INTRIGUE + bibliothèque

**The Third Eye**

take off the mask

season 1 - episode two.

Bibliothèque ancienne aux ouvrages rarissimes, temple de la connaissance nimbé de l'aura des savoirs anciens, la bibliothèque de l'Eden Manor est un trésor en soit. Des étagères de chêne massif couverts de livres plus ou moins âgés, un bureau style louis xv sur lequel repose une bouteille de vieux bourbon et une bible ouverte sur l'évangile de matthieu 9, témoins silencieux de la dernière étude du conservateur du manoir. Quelques ouvrages empilés qui attendent le rangement en évoquant l'astronomie, jebola, la philosophie ou la ruqiya, placés sous ce qu'un oeil expérimenté identifiera comme un tableau de félix labisse, voisin bienveillant d'une représentation de marie-madeleine par un maître italien.

VINGT JUILLET 2018 — la nuova camorra organise son bal masquerade pour sceller la trêve entre panthéons; toute la ville est invitée, mais toute la ville n'accèdera pas à l'ensemble des pièces du manoir.
» les salles sont désormais ouvertes. n'hésitez pas à y rp et chercher des indices... :smirk:

LES DIX COMMANDEMENTS
» pour que vos actions soient prises en compte par le mdj, un résumé sous spoiler de votre intervention sera à mettre (nb: privilégiez les actions 'politiques' dans le résumé)
» essayez d'intégrer au maximum les autres membres, n'oubliez pas que vous êtes tous masqués, petits coquins.
» en participant à cette intrigue, vous acceptez de laisser en partie le sort de votre perso entre nos mains... promis, nous ne tuerons personne, c'est juré, mais vous êtes susceptibles de recevoir un mp du mdj à tout instant, et il vous faudra jouer le jeu :smirk:

(sinon c'est pas drôle)
» amusez-vous :smirk:

Invité

Cahin-caha, nous parvenons à une vaste pièce couverte de livres dont le lustre du mobilier me fait dire que, revendu sur internet, je pourrais me faire un paquet de blé et une rente à vie.
Pour l'heure, pas le temps d'expertiser la richesse étalée. Nous cheminons vers le fauteuil tapissé de soie du bureau, afin d'y déposer Sammy (@Samuel Harvey). Je souffle un peu sous la charge, le stress et la peur tombant sur mon corps menu comme une chape de plomb. J'avise soudain la bouteille de bourbon. Je la dévisse pour boire une lampée au goulot avant d'en claquer le cul sur le bois précieux.

Putain, ça va mieux !

Je la tends machinalement à l'homme en bleu ( @Éamonn McNamara) sans remarquer s'il est toujours des nôtres. Puis, je m'agenouille au pied de mon pauvre corbeau tout esquinté.

- Ils sont cotons vos bals dans la haute... Pfiou ! Mon regard s'égare sur le sang et les chairs boursouflées. Grimace et teint qui se délave, soudain. C’est... C'est toi le médecin, Sammy, dis-moi ce que je dois faire...

Résumé:

Invité

take off the mask

everyone

Son regard papillonnait, s'imprégnait de la substance des lieux ; des couleurs chaudes, des textures râpeuses, des liquides brûlants. Mais pas rassasiée pour un sou, Pya en voulait plus. Voir, toucher, se mêler aux autres. Découvrir ce qui restait habituellement hors d'atteinte pour elle, explorer le ventre de la bête festive. Ainsi, quand les portes s'ouvrirent à l'intérieur, autorisant à la plèbe l'accès à un peu du reste de la maisonnée, ses doigts serrèrent plus fort le bras de Gaby, et elle dut restreindre un sourire impatient. Aussitôt, le regard aimanté vers sa comparse, elle demanda dans un murmure : « On y va ? ». Retour positif, qui lança le go ! Toutes deux s'élancèrent à la conquête des pièces, auréolées de murmures conspirateurs.

Au bout d'un couloir tapissé de portraits, des voix capturèrent son attention, et elle tira sur le bras de Gaby pour attirer à son tour la sienne. Poussant une porte, elles entrèrent comme deux fleurs au beau milieu d'un carnage à échelle moyenne ; au cœur d'une bibliothèque plus grande que toutes celles qu'elle avait pu avoir la chance de visiter, se trouvait un homme à la jambe ensanglantée. L'odeur pourpre saturait l'atmosphère, piquait familièrement le bout de son nez, mais l'habituée, pas le moins du monde dérangée, lâcha son amie et s'approcha curieusement. La vue de la chair à vif lui tordit l'estomac. Ce doit être douloureux, très douloureux.

Un peu confuse, elle leva une main absente, sans savoir quoi faire, puis se tourna vers la jolie rouquine qui se tenait à côté du blessé. « Est-ce qu'on peut vous aider ? ». Trouver des bandages, du fil, une aiguille, de l'anesthésiant, un jouet qui couine à serrer entre les dents ? Appeler les secours ne la traversa même pas ; qui viendrait en aide à une bande de mafieux aux super-pouvoirs ?

Code by Silver Lungs

Spoiler:

Invité

TAKE OFF THE MASK

TOPIC COMMUN

There's a maniac out in front of me. Got an angel on my shoulder, and Mestopheles but mama raised me good, mama raised me right. Mama said, "Do what you want, say prayers at night,"And I'm saying them, 'cause I'm so devout. 'Til the love runs out, 'til the love runs out, yeah.

Alors que c'est d'un pas pressé que nous fendions la foule, je tiens fermement l'homme blessé, quitte à laisser des hématomes en supplément. Il perd du sang, trop de sang. Je le sens couler sur moi. Peu à peu, le costume me colle un peu plus à l'épiderme et j'accélère, finissant presque à la course jusqu'à la bibliothèque. La jeune fille (@lucy jericho) est frêle, et je la devine plus pâle qu'à l'accoutumée, sans doute. Ah les femmes. Nous déchargeons l'homme sur un siège et machinalement, je défais ma cravate pour la serrer au-dessus de la plaie et faire un garrot de premier secours. « J'suis pas de la haute, gamine. Au moins dans un pub, tu dois juste te soucier de la fraîcheur de ta bière et de la robe de ton whisky. » En petit comité, je me permets quelques traits d'humour, sans provocation, et refuse poliment la bouteille qu'elle tend. Je cherche quelque chose frénétiquement du regard et tombe sur le voile de la robe d'une femme, qui propose son aide (@pya vetula). J'adresse une oeillade complice à la jeune vague qui l'accompagne (@gabriela jimenez) que je reconnais presque spontanément. L'enfant n'a rien à faire là, elle ne doit pas voir autant de sang. Je me plante devant elle et relève son menton. « Regarde pas, toi. Ca va pas être joli. » Je pointe d'un coup de tête les livres anciens pour détourner son attention. Je finis par me décaler légèrement pour regarder son amie (@pya vetula). « Désolé, j'vais avoir besoin de ça. » Je m'agenouille devant elle et déchire un pan de sa robe. « Ca sera mieux pour danser, j'pense. » Je lui souris d'un air mutin et sors une dizaine de billets de cent dollars. « Si c'est pas assez, viens sur les quais, j'te donnerai c'qui manque. Demande Ned. » L'hémoglobine de l'homme blessé sur mon visage sèche peu à peu, il est temps de reprendre. Je retire ma veste et me débarrasse du veston en soie et coton pour en faire des compresses de fortune. Je ne pouvais pas laisser ma reine seule plus longtemps, avec ces fauves en costard. « Petite, tu sauras te débrouiller ? Ca a pas l'air de gicler, ça doit pas être l'aorte. Mais j'suis pas médecin, j'sais plus boire que soigner. » La confidence traverse mes lèvres alors que je remets ma veste de costard pour attraper la flasque presque pleine encore d'eau. Aussitôt, je passe la porte et cours en direction du trianon.

Made by Neon Demon

résumé:

Invité

Quel joyeux bordel. Expiration de douleur et frustration quand je me retrouve sur l'épaule d'un homme qui ne devrait pas s'imposer une vielle carne comme moi par-dessus le dos. Surtout que je sens le sang qui coule, qui vient à lui coller à la peau et ça me frustre. Mais je ne peux que l'en remercier de m'éviter le trajet, la douleur ayant repris le pas sur l'adrénaline. Regard sur Lucy, durant le trajet. À elle aussi, je suis désolé d'imposer ça. Quand enfin, je bascule sur un siège, je ne peux qu'être soulagé de débarrasser le géant.

Merci bien.

La politesse ne m'étouffera pas, fort heureusement. Coup d'oeil directement vers l'état de la jambe, sur le manquement du muscle qui donnera à la couture des airs de Frankenstein. Trop de griffes, le gros chaton. Au moins, c'est distinct. Garot bien assez vite improvisé, j'avise encore l'homme, hochant, pour dire que c'est bien aimable de sa part encore une fois.

Jusqu'à ce qu'un abruti éclate une bouteille et se retrouve à se blesser bêtement.

Je tente l'humour rapidement à mon tour mais bien assez vite, la situation se rappelle à moi et je regarde cette fois la rousse, l'air qui tente de lui dire que ça ira. On se retrouve vite entouré par ici et cette fois, je bloque sur le visage d'une des deux femmes. Mince, je suis presque sûr de l'avoir déjà vu, celle-ci. Même si elle a une partie du visage masqué... J'y réfléchirais plus tard. L'homme, dénommé désormais Ned, semble devoir repartir.

