qu’il est vieux à côté d’elle. Mon dieux qu’elle est jeune contre lui. Mais je souris, en imaginant ce qu'ils se disent. Car il n’y a que toi qui compte, que toi et ce que nous formons. Et quand tu te mets à courir, m’entrainant par ta fougue et ta folie, je ne peux pas me contenter de marcher et de lâcher tes doigts. Je te suis, un leger haussement de sourcil, me rendant compte de le la situation qui glisse dans le chamallow saveur été.

Lucy, la foudre t’a frappé il y a quelques temps, qui étais tu avant ? Vrillais-tu déjà vers ta déésse ? Etais-tu déjà comme ça, violent ouragan dans un monde éteint ? J’ai hâte de te présenter aux plus grands, hâte de te montrer, hâte de te garder. Je te partagerais dans une certaine mesure, mais ce qui fait de toi mon Autre, je le garderais précieusement.
Bellandi va être content, l’Amour qui ramène son enfant.
Bellandi va vouloir t’avoir, te toucher, t’embraser. Et si tu es comme moi Lucy, tu accepteras de tomber. Nous nous refusons jamais quand l’amour frappe a notre porte dans un costume nacré.

Arrêt dans la course folle, éclat de rire, zeste pressé. C’est violent, le trop pleins de vitamines en début de journée.

« Lucy, Lucy… Il faut que tu respires…
Mots doux, voix calme, j’ai 30ans d’expérience derrière moi alors que toi, tu es toute neuve, tout insouciante. Tu ne sais pas ce que c’est, de réellement brûler sous un dieu. Tu ne peux pas encore connaitre la douleur de sentir l’humanité bouillir et disparaitre au profit de l’or. Doigts posés sur ta poitrine, sur le coeur qui tambourine dans une cadence qui me rappelle la mienne. La calmer, l'apaiser…Ne pas crépiter sous les émotions qu’elle me transmet.

« Calme ce qu’il y a en toi, c’est… Important pour que ton coeur puisse suivre...

Oui survivre. Car a un moment, ça pète, ça crame. Et y’a rien de plus douloureux que sentir son coeur grossir et exploser dans un orgasme de trop.


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"We're islands in an ocean" {Luca&Lucy} - Dim 19 Aoû - 13:24

Soubresaut. Soubresaut. Soubresaut.
Tout galope, tout brille, tout brûle.
Ma poitrine est en feu.
Mon ventre crie famine.
Je me consume dans un exaltant tourbillon d'énergie.

... Danse !
........ Danse !
Foule le sommet de la montagne de tes pieds nus.
Plumes et couronnes de fleurs.

Pourquoi tu t'arrêtes ?
Pourquoi tu me regardes avec cette inquiétude de grande personne ?

- Lucy, Lucy… Il faut que tu respires…


Je prends pleinement conscience de mes poumons perturbés. Le halètement sourd qui m’agresse la trachée, la poitrine, le corps perclus d'un point de coté, de douleurs asthmatiques. J'étouffe, j'étouffe d'excitation et de joie.

Tambourin.
Tambourin.
Tambourin.


Tes doigts glissent sous mon T-shirt, cherche ma peau. Electrique pénétration. Muqueuses en noyade. Veines en tourment.

Respire.
Respire.
Respire.


Pour quoi faire ?

- Calme ce qu’il y a en toi, c’est… Important pour que ton coeur puisse suivre...
- Calmer.... En moi ?


Comprends pas.

- Je.. Je suis moi.... Innocence sur constellation, regards aux abois. Je presse mes paumes sur le dos de ta main, sur mon derme incandescent, sur mon coeur et sa fureur de vivre. Je... T'ai trouvé !

Visage illuminé et joues rosies de bonheur et d'envie.

- Je t'ai re-trouvé... que je me sens étrangement le besoin de préciser.
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"We're islands in an ocean" {Luca&Lucy} - Dim 26 Aoû - 16:59


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Run away-ay with me
Lost souls in revelry
Running wild and running free
Two kids, you and me
song


La lumière qui éclate sur ton visage, comme une ampoule trop chargée dont le verre bourdonne pour ensuite se briser. Les fragments d’une humaine qui sous une divinité, explosent sur le derme, taillade le coeur, éclate les veines et laisse le corps chancelant. Tu ne peux pas tomber maintenant ma jolie, ce serait dommage, de voler trop haut et de se brûler les ailes sans avoir connu le bonheur que c’est, de vriller pendant des heures, entre la terre et le ciel. N’abandonne pas encore l’humaine ma belle, n'abandonen pas encore ce que tu es, tu as tant de choses en vivre, tant de choses à savoir et à comprendre.

Brille mais pas trop.
Exulte sans te brûler.
Chante sans faire tomber.

Et puis il y a tes paumes contres ma peau, qui sous la pression, se charge d’électricité. Ça réveille Eros, ça l’appelle dans un murmure effronté. Petite, ne joue pas à ça avec moi, recule avant de te brûler. Il y a les hommes et il y a moi, tu ne sais pas ce que tu vas affronter.
Sourire de Luca, tentation pour Eros, de chiquer, de toucher, d’embrasser. Mais l’homme est encore capable de tenir sa récurrence, même si la difficulté de ne pas se pencher et d'embraser la gamine dans un feu de joie est difficile.

Elle est si jeune Luca.
Mais l’age n’a pas d’importance quand on est un divin.

Sourire d’Eros, sous la voix chantante de l'enfant qui a l'air si sûr d'elle que ça en devient perturbant. Retrouvé. Mais qui… Qui es-tu petite ?




« Je ne sais pas qui tu penses avoir retrouvé mais ce qui est certain, c’est que moi, je ne te lâche plus…

Main qui abandonne ta peau, tes doigts et ta chaleur. Mais les yeux toujours dardées sur toi, te quémandant de me suivre et de m'accompagner. Ce sera pour plus tard les explosions, le monde n’a pas a  être témoin de la collision entre deux bombes.


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