Ne vous en faites pas, je l'ai été pour ma part. Merci encore une fois, Ned.

Histoire de lui dire que je saurais gérer la situation. Et je me penche déjà sur la plaie pour l'examiner plus en détail, avant d'aviser les femmes qui sont encore là.

Vous pensez pouvoir trouver une trousse de secours dans ce lieu ? J'imagine qu'ils ont dû prévoir, au cas où. Du fil, une aiguille et un briquet, ça serait suffisant. Plus, ça serait parfait !

Sourire rapide, sur un coin des lèvres, avant d'en revenir à Lucy et accentuer un peu plus le pli de ma bouche vers quelque chose de plus positif encore.

Ne t'en fais pas, ce n'est rien.

Je profite que mes gants soient encore sains et saufs pour lui frotter un bout de joue, la rassurant comme je peux, avant de venir déchirer le pantalon ou ce qu'il en reste, pour dégager pleinement la vue. C'est quand même dommage d'être capable de soigner n'importe qui via mes paumes sans être capable d'user de ce don sur moi-même. J'aurais pu tenter de répartir les plaies. Mais tant pis. Désormais seuls (ou non) avec Lucy, je lui parle encore, tout en dégageant les tissus qui se sont incrustés dans la chair du mieux que je peux, grimace de douleur à l'appui, puisque mes doigts ne sont pas l'instrument les plus précis qui puissent être. Trop épais pour ce genre de tâche.

Pas un mot à monsieur S, pour ce soir. D'accord ? Regard qui se perd dans le sien, histoire de savoir si elle me comprend bien. Pas la peine de lui rappeler que je ne suis qu'un idiot inconscient incapable de laisser les autres être en danger, au plus fort des prix parfois.

Avec de la chance, elle comprendra sans doute que je n'avais pas dû mettre ça sur le CV, à l'époque. Sourire encore, avant de venir lui écraser un baiser, sur une tempe.

Ça ira, ne t'en fais pas, je ne vais pas en mourir. Ma voix se fait douce, autant que faire se peut, malgré l'air souffreteux derrière. Ah et... Merci.

Et je continue mon travail de fourmi.

Résumé:

Invité

Gaby, elle est pas habituée à tout ça. Au faste, à cette brillance dans tous le coins, à ses robes de grands couturiers, cette effervescence propre à un monde qu’elle ne fréquentera sans doute que peu. Parce qu’ils n’ont pas grand-chose en commun. C’est du moins ce qu’elle s’est toujours répétée. Mais pour une soirée, elle est décidée à en profiter, à découvrir chaque facette de ce monde qu’elle n’a toujours fait qu’observer ou rêver. Elle se prive pas non plus de descendre le champagne qui la change de la tequila. Une douceur qui est la bienvenue et à laquelle elle pourrait bien prendre gout. « On y va ? » Elle attrape deux nouvelles coupes de champagne au vol, sourire coupable sur les lippes avant d’acquiescer d’un signe de tête. « Vamos. »

Pour Gaby c’était comme se retrouver dans un décor de films. Des détails dans tous les coins, peut-être. Un univers inconnu qu’elle veut découvrir. Des moulures, des lustres, des statues, des portes grandes comme elle n’en a jamais vu. Y’a des robes qui virevoltent dans tous les sens, tellement de costards qu’elle a l’impression de croiser vingt fois la même personne, et pendant un bref moment, elle oublie Tommy. Elle se fait tirer par @Pya Vetula jusqu’au bout du couloir, et la môme reste bouche bée. Une foutue bibliothèque. Immense. Aussi grande que celle de Poudlard, qu’elle pense. Mais c’est par la conversation et l’odeur particulière qui se fait sentir dans la pièce que son attention est attirée. Elle fronce les sourcils, mauvais souvenir. Elle avait même pas vu @Éamonn McNamara. Elle le fixe, interdite, comme pour s’empêcher de regarder la jambe ensanglantée. C’est pas une fille effrayée facilement Gaby, ni même le genre qui vomit au premier truc dégueulasse. Seulement la dernière fois qu’elle a posé ses yeux sur autant d’hémoglobine, c’était sur le cadavre de sa petite sœur. « Regarde pas, toi. Ca va pas être joli. » « Ned, je … » elle sait pas. Machinalement, elle regarde la direction qu’il indique, et elle se fait avoir comme une débutante. Alors elle lève les yeux au ciel avant de reposer ses yeux sur le blessé (@Samuel Harvey) et la jeune femme avec lui (@Lucy Jericho). Y’a les souvenirs qui remontent, alors elle ferme les yeux, inspire profondément avant de les rouvrir en voyant Ned s’éclipser. Elle avait envie de lui hurler de rester, mais c’est trop tard. Des instructions sortent de sa bouche, et elle essaie de les intégrer du mieux qu’elle peut en faisant abstraction du sang. « mourrez pas ici hein. Enfin, mourrez pas tout court. » lache-t-elle un peu mal à l'aise avant d'attraper brusquement le bras de Pya. « viens. On va chercher tout ça. J'sais pas où mais... peu importe. » Elle avance plus vite qu’elle ne l’aurait pensé, tirant son amie avec elle, en se trompant parfois de porte. Ou mieux, des salles verrouillées. Fais chier. Une autre porte. Toilettes, lavabo, placard. Jackpot. Mini trousse de secours. Heureusement que c’est pas plus grave que ça. C’est pas avec leur mini compresse qu’on stoppe une hémorragie. Elle se tourne vers Pya « Manque plus qu’un briquet pour chauffer l’aiguille. » Elle soupire remet une mèche de cheveux de son amie en place. « j’avoue que c’est pas comme ça que j’imaginais la soirée. »

Résumé:

Invité

Stroll down to death

Take off the mask

Son séjour dans la cave avait laissé Archie assez surpris, il avait presque assisté à une tentative de meurtre puis s’était fait écrasé par un homme assez … étrange, qui avait néanmoins fait tomber un billet qu’Archie s’était empressé de ramasser et enfin un groupe de plusieurs personnes était arrivé. Après avoir échangé quelques banalités avec eux, Archie avait décidé qu’il était bien trop de socialisation et de sourires hypocrites pour une seule soirée.

C’est ainsi qu’après avoir attrapé @Damariss D. Noble par le poignet, lui faisant part de son intention de discuter sérieusement avec elle que les deux jeunes adultes avaient divagués dans le manoir dans un silence tendu.

Ils s’étaient ensuite retrouvés dans une salle pour le moins … intrigante. Archie avait été surpris d’y trouver une peinture de Félix Labisse, peintre surréaliste qui peignait des choses assez morbides comme des exorcismes par exemple. Archie trouvait ses œuvres pour le moins creepy mais elles étaient également fascinantes et il ne pouvait s’empêcher de les regarder, comme si elles l’attiraient dans le but de dévorer son âme. Il fit part de ses connaissances sur le peintre à la jeune fille qui l’accompagnait.

Il pouvait entendre un peu plus loin quelques paroles échangées mais ne s’en souciait guère, préférant se pencher plus sérieusement sur les autres objets qui occupaient la salle, espérant découvrir d’autres trésors. Il s’imaginait que Damariss devait être surprise de découvrir son penchant pour les peintures bizarres et les vieux objets.

Spoiler:

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AVENGEDINCHAINS

Invité

Damariss et le gratin d'Arcadia

Take off the mask, LA BIBLIOTHEQUE

Il voulait parler, ils allaient parler. (@Archer Wu)

Pas tout de suite, apparemment, si elle en croyait le silence lourd dans lequel ils cheminaient.

Il les fit pénétrer dans une salle, un peu au hasard si vous vouliez son avis, et de longues rangées de bois précieux et livres anciens les accueillirent.

Damn, ça c'était de la bibliothèque.
Peut-être qu'elle repartirait avec un livre sous le bras plutôt qu'une bouteille.
Ses doigts la démangeait déjà, l'envie de parcourir les tranches qui s'alignaient à perte de vue irrésistible.

Damariss faisait mine de ne pas l'écouter, elle n'allait pas lui donner le luxe de savoir que ce cours d'histoire de l'art improvisé était intéressant, promenant son regard sur les bureaux d'étude alentours.

Honnêtement, Felix sonnait comme un creepy dude si elle se fiait aux visions bizarres s'échappant de ses tableaux.
Délaissant Google image, un mot de l'exposé du serveur attira son attention.

Labisse peignait de l'exorcisme ?
Son regard retomba sur la Bible ouverte face à elle sur le bureau. Nul besoin de lire le passage, le Père Rodrigue lui avait souvent ressassé lorsqu'il lui maintenait la tête sous l'eau, pour « exorciser le démon hors d'elle ».

S'il ne goûtait pas les flammes de l'Enfer, elle espérait qu'il avait au moins apprécié celles de son église.

Ses yeux glissèrent sur les autres ouvrages, les parcourant rapidement.

« Quelqu'un chez la Nuova est obsédé par les exorcismes. Exorcisme biblique, islamique, éthnique... Peintre qui fait des tableaux chelou... »

A côté de la création du creepy dude, se tenait une magnifique peinture de Marie- Madeleine.

« Selon la Bible, Jésus aurait exorcisé 7 démons hors de Marie Madeleine. »

Il y a encore de l'espoir pour toi, qu'il disait le vieux Rodrigue.
Elle haussa les épaules, badine.

« Pour les scientifiques, les démons étaient en réalité la fièvre liée au paludisme qui sévissait à l'époque. »

Elle doutait que le paludisme frappait qui que ce soit à la Nuova, mais l'idée des recherches sur l'exorcisme soient nécessaires... brrrr.

Damariss se retourna alors vers le serveur, le regard sombre et sérieux.

« Mais sinon t'es qui ? Et tu me veux quoi, sérieux ? »

Des voix lui parvinrent enfin, ils n'étaient pas seuls dans la grande bibliothèque.

Spoiler:

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AVENGEDINCHAINS

**The Third Eye**

take off the mask

season 1 - episode two.

Ils sont peu nombreux dans la bibliothèques, voix qui murmurent entre les rayonnages, au-dessus des lourds tapis d'orient brodés de lettres d'or - un oeil averti pourrait distinguer les mots moshka, jnana, raja, samsara, et mahabharata incrustés dans l'étoffe - sur lesquels saignait l'homme blessé par le fauve (@Samuel Harvey), autour duquel s'affairaient nombreuses mains secourables.
Ils sont rares, mais ils sont auréolés de l'aura bienveillante de la connaissance, les visiteurs de la bibliothèque, et bientôt, ce sont deux êtres de plus qui font leur entrée. @Damariss D. Noble, qui soupçonnait l'exorcisme dissimulé dans les rayonnages et les tableaux, alors même que le serveur (@Archer Wu) se laissait émouvoir par les coups de pinceau vengeurs de Labisse. Troublé par l'un des mouvements du serveur, un livre s'écrase ouvert au sol, ouvert sur une page cornée et annotée de trois lettres à l'encre bleue, M A N.

EXTRAIT DE GUIDE « L’HISTOIRE DE L’EDEN MANOR », guide confectionné par la SHA, Société Historique d’Arcadia. a écrit:: Bâti en 1916 après la démolition du château d’un noble […] l’Eden Manor s’impose comme l’une des nombreuses merveilles d’Arcadia […] Bibliothèque regorge de nombreux savoirs […] aujourd’hui il est prisé pour les réceptions […]

VINGT JUILLET 2018 — la nuova camorra organise son bal masquerade pour sceller la trêve entre panthéons; toute la ville est invitée, mais toute la ville n'accèdera pas à l'ensemble des pièces du manoir.
» les salles sont désormais ouvertes. n'hésitez pas à y rp et chercher des indices... :smirk:

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» pour que vos actions soient prises en compte par le mdj, un résumé sous spoiler de votre intervention sera à mettre (nb: privilégiez les actions 'politiques' dans le résumé)
» essayez d'intégrer au maximum les autres membres, n'oubliez pas que vous êtes tous masqués, petits coquins.
» en participant à cette intrigue, vous acceptez de laisser en partie le sort de votre perso entre nos mains... promis, nous ne tuerons personne, c'est juré, mais vous êtes susceptibles de recevoir un mp du mdj à tout instant, et il vous faudra jouer le jeu :smirk:

(sinon c'est pas drôle)
» amusez-vous :smirk:

Invité

Fixée sur le sang qui coule, la jambe atrophiée, je reste tétanisée. Mon corps se refuse à bouger. J'ignore ce qui motive une telle paralysie. Je ne suis pas en mesure de gérer cette soudaine gravité. La situation n'est ni drôle, ni légère. Mon corps se pétrifie comme pour s'en préserver. Ma détresse s'écoule hors de ma carcasse. Il n'y a ni montagne, ni fleur, ni foudre. La réalité écrase mes muscles tout en pinçant les nerfs.

Tu es toute petite, Lucy.
Toute petite.
La Vie n’est pas un jeu.

Et cette voix qui me pousse à l'inconstance ludique ne chante plus.
Autours de nous, le monde s'agite en accéléré. Qui a donc appuyé sur "avance rapide" sans me prévenir ? Vas et viens. Bourdonnement de ruche. Multiplication des infirmières comme des petits pains.

Jusqu’à ce que tu me touches.

- Ne t'en fais pas, ce n'est rien.

Je déglutis, regard embué et un peu perdu.

- Pas un mot à monsieur S, pour ce soir. D'accord ?

J'opine lentement du chef. Lucas serait si triste que son joli corbeau soit tout déplumé...

- Pas la peine de lui rappeler que je ne suis qu'un idiot inconscient incapable de laisser les autres êtres en danger, au plus fort des prix parfois.

Déglutition. Petit rire angoissé. Un peu aiguë.

- Je.... J'sers à rien... Chuis désolée.... Voix de petite fille, de cette gamine que je déteste et que tu ramasses; en déployant tes ailes, piquant du bec vers mon front. Tes lèvres sur ma peau produisent un frisson. J'en reste abasourdie.

Tu ne vas pas vomir, hein ?
Dis ?

- Ça ira, ne t'en fais pas, je ne vais pas en mourir.

Mes prunelles lancent des "Tu promets ?" à qui mieux-mieux.

- Ah et... Merci.

Ta voix toute douce est comme un baume. Tu sais, pourtant, que je n'ai rien fait. Moi, je ne sais rien de rien à part chanter. Tu es gentil Sammy. Je comprends pourquoi Lucas t'apprécie autant. Laisse-moi t’apprécier aussi. D'accord ?

Mon corps bouge enfin pour t'éponger le visage de ma manche et te laisser tout à ta concentration. Tu dégoulines et ta gorge doit être si sèche... Une tâche sombre s’agite à l'orée de ma vision. Un serveur ! J'agite la main en le hélant.

- Hep, vous ! Il nous faudrait de l'eau s'il vous pl...

A cet instant précis, un lourd livre ancien choix des étagères et manque d'éborgner l'employé. Sursaut ! Je me raidis de tout mon être en poussant un couinement de souris.
Mais qu’est-ce que c’est que cette maison de fous !?! Je veux rentrer, me lover dans les bras de Lucas et tout oublier ! Un chocolat chaud ou un smoothie, ce serait parfait !
Mon regard glisse la jeune femme aux cotés du serveur. Je sens bien que les larmes me montent aux yeux et comme une pauvre gosse inutile je tente de les refluer.

Résumé:

Invité

Stroll down to death

Take off the mask

Archie doit avouer être agréablement surpris par les connaissances bibliques de @Damariss D. Noble. Elle n’avait pas l’air particulièrement religieuse, mais Archie imaginait que ce genre de chose n’étaient pas forcément écrites sur le visage des gens.

Il écoutait néanmoins ses dires avec attention, notant les liens évident qu’avaient fait les personnes qui avaient décoré cette bibliothèque, entre les tableaux étranges de Labisse, certains qui traitaient d’exorcisme et l’histoire trouble de Marie Madeleine. Ces personnes devaient être de grand fans des époux Warren.

Après son petit cours de catéchisme, la jeune femme lui posa une question à laquelle il était ravi de répondre.

« Archer, Archie pour les intimes, et je pense qu’on est intimes puisque tu m’as fait frôler la mort, tu m’as volé de l’argent et voilà que maintenant on est dans un centre d’exorcisme, génial. »

Il espérait vraiment que Sun Wukong était avec lui ce soir.

Il allait répondre à la suite de la question de sa nouvelle acolyte, lorsque que quelqu’un le héla soudain. Surpris, il fit tomber d’un geste distrait un des ouvrages, qui s’ouvrit au sol sur une page où était inscrites les lettres M, A, N à l’encre bleutée.

man, 什么鸟 ?

Il se retourna vers la jeune femme qui l’avait appelé, et qui avait l’air au bord de la syncope puis vers Destiny, espérant qu’elle pourrait leur apporter une réponse. Peut-être qu’elle s’y connaissait aussi en encre bleue.

Spoiler:

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AVENGEDINCHAINS

Invité

Damariss et le gratin d'Arcadia

Take off the mask, LA BIBLIOTHEQUE

La réponse d'Archer (@Archer Wu) l'avait laissé abasourdie. Elle allait lui répondre en deux parties, deux sous-parties, pour lui expliquer que de un, ils n'étaient pas intimes, puis, de deux : WTF.

C'était elle qui l'avait poussé dans les deals chelou d'allées sombres peut-être ? Et bordel, encore ces dix dollars ?!

Cependant, avant qu'elle ne puisse se lancer dans un monologue outré, une voix interrompit leur discussion, hélant ce qu'elle pensait être un serveur.

Ouais, va travailler, Roberto.

Dans sa surprise, Archer/Roberto/le stalker, qui savait qui il était vraiment, avait fait tomber un ouvrage, qui avait chu, ouvert sur une page cornée.

Damariss ramassa distraitement le lourd tome, gardant la page marquée avec un doigt tout en le tenant – l'histoire de l'Eden Manor, fascinant, à n'en pas douter – avant de se diriger avec son compagnon involontaire vers la jeune fille à l'air perdue (@Lucy Jericho).

Blabla 1916, blablabla bibliothèque. Boooo-ring.

Hey, qui avait écrit sur ce bouquin ? On n'arrêtait pas ça après le collège normalement ? Surtout pour écrire « Man » ?

Relevant la tête et délaissant la page qu'elle parcourait en diagonale, elle prit note de la présence d'une autre personne dans la pièce (@Samuel Harvey).
A la vue de sa jambe en lambeaux, la détresse dans la voix de l'inconnue lui parut tout de suite plus logique.
Néanmoins, en dépit de l'angoisse compréhensible de la jeune fille, l'homme avait l'air de maîtriser son ouvrage. Avec douleur, certes, mais eh, beggars can't be choosers.

Avec un sourire qu'elle voulait rassurant à la jeune fille, ses yeux se posèrent pourtant sur le blessé, qui lui semblait le plus rationnel des deux, lorsqu'elle s'enquit :

« Avez-vous besoin d'aide ? Je crois avoir entendu d'autres personnes un peu plus tôt, est-ce qu'elles sont parties chercher les secours nécessaires ? »

Ses yeux se posèrent machinalement sur la blessure, tentant d'évaluer les dégâts, mais ce furent les inscriptions brodées sur le tapis qui retinrent son attention.

Uh. De l'hindi.

Elle googla machinalement les termes, sa curiosité naturelle reprenant le dessus. Même si certains lui étaient familiers, - oui, la révélation de la divinité de son professeur avait joué, et alors ? - d'autres lui restaient inconnus.

Oh.

Oooh.

« Man » écrit en bleu. Ces références à la religion hindou.

« Man. Encre bleue. Blue. Blue Man. Vishnu. Vishnu à la conque et au disque contre les démons. Démons, exorcisme. Boum. Case closed. »

Elle maintint son air sérieux pendant 5.6 secondes avant d'éclater d'un rire qu'elle contint autant que possible.

Ce n'était pas le moment des blagues nulles.
Même si la conque ou le disque pouvaient s'avérer utiles en exorcisme. Peut-être devrait-elle laisser un mémo pour le propriétaire des lieux et son obsession avec les exorcismes. Trouver un de ces objets pourrait lui être utile.

Spoiler:

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AVENGEDINCHAINS

Invité

Accompagnée de Pya, la mexicaine fonce à travers les couloirs, se heurtent à des portes fermées, avant de voir un gars sortir un briquet de sa poche. Elle accélère, la main de son amie dans la sienne. « Je te l’emprunte. » Pas le temps d’attendre une réponse, son sourire le plus radieux suffira bien. Au pire, il peut toujours la suivre. Mais Gabriela, elle fonce déjà vers la bibliothèque, le briquet entre les doigts, et le reste entre les mains de Pya.

La grande porte devant elle, elle la pousse, se fraye un chemin en découvrant les nouvelles personnes présentes. Pendant un instant, elle reste figée devant le blessé. Les mêmes images en tête. Celles de sa sœur, en train de rendre son dernier souffle entre ses bras. Du sang. Partout. « Tiens » dit-elle en offrant le briquet et en prenant la trousse de secours des mains de Pya pour remettre le tout dans les mains de la jeune femme (@Lucy Jericho) « J'espère que ça ira. » Elle tourne la tête vers la fille à côté (@Damariss D. Noble), le nez dans son téléphone.
Elle lève le nez, pose ses opales sur les différentes étagères de la bibliothèque. Des centaines et des centaines de bouquins. Elle a toujours aimé lire et s’instruire Gab, et l’occasion lui a été arrachée pendant des années. Depuis qu’elle est à Arcadia, elle a rectifié le tir, du moins en conjuguant ça à son boulot de barmaid. Mais aujourd’hui, elle est hypnotisée. Du bout du doigt, elle parcourt la reliure des ouvrages. Il y a de tout. « Man. Encre bleue. Blue. Blue Man. Vishnu. Vishnu à la conque et au disque contre les démons. Démons, exorcisme. Boum. Case closed. » au moment où son index caresse la couverture d’un bouquin d’astronomie attendant d’être arrangé, elle fronce les sourcils avant de se tourner vers la brune. « Comme le satellite. » elle secoue légèrement la tête. « Y’a un astéroïde qui a été nommé Vishnu. » ajoute-t-elle en haussant les épaules « j’ai vu ça à la télé » marmonne-t-elle comme si elle avait besoin de justifier quoique ce soit. Elle relève la tête, observe un tableau d’un peinte dont elle ignore tout. Creepy. Elle grimace en voyant la bible. Trop de sales souvenirs. D’hypocrisie aussi. Alors une nouvelle fois, c’est sur la fille non loin d’elle qu’elle tourne son regard.

Résumé:

Invité

Sursaut.
Il n'y a que moi qui semble au bord de l'explosion nucléaire. Je suis de nouveau Lucy la petite, toute petite, orpheline qui ne sait rien à rien du monde si vaste. La jeune fille et son acolyte (serveur ? pas serveur ? Après tout moi aussi j'ai usurpé ces vêtements de service...) s'approchent. Elle est d'une beauté frappante dans sa robe de dentelles subtilement entrelacées de nudité et sequins.

Chante.
Pourquoi ne chantes-tu pas pour elle ?

- Avez-vous besoin d'aide ? Je crois avoir entendu d'autres personnes un peu plus tôt, est-ce qu'elles sont parties chercher les secours nécessaires ?
- Ah ! hum... euh.. oui.... que je balbutie, loin de mon éloquence sautillante habituelle, tout en récupérant la trousse de soins, tendue par une des jeunes filles venues à notre secours.

Chante !
Chante pour elle !

Je ne veux pas.
Sammy est blessé, il a besoin de moi...

Ce n'est qu'un simple mortel, laisse-le se vider de son sang.
Chante.
Chante pour la beauté et la poésie, déchaîne les prémices de la séduction sur cette nymphe. FAIS EN UNE MUSE.

Sa.... Muel....il....

.... N'est rien.
Et je réalise que la foudre me frappe à nouveau, en dedans cette fois. Je suis là, exclue de ce corps qui est le mien, à chanter de ma Voix d'or qui appelle au Destin.
Ô toi, toi, beauté vampirique, esquinte-toi les sens sur cette mélopée !
Les perçois-tu exploser en myriade de confluences ?
Tu es exsangue de désir et d'envie.
Ton coeur bat, il bat si fort ! Tes poumons ont soif d'un souffle qui n'est pas encore tien.
Je n'ai nul besoin de rimes pour t'entortiller autour de ma poésie.
Tu vibres d'instinct à ma sombre élégie.
Ton sang boue, tes attraits exsudent.
Tu es la Séduction, le Poison et la Famine.
Tu as Faim,
Ô jolie poupée de dentelles et de sequins.
Ils seront tous poètes à tes yeux, tous ! Ils ploieront à genoux pour te satisfaire, et moi, moi, je t'aurais pétrie pour te disposer à l'Amour.

Danse, danse, danse sur des charbon ardents !
Danse comme si ta vie en dépendait.
Prépare-toi à connaitre et incarner la passion comme jamais...

Une idée enfantine me traverse l'esprit, celle que Sammy puisse détester tout ceci. Ce grappin s'ancre à ma cervelle et me ramène par petit bout en possession de moi. Lorsque les dernières notes de mon timbre se dispersent dans l’atmosphère enfiévrée, je contemple mon oeuvre. Effarement.

Je n'ai pas voulu.
Je n'ai pas voulu ça...

L'éclair qui m'a foudroyée, ne m'a octroyé aucun pouvoir. C'est lui qui exerce son pouvoir sur moi. Une fatigue puissante s'abat sur ma conscience. Le regard qui coule vers le blessé n'a plus rien de primesautier.

C'est un appel à l'aide.
Une bouteille à la mer de quelqu'un qui s’asphyxie.

Résumé:

Invité

À moins que vous ne sachiez recoudre quelqu'un, je crois qu'il va falloir attendre les fameuses personnes, oui. Mais merci, c'est gentil.

Sourire.

Je n'aime pas ça. Tout ce que dégage ce bal. Ce que dégage le lieu. Ce bouquin qui vient barrer le quotidien soudainement. Ce qui en découle, les mots qui me font froncer les sourcils. Concentré sur ma tâche, concentré à tenter d'aller au plus vite, jusqu'à entendre revenir les personnes. Je récupère le briquet, observe la trousse de secours partir entre les mains de Lucy, avant de la récupérer à mon tour. Ouvrant le tout en vitesse, pour en sortir une aiguille que je stérilise et chauffe à blanc avec le briquet.

Merci, vous avez été efficaces !

Pourquoi chante-t-elle, Lucy ?

Je relève le regard vers elle, perturbé. Quelle genre de divinité t'habites ? Ça ne sent pas bon, malgré tout. Et merde. Un regard sur les autres. Combien sont d'une mafia, ce soir ? J'abandonne la trousse de soin, le briquet, l'aiguille. Tout. Mis sur le côté, je retire les gants pleins de sang qu'est le mien. Et quand elle reprend conscience, je sens dans son regard que rien ne se passe comme prévu non plus, pour elle. J'arrive, Lucy. J'appose mes mains sur son visage, de nouveau, dévore la panique, ce qu'il faut, pour qu'elle retrouve ses esprits. Dévore, Samuel.

Tout va bien se passer. On va partir, d'accord ?

Les pouces qui caressent le millier d'étoiles qui grignotent sa peau, de part en part. Reprend tes esprits. Je perd le mien, en échange. À trop prendre, je sens cette sensation de... De ne rien pouvoir contrôler. Une peur interne, qui pourrait devenir intense si je continue. Il me faut... Arrêter. Je retire mes mains, pour me redresser, faisant fi de la douleur que ça m'arrache.

On va rentrer, prendre un taxi, aller à l'hôpital, je ne me sens pas assez en forme pour me recoudre tout seul finalement.

Mensonge, mensonge, mensonge... Qu'importe, si c'est pour Lucy. Je l'invite d'un geste à se coller à moi, la gardant au plus proche, avisant les autres, la crainte qui sommeille dans les synapses, les tripes. N'y touchez pas, qui que vous soyez, quoi qu'elle soit. Et tenter d'avancer, prenant appui au mieux sur ma jambe gauche. Lenteur effarante.

Gardez la trousse de soin au cas où, elle pourrait servir...

Tant pis pour l'aiguille, le fil, le briquet, les gants. Pour tout. Il faut juste que... Que je retrouve la maitrise de moi-même. Impossible est ce voeu, Samuel.

Résumé:

**The Third Eye**

take off the mask

season 1 - episode two.

La vue des blessures, qui avive les sentiments chez les occupants paniqués de la bibliothèque. Le temple de la connaissance, incapable de guérir @Samuel Harvey, victime du fauve et de sa fureur. Le temple de la connaissance, qui révèle ses mille et un secrets à ceux qui sont prêts à les écouter.
Une bible, un livre qui tombe, un journal tâché de café, un vieux carnet qui prend la poussière, des mots gribouillés à l'encre délavée sur ses pages.

Citation :: (page 4)

À la lumière de cette nouvelle bougie, il m’est impossible de fermer l’œil. Je me questionne le jour. Sur mon identité et l’authenticité de mes objectifs. [suite illisible]

J’ai rêvé hier, comme il m’arrive souvent de rêver. D’une autre vie, d’un autre visage et d’Arcadia. J'avais un rôle, je devais prévenir. Je ne sais plus qui ni quoi. Prévenir, c'est tout ce dont je me souviens. Songes prophétiques récurrents ou fièvres démentes ? Je ne saurai encore l’affirmer. Eleanor me demande de réduire ma consommation d’opium à un minimum. Peut-être devrais-je l'écouter.

M. Novelli
15 décembre 1952.

Le chaos qui s'insinue un peu dans le havre de paix, encore un peu, toujours un peu plus. C'est le désir qui vibre sous la peau de @Lucy Jericho, contrôle perdu d'Erato, et c'est @Damariss D. Noble qui est enflammée des sentiments. Le blessé qui soigne l'âme des autres en éloignant sa protégée, en dépit de tous présages.

VINGT JUILLET 2018 — la nuova camorra organise son bal masquerade pour sceller la trêve entre panthéons; toute la ville est invitée, mais toute la ville n'accèdera pas à l'ensemble des pièces du manoir.
» les salles sont désormais ouvertes. n'hésitez pas à y rp et chercher des indices... :smirk:

LES DIX COMMANDEMENTS
» pour que vos actions soient prises en compte par le mdj, un résumé sous spoiler de votre intervention sera à mettre (nb: privilégiez les actions 'politiques' dans le résumé)
» essayez d'intégrer au maximum les autres membres, n'oubliez pas que vous êtes tous masqués, petits coquins.
» en participant à cette intrigue, vous acceptez de laisser en partie le sort de votre perso entre nos mains... promis, nous ne tuerons personne, c'est juré, mais vous êtes susceptibles de recevoir un mp du mdj à tout instant, et il vous faudra jouer le jeu :smirk:

(sinon c'est pas drôle)
» amusez-vous :smirk:

Invité

take off the mask / la bibliothèque

intrigue

Sinead flanque un coup de pied dans une énième porte de ce foutu manoir. C’est qu’elle commence à en avoir assez de ce dédale alors qu’elle tient fermement @Aodha Ó'Súilleabháin par le bras (pas celui qui s’est pris une balle, elle n’est pas sadique non plus) et la traîne derrière elle, en espérant que l’influence de la pomme d’or cessera avec la distance. Mais plus leurs pas les éloignent de l'engin maudit, plus une douleur lancinante se fait ressentir et lui donne l'impression qu'elle brûle de l'intérieur. Est-ce moi qui fait subir ça à Ao ?, s'interroge-t-elle, tout en puisant dans les ressources de Nemhain elle-même pour lutter contre cette souffrance et continuer ce combat pour comprendre le chaos environnant, quitte à ce que la souffrance s'aggrave à cause du lien entre les deux déesses. Elle ne veut même pas imaginer l'état de Bronach.

« Ah bah voilà, enfin ! », clame-t-elle quand la pièce se révèle remplie de bouquins et… de sang ? À peine ont-elles mis un pied dans la bibliothèque que l’atmosphère se tend encore plus qu’elle ne l’était avant leur arrivée : forcément, deux déesses de la guerre qui débarquent en même temps, ça augmente les tensions. « Shit. », ponctue-t-elle en suivant rapidement des yeux les tâches de sang jusqu’à un visage connu pour l’avoir croisé plusieurs fois déjà quand elle vient jouer de l’alto au Silver Arrow, et l’homme a l’air bien mal en point ( @Samuel Harvey ). Correction : deux visages connus avec le Silver, lorsqu’elle dévisage la petite chose chevelue qu’il tient serrée contre lui, connue plus de vue que de nom -elle a pas l’air bien non plus, d’ailleurs ( @Lucy Jericho ). Non pardon, trois visages connus, puisqu’elle repère aussi un peu plus loin @Damariss D. Noble, qu’elle essaie de débaucher et de ramener dans le droit chemin (celui de son camp, et non celui de la Calavera), fringuée pour l’occasion et accompagnée d’un type anonyme. Pas que du divin, Sin parie. Mais bon, c’est pas comme si la discrétion était encore de mise, vu la tournure de la soirée. « Je sais pas ce que vous prévoyez de faire, mais je me permets de vous déconseiller de sortir : y a un gros machin plein de poils en bas, des balles perdues dans les jardins, et certainement d’autres conneries dans ce manoir pourri. » Tenant toujours Aodha par le bras, Sin referme la porte derrière elles d’un coup de talon et demande à la cantonade, notamment à l’adresse des deux nanas inconnues un peu plus loin : « Est-ce qu’il y a des choses étranges qui se sont produites ici aussi ? Ou bien vous êtes pépères et vous lisez des vieilles revues por— » La palabre s’interrompt, la raillerie se suspend, l’œil s’est posé sur la dégaine et la tâche de sang qui ne s’interrompt jamais de Samuel Harvey. Ça lui coupe la chique. En passant comme ça, au premier coup d’œil, ça lui semblait aller bien. Le problème, c’est que ça a tout l’air d’une blessure qui n’est pas refermée correctement. « Besoin d’une couturière ? » Est-ce une bonne idée ? Ça va la forcer à lâcher Ao, ça. Pas forcément la meilleure idée.

Spoiler:

(c) DΛNDELION

Invité

under the mask

saison une, épisode deux

Revendications Morbides. Au départ, elle pensait quitter un havre de sang pour un havre de paix. Mais il ne semble pas encore possible de s'y laisser prendre. Si elle jette un oeil aux jardins, qu'elle y aperçoit de nombreuses personnes s'agiter dans tous les sens, elle reste immobile, calfeutre l'esprit en feu. Elle se demande pourquoi tout le monde semble se détruire mutuellement, et elle estime que quelque chose ne va pas. Quelque chose qui souhaite peut-être déterrer l'envie de tuer. Et Fiona serait proie facile à cet instant précis. Elle jette un dernier coup d'oeil derrière elle, puis trouve un passage dans les couloirs. Des toilettes, quelque chose, n'importe quoi, juste pour évacuer le sang qui lui couvre le visage. Le miroir lui crache la réalité à la figure. Sur les trois ADN qui traînent sur sa charogne, il y en a un appartenant à un mort. Si elle se passe de l'eau sur le visage, le sang s'éparpille mais ne semble pas vouloir la laisser en paix. Les cheveux commencent à sécher, et elle sait que quiconque la verra dans telle tenue aura tantôt fait de la penser folle.

Elle s'éloigne de la foule. Conviction que l'idée de s'y rendre est la pire de toutes. Bien qu'elle soit aussi consciente que certains des siens s'y trouvent, Fiona sait pertinemment que son pouvoir parmi ceux-là serait catastrophique. En particulier si quelque chose tente de la rendre encore plus fragile. Comme ce spectre, qui aurait pu s'emparer d'elle, quelques minutes plus tôt. S'engage dans le couloir, une fois de plus, laisse une traînée de sang derrière elle, la robe n'est que d'un rouge trop réel. Lorsqu'elle aperçoit la chevelure de @Sinead Reed, elle accélère le pas. La suit pour la rejoindre, au moins trouver quelqu'un qui appartient à sa patrie. Mais elle fait bientôt face à une petite foule, bien domiciliée ici pendant les hostilités. Observer les visages lui confirme une seule chose : aucun d'entre eux ne s'attendait à la voir dans tel état. « Je vois que tu préfères sauver de jolies femmes plutôt que de chercher ta Reine. » sarcasme léger pour essayer de se détendre, et faire comprendre l'inquiétude générée par son absence.

Elle observe les rangées de la bibliothèque, les détails autour d'elle, quelques secondes, et se demande si elle y trouverait davantage. Mais à l'instant, elle se contente d'observer @Aodha Ó'Súilleabháin, observer @Samuel Harvey. « Il n'y avait pas assez de sang. » Elle se dépêche, et dans sa débâcle, se dirige vers le bureau pour balancer tout ce qui se trouve dessus. ça lui ferait presque du bien. « Tant pis, ce Manoir est déjà dans un état calamiteux. Sin, allonge Aodha, je vais cautériser sa plaie. » Seule chose qu'elle peut accomplir. Et si @Samuel Harvey semble lui aussi avoir besoin de soins, il semblerait que la cautérisation ne soit pas nécessaire, voir même trop douloureuse et dangereuse pour sa plaie déjà à moitié recousue. Elle jette un coup d'oeil autour d'elle, essaie de trouver une lame, quelque chose qui pourrait chauffer à blanc. « L'un d'entre vous aurait un objet en métal ? » elle s'adresse à tous, dans l'espoir de ne pas devoir chercher. Alors elle regarde un peu plus attentivement autour d'elle. Lorsqu'elle aperçoit ce cahier qu'elle vient de tout simplement jeter au sol. Elle en lit les quelques passages, fronce les sourcils. C'est le cerveau qui tend à reporter les informations. « Sin, je crois que j'ai quelque chose. » Elle lui tend le cahier, la laisse lire à son tour. Tandis qu'elle se retourne vers les autres. « Avez-vous trouvé quoi que ce soit d'intéressant ici ? » Elle a de l'espoir, et elle le fait comprendre. Elle pointe le doigt vers les pages qu'elle a offert à sa comparse une seconde. « Prévenir. ça ne te dit rien ? Mendes. Celui qui a écrit ça pourrait certainement être sa récurrence précédente. Il faut chercher davantage entre ces murs, nous obtiendrons peut-être des réponses. » Mais elle doit prendre soin d'Aodha auparavant. Elle ne la laissera certainement pas comme ça.

Actions:

DESIGN ϟ VOCIVUS

Invité

Une tête connue qui arrive. Je l'observe, la veste pleine de sang, la femme avec elle blessée. Et je me dis qu'il est réellement grand temps d'y aller, oui. Un regard circulaire, en tentant d'évaluer les chances de passer outre la grosse bête annoncée. Nombreuses. Le lieu est sacrément insonorisé en tout cas, pour n'avoir rien entendu plus bas. Ou assez éloigné pour ça. On passera par une porte de service, ça suffira amplement pour éviter les dangers.

Ca ira, merci.

Beaucoup de passage, par ici. Je n'aime pas ça. Des blessées, encore et encore.

On y va.

On s'éclipse, laisse la bibliothèque et sa population bien trop nombreuses pour ne pas attirer des emmerdes. Évitant aussi soigneusement la fameuse bête, quelle qu'elle soit, afin de partir de là, s'écraser dans ma voiture et souffler. Prenant dans la boîte à gants de quoi me soigner partiellement, je laisse la conduite à Lucy, en lui indiquant mon adresse.

Résumé:

Invité

Des mains fraîches, sur mon visage. Des longs doigts tout fins qui grignottent ma confusion. Hébétée, je regarde Samuel et le contact de sa peau sur mes joues.

Tu vas me vomir dessus.

- Tout va bien se passer. On va partir, d'accord ?

J’acquiesce en silence, éreintée, dans un état second. A coté de moi même.

- On va rentrer, prendre un taxi, aller à l'hôpital, je ne me sens pas assez en forme pour me recoudre tout seul finalement.

Voiture. Hopital. D'accord.
Avancer un pas devant l'autre.
Facile. Juste respirer, garder la tête baissée.
Avancer, un pas devant l'autre.
Le poids de Sammy en appui contre mes épaules : Béquile humaine, je suis.

Porte qui claquent. Furie ensanglantée qui cause vite. Plein de mots dans la bouche. Plein de rouge sur la robe. Plein de mouvement. Partout. Des corps qu'on trimbalent. Une odeur de chair grillée qui me donne un haut le cœur.

Ferme les yeux, Lucy.
Ce que tu ne vois pas ne peux pas te faire de mal...

- Besoin d’une couturière ?
- Ça ira, merci. On y va.

De Sammy ou de moi, je ne sais plus qui est la béquille.
Nous marchons, aussi vite que sa jambe nous le permet. Nous enjambons des choses, en contournons d'autres. Mes paupières closes, refusent de laisser filtrer la lumière. Il y a simplement les odeurs d'hémoglobine et d'alcool répandus, le bris des verres qui crissent, le brouhaha de la panique.

C’est une fois dans la voiture que je m'autorise à respirer de nouveau et à regarder la route. Inutile de dire à Sammy que je n'ai pas le permis. Je conduis, juste. Je nous conduis loin de cette folie.

Donne-moi juste une direction, Samuel...

Résumé:

Invité

Damariss et le gratin d'Arcadia

Take off the mask, LA BIBLIOTHEQUE

Alors qu'elle tentait tant bien que mal de rassurer Jan (@Alejandro Flores), celui qui devait s'inquiéter pour sa vie était indéniablement le passager avec Bael au volant, tout en continuant à lire en diagonale les articles wikipédias sur les termes hindis, deux jeunes filles firent irruption dans la pièce, voix auparavant méconnaissables.

Gaby (@Gabriela Jimenez) était donc là elle aussi. Jan allait leur faire un ulcère.

Avec son accolyte, qu'elle jurerait avoir déjà vue, elles se délestèrent du matériel de premier secours apporté à l'homme blessé, le laissant s'occuper de la couture.

« Un satellite Vishnu ? Le bouquin d'astronomie aurait été là pour ça alors ? Ce jeu de devinette est un peu trop bien orchestré à mon goût...»

« Bons goûts par contre, Arte forever. », avec un clin d'oeil amusé envers la jeune hispanique, elle poursuivit, « Je plaisantais mais Vishnu colle vraiment ? Lié au Mahabharata avec ses Avatars, qui étaient des Rajas, - à moins que le pluriel ne soit Rajazzz ? Du jazz rad haha. »

Les avertissements de Jan étaient moins drôles, eux. Si les Titans étaient là pour les tataner... well, elle était bien contente d'être humaine.

Vishnu, dieu de l’Équilibre entre les mondes, n'intervenant que pour ce dernier. Et si les Titans voulaient leur vengeance et renverser les Dieux ?

UH OH, SpaghettiOs.

La mélopée s'élevant l'arracha à ses considérations apocalyptiques.

Dafuq ?

Est-ce que la jolie rouquine venait de se prendre un maléfice de comédie musicale ?

…

Damariss recula de quelques pas, la démarche tremblante, hésitante. Son dos buta contre un bureau, où elle laissa choir son portable, les doigts trop fébriles pour le retenir. La tête baissée, la main sur la poitrine, elle tentait de calmer sa respiration.

Elle n'était pas bien..., son cœur s'affolait
Quelque chose...
Elle voulait, elle avait besoin
Quelque chose était en train de se produire contre sa volonté et...

Et... Damn, elle se sentait bien.

Oublié le 13 sur 10. Elle était un 22 dans une pièce remplie de 8.
She was the snackiest snack here, and she knew it.

L'homme blessé et son enfant perdu tentaient de prendre la fuite. Tant mieux, ils étaient abîmes, éreintés, faibles et inutiles.

D'aucun secours pour ce qu'elle désirait actuellement, son dû.

Le vibrement étouffé de la notification d'un message, son que son oreille était entraînée à repérer, même à 3 pièces à la ronde, attira son attention sur le serveur.

En plus de lui réclamer de l'argent, il lui volait ses affaires ? Le culot. Il avait de la chance d'être mignon. Et probablement un maître de kung fu.

Elle était certaine qu'en se concentrant, en insistant sur ce qu'elle savait pertinemment, sa perfection, on ne lui refuserait rien. Et si elle voulait agrémenter sa force de persuasion d'une pick up line de choix, c'était son problème.

« Are you my phone charger ? Because without you, I'd die. »
Elle retint un rire, adorable, naturellement, avant de poursuivre, la main tendue dans une demande :

« Nan, sérieux, je vais vraiment mourir sans mon téléphone, merci de me le rendre. »

A peine le temps d'apprécier l'effet qu'elle avait, son portable revenu à sa propriétaire, à peine le temps de vouloir se tourner sur ce qu'elle voulait réellement que la porte de la bibliothèque s'ouvrait avec fracas, laissant entrer Sinead (@Sinead Reed), couverte de sang, et une inconnue blessée.

Blabla do not care blablabla fut tout ce qu'elle entendit de l'échange, ses yeux allant de l'ouvrage entre ses doigts aux clavicules apparentes du serveur.

Ne savait-il pas s'habiller ? Alcide aimait-il ses serveurs dénudés ? Meh, peu importait, c'était juste un si bel endroit pour y déposer ses lèvres et...

Nouvelle entrée. Un soupir agacé lui franchit les lèvres. Elle n'aurait donc jamais la paix ?

La Reine ? (@Fiona Killough)

Tous les nouveaux intrus s'affairaient, accaparés par leur besogne. Au sol, les affaires chutaient.

« Sin, je crois que j'ai quelque chose »

Ah. Voilà ce qui l'intéressait.

Chaque chose en son temps.

Ses doigts se refermèrent, lentement, sur la lame froide du coupe papier, posé sur le bureau dans son dos. La fraîcheur ne persista qu'un bref instant au contact de sa peau brûlante, le métal réchauffé posé entre l'étoffe de sa manche et sa chair.

Le livre dans l'autre main, elle s'avança, radieuse, vers les femmes du Royaume.

Maintenant qu'elle avait mis le doigt sur ses désirs, il était temps d'attiser ceux des autres.

« Sin~, Sin~, Sin~, is your ass a magnet ? Cause you sure are attracting me over there. »

Damariss concentrait son attention sur la courtisane.

Que désirais tu Sinead ?

Rester ici, vraiment ? Avec ton amie blessée, dans ces rangées poussiéreuses et étouffantes ? Ou bien voulais tu enfin te battre, répondre à l'appel du sang omniprésent, répondre aux échos, au fracas de la guerre ?

A mi chemin entre les deux femmes, son regard se posa sur le carnet.

M A N. M A N. M I N. M I N E.

« Mh ? Qu'est-ce que tu fais ici Sin, quand ta Reine préfère les énigmes au lieu de rentrer panser les plaies des siens dans vos égouts ? »

D'un geste aussi rapide qu'imprévisible, la lame, non tranchante, mais oh, si pointue, dans le digne règne du coupe papier kitsch en forme de dague, vint terminer sa course dans le cou de la Reine.

Le carnet est pris aux doigts, dans la surprise, avec précaution.

La retraite était toute aussi rapide que l'attaque, l'attention ensuite portée à l'ouvrage.

Elle ne pouvait laisser son dû, son bien, être souillé ainsi.

« Débarquer s'occuper des affaires des autres est malvenu. »

Une moue désolée marra son visage, pourtant absent, contemplant les pages du carnet.

« J'ai raté la carotide mais il vaudrait mieux soigner ça. Loin. Les blessures veineuses c'est plus long à causer le décès. »

Un sourire doux apparu sur son visage lorsque ses yeux se posèrent sur Archer.

« Love, do what you must »

Les occupants, présents comme disparus, étaient momentanément oubliés.

M A N

M. A. Novelli ?

Les rayons de la bibliothèques devaient être parcourus.

SPOILER IMPORTANT EXPLICATIONS:

SPOILER DU LOL:

Spoiler classique:

.

AVENGEDINCHAINS

Invité

Stroll down to death

Take off the mask

Archie écoutait la conversation entre les deux jeunes femmes d’une oreille attentive. Un satellite ? Il n’était pas bon scientifique mais cela pouvait tout de même sans doute apporter un semblant de réponse à leur enquête. Il ne savait pas vraiment ce qu’ils cherchaient mais s’était pris au jeu de l’intrigue, cherchant à trouver la réponse à cette question encore inconnue, et tout ça au côté de Destiny, avec qui il formait une équipe de choc. Il pouvait déjà sentir le potentiel de leur union.
Il se dirigea alors dans les rayons cherchant un quelconque indice sur Vishnu, l’astronomie ou les exorcismes et fut ramené au coeur de la pièce par une douce voix.

Les gens ici étaient vraiment bizarres et il n’était pas prêt à jouer Troy Bolton (même s’il ferait un excellent Troy Bolton, évidemment.)

La rousse qui lui avait demandé un verre d’eau était en train de chanter et il put déceler en Destiny une étincelle pour le moins étrange, à telle point qu’elle recula et buta contre le bureau, lâchant son précieux par la même occasion. Ce n’était pas bon signe, le peu qu’Archie l’avait connu, elle avait toujours eu son téléphone incrusté dans la main tel Jésus à la croix.

Peut-être pourrait-il l’utiliser pour demander des explications à quelqu’un ?

Il s’empara de l’objet du démon et envoya un message au dernier contact (@Alejandro Flores), notant au passage sa présence assez haut dans la liste.

Euh on se connait pas mais je crois que tu corazon il va pas bien lol
Y a une rousse qui a chanté et elle est devenue bizarre (genre plus que d’habitude)
Et apparemment on peut pas sortir de la bibliothèque parce que y a un titan dehors. Je sais pas ce qu’ils ont fumé mais c’est de la bonne lol

Il envoya le message alors même qu’une nouvelle vibration se fit entendre. Destiny se tourna alors vers lui tel une lionne devant sa proie et prononça des paroles qui le hanterait pour toujours.

« Funny you said that, cause I died because of you ! » dit-il avec un clin d’oeil avant d’envoyer un autre message,

ça va vraiment pas bien, help

avant de rendre son bien à la jeune femme.

En y repensant, Archie se dit qu’en cet instant, il pourrait mourir pour elle. C’était étrange, car après avoir frôlé la mort, il n’avait pas vraiment envie de retenter l’expérience mais l’intensité de son regard le poussait à penser ainsi. Il avait envie de lui faire plaisir et de satisfaire toutes ses envies, au-delà de sa serviabilité usuelle.

De nouveaux arrivants étaient well, arrivés alors que les deux échangeaient des regards intenses. Should he take off his clothes ? Is that what was going on ?

Les nouveaux étaient trois, trois femme, une rousse, une autre dont il pouvait déceler la lueur métallique d’une arme à feu dans les mouvements de ses vêtements et une qui avait l’air bien mal en point.

Il fut distrait par les actions de Destiny. De là où il était, il pouvait voir la jeune femme discuter tranquillement avec une autre fille qu’il ne connaissait pas alors qu’une autre rousse était entrée en renversant les affaires du bureau par terre. C’était beaucoup de roux pour une seule soirée et aussi pas très gentil de foutre le bordel comme ça mais soit. il pouvait aussi l’agacement de Destiny qui prit entre ses mains pâles un coupe papier avant de s’avancer vers Fox et Rouky et de planter Rouky dans le cou. Wow, il ne s’attendait pas à ça mais hey you go girl.

Elle prit ensuite le carnet qui l’intéressait visiblement avant de se diriger vers lui et de lui donner des instructions de sa voix la plus douce.
Ce qu’il devait faire, c’était les faire toutes sortir, pour qu’ils laissent Destiny tranquille et qu’ils puissent continuer ce qu’ils faisaient, comme avant.

Rouky était déjà blessée, tout comme l’autre et Archie ne frappait pas les femmes à terre. Ce serait donc Fox.

Il s’approcha du groupe tranquillement, tout en faisant la conversation.

« Elle a raison, vous devriez vraiment partir, deux blessées ça vaut vraiment pas le coup de rester, peu importe ce qu’il se passe dehors ou ici. »

Il s’approcha alors de Fox (@Sinead Reed) et lui dit « T’es la seule en état ici, vas, soignes tes amies » avant de passer sa main sous son veston d’un geste brusque et d’en retirer l’arme qui s’y trouvait. Il la braqua sur sa propriétaire avant de réitérer sa demande.

« Partez, partez où vous sortirez d'ici sur un brancard. »

Spoiler:

.

AVENGEDINCHAINS

Invité

on touche pas aux bébés chats

Les sms qui attendent, attendent, attendent. Et la colère qui monte, monte, monte @Damariss D. Noble y’a pas que la boxe que tu vas apprendre, y’a aussi le respect des vieux ! Bordel gamine, joue pas avec mon palpitant comme ça. Gorge agrafée à l’arrache en bagnole, histoire de contenir les blessures divines qui sont plus lentes, mais - putà - bien douloureuses, le sms reçu me tord le bide en une seconde. Je balance un gros « DEMI-TOUR » à Bael pour retourner dans ce merdier italien.

RAF comme disent les jeunes (Rien à foutre je crois, no ?)

M9 dans les doigts, la douleur me tape dans le crâne mais y’a plus important, comme récupérer les culs pâles de @Damariss D. Noble et @Gabriela Jimenez. J’m’en balance de leurs conneries, on sauve la famille et après, hop, tous au Macdrive pour combler le bide. Je trottine légèrement, les yeux bien ouverts et le crâne pilonné par la douleur et l'adrénaline, je me fais le plus discret possible en redebarquant dans les couloirs - vu le bruit dehors, ça c'est pas arrangé en 30Min. Chercher la bibliothèque, chercher la… Oh un corps. Génial. @Alcide Bellandi, les soirées et toi, c’est vraiment Hot as Hell, Jan likes it. starefinger

L’arme dardée, le coeur qui pulse, pulse, pulse, je trouve la bibliothèque au bout de quelques minutes de déambulage dans les couloirs et ouvre doucement la porte, en espérant être discret comme un chat d’appartement….

J’avais juste oublier qu’un chat d’appartement n’est jamais discret.

Porte ouverte, l’arme levée… Et trop de rouquines au mètre carré. Il y a @Fiona Killough, le cou en sang (well, well, well, c’est à la mode bichon), @Sinead Reed (mise en joug par @Archer Wu), le corps d’une blondinette (@Aodha Ó'Súilleabháin) et surtout le pourquoi de mon retour chez les ritals,, @Damariss D. Noble et @Gabriela Jimenez en vie, mais dans un foutu pétrin.

Ma blessure au cou, qui m’arrache spasmes et jolies nuances pâles sur mes joues, doit rappeler à la Reine ce que j’ai fais à l’une de ses suivantes. « J’ui pas là pour foutre la merde ! » Ah bon Alejandro ? L’arme toujours levée sur @Fiona Killough, et l’autre rousse en joug @Sinead Reed » je regarde @Damariss D. Noble (qui n’a vraiment pas l’air très intéressé par la situation - meuf on apprend pas à lire maintenant, c’est pas le bon moment, même si clairement elle est…. vraiment canon Damabanana quand on regarde de plus près….WTF JAN !) et le brun (@archer wu) « He beaugoss, c’est toi les sms ? On se barre, et tu viens avec nous. Gabi, Dama, on rentre à la casa ahora ! » alors que t’es prêt à tirer sur n’importe quelle tête rousse qui bougera - pour les tiens, tu feras tout Jan, même revenir dans ce foutu merdier. Même lorgner sur le cul de @Damariss D. Noble sans comprendre vraiment pourquoi. « On se barre, maintenant ça veut dire ! DAMARISS CEST PAS L'HEURE DE LIRE !

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under the mask

saison une, épisode deux

Un peu plus de sang. C'est un personnage qu'elle ne connait pas vraiment qui s'avance, femme visiblement bien sûre d'elle, le venin bien ancré sur les lèvres (@Damariss D. Noble). Sa parole est entendue, bien que Fiona ne soit clairement pas d'humeur à papoter ou à prendre en compte le reste du monde. Les dernières heures ont été rudes et elle tient à retrouver un peu de calme. C'est la dernière strophe de la Dame qui lui hérisse l'échine. Remarque qu'elle n'apprécie guère mais qu'elle accepte. Loin des siens, peut-être, mais en vue de la panique générale, et du manque total de réflexion de ses compères, elle est certaine d'avoir choisi la sécurité. Pour éviter de faire plus de mal encore. Mais ce ne sont pas des paroles qui heurtent ses dents, c'est une expiration soudaine, parsemée de gargouillis ensanglantés. La lame lui perce les chairs, fait jaillir le sang. Le cerveau se contorsionne sous la douleur, tandis que la paume s'écrase déjà sur la plaie. Se révulsent les muscles sous la souffrance occasionnée, l'autre main s'écrase contre le bureau pour tenter de garder l'équilibre. Et ce sont les flots rougeâtres qui s'accaparent sa jolie bouche. Et le corps qui tend à se défendre.

Le temps s'écoule au-delà de la blessure, qu'elle sait certainement grave malgré l'affluence des synapses, tentant de rassurer l'âme. Toujours du sang. Trop de sang. Son propre vermeil qui se mélange à celui de Mendes, encore tatoué sur l'épiderme, et ça ne l'effraie pas de le rejoindre le cas échéant. Mais elle ne compte pas y aller seule. Une arme est sortie, pointée sur sa comparse. Fiona ne l'aperçoit pas vraiment, tant les affres douloureuses se font violentes dans ses veines. C'est un simple serveur qui semble soudain prendre part à la situation (@Archer Wu). Et Fiona se demande, un instant, ce qu'ils peuvent bien désirer, ce qu'ils peuvent bien cacher entre les rangs de cette bibliothèque. Ce qui pourrait être aussi important pour oser s'attaquer à plusieurs personnes, et surtout à la Reine elle-même, car @Damariss D. Noble ne semble pas ignorer son statut. Qu'est-ce qui vaudrait autant pour oser poignarder Sa Majesté ? Dernière intervention, celle d'@Alejandro Flores, vu plus tôt, et aussi mal en point qu'elle. Ses dires, elle les respecte un peu plus. Partir, oui, partez tous d'ici. Car Fiona ne bougera pas. Son arme, il la pointe sur elle. Et elle trouve ça ridicule. Toute cette situation qui lui échappe, et dont elle ne comprend pas le sens. Que enferme donc ce fichu carnet pour laisser les choses dégénérer ainsi ?

Elle perd patience, Fiona. Elle sent les cellules monstrueuses se rebeller contre la blessure infligée. Et contre les étrangers qu'elle estime désormais intrus. Alors elle se met à sourire, les dents en sang, à cracher le carmin sur le sol, sur ce tapis qu'elle observe en même temps. De quoi lui laisser assez d'air pour parler. La voix immergée dans les gargouillis du liquide qui la compose. « Vous... estimez beaucoup... tous ces ouvrages... » Le chant de son âme aéré par ce trou dans la gorge. Chaque mot est une torture qui assombrit son visage écartelé. « Ecoutez... votre ami... » Partez. Partez tout de suite. C'est le sang qui s'échauffe dans les artères, qui pulse dans les ventricules, à essayer de localiser l'origine de son mal. Et il est extérieur. « Si je... ne trouve pas... de réponses... » Ce sont les flammes qui se mettent à crépiter autour d'elle. A s'élancer sur le tapis, à flirter avec leurs jambes pour essayer de les réveiller. C'est le feu qui commence à dévorer le bureau, à même ses précieuses petites mains. C'est l'incendie qui commence à menacer. « Vous non plus. » Et qu'ils tirent, s'ils pensent que cela arrêtera le carnage. Mais elle est la seule à pouvoir stopper le bûcher qui se prépare, lentement, doucement. Lancinante menace qui, plus longtemps elle passe, plus longtemps, les réponses, elle efface. Les doigts s'accrochent au coupe-papier, dégaine l'arme et fait gicler le sang un peu plus. Alors qu'elle le cuit à même ses flammes, avant de cautériser la plaie. Se soigner avec ce qui l'a blessée. Tandis que les dents se serrent sous la douleur. « Vas-y. Fais encore couler le sang. » C'est ce qu'elle dit à @Alejandro Flores. « J'adorerais savoir que le Manoir entier brûle par ta faute. Car je suis désormais la seule à pouvoir éteindre ça. »

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AODHA

Take off the mask

Elle comprend rien. N’a que l’image de la pomme dans sa tête. L’envie de la sentir à nouveau dans sa main. Reprendre possession de ce bien qu’est le sien. De ressentir la paix. « Sin. » Qu’elle dit. Voix cassée. Murmurante. Alors qu’elle ignore tout le reste de la folie. Que le bleu de ses yeux ne voit vraiment rien. Pas la folie dans la salle de balle. Elle n’entend pas les cris. C’est à peine si elle se sent les gens cogner son bras ensanglanté. Elle veut juste le fruit doré. « Ça fait mal Sin. » Qu’elle continue. Trainée comme une vieille carcasse elle ne sait où. Dans le dédale des couloirs. La voix dans sa tête elle est de moins en moins forte. Plus aussi présente qu’avant. Mais il y a autre chose qui est en train de remplacer ça. Ce n’est pas agréable. Elle sent le poignard de la malédiction s’enfoncer dans son œil et venir tripoter sa matière grise. Elle sent la pointe lui lacérer le crâne. Ça devient de plus en plus dur à supporter. Plus elle s’éloigne, plus c’est dur. Plus ça fait mal. « Je dois y retourner. » Elle semble se débattre, mais il n’y a plus de force dans ce corps cassé. La robe déchirée. Armure de tissu en lambeaux. Le sang sur ses jambes à cause des ronces. Le sang sur son bras qui laisse un chemin du bout de ses doigts quand elle s’appuie sur un mur ou que les gouttes tombent au sol. Amorphe. Contre Sin. Elle sent la chaleur de sa sœur. Elle sent que ça s’agite. Les deux déesses qui s’unissent toujours ensemble et un semblant de pouvoir retrouvé. Les deux guerres qui fusionnent malgré elle. Pour le meilleur comme le pire. Bientôt le mal l’encercle et elle se tient la tête. » Arrête ça s’il-te-plait. Colle-moi une balle qu’on en finisse. Ça. Fait. Mal. » Qu’elle articule difficilement. Elle ne sait même pas si elle l’a dit à voix haute. Ignore l’agitation autour d’elle, ne reconnait que l’aura de la reine. Ça parle de l’étaler sur un bureau. De la brûler et elle rit en secouant la tête. « Laissez-moi partir. Je dois la retrouver, elle le veut. J’en ai besoin. » Elle se débat de l’étreinte. Joue de ses coudes. De ses poings contre sa sœur. Jusqu’au choc du sang qui coule une fois de plus. Aodha plus que jamais se sent chez elle cette nuit. Dans un royaume fait de guerre et de mort. Tête penchée qui observe le métal coincé dans la reine. Puis la coupable. « On devrait la tuer Sin. Et lui montrer le visage des guerres. » Elle rit en se débâtant toujours. Folie maladroite. « Et après on pourra tous les anéantir les uns après les autres. On ira chercher la pomme. » Elle s’accroche au bras de sa sœur. « D’accord ? » Qu’elle conclue tout simplement. Douleur dans sa tête toujours plus forte. La présence d’une autre mort la force à tourner la tête. Il est beau lui. Et il va bientôt cramer avec tout le monde car ça crépite à côté et elle rit Aodha. Elle sait pas ce qu’il se passe ici ni ce que tous ces gens veulent. Elle sait juste de quoi elle a besoin. Anéantissement de tout ce qu’elle est. La pomme. Toujours la pomme.

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CODAGE PAR AMIANTE

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